Lettre ouverte aux journalistes en All-Blackie

“Putain… si même les japonais s’y mettent…”

Salut les journaleux !

A la Boucherie, on a décidé de (re)faire un petit billet bien dans l’actualité, sous forme de lettre ouverte. Ca a bien marché la dernière fois après tout. Et puis en plus, on est un peu agacé et on a des choses à dire. Ben oué, ça nous arrive.

Voyez-vous, moi je suis à Paris. Il fait gris, froid, l’air est pollué, les rues sont sales et les stades de rugby les plus proches sont Charlety et le Stade de France. Dans le premier, on compte autant de spectateurs que de filles tout droit sorties du Moulin Rouge qui se trémoussent dans des costumes à paillettes et le deuxième a plus souvent vibré pendant des concerts de Johnny que lors de match de l’équipe de France.

Non, vous savez où j’aimerais être en ce moment ? A l’autre bout du monde. Là où se joue la plus grande et belle compétition de rugby du monde. Non, pas la Curry Cup… La coupe du monde bien sûr. J’aimerais me promener dans les étendues de collines entre deux matchs, voir les troupeaux de moutons qui s’y baladent et rencontrer des maoris, ce peuple qui m’intrigue autant qu’il me fascine. Après bien sûr, j’aimerais aussi aller faire la tournée des bars dans les rues de Wellington, y croiser Mike Tindall et ses copines, ou encore visiter le décor qui a servi pour faire le village de hobbits dans le Seigneur des anneaux. Mais bon, ça cassait un peu la poésie de mon début de paragraphe.

Vous vous rendez compte de la chance que vous avez ? Vivre au côté de l’équipe de France jour après jour ? Pensez-vous aux milliers de gosses qui rêveraient d’être à votre place ? Pensez –vous aux milliers de supporters qui se lèvent à cinq heures tous les matins pour voir les matchs et qui partent trois heures plus tard pointer à l’usine (ou à l’ANPE) ? Pensez-vous à vos collègues, reporters pour des quotidiens régionaux qui écrivent des papiers sur le dernier viol d’une brebis par un paysan aviné dans un village du Nord ? Pensez-vous ne serait-ce qu’à ceux de la même rédaction que vous, restés à quai en France et qui sont dépêchés depuis cinq semaines dans les stades du Top 14 ? Ces mêmes personnes qui doivent probablement planter chaque jour des aiguilles dans la poupée vaudou qu’ils ont façonnée à votre image pour vous maudire d’avoir été choisi à leur place pour couvrir l’évènement.

Alors s’il vous plait, essayez de faire votre taff correctement. Hélas pour vous, vous n’écrivez pas pour la Boucherie. Sinon, comme nous, vous auriez pu balancer des insanités sur les joueurs, des comptes-rendus aussi objectifs qu’un article de Marianne et des blagues lourdingues. Vous auriez même pu faire des fautes d’orthographe. Je ne tomberai pas dans le piège de dire que vous faites un boulot facile attention, mais merde, ces derniers jours on frise le ridicule. La croisade anti-Lièvremont entamée depuis plusieurs mois avait, vous pouvez l’admettre, des raisons de l’agacer. Les critiques et les conférences de presse « font partie de son métier » comme vous dites. Mais l’objectivité, le discernement et la réflexion font partie du vôtre non ?

Comme je le comprends moi, Lapinou quand il vous envoie chier, avec vos questions à la con. Sérieusement, prenons l’exemple qui a démarré la polémique. Comment peut-on, quand on est journaliste professionnel et que l’on sort d’un match où une équipe vient de se prendre 40 pions, demander à l’entraîneur : « Pensez-vous toujours que vous serez champions du monde ? ». Franchement, c’est de la pure provocation. Bête, méchante. Un mauvais geste dans un regroupement que l’on conclu d’un clin d’œil entendu à sa victime quand elle se rend compte que c’est quand même son équipe qui est pénalisée. Vous vous attendiez à ce qu’il réponde quoi ? Oui ? Non ? Merde ?

Il a choisit la troisième solution et je le comprends. Il n’y avait de toute manière pas de bonne réponse à vos yeux. Un « oui » prétentieux, un « non » défaitiste et un « merde » insolent. Alors, bravo Marco, quitte à répondre connement à une question con, autant le faire avec panache. Un peu comme Cédric Heymans qui, quand il se troue, à la mérite de le faire en tentant toujours des trucs que personne n’avait même osé imaginer. C’est sans doute ça, le french flair. En plus, entre nous, je doute qu’il ait un jour dit penser être champion du monde… Pensé qu’il pouvait l’être, sûrement, mais dire qu’on le sera…

Et ce deuxième épisode, tout aussi ridicule. La semaine d’avant, on lui reproche de commenter les performances individuelles de joueurs, qui osent également s’en plaindre dans la semaine. Il refuse donc de récidiver cette fois et explique calmement qu’il ne commentera pas le match joueur par joueur. Mais voilà, votre bêtise doublée de votre sadisme vous pousse à insister, comme un pack qui redemande la mêlée à cinq mètres de la ligne pour mieux humilier l’adversaire. A bout, il s’emporte et vous invite à aller voir ailleurs si ça ne vous convient pas. Comme un prof qui engueule un élève qui n’écoute pas et qui lui propose de sortir si ça ne l’intéresse pas. C’est irrespectueux et profondément agaçant pour la personne qui en est victime. Mais autant le collégien a l’excuse de l’âge, autant le responsable de la rubrique rugby de l’Equipe n’a pas d’autre circonstance atténuante à mes yeux que l’incompétence qu’il s’efforce de démontrer chronique après chronique.

Bref, vous vous indignez du traitement qu’il vous réserve, et vous vous dépêchez de tweeter vos états d’âmes. Mais avez-vous seulement le recul nécessaire pour vous rendre compte de ce que vous lui faites endurer, vous aussi à ce brave homme? Car oui, Lièvremont est un type bien, pas forcément génial tactiquement, pas un archi-pro de la com’ ou du management, mais un ancien très bon joueur, un homme intègre, sincère, honnête et proche des valeurs du rugby. Qui mérite d’être respecté ne serait-ce que pour tout ça. Il est controversé, c’est sûr, mais quel entraineur ne l’est pas ? Je ne pense pas qu’il mérite un tel acharnement médiatique.

Chacun de ses choix est prétexte à discussion, à polémique, à critique et édito incendiaire. Vous cherchez des problèmes là où il n’y en a pas. Je ne conteste pas le débat (surtout s’il concerne Damien Traille), n’appelle pas à l’union sacrée mais personne n’a rien à gagner sportivement dans cette histoire. Ni les joueurs, ni le staff, ni l’ensemble du rugby français. Les commerciaux de votre boite rêvent sans doute d’un nouveau Knysna, d’un nouvel échec sportif Domenechial mais il n’en sera rien. Vous êtes des passionnés non ? Vous savez tous de quoi vous parlez, un minimum… Eux avaient Ribéry, le mec qui, à première vue, a l’air stupide et à qui il faut deux mots pour prouver qu’il l’est vraiment. Nous on a Julien Bonnaire, qui a une tête de premier de la classe et à qui il faut un match pour prouver que oui, il l’a vraiment, la classe.

Lièvremont est là encore quelques semaines, les trente joueurs aussi, que vous le vouliez ou non. Alors plutôt que de continuer à débattre sur les qualités et défauts de chacun, les raisons de leur sélection, pourquoi on ne se concentre pas plutôt sur le meilleur qu’on pourrait en tirer pour continuer cette belle aventure ? Pour que dans trois semaines, vous ayez encore des conférences de presse française à raconter aux supporters coincés dans le triste automne de l’hémisphère nord.

Allez les gars, arrêtez de pleurnicher, savourez un peu et laissez le faire son boulot. Comme ça, peut être qu’il vous laissera faire le vôtre… Et attendons la fin du repas pour savoir qui paiera la note. Souhaitons juste qu’on ait les moyens de prendre un bon gros dessert.

Bon appétit.

Le Stagiaire

Diaporama du 11/04/11

Max Guazzini ne recule devant rien pour faire le show.
Pause pub : avant Prozac.
Après Prozac!
Passage à l'heure d'été : quand on vous dit que c'est nuisible au métabolisme...
Infirmerie du XV de France: tassement des vertèbres pour Morgan Parra.
Pfff.... Encore oublié mon 4h.
Hé, vous avez vu, il est beau mon cul hein?
Ouai, mais ça vaut pas mes pecs!
Et encore moins mes dribbles!
Non Byron non, ne me laisses pas tout seul. Les dimanches midi chez Guy, sans toi, je vais jamais tenir...

Résultats du sondage de la semaine

Ce sondage, et la publication de ses résultats, ont été pour moi l’occasion de ressortir ma vieille calculatrice Texas Instrument (oui, dans la guerre collégienne TI/Casio j’étais du côté des TI). En effet, les résultats en pourcentage s’étaient égarés sur mon bureau, quelque part entre mon poster de Vincent Clerc, les résultats de mon analyse d’urine et mon autographe d’Ovale Masqué. J’ai donc pris mon courage (enfin ma calculette) à deux mains et j’ai refait les calculs. Les chiffres, comme les analyses, n’ont cependant (à la suite d’un contretemps regrettable) pas pu être validés par notre référent, Maitre Capello. Mais le cœur y était (enfin… c’est une image).

Vous étiez donc 287 à oser donner votre avis, soit 280 de plus que pour les cantonales. C’est bien loin des 500 et quelques de la dernière fois, mais il faut dire qu’on avait élevé le niveau. Quand il suffisait la semaine dernière de choisir un nom (au hasard pour beaucoup d’entre vous de toute évidence puisque Parra en est sorti vainqueur), il fallait cette semaine lire les phrases proposées, beaucoup plus longues (avec plein de mots avec plein de voyelles avec elles mêmes plein de lettres) pour chaque réponse. Il s’agissait cette fois ci de tirer les conclusions des cinq derniers matchs (enfin 4 et ½  parce qu’on n’a pas vraiment joué contre l’Italie) de l’équipe de France et d’en faire un bilan. Une poignée de courageux a tout de même surmonté l’obstacle et voici les résultats qui en découlent.

 

A la question : « Le Tournoi est-il réussi pour l’équipe de France ? », les sondés répondent :

  • Oui, car il nous a donné des certitudes. Du moins une : On ne gagnera pas la coupe du monde. (27% , 79 Votes)
  • Non, car ils ont tellement fait tout et n’importe quoi que tout reste ouvert pour la liste des 30 pour la coupe du monde. Huget, Guirado, Marty, Chabal… Ça fait peur… Pourquoi pas Andreu!  (17%, 50 Votes)
  • Oui parce qu’on a battu les irlandais qui ont battu les anglais. Donc on a un peu battu les anglais. Non? (15%, 45 Votes)
  • Non, on a perdu contre les Anglais (12%, 35 Votes)
  • Difficile à dire car le tournoi est beaucoup trop homogène. A croire que toutes les équipes sont fortes… A moins que ce ne soit l’inverse (11%, 33 Votes)
  • Non, on a perdu contre les Italiens (9%, 26 Votes)
  • Oui, puisqu’elle remporte le Tournoi (des V Nations) (3%, 11 votes)
  • Non, parce les joueurs sont des lâches. Enfin “ont été”… A moins qu’on ne disse “fussent” ? (2%, 8 votes)

 

C’était THE débat qui a animé les émissions et journaux sportifs ces dernières semaines. Quelles conclusions peut-on tirer du tournoi du XV de France ?

Pour vous, chers internautes et lecteurs assidus, la réponse est sans appel. Avec 10 points d’avance sur la deuxième réponse plébiscitée (soit la moyenne de points que coûte Rémi Martin  à son équipe par match), vous considérez le tournoi comme réussi (27%). On peut en effet estimer que l’on ressort de ces quelques semaines de joutes internationales avec une certitude. Celle de ne pas gagner la coupe du monde en Nouvelle Zélande. Et encore plus si on doit battre la Nouvelle-Zélande. Deux fois.

50 d’entres vous (17 %) ressortent de ce tournoi un peu largué, ne sachant pas trop ce qu’il va se passer, qui est l’équipe de France et encore moins ce qu’elle sera. Après des performances aussi inégales, on est en effet en droit de se demander qui peut légitimement prétendre être indiscutable. A part Vincent Clerc bien sûr… Les 29 autres places restent à prendre, et quand on voit ceux qui pourraient en profiter, vous avez raison d’être inquiet. Vous pouvez de votre côté continuer à vous entrainer dur pour jouer les troubles fêtes. Sur un malentendu ça peut marcher.

On constate ensuite avec étonnement que 45 des visiteurs de la boucherie ont fait Maths Sup et ont reconnu un syllogisme.  A moins que ce ne soit des visiteurs qui n’ayant rien compris à la réponse ont cliqué en espérant avoir plus d’explications.

35 d’entre vous (12%) ont ensuite un jugement froid et aussi développé qu’une chronique d’Alain Penaud.

Juste en dessous, vous êtes 33 (11%) à préférer penser que le problème vient du tournoi en lui-même plus que de l’équipe de France. Lapinou trouverait ça lâche mais nous on vous en veut pas.

Nous remercions également les 26  footeux (9%) qui sont venus ici montrer leur énorme frustration d’avoir (encore !) perdu contre les Italiens.

Nous saluons également les 11  visiteurs (3%) qui ont saisi leur minitel pour nous rendre visite et qui saluent la victoire des hommes de Jean Pierre Rives dans ce tournoi de cinq nations.

Enfin, seulement 8 d’entre vous  (2%) viennent d’une filière littéraire et ont compris la dernière phrase. Si vous repassez par là, merci de nous faire signe pour nous l’expliquer, parce que même nous qui l’avons écrit, on sait plus trop ce qu’on voulait dire.

Bref, nous avons des résultats à l’image de ce tournoi : indécis, divisés, éparpillés, un coup optimiste, un coup pessimiste, un coup défaitiste et un autre coup très défaitiste. Voilà qui nous promet un suspens haletant cet automne (ou pas) et vous pouvez compter sur nous pour vous solliciter d’ici là pour nous donner la performance que vous envisagez pour nos petits bleus.

Et en attendant vous pouvez participer au nouveau sondage sur la colonne de droite de votre écran et voter pour la définition qui correspond le mieux à votre vision du rugby. Et si vous voulez vraiment faire quelque chose d’intelligent et d’utile, vous pouvez même aller faire un petit don pour le sidaction (http://www.sidaction.org/). Parce qu’on est des bouchers, mais on a aussi un cœur, merde !


Si même les lecteurs de la Boucherie ne croient plus en moi...

Mes trente futurs champions du monde

L’Equipe, dans son édition du 21 mars, se lançait dans le jeu des pronostics et proposait sa propre liste des trente pour le mondial (de quoi je me mêle…).  Alors à la Boucherie on s’est dit (enfin je) que si des incompétents qui privilégient les remarques vendeuses aux remarques pertinentes dans leurs articles (meuh non j’en rajoute pas…) pouvaient proposer leur liste à des milliers de personnes, pourquoi pas nous. Nous aussi on sait compter jusqu’à trente. Enfin presque… Nous aussi on a des lecteurs par milliers. Enfin presque… Et nous aussi on peut être de mauvaise foi. Et ça pas que « presque » ! Et j’admets, même si ça me fend le cœur, que nos groupes sont à peu des choses près, similaires. Mais mes explications sont bien plus intéressantes.

En effet, ce tournoi terminé, il est grand temps de faire un point et de se projeter à dans quelques mois, enfin semaines, enfin jours, pour l’annonce des trente spartiates (et peut être quelques français) qui partiront à la conquête de la Nouvelle Zélande  (dis comme ça, ça fait peur hein ?! Oué ben n’y pensez pas… c’est pire…). Alors, pour vous, je me lance dans ce qui me semble être l’énumération du groupe que j’estime être le plus complet, le plus homogène, le plus performant et donc le plus susceptible de passer la phase de poule. Et non, je ne suis pas prétentieux quand je dis ça. Ceci dit, toute remarque ou commentaire allant à l’encontre de ma pensée et de mon argumentation (pourtant sans faille vous allez le voir) n’aura bien évidemment aucune valeur morale ou juridique. Mais je vous autorise quand même à le faire, parce que la liberté est une valeur qui se perd ces derniers temps. Et qu’à la Boucherie, on n’en est pas encore là. De toute manière, la seule voix de la raison est celle d’Ovale Masqué. Faillot ? Mais non pas faillot !

Bref, passons à la fameuse liste…

Piliers (4) :

Nicolas Mas (Perpignan) : Incontournable à droite, le « bus » est en plus très pratique pour se déplacer quand on visitera les jolis paysages néo-zélandais.

Thomas Domingo (Clermont) : Parce qu’il court comme un trois quart et a toujours la motivation d’un cadet quand il rentre sur le terrain. Et des piliers comme ça, ça se perd.

Sylvain Marconnet (Biarritz) : Parce qu’il est tellement vieux qu’il a déjà fait trois fois le tour de la Nouvelle Zélande avec l’Equipe de France. Ca nous coutera moins cher en guide touristique comme ça. Et puis il pourra raconter des histoires à Morgan Parra quand ce dernier n’arrivera pas à s’endormir le soir.

Luc Ducalcon (Castres) : Il a un nom rigolo, un physique rigolo et tout le monde le prend pour un rigolo. Allez, on le prend parce que la bonne ambiance dans un groupe, c’est important.

Talonneurs (3) :

William Servat (Toulouse) : Y-a-t-il vraiment besoin de se justifier. Non, n’insistez pas, même pas une connerie. On ne blague pas sur William Servat.

Dimitri Szarzewski (Stade Français) : Parce que c’est un boucher, un vrai, comme on les aime ici et que son nom imprononçable va faire chier les présentateurs  du monde entier.

Guilhem Guirado (Perpignan) : Parce qu’il fait des très bonnes pizzas. Et puis qu’il nous faut bien une mascotte, un Chimbonda, un Diomède, que dis-je !

Deuxième ligne (4) :

Lionel Nallet (Racing Métro) : Parce qu’il est rassurant avec sa grosse barbe, parce que c’est le vice capitaine et qu’il a des cannes de trois quarts.

Romain Millo-Chluski (Toulouse) : Parce qu’un mètre 96 pour 120 kilos.

Julien Pierre (Clermont) : Parce qu’il a l’air d’un chien fou et qu’apparement il abat un travail monstrueux mais invisible. Mais je reste sceptique. Comment on le sait si c’est invisible ? Alors, alors ?!

Jérôme Thion (Biarritz) : Ou Pascal Papé (Stade Fraçais). Honnêtement je m’en fous. Je vois pas la différence et dans tous les cas il n’y a que les trois premiers qui joueront. Je propose  que ça se règle au bras de fer chinois. Celui avec le pouce. Jusqu’à ce que mort s’en suive par contre.

Troisième ligne (6) :

Thierry Dusautoir (Toulouse) : Parce il plaque, et ça aussi, c’est une valeur qui se perd.  Et puis c’est pas le genre à foutre le bordel dans le bus nbso online casino pendant les visites.

Julien Bonnaire (Clermont) : Parce qu’il a le cœur d’un italien. Et selon l’Equipe, son petit plus est le jeu au pied. Utile pour un troisième ligne.

Alexandre Lapandry  (Clermont) : Parce que depuis le temps qu’on nous dit qu’il est bon mais qu’il ne joue pas, on aimerait bien voir quand même.

Fulgence Ouedraogo (Montpellier) : Tout d’abord, sa sélection n’a rien à voir avec les quotas. C’est juste que ça fait trois ans que Lièvremont nous le refourgue pour le former au plus haut niveau. Il serait peut être temps que ça serve non ?

Imanol Harinordoqui (Biarritz) : Parce qu’au moins lui il n’est jamais blessé. Même si parfois il en a franchement l’air. Et il ne rate jamais ses matchs. Par contre quand il est pas là, on en rate un paquet.

Louis Picamoles (Toulouse) : Pour qu’il pique les meufs de Bastareaud (parce que oui vous allez voir, j’ai pris Bastareaud). Et puis parce qu’il fait des belles feintes de passes aussi (et je m’y connais).

Demi de mêlée (2) :

Morgan Parra (Clermont) : Parce qu’il est toujours propre sur lui, que c’est un petit teigneux comme on les aime et que la vitesse de ses passes a tendance à perturber ses adversaires. Ses coéquipiers aussi par contre.

Dimitri Yachvili (Biarritz) : Pour ses stocks de Petrol Hahn, et au cas où on jouerait les anglais.

Demi d’ouverture (2) :

François Trinh-Duc (Montpellier) : Parce qu’il a un peu du génie de Michalak, mais que lui sait qu’il est nul au pied, donc il ne s’entête pas. Ceci dit quand il essaye, ça marche souvent. Comme quoi… Mais d’ailleurs, qui a décrété qu’il était nul au pied ?

David Skrela (Toulouse) : Il est blessé une fois sur deux. Il était blessé au tournoi. Donc, il ne sera pas blessé pour le mondial. Un coup Skrela, un coup Skre pas là. Vous me suivrez ? Ben là, Skrela.

Centres (4) :

Yannick Jauzion (Toulouse) : Dernière année internationale, on n’a pas le droit de le priver d’un titre. Enfin, d’une dernière joute. Un con battant, un vrai. Et puis il est gentil comme tout.

Damien Traille (Biarritz) : S’il vient, c’est comme si on partait à 32 ou 33. Et puis il peut dépanner, on sait jamais.

Matthieu Bastareaud (Stade Français) : Il connait bien la Nouvelle-Zélande (même si quelque uns de ses souvenirs sont flous), c’est d’ailleurs le seul à avoir le physique d’un centre Néo-Zélandais. Compagnon idéal pour aller en boite.

Aurélien Rougerie (Clermont) : Parce que depuis qu’il est deuxième centre, c’est le meilleur second centre de France. Ses cheveux feront se sentir moins seul Szarzewski. Deux mois semblent de plus être un temps raisonnable pour lui apprendre à aplatir un ballon.

Ailiers (3) :

Vincent Clerc (Toulouse) : Au cas où on jouerait les Irlandais… Et puis, c’est Vincent quoi.

Julien Malzieu (Clermont) : Deux mois devraient suffirent à Retière pour confectionner une machine  qui lui apprendra à attraper un ballon et se placer sur un terrain. Après, son physique fait le reste.

Maxime Médard (Toulouse) : Pour importer les rouflaquettes chez les maoris. Juste pour voir ce que ça donnerait.

Arrière (2) :

Clément Poitrenaud (Toulouse) : Saison de la maturation pour lui, c”est merité. En plus il est bon au centre, et c”est pratique vu que Lapinou aime bien bricoler..

Jérôme Porical (Perpignan) : On n”a jamais un buteur de trop. Surtout dans un tournoi où on risque de confronter Anglais ou autres Argentins…

Les Oubliés :

(C’est comme ça que les journaux appellent cette rubrique. En réalité, je ne les ai pas oubliés du tout, c’est juste que y’avait plus de places ou que j’en voulais pas).

Fabien Barcella, Maxime Mermoz : A part si le Dr Didge les prend personnellement en charge, je ne vois pas comment ils pourraient être rétablis.

Census Johnston : Parce qu’il n’est pas français. Mais j’aurai bien aimé. Dommage.

Jérôme Schuster : Qui ça ?

Jérôme Thion (ou Pascal Papé) : Quel que soit celui qui ait perdu, RIP.

Sébastien Chabal : Il a déjà des tournages de prévu cet été ! Dommage !

Lionel Beauxis : On saura son vrai niveau quand il jouera dans une vraie équipe (coucou Sumo !). A dans quatre ans !

Frédéric Michalak : Sera en rééducation pour son genou. Non, pas celui de la dernière fois. Le troisième.

Fabrice Estabenez : Pourquoi non ? Parce que. Mais après tout, pourquoi pas.

Florian Fritz : Ingérable. On s’est déjà mis tous les Néo-Zélandais à dos. En deux mois, il aura le temps de ruiner plusieurs bars, c’est déjà trop. Très bon joueur, ceci dit.

Alexis Palisson : Ne peut pas être éligible à la fois sur un tournoi cadet ET un tournoi senior.

Yoan Huget : LOL.

Cédric Heymans : J’en pleure, mais comme le dit Lapinou, il faut faire des choix.

Benjamin Fall : Et pourquoi pas Andreu ?

Pépito Elorgha : Parce qu’admettons qu’il tombe sur Ma’a Nonu, il va faire « Aie » Pépito. (No comment).

Serge Blanco : Désolé Sergio, on a déjà quatre piliers. Une autre fois ?