Les Seigneurs du Brennus, épisode 2 Après l’arrivée du chevalier renégat Mourad Boudjellal dans le premier épisode des “Seigneurs du Brennus”, voici sa comparution dans la série de capes et d’épées de la Boucherie Ovalie… L’homme est assis dans sa chambre. Alors que la nuit tombe sur la Fédération, il s’active à son bureau. Apposant son sceau sur des lettres à destination de ceux qu’ils appellent ses « hommes de lois ». Bourreau de travail, le seigneur n’arrête pas une seconde de veiller à « ses affaires ». La Varie lui paraît bien loin à cet instant et il se serait bien épargné ce long voyage. Des paroles malencontreuses, des hauts fonctionnaires réactionnaires et susceptibles, et le voilà sous la menace d’une peine qu’il craint plus qu’il ne veut le faire croire. Ce n’est pas de lui qu’il doute bien sûr, mais il sait qu’il dérange, qu’il bouscule les codes établis et que les dirigeants de la terre d’Ovalie ne peuvent se permettre de laisser s’exprimer trop fort un dissident tel que lui. Il n’a jamais cru en ce régime et compte bien changer les choses. Mais le chemin vers le pouvoir et la reconnaissance est long et sinueux. Et il a d’autres étapes à franchir avant tout ça, chaque chose en son temps… A cette pensée, il sourit et se saisit de son étrange amulette qui ne quitte pas le tour de son cou. Le haut de cet étrange bouclier miniature brille alors à la lumière de la lune et les yeux du seigneur s’illuminent et pétillent de plus belle. « Mon précieuuux » murmure-t-il. « Nous nous retrouverons bientôt… Dans quelques mois je t’arracherai des griffes des soldats toulousains. De mes propres mains s’il le faut ». Et, tournant la tête dans un mouvement dramatique digne des meilleures pièces de Shakespeare (s’il avait existé dans ce monde) vers l’étroite fenêtre de sa chambre, il sourit d’un de ces sourires qui vous glace de salle de bain (j’ai un peu honte de celui là) et ajoute : « Ô Toulouse, winter is coming. Et avec lui son lot de doublons. Tes internationaux ne seront pas toujours là pour te protéger… » Tiré de sa rêverie par le bruit fracassant d’un servant maladroit dans le couloir, Mourad Boudjellal décide alors qu’il est temps pour lui de se coucher. Une grosse journée l’attend le lendemain, ce voyage l’a épuisé et son jeu de manche devra être précis et dynamique lors de sa confrontation avec le conseil des sages. Le lendemain il se réveille aux aurores et tire la chevillette à côté de son lit. A défaut de voir la bobinette cherrer, un jeune homme accourt à son lit et demande timidement en quoi il peut être utile. Le seigneur commande de quoi manger et un bouquet de muguet, qu’il se plaît à sentir chaque matin pour lui rappeler sa terre natale. A peine le temps de voir ses désirs exaucés et de se préparer que l’heure de l’audience arrive. D’une démarche sûre, il se rend à la salle où le conseil des sages est réuni pour l’entendre. Celui qui semble à leur tête annonce alors les charges retenues : « Trouble de l’ordre public, viol sur mineur, cannibalisme aggravé, délit de fuite, atteinte à la pudeur et pratiques sexuelles non consenties ayant entrainé la mort. La préméditation reste à déterminer. » Devant le silence pesant et le regard interloqué de l’ensemble de l’auditoire, le vieil homme réalise alors qu’il s’est tout bonnement trompé de dossier. « Au temps pour moi, s’empresse-t-il de s’excuser. Celui là est le cas suivant. Un certain Damien Try, du royaume des Bouchers. » Son voisin de gauche se penche à son oreille pour lui demander : « C’est ce fameux royaume semi-anarchique dirigé par un soi-disant héros masqué qui a davantage fait ses preuves dans l’alcoolisme que dans l’exercice de son autorité ? ». Le vieil homme acquiesce alors d’un mouvement de tête grave. « Je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi ce cas relève de notre juridiction… Enfin ». Il se saisit alors d’un nouveau dossier et énonce d’une voix forte et claire : « Monseigneur Mourad Boudjellal, Prince de Mayol, Duc de la Varie, et Père de l’édition du Soleil, vous comparaissez aujourd’hui devant cette cour pour avoir manqué à deux lignes fortes de notre code de conduite. Les faits qui vous sont reprochés sont donc : Outrage à un agent et atteinte à l’intérêt supérieur de la Fédération. Qu’avez-vous à dire pour votre défense et améliorer la bien piètre situation dans laquelle vous vous êtes encore fourrée. » L’accusé se lève alors de son banc, inspire profondément, puis, toisant du regard les jurés les uns après les autres, se lance dans ce qu’il sait être son ultime plaidoyer dans cette affaire… « Tout d’abord, sachez que je ne pense pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. La vie, c’est avant tout des rencontres. Des rencontres comme celle qui a eu lieu entre le peuple de Clermont et le mien et qui est à l’origine de ma présence ici… Une rencontre qui, comme celles qui l’ont précédée et qui rythment la vie de nos royaumes semaines après semaines, aurait dû se dérouler selon des règles, des règles que vous avez vous-même fixées et qu’un de vos « Chevaliers de l’ordre » était censé faire respecter. Ce qu’il n’a pas fait. » « Monseigneur ! Les chevaliers de l’ordre ont toujours raison. Cette valeur est la base même de notre culture commune, celle qui nous permet de cohabiter depuis tant d’années. Ne la bafouez pas parce qu’elle vous est étrangère ! » « Etranger ? Nous y revoilà… Je ne comprends décidément pas ce racisme latent envers les personnes qui sont là depuis moins longtemps que vos propres meubles… » « Comment osez-vous ? Encore une fois, vous prononcez des paroles indignes de votre rang ! » « La seule personne qui a été indigne de son rang est l’imposteur qui s’est fait passer pour un chevalier de l’ordre neutre et objectif lors de cet affrontement contre le peuple des montagnes qui crachent du feu ! » « Les chevaliers de l’ordre représentent la justice de notre royaume et disposent d’un grand pouvoir ! Vous ne pouvez parler d’eux ainsi ! » « Oui, et un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ! » « Oh pitié Monseigneur, épargnez nous les citations douteuses d’un vieil homme qui s’est fait tuer en essayant de raisonner un bandit voulant juste lui subtiliser sa bourse… De plus, tout le monde sait ici que les Comics n’ont jamais été votre genre… Vous êtes bien plus efficace lorsqu’il s’agit de troller, votre présence ici en est la preuve… » Visiblement touché par cette attaque, Mourad Le Fier ne réplique pas immédiatement. Et son adversaire du moment, un homme brun d’une cinquantaine d’années en profite pour accentuer sa position dominante. « Vos propos étaient déplacés et font honte à notre royaume. Et ne venez pas mettre en avant votre goût pour la métaphore. En faisant prendre de telles proportions à des décisions censées représenter la justice, ce sont toutes les provinces constituant ce royaume que vous insultez. Et que dire de l’exemple déplorable que vous donnez aux plus jeunes… » « Voyez-vous Messieurs, à vous écouter je ne sais plus vraiment pourquoi je suis ici. Pour avoir relevé un problème profond ? Pour la manière dont je l’ai fait ? Je crois que dans tous les cas, vous auriez été prêts à prendre n’importe lequel. C’est plus la cible que le prétexte qui vous intéresse. Mais je crois que trop de salive a été gaspillée par cette histoire. Je suis de toute évidence en face d’une justice qui a déjà choisi quel mode opératoire elle allait utiliser pour m’exécuter… » Le vieil homme soupire alors profondément : « Monsieur Boudjellal, j’ai du mal à comprendre comment vous espérez vous attirer notre clémence en nous considérant ainsi. Mais puisque de toute manière vous avez déjà beaucoup parlé, je pense qu’il est temps pour nous de nous retirer pour trancher… » « Trancher, s’amuse alors le Duc de la Varie. Comme le mot est bien choisi… » Sans sourciller, les différents membres du conseil se lèvent et se retirent dans une pièce située à l’arrière. Mourad Boudjellal se retrouve alors seul puisqu’il a choisi de ne pas prendre d’avocat. Le temps de la délibération lui parait une éternité et il ne peut s’empêcher de trépigner et faire les cents pas en attendant leur retour. Et lorsqu’ils arrivent, il sent en lui monter cette étrange sensation de doute qui lui est si peu familière. Le temps semble se suspendre et seuls les mots « Suspension de 130 jours » lui parviennent aux oreilles. Il lui faut d’ailleurs quelques instants pour réaliser et se reprendre. Il se contente de serrer les poings et sans attendre que le responsable ait fini ses explications, se retourne et quitte la salle. Il ordonne que l’on rassemble ses affaires, parcourt les quelques couloirs qui le séparent de la sortie principale et sur le parvis, attend que les curieux s’amassent devant lui. Ils ne tardent pas à être très nombreux et d’une voix calme qui ne reflète pas son état intérieur entame un petit discours improvisé : « Les membres du conseil et plus officieusement les dirigeants du royaume, ont tranché. Aujourd’hui je vous l’assure, les personnes qui me feront taire ne sont pas nées. Et quelles que soient les sanctions que je dois subir, je n’aurai de cesse de me battre pour défendre ma vision des choses. S’ils pensent vraiment que m’éloigner des champs de bataille pour 130 jours aura réellement un impact sur ma philosophie, ils sont plus que jamais dans l’erreur. Et s’il y a d’autres combats à mener, je les mènerai toujours avec cette franchise et cette motivation qui dérangent. Pourquoi ? Parce qu’on peut convaincre tout le monde qu’on a changé mais jamais soi-même. Alors si je suis leur suspect idéal, l’homme qui peut nuire à leurs « valeurs », soit. Maintenant, d’autres affaires requièrent mon attention. J’ai une province à gérer, des hommes à former et surtout un Brennus à récupérer. PILOU PILOU ! » Certains membres de l’assistance conquis grognent pour lui répondre avant de comprendre qu’il ne faisait en fait qu’appeler son cheval qui arrive aussitôt. Il le monte et sans jeter le moindre dernier regard derrière lui, repart vers le sud, ne laissant qu’un nuage de poussière dans lequel il disparait petit à petit. A suivre… (peut-être…)
Le XV des rugbymen sur Twitter : les trois quarts Place aux artistes. Par le Stagiaire (@BastienJoseph31), La première partie et les avants, c’estpar ici. Maintenant, place aux artistes du terrain… (mais un peu moins des mots) Bon, c’est vrai qu’initialement on avait prévu de faire ce petit dossier en trois parties. Mais comme il s’avère qu’on est encore plus fainéant et incompétent que prévu (enfin surtout moi, mais moi en même temps je suis juste Stagiaire), celle-ci sera le dernière. Vous pouvez donc vous assoir sur les remplaçants et le staff technique. Ces deux parties suffisent à notre goût pour se faire une petite idée du sujet et on risquerait de franchement tourner en rond si l’on s’enfonçait dans nos analyses et explications douteuses une fois de plus. Alors profitez-bien de celui-ci, et n’hésitez pas à apporter vos commentaires ou remarques… #9 Julien Tomas (@julientomas) Coéquipier et ami de longue date de Fulgence Ouedraogo, le demi de mêlée montpelliérain est plus mou du tweet que son compère. Inscrit depuis mi-novembre, il écrit tout de même à un rythme régulier et fait partie de ses personnes amusantes à suivre puisqu’on a tout bonnement l’impression qu’ils font du réseau social la même utilisation qu’un compte privé (comme un profil Facebook), le tout avec la maturité d’un adolescent. Julien Tomas utilise son profil Twitter pour s’éclater et échanger avec ses potes, rien de plus, et tant pis si plus de 500 personnes peuvent en profiter (chiffre amené à grossir puisque son compte est à l’heure actuelle assez peu connu et ne reflète pas la notoriété du joueur). On a donc droit au descriptif de ses journées, aux chambrages incessants avec ses « poulets » Ouedraogo et Mermoz, et bien sûr aux fautes d’orthographe, « lol » et autres « mdr » à répétitions. Amusant aux premiers abords et loin des pubs marketing de certains autres joueurs, on se lassera cependant sûrement vite des « private jokes » et fautes qui piquent les yeux. Les fans n’y trouveront sûrement pas grand intérêt. Mais qui a dit que Twitter était exclusivement fait pour eux ? Non mais. #10 Frédéric Michalak (@michalakfred) Ce compte n’est pas facile à « surveiller » pour nous puisque La Miche nous a tout simplement bloqué il y a quelques mois. (Ce n’est pas le seul puisque Raphaël Lakafia a fait de même, bien que nous n’ayons jamais été très méchants avec lui. Enfin, je crois). On est les premiers déçus par Michou car le futur Toulonnais (et ses 32 000 followers dont nous sommes donc bannis) fait parti des plus actifs parmi les joueurs pros. En suivant son compte, vous ne raterez rien des détails sur ses occupations journalières, souvent agrémentées de photos de paysage (en cherchant bien je suis sûr que l’on pourrait prouver qu’il fait partie de la secte des arcs en ciel), ce qui vous permet plus ou moins de visiter l’Afrique du Sud depuis votre salon et sans vous bouffer le décalage horaire. « Follower » Fred Michalak comme on dit, c’est aussi l’assurance d’assister à ses joutes verbales avec ses potes qui prouvent que l’humour n’est pas la qualité qui lui fait le plus défaut (le dernier en date avec Clément Poitrenaud, Yann Delaigue et Xavier Garbajosa à propos de vieilles photos des protagonistes étant un modèle du genre). Alors nous reviens cette éternelle question : Pourquoi nous avoir bloqué Frédéric, nous qui sommes si drôles, fins et délicats ? (Comme Pierre Salviac quoi…) Bref, à défaut de pouvoir suivre notre Michou national, on se rabat sur celui qui l’a remplacé du côté de la ville rose, le néo-zélandais Luke McAlister. Comme beaucoup de “sudistes”, il est très actif, raconte sa life de tous les jours, montre ses progrès en français et en culture France avec des tweets du style “1664 tres bon”. Il joue le jeu à fond, interagit beaucoup avec son public (il a pas exemple fait poser Burgess pour une de ses fans) et donne au final un peu l’impression d’être le “Rugbyman Next Door”. #11 Yoann Huget (@Huget14) N’étant pas franchement overbooké par son agenda rugbystique ces derniers mois, l’ailier bayonnais s’occupe comme il peut et, quand il n’est pas en séance photo, il n’hésite pas à se laisser aller à la douce tentation du tweet. Dans un français approximatif, il se livre à 100% (et ce n’est pas sa photo de profil qui va me contredire) : photos avec sa petite amie, messages chambreurs (avec Maxime Mermoz, Mike Phillips, Dimitri Yachvili ou plus récemment Xacier Garbajosa (encore lui…)), il a même laissé un message sur son compte 15 minutes avant son audition par la commission de discipline. Il y a quelques jours, il s’est même permis de faire une pub pour le Midi Olympique avec ce message simple et impactant digne d’un publicitaire tout droit sorti de Mad Men : « Un nouveau Midol dès lundi… ». La réponse d’une fan nommée Aurélie et qui doit être davantage portée vers ses photos de profil que vers son actualité rugbystique a eu cette question surprenante et à la fois terriblement pertinente : « C’est quoi un midol ? ». Malgré sa relative activité sur le réseau social, Yoann Huget en a néanmoins intégré les principaux codes, se laissant déjà aller au traditionnel Follow Friday qui consiste à recommander à ses followers des comptes amis ou particulièrement intéressants. La semaine dernière, Yoann conseille notamment Dimitri Yachvili, Imanol Harinordoquy, Fabrice Estebanez, Maxime Mermoz, Fulgence Ouedraogo, Raphaël Lakafia et Vincent Clerc. Peu importe les clubs et les rivalités donc, l’amitié est au dessus de tout ça et ce n’est pas l’aventure qu’est une coupe du monde qui aura de toute évidence atténué tout ça… Oh wait… #12 Maxime Mermoz (@MaximeMermoz1) Puisqu’il fallait bien un Perpignanais dans l’équipe, c’est Maxime Mermoz qui prendra le poste de 1er centre. Présent sur Twitter depuis mi-juillet (ils n’avaient que ça à faire pendant les stages de préparation il faut croire), le centre de l’USAP semble vouloir ajouter des contraintes supplémentaires à celles de base. Ainsi, il a de toute évidence encore baissé d’un cran la limite de base de 140 caractères. Ses messages dépassent rarement les quinze caractères et depuis le 24 décembre et son « Joyeux noël à tous », il n’a pas dépassé les quatre mots. Voilà qui a au moins le mérite de lui éviter de faire se retourner dans leurs tombes le grand Larousse ou le petit Robert. Il semble répondre occasionnellement aux fans (le mieux de toute façon ça reste de faire comme pour les autres : leur dire que c’est votre anniversaire pour décupler vos chances) mais et est logiquement plus bavard avec ses coéquipiers ou amis rugbymen. Il raconte aussi brièvement son quotidien, de ses vacances à la Plagne en passant par ses soirées Miss France. On notera aussi son joli fond de profil, une pub Dim qui met bien en valeur ses qualités sportives et humaines. Non j’déconne mais ça impressionne les minettes et il a bien de la chance. C’est pas à la Boucherie qu’on pourrait faire ça… #13 Fabrice Estebanez (@Faestebanez) Le nouveau venu du côté de Colombes était, contrairement à la plupart dans cette équipe, inscrit sur Twitter avant son départ pour la coupe du monde. Depuis son inscription, il y communique sur son activité plus ou moins personnelle, échange avec ses potes/adversaires (Yachivili/Ouedraogo…), chambre beaucoup aussi (les « Gros » notamment) et retweet même des messages de Sébastien Chabal trois mois après… On peut aussi évoquer les messages « prévention routière » (« N’oubliez pas, c celui qui boit pas qui conduit, ou celui qui conduit qui boit pas, comme vous voulez. Bonne année a tous. » 31 décembre 2011), les tweets « Point Météo » (« Temps de chien » 5 janvier 2012) ou les tweets bourrés (ou quelque chose de louche dans le genre) : « “‘b gu SAQ-», ce compte est aussi l’occasion pour les Brivistes de suivre l’actualité de son «Bar Basque ». #14 Vincent Clerc (@VincentClerc) Avec plus de 15 000 abonnés, le compte de Vincent Clerc, le gendre idéal du Stade Toulousain est un des plus suivi de la planète Ovale et ce malgré le taux raisonnable de tweets. De plus, ils sont dans la même lignée que les comptes cités précédemment : photos de Nyanga au Fast Food, message à la sortie de l’entraînement, chambrage et promotion d’actions de charité. On notera tout de même qu’il utilise de plus en plus de photos pour accompagner ses messages, ce qui à défaut d’être extrêmement original, ajoute un plus visuel non négligeable. #15 Clément Poitrenaud (@ClemPoitrenaud) Last but not least comme disent les rosbeefs. L’arrière des champions de France en titre est sûrement l’exemple le plus intéressant de ce nouveau phénomène qu’est Twitter. Et tout cela parce qu’il est un exemple même de réussite. Fraichement arrivé au début de l’été (on ne rappellera pas pourquoi il avait du temps disponible à cette période), Clément Poitrenaud s’est imposé comme un compte incontournable pour n’importe quel amateur de rugby. Plus que le joueur, c’est une toute nouvelle facette de l’homme que vous pourrez découvrir : de sa passion pour les photos, en passant pour son goût pour l’actualité et l’humour, il est plus vrai et disponible que jamais. Répondant assez souvent (tout dépend de l’intérêt de votre message après en même temps), Twitter est l’occasion de parler rugby ou d’un tout autre sujet susceptible de l’intéresser. Pour se faire une idée de ses items favoris (outre ceux cités plus haut), il suffit de lire les articles qu’il relaye. La plupart viennent des Inrocks, de Libé ou de Rue 89. Et dire qu’un débat a lieu dans la Twittosphère pour savoir s’il est de gauche… Non vraiment, on ne voit pas d’où viennent ses rumeurs idiotes… Sûrement encore un coup du Midol… Et à côté de tout ça, notre Poitreval préféré sait rester dans le classicisme comme ses petits camarades (et non on utilise pas ce mot parce-que-des-rumeurs-disent-qu’il-est-de-gauche) : photos (mais des jolies), point post-entrainement et chambrage (Julien Barès, alias –cachez-moi-cette-fesse-que-je-ne-saurais-voir-enfin-sauf-sur-Canal+ et responsable vidéo au Stade Toulousain semble son partenaire favori pour ce genre d’activité, mais il ne faut pas oublier La Miche/Michel/Fred Michalak ou encore Xavier Garbajosa.) Enfin, à ses heures perdues, Clément Poitrenaud se transforme en DRH de la Boucherie comme en atteste ce joli tweet à la suite d’un débat animé avec notre copine Poupimali. D’ailleurs nous profitons de ce papier, pour lui rappeler qu’il nous a (presque) promis une interview exclusive cet été et qu’on l’attend toujours… A bon entendeur… Bref, voilà, c’est fini pour ce XV qui nous offre au final une bien belle équipe. Voilà de quoi vous permettre de jouer à « Vie ma vie de rugbyman pro » depuis votre PC et d’espérer pouvoir obtenir quelques caractères attentionnés de la part de votre sportif favori (enfin pas plus de 140 dans tous les cas). Certains sont plus joueurs et disponibles que d’autres, et ils n’ont forcément pas tous la même utilisation de l’outil. Et puisqu’après tout, rien ne les oblige à le faire, on serait quand même gonflé de leur reprocher quoi que ce soit. Et profitons-en, d’ici que dans quelques mois ou années les marques se décident à pousser les joueurs à avoir une approche plus commercial de l’outil, il n’y a qu’un pas… En attendant, vous pouvez toujours nous suivre NOUS, rigoler ou vous indigner devant notre insolence, nous poser vos questions existentielles (auxquelles on ne répondra pas parce qu’on a pas que ça à foutre) ou encore admirer les tactiques de drague digitales foireuses de @Ovale Masque. Et pour les plus assidus et intéressés d’entre vous, nous vous recommandons le Twittomètre Rugbystique du Rugbynistère qui compile chaque semaine (enfin pour le moment ils l’ont fait deux fois) les meilleurs tweets du moment, qu’ils soient des joueurs ou des fans. Egalement, pour connaitre l’activité de votre club favori sur les réseaux sociaux, il y a le très bon boulot réalisé par l’agence ScanBlog, qui a pour la nouvelle année, décortiqué la présence des clubs du Top 14 sur la toile, infographie aussi jolie que complète à l’appui. (C’est pas nos branquignoles de colorieurs qui nous feraient un truc comme ça…). Le Stagiaire
David Marty 2012 : Votez pour le concours de slogan Mes très chers compatriotes, Pour cette nouvelle étape décisive de notre aventure, la mobilisation fût encore au rendez-vous. Merci à tous d’avoir participé et d’avoir contribué, au travers de plus de 60 commentaires, à la création d’une large proposition de slogans pour la suite de ma campagne. Mon cabinet s’est penché dessus (et non pas je me suis penché sur mes cabinets) et nous avons sélectionné parmi l’ensemble des propositions les 15 qui nous semblaient les plus exploitables (drôles, originales, et qui mettent (un minimum) en valeur ma candidature). Certaines d’entre elles ont été légèrement adaptées afin de correspondre davantage à ces critères. De même, en collaboration avec les équipes de la Boucherie, nous vous proposons cinq idées. Voici la liste, regardez la bien et n’hésitez pas à la lire plusieurs fois avant de faire votre choix. Propositions des lecteurs : Marty : le contrat de confiance. (Feneb) Quand Marty passe, la crise trépasse ! (D’après Romain) La passe d’armes contre la crise. (Dim 50) Pour un avenir sans impasse ! (Fhysselle) La passe tranquille. (Gandalf 81) Face au centrisme mou, choisissez un centre dur ! (Fidel Castro L’impie) L’ouverture s’arrête au centre. (Boris) No pasarán ! (Soramaster) Pourquoi David Marty ? Passe-que ! (Soramaster) Le centre à l’essai ! (Tarteauthon) Pour un monde ovale qui tourne rond. (Eric) Un programme cadré et sans débordement. (La Rascasse) Pour que ça rentre : la balle au centre. (La Rascasse) Pour en finir avec les tours de passe-passe des politiques. (D’après Fabrice Landru) Ensemble, raffûtons la crise. (Damien) Nos Propositions : Sempre en avant ! Pour sortir la France d’une mauvaise passe ! Pas de plan de relance pour rien ! Un autre Marty peut changer votre futur… Remettre les français au centre ! Parmi ces vingt propositions, vous pouvez en sélectionner cinq et voter pour elles. Dans une semaine jour pour jour, les trois qui auront reçu le plus de votes seront choisies pour être les slogans officiels de ma campagne. Et à partir d’elles, les plus créatifs d’entre vous pourront proposer des affiches. De même, mon logo sera décliné en trois exemplaires avec l’intégration des slogans et des petits goodies seront crées. Alors encore merci aux participants, bonne chance aux sélectionnés et à vos votes ! A bientôt, David Marty et son équipe de campagne ESPACE VOTE : Quels slogans préférez-vous pour la campagne de David Marty 2012 ? (5 choix) L’ouverture s’arrête au centre. (12%, 291 Votes) Ensemble, raffûtons la crise. (12%, 284 Votes) Marty : le contrat de confiance. (10%, 239 Votes) Un programme cadré et sans débordement. (9%, 222 Votes) Face au centrisme mou, choisissez un centre dur ! (7%, 165 Votes) Pour sortir la France d'une mauvaise passe ! (7%, 164 Votes) La passe tranquille. (5%, 135 Votes) Pour un monde ovale qui tourne rond. (5%, 131 Votes) Un autre Marty peut changer votre futur... (5%, 113 Votes) No pasarán ! (4%, 98 Votes) Sempre en avant ! (4%, 94 Votes) Pourquoi David Marty ? Passe-que ! (3%, 84 Votes) Pour un avenir sans impasse ! (3%, 82 Votes) Quand Marty passe, la crise trépasse ! (3%, 78 Votes) Pas de plan de relance pour rien ! (3%, 72 Votes) Le centre à l’essai ! (2%, 58 Votes) Remettre les français au centre ! (2%, 56 Votes) Pour que ça rentre : la balle au centre (2%, 52 Votes) Stop aux tours de passe-passe des politiques. (1%, 25 Votes) La passe d’armes contre la crise. (1%, 16 Votes) Total Voters: 759 Loading ...
Les Seigneurs du Brennus : Episode 1 « Un Bouclier pour les défier. Un Bouclier pour les motiver. Un Bouclier pour les faire s’affronter tous et dans le Top 14 les lier. » Nous sommes à quelques minutes de l’audience de l’ennemi public numéro un en Terre d’Ovalie : Mourad « Le Fier » Boudjellal. Le shérif du comté, Jean-Yves de Revol, lui a officiellement conféré ce statut quelques jours plus tôt et le Grand Duc de la Varie (mais pas de l’avarice quand on voit le salaire de ses gens) a accepté de se rendre en personne à la capitale (La Fédération) pour entamer des pourparlers avec le Conseil des Sages, chargé de rétablir la justice au sein de ce royaume trop souvent troublé par les querelles entre cités et les décisions contestées des Chevaliers de l’Ordre. Lorsqu’il arrive devant le pont-levis, les soldats de garde se redressent sans tarder. Ils l’ont tout de suite reconnu. Malgré la capuche qui couvre sa tête et assombri le haut de son visage, sa posture est reconnaissable entre mille. Avec souplesse et assurance, il descend de son beau destrier noir dont la barde rouge porte fièrement les couleurs de son territoire et s’approche d’eux d’un pas vif et résolu. Il peut sentir leur inquiétude. Ils se regardent, semblent hésiter sur le comportement et le ton à adopter mais il leur laisse à peine le temps de réfléchir. Il sait qu’il pourrait les humilier d’une seule tirade mais, n’ayant pas de temps à perdre avec eux, il se contente de leur intimer l’ordre de l’escorter jusqu’au shérif. Les deux hommes n’hésitent pas et, après s’être assuré que les deux crétins qui leur servaient de remplaçants et qui roupillaient dans la paille un peu plus loin assureraient la protection de l’entrée, se pressent de répondre à sa requête. Les trois hommes entament alors une courte marche qui les fera traverser la cité. « La Fédération n’a pas changé… » ricane l’Homme. « Euh non Monseigneur, la vie y est toujours aussi agréable » répond l’un des gardes en bafouillant. « Tu m’étonnes, on ne peut pas dire que vous vous creviez à la tâche par ici » réplique alors aussitôt son interlocuteur amusé. Les deux soldats se regardent un peu paniqués, ne sachant quoi trop répondre et ils sont finalement sauvés par un homme qui jaillit à leurs côtés. Il avait repéré le seigneur et avec un culot surprenant l’interpelle avec un large sourire : « Une petite brioche, mon Seigneur ? » Les deux gardes s’apprêtent à le mettre en fuite en sortant leur épée mais d’un geste, l’Homme les en empêche. Sans sourciller, il dévisage l’intrus. Avec sa chevelure bouclée et ses vêtements de paysan, le pauvre ne paye pas de mine. Après l’avoir scruté quelques secondes, un sourire nait sur le visage du noble : « Tu es Jo, n’est pas ? Jo le Maso. » Aussi surpris que confus, le trublion semble terriblement pris de court. « Je connais ton histoire, continue-t-il. Ancien grand chevalier, tu t’es mis au service du roi pendant plusieurs décennies avant de tout abandonner pour te consacrer à la cuisine. Tu n’as pas hésité à sacrifier plusieurs de tes privilèges et ta réputation pour ta passion. Je respecte cela. » Il se saisit alors d’une brioche, et dans un clin d’œil ajoute : « Depuis le départ du Prodige d’Occitanie, il parait que tu as La Miche la plus demandé du royaume ! Mais profites-en, mon petit doigt me dit que ce dernier pourrait bientôt réapparaitre du côté de mes terres… ». Il s’esclaffe et reprend sa route, entrainant avec lui son cheval et son escorte ponctuelle qui semble encore tout étonnée de la scène à laquelle ils viennent d’assister. Arrivée à une centaine de mètres de la grande porte du palais de la Fédération, la petite troupe ralentit jusqu’à s’arrêter complètement. Le seigneur se tourne alors vers les deux gardes et leur indique qu’ils sont libres de retourner à leur poste. Il siffle un jeune palefrenier qui passait alors par là. Le garçon le regarde de loin, semble hésiter un instant. L’homme s’impatiente alors et abaisse sa capuche. « Me reconnais-tu maintenant ? Allez, hâte toi, je n’ai pas ma journée à perdre. » Sans plus tarder, le jeune homme accourt. « Même mon soldat Basta le Gros est plus vif et réactif que toi. Et pourtant, sa consommation mensuelle de sanglier est sûrement supérieure à la consommation annuelle de toute ta famille.» Alors qu’il s’apprête à rejoindre le palais, le seigneur fait volte face et lance une pièce au garçon. « Prend soin de mon cheval jeune homme, ou je te jure qu’après tu ne pourras même plus prendre soin de toi. Il s’appelle Pilou et c’est un cheval de guerre, au tempérament bien trempé.» Le jeune homme essaie tant bien que mal de faire en sorte que le destrier le suive mais ce dernier ne bouge pas d’un sabot. Tout en s’éloignant, l’Etranger lui donne une dernière consigne : « Appelle-le deux fois de suite pour qu’il t’obéisse ! » « Pilou Pilou ! » crie alors le gosse. Le cheval répond par un hennissement puissant et lui emboîte docilement le pas. C’est le Shérif Revol qui accueille lui-même l’Homme en bas des escaliers. « Monseigneur Boudjellal » ! Je suis heureux de voir que les dieux de la raisonnabilité vous ont rattrapé. » « Croyez moi qu’ils ne m’ont rattrapé que parce que je l’ai voulu. Je suis libre et insaisissable comme le rebond d’un ballon ovale… À l’inverse de certains de mes soldats que le dieu des estropiés réussirait à distancer sur une course d’obstacle. Maintenant hâtons-nous si vous le voulez bien, je suis attendu sur une île éloignée de la côte pour recruter dans mes rangs de valeureux guerriers. Et je ne serai pas sans vous rappeler que c’est votre dénonciation qui est à l’origine de ma présence ici aujourd’hui. Je me passerais donc volontiers des amabilités mondaines qui bercent votre quotidien.» « Euuh, certes, certes… Comme vous voudrez. Les sages vous attendent dans la grand salle. Entrez donc… » Le seigneur entreprit alors de gravir prestement les marches qui le séparaient de l’entrée et dans un ultime mouvement de cape, s’engouffra dans le palais pour embrasser sa destinée… A suivre…
David Marty 2012 : Ses voeux, son logo et le concours pour son futur slogan. Je vous souhaite de PASSER une belle année 2012 Mes chers compatriotes, Je tiens avant tout à vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2012. Puisse-t-elle être pour vous parsemée de bonheurs petits et grands, de chance et de réussite, d’accomplissement et d’espoir, d’essais transformés et de cartons (plein). L’espoir, c’est le mot qui qualifie à mes yeux le mieux cette nouvelle année qui débute. L’organisation ici même, de primaires entre Pascal Papé et moi est l’opportunité unique pour vous de choisir le futur dont vous rêvez. Plus que tout, je désire que le débat soit constructif et qu’il mène le candidat auquel vous accorderez votre confiance vers la victoire finale au mois de mai (puisque la victoire rugbystique du mois de juin n’aura sans doute pas lieu dans un de nos clubs). L’enjeu est immense. Il n’appartient qu’à nous d’être à sa hauteur. Plus que pour un sportif, vous voterez pour un représentant. Plus que les performances sur le terrain, ce sont les actes politiques et les discours qui devront primer. Et comme je le fais depuis plusieurs mois déjà en vous sollicitant et en vous plaçant au centre de ma campagne, je ferai tout pour être digne de la confiance que vous m’accorderez. Ce communiqué est l’occasion pour moi de révéler mon nouveau logo de campagne, que vous avez choisi à plus de 65%. Avec presque 900 votants, c’est avant tout une victoire de la mobilisation. Je souhaite de tout cœur qu’elle soit aussi nombreuse pour nos prochains rendez-vous. Je tiens par ailleurs à remercier les trois autres logos réalisés et qui ne sont pas retenus, et tout particulièrement les 5% de personnes qui ont eu pitié du Stagiaire et qui lui ont accordé leur voix. Voilà un geste noble qui mérite le plus grand respect. Le logo réalisé par Damien et choisi par vos votes. A vous de proposer le slogan qui l’accompagnera. Enfin, je vous invite dès à présent à proposer les slogans qui vous semblent les plus adaptés à ma candidature. Soumettez-les dans les commentaires de cet article, les équipes de la Boucherie choisiront parmi les meilleurs et ils seront soumis à vos votes la semaine prochaine pour la décision finale… (ATTENTION : Seuls les propositions dans les commentaires de l’article pourront être retenues. Sinon, ça oblige les Bouchers à les collecter à droite à gauche (alors que je joue au centre) et ils sont trop feignants et bordéliques pour ça). La course est lancée et c’est tous ensemble que nous trouverons le souffle nécessaire pour avancer. Je compte sur vous et vous pouvez comptez sur moi, Affectueusement, Un sale gosse. N’oubliez pas que vous pouvez me retrouver sur mes comptes Facebook ou Twitter ! A très bientôt !
Le XV des rugbymen sur Twitter : les avants 2011 fut indéniablement l’année de l’avènement des réseaux sociaux. Et derrière le géant Facebook, Twitter fait de plus en plus d’adeptes. Essentiellement prisé par le milieu du journalisme et de la communication, le site de micro-blogging est également de plus en plus utilisé par les sportifs en tous genres, et les rugbymen n’échappent pas à la règle (sauf Mc Caw, ce qui est vraiment un comble pour le coup). Souvent loin de leurs conseillers en communication ou agents, les joueurs se laissent aller et se livrent devant leurs milliers (ou centaines) de “followers”, pour qui les frontières spatio-temporelles qui les séparent de leurs idoles semblent tout d’un coup plus faciles à abolir. Dans cet article, nous vous proposons de faire un tour d’horizon des joueurs présents sur Twitter et d’analyser l’utilisation qu’ils en font. Peut-être de quoi attiser votre curiosité pour le fameux réseau social ou, simplement, découvrir les joueurs sous un autre jour. NB : L’équipe de joueurs que nous avons sélectionnée est bien sûr purement subjective. Elle n’a rien à voir avec le niveau des joueurs, mais est basée sur des critères comme la notoriété et l’activité sur le réseau social. De même, les joueurs français ou du Top 14 ont été privilégiés. #1 : Thomas Domingo (@domingotom) Le pilier clermontois est LE compte à suivre si vous êtes à la fois amateur de rugby et étudiant en médecine. Vous pourrez y suivre, étape après étape, l’avancée de ses diverses opérations, séances de rééducation avec des photos de son genou et de ses cicatrices sous tous les angles (compte à éviter à l’heure des repas par conséquent). On ne s’est donc pas étonné de le voir saluer la nomination de Lilyan Barthuel (kiné de La Rochelle depuis cet été après son départ de… Clermont) dans le nouveau staff des Bleus. Inscrit depuis un an presque jour pour jour, sa fréquence de tweet est très variable selon les périodes mais reste toujours raisonnable. On note tout de même une plus grande assiduité ses derniers temps. Il faut dire que passer l’hiver à Clermont… On ne peut pas lui en vouloir d’essayer de maintenir un minimum de contacts avec le monde extérieur. Il ne semble en revanche pas répondre aux tweets des fans ou personnes qu’il ne connaît pas. Vous trouverez également dans ses tweets : des vannes ou messages à ses coéquipiers (Jamie Cudmore, Lionel Faure), des détails sur sa vie quotidienne (ses parties de Call Of Duty, le contenu de ses repas) et comme tous les autres rugbymen (on pense que c’est le signe d’une secte) : une photo d’arc en ciel. #2 Benjamin Kayser (@BenjaminKayser) Le talonneur clermontois est un petit nouveau sur Twitter (deux mois d’ancienneté environ), mais déjà, il est plutôt actif. Ces deux mois de twittage, il les aura essentiellement consacrés à poster des photos de la moustache qu’il avait laissée pousser dans le cadre de l’opération “Movember” (chère à Jamie Cudmore et qui luttait cette année contre le cancer de la prostate). Nous, on attend l’année où le mouvement s’attaquera à la déforestation, pour voir l’engagement de notre bûcheron préféré. Benjamin Kayser échange d’ailleurs beaucoup avec le Canadien (il semblerait qu’il y ait eu une compétition du plus beau sapin de Noël il y a quelques semaines) mais aussi avec ses autres coéquipiers et des amis présents sur le réseau. Vous pourrez apprécier son anglais lorsqu’il s’adresse avec certains de ses coéquipiers comme Lee Byrne ou Gerhard Vosloo même si normalement « We are in France, we speak French ». Tout comme Domingo, son utilisation du réseau social semble uniquement privée et il y a donc peu de chances qu’il vous réponde. #3 David Attoub (@boubie92) Le pilier parisien, qui tweete sous le très viril pseudonyme « Boubie92 », s’est inscrit cet été sur Twitter. Après des débuts laborieux d’un point de vue technique, il a peu à peu réussi à cerner les différents outils du site et l’a utilisé principalement pour converser avec ses coéquipiers (les p’tits jeunes du Stade Français comme Quentin Valancon ou Hugo Bonneval) et raconter ses journées. Pas de déclarations fracassantes donc, mais des tweets plein de lucidité et de philosophie comme le 6 novembre avec « Ce temps me déprime » ou la plus récente déclaration d’amour à Sergio Parisse : « Tu es vraiment un fumier de lapin » qui n’égalera tout de même pas cette belle répartie à un tweet (chambreur ?) de Jérôme Fillol sur une possible sélection en Equipe de France : « Et ta sœur». Sa fréquence de tweet varie de 2 à 10 par semaine (pour vous donner une “fourchette”) et il répond même (très très occasionnellement cependant) aux messages de fans. A la manière de ses caractéristiques sur le terrain, il semble avoir un faible pour les fautes (d’orthographe pour le coup). #4 Pascal Papé (@pascalpape) Véritable coqueluche des Twittos (=utilisateurs de Twitter) qui l’ont plébiscité dans le cadre de la campagne présidentielle pour faire face à David Marty, le rugbyman est accro au réseau social (plusieurs tweets par jour). Avec un humour qu’il faut souligner, Pascal Papé vous permettra de suivre son quotidien au jour le jour, que ce soit d’un point du vue sportif ou extra-sportif. Tweet météo, photo, échange avec ses coéquipiers et même ses fans à l’occasion, sur le terrain comme sur Twitter, le deuxième ligne fait l’unanimité. D’ailleurs, si c’est votre anniversaire, vous pouvez lui demander un retweet en cadeau, il l’a déjà fait pour d’autres… En attendant, nous sommes curieux de voir comment il se servira de l’outil pour gérer sa campagne pour 2012. En effet, comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, Pascal a répondu à notre appel et, après avoir dans un premier temps décliné l’offre, a accepté de prendre part à la course pour l’Elysée, ne pouvant décevoir les centaines de personnes qui l’y ont encouragé (voire supplié). Cet enthousiasme pour le joueur a même donné naissance à la religion pascalpapéiste dont vous pourrez retrouver les préceptes dans cet article. Les croyants considèrent alors chacun des tweets comme un message divin et s’empressent d’en prendre considération pour suivre les conseils de leur Tout-puissant à la lettre et rendre ce monde meilleur. #5 Lionel Nallet (@nallet) Le deuxième ligne du Racing aura été un des premiers à utiliser Twitter (inscrit depuis octobre 2009). Son usage est cependant très unilatéral. S’il est suivi par plus de 9500 personnes, il ne suit que… 7 comptes ! Parmi eux : deux coéquipiers (Hernandez et Scarbrough), un ancien coéquipier (Fillol), le compte du Racing Métro, le compte de son agence de Com’ et bien sûr Sébastien Chabal et le compte de la marque de vêtements de ce dernier. Il raconte sur son compte ses journées, ses états d’âmes et quelques commentaires sur l’actualité sportive (la sienne principalement). Ses échanges et chambrages avec ses coéquipiers (75% de temps avec « Séb ») sont souvent assez amusants (comme ce tweet du 1er décembre 2009 où un fan lui demande d’encourager ses potes du Stade Toulousain à s’inscrire sur le site et qu’il répond que « eux ne savent pas lire »). On constatera qu’il ne répond quasiment jamais aux fans (même s’il le faisait un peu à ses débuts comme le prouve l’exemple cité précédemment) et ses tweets sont de moins en moins fréquents. #6 Fulgence Ouedraogo (@FufuOuedraogo) Le troisième ligne de Montpellier est l’exemple type du rugbyman accro à Twitter. Déjà plus de 1 400 tweets à son actif, le capitaine montpelliérain est dans l’échange constant. Contrairement à la plupart des joueurs cités précédemment, il fait de Twitter une utilisation moins unilatérale. Même si la majorité de ses messages sont adressés à ses amis (coéquipiers mais aussi nageurs ou handballeurs pros), il discute volontiers avec ses fans et suivre son compte est la garantie absolue de ne passer à côté d’aucune information le concernant de près ou de loin. Beaucoup de chambrages aussi, des photos immortalisant des moments « off », des conseils musicaux et un langage très « D’jeuns » avec smileys, voir autres « lol » ou « mdr » à l’occasion ! En remontant son fil Twitter, on apprend notamment : que pour lui le meilleur chanteur du monde est Will I Am, qu’il est fan de Nicole Sherzinger (« et pas que pour sa musique »), que Pierre Salviac a l’air d’être sa plus grande fan, et qu’il a tout récemment été nommé Parrain de l’UNICEF. #7 Imanol Harinordoquy (@imanolHARI) Présent sur Twitter depuis le début de la coupe du monde, le “Basque Bondissant” prend ses marques petit à petit. Commentant essentiellement son actualité personnelle, il répond parfois aux messages des fans. Il se laisse également aller à des tweets philosophiques comme le 11 septembre dernier avec ce « 11 septembre … Que la lune monte dans le ciel en paix sur le monde cette nuit » et semble un vrai fan de la série “Bref” puisqu’il retweete les liens de quasiment tous les épisodes. Nous ne pouvons parler de sa présence sur Twitter sans flatter notre égo et rabâcher à nouveau (pour ceux qui n’ont NI Facebook NI Twitter) notre échange avec lui. Cela a brièvement fait débat auprès de certaines personnes qui se sont indignées de notre culot et de notre irrespect envers lui après pareil message. Il n’y avait aucune méchanceté dans celui-ci pourtant et nous préférons penser qu’ImaLol (réputé pour ne pas être en reste dans le genre chambrage) l’a pris ainsi. Vous remarquerez que comme notre méchanceté n’a pas de limite, on l’a même mis troisième ligne aile… #8 Sébastien Chabal (@sebchabal) 1 614 tweets. 81 039 followers. Si les sélections en équipe de France étaient indexées sur la popularité, Sébastien Chabal serait probablement entraineur-joueur-capitaine-arbitre et waterboy du XV de France. Comme son coéquipier Lionel Nallet, il est l’un des premiers à avoir investi le réseau social, et il en fait d’ailleurs à peu près la même utilisation. Le “barbu préféré des Français” raconte son quotidien, échange un peu avec ses coéquipiers, mais jamais directement avec ses fans (bon d’un autre côté s’il commence à répondre à tout le monde il n’aurait plus le temps de jouer. Oh, wait…) Il se contente de messages groupés et n’est jamais avare d’un « Bonne journée à tous » ou « Bonne soirée ». Il chambre un peu comme tout bon rugbyman qui se respecte apparemment (exemple du récent séjour des Blacks à Paris : « Ali williams est a Paris. Si j’avais su, je l’aurais invité a partager une soupe avec moi par ce froid. Bon séjour Ali ;-) ») mais ne répond pas aux chambrages. Et on parle en connaissance de cause… Les photos de l’article sont celles utilisées comme photo de profil pour leur compte. On remarquera deux catégories : les photos un peu perso et celles plus… disons, commerciales… Rendez-vous dans la semaine pour la suite avec la ligne de trois-quarts et encore un peu plus tard pour la troisième partie consacrée aux remplaçants et au staff technique !
David Marty 2012 : Votez pour votre logo préféré ! Mes chers compatriotes, J’ai sollicité votre créativité et votre imagination il y a quelques semaines dans une optique de co-création pour mon logo de campagne. Bon, on ne peut pas dire que la mobilisation fût énorme, mais la réalisation d’un tel travail n’est, je l’avoue, pas à la portée de tout le monde. Surtout quand on connaît le prix du pack Adobe pour avoir les logiciels nécessaires. Pour vous donner une idée, cela représente environ le prix de 4 000 bières ou d’1/20ème du coût de la chambre d’hôtel de Sarkozy à Cannes lors du G20. Personnellement, dormir au fond du bus me suffit amplement mais bon… Nous avons tout de même reçu quelques créations, et toujours dans la démarche la plus démocratique et participative possible, c’est VOUS, qui allez élire la représentation graphique qui sera à jamais associée à ma candidature. Les votes sont dès à présent ouverts et ce pour une semaine. Le logo qui aura le plus de votes le mardi 3 janvier à 20h sera alors choisi et adopté jusqu’à la fin de la campagne. N’hésitez pas nous écrire dans les commentaires vos sentiments sur les propositions et les raisons de votre choix. (Vous pouvez cliquer sur les logos pour les agrandir). La liste des candidats : Proposition n° 1 : Par Le Stagiaire (c’est moi), qui, c’est confirmé, ne fera pas carrière dans le graphisme. Proposition n°2 : Par Damien (NB : En cas de victoire de ce logo, le slogan sera remplacé par celui choisi par vos soins dans les semaines à venir. Mais après tout, ça sera peut être celui là…) Proposition n°3 : Par François Proposition n°4 : Par Vincent Voilà, c’est à vous de jouer. N’hésitez pas à faire tourner cet article autour de vous et votez dès maintenant ci dessous. Mon choix pour le logo David Marty 2012 est la contribution : N°2 (67%, 578 Votes) N°4 (18%, 159 Votes) N°3 (10%, 90 Votes) N°1 (4%, 34 Votes) Total Voters: 861 Loading ... Encore un très grand merci aux participants et rendez-vous la semaine prochaine pour le verdict. Nous en profiterons pour lancer le concours de slogans, étape plus accessible et où votre mobilisation sera primordiale. Bonne fêtes de fin d’année et à l’année prochaine ! David Marty et son équipe de campagne.
Compte-rendu de Toulouse-Harlequins par Le Stagiaire Le dernier arrivé devra lire en entier la biographie de Sébastien Chabal Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les films américains, il fait toujours un temps de chiotte dans les moments où doit se dérouler une bataille importante. Et bien cet après midi à Toulouse ça ne s’est pas vraiment vérifié, malgré l’importance du match qui devait se dérouler. (Quelle introduction foireuse quand même…). Toulouse, plus grand espoir français pour cette nouvelle année de H-Cup, recevait les invincibles Harlequins (tellement invincibles qu’ils avaient justement perdu contre les Toulousains une semaine plus tôt). Les Français ont l’occasion en cas de victoire de composter leur billet pour les quarts de finale. Et ça commence plutôt bien puisque dès la troisième minute, la mêlée anglaise se met à la faute et est sanctionnée par Mr Rolland (vous saviez que son père était français et sa mère irlandaise ?). Mc Alister ne se fait pas prier (contrairement à Pascal Papé) et ouvre le compteur Rouge et Noir. Hélas, sur le renvoi qui suit, Millo-Chluski s’emballe un peu (sûrement pour compenser toute l’énergie accumulée sur le banc pendant la coupe du monde) et comme pour montrer sa préférence pour 2012, effectue une sorte de plaquage cathédrale à la Marty dans un ruck et offre une pénalité en face des poteaux aux adversaires. Nick Evans transforme et remet les deux équipes à égalité. Le match est donc lancé, même si Ibanez ne semble pas encore bien dedans puisqu’il nous gratifie d’une « phrase de coquette » en lieu et place d’une « phase de conquête ». Sur cette fameuse « phrase de coquette » (une mêlée en l’occurrence), les Anglais sont à nouveau pénalisés et offrent une belle pénalité à Mc Alister. Et pendant qu’il se prépare, c’est la première séquence jardinage de l’après midi. Tout le monde s’y colle, les joueurs, l’arbitre, les soigneurs, pour réparer l’agonisante pelouse du Stadium (habituellement réservée aux pousse-cailloux) qui supporte difficilement le combat que se livrent les seize avants de la rencontre. Les buteurs anglais ont tendance à rejeter la faute de leurs échecs sur les ballons, Mc Alister pourra toujours invoquer la pelouse pour expliquer les siens. Sa pénalité frappe en effet le poteau, premier échec d’une longue série à venir. Dans les minutes qui suivent, la défense inversée et surtout agressive des Harlequins va mettre en grande difficulté les Toulousains pris sur toutes leurs tentatives d’envolées. Ils sont même pénalisés et après une incursion dans le camp des locaux, Evans dépose un superbe coup de pied près de la ligne de touche opposée. Brown, l’arrière anglais arrive comme une balle et subtilise le ballon pour aplatir sous les yeux d’un Médard très attentiste. Je pense d’ailleurs que c’est lui qui a dû prendre la plus belle photo de l’essai et qu’il peut la vendre à prix fort à l’ensemble des rédactions sportives du pays. Cette action lui aura en tout cas permis de battre Clément Poitrenaud sur ses deux points forts : la photographie et la bourde d’arrière (quoique sur ce dernier point Clément reste imbattable avec celle de 2004). Bien sûr, les plus chauvins relèveront l’en-avant évident qui précède sur l’action ,mais ce n’est pas notre genre. Pas du tout. Même si l’en-avant est évident. Matthieu Lartot profite de la transformation pour nous rappeler que Nick Evans est un métronome au pied, ce qui aura bien sûr pour effet de lui faire rater. On en reste donc à 8-3. Il est fort ce Matthieu… Mc Alister montre ensuite que son intégration est parfaitement réussie (et la transition avec Skrela assurée) en ratant totalement son renvoi. Et le public toulousain peut ainsi se défouler en le sifflant un coup, passe-temps qui se faisait plus difficile à pratiquer ces derniers temps, Michalak étant en championnat inconnu en Afrique du Sud. Mais la confiance de l’ouvreur s’effrite (rien à voir avec le centre toulousain qui rentrera un peu après) et il rate dans la foulée une nouvelle pénalité. Les Harlequins de leur côté continuent leur sans faute dans le camp toulousain en inscrivant un nouvel essai. Sur une chandelle de Evans, Médard et Clerc ne se parlent pas, le rebond (par définition toujours favorable à l’équipe anglaise dans ce genre de situation) les trompe, et les visiteurs enchainent les passes avant contact pour parcourir les vingt derniers mètres qui les séparent de la ligne. C’est à partir de ce moment de la partie que les Anglais, qui mènent donc de 12 points, vont jouer la montre. Même dans le championnat suisse (s’il existe), on n’a jamais vu ça. Les Toulousains ne lâchent rien pour autant et repartent à l’assaut sous l’impulsion d’un Florian Fritz qui vient de rentrer et qui se montre plus tranchant que jamais. Le tout reste très fébrile et en permanence pourri par les fautes à répétition des Harlequins, symbolisé par ce geste d’anti-jeu d’un soigneur qui va délibérément toucher la balle tout juste sortie en touche pour empêcher les Toulousains de la jouer vite. Les rouge et noir ne sont pas loin d’inscrire un essai sur une nouvelle belle percée de Fritz mais Jauzion est tellement surpris de le voir faire une passe que la combinaison avorte en bout de ligne sur un en-avant entre la Joz’ et Jean Dridéal. La seconde fois sera la bonne, après un bon point de fixation, Dusautoir en position de demi de mêlée ouvre, la balle rebondit jusqu’à Bouilhou qui vient parfaitement attaquer la ligne et fixer le dernier défenseur pour offrir le 1er essai toulousain de la partie à Yoan Maestri. C’est maintenant sûr, Bouilhou est un meilleur centre que Yannick Jauzion. Novès estime alors qu’on s’est assez marré à voir Mc Alister foirer les pénalités et il laisse le soin à Doussain de transformer l’essai. C’est chose faite (mais en même temps, même Michalak l’aurait mise celle là) et les Toulousains reviennent donc à cinq points lorsque l’arbitre Alain Rolland (dont la mère est irlandaise et le père français pour ceux qui ne le savaient pas) siffle la fin du premier acte. La deuxième mi-temps reprend sur une tentative de drop foireuse de Maitre Luke qui a sur le coup franchement manqué de force puisque sa tentative échoue sous la barre transversale. S’en suivent des minutes plutôt animées, du moins les quelques secondes qui ne seront pas consacrées à des mêlées qui s’écroulent parce que les packs glissent sur la pelouse (ou ce qu’il en reste), et aux moments où ladite pelouse est réparée par toutes les personnes volontaires ou qui se trouvaient à côté au mauvais moment et qui sont donc enrôlées de force dans cette tâche ingrate. Les Anglais en profitent de plus pour gagner un maximum de temps, leurs avants se blessant à chaque action chacun leur tour, sans jamais que cela ne soit assez grave pour être remplacé évidemment. Ils enchainent également les fautes qui permettent à Jean-Marc Doussain d’ajouter six points supplémentaires au compteur et pour la première fois de passer devant au score d’un petit point. Vexé, les Anglais doivent revoir le plan et sur une nouvelle (et une des rares) incursion dans le camp des champions de France en titre, inscrivent un nouvel essai. Sur l’action, Easter profite que la défense toulousaine soit un peu à l’ouest pour passer les bras et servir sur un plateau l’arrière Brown qui inscrit son deuxième essai de la rencontre. Evans transforme et lorsque les rouge et noir repartent à l’assaut sur le renvoi, ils se font à nouveau contrer puis sanctionner 30 mètres plus loin. L’ouvreur néo-zélandais des Harlequins ne se fait pas prier et enquille 3 points supplémentaires. Mc Alister n’était peut être pas le seul oublié du groupe All Black pendant la coupe du monde… Les minutes passent et se ressemblent terriblement, les Anglais gagnant un maximum de temps et enchainant les fautes. Ils finissent d’ailleurs par être récompensés pour l’ensemble de leur œuvre, Easter allant passer les dix dernières minutes de la partie (ou presque) sur le banc de touche. Cela profite aux Toulousains qui marquent un essai de filou par Doussain et reprennent espoir à dix minutes de la fin. Ce dernier a même l’occasion de faire passer son équipe devant sur la transformation, extrêmement difficile. Pour le suspense dira-t-on, il ne le fera pas. Les Anglais se décident alors à adopter un jeu qui les caractérise depuis si longtemps, c’est-à-dire pas de jeu du tout. Les locaux finissent par se mettre à la faute et Evans, tranquillement, met son équipe hors de portée de pénalité ou de drop. Le temps presse et les champions de France semblent de moins en moins sereins sur l’issue finale de ce match. Médard veut alors sauver le pays occitan tout seul et va s’enfermer sur une relance. La défense acharnée de ses adversaires sera sans pitié et l’arrière offre une opportunité supplémentaire à Evans de mettre les Toulousains à distance. Très appliqué (je dis ça parce qu’il a approximativement mis une minute à la taper), l’ouvreur la passe et les Harlequins prennent sept points d’avance. Les dernières minutes seront ponctuées par des attaques charge de Picamoles qui ne seront pas suffisantes pour s’approcher de l’en-but adverse. On notera aussi qu’à nouveau un Anglais (un joueur cette fois ci) est intervenu sur la touche pour empêcher un Toulousain de jouer vite. La magie de combiner esprit de noël et esprit rugby sans aucun doute. Il sera réprimandé par un carton rouge qui l’obligera à aller voir les dernières minutes du match en tribune (soit 3 mètres derrière l’endroit où il était). Ce type de comportement est aussi surprenant qu’agaçant. Bientôt on va voir des supporters rentrer sur le terrain pendant les bagarres générales aussi ! Et pourquoi pas de la famille des joueurs tant qu’on y est ! Pfff, ces Anglais… Après une ultime mêlée, Ugo Monye dégage en touche, Monsieur Rolland (qui a un père français et une mère irlandaise pour ceux qui n’auraient pas lu le début du texte ou jamais écouté un match de Matthieu Lartot) siffle le coup de sifflet final (si on ne compte pas ceux des supporters toulousains) et permet aux Harlequins de revenir dans la course à la qualification. Pour les Toulousains en revanche, il faudra continuer à lutter pour ne pas connaitre une très mauvaise surprise lors des prochaines journées. Les bonus de Noël : – Matthieu Lartot connait ses classiques comme « Depuis le début » ou « Echappé ». – Picamoles portait un calecon à rayures noir et blanc. – Comme le prouve le match de Brown, on peut être un bon arrière sans avoir les cheveux mi-longs. Plus d’excuse pour Porical donc… – Comme le prouve le match de Médard, on peut avoir les cheveux mi-longs, jouer arrière et faire un mauvais match. – Matthieu Lartot a trouvé un slogan pour les anglais « Jeu de mains, jeu de Harlequins » (prononcez à la française). Ce n’était pas drôle la première fois. Ni la deuxième. Comme quoi, même le comique de répétition, ça peut foirer. – Fritz ne fait pas beaucoup de passes, on le répète assez souvent, mais les deux ou trois qu’il a faites aujourd’hui ont bien failli être décisives. Enfin juste failli hein… – Les footballeurs toulousains (enfin leur community manager) ont de l’humour
David Marty revient sur sa suspension Mes très chers compatriotes, Vous n’avez probablement été sans remarquer mon actualité tumultueuse lors de ces dernières semaines. Si je m’exprime aujourd’hui, c’est pour clarifier avec vous la situation que certains de mes adversaires seraient tentés de reprendre pour l’utiliser contre moi. Mais commençons par un rappel des faits. Le vendredi 11 novembre, je dispute un match contre Exeter avec mon club de Perpignan pour le compte de la première journée de Challenge européen. Lors de match, j’effectue un déblayage autoritaire sur l’ailier argentin de l’équipe anglaise. Non réprimandé sur le coup, je suis par la suite cité par la commission de discipline et me présente quelques jours plus tard à mon audience. La sanction tombe, me voilà suspendu quatre semaines. Certains veulent y voir une défaillance de ma part, un moment d’égarement, de brutalité ou je ne sais quoi d’autre. Mais laissez-moi vous expliquer en quelques points pourquoi cet acte est, au contraire, une formidable action politique. Tout d’abord, c’est un hommage que j’ai rendu. Comme je l’ai dit plus haut, le match avait lieu le 11 novembre, date anniversaire de la signature de l’armistice mettant fin à la première guerre mondiale. Quoi de mieux pour saluer le courage des poilus que d’adopter le comportement de leur plus fidèle descendant : Jean-Pierre Perez. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de m’en remercier, la larme à l’oeil, à la fin du match. Je n’ai pas manqué de lui rappeler que la France serait éternellement reconnaissante aux poilus. (C’est pas un hasard si Chabal a réussi à gratter 62 capes en Equipe de France). Deuxièmement, ce geste a une portée internationale. En plus de m’avoir permis d’obtenir une convocation avec un des lobbys les plus influents d’Europe, il a contribué à affirmer auprès de tous les observateurs étrangers, ma détermination de remettre au premier plan la puissance et l’autorité française au sein du nouvel ordre mondial. Je ne doute pas que les images feront parler dans les chaumières anglaises. La nouvelle France, conquérante et dominatrice, est en marche. Ces mêmes anglais, qui ont trop longtemps abusé de leur légitimité historique dans ce sport, sont prévenus… Troisièmement, cette action n’est que la preuve irréfutable de mon attachement à la culture. Mon plaquage a été, pour justifier ma sanction, qualifié de « cathédrale ». Je ne m’en cache pas et je l’assume même. Pourquoi se priver d’associer technique et élégance, rugby et architecture ? Ce sont deux des arts les plus importants après tout. Les cathédrales ont toujours activement participé au rayonnement culturel français, que ce soit de manière réelle (Cathédrale de Chartres) ou imagée (Le Bossu de Notre-Dame pour le cinéma et Le temps des cathédrales pour la musique). Si je suis élu, je m’engage à protéger ce patrimoine qui nous symbolise. Et si la situation nous a amené à parler des cathédrales, cette promesse est aussi vraie pour d’autres monuments (Châteaux de la Loire, vestiges gallo-romains et diverses Bodégas). Finalement, ces quatre semaines de repos forcé sont surtout l’occasion pour moi de me mettre au travail pour l’élection qui approche. Je planche activement sur mon programme, sans oublier mon travail sur le terrain au jour le jour. Et dès maintenant je vous encourage à m’aider dans cette quête en m’envoyant vos propositions de logos à cette adresse : contributions@boucherie-ovalie.com. Dans quelques temps, vous pourrez élire votre favori ici même. (Attention, nous parlons bien de logos, pas d’affiches. Cette étape viendra ultérieurement). Vous pouvez également me retrouver dès maintenant sur ma page Facebook ou sur mon compte Twitter. Je vous invite à utiliser ces formidables outils pour me poser vos questions, participer au débat ou vous engager à mes côtés. A très bientôt, David Marty et son équipe de campagne CONCOURS LOGO : Informations supplémentaires : Un logo est une représentation graphique qui sert à identifier de manière unique et immédiate une organisation. Bon, concrètement, le but est d’écrire “David Marty 2012” de la manière la plus originale et cohérente possible avec le candidat et sa personnalité. L’utilisation d’objets de décors supplémentaires (ballon, crampon) peut être envisagée. Mais attention, tout doit être sous forme d’illustration, pas d’image. Le logo peut être rendu finalisé en pdf, mais l’idéal reste tout de même un format illustrator pour ceux qui sont assez riches pour avoir le logiciel. Si vous êtes en école de graphisme/communication/art ou que vous connaissez des personnes qui y sont, c’est le moment d’en parler autour de vous, des cadeaux seront peut être distribués en fin de campagne pour les gagnants (des tee-shirts de la Boucherie notamment.) Quelques exemples de logos politique pour vous inspirer : http://www.france-politique.fr/partis-politiques
Le Labo’ccitan analyse Toulouse – Gloucester Les commentateurs ne savaient plus sur quelle “pépite” de l’hémisphère se pignoler. Puis Luke N°2 arriva… Par Le Stagiaire, Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Par contre, rouge et noir c’est différent apparemment. En effet, avant le match du champion de France en titre, le taux de victoire des équipes tricolores lors de cette première journée de Coupe de la bière avoisinait un score du parti Chasse, pêche, nature et traditions aux élections présidentielles. Et encore, même pour cela, il faudrait considérer que le nul montpelliérain face au Leinster est une petite victoire. Tout le rugby français (au moins) avait donc les yeux rivés sur Ernest Wallon, où les Toulousains affrontaient ce dimanche les Anglais de Gloucester. Pour ceux qui ne connaitraient pas cette charmante bourgade, c’est quelque part en bas à gauche de l’Angleterre. Enfin d’un autre côté, on s’en fout puisque le match est à Toulouse. Rugbystiquement, je me contenterai de citer mon héros Ovale Masqué pour les décrire : « Le club de Gloucester, c’est un peu le Clermont Ferrand anglais : premiers du championnat en 2007 et 2008, les Cherry & Whites (en même temps, avec un surnom pareil…) ont perdu la finale en 2007, puis ont été éliminés en demie l’année suivante. Ils ont ensuite fait deux saisons moyennes, avant de terminer 3èmes du dernier championnat et de gagner le droit de revenir prendre des taules en H Cup. » Bref, un match facile pour les rouge et noir, qui se permettent même d’aligner une équipe bis, avec seulement 17 internationaux sur la feuille de match. À la vue des premières images du « couloir », on constate que la mondialisation est toujours aussi impitoyable puisqu’une trentaine de gamins entièrement habillés de tenues Mac Do attendent sagement l’arrivée des joueurs (ou de Mike Phillips, on ne sait pas encore à ce moment-là). Il me semblait que le travail des mineurs étaient interdits en France, mais puisqu’à Mac Donald, on devient manager au bout de 6 mois, responsable de magasin au bout de un an et directeur financier au bout de trois, je suppose qu’ils font partie des exceptions. Ce sont finalement les Anglais qui rentrent les premiers sur la pelouse, suivis de près par les favoris de la rencontre. C’est le moment que choisit Matthieu Lartot pour nous faire profiter de ses hautes théories psychologiques. On apprend ainsi que les Anglais seront très motivés cette année, puisque la finale aura lieu à Twickenham. La motivation des clubs dépend donc du lieu de la finale. Les Gallois qui n’ont même pas eu un club en quart de finale l’an dernier seront heureux de l’apprendre, puisque la finale avait lieu à Cardiff. CQFD. On nous prévient également que le vent est fort cet après midi et que les rouge et noir joueront face à lui lors de la première période, ce qui risque de les handicaper dans un premier temps mais qui leur permettra de gérer la fin de match. Traduisez : « En premier période, les Anglais vont tout jouer au pied et les Toulousains essaieront de remonter tous les ballons, ils réussiront pas (à cause des doublons), on va se faire chier, mais restez quand même parce que peut être qu’en deuxième période ça sera mieux. » La première mêlée dans le camp toulousain débouche sur une pénalité en faveur des visiteurs qui, en se relevant, laissent exploser une joie surprenante pour une simple pénalité à la deuxième minute d’un match. Je vérifie rapidement que les deux piliers de Gloucester (qui, lorsqu’ils apparaissent côte à côte, ont des faux airs de Tweedle Dee et Tweedle Dum dans la dernière adaptation de Burton) n’ont pas d’origines tongiennes, mais il n’en est rien. On appréciera ensuite l’intelligence tactique du buteur Burns qui, pour remettre les pieds sur terre à tout le monde, foirera lamentablement sa tentative. Avant le renvoi aux vingt deux mètres qui suivra, les locaux nous gratifieront de leur fameux « Jeu de mains, jeu de Toulousains » en faisant une passe à dix complètement inutile. L’occasion pour tout le stade de constater que oui, Florian Fritz, sait faire une passe. Tout le monde semble un peu surpris, y compris ses propres coéquipiers, ce qui explique sans doute le temps extrêmement long qu’ils mettront à effectuer le fameux renvoi. Dans les minutes qui suivent, les champions de France en titre multiplient les temps de jeu, avec un Burgess qui en impose pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. Les velléités offensives toulousaines vont d’ailleurs rapidement être récompensées par l’arbitre du match… qui accordera une nouvelle pénalité aux « Blancs et cerises » (même si reconnaissons que sur l’action en question, la possession était anglaise). Cette fois ci, Burns ne se fait pas prier et ouvre le score. Quelques minutes plus tard, c’est Luke McAlister qui a l’occasion d’ouvrir le compteur rouge et noir avec une pénalité… qui ne trouvera finalement pas le cadre. Il ne trouvera ensuite pas deux touches consécutivement, ce qui fera parcourir dans le stade Ernest Wallon un vent de nostalgie puisque le niveau au pied et l’habileté à la main du Néo-Zélandais n’est pas sans rappeler l’exilé au pays des Springboks (ou des Lolos on ne sait plus trop), Frédéric Michalak. McAlister n’aura cependant pas encore le privilège d’être sifflé après à peine vingt minutes de jeu, ce qui n’était pas le cas de son prédécesseur. N’est pas l’enfant du pays qui veut… Et après un peu plus de trente minutes de jeu, c’est la stupeur dans le stade puisqu’à la suite d’un beau mouvement (avec notamment une passe en pivot de Mike Tindall), Sharples s’en va marquer le premier essai de la rencontre. Une passe de Tindall, c’est déjà surprenant, mais alors en plus de cette manière, c’est presque une insulte à tous les centres de son profil. Et ce n’est pas Fritz ou David, ses deux vis-à-vis de l’après midi, qui me contrediront. L’oeuvre est transformée par Burns et les Anglais mènent donc 10-0. Fort heureusement, les Toulousains bénéficient d’une pénalité sur le renvoi, que McAlister réussit cette fois à passer. Bien décidés à réagir, ils emballent même la rencontre avec une charnière supersonique et le mouvement est très joliment conclu par Matanavu après une subtile passe au pied de McAlister. Ce dernier a semble-t-il compris à ce moment de la partie, que pour servir ses ailiers, mieux valait éviter les centres du jour. Il ratera tout de même la transformation et les équipes repartent au vestiaire alors que le score est à l’avantage des anglais : 10-8. Après la pause, le match repart sur les mêmes bases : les ambitions toulousaines sont souvent mises à mal par la défense acharnée des Anglais ou par leurs nombreuses maladresses. Il faudra attendre la 52ème minute pour qu’un premier tournant du match ait lieu. Strokosch est pénalisé pour une faute d’anti-jeu que n’aurait pas renié Pascal Papé et écope de la première biscotte de la partie. La sanction est double puisque McAlister passe la pénalité qui en découle et permet à Toulouse de virer en tête pour la première fois du match. Les Anglais auront l’occasion de reprendre l’avantage dès le renvoi mais leur buteur Burns s’enflamme et rate complètement sa tentative. Les Toulousains repartent alors à l’assaut de la ligne adverse, en enchainant les temps de jeu, sans plus de réussite que depuis le début du match. On notera tout de même la superbe « Jean-Pierre Perez » d’Yves Donguy qui échappe la balle alors qu’il n’avait plus qu’à aller aplatir. Poitrenaud réussira bien à franchir la ligne quelques instants plus tard, mais l’arbitre refusera l’essai pour un en-avant sur la dernière passe (qui n’était pas de Fritz rassurez-vous). Beauxis, tout juste rentré en jeu, récompensera tous ces efforts par trois maigres points. Les Anglais réagissent et après une action plus confuse et incompréhensible qu’un tweet de Pierre Salviac, Mike Tindall prend l’intervalle et sert sur un plateau Trinder qui va aplatir derrière la ligne. Sur l’action, Galan nous montrera comme la tradition l’impose, son très joli caleçon. On aurait préféré qu’il nous montre sa vitesse de replacement, mais j’ai bien peur qu’il ne faille nous contenter de ça pour l’instant. Burns transforme et jette un coup de froid sur le stade et sur tous ceux qui nous annonçaient une victoire toulousaine facile lors de ce match. 14-17. Heureusement, il reste un peu plus de dix minutes à jouer et les locaux réagissent rapidement. Au terme d’un beau mouvement entre Matanavu et Poitrenaud notamment, ce dernier s’en va aplatir et délivrer les supporters d’Ernest Wallon. Les Anglais réclament un en-avant, le réalisateur nous montre une dizaine de ralentis sous tous les angles possibles et imaginables et Matthieu Lartot ne préfère pas s’attarder de manière objective, comme si l’arbitre allait revenir sur sa décision si l’en-avant était avéré. La Boucherie n’a peur de rien et se mouille pour vous : l’essai est valide puisque c’est apparemment un coude anglais qui dévie la passe de l’ailier toulousain. Clément est un homme de principe La fin du match est aussi horrible que l’on pouvait s’y attendre et lorsqu’ils disposent d’une dernière cartouche sur la sirène, les Anglais préfèrent taper en touche et mettre un terme à la rencontre. Certains diront que c’est pour assurer le point de bonus défensif, mais à notre avis, c’est plus pour ne pas humilier les Toulousains sur leurs terres. Un choix comme celui de Contepomi quoi. A’men’donné, faut être fair-play quand on va jouer chez le monstre du rugby européen non ? Bref, un match pas vraiment emballant, où les Toulousains arrachent une victoire laborieuse face à des Anglais accrocheurs (du moins plus que prévu). L’essentiel est là, on n’aura pas vu de grandes envolées mais on aura eu du suspens. On se satisfera de ça… Et si vous voulez mon avis, tout ça ne serait pas arrivé face à des Italiens… On retiendra aussi : L’excellent match de Burgess, dynamiteur d’attaque et qui collait au ballon comme Ovale Masqué à sa bouteille de vodka. Une nouvelle bonne pioche qui s’annonce. Les paris sont lancés pour la destination future de Doussain. Quant à Vergallo, on se contentera de demander : Qué ? La première titularisation plutôt discrète de Botha, qui malgré un match très correct, souffre de la comparaison avec les vingt minutes de La Bûche. Qui a dit qu’on avait besoin d’une relève ? Le très bon match de Nyanga, qui court toujours comme un trois-quart, tout en restant un des avants les plus en vue. Nicolas fût plus discret et risque de subir le retour de Dusautoir et Picamoles en troisième ligne. Reste à savoir qui de Galan ou Sowerby lui tiendra compagnie en tribune… Un arbitrage folklorique, des deux côtés. Le sponsoring d’une marque de bière, vous êtes sûrs que c’est une bonne idée ? Rendez-nous Joubert ! Côté adverse, quelques bonnes performances aussi : un May qui fait ce qu’il lui plait sur quelques relances, un Trinder « surprise » et un Sharples tranchant (cherchez pas, y’a pas de jeu de mot sur celui-ci…). Raphaël Ibanez qui semble s’intéresser tout particulièrement au championnat anglais. On apprend ainsi que Strokosch et Lawson sont anglais. Et Fritz allemand non ? Ah, tout de suite, quand ils sont pas passés par les Wasps…