Balle à l’Ouest, épisode 3 Le grand retour du plus sicilien des présidents de clubs bretons. Ce troisième épisode est la suite de l’épisode 2, lui même la suite de l’épisode 1. En fin de compte, on est très conformiste à la Boucherie. Après le match, je suis allé réconforter Gareth dans les vestiaires. Le pauvre était dépité. Il m’a dit qu’il voulait arrêter le rugby, que de toute façon il n’aura plus le temps de s’entraîner l’année prochaine quand il entrera aux Beaux Arts. Les Beaux Arts… c’est pour les joueurs de tam tam RMIstes, ça. « Tu veux devenir un joueur de rugby, ou tu veux devenir Clément Poitrenaud ? » Je l’ai remis à sa place sévère. L’année prochaine, il ira en école de commerce, comme son père, et il fréquentera les capitaines d’industrie de la France de demain dans les vestiaires. Moi, quand je faisais mes études, j’ai vu Jacky Lorenzetti à poil dans les douches, et ben c’est ça une vraie éducation à la dure, après avoir vu ça, tu peux tout supporter. Le gosse s’est mis à chialer… L’âge ingrat. Je pense que Gareth est clairement victime de ses fréquentations. A force de traîner avec cette petite enflure, Gaëtan le Treoc’h. Un vrai petit branleur. Y’a qu’à voir sa dégaine de hippie : t-shirt du Che, blouson en cuir, cheveux en pétard pour se donner un genre négligé alors qu’il a probablement passé 3 heures dans la salle de bain le matin. Inutile de vous préciser que Gaëtan joue à l’arrière, ce poste qui a été inventé uniquement pour que le minet de l’équipe puisse rester loin de l’action et dragouiller tranquillement en tribunes. A coté de ses études de sociologue, Gaëtan bosse à mi-temps au Beurre Kurr de Pen-Ar-Pouillac. Elu délégué syndical, c’est lui qui avait mené la révolte des employés l’année dernière, avec son superbe slogan « Les salariés ne comptent pas pour du beurre ». C’est spirituel comme un tweet de Pierre Salviac. Si je m’écoutais, je l’aurais viré de l’équipe comme du resto depuis bien longtemps. Mais je dois bien avouer que c’est le meilleur joueur de mon équipe derrière. Contre La Fourastière, c’est lui qui a sauvé l’honneur en marquant un essai tout seul, une superbe relance de 80 mètres. Il semblerait que mon Gareth lui voue une sorte d’admiration. Il me parle souvent de son « coup de rein exceptionnel » et de ses « courses aériennes comme un danseur du Bolchoi ». . C’est vrai qu’il a de bons appuis le salaud, ses cadrages débordements font souvent des miracles. Je sais que si je me fâche avec lui, le risque c’est qu’il rejoigne le club voisin. LE club rival. Plouescat. Un club de bouzeux racheté il y a quelques années par un certain Sir Anthony Simpson-Baraka. Fils d’une comtesse anglaise et d’un ancien rugbyman des Harlequins, né au Zimbabwe. Il a fait fortune dans la communication après ses études, passionné de rugby de longue date, international universitaire en 8. Fortune faite, il a voulu acheter un club en Angleterre mais s’est heurté à un certain mépris de classe malgré ses origines. Il s’est donc rabattu sur la France à Plouescat, mu par un désir de revanche sociale. Il veut faire du club la première équipe pro de Bretagne et il achète plein de joueurs anglais retraités. Bien sûr, son autre hobby favori est de me piquer tous mes meilleurs joueurs…. A propos des meilleurs, vous auriez dû voir notre capitaine, Bichaineté, après le match. Oui, il s’appelle bien Bichaineté. Ses parents voulaient l’appeler Bixente comme le footballeur, mais ils ont pas dû se souvenir de la bonne orthographe à la préfecture, du coup ils l’ont un peu simplifiée. Qu’ils sont cons ces Basques. Bichaineté, talonneur de son état, a été nommé capitaine en début de saison, car c’était le seul mec qui avait l’accent du Sud-Ouest et qu’on s’est dit qu’il devait sûrement mieux s’y connaître que nous en rugby. Après le match, il a réuni tout le monde en cercle et il est parti sur un discours grandiloquent sur la fraternité, la solidarité, le combat, j’en passe. Il était en train de crier des trucs totalement surréalistes « C’est moi ! C’est moi ! Je suis un monsieur ! ». Je me suis dit que j’allais le filmer et mettre la vidéo sur Youtube, comme ça on pourrait se foutre de sa gueule avec les potes au prochain conseil d’administration. Typiquement le mec qui en semaine répare des aspirateurs, et qui s’oublie le week end et se prend pour Russel Crowe dans Gladiator. Le problème c’est qu’avec tous ces recrutements étrangers, la plupart des gars ne comprennent rien à ce qu’il dit. Je crois que dans le genre, le pire c’est Juan-Manuel Angermüller, notre dernière recrue argentine. Je me rappelle, le jour de sa signature, je lui ai donné une grande tape dans le dos en lui disant « Dis donc avec un nom pareil, t’aurais pas un grand-père allemand qui aimait s’habiller en Hugo Boss dans les années 30 ». Il a souri bêtement et il a répondu « Qué ? ». Depuis son arrivée, je pense que c’est le seul mot qu’il a dû prononcer. Par contre avec sa tronche d’Enrique Iglesias discount, il ramenait de la pisseuse au stade, et ça c’est toujours bon pour les affaires. Je notais d’ailleurs que Le Treoc’h commençait à mal supporter sa concurrence à la sortie des vestiaires. Bien fait pour ta gueule, petit con. Bon. La semaine prochaine, deuxième match de la saison, et premier déplacement, à Bournazel, dans le Tarn. Le plus grand défi sera probablement de trouver le stade.
Présentation Taupe 14 : Racing Métro 92 Un club Par Adrien du www.sudrugby.com (partie 1) et Ovale Masqué (le reste). L’histoire Racing Metro 92… pas de nom de ville, deux mots qui n’ont apparemment rien en commun et un chiffre qui contrairement à ce que pensent les mauvaises langues ne correspond pas au nombre de supporters du club. C’est en 2001 que les sections pros du Racing Club de France et de l’Union Sportive Métropolitaine Transport (autrement dit nos amis grévistes de la RATP) ont fusionné pour ne pas sombrer. Le Racing est plus que centenaire, crée en 1882 (1990 pour sa section rugby) et vainqueur du premier championnat de France… à l’époque un match unique contre le Stade Français à Bagatelle, aujourd’hui terrain officiel du rugby folklo ! A l’origine le fonctionnement du Racing se voulait proche des clubs privés british et ses membres étaient avant tout des bourgeois et autres aristos de l’ouest parisien. Quand on voit les frais d’inscription à la Croix Catelan de nos jours, la donne n’a pas trop changé, mais heureusement la section rugby est indépendante. Beaucoup de jeunes étaient issus des beaux quartiers de l’ouest parisien mais la situation a bien évolué aujourd’hui et le club ainsi que son école de rugby semblent plus ancrés dans la région. L’US Metro est le club omnisport de la RATP, donc d’esprit plus populaire. Après, ayant moins de connaissance sur ce qu’il se passe à Antony, je ne m’avancerais pas sur ce club, en espérant juste qu’il est mieux géré que le comité d’entreprise de la boite en question… On l’oublie un peu vite mais l’Olympique, un club de Racingmen dissidents crée en 1895 et champion de France en 1896 a été racheté par le Racing CF en 1902, à l’initiative d’un certain Frantz Reichel (certes moins important que la mort d’Emile Zola). Franz Reichel, comme René Crabos, Jean Teuliere, Roger Danet, Pierre Gaudermen ou Yves du Manoir ou autant de Racingmen aux noms familiers pour le rugby Français. Et oui, la légitimité du RM92 ne se limite pas à l’argent de Jacky Lorenzetti mais les gens ont tendance à avoir la mémoire courte et à oublier le passé. Les succès du club se font en trois temps. De la création du club aux années 20, le Racing Club de France remporte 3 titres et perd 4 finales. Dans les années 50 le club est à nouveau champion et dispute deux autres finales. Enfin sous l’égide de la génération showbizz, il remporte son dernier titre en 1990 après une finale perdue contre le RC Toulon en 1987. Au final 5 titres de champion, toujours plus que Clermont, Bayonne, Brive ou Castres. Et toujours cette question de légitimité…. Le Racing Metro 92 est désormais membre officieux avec le RC Toulon d’un comité de test des infractions aux valeurs du rugby auxquels ont gentiment participé présidents, entraîneurs ou joueurs clés, le tout piloté par la LNR. Bien entendu tous nos joueurs français sont des mercenaires, les étrangers aussi d’ailleurs car seul l’argent peut les attirer en Ile de France! Qui pourrait donc avoir envie de venir vivre autour d’une ville comme Paris? Il faut être fou! Enfin comme Toulon nous sommes victimes de la conspiration LNR-Berdos-Clermont depuis le quart de 2010 mais personne ne veut l’admettre de peur de se faire punir par Revol. La Ville / Le Stade Après la fusion, le Racing Metro 92 est devenu le club de deux villes, Colombes et Antony soit le nord et le sud d’un même département, les Hauts de Seine. Le 92, un département magnifique passé d’annexe de la Corse sous l’ère Charles Pasqua à une dynastie franco-hongroise avec pour interim actuel un couple de Levaloisiens très introvertis. Donc non, les Racingmen ne sont pas PARISIENS mais FRANCILIENS!! Nous faisons bien l’effort de différencier Basques et Bearnais alors qu’ils partagent le même département alors faites l’effort quand celui ci change! Pour ne pas faire de jaloux, les deux villes ont été conservées dans le fonctionnement du club, le centre d’entraînement à Antony (ou plutôt à la Croix de Berny) et les matchs à Colombes, au Stade Yves du Manoir, le vrai, pas celui de Montpellier. Supporter son club sans habiter à côté de ces deux villes est une épreuve jonchée de Transiliens, RER, bus et traversées de quartiers glauques. Il faut également être très motivé pour aller du centre d’entraînement au stade en voiture, et le premier provincial qui vient me dire que 35 bornes ça n’est pas grand chose n’a jamais pris le périph ou la A86 de jour… d’ailleurs quand ils essayent ils se font très vite remarquer ! L’avenir proche du club ne se situera cependant pas dans ces deux villes bien que restant dans le département. Au grand dam d’une mairie de Colombes incapable de prendre une décision, le Racing Metro 92 délaissera donc l’antique Du Manoir pour l’Arena 92, un stade pouvant devenir salle de spectacle avec des affluences allant de 32000 à 40000 spectateurs, de quoi faire passer un spectacle à Bercy pour un concert au Bataclan. La Croix de Berny, faute d’accord avec la RATP, sera également délaissée pour un centre d’entraînement ultra moderne au Plessis Robinson… Face au conservatisme ambiant, le club a décidé de bouger vers des terres plus conciliantes pour continuer de grandir ! Vous n'avez jamais entendu parler de Colombes, la Florence du nord ? Ben c'est normal. L’esprit Racing A ses débuts le Racing, comme la plupart des clubs privés du Bois de Boulogne (si vous ne savez pas de quoi je parle, retrouvez le Enquêtes Exclusives dédié au poumon vert chic et trash de l’ouest parisien), véhiculait des valeurs d’exclusivité et d’amateurisme, lançant dans cette optique le challenge Yves du Manoir. Mais c’est essentiellement le « Show-Bizz » qui a remis sur le devant de la scène le Racing afin de médiatiser à Paris un sport jusque là uniquement populaire au croisement des rues Guisarde et Princesse. Perçues comme des provocations par beaucoup de rugbymen du sud de la Loire qui préfèrent les valeurs ancestrales de la picole, la baston et la lourdeur, l’excentricité des Franck Mesnel, Jean Baptiste Lafond, Eric Blanc, Philippe Guillard ou Yvon Rousset laissera des traces dans l’histoire du rugby français. Aujourd’hui il en résulte une marque au petit noeud rose et une chanson que les auteurs préfèreraient surement oublier. Les joueurs clefs De sa montée en Top 14 à la saison qui l’a vu terminer à la seconde place du Top 14 derrière le tout puissant Stade Intergalactique Toulousain, le Racing Métro s’est principalement appuyé sur 3 armes : Son pack. Une armée de snipers capables d’abattre un pigeon avec un ballon de rugby à 70m Sireli Bobo. Si les Wisniewski, Steyn, Hernandez, Bergamasco (auxquels on peut désormais ajouter Descons ou Germain) sont toujours là pour tenter des pénalités depuis leurs propres 22m, et si Sirelo Bobo est toujours plus rapide que Yoann Huget à 36 ans, le Racing doit un peu moins compter sur son pack cette saison, puisqu’il apparaît être moins dominant qu’auparavant. Le niveau en mêlée fermée de Mikaele Tuugahala et de Juan Pablo Orlandi, dignes des meilleurs spécialistes australiens, ne saurait bien sûr être remis en cause. Derrière, si le jeu de ligne du club altosequanais est toujours aussi insipide (la faute à 12 changements de charnière et de paires de centres en cours de saison) on notera tout de même l’émergence de quelques individualités fréquemment décisives, comme Juan Imhoff qui, après avoir fait ses armes à 7 et avec le Pampas XV, régale le Top 14 avec ses crochets de danseur de flamenco (cliché de commentateur de Canal + 1/2). On peut également citer le virevoltant et fantasque Virimi Vakatawa, qui manque encore de régularité car comme vous le savez ces Fidjiens c’est un peu des gros branleurs (cliché de commentateur de Canal + 2/2). Et là Berbizier me dit "Toi qui aime le 7, viens au Racing, tu auras plein de ballons à l'aile". Le boucher On parle trop peu de Jacques Cronjé. L’ancien troisième ligne centre des Bulls aux 32 sélections avec les Springboks est pourtant régulièrement excellent depuis son arrivée en Top 14 en 2007 : après avoir poussé Imanol Harinordoquy au poste de flanker au Bého, il a éclipsé la starlette barbue du Racing, aujourd’hui en train de faire la queue au Pole Emploi. Généralement sage sur le terrain, Jacques est capable d’excès de violence spectaculaire (le meilleur exemple ici) mais surtout c’est le seul joueur qui livetweet ses week end à la chasse ou encore ses préparations de barbecue. Une petite sélection de ses meilleurs photos sur le réseau social : Le joueur au nom imprononçable et celui que les journalistes ne savent pas écrire. Mikaele Tuugahala & Jonathan Wisniewski. Journalistes, faites une bonne fois pour toute un copier-coller (c’est bien deux w) et on n’en parle plus. Le staff Un paragraphe qu’on rédige tout en sachant que ça pourrait encore changer deux ou trois d’ici la fin de la saison. Depuis 2007 et la fin de son mandat à la tête de l’équipe d’Italie, c’est l’ancien capitaine et sélectionneur du XV de France Pierre Berbizier qui est l’homme de base du Racing. Génie tactique pour les uns, nabot tyranique et psychorigide pour les autres, Pierre Berbizier n’est pas un homme de consensus (Johnston) mais il bénéficie du soutien total de son président, et jusqu’à cette saison, les résultats parlaient tout de même de sa faveur. Après avoir entraîné au coté de son frère, le sympathique Philippe (ici en cameo dans la série animée Batman) et de Simon Mannix, l’ancien ouvreur néo-zélandais coiffé comme un chanteur de new wave des eighties, Pierre s’appuie aujourd’hui sur Gonzalo Quesada. 38 sélections avec l’Argentine, meilleur réalisateur de la Coupe du Monde 1999, entraîneur du jeu au pied du XV de France entre 2009 à 2011, Gonzalo a un palmarès long comme un membre de Sean Lamont, mais son plus haut fait d’arme restera tout de même d’avoir pécho Isabelle Ithurburu. On hésite toujours entre le féliciter et le haïr férocement. Enfin, difficile de parler du Racing sans évoquer son président Jacky Lorenzetti. En reprenant le club en 2007, Jacky a réussi là où Lagardère et d’autres millionnaires qui s’ennuient dans la vie avaient échoué, en réussissant à faire remonter le club dans l’élite. Ancien PDG de Foncia, Jacky assume à fond le coté club de droite du Racing (en opposition à ces gauchos gay friendly du Stade Français) et décide de recruter le premier rugbyman créé entièrement pour satisfaire la ménagère spectatrice de TF1, Sébastien Chabal, et un jeune sud-africain coiffé comme Jean Sarkozy pour attirer les groupies. Malgré ce recrutement, de bons résultats, un marketing agressif à grands coups de délocalisations au Stade de France et de Dove Men Care, le club peine à créer l’engouement. Lancé dans un concours avec le rival parisien, les deux clubs ont décidé de faire construire de nouvelles enceintes pour toujours plus de tribunes vides. He Pierre, tu connais la blague de Toto l'argentin qui s'est encore fait les croisés ? Le scénario idéal : Après un début de saison compliqué et de nombreux remous au sein du club, le Racing Métro revient aux fondamentaux et remporte une série de 6 victoires consécutives par trois points d’écart. Lors de l’avant dernière journée, le Stade Français est terrassé à Saint Denis : le Racing l’emporte 40 à 13 avec des essais de Mirco Bergamasco, Henry Chavancy, Julien Saubade et Guillaume Boussès. Jérôme Fillol termine à l’hôpital après une tentative de plaquage à l’épaule sur Jone Qovu et Jacky Lorenzetti se permet une sortie classe dont il a le secret après le match, en déclarant au micro de Canal + « Alors les petites tarlouzes, vous faîtes moins les malins que dans vos calendriers ? ». Agen est également battu lors de l’ultime round de la phase régulière. En barrages, Les Racingmen éliminent Montpellier, grâce à un essai d’Imhoff après une passe sautée de 30 mètres de Benjamin Sa. En demi-finale, les Racingmen font tomber le Stade Toulousain qui n’avait pas que ça à faire puisqu’il alignait les Espoirs pour préparer la finale de H-Cup. La finale les oppose à Clermont. Les jaunards, longtemps dominateurs, mènent de deux petits points jusqu’à la 79ème minute, lorsque François Steyn claque un drop de 60m qui passe juste au dessus du poteau droit. Berdos ne fait pas appel à la vidéo et valide les 3 points : Le Racing remporte son premier titre de champion de France depuis 1990. Pierre Berbizier esquisse un léger sourire en coin. Le scénario catastrophe : Juan Martin Hernandez s’étant une fois de plus pété les croisés, c’est Jonathan « James Dean » Wisniewski qui termine la saison à l’ouverture. Rebelle jusqu’au bout, le mutin de la Croix de Berny crucifie sa propre équipe en tapant un drop contre son camp lors de la pénultième journée, face au Stade Français. Le presque international (polonais) sort du terrain en envoyant un gros fuck à la face de Pierre Berbizier, et annonce dans la foulée qu’il a signé au Stade Français avec son pote Henry Chavancy. Jacky Lorenzetti quitte la tête du club et se retire en ermite dans une petite chambre de bonne dans le quartier du Marais, pour laisser cours à des pulsions trop longtemps refoulées. Pierre Berbizier démissionne. Il est remplacé par Jacques Delmas. Le club descend en ProD2 la saison suivante.
Adrien (Sudrugby.com) passe sur le grill Le Tournoi des VI Nations étant terminé, nous pouvons désormais nous intéresser plus en détail au Super Rugby, ce championnat de l’hémisphère sud où l’on peut voir 6 essais par matchs et où les arbitres ne servent qu’à siffler les mi-temps. Et pour bien suivre cette compétition, rien de mieux que le site www.sudrugby.com, référence en la matière en langue française depuis 2009. Le créateur du site, Adrien, est aussi sur Twitter où il vous délivrera l’actu chaude du rugby sudiste. Egalement supporter du Racing Métro 92 (la fiche du club, co-rédigée avec Ovale Masqué, sera publiée sous peu sur la Boucherie) il répond aujourd’hui à notre fameux questionnaire… Un club ? Le Racing Metro 92 of course… enfin plus Racing que Metro mais bon pas le choix, on est obligé de faire avec les deux. Un technicien ? Dur de choisir entre Berbizier et Novès, mais je vais rester patriote, Berbizier… surtout qu’apparemment il a les meilleures stats comme coach de l’équipe de France. Une équipe ? Le cœur choisit l’équipe de France (malgré Traille, Huget, Gelez, Bory, Liebenberg, Marty, Rougerie etc…). La raison apprécie plus les Wallabies époque Rod MacQueen. Un match ? La Bledisloe Cup 2000 depuis le stade Olympique de Sydney. Une action ? Il me semble que c’était lors du France-Irlande à Melbourne en 2003. L’essai d’Harinordoquy qui suit bien Magne et Betsen… un bel essai de 3e ligne. (la vidéo du match complet ici) Un geste ? Quand Damien Traille récupère la balle sans faire d’en-avant devant Josh Lewsey face aux Anglais en 2007 et que sur sa relance il gagne 50m… en fait c’est ce qu’il aurait dû faire… Un poste ? Le numéro 8 bien sûr… celui de Christian Labit. Un stade ? Lansdowne Road avant le nouveau à forme bizarre. Et le Du Manoir, le vrai, pas celui de Montpellier. Une victoire ? Celle de Cardiff face aux All Blacks… Rien que pour m’être mis le voisinage à dos… Il était 7h du mat à Sydney ! Une défaite ? Celle contre les Anglais en 2007… Pour avoir eu la mauvaise idée de mater le match dans un pub bondé d’Anglais. Et le rosbeef est chambreur. Devise de club favorite ? Ou devise tout court ? Hello hello how do you do ? We are the boys in blue and blue… L’hymne du Mosman Rugby Club, mon équipe sur Sydney. Priceless ! Le joueur avec qui vous auriez aimé jouer sur le terrain? George Gregan… il suffit de le suivre il trouve toujours la bonne solution. Par contre quand il chambre il faut le défendre, et il chambre beaucoup. Celui que vous n’aimeriez pas croiser sur le terrain, et encore moins dans une ruelle sombre et étroite ? Schalk Burger qui aurait pu avoir un rôle dans l’Arme Fatale 2. Celui avec qui vous ouvrirez bien un bar à putes à Bogota ? Je pense que Byron Kelleher doit bien connaître ce type de business. Celui avec qui vous auriez aimé faire une 3ème mi-temps ? Pour l’avoir déjà faite avec Quade Cooper, je peux dire qu’il met de l’ambiance. Celui avec qui partir à la chasse à mains nues dans la forêt amazonienne ? Kobus Wiese tient la corde depuis que Jean-Pierre Treiber nous a quitté. Votre boisson préférée avant le match? Après le match? En tant que joueur, une bonne Gatorade avant de jouer et un shot de wheatgrass à la fin. En tribune, exclusivement du houblon. La première fois… … à la télé ? J’étais trop petit pour m’en souvenir… sûrement une finale de championnat de France. … au stade ? Un match du tournoi contre les Gallois au Parc des Princes. … sur le terrain ? Avec les petits du Racing… autour de 8/9 ans. Thé ou Café ? Café, doppio ristretto Levrette ou 69 ? Pas assez souple pour le 69 ;-) Il reste 10 minutes a jouer… cagade dans ses 22 qui offre 5 points à l’adversaire ou expulsion pour plaquage cathédrale? Choisir entre Traille et Fritz ? Pas si compliqué pourtant, il n’y a que Marco qui puisse encore se tromper ! Se faire enfoncer en mêlée ou se prendre un cad’déb d’ecole? Je suis 3e ligne donc me prendre un cad’déb est plus acceptable. Enfin pas s’il est de Rougerie ou Huget ! Damien Traille ou McGyver ? Je préfère même Ribéry à Damien Traille. McGyver reste quand même une idole de jeunesse. Pour la 3ème mi-temps : Byron Kelleher ou Paris Hilton ? Mon portefeuille préfère payer une Steinlager à Byron qu’une bouteille de Dom Pérignon à miss Hilton. Pour partager votre cellule ? En tant qu’héritière du groupe Hilton, Paris doit mieux s’y connaître en aménagement de petits espaces. C’est qui le plus fort, Jamie Cudmore, Bakkies Botha ou l’hippopotame ? Vu le passif du bonhomme, je préfère éviter d’avoir affaire à Jamie Cudmore. Surtout qu’il est un peu seul avec les bûcherons, alors que Bakkies est soutenu par Matfield, Spies et Burger. Vous préférez vous faire plaquer par Chabal ou par votre petit(e) ami(e)? Chabal… C’est douloureux temporairement. La chanson paillarde que vous aimez secrètement ? Les lacs du Connemara c’est paillard ? David Marty ou Marty McFly ? J’ai toujours rêvé d’avoir une hoverboard ! Expliquez la règle du plaqueur/plaqué sans utiliser de ponctuation. Fait comme McCaw parce que ça a l’air de bien fonctionner. Ca vous étonne Ovale Masqué qui mange un yaourt ? Ca ne m’étonnerait pas que le yaourt ne soit pas nature. Bon alors, c’est qui qui a pété la gueule à Bastareaud en fait ? Je suis sûr que c’est Jo Maso. Pourquoi avoir perdu votre temps à répondre à ces conneries, franchement ? Parce que sinon tu vas me le demander la prochaine fois à Yves du Manoir. Un oubli ? Un mot à ajouter ? I’m not an alcoholic, I only drink when McCaw is offside A qui voudriez-vous que ce questionnaire soit posé ? Christian Jeanpierre !
Le Diaporama 2012, épisode 6 Un diaporama qui vous redonne le sourire après une énième défaite face aux Anglais. Par Ovale Masqué, Merci à Desman, Too Long Niaise, Pastigo, Pilou, Sonia et l’Affreux Gnafron. Vern Cotter est aux anges : en l'absence d'Aurélien Rougerie, il récupère le titre de plus beau mec d'Auvergne. Florian, vous faîtes votre grand retour en Equipe de France, êtes-vous heureux ? I've had the time of my liiiiiife Drame d'alzheimer : Guy Novès ne se rappelle plus du nombre de H-Cup qu'il a gagné. Mais que vois-je poindre au loin ? La concurrence de Guilhem Guirado ! En fait on préfère quand il fait la gueule. C'est carrément flippant là. Le remake Gallois de Demolition Man fait vraiment cheap. Infirmier psychiatrique, un métier d'avenir en Italie. Pour une raison qui nous échappe Mathieu Bastareaud n'a pas tenu à poser sur cette photo. Ce supporter toulousain enragé exige son remboursement : il n'y avait que 12 internationaux sur la pelouse du Wallon ce week end. Le nucléaire, une énergie propre. In bed with Ovale Masqué. Inspiré par le succès d'Invictus, Danny de Vito a décidé de se lancer dans un biopic de Rodrigo Roncero. Dès le premier entraînement collectif du XV de France, Ouin-Ouin compris qu'il allait en chier. Pendant ce temps au Stade Français, Jules Plisson vit très bien la concurrence de Felipe Contepomi. Toi un jour je te crame ta famille... Ne sachant pas comment aborder le sujet de la sodomie avec sa femme, Mourad décide de demander conseil à Bernard. Brian Lima a enfin trouvé une reconversion où tout son talent peut s'exprimer. L'Empereur Palpatine est satisfait : l'alliance rebelle de Luke Wisniewskiwalker a été matée. La femme de chambre ne comprenant pas le terme "Baiser australien", Pierre Spies et Dewald Potgieter décidèrent d'illustrer leur pensée. Ah donc en plus d'être roux et tricheurs, les Irlandais sont des gros gitans. Encore des violences à Bayonne avec ce voyou à capuche qui s'en prend sans aucune raison à un jeune. Luke McAlister apprécie ses nouvelles jambes lui permettant de s'adapter à la vitesse de jeu du Top 14. Stephen Ferris peut dormir en paix : personne n'a essayé de lui crever les yeux aujourd'hui. Jamie Roberts a scalpé la mascotte du Racing a tricoté un pull pour George Noth avec. Cette fois c'est sûr, les Gallois nous en veulent. Parce qu'un diaporama sans Piri n'est pas un diaporama.
Le Diaporama 2012, épisode 5 Luxe, calme et volupté pour ce 5ème épisode de la saison. Par Ovale Masqué, Merci à Too Long Niaise, Pastigo, Sonia, l’Affreux Gnafron et Pilou. L’arrivée de Sebastien Chabal a provoqué une véritable émeute en Australie. Le bouquin de Lièvremont ? Il est comme ça ! Après trois mois de vacances, Piri Weepu est paré pour le début du Super Rugby. Je crois même que sa lecture m’a rendu plus intelligent. Tu vois Benjamin, c’est comme ça qu’on attrape une chandelle. Et demain on s’occupe de tes cheveux. Damien Try & Ovale Masqué célébrant la sortie de leurs figurines collector ©Boucherie Ovalie D’un simple regard, le chaman de Perpignan vient encore de marabouter Nicolas Laharrague pour dix ans George North ? Où ça ?! Bonjour, on m’a appelé pour régler le cas de ce Monsieur Salviac, où puis-je le trouver ? La secrétaire de la Boucherie, ravie à l’idée de devoir corriger le nouvel article de Capitaine Fist-plaquage. Romain Teulet a profité de la trève internationale pour aller se faire bronzer. Conseil du week end : toi aussi pécho en mettant une cravate de vendeur de chez Darty Bakkies Botha Fact. Cette fois Rafael Nadal en a vraiment marre qu’on se foute de sa gueule. Hommage de Sergio Parisse à Aurélien Rougerie. Les photos du retour de Mathieu Bastareaud à Ikea… Mike Phillips fait la gueule : c’est encore lui qui est de corvée de vaisselle ce soir.
Le Diaporama 2012, Episode 4 Un diaporama qu’on prendra plaisir à regarder en prenant un bain nu dans une poubelle géante. Merci à Desman, L’Affreux Gnafron, Pastigo, Ovale de Grace, Ovale Masqué, Marcel Caumixe, Too Long Niaise, Ronan Se’Gara, Plasticpaddy et Sonia Z. D'après Aurélien Rougerie, la pelouse du SDF était tout à fait praticable. Astucieusement déguisé, Lulu Harinordoquy tente de s'introduire sur le terrain pendant le match USAP - BO. Sebastien Tillous-Bordes et Pierrick Gunther sont dépités : même sur X-Box, les arbitres sont pro-clermontois. Barré en équipe d'Irlande, Leo Cullen tente de se faire remarquer par Mathieu Lartot dans une imitation très réussie de Daniel Craig. Elections, piège à cons. Joaquin Phoenix ne sait vraiment plus quoi faire pour attirer l'attention. Adam Jones tentant de contrer un coup de pied de Frédéric Michalak... Et maintenant, l'angle opposé. Sexton et McFadden titulaires contre la France : réaction irlandaise. Ca fait toujours cet effet, la première fois qu'on voit Pascal Papé nu. Alors que pour Frédéric... Comme Yannick Noah, Richard Dourthe a réussi sa reconversion : il est enfin disque d'or ! Terrible révélation : Leo Cullen possède deux frères qui jouent également au rugby Une simple rotation du poignet et c'est le drame. Parle à Balmain. ... ... troublant. Guy Novès est heureux : il va enfin pouvoir râler contre les doublons. Sylvain Marconnet : "Le petit déjeuner, c'est important". C'est marrant, Bakkies Botha a le même collier. Mais avec les oreilles de secondes lignes adverses à la place des chaussures. Annuler un match international à cause des conditions climatiques, quelle drôle d'idée. Paul Sackey, enjoying la Parisian Way of Life. Sodomie entraîneuriale. Aurélien Rougerie ne comprend pas pourquoi il n'est pas dans le groupe clermontois : il n'a qu'un bras dans le plâtre. Le moment où Sylvain Marconnet a réalisé qu'il aurait mieux fait de se péter une jambe au ski plutôt que de signer au BO.
Menu Best Of #1 Il n’y a rien à jeter. Bonjour lecteur du week end, Lecteur du week end, tu as une vie sociale. Nous te méprisons pour cela, mais nous ne pouvons cependant pas t’en vouloir : amasser de l’argent et cultiver les relations sociales étant une pratique largement répandue dans le monde libre et ses alentours proches. Nous savons que tu n’as pas toujours forcément le temps de consulter nos articles en semaine, parce que ton patron, ce vil faquin encore plus despotique qu’Ovale Masqué, t’interdit de te tenir au courant de l’activité du monde virtuel (le seul qui vaille) en te refusant l’accès aux médias sociaux tels que Twitter et Facebook. Heureusement, nous sommes là pour te résumer tout ce qui est paru cette semaine et que tu ne dois absolument pas rater, sous peine de mener une existence encore plus misérable qu’à l’habitude… Lundi, Ovale de Grace, assistée de son brave Stagiaire, revenait sur le match inaugural du XV de France contre l’Italie dans le Tournoi des 6 Nations. Son compte rendu se trouve ici. Marcel Caumixe, ce grand homme à la peau d’ébène et à la dreadlock si souple, faisait de même pour revenir sur le vrai choc du week end, le match légendaire de cette édition 2012. Nous parlons bien sûr du match de Calcutta Cup entre l’Ecosse et l’Angleterre. Du coté anglais toujours, notre présentation du rugby londonien se poursuivait avec la fiche des Harlequins de Londres, le club du Bloodgate, de Nick Evans, de Danny Care et du bon goût vestimentaire. Par Serge Simon Pierre. Tu es déçu de ne plus avoir de nouvelles de Mourad Boudjellal ? Pas de panique, le Stagiaire est là pour nous offrir le second volet de sa saga Les Seigneurs du Brennus. On nous dit dans l’oreille que Luc Besson songe à racheter les droits de l’adaptation cinématographique. Nous armons notre fourchette. L’analyse d’Ovale de Grace ne t’a pas suffit ? L’illustre Pierre Villegueux est également revenu sur l’entrée en matière des Bleus. L’article est à lire sur le Rugbynistère dans l’Immonde du Rugby N°32. Tout le monde n’a pas la chance d’être roux et de mesurer 2m22. Paul O’Connell est un des rares privilégiés. Retour sur sa vie, sa carrière, son œuvre, par l’Affreux Gnafron. Serge Simon Pierre est de retour pour nous présenter cette fois les London Irish. Le club des Irlandais de Londres dont les joueurs sont presque tous samoans. Avec au passage des hommages à Delon Armitage et Olivier Magne, ou encore Alex Corbisiero, premier pilier gangsta rappeur de l’histoire du rugby. Toute cette littérature c’est bien beau, mais toi tu es de la génération Bref et quand tu dois garder ton attention sur ton écran plus d’1 minutes 20, ton cerveau s’oxygène difficilement ? Tu peux consulter le dernier épisode du Diaporama des Bouchers, avec plein de belles images et pas trop de texte. Bonus viande avariée, pour les habitués de la maison : Week end de doublon, l’occasion de revenir sur les grands classiques avec la complainte de Guy Novès, dans le classique d’Abel Ferraramiropez, Bad Manager, starring Guy Novès. Ca date de 2009 et pourtant ça n’a pas vieilli d’un poil : à voir sur Youteube. Tu cherches un petit plat à préparer pour épater bobonne et les enfants ce week end ? Le cuisiner officiel de la Boucherie, Desman, est là et te propose sa terrinette de Lapinou à l’Ancienne. Le plat préféré de François Trinh-Duc. Il aime la bonne chair, le bon vin, distribuer des cartons et le sexe anal : C’est Romain Moite bien sûr ! Le seul et unique arbitre chroniqueur du site n’est pas venu nous faire coucou depuis un moment mais vous pouvez relire une de ses meilleures histoires ici. Avec en guest star Wayne Barnes, l’homme qui voit des cathédrales partout.
Le diaporama 2012, Episode 3 Un diaporama lourd & massif comme une paire de centre Fritz – Bastareaud Par Ovale Masqué, avec les excellents contributions de Desman, Ovale de Grace et Ronan Se’Gara. Merci également à Sonia qui explore les bas fonds de Twitter pour nous proposer de belles photos, et à Horsjeu.net pour la vignette de Gareth Bale. Enfin un merci tout particulier à @McMademoiselle, en direct de Limerick, qui nous a offert la très belle photo de Ronan O’Gara. Quand on voit la gueule de l'ancien champion de boxe de Nouvelle-Zélande, ça relativise quand même la performance de Sonny Bill Alors que Jonathan Sexton vient de rater son 4ème coup de pied de l'après midi... Les rêves de Mourad Boudjellal sont de plus en plus préoccupants Prêt à tout pour réintégrer le XV de France, Julien Dupuy tente de porter les prothèses de jambes Dimitri Yachvili, pour des ballons toujours plus rapides à la sortie des rucks Imaginez la même photo avec Claude Guéant à la place de Pierre Rabadan. Ca devient tout de suite beaucoup plus flippant Bastareaud et sa nuit de folie à Wellington en 2009 : et si finalement, on préférait ne pas savoir ? Sonny Bill Williams ? C'est qui ça ? Avec sa nouvelle première ligne, l'Aviron a tous les atouts en mains pour se maintenir Sebastien Chabal cherche une reconversion 6h11 du mat le dimanche. Aurélien Rougerie se réveille après avoir pris une cuite mémorable, pas très frais Sebastien Chabal cherche une reconversion Ca devient n'importe quoi ces poses de buteurs inspirées par Wilkinson Dimitri Yachvili aime quand son capitaine lui titille les tétons Et là Craig me dit : 'Ah ah, on a encore niqué ces frenchies!' ... Peut être le gogo dancing pour boîtes à cougars ? Alors que Frodon Sackey célèbre sa victoire après avoir rallié les terres parisiennes, l'ignoble Gollum prépare sa vengeance Rugby & Reconversion : Ca n'arrive pas qu'à Chabal Des nouvelles de Gavin Henson. Il va bien La relation entre Ovale Masqué et le Stagiaire devient de plus en plus ambigüe Finalement, Fred Michalak était le seul joueur français vraiment bien préparé pour ce match contre l'Italie ... Au revoir ...
Les bouchers de la semaine, H-Cup J6 A Butcher is born : Samu Manoa… Par Ovale Masqué, Le Boucher de la semaine : Samu Manoa A la Boucherie, nous avons beaucoup aimé. Bakkies Botha, Jamie Cudmore, Schalk Burger, Paul O’Connell, Gregory le Corvec… on pensait être un peu blasés à forcer de voir défiler du biceps, mais en vérité, même après des années, il est encore possible de ressentir la passion amoureuse. Depuis le début de la H-Cup, l’homme qui ravive en nous la flamme s’appelle Samua Manoa. Rien que son nom est porteur des promesses les plus folles, sorte de mélange improbable entre le syndicat national de l’aide médicale urgente et le groupe de hard rock Manowar, dont Ovale de Grace est d’ailleurs une grande fan. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un seconde ligne samoan aux parents dyslexiques, mais bien d’un pur athlète américain. Né le 1er octobre 1985 à Concord en Californie, d’origine… tongienne, il s’est d’abord illustré avec le club des San Francisco Golden Gate, avec qui il remporte le titre des champions des USA en 2009. Sélectionné à une reprise avec les Eagles en 2010, il ne dispute pas la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande, sans doute car son entraîneur a peur de lui. En début de saison, il débarque à Northampton où il ne tarde pas à se faire une place dans le 5 de devant aux cotés d’un autre poète, Courtney Lawes. Le voici dans ses œuvres face aux Harlequins et au Munster, deux rencontres lors desquelles il a été élu homme du match. La Boucherie de la semaine : La mêlée de Northampton Au lieu de vous passer des vidéos d’essais magnifiques et de relance de 80m, nous avons décidé cette semaine de vous offrir du rugby, du vrai. Mieux, de la torture, physique et psychologique avec les deux essais de pénalités encaissés par le Munster contre les Saints de Northampton. Du travail d’orfèvre de la première ligne Tonga’uiha – Hartley – Mujati. Vous noterez le bon arbitrage de notre Romain Poite national, qui a su prendre ses responsabilités alors que Paul O’Connell lui a dit des mots doux à l’oreille pendant tout le match. En bonus, le petit début de général derrière, avec les deux têtes à claques du match : Lee Dickson et son clone irlandais Conor Murray. Malgré ce massacre, le Munster l’a tout de même largement emporté sur la pelouse de Northampton (51-36) ce qui prouve bien que le gars qui a voulu faire son malin en inventant la phrase « no scrum, no win » est un gros tocard.
Diaporama 2012, épisode 2 Par Ovalé Masqué. Merci à Sonia, Prune, kakaOpopo , Jeanne Say et Ronan Se’Gara pour leurs suggestions. Si vous avez des images rigolottes sous la main, vous pouvez nous les envoyer à contributions@boucherie-ovalie.com Marie-Alice Yahé à Lionel Beauxis : « C'est toi la petite tarlouze toulousaine ? Viens, je vais te montrer comment on passe une pénalité de 60m » Vous vous demandiez comment les Irlandais ont pu complètement foirer leur 1/4 de finale après avoir battu l'Australie en Coupe du Monde ? Comme ça. Le point de la semaine sur la santé mentale de Piri Weepu : aucun signe de progrès en vue. Serge Blanco a mauvaise mine depuis que le Bého traîne dans les bas fonds du Top 14 Toutes les nuits, Cédric Heymans rêve qu'il a accepté cette prolongation d'un an... Devancé par Julien Malzieu pour les poulets d'Auvergne, George Clooney a du se rabattre sur les pubs Nespresso. « Et si je mets des lunettes, est-ce que Bayle va arrêter de m'appeler Bastareaud ? » Le Taupe 14, le championnat le plus HOT du monde En 2012, Jean Dridéal a décidé de péter les plombs et d'adopter un look total destroy Romain Teulet semble avoir du mal à digérer sa non sélection en Equipe de France... La nouvelle pub Benetton contre le racisme : parfois, ce n'est pas le noir à capuche le plus effrayant. La vérité enfin révélée : les Gallois débarquent en France pour enfin pouvoir se taper autre chose que la fermière de Trfyypliwynnnn. Et pour ça ils ont sorti leurs plus beaux costards. Tandis que ces deux toulousains aux physiques ingrats vont encore rentrer seuls ce soir...