Le Diaporama 2012, épisode 12. Un diaporama chargé comme un troisième ligne qui aurait pris un doliprane codéiné. Par Ovale Masqué et Le Stagiaire (nommé Consultant Diaporama), qui a trouvé trois photos à la con juste pour pouvoir rajouter son nom ici. Avec l'aide des gens du forum de la Boucherie Ovalie, de Google Image et de tous ceux à qui je pique des photos sur azithromycin 500 mg side effects Facebook et Twitter, sans rien vous demander. Guy Novès cherchant des fonds pour recruter un nouveau joker médical. Après Jésus, la Chose et la marionnette de Saw, l'USAP est ravie d'accueillir sa nouvelle recrue, Tahiti Bob. “Je te jure Guy, devant mes yeux, y'a les Montois qui plantent un essai, ici au Wallon ! Putain ils respectent rien ces pauvres.” Geoffrey Michel, travaillant l'identité du jeu catalan. Frédéric Michalak a vu les trois premières journées du Top 14. Il est ravi de rejoindre un championnat où il pourra exprimer tout son potentiel offensif. Attention Mr Cooper, vous avez une chaise de barbecue coincée dans le bras. RIP Michael Clarke Duncan, inoubliable dans “La ligne verte”. Sais-tu danser la carioca ? Fernando Torres à la Rochelle, en voilà au moins un que le PSG n'aura pas. Soudain, le regard de Vincent Clerc est attiré vers sa droite : Non, il n'a pas rêvé, il compte désormais Yoann Huget parmi ses partenaires. Ce moment où Maxime Machenaud lève les yeux et découvre la ligne de trois quarts du Racing Métro. Tu peux essayer tant que tu veux Zac Guildford, tu n'auras jamais la classe et le style de Sébastien Bruno. Les mecs qui écoutent encore Tryo passé 16 ans, on les reconnait vite. Si je compte sélectionner Stephen Ferris pour la Tournée des Lions ? cheap viagra online yle=”font-size: small;”> En Italie, on sait célébrer un but en faisant appel aux Valeurs © A Aimé Giral, Jérôme Porical se servait de Paul Goze comme repère pour buter. A Charlety, il regarde le coin où les 5 spectateurs sont rassemblés. Ah ah, on les a bien niqués quand même ! En attendant d'être aussi puissant et roublard que Steenkamp en mêlée, Antoine Guillamon essaye déjà d'être aussi moche. Pas mal. Le mec des huîtres dans les Petits Mouchoirs est toujours aussi véner : aujourd'hui il s'en prend aux méchants millionnaires du RCT. A peine a t-il terminé le Tour de France que Luke McAlister revient sur les terrains. Quel athlète ! Match de catch nordique : Thor contre Odin, vendredi soir sur NT1. Piri Weepu rappelle à Steve Hansen pourquoi il doit continuer à le sélectionner : Il fait super bien le Haka et c'est lui qui a le plus de followers sur Twitter. Le clash des champions, l'équipe de Benjamin Fall remet son titre en jeu contre celle de Drew Mitchell. Benjamin Lapeyre s'est déguisé en Paul Sackey pour faire une farce à Mourad Boudjellal. La déchéance de Nicolas Durand : De porteur d'eau au Racing à Dame Pipi au RCT. Afin d'anticiper sa prochaine blessure, JM Hernandez s'entraîne dès maintenant à jouer sur une jambe. On notera la solidarité de ses coéquipiers (Valeurs du Rugby®) “T'as vu la gonzesse en tribunes là ?” “Oué, oué, mais fais un minimum semblant de regarder le ballon quand même, elle va finir par nous repérer là…” “Mais non tu vas voir, c'est un test psycho, c'est marrant… On sait que ab=c. de=d. ac=d. bd=? Il faut poursuivre la série de a à e. Alors, alors ? ;-))” “Une sodomie arbitrale monsieur ?” “Non, juste un doigt s'il vous plaît”. zp8497586rq
Le diaporama 2012, épisode 11 Un diaporama qui ébranlera vos fondements. Par Ovale Masqué et son fidèle Stagiaire, Merci à Keposport, à tous les gens qui glandent sur notre forum et à tous ceux qui nous envoient des mails en oubliant pas de mettre la pièce jointe. Gerhard Vosslo est heureux, c'est enfin la reprise. Bienvenue dans mon bureau, que puis-je faire pour vous ? – Réné Bouscatel Ross Skeate prêt pour le Top 14. Il semble que Luke McAlister veuille envoyer un petit message à Michalak pour lui montrer ce qui l'attend cette saison. Pour fêter son retour à Clermont, Nalaga va mettre KO David Skrela juste en lui serrant la main. Retour sur la trop méconnue carrière de chanteuse des filles Novès. RCT : Maxime Mermoz n'a même pas besoin de porter une crête pour être ridicule. Pendant ce temps là, Toulon est très content d'avoir finalement pu récupérer Felipe Contepomi. Lassé de commenter des matchs de merde le vendredi soir, Thomas Lombard se lance enfin dans le stand-up ! Alors qu'à l'autre bout de la planète, les joueurs ne se lassent toujours pas de se foutre de la gueule de Wesley Fofana… Pendant sa convalescence, Benjamin Fall est allé se dégourdir les jambes en assistant au Tour de France. Ca fait toujours ça la première fois qu'on reçoit un coup de fil de Julien Caminati. generic cialis =”size-medium wp-image-11162″ title=”OBJ3238948_1″ src=”http://boucherie-ovalie.org/wp-content/uploads/2012/08/OBJ3238948_1-300×192.jpg” alt=”” width=”300″ height=”192″ /> Quand il va à la Fistinière, Alasdair Strokosch ne reçoit pas. Il donne. La formation du Stagiaire ? Oh, elle progresse. Eric Bayle dans les années 80, réalisant l'interview d'un célèbre narco-trafiquant vénézuélien. Jocelino Suta : You have been sentenced to death. Piri assistant à une tentative de plaquage de Clément Poitrenaud. Quand à Toulon on dit “Nos prochains adversaires, on va en faire des brochettes”, il ne s'agit pas d'une tentative d'intimidation, mais d'un projet. Alexis Palisson en mode super guerrier. Alexis Palisson fait un câlin à Didier Retière. Non rien, on voulait juste briser les fantasmes de nos lectrices sur Julien Pierre. Pierrick Gunther, blogueuse de mode. Depuis que j'ai un soigneur espagnol, tous les matins, au réveil… Marc Delpoux ne regrette pas du tout d'avoir choisi l'USAP… Magnus Lund vous passe le bonjour. A la semaine prochaine. zp8497586rq
Ovale Masqué analyse Toulouse – Castres Yoann Huget et ses sourcils n’en reviennent pas : ça fait deux articles de suite que la Boucherie dit du bien lui. Texte initialement et intégralement publié sur le Carré d'Info. L'année dernière, Ovale a en effetsigné un contrat avec ce site : bourré, il avait cru qu'on lui proposait un “carré de nymphos”. Sa déception a été grande quand il a découvert qu'il s'agissait en fait d'un site d'infos basé à Toulouse, ville dans laquelle il est recherché mort ou vif par une grande partie de la population. Loyal malgré tout, il a accepté de continuer sa mission et continuera à nous livrer chaque semaine ses analyses frelatées des matchs du Stade. C’est la reprise. Le board exécutif de Carré d’Info – selon mes sources, juste quatre gars en t-shirt Waïkiki qui font semblant de prendre des décisions cruciales dans le cagibi qui leur sert de bureau – a décidé de prolonger mon contrat d’une saison. Je n’en ai été informé que la semaine dernière… Ce qui n’est pas bien grave au final puisque personne ne m’avait proposé un meilleur job de toute manière. Pendant ce temps, Nicolas Vergallo, lui, bénéficie toujours d’un emploi fictif au Stade Toulousain. Allez comprendre… Bref, c’est la reprise. Et un article de reprise, c’est un peu comme un match de reprise : le jeu n’est pas très bien en place (les vannes tombent souvent à plat), il y a des en-avant tout le temps (des fautes d’orthographe qui traînent un peu partout), les joueurs ont 5 kilos en trop (l’article fait 12 pages word) et pour en venir à bout, vous aurez probablement besoin de faire une pause déshydratation au bout de 20 minutes de jeu. Mais là, je vous conseille de boire autre chose que de l’eau, ça vous aidera à rejoindre l’état d’esprit de l’auteur. Castres, le no-life du Top 14 qui perd toujours à la fin Castres, c’est le mec qui bûche à fond toute l’année et qui sacrifie toute notion de vie sociale pour se consacrer à ses études, puis qui termine à chaque trimestre avec un 12 de moyenne. Toulouse, c’est le beau gosse doué qui n’en branle pas une, tombe toutes les meufs et récolte un bon 18 à chaque coup sans se fatiguer. Du coup Castres rêve en secret du jour où il mettra une bonne branlée à Toulouse. Mais ce jour n’arrive jamais et [SPOILER] pas davantage ce vendredi. Nouveauté : La composition du Stade en infographie Après avoir recruté « à la Toulonnaise » la saison passée, le Stade a été sage sur le marché des transferts cet été. D’ailleurs, seules deux recrues sont présentes dans le XV de départ : Yoann Huget et Gary Botha. Oui, Gary Botha est arrivé l’année dernière, mais sachant qu’il a joué 6 matchs, on va faire comme s’il était nouveau. Pour le reste de la compo, j’ai réalisé une canadian pharmacy generic viagra infographie sur Paint pour gagner du temps. Vous vous en contenterez en attendant que le site me paye un stagiaire graphiste que je pourrai frapper pour exprimer ma frustration à chaque fois que Luke Burgess touche le ballon. Composition du Stade Toulousain contre le Castres Olympique le 17 août 2012 / Carré d'Info Première période : Romain Poite ce cowboy et duel de gâchettes Premier match de la saison pour le Stade, mais également premier match de la saison pour le meilleur arbitre du Monde de France, Romain Poite. Car oui, depuis deux ans, Romain est devenu une vedette : il a arbitré une finale de H Cup, de Top 14, la Coupe du Monde… Alors, il se prend un peu pour un cowboy. Dès le coup d’envoi, on a senti qu’il était chaud du sifflet, un peu en mode Judge Dredd « La loi c’est moi ». Romain Poite a beaucoup d’autorité malgré son physique de comptable et il tient à ce que tout le monde soit au courant. D’ailleurs, Romain est tellement beau gosse qu’il n’a pas hésité à siffler au moins trois fautes contre Thierry Dusautoir. Oui, LE Thierry Dusautoir, le meilleur joueur du Monde de France. Vous comprendrez donc que la première période du match a été très hachée et peu passionnante. On assiste à un duel de buteurs entre Rory Kockott et Yoyo le Lumérien Beauxis, deux gars aussi réputés pour leur précision au pied que leurs choix discutables en matière de coupes de cheveux. Yoyo rate deux pénalités mais à la mi-temps c’est quand même Toulouse qui est devant, 15-12. On aurait presque cru à un moment que Canal + s’était foutu de nous en nous rediffusant la demi-finale de mai dernier, mais si on est un tant soit peu attentifs on voit bien que : Les maillots toulousains sont encore plus moches que la saison passée Yoann Huget est là, même si on ne l’a vu que deux secondes, le temps de se faire mettre un vent par Brice Dulin, comme dans une captation live d’un épisode de Tom & Jerry. La seule belle action du premier acte. La suite, à lire sur le Carré d'Info en cliquant sur la phrase en rouge souligné. Allez faîtes un effort, c'est facile. zp8497586rq
Les Hachoirs d’Or 2012 : la remise des récompenses (2/2) Qui sera le boucher de l’année ? Par Ovale Masqué, Après les résultats de la première partie de notre interminable cérémonie, aujourd'hui, passons aux choses sérieuses avec la seconde. Qui a réalisé la plus belle tentative d'assassinat ? La meilleure déclaration ? Et surtout, qui sera le Boucher de l'année ? La réponse plus bas. Allez, encore un effort, on a même mis des images et des vidéos pour que vous puissiez aller au bout cette fois. Meilleur premier rôle : Le XV d'Angleterre dans Projet X Une soirée comme une autre à l'hôtel du XV de de la Rose. Par principe et pour ne pas être rejetés socialement, nous détestons les Anglais. Mais on peut tout de même leur reconnaître deux choses : 1) Ils ont inventé le rugby, contrairement à ce que les supporters du Stade Toulousain essayent de nous faire croire 2) Ils sont presque imbattables dans le domaine de la 3ème mi-temps. En Nouvelle-Zélande, Marc Lièvremont galérait tout seul dans les couloirs de l'hôtel avec son pack de bières, tandis que ses joueurs s'adonnaient à des activités dégradantes comme le bowling. En Angleterre, au moins, on sait faire les choses : lancer de nains, pelotage de serveuses, tentative de viol sur une femme de chambre, concours de plongeon depuis un ferry… même le staff y a mis du sien en réussissant à oublier son cahier de jeu à l'hôtel, comme on oublie une vulgaire bédé de Boule & Bill dans cialis and canada custom les toilettes. Faut dire qu'au vu du jeu de la sélection, le contenant ne devait pas être tellement plus précieux. Horrifié par ce manque de professionnalisme, Jonny Wilkinson a décidé de clore sa carrière internationale et de rejoindre un environnement sain et apaisé : le RC Toulon. Ca situe le niveau. Félicitations donc à messieurs Johnson, Haskell, Tuilagi, Ashton, sans oublier bien sûr Mike Tindall, capitaine exemplaire. Petite pensée également pour Danny Care, qui n'était pas de la Coupe du Monde pour cause de blessure, et ça c'est un vrai regret. Prix Marcel Ruffo du Cerveau malade : Mourad Boudjellal (28%) Pourtant sur cette photo il a l'air parfaitement sain d'esprit. Mourad Boudjellal, la Meryl Streep des Hachoirs d'Or, décroche un nouveau prix dans cette catégorie qui comprenait pourtant des candidats de forts beaux gabarits, à commencer par son nouveau meilleur ami Bernard Laporte. Cette saison Mourad Boudjellal a promis d'être « plus calme ». Mais c'est un peu comme si David Banner vous promettait qu'il allait se mettre au yoga et qu'il ne deviendrait plus tout vert de colère : il s'y tient pendant une semaine puis après, on le retrouve en slip à escalader des buildings. Et maintenant qu'on a le numéro de téléphone de Mourad, comptez sur nous pour le pousser à continuer à dire des conneries l'année prochaine. Match pourri de l’année : Biarritz – Toulon en finale de Heinekid Cup (31%) La plus belle action du match Ca se passait à Londres et on a réussi à choquer les Anglais en réalisant le match le plus laid de la création. Même le dernier Roumanie – Géorgie du Mondial 2011, qu'on a regardé à 3h du matin en streaming moldave, était plus passionnant que cette rencontre. Grâce à une telle performance, qui succède à la déjà somptueuse finale de H Cup entre Toulouse et Biarritz (récidivistes, violeurs d'enfants, employeurs de Benoit Baby !) on est désormais certains que l'ERC ne laissera plus jamais une finale européenne se dérouler entre deux clubs français. Ce qui tombe plutôt mal, sachant qu'on n'a pas le droit non plus de gagner une finale contre des Anglais ou des Irlandais. En seconde position, belle performance du Taupe 14 pour l'ensemble de son œuvre (26%). Allez savoir pourquoi, on a quand même hâte que le championnat reprenne. Ah oui : c'est sûrement parce qu'on a une vie de merde. Hachoir du nom de famille qui tombe plus ou moins bien : Thierry Lacrampe (43%) Lacrampe est enfin sorti de la cave de Z Tout le monde se fout du Castres Olympique. On ne connait que deux joueurs de cette équipe : le surhomme Chris Masoe et le sosie de Mireille Mathieu, Romain Teulet. Grâce à Thierry Lacrampe, on en connaît désormais un troisième : le mec qui a un nom et une moustache rigolote. En seconde position, on retrouve David Mélé (20%) dont on dit parfois qu'il avait un nom prédestiné pour devenir joueur de rugby. Dommage que jusque là il n'ait jamais réussi à nous prouver qu'il en était vraiment un. Damien Traille est troisième avec 18%, mais on vous rappelle au passage qu'il a tout de même marqué 12 essais en Equipe de France, ce qui est plus que Julien Malzieu depuis le début de sa carrière toutes équipes confondues. Dave Vainqueur ne récolte que 17%, ce qui semble indiquer qu'il ne justifiera jamais son nom de famille. Enfin Romain Terrain est dernier avec 2% mais il est inutile de se moquer d'un pauvre homme qui vient de quitter Biarritz pour l'USAP. Le prix Alain Estève du gars qu’on voit bien en prison dans 20 ans : Bernard Laporte Bernard, tentant de séduire Rachida Dati à la Garden Party de l'Elysée Bernard Laporte, le Ace Rothstein du sud ouest, a pour l'instant miraculeusement échappé à la prison malgré toutes ses tentatives d'escroqueries, les deux plus grandes ayant été d'avoir voulu nous faire croire 1) Qu'il était un grand entraîneur et un stratège émérite 2) Qu'il avait été ministre d'un gouvernement composé d'une telle galerie de guignols qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait de l'effectif de l'Aviron Bayonnais. Selon nous, Bernard est bien trop malin pour se faire coincer : après le RCT, il deviendra probablement commentateur sportif, gourou d'une secte, présentateur de télé achat, marchand de tapis à Saint-Ouen, conseiller spécial du président du Paris Saint Germain ou encore magicien itinérant au Japon. Mais vous, vous n'avez vraisemblablement pas foi en sa capacité à toujours retomber sur ses pieds en faisant un magistral doigt d'honneur au monde entier, puisque vous avez voté pour lui à 31%. Il devance donc Julien Caminati qui, il est vrai, ne sera peut-être pas en prison dans 20 ans : il est probable qu'il ait été assassiné au cours d'une rixe dans un bar lugubre en Corrèze. Le plus grand mystère de la saison : La coupe de cheveux de Benjamin Lapeyre Jusqu'où ira Mourad ? Après la bédé, voici Trolls de Troy le film. A ce sujet, Patrick de Toulon nous a envoyé un charmant petit mail : « Bande de pd !!!! Arrêter de vous moqué de Benjamin, le povre a une pelade !!!! si tu savez pas ce que c'est cherche dans ouikipedia c une maladie espese d'ignard !!!!! la mechanceté gratuite ca vous retombera deçu un jour bande de chacals et jesper que ta femme aura le cancer enculé !!!!!! PS : AIMEZ VOUS LE RUGBY ????!!!! » Ok Patrick, très bien. Promis, on arrête. Hachoir d’or Brangelina du couple le plus glamour du monde du rugby : Challet et Nabal (20%) Maintenant, regardez cette image en vous passant la musique de Brokeback Mountain. En ces temps incerta how to get a devorce ins ou même des couples mythiques se séparent (Johnny Depp et Vanessa Paradis, DSK et Anne Sinclair, Sylvain Marconnet et le bœuf bourguignon…) nous autres grands romantiques, nous avons besoin d'espoir. Cet espoir, il est incarné par les inséparables Lionel Chabal et Sébastien Nallet. Il l'avait quitté pour aller faire son Erasmus dans la banlieue de Manchester, ils se sont retrouvés au Racing, puis désormais à Lyon. Unis par les liens sacrés de l'amitié, mais aussi surtout par leur agent qui les brade à deux pour le prix d'un comme une paire de polos Ruckfield en solde, nos deux barbus nous permettent de rêver et de croire encore que l'amour peut être aussi éternel que Jo Maso. La Boudjellalerie de l’année : La sodomie arbitrale (26%) Ca sort chez les éditions Soleil ? Ce n'est pas la plus drôle, assurément pas la plus fine, mais ça reste la plus marquante. Mourad est un esthète de la vanne, qui nous a offert nombre de réparties réellement jouissive cette année, mais le grand public retiendra surtout la petite phrase qui a fait le buzz et qui a déchaîné les foudres de la pudique FFR, celle où il nous révélait l'intimité de sa vie sexuelle avec Christiphe Berdos et son aversion pour la pratique du sexe anal (pourtant, des fois, c'est bon quand ça fait mal : demandez aux Clermontois). Depuis, l'expression est devenue culte et est réutilisée à tort et à travers, comme lors des récents JO de Londres où les 100 000 préservatifs distribuées au village olympique auront apparemment surtout servi aux membres du CIO. Il ne lui reste plus qu'à figurer en une de l'Equipe et ce sera la consécration. On compte sur vous. L’essai le plus pourri de l’année : Wesley Fofana contre le Leinster (32%) « IL Y EST !!!! IL Y EST C'EST SUR IL APLATIT BIEN !… ON EST EN FINALE BORDEL !!!!… Ah non attend putain…. CONNARD POURQUOI T'AS LACHE LE BALLON !!!! PUTAIN DE TA RACE ! » Pastigo, devant sa télé, illustrant le concept « d'ascenseur émotionnel ». Prix WOT the fuck de l’année : Lulu Harinordoquy (38%) Fort de sa nouvelle célébrité, Lulu participera à la prochaine saison de l'Amour est dans le pré. Une star est née cette saison. Si on avait pu mettre Lulu dans toutes les catégories, il aurait probablement tout gagné. Une célébrité qui doit d'ailleurs commencer à agacer son fiston, qui n'aime pas trop qu'on lui vole la vedette. Comme la sodomie arbitrale, Lulu est devenu un objet culte et on parle déjà de lui pour figurer à la place du buste de Marianne dans les mairies de tout le Pays Basque. On en oublierait presque que derrière la blague il y a un homme et un petit cœur qui bat : celui d'un mec qui n'aime pas trop quand son fils d'1m92 et 110 kilos se fait maltraiter par ces voyous de Bayonnais. Et ça, ça toucherait presque un peu nos cœurs de bouchers. En fait non, on trouve juste qu'il est un peu débile, mais on essaye d'adopter un ton mielleux pour se faire engager à France Télévision. Notons au passage qu'il a permis à Benjamin Boyet de réaliser sa plus belle action depuis 4 ans : un magnifique plaquage cathédrale. Comme quoi, c'est plus facile à faire sur un papy que sur Luke McAlister. Prix spécial “J’serai content quand tu seras mort, vieille canaille”. Ca tombe bien, ça y est : Gregory le Corvec (31%) Les larmes aux yeux, Gregory quitte Aimé Giral pour de bon. Non sans oublier de repartir avec la recette de la buvette. 4 légendes étaient en lice : Gregory le Corvec, Sylvain Marconnet, Rodrigo Roncero et Jerry Flannery. Comme un saint bol, vous avez décidé de récompenser le seul des 4 dont les qualités rugbystiques sont réellement douteuses, et le seul des 4 qui possède une carrière internationale encore plus moisie que celle de Ludovic Valbon et Jean-Marc Doussain réunis. On n'aurait probablement jamais parlé de Gregory le Corvec s'il n'avait pas été une telle pourriture sur le terrain, et finalement, c'est une certaine forme de talent. Un prix mérité pour un mec qui ne manquera à personne sauf à nous. Déclaration de l’année : Guy Novès (11%) « C’est un tirage au sort très difficile. Nous aurons une équipe italienne pour la première fois depuis longtemps : on se sent Biarriot tout d’un coup. » Le silence gêné et les fou rires réprimés qui suivent une déclaration de Guy Novès, c'est encore du Guy Novès. On vous laisse donc profiter sans faire plus de commentaires. Avec seulement 14 voix de moins, Nathan Hines échoue sur la deuxième marche malgré son très beau « J’ai eu Leo Cullen au téléphone, et on a pas beaucoup parlé de rugby car sa femme est enceinte. Je lui ai demandé s’il ne redoutait pas que son enfant aie la même tête que lui ! ». Mike Phillips complète le podium avec ce tweet inspiré : « Great win great experience. Thank you to the fans ! Thank to all parents for staying off the field. » au lendemain du derby basque à Bayonne. Tentative d’assassinat de l’année : Callum Clark sur Rob Hawkins (18%) De tous les nominés, Callum Clark est probablement celui qui méritait le plus le titre, car finalement c'est le seul qui a réellement l'intention de tuer ses adversaires quand il rentre sur le terrain. Après avoir cassé le bras d'Hawkins et purgé sa suspension de 32 semaines (ce qui au passage, fait toujours 30 semaines de moins que David Attoub pour un doigt dans l'oeil pris en flag… sur une photo), Callum reviendra à la compétition au mois de novembre, juste à temps pour la H Cup. Dans sa poule, il aura le privilège de croiser Castres, la patrie des hobbits qui se prennent 3 cravates par match, et l'Ulster, le club de Stephen « Human target » Ferris. There will be blood. Deuxième place méritée pour Jean-Pierre Pérez et son coup de genou en pleine tempe de Regan King, à croire que nos amis rugbymen regardent beaucoup l'UFC ces derniers temps. Enfin, Thomas Castaignède réalise l'exploit de décrocher la troisième place pour sa tentative d'assassinat répétée contre la langue française. On espère qu'il a pris quelques cours de soutien cet été. Hachoir d’Or du Boucher de l’année : Julien Caminati (38%) Caminati c'est aussi une certaine idée de l'élégance à la française. Un XV d'Angleterre à lui tout seul. C'était écrit, c'était l'année de Julien Caminati. Un mec qui prend autant de soin à bousiller sa carrière, dans le simple but de devenir une légende vivante (en Corrèze) mérite forcément le respect. Cartons jaunes, cartons rouges, bastons à la sortie des boîtes de nuit, harcèlement téléphonique, contrôle positif au cannabis… le Grand Chelem, la saison de rêve. Julien Caminati a placé la barre très haut et à moins que Florian Fritz ne décide de déféquer sur une table à un banquet organisé par la FFR, il y a peu de chance qu'on revoit un si beau vainqueur du Hachoir d'Or un jour. Mais au delà de sa saison formidable, ce prix vient également récompenser un parcours : viré de l'école de rugby de Castres et de Narbonne, suspendu deux ans pour avoir craché sur un arbitre en Fédérale 2, accidents de scooter en série… c'est un peu comme faire un combo Prépa – Sciences PO – ENA, en empruntant un tel chemin il est difficile de passer à coté du Hachoir. Nous tenions donc à saluer Julien, ce joueur d'un autre âge, perdu au beau milieu des années 2000 et du rugby professionnel, un paradoxe temporel à lui seul. Tu nous as fait rire, tu nous as fait vibrer, tu nous as fait peur. Tu es notre James Dean à nous, un Géant, un Rebel without a brain, une icône. En plus, tu es un chic type, car nous avons appris que tu avais décidé de devenir éducateur pour transmettre toutes tes Valeurs © à la future génération. Grâce à des gens comme toi, la Boucherie pourra vivre encore des années. Merci. Le palmarès complet : 1 : Julien Caminati 38% 2 : Mamuka Gorgodze 15% 3 : Callum Clark 11% 4 : Gregory le Corvec 11% 5 : Florian Fritz 11% 6 : Jean-Pierre Perez 6% 7 : Juan-Manuel Leguizamon 5% 8 : Julien Bardy 3% 9 : Arnaud Mela 1% A l'année prochaine ! zp8497586rq
Présentation Taupe 14 : Stade Français Un article où vous trouverez des fesses et des zizis, mais aussi un peu de rugby. Après vous avoir offert la fiche du promu grenoblois, nous envisageons actuellement de mettre à jour toutes nos fiches de club avant le début du Taupe 14 (en langage boucher, comprenez par là que vous en aurez 3-4 au grand maximum). Ovale de Grâce étant perdue dans une grotte quelque part dans le Périgord, c'est donc Ovale Masqué qui se chargera cette année de mettre à jour la vieille fiche du Stade Français, ce dernier étant vaguement parisien (meme s'il préfère se dire du 93 pour sa “street credibility”). Si vous parvenez jusqu'au bout de l'article, vous aurez le droit à un bonus “zizis”. Oui c'est pour toi, Jacky Lorenzetti. En hommage à Rodrigo Roncero, les joueurs simulent une générale sur la photo officielle. Devise : « Pink is beautiful », « Pink is not dead », « Life is life, lalala », « Stade Français, not to lose » ou encore « Un pour tous, et fourchette pour Stephen Ferris », le Stade Français ne manque pas de slogans débiles sortis du cerveau fécond de Max Guazzini. On peut y ajouter celui de la ville de Paris, « Fluctuat nec mergitur », qui signifie en latin « Le bateau tangue mais ne sombre pas, DNCAG tu peux pas test ». La Ville : Plutôt qu'une photo de l'Arc de Triomphe, on vous fait découvrir le charme désuet du 13ème arrondissement. Si Toulouse est (soit disant) la capitale mondiale du rugby, la ville de Paris, elle, est tout simplement le centre de l'univers, la capitale du monde libre et de ses alentours proches, le dernier joyau de la civilisation. Paris ville lumière, Paris ville de l'amour ! Bon évidemment tout ça, c'est un peu comme le jeu à la toulousaine : on continue d'en parler mais ça n'existe plus depuis longtemps. Dans les faits, Paris ne ressemble pas exactement à la version fantasmée que vous pourrez voir dans les films américains, ou encore dans Amélie Poulain : et oui, personne n'a frotté les murs avec du curry à Montmartre pour obtenir cette teinte jaune dégueulasse chère aux films de Jean-Pierre Jeunet. Paris en vrai c'est aussi le gris, les ordures, les Pakistanais qui vendent des Tour Eiffel, les mendiants, le prix des loyers indexés sur le salaire de Zlatan, la ligne B du RER, les pigeons, les odeurs suspectes dans le métro, et surtout, les Parisiens. Les Parisiens c'est un peu comme les Bretons : les vrais sont rares, mais beaucoup de cons font semblant d'en être. Et ce n'est pas beau à voir. Vous l'aurez donc compris, si vous n'êtes pas nés à Paris et que vous n'avez pas l'habitude de toutes ces conneries, c'est une ville au moins aussi agréable à vivre qu'un week-end à la mer avec Pierre Berbizier. Mais heureusement, Paris c'est aussi et surtout une ville où vous pourrez trouver un bar à chaque coin de rue, pour tenter d'oublier que votre vie est merdique et sans aucun sens. N'hésitez d'ailleurs pas à visiter la rue Princesse (ou Rue de la Soif) dans le Quartier Latin, où vous ne manquerez pas de croiser des joueurs du Stade Français dans un état franchement déplorable. Par contre, attention, le dernier métro est à 1h. Ainsi, si vous n'avez pas de quoi vous payer le taxi, il est probable que vous passiez une nuit à décuver sous un pont en ma compagnie. Le club : L'histoire, vous la connaissez. En 1883, Max Guazzini débarque dans sa Dolerean, en compagnie de quelques copines comme Blanche de Castille, Pascal Nègre et Dalida. Au programme : shopping, visite du Paris d'avant guerre, et bien sûr, soirées en boîtes. Il y rencontre plusieurs étudiants du lycée Saint-Louis, à qui il propose de monter une équipe de rugby, pour pouvoir prendre des photos d'eux dans les vestiaires. Max repart dans le futur quelque temps après mais l'idée fait son chemin, le Stade Français est créé. Le club remporte 8 titres de champion de France dès ses premières années, avant que Toulouse ne soit autorisé à casser les couilles au reste de la France. Le dernier date de 1908. Après cela, le club va lentement disparaître et sombrer dans l'anonymat. Heureusement, en 1992, Max Guazzini reprend le club qu'il avait fondé lors d'un de ses voyages dans le temps. En une poignée de saisons, le club monte les échelons du rugby français un à un et remporte son 9ème titre dès sa première année dans l'élite, en 1998. Grâce à un savant mélange de rugbymen étrangers (la fameuse filière italo-argentine) et de joueurs français revanchards (des ringards comme Moscato, Simon, Dominici, Comba…), Max pose les bases de l'équipe qui régnera sur le rugby français pendant une décennie. Après le 13ème et dernier Bouclier de Brennus glané en 2007, l'entraîneur Fabien Galthié quitte le club, et c'est le début des emmerdes. Point culminant de cette période noire, le rocambolesque épisode de la FACEM, qui a bien failli enterrer le club pour de bon. Guazzini quitte finalement le navire, mais Pink is not dead, grâce à la bienveillance du nouveau président Thomas Savare, un homme visionnaire et au charisme hors du commun. Le Stade : Un toit transparent, à l'image des finances du club. « Et toi, vieux Gitan, d'où viens-tu ? Je viens d'un pays qui n'existe plus » chantait notre icone éternelle Dalida. Et bien pour Paris c'est un peu pareil : le Stade Jean Bouin étant en travaux depuis deux ans, le Stade Français s'est transformé en club itinérant. Le 13ème arrondissement, Saint-Denis, Le Mans, bientôt Le Havre… une sorte de tournée mondiale des bidonvilles. Mais d'un coté, ça reste toujours moins pire que Colombes. En fin de saison, un stade “sexy leopard” devrait être livré. Un stade financé à 100% par la ville de Paris, pour un club qui joue le maintien en Top 14. La moindre des choses serait donc qu'il y ait une tribune nommée Bertrand Delanoé. Les Bouchers : Avec la perte de Marconnet, Roncero et Leguizamon ces dernières années, le club commence sévèrement à manquer de bouchers. Bien sûr, on peut citer Julien Dupuy, qui a abandonné la fourchette, mais qui continue à pourrir les arbitres à longueur de match. Tout comme Sergio Parisse, un capitaine qui pleurniche beaucoup, dans la plus belle tradition italo-argentine. Mais surtout, le grand espoir de la saison sera le sud-africain Gerhard Mostert, 15 matchs et 3 cartons jaunes la saison passée. On croirait presque retrouver Pascal en plus jeune. Gerhard, avec John Smit à un concert d'AC/DC. Les joueurs clefs : Les mêmes que l'année dernière : le gang de la calvitie Parisse-Dupuy-Contepomi. Tout simplement les trois cerveaux de l'équipe (même si celui du Dr Maboule connait parfois de sérieux bugs). Si un seul d'entre eux est absent, ça commence un peu à être la merde. Dans le pack, c'est bien sûr le Président Papé qui fait autorité. Jadis, il collectionnait les pains et les cartons jaunes, maintenant ce sont les étoiles dans le Midol et les interviews cultes dans Jour de Rugby. Citons aussi David Attoub, solide depuis des années et qui accède enfin à la reconnaissance internationale, ou encore Pierre Rabadan, qui est un peu le Jean Bouilhou de Paris : on n'est pas bien sûr de son utilité dans le jeu mais bon c'est un leader. Et là c'est le drame : Felipe a repéré Isabelle Ithurburu dans la salle de presse. Les recrues : La recrue star de la saison est indéniablement le Petit Fantôme d'Aimé Giral, Jérôme Porical. En retraite méditative dans les montagnes du Canigou depuis le titre de l'USAP en 2009, Jérôme a donc décidé de faire un come back à la Michael Phelps et de reprendre le rugby en signant à Paris. Une recrue plutôt étrange pour les Roses : on peut se demander quel est l'intérêt de recruter le seul joueur capable d'être plus mauvais en défense que Camara et Gurruchaga. Le gars a certes quelques qualités de buteur, mais avec Dupuy, Contepomi, Fillol, Bézy, Gurruchaga, Paul Williams ou Pascal Papé (vous l'ignoriez ?) c'est pas vraiment ce qu'il manque à Paris. Il faut donc espérer qu'il retrouve son niveau d'il y a 3 ans, à une époque où il savait également être un arrière complet, capable de relancer des ballons de temps en temps. Interrogé sur le sujet, notre chroniqueur catalan Gregory Le Mormeck nous a juste répondu « lol ». Geoffrey Doumayrou est la recrue surprise de l'inter-saison : le Stade Français a l'habitude de faire les poubelles du RCT et de recruter des sauvageons inconnus de la Pampa, mais beaucoup plus rarement de jeunes espoirs français ayant vaguement un avenir international. Le centre de 22 ans est en effet passé par toutes les sélections de jeunes, et a déjà signé quelques coups d'éclat à Montpellier (un hat trick contre Toulouse en 2010, un doublé contre le BO la saison passée – ok ce n'est pas un exploit). Mais son irrégularité a poussé Fabien Galthié à le mettre sur le banc pendant une partie de la saison. Les signatures des centres Hape et Carraro n'étant pas très bon signe pour lui non plus, notre ami a décidé d'aller voir ailleurs. Paris étant une équipe qui fait du jeu (même n'importe comment) et avec plein d'Argentins, il ne sera pas trop dépaysé. Bon choix en tout cas pour le SF qui n'avait pas vraiment de centre créateur dans son effectif. Autre recrue de choix, la star des nuits montpelliéraines Olivier Missoup. Parisien de naissance, il revient dans sa région d'origine, où le rugby n'intéresse absolument personne, ce qui devrait bien le changer de Toulon. Troisième ligne honnête, il était barré par les Barbarians Toulonnais à son poste. A Paris, il y a du monde aussi, mais il devrait pouvoir tirer son épingle du jeu grâce au turn-ovaire indispensable dans le but de réaliser le doublé Top 14 / Heinekid Cup (ne rigolez pas). Il vient avec dans ses bagages Jérémy Sinzellecialis online g>, un espoir toulonnais auteur de quelques prestations encourageantes il y a deux saisons, mais barré par des cadors tels que Paul le Pouple Sackey et Christian Loamanu. Il aura plus de temps de jeu au Stade Français, au moins en début de saison puisque Camara et Fainifo seront out. Enfin, le troisième déchet Toulonnais de l'année est Romain Frou, ex-pilier Rochelais qui n'a joué que deux matchs sur la Rade. Autant dire qu'on n'a aucune idée de ce qu'il vaut. Au rayon des retours au bercail, signalons aussi la signature de Nicolas Bézy, formé à Paris et parti faire le porteur d'eau au Stade Toulousain pendant trois saisons. Polyvalent et bon buteur, il risque encore de jouer les bouche-trous mais au moins les internationaux parisiens accepteront de lui serrer la main à l'entraînement. Après Marcelo Bosch, Ignacio Mieres et Martin Rodriguez Gurruchaga, voici le tout nouveau arrière-polyvalent-buteur-beau gosse de la Pampa, ou le nouveau Hernandez-en-moins-bien si vous préférez : Lisandro Lopez Gomez. Non, rien à voir avec le footballeur argentin de Lyon. Sachez au passage que quand on tape Lisandro Lopez dans google, le premier résultat de recherche est « Lisandro Lopez gay Gourcuff ». Bref. Certifié par le label qualité Pampas XV ©, international à 7, le garçon a probablement un bon gros potentiel, comme beaucoup de ses camarades échoués en Taupe 14. Reste à voir ce qu'il en fera à Paris. Dans le genre quitte ou double, le Stade Français a également innové cette saison en recrutant un ailier fidjien au nom imprononçable, Waiesea Vuidravawalu. Dans 6 mois, il sera soit la nouvelle star du Taupe 14, soit le client favori du KFC de Châtelet les Halles. A la vue de son premier match contre l'Argentine, on a un a priori plutôt positif. Enfin l'autre Argentin à surveiller sera Juan Cruz Guillemaín (rien à voir avec Philippe cette fois), capitaine des -20 argentins qui ont terminé 3èmes du dernier mondial, et souvent comparé à Albacete. Enfin l'homme qui aura la lourde tâche de remplacer (numériquement) Carlo Bruno sera Michael Van Vuuren, 20 ans et ancien joueur des Cheetahs en Currie et Vodcam Cup. On avoue qu'on ne sait pas grand chose de lui, sachant qu'il n'a jamais été appelé à jouer en Super Rugby. Il était par contre dans le squad de l'équipe d'Afrique du Sud des -20 ans pour la Coupe du Monde 2011. Certains de ses coéquipiers d'alors comme Etzebeth, Kolisi, Goosen ou Jordaan ont explosé cette année, et les deux premiers disputeront d'ailleurs le Rugby Championship avec les Boks. Lui va s'exiler en Europe à même pas 20 ans, ce qui n'est pas très bon signe à notre avis mais de toute façon, il devrait être N°3 derrière Sempéré et De Malmanche. Enfin au rayon des inconnus complets : Zurab Zhvania, pilier géorgien portant un nom de serviette hygiénique (et accessoirement, homonyme de l'ex premier ministre de la Géorgie) et qui aura donc bien du mal à impressionner ses vis-à-vis en mêlée. Pourtant, le Stade Français aurait bien besoin de renfort dans le secteur. Les départs : Gonzalo Tiesi, sorte de Florian Fritz version Leader Price, dont le seul talent consistait à foncer tout droit, ne manquera pas trop au Stade Français. Après une première saison passable, il n'a pas joué un seul match l'année dernière (merci Courtney Lawes) et Morgan Turinui a de toute façon pris la relève dans le rôle de bourrin de service. Après des débuts prometteurs, Alex Rokobaro a disparu de la circulation et retourne en Australie dans l'anonymat général. Milloud ne faisait plus peur qu'aux enfants et Byron Kelleher aux femmes de chambre, leurs départs ne constitueront pas une grande perte non plus. Tom Palmer a toujours été un mystère : souvent très bon avec le XV de la Rose, presque toujours transparent avec le Stade Français. On verra si son « travail de l'ombre » manquera au pack parisien mais avec Mostert, Van Zyl et Flanquart pour entourer le Président, ça devrait aller. Les djeunz Hugues Briatte et Quentin Valençon avaient fait des débuts prometteurs sous le maillot parisien. Mais lassés d'avoir peu de temps de jeu, ils se sont perdus dans l'alcool et les blagues d'adolescents sur Twitter. Parait même qu'ils répondent aux tweet de la Boucherie parfois, c'est dire s'ils sont paumés. On les retrouvera à Brive et Pau l'année prochaine. Enfin les deux grandes pertes de l'année : Rodrigo Roncero n'était certes plus une terreur en mêlée fermée, pour ne pas dire qu'il était complètement crâmé, mais son vice et son sex appeal faisaient toujours leur petit effet auprès d'un corps arbitral parfois influençable. Enfin le traître, Carlo Bruno alias Dimitri Szarzewski, a décidé d'aller livrer ses pizzas de l'autre coté du périph, au Racing. On a beau souvent se moquer de ses lancers et de son intelligence de jeu proche de celle d'un tabouret, il était indispensable au Stade Français depuis plusieurs saisons, et même des internationaux plus ou moins renommés comme Kayser ou De Malmanche n'ont pas réussi à le déloger. Hugues Briatte, c'est aussi un mec qui aime bien faire du poney à poil avec des potes. Les joueurs à suivre : Djibril Camara. Ce conseil s'adresse surtout à l'agence antidopage. Outre les recrues déjà citées, Dr Maboule a tout de même 34 piges et il ne pourra pas jouer tous les matchs cette saison. On peut espérer l'éclosion de Jules Plisson, déjà auteur de prestations très encourageantes en fin de saison dernière. Laurent Sempéré est le joueur qui a le plus d'ancienneté avec Papé & Attoub dans le 5 de devant. Après avoir honorablement joué les seconds couteaux pendant toutes ces années, il doit passer au niveau supérieur pour que le départ de Carlo ne se ressente pas trop. Son remplaçant, l'hideux néo-zélandais roux Aled de Malmanche, devra aussi progresser sur ses lancers, mais sa puissance et son dynamisme dans le jeu sont intéressants. Enfin Antoine Burban, le “futur Dusautoir” selon Marc Lièvremont, a un potentiel énorme, mais avec sa maladie des os de verre et sa calvitie avancée à à peine 25 ans, on se demande parfois si ce n'est pas plutôt le futur Benoit Baby. Le staff : Le Stade Français entame donc sa 4ème saison de transition de suite, après le départ de Fabien Galthié en 2008. Depuis cette date, Paris empile les entraîneurs et les adjoints parfois improbables, et les vire avec la constance d'un vrai club de foot : McKenzie, Dominici, Delmas, Faugeron, Cheïka, Whitaker, Ledesma…. L'Australien Cheika, champion d'Europe avec le Leinster, devait reconstruire une équipe compétitive en deux saisons : au vu du résultat, on a envie de dire « mouais bof ». Le coach des arrières Christophe « Grincheux » Laussucq rempile, ce qui est plutôt logique puisque le Stade Français a été une des équipes les moins chiantes à regarder la saison passée. A domicile en tout cas. Comme Dominici avant lui, David Auradou débarque au poste d'entraîneur des avants auréolé de son aura de leader de la belle époque, celle où il distribuait des marrons sous la mêlée comme le pire des voyous de Fédérale 3. Mais en vrai, il porte des lunettes, ce qui veut dire qu'il est probablement très intelligent (jurisprudence Lilian Thuram). Enfin Richard Pool-Jones est promu au poste de directeur sportif, ce qui logiquement, devrait dire qu'il ne dirigera pas les entraînements, mais qu'il ne manquera pas d'humilier publiquement les joueurs et les entraîneurs si les résultats sont mauvais. La touche anglaise. Voici ce qui se rapproche le plus d'un sourire chez Christophe Laussucq. Les objectifs : Après l'épisode rigolo de la FACEM et du presque dépôt de bilan, le Stade Français était déjà content d'être en vie la saison dernière. Après de bons résultats en première partie de championnat, le club s'est mis en tête de viser le Top 6. Un objectif raté de peu puisque le club a terminé 7ème à 6 points du rival du-département-des-riches-et-des-mafieux. Cette année, l'objectif sera clair d'entrée de jeu : faire les 6 et retrouver cette putain de H Cup. Pour s'y prendre une branlée, certainement, mais bon les droits TV glanés au passage feront du bien aux caisses du club. Pour réaliser cet objectif, il faudra : 1) Penser à jouer les matchs à l'extérieur 2) Penser à défendre 3) Penser à pousser en mêlée. Et oui, le Stade Français joue un peu trop souvent au rugby à 7 et oublie les fondamentaux chers à Bernard Laporte. En plus, tout le monde sait qu'en Top 14, jouer à la baballe, ça ne sert à rien. Le scénario idéal : La Ligue commence à en avoir marre que le monde entier se foute de la gueule de son championnat soporifique. Dès le début du Top 14, les consignes sont donc données à tous les arbitres : n'arbitrez plus les mêlées et les rucks, ne sifflez plus les en-avants, bref, prenez exemple sur Wayne Barnes. Paris trouve enfin la dynamique de la victoire. Emmenés par le Président Papé, qui survole les terrains du Top 14 tel un goéland roux, et par le gang de la calvitie, les Parisiens gagnent tous leurs matchs à domicile sur un score moyen de 57 à 44. Terrifiés par l'idée de faire des déplacements en province, Christophe Laussucq inflige le Journal de Jean-Pierre Pernaut à ses joueurs lors des séances vidéos, pour les aider à comprendre ce monde inconnu. Le Stade n'a plus peur et commence à mettre des roustes à tous ces campagnards du sud-ouest. Ils terminent 1er de la phase régulière, devant Bordeaux, Montpellier, Clermont, Toulon et Toulouse. En finale, ils s'inclinent face aux Toulousains qui se souviennent subitement qu'ils peuvent aussi jouer à la main. Peu importe, ils sont redevenus le club phare du rugby français, du moins celui qui passe le plus souvent à la télé. Devant le succès de Thomas Savare, Max Guazzini se suicide : il est retrouvé pendu dans les couloirs du nouveau Jean Bouin, habillé d'une robe de Dalida. Hanté par son fantôme, le lieu devient le point de rencontre à la mode de tous les ectoplasmes gay fan d'Euro Dance de la capitale. Le scénario cauchemar : Le Top 14 est plus chiant que jamais. Personne ne comprend les nouveaux commandements en mêlée, et dans le doute, les arbitres donnent pénalité pour Toulouse à chaque fois (ce qui est déjà le cas depuis plusieurs années, en fait). Le Stade Français se fait plier chaque week-end, tout en continuant à jouer à un rugby ridicule et désuet qui ne sert à rien, si ce n'est se prendre des essais en contre. Le club termine 13ème et est relégué en ProD2. Le Stade Jean Bouin, devenu inutile, est détruit et remplacé par une piscine olympique, parce que eux, au moins ils sont blancs, ils sont patriotes et ils chantent la Marseillaise. Le Stade Français disparaît peu à peu dans les limbes du rugby hexagonal et joue désormais tous ses matchs dans un terrain vague près de Bondy. Le clasico face à la Fourastière (3ème série) demeure néanmoins un incontournable pour les 6 supporters du clubs, qui sont restés fidèles depuis les années Guazzini. Et maintenant, comme promis, des hommes nus, des zizis et de l'inceste : zp8497586rq
Les Hachoirs d'Or 2012 : la remise des récompenses (1/2) And the winners are… Puisque que la prochaine saison va bientôt démarrer, il nous faut clôturer la précédente, avec la cérémonie des Hachoirs d'Or. Pour la même raison, on attendra 2015 pour la cérémonie des Hachoirs de la dernière Coupe du Monde. En attendant, vous pouvez continuer à voter. Ovale Masqué, qui réussit l'exploit de travailler encore moins cet été que le reste de l'année, sort donc de ce qu'il appelle une retraite méditative (communément appelée gueule de bois) pour remettre les trophées à ceux que vous avez choisis dans cette première partie. Prix Marcus di Rollo : Joe Rokocoko Joe, intronisé au club des has been du sport. Ils sont en surpoids, alcooliques, fainéants, obsédés sexuels… bref, ils ont plus le profil de chroniqueurs de la Boucherie que de joueurs de haut-niveau. Année post-Coupe du Monde oblige, le Top 14 a accueilli nombre d'ex-internationaux en pré-retraite, plus curieux de découvrir les plages et les caves à vin de notre beau pays que notre championnat. La compétition était donc dantesque, le choix cornélien, mais au final, vous avez élu… Joe Rokocoko (24%). L'ancien finisseur des All Blacks (68 sélections, 46 essais, quand même) n'a que 29 ans, soit un âge encore bien trop bas pour signer au Japon. Pourtant, il suffisait de s'intéresser un peu au rugby du sud pour voir que Josevata n'était plus que l'ombre de lui-même aux Blues depuis un bon moment. Sélectionné pour la dernière fois pendant le Tri Nations 2010, il n'était plus dans les plans de Graham Henry pour la Coupe du Monde. Si Alain avait mis ses lunettes, il aurait peut-être pu flairer l'arnaque. Bilan de sa saison : 2 essais contre la Villa en Heinekid Cup et une fin d'exercice sur le banc. Notons tout de même que Joe a marqué 3 essais en 2 matchs amicaux récemment (contre Paris puis Montpellier) ce qui pourrait annoncer une résurrection digne de celle d'Ignacio Mieres, lauréat du Di Rollo 2009. En deuxième position on retrouve un autre All Black échoué à Paris-Plage, Byron Kelleher (22%), qui s'est ridiculisé en affichant une bedaine à faire peur à Ricky Januarie et un look de joueur de tennis suédois des années 60. Mais de toute façon, le Stade Français l'avait juste recruté pour faire chier les Toulousains, ce qui est un but louable. Enfin sur la dernière marche du podium, peut-être le plus beau candidat, mais qui ne jouissait malheureusement pas de la même aura médiatique que les deux All Blacks : Willie Mason (17%), l'ancien treiziste dont Mourad Boudjellal nous disait récemment qu'il était peut-être sa plus grande erreur de recrutement. Et Dieu sait qu'il y en a eu beaucoup à Toulon. A noter aussi, la belle performance du Petit Fantôme d'Aimé Giral, Jérôme Porical (7%) qu'on suivra de près cette année au Stade Français, et le très petit score de Sébastien Chabal (6%), qui décidément ne sait plus quoi faire pour qu'on parle de lui. Prix Bill-Sonny-Gavin Handsome Williams de la plus grosse tête à claques de l’année : Imanol Harinordoquy C'est un oiseau ? C'est un avion ? Non, c'est SuperMelon ! La belle surprise de la compétition. Face à des cadors du genre comme Gavin Henson, $onny Bill Williams, Willie Mason, c'est finalement Imanol Harinordoquy qui a su tirer son épingle du jeu avec 28% des votes. Bastarocket termine à seulement 16 petites voix, ce qui prouve la qualité de la formation française. Imelon, alias le meilleur joueur du monde quand il a envie (donc environ 5 matchs par an) l'emporte probablement grâce à sa modestie légendaire, ses tweets à vous faire passer Yoann Huget pour un intello et sa grande classe à la sortie de la Coupe du Monde, où il n'a pas hésité à défoncer son ancien coach dans la presse. Avec PSA, il a retrouvé son poste de titulaire à vie et a pu tranquillement roupiller pendant le 6 Nations, et ainsi se réserver pour le Graal : l'Amlin Challenge Cup. Prix Gavin Henson de la plus belle troisième mi-temps : Olivier Missoup & Rémy Martin Olivier avait pourtant tout essayé pour être innocenté, en se déguisant en Lillian Thuram. Les Britanniques ont montré tout leur talent dans la pratique de la 3ème mi-temps lors de la dernière Coupe du Monde. Blessés dans notre orgueil, nous Français, avons décidé de nous mettre au niveau cette saison. Malgré toute leur bonne volonté, Danny Care et Gavin Henson n'ont donc pu résister aux David & Jonathan de l'Ovalie, Olivier Missoup et Rémy Martin, les outils indispensables de vos réceptions d'après-matchs, avec les Ferrero Rocher. Derrière, Julien Caminati et Arnaud Mignardi, les Kaïras corréziennes, décrochent une deuxième position méritée pour leur virée nocturne à Gotham City. L'année prochaine, Ovale Masqué et Damien Try tenteront de se mettre à niveau en s'affrontant à mort avec des bouteilles brisées, soit le duel des chefs que tous nos lecteurs attendent. Grand prix du 9 qui casse tellement les couilles que si tu faisais un croisement génétique entre Agustin Pichot et Pierre Berbizier, ben ce serait pas pire : Morgan Parra Hey regarde Dupuy, c'est ta carrière internationale qui s'envole. online pharmacy cialis Un vrai plébiscite pour Morgan Parra : 54%. Le joueur que toute la France déteste (sauf les supporters clermontois et les adolescentes qui ont des posters de lui) mais qu'on est quand même contents d'avoir nous en Equipe de France. Sauf quand sa vitesse de jeu est réglée en mode Yachvili. Donc assez souvent, finalement. Grand Prix Anders Breijvik du buteur qui ne rate jamais sa cible : Romain Teulet Le prochain numéro de Strip Tease consacrera un reportage sur la famille Teulet Le Prix de la Honte qui vient récompenser le joueur le plus consensuel du monde. Il y a sans doute un symbole derrière tout cela mais notre avocat nous a fortement conseillé de ne pas faire plus de commentaires sur cette catégorie. Prix Philippe Deffins du meilleur président de club : Mourad Boudjellal Mourad et sa nouvelle recrue en seconde ligne Il nous disait récemment qu'il était un dictateur. Avec 59% des votes, il réalise donc un score presque à la hauteur de ses ambitions, et relègue le pourtant très compétent Alain Afflelou à la deuxième place avec seulement 25% des voix. Pierre-Yves Révol, le président du Castres Olympique (si si) complète le podium. Seulement 56 votes pour Mohed Altrad, qui malgré ses nombreux efforts de gesticulation reste un parfait inconnu dans le monde de l'Ovalie. Va-t-il sortir la carte magique « sodomie arbitrale » pour enfin exister l'année prochaine ? Grand prix de la Coupe de cheveux foireuse de l’année : Le RC Toulon A gauche de la photo, Jonny Wilkinson réfléchit à un moyen de quitter la Rade au plus vite Joe Marler a beau avoir écrit « saucisse » sur sa tête, apparemment aucune fantaisie ne pouvait rivaliser avec le génocide capillaire commis par l'équipe du RC Toulon, qui remporte le prix haut la main avec 68% des votes. Un seul regret : on aurait beaucoup aimé voir Wilkinson avec une crête, juste pour voir ses groupies en pleurs. Barbu de l’année : Martin Castrogiovanni Martin, apprenant sa victoire au téléphone. Un prix qui a été créé uniquement pour que les Clermontois puissent gagner au moins un titre cette année. Avec Brock James et Davit Zirakashvili, les Jaunards semblaient avoir des arguments de poids dans la compétition. Malheureusement l'ogre géorgien échoue à la deuxième place du podium (une vieille habitude) puisque c'est le vétéran italien Martin Castrogiovanni, une valeur sûre, qui remporte le prix. Clément Poitrenaud, dit Barbatrous, se positionne à la 3ème place. Une belle récompense pour celui qui a révolutionné la mode en inventant le style du « métrosexuel sans abri ». Par contre, n'essayez pas chez vous, il y a que lui qui arrive encore à pécho avec une dégaine pareille. Grand prix Heath Ledger du Joker trop vite disparu : Christian Califano Christian Jeanpierre et Thierry Lacroix, posant en photo avec un jeune fan. Décidément Heath Ledger aura quitté ce monde en inspirant un bon nombre d'esprits brillants : après la Boucherie Ovalie, c'est James Holmes qui rendait hommage au défunt interprète du Joker il y a quelques jours dans le Colorado. Ici, il ne s'agit pas d'empêcher des spectateurs de voir la fin décevante de la trilogie Batman (où l'on apprend que Marion Cotillard simule encore plus mal que Morgan Parra) mais juste de récompenser le meilleur joker de la Coupe du Monde, ces symboles du capitalisme rampant où l'homme est devenu une marchandise que l'on peut prendre et jeter à sa guise, un peu comme Ovale Masqué le fait avec ses conquêtes. Et le grand vainqueur de la compétition n'est autre que l'intérimaire de TF1 Christian Califano, intronisé « homme du terrain » pendant le dernier mondial. Son rôle se résumait principalement à assurer aux téléspectateurs que la pelouse était bien verte, et de prévenir Christian Jeanpierre au moment où Sonny Bill Williams enlèverait son maillot. Une tâche qu'il a effectué avec brio, tout en profitant d'un voyage tous frais payés en Nouvelle-Zélande et d'une chambre d'hôtel qu'on imagine luxueuse. C'est sûr, c'était une meilleure affaire que Pékin Express. Jean-Baptiste Gobelet remporte la deuxième place pour son intérim au Stade Français, qui l'a définitivement dégoûté du rugby puisqu'il évolue désormais à 7. Akvsenti Giorgadze termine à la 3ème place car il a été le moins nul des deux talonneurs géorgiens livrés en kit au Stade Toulousain. zp8497586rq
Retour sur les 1/4 de finale du Super Rugby Comme Rugbyrama, nous mettons une photo de Michalak en une pour tenter d’intéresser ces ignorants de Français à un championnat dont tout le monde se fout. Comme Rugbyrama, nous mettons une photo de Michalak en une pour tenter d'intéresser ces ignorants de Français à un championnat dont tout le monde se fout. Par Pastigo et Ovale Masqué, (on vous laisse deviner lequel des deux a les plus grandes parties) Loin de nous et de Christian Jeanpierre, bien au delà des plages de Brive et des sommets bordelais, se trouve l'hémisphère pauvre et sa vie à l'envers. Territoire maudit où quelques insulaires s'évertuent à croire au rugby, condamnés à jouer à la main pour ne pas voir le ballon rejoindre la stratosphère et Julien Caminati après un bon gros trois feuilles. Les experts sont cependant formels, c'est bien là qu'on trouve le plus beau rugby du monde, la quintessence de l'Ovalie sauce Maori. Ces sauvages qui invitent le Leinster pour leurs entraînements en opposition, qui rendraient presque émouvants des Anglais en charpie, dominent le rugby depuis 53 avant Jésus Christ. Et ce dans tout les domaines, de la passe après contact avec ou sans t-shirt déchiré jusqu'au placage worldtradecentrale qui ferait demander l'appui d'Interpol aux arbitres anglais. Ces sauvages donc, qui parlent comme un paysan texan avec l'accent cantalou, ont eu l'idée de créer un championnat qui pourrait rivaliser avec les Harlem Globe Trotters. Ayant la bonne idée de ne vivre que sur des îles, ce qui rend compliqué les déplacements en bus, il ne reste plus un radis pour payer les joueurs. Pas grave, le spectacle reste entier puisqu'il faut respecter l'esprit guerrier des ancêtres et briller à la TV pour se faire engager par Toulon. Ce weekend a eu lieu la joute à mort pour l'accession aux demis du plus grand championnat du monde. Tellement grand, tellement beau, tellement mieux, que tout le monde s'en fout. D'une part c'est bien trop loin dans la mesure où 50% de la ferveur rugbystique tient dans un chauvinisme exacerbé, et en plus les règles ont beau être les mêmes on y comprend rien. L'occasion donc de parler d'autre chose. De toute façon je n'ai pas vu les matchs, il n'y a qu'Ovale Masqué en France qui s'est levé pour ça, il vous en parlera d'ailleurs un peu plus bas mais soyons honnêtes, tu ne vas rien piger. Je suis sûr que tu penses que la vie de journaliste professionnel à la Boucherie est tout à fait agréable. Que le fait de ne pas être payé permet d'avoir la vie belle et les mains libres, que chacun croule sous les demandes hystériques d'engrossage. Et bien tu te trompes jeune éphèbe. Cette introduction est assez claire, je n'avais aucune intention d'écrire à propos du Super15. J'y connais rien, et je ne comprends d'ailleurs toujours pas comment ils peuvent jouer à 15 équipes. Samedi, j'ai préféré acheter des croquettes à Leclerc plutôt que de regarder ces matchs, c'est dire. Seulement voilà, je traînais au mauvais endroit au mauvais moment et le chef m'est tombé dessus, et il m'a demandé avec tout le tact et le respect d'un homme qui sait remercier ceux qui travaillent gracieusement pour lui de m'occuper du compte-rendu de ces joutes. Le chef distribue les sujets avec grâce. Comme je n'ai eu le loisir d'engrosser personne, j'ai accepté l'invitation. Voilà qui est fait, en tout cas pour ma part. Certes l'intérêt que susciteront ces mots sera bien maigre, mais ce n'est rien à coté du film du match dont va s'occuper Ovule. Il ne sert à rien d'espérer lire quoique ce soit qui concerne un international toulousain, autant dire que cet article en France ne sert absolument à rien. Il ne doit probablement ta présence qu'à ta vie trépidante, que nous te remercions donc d'avoir gâchée. Mais au moins tu pourras briller l'an prochain pendant les barbecues d'intersaison puisque tu pourras dire que tu as déjà entendu parler des prochaines recrues de Toulon comme des prochains achats débiles de Bayonne. 1er match : Crusaders vs Bulls Pour vous présenter ce match, il vous faut quand même des références bien de chez nous, histoire de vous obliger à rester sur la page encore une dizaine de minute avant de zapper sur les dernières infos géopolitiques révélées par Jeanmarcmoranadini.com. Les Crusaders, pour commencer, c'est assez simple : c'est Toulouse. Ils jouent en Rouge et Noir, ils sont beaux, forts et arrogants, ils peuvent tricher continuellement sans jamais se faire choper, et depuis la création du Super 12/14/15, ils gagnent le titre une année sur deux. Comme Toulouse donc, mais sans la H-Cup, ce qui fait donc d'eux seulement le deuxième meilleur club de la galaxie. D'ailleurs, leur ouvreur, Dan Carter, n'est qu'un ersatz foireux de Luke McAlister : moins musclé, moins bronzé, moins bon animateur, moins bon buteur. Quant à Richie McCaw, s'il avait le dixième de l'intelligence de jeu, du charisme et des capacités de leadership de Thierry Dusautoir, on serait au courant depuis longtemps. Les Bulls, eux, c'est plus le Bého, sans Michael Jordan-Ngwenya. Après avoir dominé le rugby sudiste pendant une bonne décennie, les Crusaders ont commencé à vraiment s'ennuyer et se sont mis en tête de laisser gagner une autre équipe, comme ça, pour voir ce que ça donnerait. Pendant deux petites années, les Bulls ont donc régné sur le Super Rugby avec une tactique à vous faire chialer de bonheur un spectateur d'Aguiléra : donner des coups de casque, et enquiller des drops et des pénalités grâce à Morne Steyn, une sorte de version perfectionnée de Lionel Beauxis. Hélas depuis cette époque bénie les Bulls ont perdu de leur superbe : Victor Matfield, Bakkies Botha et Fourie du Preez sont à la retraite (ou presque pour les deux derniers, puisqu'ils jouent désormais à Toulon et au Japon). Brian Habana est lui passé aux Stormers, la nouvelle équipe forte en Afrique du Sud, une sorte d'armée de blonds aux yeux bleus musculeux tout droits sortis d'un rêve humide de ce facho de Damien Try. Pire, ils n'ont toujours pas trouvé le moyen de refourguer cette quiche de Zane Kirchner à un club de Top 14 crédule, qui aurait pu le confondre avec Doug Howlett. Enfin là, on vise surtout Bayonne. Mais pas d'inquiétude, il est juste peut être encore un peu trop jeune. Rois fainéants de l'hémisphère sud, les Crusaders ont commencé la saison doucement à cause des doublons et des absences de quelques-uns de leurs leaders encore en pleine cuite post-Mondial 2011, avant de finir en boulet de canon et glaner la 4ème place du classement. Les Bulls, eux, ont dû batailler jusqu'au bout pour accrocher une 5ème place synonyme de barrage à l'extérieur. C'est donc à Christchurch que se déroulait cette rencontre, dans un stade à moitié vide, la population de la région ayant été décimée par divers tremblements de terre depuis 2010. Un peu comme à Jean Bouin et à Colombes donc, même si dans ces cas-là les supporters ont décidé eux-même de mettre fin à leurs jours après avoir vu trop de matchs de leurs équipes favorites. Malgré cette ambiance froide digne d'une avant-première de Batman à Toulouse, on sent tout de suite que les Bulls ne sont pas dans le match. Leur stratège Morné Steyn cumule les erreurs inhabituelles en début de partie, avec des dégagement de poussin et une tranversale rasante directement dans les bras de l'adversaire que n'aurait pas reniée François Trinh-Duc. Il va falloir s'y résoudre, la stratégie de l'ogive qui décapite n'a pas atteint ses objectifs. Les Crusaders peuvent donc mettre la main sur le ballon et développer leur jeu tranquillement. Après avoir pris le devant grâce à des pénalités converties par Dan Carter, ils inscrivent donc logiquement le premier essai du match, en marchant. Carter, encore lui, réussit à éliminer Morné Steyn d'un simple pas de coté (oui, c'est possible) et lance Zac Guildford en plein intervalle. Le deuxième rideau était visiblement au pressing et l'ailier exhibitionniste pouvait donc tranquillement filer sous les poteaux. 16-0 au bout de 25 minutes de jeu, on pouvait donc sans regret laisser tourner le streaming en fond sonore et se mettre devant les épisodes de Bob L'Eponge diffusés sur Gulli, qui proposaient assurément bien plus de suspense que cette pseudo-rencontre de phase finale. On y croise au passage un écureuil texan qui vit au fin fond des océans grâce à une tenue de spationaute : visiblement ces gars là ont les mêmes fournisseurs que les designers du Stade Français. Le reste du match proposera en effet peu d'intérêt : Carter, apr
Le T-Shirt « Les Valeurs du Rugby » est de retour dans les bacs. Vous n’avez pas eu votre ticheurte ? Il n’est pas trop tard… Actualisé au 17/07/2012 Chers bouchers, chères bouchères, Comme vous le savez, le tout premier T-shirt officiel de la Boucherie, les Valeurs du Rugby ©, a rencontré un succès fulgurant, puisque nos stocks ont été épuisés en à peine 3 semaines, soit la durée moyenne d'un passage de Gavin Henson dans un club de rugby depuis 2008. Pour satisfaire vos nombreuses demandes, nous avons donc du commander à nos fournisseur un nouveau carton tout plein de ticheurtes. Bonne nouvelle : celui-ci vient d'arriver. Vous pouvez donc dès maintenant vous jeter sur cette pépite, disponible en édition limitée, comme notre intelligence. Pour cela, il vous suffit de choisir votre taille juste en dessous, et de débourser 25 euros, soit la sodomie vestimentaire la moins chère du marché en cette période de crise. Mis à jour au 19/07 : Désolé pour les arrières du Castres Olympique, nous sommes déjà en rupture de stock pour les ticheurtes hommes taille S. Sélectionne ta taille Fille – S – €25,00 EURFille – L – €25,00 EURFille – XL – €25,00 EURMec – M – €25,00 EURsingle i norge e=”Mec – L -“>Mec – L – €25,00 EURMec – XL – €25,00 EUR Le Ticheurte en vrai, en séance photo au Capitole : Merci à nos mannequins, Damien Try & Jonny WillKillSoon. Merci également aux copines de Damien Try, qu'on ne connait pas mais qu'on a très envie de connaître. zp8497586rq
Les Hachoirs d'Or 2012, seconde partie. Place aux catégories reines… Par Ovale Masqué Avec l'aide de l'équipe de la Boucherie Ovalie et tout particulièrement Damien Try, Marcel Caumixe, le Stagiaire et Pilou. Lien vers la première partie Meilleur premier rôle Vous trouvez que le Top 14 ressemble de moins en moins à du rugby et de plus en plus à du cinéma ? Venez récompenser les meilleurs comédiens de la saison… Mamuka Gorgodze et Yoann Maestri dans Présumé coupable Dimitri Yachvili dans Piège de cristal Serge Blanco dans Le Dictateur Thierry Lacrampe dans La Chute Maxime Mermoz dans Et pour quelques dollars de plus Mourad Boudjellal dans Scarface Benjamin Fall dans Intouchables Jérôme Porical dans Un homme à part Thomas Domingo dans Too Fast, Too Furious Les trois quarts toulonnais dans Mais où est donc passée la septième compagnie ? Romain Teulet dans Willow Marc Lièvremont dans La Moustache puis Alone Forever Leo Cullen dans Elephant Man Sébastien Chabal dans Beaucoup de bruit pour rien Le Stade de France dans Frozen Julien Dupuy dans Oxygen Le Racing Métro dans Les Révoltés du Bounty Sean O'Brien dans Demolition Man Jamie Cudmore dans Hulk Pascal Papé dans Un prophète Mathieu Bastareaud dans Hunger Stephen Ferris dans The Target Pierre Mignoni dans Chat noir, chat noir Pierre Camou dans Le Dernier pour la route Yannick Jauzion dans La Marche de l'Empereur Vincent Clerc dans Mon beau-père et moi Rémi Martin dans Le Grand Blond avec un oeil au beurre noir (co starring Olivier Missoup) Raphaël Lakafia dans Les Petits Mouchoirs Byron Kelleher dans Shame Sylvain Marconnet et Rodrigo Roncero dans Cramé contre Cramé Le XV de la Rose dans Projet X Sharky Michalak dans Le Prénom Felipe Contepomi dans L'Addition Vous trouvez que le Top 14 ressemble de moins en moins à du rugby et de plus en plus au cinéma ? Venez récompenser les meilleurs comédiens de la saison… Mamuka Gorgodze et Yoann Maestri dans Présumé coupable Dimitri Yachvili dans Piège de crystal Serge Blanco dans le Dictateur Thierry Lacrampe dans La chute Maxime Mermoz dans Et pour quelques dollars de plus Mourad Boudjellal dans Scarface Benjamin Fall dans Intouchables Jérôme Porical dans Un homme à part Thomas Domingo dans Too Fast, Too Furious Les trois quarts toulonnais, dans Où est passé la septième compagnie Romain Teulet dans Willow Marc Lièvremont dans La Moustache puis Alone Forever Leo Cullen dans Elephant Man Sébastien Chabal dans Beaucoup de bruit pour rien Le Stade de France dans Frozen Julien Dupuy dans Oxygen Le Racing Métro dans les Révoltés du bounty Sean O’Brien dans Demolition Man Jamie Cudmore dans Hulk Pascal Papé dans Un Prophète Mathieu Bastareaud dans Hunger Stephen Ferris dans The Target Pierre Mignoni dans Chat noir, chat noir Pierre Camou dans Le Dernier pour la route Yannick Jauzion dans La marche de l’Empereur Vincent Clerc dans Mon beau-père et moi Rémi Martin dans Le grand blond avec un oeil au beurre noir (co starring Olivier Missoup) Rapahel Lakafia dans Les Petits Mouchoirs Byron Kelleher dans Shame Sylvain Marconnet et Rodrigo Roncero dans Cramé contre Cramé Le XV de la Rose dans Projet X Sharky Michalak dans Le Prénom Felipe Contepomi dans L’Addition View Results Loading ... Prix Marcel Ruffo du Cerveau malade La FFR va construire un grand stade, mais ce serait pas plutôt d'un asile dont le rugby français aurait besoin ? Mourad “Sodomie” Boudjellal pour le syndrome Gilles de la Tourette P-Y “président de la LNR/de Castres” Revol pour la schizophrénie Yoann “J'ai une séance photo” Huget pour la mythomanie Le Stade “galactique” Toulousain pour le complexe de supériorité Craig “le Voleur” Joubert pour la cleptomanie Bernard Laporte pour l'ensemble de son oeuvre. Choisissez la meilleure preuve qu'avoir un problème mental ne condamne pas à être rédacteur à la Boucherie, on peut aussi faire quelque chose de sa vie. Mourad Boudjellal Pierre-Yves Revol Yoann Huget Le Stade Toulousain Craig Joubert Bernard Laporte View Results Loading ... Match pourri de l'année : Toulon – BO en finale du Challenge Castres – Montpellier en barrages Les matchs du vendredi soir avec le Racing N'importe quel match du vendredi soir, en fait Le Top 14 pour l'ensemble de son œuvre Quel match vous a fait zapper pour regarder un bon vieux Derrick ? Toulon – BO en finale du Challenge Castres-Montpellier en barrages Les matchs du vendredi soir avec le Racing N’importe quel match du vendredi soir, en fait Le Top 14 pour l’ensemble de son œuvre View Results Loading ... Hachoirs du nom de famille qui tombe plus ou moins bien : Romain Terrain David Mélé Thierry Lacrampe Damien Traille Dave Vainqueur Qui porte son destin sur sa carte d'identité ? Romain Terrain David Mélé Thierry Lacrampe Damien Traille Dave Vainqueur View Results Loading ... Le prix Alain Estève du gars qu'on voit bien en prison dans 20 ans Zac Guildford pour exhibitionnisme aggravé et conduite en état d'ébriété Julien Caminati pour coups et blessures Mamuka Gorgodze pour cannibalisme Jamie Cudmore pour coupe illégale de bois Byron Kelleher pour proxénétisme à Bogota Bernard Laporte pour l'ensemble de son oeuvre Car le rugby mène à tout. Zac Guildford Julien Caminati Mamuka Gorgodze Jamie Cudmore Byron Kelleher Bernard Laporte View Results Loading ... Le plus grand mystère de la saison : Le Racing, qui arrive à être à la fois l'équipe la plus chiante de l'année de manière générale, mais également la seule capable de nous offrir 2 ou 3 des meilleurs matchs de la saison. Des matchs qu'ils ne gagnent jamais par ailleurs. Martin Bustos Moyano, ou comment Yachvili s'est transformé en Ramiro Pez en l'espace d'une saison. Et il avait pas l'excuse de jouer la Coupe du Monde, lui. Bordeaux-Bègles qui a réussi à se maintenir en Top 14… en jouant. Toulon qui perd en finale de Challenge contre le Bého Le maintien de Jack Isaac au poste d'entraineur du Bého Benjamin Fall, qui ne joue que 3 matchs par an mais qui arrive à être presque toujours très bon. Comme une sorte de Pepito Elhorga à l'envers. Benoit Baby, qui ne joue que 3 matchs par an mais qui arrive à être systématiquement lamentable. Comme une sorte de Benoit Baby en mauvais. La coupe de cheveux de Benjamin Lapeyre L'enthousiasme généralisé de la presse et des médias pour François Steyn et Luke Burgess, juste parce qu'il viennent de l'hémisphère sud. Le régime d'Eric Béchu, plus fort que François Hollande, mais moins qu'Alain Bashung. Qu'est-ce qui vous fait regretter qu'il n'y ait pas de cellule Investigation au Midol ? Le Racing Martin Bustos Moyano Bordeaux-Bègles La finale de Challenge Jack Isaac Benjamin Fall Benoit Baby Benjamin Lapeyre Les médias avec Steyn et Burgess Le régime d’Eric Béchu View Results Loading ... Hachoir d'or Brangelina du couple le plus glamour du monde du rugby Vincent Clerc/Valérie Novès Gonzalo Quesada/Isabelle Ithurburu Sergio Parisse/Alexandra Rosenfeld Sébastien Chabal/Lionel Nallet Matt Giteau/David Smith Alexis Palisson/Fabrice Estebanez Laurent Travers/Laurent Labit Rodolphe Pires/le LSD Marc Lièvremont/son pack de bières Mourad Boudjellal/Christophe Berdos Christophe Berdos/L'ASM Clermont Auvergne Frank Maciello/la thalassothérapie à Biarritz Marc Ceci… non, ok, rien. Midol / Voici, même combat Vincent Clerc /Valérie Novès Gonzalo Quesada /Isabelle Ithurburu Sergio Parisse/Alexandra Rosenfeld Sébastien Chabal/Lionel Nallet Matt Giteau/David Smith Alexis Palisson/Fabrice Estebanez Laurent Travers/Laurent Labit Rodolphe Pires / Le LSD Marc Lièvremont / Son pack de bières Mourad Boudjellal / Christophe Berdos Christophe Berdos / L’ASM Clermont Auvegne Frank Maciello / La thalasso thérapie à Biarritz Marc Ceci… non, ok, rien. View Results Loading ... La Boudjellalerie de l'année Mourad Boudjellal étant quasiment invincible dans la catégorie « déclaration de l'année » nous avons décidé de lui consacrer sa propre catégorie afin de laisser leur chance aux autres. PS : Rappelons que Mourad Boudjellal est bien une personne réelle et pas un sketch de Sacha Baron Cohen. « J'ai connu ma première sodomie arbitrale contre Clermont en demi-finale en 2009. Je viens de connaître ma deuxième ce soir. Je n'aime pas ça. » « Le Bernard Laporte sympathique, c'est plus celui des Guignols que celui de la vraie vie. » (Juin 2011) « Pourquoi personne ne veut être arbitre ? Parce que c’est un métier de merde sous-payé ! ». Se faire insulter tous les week-end par des présidents de clubs n'aide pas trop non plus. « Au début, chacun avait beaucoup d'appréhension l'un envers l'autre. Mais on a rapidement vu que l'on était compatible. Et, après avoir déjeuné, j'étais convaincu. On voit dans ses yeux une flamme, une énergie. J'ai beaucoup apprécié l'humilité du personnage, son côté humble, sincère. C'est fou parce que ce n'est pas du tout l'image qu'il a dans les médias. » toujours sur Bernie. « S’il y a un Bouclier de Brennus à Toulon, c’est un ouragan. On va décréter une semaine fériée. Il faudra que je tienne une semaine sans dormir pour fêter ça. Je serai obligé de faire comme Mick Jagger ou Elton John, je prendrai les mêmes trucs. Ça me grattera les narines mais je m’y sacrifierai pendant une semaine.Je ne vois pas d’autre solution. » « Il n’y a que lui qui ne voyait pas que ce type [Job Ariste, président de la FACEM, qui devait injecter 12 millions dans le club] avait plus le discours d’un évangeliste ou d’un Raëlien que d’un homme d’affaire. » « Philippe Saint-André, c’est un être humain, il a des défauts comme tout le monde. Il ne supporte pas bien l’alcool, il mange beaucoup, il ne fait pas beaucoup de sport. Il s’énerve et ne supporte pas bien la pression. Il n’aime pas trop payer le café le matin mais c’est un être humain normal. » « Peut-être que le discours de Philippe [Saint-André] ne passe plus et qu'il faut que j'accélère le rythme pour le remplacer. La gangrène est peut-être dans le fruit. » « Le Président du Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal a décidé de rétracter son appel faisant suite à la décision de la Commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby de le suspendre pour 130 jours. En effet, à l’instar de M. Pearson, Mourad Boudjellal a considéré que la météo actuelle était très défavorable et que dans de telles conditions climatiques, l’appel serait totalement injouable. M. Boudjellal tient à présenter ses excuses aux membres de la Commission d’appel qui avaient réservé leur billet pour cet événement. » Peu après le report de France/Irlande. « Quand il est venu la première fois à Toulon, il m’a dit que son rôle, c’était de blesser les joueurs de l’équipe en face et puis le dimanche, d’aller à l’église pour se faire pardonner ». Sur Bakkies Botha. « La Ligue manque totalement d'humour et de culture cinématographique, sinon elle m'aurait infligé 120 jours.» « Fabien Galthié est un très bon entraîneur, d'une humilité absolue. Il a toutes les qualités, il parle bien en levant les yeux au ciel pour se donner l'image d'un mec qui vit dans une autre dimension. » « Avant Rémy Martin était un joueur de rugby qui savait utiliser sa droite. Depuis qu’il a découvert celle d’Olivier Missoup, il utilise le droit. » « En tout cas, quand Jacky Lorenzetti dit qu'il a perdu de 20 à 30 % de spectateurs, cela doit correspondre, en fait, à une baisse de 10 abonnés. A Colombes, une telle diminution, ça se voit vite ! » « La vulgarité, c’est d’exhiber dans son bureau le Bouclier de Brennus de 1993 quand on sait dans quelles conditions il a été obtenu. » « Je ne suis pas surpris. Avec ce qu’ils sont payés , ils ont besoin d’argent. J’ai l’habitude d’être attaqué quand il y a dans un sigle le mot national. » Au sujet de la plainte de l’Union nationale des arbitres de rugby. « La finale s'est jouée vendredi soir ». D'où son niveau de jeu ? « Je pensais que ce groupe de Hard Rock avait franchi les frontières du Tarn. Mais bon, Laurent Labbit doit être plus fervent de bal musette, c’est son droit. (…) Enfin, affirmer que je ne fais pas partie du monde du rugby, c’est démontrer que Laurent Labit est observateur mais pas réactif, car il a mis six ans pour s’en rendre compte. » « Battre le Racing en quarts et c'est tout sauf gagné d'avance. En 2010, le Racing aurait dû battre Clermont en barrages et il ne s'en est fallu que d'une intervention divine pour qu'il soit éliminé. Comme je suis un athée intégriste, je ne m'attends pas à ce qu'une intervention divine de ce genre ait lieu en notre faveur à Mayol. » « Tout le monde sait que, sans les laboratoires Pierre Fabre, Castres serait en Fédérale, mais il ne faut pas le dire. C'est comme ça : il y a des patrons qui viennent au bureau en 206 pour que leurs employés ne leur demandent pas d'augmentations. Eh bien moi, je vais au boulot en Maserati et personne ne me demande d'augmentation, parce qu'ils savent que ce sera non. » « Avec Jacky Lorenzetti, nous sommes des enfants de la Pro D2. » « Vous noterez au passage que j'ai une faculté incroyable à réconcilier des gens qui ne s'entendent pas toujours entre eux. La Ligue, la Fédération, l'ERC [instance organisatrice des compétitions européennes, NDLR] : s'ils ne sont pas d'accord entre eux, on fait “S.O.S. Mourad”, et là, ils tombent tous d'accord à mon sujet. Je suis le contraire du personnage qui sème la zizanie dans Astérix. » « Je suis fatigué de la teneur médiatique qu'a pris cette affaire ». La meilleure pour la fin. La cocaïne avait la meilleure qualité avant quelle déclaration ? La sodomie arbitrale Le Bernard Laporte des Guignols Arbitre, un métier de merde La déclaration d'amour à Laporte Le Brennus à Toulon Job Ariste le Raëlien PSA, un entraineur normal Le fruit gangréné Le retrait de l'appel à la commission disciplinaire Bakkies Botha le croyant Les 120 journées de Sodome Galthié, entraineur ultime Martin, le droit et la droite L'affluence à Colombes Le Brennus castrais de 93 L'Union nationale des arbitres La fièvre de la finale du vendredi soir AC/DC au bal-musette L'intervention divine à Mayol Fils de ProD2 SOS Mourad et la zizanie Non à la teneur médiatique View Results Loading ... L'essai le plus pourri de l'année : Tous les médias rugbystiques vous proposent d'élire les plus beaux essais, et tous vous proposent la même sélection, sachant qu'il y en a eu 2 ou 3 à peu près potables seulement cette saison. Plutôt de faire comme tout le monde, nous avons donc décidé d'élire l'essai le plus pourri, car après tout un essai même vilain vaut lui aussi 5 points. Isa Nacewa contre les Ospreys A partir de 4'00. Charlie Hogdson pour ses deux dégagements contrés = essais contre l'Italie et l'Ecosse *Pas de vidéo car étrangement, personne n'a pensé à mettre en ligne ces deux monuments de crevardise sur Youtube* Mike Blair contre Toulouse A 0'20. Yves Donguy contre Bordeaux Marlon Solofuti contre Mont-de-Marsan en finale d'accession de ProD2. A 1h24min Dimitri Szarzewski contre l'USAP A partir de 1'05. Wesley Fofana contre Le Leinster Le prix Gedimat de l'essai le plus déconstruit Isa Nacewa Charlie Hogdson Mike Blair Yves Donguy Marlon Solofuti Dimitri Szarzewski Wesley Fofana View Results Loading ... Prix WOT the fuck de l'année Lulu Harinordoquy France – Irlande au Stade de France L'existence de Mourad Boudjellal La Anelka de Sébastien Chabal Le drop de Felipe Contepomi contre Toulouse Sylvain Marconnet aux commentaires pour France 2 pendant le Tournoi La coupe de cheveux de Benjamin Lapeyre Le poisson d'avril de Mourad Boudjellal et Bernard Laporte WOT ?!? Lulu Harinordoquy France – Irlande au Stade de France L’existence de Mourad Boujellal La Anelka de Sébastien Chabal Le drop de Felipe Contepomi contre Toulouse Sylvain Marconnet aux commentaires pour France 2 pendant le Tournoi La coupe de cheveux de Benjamin Lapeyre Le poisson d'avril de Mourad & Bernie View Results Loading ... Prix spécial “J'serai content quand tu seras mort, vieille canaille”. Ca tombe bien, ça y est. Sylvain Marconnet Rodrigo Roncero Grégory le Corvec Jerry Flannery Qui va le moins manquer à ses adversaires ? Sylvain Marconnet Rodrigo Roncero Gregory le Corvec Jerry Flannery View Results Loading ... Déclaration de l'année : « Great win great experience. Thank you to the fans ! Thank to all parents for staying off the field. » Mike Phillips sur Twitter, après le second derby basque. « Les copains m'ont libéré le trou ». Kevin Boulogne évoquant les Valeurs du Rugby ©. « Lorsque Bernard Laporte m'a malmené à la mi-temps de notre match contre Bayonne, je lui ai tout simplement dit “merci” car je n'avais absolument rien compris de ce qu'il m'avait dit. » strength resistance training y;”>Matt Giteau « Mais qu’ils le jouent entre eux ! L’équipe 1 de Toulouse contre l’équipe 2. Mettons-les avec les Clermontois et qu’ils disputent entre eux la Michelin Airbus Cup… » Paul Goze, pro Top 16. « «Je ne suis pas concerné par les discussions de comptoir, ni par ce qui se dit sur des réseaux où l'on ne signe même pas ce qu'on écrit. J'ai d'autres chats à fouetter que de répondre à ces balivernes. Vous pouvez écrire ça : je les emmerde.» Coucou Serge Blanco. On t'aime aussi. « C'est un tirage au sort très difficile. Nous aurons une équipe italienne pour la première fois depuis longtemps : on se sent Biarriot tout d'un coup. » Guy Novès « No matter how bad you think your day is going, remember that there are people out there that take soccer seriously. » Jamie Cudmore sur Twitter, pendant la demi-finale de Ligue des Champions Chelsea – Barcelone. « Le pôle emploi de Canal + fait du boulot. » Jacques Delmas « Quand on a pas de cerveaux, qu'est-ce qu'on fait ? On va en acheter un, je sais pas, il faut le greffer peut-être. En tout cas chez nous y en a pas. » Jack Motherfuckin' Delmas avait pourtant tout fait pour se faire des amis à Perpignan… « Mais j’ai zéro tolérance pour les boissons alcoolisées. Mon corps ne comprend pas. Quand je bois, je deviens très joyeux, extrêmement sentimental, très excité, un petit peu stupide, tout ça à la fois. » Jonny Wilkinson a en fait 16 ans et découvre la vraie vie à Toulon. « Nous l'avons remis à son niveau, et comme d'habitude, nous allons bientôt le perdre. » Guy Novès sur Lionel Beauxis. Bien vu. « Embrasse mes fesses l'Irlandais. Désolé de vous avoir battu facilement en quart de finale.. :-) » Mike Phillips à Ronan O'Gara, sur Twitter. En français dans le texte. « A toutes mes consœurs, baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France. » Pierre Salviac. A titre informatif, précisons aussi que ça peut permettre de décrocher un poste de chroniqueuse à la Boucherie Ovalie. « Champion d'Europe en titre, le Leinster a un palmarès impressionnant, quand on sait que l'équipe n'est devenue professionnelle qu'en 1995. » La stagiaire de l'Equipe s'est vraiment bien renseignée sur l'histoire du rugby pro sur wikipedia. On ne balancera pas son nom parce qu'on l'aime bien quand même. « J’ai eu Leo Cullen au téléphone, et on a pas beaucoup parlé de rugby car sa femme est enceinte. Je lui ai demandé s’il ne redoutait pas que son enfant aie la même tête que lui ! » Nathan Hines. « C'est plus facile d'aller vite quand on est rapide. » Richard Dourthe, spécialiste. « Et tant qu'il y a des armes à feu et des animaux, moi, ça me va (…) Les nuits d'été, je m'allonge près d'un feu de camp et j'écoute, au loin, les cris des chacals. » Bakkies Botha, psychopathe. « Moi, à cinq ans, j'avais déjà tué un canard avec un bâton, dans la ferme de ma grand-mère. » Alexandre Lapandry. Pas mieux. « Can't get cited for pushing someone. We are playin rugby » Jamie Cudmore répondant à Damien Try sur Twitter, à propos son incident avec Jérôme Fillol. Apparemment, si, on peut. « Le contact avec les Lolos a fait ressortir des sensations de mon enfance. » Frédéric Michalak. Un Oedipe mal soigné sans doute. « Je ne pense pas que ce sera un grand match de rugby. Mais d'un point de vue personnel, je suis content. Le climat sera plus qu'hostile. Je pense que l'on jouera en rose… Ça fera plaisir à tout le monde. » Julien Dupuy sait comment énerver un Catalan. « Vous savez, les Argentins ils sont spéciaux… » Julien Dupuy a propos du fameux drop de Felipe Contepomi. « Qu'est-ce tu branles ? Mais qu'est-ce tu branles ?! » Christophe Laussucq, toujours à propos du drop de Felipe Contepomi. Qui a reçu des cours de com' de Marc Lièvremont ? Mike Phillips (pour Lulu Harinordoquy) Kevin Boulogne et son trou Matt Giteau qui a tout compris Paul Goze et la Michelin Airbus Cup Serge Blanco contre les lâches anonymes Guy Novès le Biarrot Jamie Cudmore et son intérêt pour le foot Delmas et les Spécialistes Delmas, le cerveau perpignanais Jonny Wilkinson qui découvre Toulon Guy Novès (pour L. Beauxis) Mike Phillips (pour ROG) Pierre Salviac, qui tweet utile Le professionnalisme de l'Equipe Nathan Hines (pour Leo Cullen) Le véloce Richard Dourthe Bakkies Botha, psychopathe Alexandre Lapandry, ami de B. Bardot Cudmore, confiant pour sa citation Michalak et les Lolos Julien Dupuy, qui aime Perpignan Julien Dupuy, qui aime beaucoup l'Argentine Christophe Laussuc, qui aime moins l'Argentine View Results Loading ... Tentative d'assassinat de l'année : Juan-Manuel Leguizamon et son fulguro-poing try saver sur Ronnie Cooke. Juan-Manuel Leguizamon sur Florian Cazenave. Pour avoir tenté de tuer Florian Cazenave, qu'il avait sans doute confondu avec Palisson, dans la vidéo suivante. Guillhem Guirado Dans le même match, pour sa cathédrale façon « Toi tu vas finir ta vie en chaise roulante et je rigolerai bien ». Butch James Pour son déblayage à la carotide contre les Brumbies. Jallil Narjissi sur Magnus Lund Pas spectaculaire, pas esthétique, mais vicieux et redoutablement efficace : 6 mois d'indisponibilité pour Thor. Grégory le Corvec sur Jallil Narjissi. Se faire expulser dans les couloirs du stade, l'ultime coup d'éclat de Grégory. Callum Clark sur Rob Hawkins Pour sa clef de bras façon MMA sur Rob Hawkins. Bras cassé pour la victime, 32 semaines de suspension pour l'agresseur, joli. Julien Caminati sur Geoffrey Messina Propre. Et si c'était lui, le Fidjien Blanc ? Julien Caminati pour son doublé contre Bayonnne. Si seulement Julien avait été sur le terrain quand Lulu a débarqué… Romain Taofifenua sur Chris Masoe Grand espoir. Bradley Davies sur Donnocha Ryan Le plaquage cathédrale sans ballon, très très fort. Bravo Monsieur Davies. Troy Flavell sur Iain Balshaw La tête de Balshaw aurait été retrouvée sous les canalisations du stade. Jean-Piere Perez sur Regan King Richi Maco like this. Florian Fritz sur Marc Andreu Certes, c'est pas facile de plaquer un hobbitt en-dessous des épaules. Mais là, quand même… Thomas Castaignède contre la langue française Qui aurait mérité 25 ans de prison si son geste n'avait pas été sur un terrain ? Juan-Manuel Leguizamon sur Ronnie Cooke Juan-Manuel Leguizamon sur Florian Cazenave Guillhem Guirado Butch James Jallil Narjissi sur Magnus Lund Gregory le Corvec sur Jallil Narjissi Callum Clark sur Rob Hawkins Julien Caminati sur Geoffrey Messina Julien Caminati pour son doublé contre Bayonnne. Romain Taofifenua sur Chris Masoe Bradley Davies sur Donnocha Ryan Troy Flavell sur Iain Balshaw Jean Pierre Perez sur Regan King Florian Fritz sur Marc Andreu Thomas Castaignède contre la langue française View Results Loading ... Hachoir d'Or du Boucher de l'année : Après Jamie Cudmore en 2009, Mafi Kefu en 2010 et un Grand Prix spécial accordé à Mike Tindall pour les Hachoirs de la Coupe du Monde 2011, qui aura l'honneur d'entrer au panthéon des Bouchers ? En tout cas, le niveau est très relevé cette année… Mamuka Gorgodze Celui qu'on surnomme Gorgodzilla ou encore « Le soldat ultime de Staline » (voir sa biographie non autorisée), Mamuka Gorgodze nous régale depuis déjà quelques saisons en Top 14 : déjà 16 cartons jaunes récoltés depuis son arrivée à Montpellier en 2005. Cette saison, il n'en reçoit certes que deux, mais célèbre son grand dépucelage après un tout premier rouge, partagé avec son grand copain Yoann Maestri, qui jusque là avait été irréprochable au niveau de la discipline, réussissant à renier ses origines toulonnaises avec brio. Mais si Gorgodze, aussi célèbre pour ses charges surpuissantes que pour ses sautes d'humeur, il reste un joueur caractériel mais peu vicieux et pas foncièrement méchant, ce qui risque de le freiner dans la course aux Hachoir d'Or. Julien Caminati Il y a encore quelques semaines, Julien Caminati n'était pas favori dans la course au Hachoir d'Or du meilleur Boucher, puisqu'il était devancé par Jean-Pierre Perez et Lulu Harinordoquy (finalement non retenu par le jury) dans les sondages. Il faut dire qu'il est difficile de briller médiatiquement lorsqu'on joue à Brive. Auteur d'une saison très solide (3 jaunes, 1 rouge), El Caminator a pourtant réussi à rattraper son retard grâce à ses prouesses extra-sportives : descente en mode vénère à Toulouse avec son pote Arnaud Mignardi, contrôle positif à la marijuana et le plus drôle pour la fin, canular et harcèlement téléphonique à l'encontre de Julien Tomas, au cas où l'on douterait encore que ce jeune homme soit vraiment très con. Doté d'un parcours de jeunesse d'une grande qualité (viré à Narbonne et à Castres pour beuveries et bastons, suspendu 3 ans pour avoir craché sur un arbitre lorsqu'il évoluait en Fédérale 2), Caminati est pourtant plutôt un bon joueur de rugby, même s'il a tendance à se ridiculiser en s'obstinant à rater tout ce qu'il tente au pied, que ce soit des pénalités de 60 mètres (non Julien, tu n'es pas François Steyn) ou des drops à n'importe quel endroit du terrain. Vous l'aurez compris, on tient là un joueur au CV exceptionnel, qui vient, de plus, de réaliser une saison de rêve. Incontestablement l'homme à battre cette année… Mais Caminati porte tellement la lose en lui qu'il serait bien capable de rater le trophée. Jean-Pierre Perez « Ok, Pedro il est pas très fut fut et il nous coûte 9 points par matchs, mais par rapport à tout ce qu'il apporte sur le terrain, c'est pas grand chose !». Voilà ce que pouvait vous raconter un supporter de l'USAP à propos de JPP, qui fut un des héros du titre de 2009. 3 ans plus tard, Perpignan est revenu sur Terre et Perez le dévoreur de hérissons avec. Au sein d'une équipe poussive, JPP est devenu un gros boulet : 5 cartons jaunes (son record personnel), et des mains en chamallow qui font encore rire tout le monde du coté de Bayonne. Grégory le Corvec Tout a déjà été dit sur Grégory le Corvec (voir son casier judiciaire) un joueur dont on aurait probablement jamais parlé s'il n'était pas si vicieux. L'homme aux 17 cartons jaunes en 11 saisons (et aux 63 minutes sous le maillot de l'Equipe de France, bien que personne ne s'en souvienne) n'a pas réalisé une saison énorme sur le point de vue comptable, bien qu'il ait réussi à décrocher le premier rouge de sa carrière après un coup de boule contre une autre légende, Jalil Narjissi. Après sa rivalité avec Jamie Cudmore, digne de celle entre Batman et le Joker et qui s'est étalée sur deux ans, le petit Grégory s'est un peu calmé. Mais alors qu'il a annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière, les Bouchers ont pensé qu'il méritait une ultime nomination. Une victoire sonnerait comme un prix un hommage à l'ensemble de sa formidable carrière. Julien Bardy Construit sur le même moule capillaire que JPP, Julien Bardy est un troisième ligne besogneux, pas exceptionnellement doué mais qui compense avec sa hargne et sa fougue sur le terrain. Des qualités qui lui ont permis de pousser Lapandry sur le banc en début de saison. Mais aussi de prendre 2 cartons jaunes en Top 14 (et même un troisième dans le Tournoi B lors d'un match Roumanie – Portugal qui devait sentir le glamour). Autre fait d'arme : il démolit Felipe Contepomi sur un beau plaquage à retardement et se permet ensuite de chambrer méchamment Pascal Papé dans les couloirs du Stade Marcel Michelin, le tout en évitant de se prendre une mandale, ce qui est un vrai exploit quand on connaît le caractère du Président. Encore un peu tendre pour rivaliser avec les cadors alignés dans sa catégorie, à 26 ans, Bardy reste un très bel espoir. Callum Clark Si vous avez un petit peu joué au rugby, vous avez tous probablement croisé LE psychopathe de service, le mec qui finalement n'en a pas grand chose à foutre du rugby et qui est juste là car il adore le goût de son propre sang dans sa bouche, ou encore le son que font les os de ses adversaires quand ils se brisent contre la pelouse. En Angleterre, cet homme c'est Callum Clark, 22 ans. Vous avez déjà vu sa clef de bras complètement gratuite plus haut, mais le grand espoir du XV de la Rose (on attend l'association avec Courtney Lawes avec impatience) n'en est pas à son premier fait d'armes, voir ce très beau coup de boule avec les -20 ans anglais . On ne sait pas trop si Callum Clark nous fait marrer où s'il nous fait vraiment peur, mais sa nomination dans cette catégorie n'est sûrement pas volée. Arnaud Mela Un seconde ligne d'origine corse qui a passé l'essentiel de sa carrière à Albi puis à Brive, ne pouvait pas ne pas figurer un jour au panthéon des Bouchers. Si Arnaud Mela a été un des meilleurs joueurs du CA Brive cette saison, voire même, un des meilleurs seconde latte du Top 14 tout court, l'ancien international aux deux sélections (au moins avec Lièvremont on savait rigoler…) est toujours une machine à cartons, capable de plomber son équipe comme personne. En 7 saisons, il en a récolté 23 : 17 en Top 14, 6 en ProD2. Cette année, il en obtient 3, dont deux aux pires moments en fin de saison : lors d'un match à Toulouse alors que Brive menait au score à la mi-temps, puis contre Bordeaux dans le match de la mort, perdu à domicile et synonyme de descente. Un grand bravo à lui pour ce suicide sportif réussit avec panache. Juan-Manuel Leguizamon Si le fruit d'une expérience scientifique permettait d'équiper le corps de Juan-Manuel Leguizamon du cerveau de Julien Bonnaire, on tiendrait probablement le meilleur joueur du monde. Mais hélas, cela n'est pas encore possible et Juan-Tan-Plan n'est, pour le moment, que le joueur le plus con du monde. Puissant, rapide, habile, impeccable sous les ballons hauts, l'ancien joueur du Stade Français s'acharne à gâcher son talent et à suicider sa carrière en enchaînant les fautes stupides et les attentats sur tous les terrains du monde. Sa descente aux enfers est édifiante : London Irish, Stade Français, LOU. La prochaine étape, ce sera sans doute Béziers. Avec 3 cartons jaunes cette saison, il fait un tout petit peu moins bien que l'année dernière à Paris (4 cartons, et 80 jours de suspension pour une fourchette) mais sa régularité joue pour lui puisque c'est déjà sa deuxième nomination consécutive dans les catégories meilleures tentatives d'assassinat et Boucher de l'année. Florian Fritz Florian Fritz nous aura fait une belle frayeur. Après un début de saison canon (3 jaunes fin 2011), Fritz semblait s'être débarrassé de ses vieux démons. Plus mature dans son jeu, régulier et excellent tout au long de la saison, le chien fou semblait s'être métamorphosé en soldat exemplaire, comme une sorte de Thierry Dusautoir des lignes arrières, avec le même nombre de plaquages par matchs et le même regard vide. On croyait l'avoir perdu, on l'a retrouvé en fin de saison avec cette belle corde à linge sur Marc Andreu en demi-finale de Top 14. En finale contre Toulon, il semblait aussi excité qu'un sexagénaire allemand en visite en Thaïlande, et était tout proche de sortir la boîte à gifles. Hélas, Bruce Banner ne s'est pas transformé en Hulk ce soir là, la faute à Romain Poite qui a bien pris le soin de lui rappeler de se calmer à environ 8 reprises. Même si sa saison manque d'un coup d'éclat (comme un petit doigt d'honneur ?) Fritz termine avec 4 cartons jaunes, soit sa meilleure saison sur le plan statistique. Sa présence ne saurait donc être ignorée. Et le gagnant est : Mamuka Gorgodze Julien Caminati Jean-Pierre Perez Gregory le Corvec Julien Bardy Callum Clark Arnaud Mela Juan-Manuel Leguizamon Florian Fritz View Results Loading ... Lien vers la première partie zp8497586rq
Episode #4 : Meet Bunny Will Gilliam Don Erwan, sur le point de rencontrer LA star. Par Erwann Tortellini, Les épisodes précédents, 1, 2, 3. Après des mois et des mois de discussions, j'ai enfin obtenu un rendez-vous avec LA future star de notre équipe. On a déjà recruté du mercenaire de luxe, cette saison : le sudaf Van der Kruger, les deux piliers géorgiens, ce putain d'Argentin autiste… Mais là, j'espère bien taper dans la catégorie au-dessus. Bunny Will Gilliam. Trois quart centre ou ailier, 1m90, 110 kilos, d'origine samoane. Ex-international des -18, -19 et -20 avec les All Blacks. Bunny a joué une poignée de matchs en NPC néo-zélandais avec la province d'Otago. Prometteur, il aurait même dû signer pour une franchise du Super Rugby… Mais il a eu, disons, quelques petits problèmes qui ont contrarié son ascension. Pour faire simple, disons que si le viol est quasiment une pratique culturelle en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande, ce n'est pour le moment toléré qu'avec des moutons. L'affaire a été étouffée en justice, après retrait de la plainte du jeune homme (oui, il avait beaucoup bu) mais la fédération ne lui a pas pardonné et l'a banni à vie. Après avoir tenté sa chance dans le rugby à 7, puis à XIII, il a plaqué le ballon ovale pour se lancer dans les combats d'arts martiaux mixtes, avec comme but, à terme, d'intégrer l'Ultimate Fighting Championship. A ce jour, il est invaincu avec 4 combats pour 4 victoires par KO. Même qu'il est récemment devenu champion de Nouvelle-Zélande. Mais si Richie McCaw a prouvé qu'il n'avait pas son pareil pour distribuer des coups de genoux dans la tempe de ses adversaires, c'est une discipline qui reste très peu pratiquée là-bas, du coup, la concurrence n'est pas folle. Faut dire aussi qu'il parait que son agent est un pro de la négociation, qui n'accepte de lui booker des combats que contre des unijambistes, des attardés mentaux ou des obèses morbides. Il y a des vidéos qui tournent sur Youtube où on voit Bunny envoyer à l'hôpital un mec à peine plus pubère que le stagiaire de la Boucherie Ovalie. Le pauvre petit est sorti en sang, complètement démoli : son visage ressemblait au vomi de Julien Caminati après une soirée chili con carne. Bref, je me doutais donc qu'avec lui, les négociations ne seraient pas faciles. Après de longues discussions, le mec a accepté de débarquer ici pour parler business. Dès le début, ses exigences étaient hautes : il voulait qu'on vienne le chercher, lui et son protégé, à l'aéroport de Morlaix-Ploujean, si possible dans une limousine. Et là, vous apprenez qu'il y a un aéroport à Morlaix, voire vous apprenez l'existence de Morlaix tout court, et vous vous dîtes que vous avez pas perdu votre journée à me lire. A l'aéroport, je n'ai pas eu de mal à repérer les deux gugusses. Le Bunny en question, il débarquait en mode branlos, mâchant nonchalamment son chewing-gum, sapé avec short baggy, un sweat à capuche ouvert sur un maillot de basket des Chigaco Bulls, des lunettes de soleil et une casquette vissée de travers sur la tête. Il faut savoir que la mode gangsta rap des années 90 vient à peine de débarquer au fin fond de la Nouvelle-Zélande. Son agent, un certain Joe Facemoa'aniké, est un Samoan adipeux qui porte la queue de cheval. Son combo costume blanc – chemise hawaïenne que Don Johnson lui-même aurait refusé de porter à l'époque de Miami Vice, est du plus bel effet. En conduisant les deux mecs à l'hôtel Ibis le plus classe de la ville, je savoure déjà ma première victoire. Faut dire que j'ai vraiment eu du mal à les convaincre de venir ici. « What the fuck is Penairpuyac ?! » qu'il m'a dit au téléphone, le gros. J'ai fait ce que tout homme censé aurait fait, j'ai sorti plus bel anglais Wall Street English © et j'ai quelque peu embelli la vérité. « Pen-Ar-Pouillac is really nice. Sunny, nice beaches, good looking girls, amazing food ». Ok, on lui a quelque peu menti sur la marchandise, mais finalement, la Bretagne ça risque pas trop de le dépayser de sa Nouvelle-Zélande : c'est vert, c'est joli, il s'y passe rien et il pleut quasiment toute l'année. Pour un peu qu'il aime les crêpes, il se sentira vraiment dans son élément le gars. Une fois installés au bar de l'hôtel, je décide de commander une bouteille de cidre pour amadouer mes deux invités. Au bout de 4 bolées, le gros Samoan était déjà devenu mon meilleur ami. Il m'a raconté son parcours d'ancien pilier international, ayant obtenu une petite dizaine de sélections tout de même. A l'âge avancé de 26 ans, il avait commencé à sévèrement s'empâter et pesait 162 kilos sur generic cialis la balance. Il avait dû arrêter le rugby sur les conseils de son médecin, et était alors parti pour la Nouvelle-Zélande pour gagner sa vie en faisant divers petits boulots. Il a alors connu un vrai petit succès en jouant le rôle de sosie d'Elvis Presley dans un casino de la banlieue d'Auckland. « Samoan Elvis » qu'il se faisait appeler. Même si son regard était caché par ses rayban, je sentais que Bunny se faisait chier comme un Parra mort, comme s'il avait entendu cette histoire 46 fois, ce qui était sûrement le cas. Enfin bref, vient le moment où Joe me raconte comment un jour, il a croisé Jerry Collins, complètement bourré au casino. Le gars avait dilapidé tout son argent et avait terminé la soirée en pleurs dans les bras du Samoan Elvis, qu'il avait pris pour une apparition du Christ dans son délire éthylique avancé. Joe l'a raccompagné chez lui, et lui a proposé de l'aider à changer de vie, de répartir à zéro et d'oublier tout ses soucis : ses problèmes d'alcool, de jeu, la pression permanente qu'il y avait au pays pour un All Black… c'est comme ça qu'il a obtenu son premier client. Il l'a convaincu de partir en Europe, signer un contrat lucratif dans une petite ville calme, où il passerait inaperçu et où il serait éloigné de toutes tentations. Et Joe a donc conclu son premier deal avec Mourad Boudjellal, en faisant signer Collins à Toulon. Tu parles d'une idée de génie, c'est comme si Pete Doherty partait en cure de désintox à Bogota. Bunny était un peu dans la même situation que l'ancien troisième ligne des Hurricanes. Au pays, il était catégorisé comme une petite starlette surcotée, ingérable, grillé à peu près partout où il est passé. A 24 ans, beaucoup de joueurs de son âge ont déjà une trentaine de sélections, pour lui comme pour beaucoup d'autres ex-grands espoirs du pays, le train était passé. Plus qu'une solution donc, partir pour l'Europe, où un parfait tocard au bled peut changer de peau et devenir un Dieu vivant en l'espace d'une saison. Demandez à Brock James. En Australie, ils associent plus son nom à un acteur porno gay qu'à un joueur de rugby. Dans ma tête, le plan était parfaitement établi : le gars débarque dans notre charmant village de Pen-Ar-Pouillac et joue dans un championnat, où finalement, le sport pratiqué ressemble à tout sauf du rugby. Très vite, il survole les débats, retrouve sa confiance, prend du plaisir, devient la star locale. Il se trouve une petite amie du coin, avec la tête bien faite et bien pleine. Il arrête les excès, se range et nous mène vers les sommets. Fingers in the nose. Le seul problème, c'était le côté financier : le gros Joe avait beau avoir désormais plus de litres de cidre que de sang dans tout le corps, il n'en perdait pas moins le sens des affaires. A l'entendre, il me vendait le nouveau Tana Umaga, alors qu'objectivement, il valait sûrement même pas la moitié d'un Rougerie en chaise roulante. Puis même si dans ma tête, le plan semblait bien huilé, ça restait un joueur à risques. Pen-Ar-Pouillac, c'est peut être pas la Rade de Toulon, mais niveau alcoolisme je crois que la Bretagne n'a de leçons à recevoir de personne. Du coup, on s'est mis d'accord pour un deal particulier avec une prime spéciale pour chaque essai inscrit par Bunny. Je l'ai convaincu avec des arguments simples «Tu vois le temps qu'a mis le serveur pour nous apporter notre bouteille de cidre ? Ben il faut le même temps à notre meilleur ailier pour traverser les 22 mètres en sprintant. Si Bunny fait l'effort pour se maintenir en bonne condition physique, avec ses qualités naturelles, il pourra facilement marquer 5 essais par matchs. Et alors là, c'est le jackpot ». Bunny Will écoutait tout ça d'une oreille distraite, la seconde étant obstruée par l'écouteur de son Discman – je vous avais pas menti quand je disais qu'ils étaient en plein dans les 90's – qui crachait du mauvais rap. Pour le fun, je lui lance « Do you know Manau ? It's a rap band from Brittany. Good flow, very explicit lyrics. A bit like Wu Tang Clan but with biniou ». Il m'a regardé comme si je venais de lui dire que je m'étais tapé sa mère à un concert de Phill Collins dans les années 80, puis il a fini par hausser les épaules. Ce gars là m'avait quand même l'air d'être un sacré branleur. Je commençais un peu à regretter ce deal mais je me rendis compte que j'avais déjà apposé ma signature sur le contrat posé sur le bar. A croire que je ne tiens pas si bien l'alcool que je le pensais . Joe, lui, se leva sans tituber, et me balança une grande tape sur l'épaule, du genre de celle qui te fait te tasser d'1 ou 2cm d'un coup. Il me dit que l'affaire était entendue mais que malheureusement, Bunny Gill ne pourrait pas débuter avec nous tout de suite : il a un titre à défendre dans deux semaines en Nouvelle-Zélande. D'après Joe, il affrontera alors son adversaire le plus coriace à ce jour, un jeune berger de la région Taranaki, ancien soldat revenu à moitié aveugle de la guerre. Je lui ai demandé « Mais la Nouvelle-Zélande, vous avez fait quelle guerre à part celle du Seigneur des Anneaux ? ». Il m'a juste répondu « Ah ah, good one » avant de finir de démolir mon épaule. Bunny, lui, s'est levé et s'est contenté de me faire un petit signe de la main, avant de tourner les talons, les mains dans les poches de son sweat. A ce moment là, je me suis demandé si c'était pas la dernière fois que je le voyais. zp8497586rq