Qui sera entraîneur de l’ASM dès juin (voire plutôt mai) 2014 ? Jean-Lhermet cherche un nouveau compère pour ses soirées karaoké. Par Jean Hibou, Comme vous le savez (sinon on arrête tout de suite) Vern Cotter quittera ses fonctions à l’ASM à la fin de la saison. Alors que l’Auvergne prépare déjà une immense statue toute en bouse qui trônera pour les 1000 ans à venir place de Jaude, les pronostics vont déjà bon train pour connaitre le nom du futur entraîneur du champion* 2014-2024 (*à peu de choses près). Celui-ci aura tout d’abord la lourde tâche d’assumer l’héritage cotterien, celui de la construction d’un groupe et d’un modèle taillés pour le prestige et les titres. Le prestige, c’est fait. A chaque visite de Brive ces 10 dernières années il ne reste plus de mousseux, et pour les titres il ne se passe pas une journée sans que La Montagne ne parle du club local. Seulement voilà, va savoir pourquoi le gars Vern se verrait bien avec un trophée ou deux histoire de ne pas uniquement décorer son salon d’animaux décédés et de randonneurs. C’est donc fort logiquement qu’après réflexion, et en faisant la liste des clubs susceptibles de ramener plus de titres que l’ASM, Cotter 1er s’en va vers l’Ecosse. On peut comprendre, bien que ce soit un peu facile et que ce ne soit pas un défi à la hauteur de l’homme. Mais soit. Depuis, tous les noms y sont passés. Sauf Jacques Delmas faut pas déconner. Beaucoup de Néo-Zélandais et assimilés, parce qu’ils ont des noms qui font américains. Quelques Français aussi. Sauf Jacques Delmas. A force d’imagination et grâce aussi, avouons-le, à la qualité du recrutement de stagiaires dans diverses rédactions, on obtient quelques pépites : Jacques Delmas (mais on a dit non), Deans, Landreau, Ibanez, Daniela Lumbroso, Tex, … Et d’ici la fin d’année la moitié des valides du monde connu. Alors voilà, autant vous le dire à la Boucherie on sait qui c’est. Déjà parce qu’on est un peu dans le gratin, le haut du panier (on a filé un T-Shirt à Lièvremont quand même) et qu’on a des informateurs infiltrés partout où il y a un joueur de rugby aviné. Nous ne pouvons pas prononcer le nom du futur entraîneur de l’ASM, nous nous verrions retirer nos cartes de presse. (AHAH !) C’est pourquoi nous vous proposons un sondage vous permettant d’élire le remplaçant de Saint Vern. Un indice s’affiche sur vos écrans : Ouedraogo, Gorgodze et peut-être même Trinh-Duc seraient annoncés à l’ASM. Qui sera entraîneur de l’ASM dès juin (voire plutôt mai) 2014 ? A- Fabien Galthié Et si vous êtes un peu cons : B- Richard Cockerill C- Fabrice Landreau D- Michael Landreau E- La sportive des Spice Girls F- Miley Cyrus (nude/porn/celebrity/googlerank) G- Un type blond A vos votes !
L’écologie, c’est l’affaire de tous Illustration : un cowboy de la pampa grenobloise Par Jean Hiboux, Modification du calendrier 2013/2014. La nouvelle vient de tomber dans les bureaux de la rédaction sous forme d’une dépêche AFP alors que Le Stagiaire venait de boucler la mise en page de VanneMaximeMermoz-Magazine. Faisant suite au Grenelle de l’Environnement et dans le cadre d’une politique de réduction de l’impact humain sur les gaz à effet de serre, le Ministère de l’Ecologie (via sa branche tofu et cueillette) vient de publier ses recommandations concernant l’impact carbone des événements sportifs. Et la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Toutes les disciplines sont concernées à des degrés divers, et certaines plus que d’autres comme le stipule l’article C.114 du projet de loi. « C.114 : le badminton, la pelote basque, le frisbee et le nain jaune ne pourront plus éditer de licences. Les expertises environnementales et sociologiques ayant conclu que concrètement, ça sert à rien. » Concernant le rugby, sa nouvelle popularité au sein des masses débiles lui permet de s’en tirer à bon compte, bien que le projet implique nécessairement de profonds changements. Les déplacements devront être effectués sans consommer d’énergies fossiles. Cette première mesure impacte directement la totalité des clubs du Top 14 à l’exception de Castres. Le rapport révèle également que certains modes de transports privilégiés pourront permettre de se voir attribuer un point de bonus écologique, comme la planche à voile, le char à voile ou le surf. Certains n’ont pas manqué d’émettre de vives critiques quant à ces choix, y voyant l’ombre de Serge Blanco et un moyen d’éviter la relégation de Biarritz pour la 5eme année consécutive. Les experts ont également défini de nouvelles règles adaptées à certains moyens de transport alternatifs. Ainsi pour les équipes choisissant la montgolfière il sera permis de défier à 5 reprises des adversaires aléatoires au gré du vent. L’équipe ainsi défiée devant se trouver dans un périmètre de 200km autour de la zone d’atterrissage et sur un terrain plat. En cas de refus ou de vent contraire l’équipe défiée perd par abandon et se voit retirer son crédit d’impôts. Seule Castres se verra autorisée à ne pas modifier les dates de ses matches à domicile, et les autorités félicitent d’ailleurs le choix de la ville qui ne s’est jamais équipé ni de gare, ni de route. L’équipe des cantonniers de la commune assure qu’ils entretiendront tous les sentiers menant à la cité aveyronnaise. Plusieurs équipes ont déjà fait des choix différents à la suite de ces modifications. Ainsi le Stade Français, après un bilan comptable approfondi, a décidé de déclarer forfait pour tous les matches à l’extérieur. Ce choix osé ne devrait leur couter que 3 points sur l’année. A l’USAP, si l’on compte sur Jean-Pierre Perez pour ouvrir la mer lors des déplacements à Montpellier ou Toulon, le staff a décidé de catapulter ses joueurs directement sur site et a déjà commencé les travaux. De l’aveu du président « Même si cette loi est retoquée, les catapultes ne sont pas perdues. On pourra montrer à Nicolas Durand à quel point nous sommes heureux de son retour ». Si Toulon peut également tirer parti de son port, son président demande à ce que les instances suppriment l’Espagne afin de faciliter les déplacements au Pays Basque. Les clubs comme Toulouse qui n’ont pas le budget des grosses écuries doivent rivaliser d’ingéniosité. Ainsi c’est Tolofua qui catapultera les joueurs sur le même principe. Guy Novès explique son choix : « De toute façon on a déjà tout essayé pour lui apprendre à lancer droit, c’est notre dernière chance. » A Clermont la nouvelle n’a eu aucun impact. Ceci n’empêchant en rien l’équipe d’être double-champion jusqu’en mai prochain. Toulon a décidé de communiquer au travers de son président. Mourad Boudjellal : « C’est une véritable sodomie voyagiste ! » Le Racing a engagé une politique à la hauteur de ses ambitions. Le club a ainsi créé 13 équipes supplémentaires directement implantées dans les communes adverses, en s’armant de toutes les anciennes gloires encore en vie de diverses équipes nationales. Son président salue cette initiative courageuse : « On est confiant. Tout est en place, reste juste à régler un problème de visa pour Jonah Lomu. » Le corps arbitral est également impacté. A l’annonce de la nouvelle les arbitres ont immédiatement demandé l’arbitrage vidéo. Le public également concerné. Si les experts ont déjà mis de coté la solution de toilettes sèches dans les stades pour des raisons de santé publique, les bières de buvettes seront désormais fournies sous forme de pilules effervescentes. Les fournisseurs se veulent rassurants et assurent qu’étant donné la qualité de la bière vendue ceci ne devraient pas en altérer le goût. La nouvelle a également fait réagir Mourad Boudjellal : « C’est une véritable sodomie déshydratante ! » Si la plupart des articles concernent le monde du rugby de manière globale, certains sont plus ciblés. Ainsi il est stipulé que Bernard Laporte ne pourra plus porter ses smoking en Lycra Le Coq Sportif lors des réceptions et interview, sauf s’il peut présenter un certificat de désamiantage en règle. Les informations continuent de nous parvenir au compte-gouttes, et il est évident que d’autres initiatives résolument modernes viendront révolutionner notre championnat. Nous vous tiendrons bien évidemment au courant de toute évolution.
Pastigo analyse Clermont – Toulouse (5-0) Le Chialico nous a offert du spectacle. Par Pastigo, revenu d’entre les morts tel Aurélien Rougerie. El Classico. Ce doux week-end d’août fut l’occasion du choc tant attendu par l’Ovalie toute entière entre les deux plus grands prétendants à tous les titres connus, en 2008. Clermont, l’enfant dépressif qui inquiète les services sociaux, promis à un avenir radieux réduit en cendres après avoir vu brûler vifs ses parents dans un accident de voiture avant que des chiens tout pourris ne les dévorent. Malgré le cadre champêtre et les pneus à l’œil, ça va pas fort. Toulouse quant à lui, riche d’une toute autre expérience, s’était préparé à l’échec toute l’année avec une remarquable application. De sorte que ça va pas trop mal du coup, malgré le fait que la plupart des joueurs étaient déjà titulaires quand leurs entraîneurs ont débuté leur carrière de joueur et le départ de jeunes espoirs comme Jauzion. Du coup on regarde l’équipe alignée en se disant que quand Kelleher et Garbajosa vont entrer ça va faire mal. Comme toujours, la rencontre est historique. C’est-à-dire qu’il faut avoir connu le Front Populaire pour y voir encore ce choc des titans d’antan, elle se voit même éclipsée par quelques futilités comme le nouveau Jean Bouin, les résultats de Brive ou la guerre en Syrie. La jeune garde toulousaine déjà bien intégrée par les anciens. La situation est d’autant plus exceptionnelle que de mémoire de vieux qui puent il faut remonter à loin pour retrouver un tel début de saison à Clermont. Une victoire bien vilaine à Biarritz, forcée de rester en Top14 faute de s’être inscrite en ProD2 dans les temps, et une bonne grosse peignée chez les promus d’Oyonnax dont on ne sait rien hormis qu’ils se situent probablement dans le Pays Basque. D’ici mi-octobre la moitié de l’effectif sera décédée mais il faut avouer qu’ils font pour le moment bonne impression.Nous avons donc fait appel à l’un des plus anciens fidèles du club, en la personne d’Edmond. Abonné depuis 1926, Edmond est une véritable encyclopédie qui collectionne dans une pièce dédiée toutes les photos de Brennus du club. Quelle serait ton analyse de la stratégie clermontoise ? Le séjour de Vern en Ecosse a été bénéfique, on sent qu’il a su s’inspirer de cette grande nation du rugby. On sait que Toulouse n’a plus d’attaque depuis 2010 et qu’ils visent le doublé avec un contre par match, c’est osé mais Montpellier confirme que ça fonctionne. Du coup pour que l’adversaire ne puisse lire nos attaques Vern a bandé les yeux de Radotrucbidule, et ça marche puisque les Toulousains restent plantés en ligne, stupéfaits –un blanc limé ?- . Sautées dans les pompes, changements de côté dans la gueule, même les Jaunards sont pris de vitesse par cette stratégie de la passe surprise. Pourtant on aurait pu se laisser tenter par des coups de pied, même dégueulasses, avec Buttin à l’arrière et son Totem d’immunité du rebond favorable. –ton verre est vide- C’est là que ma télé a déconné, il se raconte que c’est Parra qui faisait du rucking sur le camion de Canal dans des gémissements triviaux. La déstabilisation est totale mais déborde aussi un peu sur les nôtres. On enfonce le clou avec la technique à l’écossaise, dite de l’attaque dynamique immobile. Ce n’est pas évident, -allez cul sec !- puisqu’il s’agit de faire plus de 30 passes sans jamais avancer malgré l’élan. Et quand on a étiré la défense et que l’adversaire s’attend malheureux à prendre un petit coup de pied derrière sa ligne, c’est là que Paf ! On refait des passes. Du coup, l’adversaire n’a que très peu de contres à vendanger. –Remets la tienne- Un peu quand même, nous mettrons ça sur le dos de l’inexpérience d’une équipe jeune. Et ça marche, puisque ce ne sont pas moins de 3 pénalités qu’il nous est donné de rater. Brock James ayant bien failli passer la première, c’est Radomolovitch qui dévisse la suivante à merveille, manquant malheureusement de peu ses propres perches. On arrive à la mi-temps sur un score dégueulasse, je suis confiant. –Prends un pépito- Mais comme disait ma mère, c’est pas en tapant dans le bouli qu’on engrosse la taupe. La palette des experts analyse la stratégie clermontoise. Merci Edmond, passons à la seconde mi-temps. Et fous un peu la paix à mon verre s’il te plait. La seconde mi-temps est dans la lignée de la première, quoi qu’on en dise. Après le jeu d’hiver par 30° et le 9 sans bras on continue notre entreprise de déstabilisation. C’est ainsi que Domingo passe demi de mêlée, et vient nous planter un essai de fouinasse typique que même un cuir chevelu basque jalouserait. –Prends un peu de rouge, ça donne soif le mousseux- J’ai eu un peu peur quand James s’est remis à jouer au pied, surtout qu’il a trouvé quelques touches pas vilaines, autant de munitions rendues à la terrible touche toulousaine. (NDLR : c’est là que j’ai vomi). Fort heureusement le reste de l’équipe a su s’en tenir au plan de jeu en plaçant Bonnaire à l’aile qui a su mettre en œuvre tout son talent de Fidjien pour prendre à contre-pied la terrible défense toulousaine (NDLR : là j’avais prévu une bassine) et en planter un beau. Bon après je ne me souviens pas de tout, j’étais occupé à chanter « le petit bonhomme en mousse » par reflexe comme à chaque fois qu’on met une branlée à une équipe en noir. -Tu vas pas laisser ce fond de bouteille ?- Même si Radorémivitch a été impeccable dans son rôle, l’entrée de Lacrampe a fait du bien, ne serait-ce que pour ses coéquipiers qui pouvaient désormais courir sans se protéger les yeux. Au final on prend 5 points, et on reste aussi invincibles qu’originaux. Certes c’était pas Bayonne en face, seulement Toulouse, mais c’est bon à prendre. Pour cronclure, peux-tu peux reviendre sur les frais marquants de match ce ? Oui mon gamin, mais t’es tout palot. Poitrenaud a obtenu le prix Benjamin Fall en réussissant à se blesser 3 fois dans le même match sans ballon et sans adversaire. Par comparaison on est bien forcé de dire que Lacrampe a fait un excellent match. Bardy a pris son carton jaune, mais sans acte de barbarie. A rectifier au plus vite. Toulouse ajoute un prix à son prestigieux palmarès, celui d’avoir pris dans le même match un essai de Domingo et de Bonnaire. Lhermet regrette de ne pas avoir amené son short. Avec cette victoire sur Toulouse, à 5 ans près on est triples champions de France et d’Europe, ça se joue à rien.
Aurélien Rougerie. On nous ment. Pastigo a enquêté pour vous… Par Pastigo Voilà déjà plusieurs semaines que le silence pèse autour d’une absence plus que suspecte. La disparition d’Aurélien Rougerie, à la fois le plus célèbre et l’unique représentant des vikings auvergnats, reste une énigme dont les quelques justifications glissées à la va-vite ne manquent pas d’incohérences. La Pravda sportive à la solde des francs-maçons contribue malicieusement à nous cacher la vérité, et c’est afin de rétablir celle-ci (et parce qu’il faisait beau ce jour-là) que La Boucherie a mené sa propre enquête au péril de sa vie en totale immersion. A ce sujet d’ailleurs, le « Zizi Folies » à Clermont-Ferrand n’est pas du tout un établissement dédié au rugby et l’enquête menée là-bas n’a révélé que souffrance et déshonneur. Mais ne remuons pas le gourdin dans la plaie et revenons-en au sujet. Aurélien Rougerie, l’homme qui s’auto-retire une épaule malade avant un match, celui qui répare son genou en poudre à la mi-temps, le Wolverine des fanfares alcooliques, Aurélien donc serait absent 5 semaines « à cause d’une cheville ». Nous n’y croyons pas. Déjà parce qu’il en a une autre et qu’il est tout à fait capable d’être titulaire à cloche-pied. Dans le pire des cas il marcherait sur les mains, l’archétype du centre moderne n’ayant pas besoin de faire de passes. Un certain Florian F, qui préfère garder l’anonymat, nous a d’ailleurs confirmé qu’un centre a surtout besoin de ses coudes. Notre enquête nous a menés jusqu’à un certain Julien M, intermittent au château de Murol en attendant d’obtenir un emploi plus stable, qui nous assure avoir été présent lors du drame. Puisque disons-le clairement, drame il y a eu. « -Bonjour Julien, peux-tu nous raconter ce qu’il s’est réellement passé ? – Biche ! J’étais en train de jeter des faucons sur les touristes depuis l’aile Ouest du château quand j’ai tout à coup aperçu une chèvre et ses petits tomber dans un gouffre sans fond. La lave en fusion jaillissant à leurs pieds nous étions résignés à leur sort funeste, impuissants et en larmes. Quand tout à coup, sur le générique d’Highlander, jaillit de nulle part Aurélien Rougerie lançant des prothèses en éclairs. D’un bond il rejoignit l’exposition d’armes de jet et se catapulta dans le gouffre. D’une chistera magistrale il extirpa l’animal et ses petits qui le remercièrent en chantant. Mais l’exploit fut fatal, et jamais l’homme ne réapparut devant un public pourtant conquis. » Ceci explique donc la durée de cette absence. Aurélien Rougerie a disparu pour cause de décès, et il lui faudra bien ces 5 semaines pour revenir au niveau. Nous lui souhaitons bon retour et un prompt rétablissement, un médecin nous a déjà confirmé qu’il se remet très vite et pourrait même retrouver les terrains plus tôt que prévu. Ainsi, en bon papa de son équipe, saura-t-il faire perdurer le palmarès inégalé de son club. A bientôt Roro.
Bienvenue aux nouveaux ! Le rugby pour tous. Par Pastigo, Bonjour à toi, Printemps Français. Le Supporter de Rugby a bien noté ton intérêt nouveau pour le rugby et il te remercie de ce soutien soudain, preuve que le Rugby touche enfin un public plus large et que le spectacle offert trouve un nouvel écho chez nos élites. Longtemps dans l'ombre de l'ogre footballistique magnétisant le public citadin et éduqué, ton adhésion à nos valeurs prouve que le Rugby peut s'épanouir désormais par-delà l'amateurisme provincial. Heureux de te compter parmi nous, et fier de ce porte-drapeau de standing, Le Supporter de Rugby a hâte de te faire découvrir ce monde de valeurs et de traditions, mots qui je n'en doute pas ont su éveiller ta curiosité. Bien que novice tu as su remarquer que nos valeurs gravitent principalement autour de passions communes et fédératrices : L'alcoolisme, la violence, la propension à gueuler comme un con des slogans débiles, charmes auxquels tu ne pouvais rester insensible plus longtemps. Tu ne t'y es pas trompé et nous les revendiquons chaque week-end, même quand le Président est absent. Tu devrais d'ailleurs venir aussi ces jours-là, c'est intéressant. Afin de t'intégrer au mieux, car nous savons bien que cet amour nouveau n'est pas une passade de circonstance, nous allons t'inculquer les bases propres à te permettre d'en profiter au mieux. Avant toute chose, et en espérant qu'il ne s'agisse pas d'un problème, tu dois savoir que la sodomie fait partie intégrante des valeurs de notre sport. Majoritairement arbitrale, elle sait aussi s'épanouir dans nos vestiaires. Le jeu de la “tartine”, la “savonnette”, et plus récemment la mainmise de Toulon sur le Rugby européen attestent de l'importance capitale de cette pratique hautement conviviale et chaleureuse. Le jeune spectateur que tu es découvrira cette ambiance festive, et tu peux compter sur les « anciens » pour t'imprégner profondément de ce moment de partage, en faisant de toi l'un des nôtres. Tu découvriras également que tout l'équilibre séculaire de notre société supportrice tient au respect fort et insoluble de nos traditions, héritées de nos anciens et perpétuées par une génération qui sait d'où elle vient. Nous commencerons donc par les bases, et Le Supporter de Rugby te fera découvrir toutes les valeurs de la Fédérale en tribune. Tu seras, je n'en doute pas, charmé par les règles qui nous permettent de toujours profiter du spectacle dans l'ordre, la discipline et la morale. Cet équilibre, perdu depuis longtemps dans le football, tient particulièrement d'un droit fondamental et inaltérable propre à notre groupe : Le droit à la tarte dans la gueule. Ainsi tu verras que l'harmonie règne sans partage grâce à cette doctrine ancestrale, remédiant de fait aux écarts de toutes sortes. Les profiteurs, les haineux, les pénibles et globalement tous les casse-couilles qui viendraient pour autre chose que le spectacle tombent naturellement sous la loi de la tartine dans la tronche. Ton cœur étant pur et ta présence parmi nous sans aucune arrière-pensée, tu te sentiras naturellement parmi les tiens. A ce titre, et afin de te faire partager notre bonheur de Supporter de Rugby, nous te remercions de nous indiquer au plus vite ton numéro de place. Le Supporter de Rugby se languit de te rencontrer et il serait vraiment dommage que tu tombes sur de faux supporters venus là pour se servir de l'évènement à des fins politiques, il paraît qu'ils tentent de plus en plus de profiter de notre image saine et pleine de vraies valeurs sportives pour s'infiltrer et détourner notre passion. Le Supporter de Rugby t'attend donc de pied ferme, avec plein d'amour à te donner. Très cordialement, Le Supporter de Rugby. write an essay for me zp8497586rq
Compte rendu de mon décès Ci-gît Vatu. Par Pastigo, Les cinéphiles venus en masse ne s'y sont pas trompés, cette 66ème édition du Festival de Cannes s'annonçait exceptionnelle, et c'est encore bouleversés par l'émotion que nous pouvons annoncer qu'elle a tenu promesse. Bien évidemment la presse s'est massée autour de la tête d'affiche du moment, le dernier épisode de la mythique saga signée Vern Cotter. Des moyens jamais vus, un budget pharaonique et surtout une légende à faire vivre auprès de fans hystériques après un an de teasing sensationnel. 24 heures après la séance, j'en tremble encore. L'ASM maîtrise son art et a atteint un niveau de perfection absolu, jouant avec nos émotions, les cœurs chavirent et se perdent emportés par les courants d'une partition millimétrée. « Poignant, magnifique, ça c'est du cinéma ! » 5 étoiles Télérama Nous avions laissé notre héros au sommet de sa gloire, après des années d'âpres batailles le laissant pour mort à de nombreuses reprises il était venu à bout des forces du mal, trônant au sommet d'un empire dont la crainte ne valait que le culte. Même Canal+ fut contraint à ne plus parler que de Toulouse, posant genou à terre et avouant que « moué, c'est vrai que Clermont c'est pas mal » entre deux reportages sur les albums du moment de Thierry Dusautoir. A tel point que le public se demandait comment Vern Cotter allait pouvoir trouver une fin digne de l'intrigue de cette saison riche en fibres, c'était bien évidemment sans compter sur le génie du réalisateur qui s'est encore dépassé pour offrir cette pépite et remporter sans conteste cette Palme d'Or sur une jambe en bois. « On en a pour son argent ! » Capital.fr (qui a payé le pass à 500 boules mis en vente par le club) Pour que l'immersion soit totale, merci de lire le résumé du film en ouvrant le lien ci-dessous dans votre navigateur (les Auvergnats qui n'ont pas de bateau peuvent participer) d'autant que la BO exceptionnelle a le bon goût de ne pas reprendre « jaune et bleu, ensemble. » L'ascenceur émotionnel Chaque étape du scénario participe pleinement à préparer une fin épique, et l'introduction n'est pas en reste. Les deux équipes s'entendent pour organiser une grande flashmob au profit de la lutte contre la tachycardie. Au terme des 40 premières minutes on ne compte déjà plus les personnes devant être évacuées suite à un malaise, quand un bon tiers des spectateurs encore conscients baignent dans leur urine. Chaque action est une véritable torture émotionnelle savamment orchestrée représentant autant de paliers d'intensité, conclue par une faute ou un mauvais choix des deux côtés. Imaginez un peu, vous n'avez pas encore digéré l'en-avant précédent que l'organisation clermontoise fait un mauvais choix offensif. Le public n'a pas le temps de souffler, les vagues d'émotions s'enchaînent toujours plus fortes, rappelant que ça aurait dû finir au fond tant de fois. Et dans le même temps Toulon fait de même, rappelant que ça aurait pu finir au fond aussi souvent. On en prend plein les yeux, frappé un peu plus violemment toutes les 30 secondes, sans que jamais la situation ne se débloque. Les scénaristes ont pris le temps de nous installer dans une ambiance savamment calculée, nous laissant mariner dans un bouillon alcoolique nerveusement insupportable. Symbole de la précision méthodique de nos généreux tortionnaires, la classique mais redoutable « à 3cm près » volée cette fois-ci à Fofana par James qu'il a su adapter avec un romantisme toujours nouveau. 40 minutes d'ambiançage, les moustaches tremblent et les ampoules éclatent dans leurs trépignants sabots. Je tente de faire abstraction de l'envie de pisser pour me concentrer sur les différentes façons de mettre fin à mes jours, me tailler les veines avec mes dents déjà tombées ne donnant rien. « Je t'attribue la note de 8 pour ton animation de soirée. » Marmiton.fr La délivrance et l'état de Grâce. C'est au retour des vestiaires que les scénaristes décident qu'il est grand temps de faire dégazer la Place de Jaude, les 40 000 supporters étant devenus parfaitement sphériques et flottant au gré des vents. Chacun éclate violemment dans un concert de papier-bulles en s'écrasant au sol dans la fange et la pisse quand l'ASM marque deux essais presque coup sur coup, par une énorme course sur l'aile de Nalaga tout d'abord puis via James plein centre, tous les deux magnifiquement servis par Rougerie. Chaque détail est orchestré au poil du fion, Nalaga courant à quelques millimètres de la ligne de touche et le drapeau volant sur son passage rendent la chose intolérable jusqu'au dernier ralenti. L'ASM a fait le break, et avec la manière. Ils dominent et écrasent leurs adversaires portés par la providence et Carmina Burana résonne dans les cœurs de tous ceux qui savent que ce n'est pas qu'une musique de pub (ce sera Fouchtri Fouchtra pour les autres). Rien ne peut désormais arrêter l'ASM, si ce n'est l'ASM elle-même. Plutôt que de gérer leur fin de match comme de vulgaires Toulonnais menant 16 à 15 lors d'une finale européenne, ils prolongent la magie en relançant encore et encore. Quels cons. « Tro bien !» OK Podium. La chute Le public passé par toutes les émotions possibles se sent enfin libéré, exulte et relâche la pression dans une gigantesque chaîne orgiaque. C'est sans compter sur le talent des scénaristes décidemment exceptionnels. Ces années d'expérience en ont fait des monstres de maîtrise psychologique, et tout ceci n'était qu'un préambule. Jamais ils n'auront mené l'ASM à perdre aussi bien. C'est beau putain, jamais un épisode de Plus Belle La Vie (même celui avec les extraterrestres) n'aura atteint un tel niveau de perfection. L'ASM va donc commencer par se saborder, propre, efficace, ignorant les cris du peuple qui lui hurle de garder le ballon et de provoquer les fautes adverses. Fofana voyant le temps filer, il perce seul là où se trouvent le plus de Toulonnais susceptibles d'organiser un contre assassin. Magnifique, ça marche, et comble de bonheur c'est ce connard d'Armitage qui marque dans un geste d'une remarquable élégance. Comment imaginer fin plus parfaite ? En revenant à toute la série de paliers d'intensité de la première mi-temps bien évidemment. Une sorte de revival en pire, menés d'un point, avec le ballon pendant les dix dernières minutes. Je pourrais déjà chialer si mon système nerveux n'avait pas affiché un écran bleu depuis longtemps. L'ASM va donc enchaîner les phases de jeu, récupérer des ballons irrecupérables pour finir par se faire sanctionner, s'approcher, s'approcher, s'approcher, reculer. Faire le décalage et ouvrir un boulevard pour y coller un talonneur en lieu et place de l'ailier, faire l'en-avant qui va bien après 15 phases d'avancées bourrines, et enfin balancer la dernière passe sur la sirène en tribune pour voir exulter les Toulonnais. Eux-mêmes d'abord surpris de ne pas en avoir pris un sur ce coup, ils lèvent les bras, regardent l'arbitre pour savoir si tout ceci n'est pas contraire au règlement, et cette intrigue incroyable prend fin dans ce qui sera sans doute l'un des plus grands moments du cinéma des 10 prochaines années. Incroyable. L'ASM m'avait déjà offert des films sensationnels, je pensais avoir touché le divin, mais à chaque fois l'équipe technique repousse encore les limites du possible pour nous en offrir toujours plus. A jamais merci pour tout cela, cette Palme d'Or est tellement méritée et nous prouve qu'avant d'être une industrie pneumatique, le cinéma c'est d'abord un cœur. Et ce n'est pas fini ! En off Vern Cotter annonçait déjà à demi-mots avoir préparé une suite, dont la sortie serait plus qu'imminente. Comme à chaque fois le public pensera qu'on ne fera pas mieux, et comme à chaque fois l'ASM les mettra à la fois sur le cul et en dedans. Pour se finir en beauté Un magnifique coffret DVD Collector est déjà sorti, avec des bonus à la hauteur du chef d'oeuvre. Il suffit pour cela de se rendre sur la plupart des forums et sites de rugby (sauf le notre, mais c'est surtout parce qu'il n'y a personne) pour en profiter. Avec des Toulonnais qui passent tellement de temps à écrire que leurs adversaires l'ont bien profond qu'ils n'ont même pas compris qu'ils étaient Champion d'Europe, et des Clermontois pour qui la victoire de Toulon ne vaut rien car ils ont été meilleurs. (Je suis meilleur donc j'ai gagné de -1 point, l'exception rugbystique). how to get my ex back Je vous laisse découvrir et savourer ce merveilleux Coffret Prestige. Moi, je retourne en boule au fond du garage. zp8497586rq
Compte rendu ASM-Munster Petite leçon de fofanisation à l’usage des rouquins Par Pastigo, Une demi-finale de H Cup. Des Irlandais. Des roux irlandais. Des putain de roux irlandais. Rien de tel pour se rappeler les bons souvenirs de quelques campagnes épiques. Et une armée de fanatiques décidés à griller leur 13ème mois pour emprunter l’A75, axe judicieusement choisi puisque gratuit, ce qui présente ici un charme certain. Montpellier peut donc se targuer de voir se jouer la H Cup, à défaut de jouer l’Amlin. C’est que cette dernière n’est pas donnée à tous, seul le Leinster a réussi à s’extirper du piège Heineken. Toulouse avait pourtant fait bonne figure avec un parcours presque parfait, mais il n’y aura que le grand Stade Français distillant assez de classe pour faire briller nos couleurs. En attendant les secondes mains doivent se satisfaire de bière en coupe, que même les Écossais boudent, afin de rejoindre Dublin. Chez des Irlandais. Des roux irlandais. Des putain de roux irlandais. Ça a l’air sympa l’Irlande. Déjà parce qu’ils picolent. C’est toujours un lien très fort entre supporters. Et aussi parce qu’ils ne peuvent pas piffrer les Anglais, et ce depuis bien avant les premiers tournois. Sans entrer dans les détails, on a inventé le rugby pour que les deux pays s’entre-tuent de manière plus propre et équitable. Pourtant là, on est quand même face à la branche bien dégueulasse de l’Irlande, vu qu’on a déjà viré celle qui joue bien. L’ASM possède les deux meilleurs marqueurs du tournoi, le Munster a O’Gara. L’ASM envoie de toute part sur les ailes comme au centre, le Munster a O’Gara. Et O’Connell aussi, contre lequel Interpol ne peut toujours rien tant qu’il ne rendra pas la cape d’invisibilité de McCaw. Mais le Munster c’est deux Coupes d’Europe quand les Jaunards jouissent d’un palmarès d’une demi-finale fofanée. 109 matches joués par les Rouquins, ça fait 8720 minutes de pick&go, c’est aussi incroyable que c’est chiant, mais visiblement, ça paye. Du coup, entre le mojo de Pierre Richard* et la pénible efficacité du Munster, ça ne fanfaronne que chez ceux qui n’ont toujours pas compris qu’on a toutes les cartes en main pour perdre comme il faut. C’est donc au Stade de la Mosson que se retrouvent les deux protagonistes. L’ASM contre le Munster, un duel fromager. Monsieur Owens, qu’on connaît bien puisque il est visiblement le seul avec Barnes à arbitrer les rencontres internationales depuis 10 ans, est équipé de la désormais indispensable Ref-Cam. Jamais le public n’a été plongé aussi près de l’action, pouvant admirer en haute définition la pelouse et quelques narines. Avec l’accord de son professeur principal, nous avons également équipé un des joueurs auvergnats de la Bardy-Cam, instrument éco-citoyen qui se recharge tout seul suite à des chocs et qui aurait pu éclairer Tokyo pendant 7 ans à la fin du match. Voici donc le match vu de l’intérieur et le sujet qui a bien voulu se prêter à l’expérience. Je suis content. Julien est un jeune garçon très curieux qui montre un réel intérêt mais qui a besoin d’être un peu canalisé. Après un premier trimestre convainquant, notamment grâce aux TP avec son camarade Vosloo, il a su montrer une réelle aptitude au travail. La semaine passée à l’école est pourtant nerveusement difficile, et il a trouvé à l’ASM une activité périscolaire lui permettant de se détendre et de se dépenser. Le match débute comme il ne faut pas, c’est à dire avec des Rouquins qui mettent la main sur le ballon et une pression en tas, en tas, puis en tas jusqu’à une faute auvergnate et une pénalité réussie par O’Gara. Voilà qui laisse présager le pire, un match super casse-couilles et piraté par les Irlandais comme c’était à craindre. Julien derrière le plaqueur s’apprête à gratter. Mais fort heureusement, l’ASM va se mettre à claquer les miches du Rouquin furieux et remet la main sur le ballon. A peu de choses près, les Auvergnats ne leur rendront pas de toute la 1ère mi-temps. Nous assistons alors stupéfaits au début d’un des plus beaux ballets de désossage jamais vus, les corps de 120kg volent dans tous les sens, à chaque impact on craint de voir partir une couille à mach2 éborgnant un supporter en tribune. Mais les deux équipes ont bien saisi l’idée et les notes artistiques se partagent, avec tout de même une préférence pour les loots maîtrisés à merveille par les Auvergnats qui font eux-mêmes voler en chicken-backflip des rougeots joviaux. A force de pression dans l’axe et de bon gros coups dans ta gueule la défense du Munster-moche se disperse (ou se fait disperser plutôt) et Nalaga voit 3 de ses camarades démarqués sur son aile à 10 mètres de l’en-but. Ne se reconnaissant pas parmi ces joueurs, il décide de repiquer tout droit et tout seul. Et il marque le 1er essai du match, ce qui est plutôt une bonne idée puisque Vern l’avait déjà mis en joue depuis la touche, fouillant énergiquement sa cartouchière. Julien plaque Murray. L’ASM, terrible en défense, récupère chaque ballon et tente à peu près tout. Ballon porté, mêlée conquérante, percée au centre… Et toujours ces bons gros plaquages de bourrins. Les Rougeots commencent déjà à déguster. Ça recule, ça traverse le terrain dans sa largeur. En fait, il semble clair qu’ils cherchent de plus en plus à s’enfuir et se lancent la balle pour ne pas être celui qui va mourir. Hines comme notre ami Julien veulent les manger, simplement. A ce jeu l’ASM obtient deux pénalités transformées par Parra et nous en sommes à 13 à 3. Julien sort la tête d’un ruck. Les centres commencent à percer, Fofana, égal à lui-même, mais aussi un excellent King qui fait rêver le cheptel de Brock James. Seulement l’ASM enchaîne plusieurs bonnes occasions sans marquer, et c’est bien dommage puisque jusqu’au bout ces oublis ne feront cesser cette petite coulure à l’intérieur de ma cuisse. D’autant que juste avant la mi-temps, les Rouquins viennent taper dans la motte et sont à deux doigts de rentrer au vestiaire avec leur sourire hideux. A croire qu’ils sont bons joueurs ou qu’ils ont trop étudié le jeu auvergnat, ça foire. Le début de la seconde mi-temps sera partagé entre un massacre des avants et quelques vagues de tortures défensives, illustrées par notre ami Julien qui vient tenter de dévisser Zebo par la taille puis de l’enfoncer sous la pelouse. Le bougre ne veut pas décéder, ce n’est que partie remise. O’Gara ne sait plus quoi faire et tape n’importe où puisqu’un tiers de son effectif a déjà perdu au moins un membre, ça ne marche pas top et il devient tout rouge comme quand il est pas content cialis for sale ou que Sexton se fout de sa gueule. Les avants auvergnats étant très contents d’être là, ils offrent après une bonne série de maraves une nouvelle pénalité que Parra réussit. Bingo ! 16 à 3, le break est largement fait, on est en sécurité, l’occasion idéale pour se prendre un essai de Hurley bien construit via la botte d’O’Gara. Quelques part en Auvergne,je commence à dessiner des symboles tribaux sur les murs avec mes propres déjections. Après une série de 37 tentatives de meurtre et l’application de 4 mètres de bandes sur le visage, Julien doit sortir un peu. King, décidément monstrueux lui aussi, décide de se suicider dans une percée géniale et perd sa 17ème vie de la saison. La deuxième équipe de l’ASM entre peu à peu sur le terrain (ne parlons pas d’équipe B, ça ne sert plus à rien). Clermont tente de gérer sa fin de match à coup de gros, et Nalaga force ma plus belle descente d’organes à l’aide d’une Poitrenade de classe internationale. Aucune idée de comment on a pu se sortir de ça, je tentais de me renfiler le pancréas aux toilettes. Jusqu’au bout nous resterons à 16-10, soit le score le plus pourri qui soit quand on est l’ASM, en attendant la fin de ces infernales 20 dernières minutes. Mais le Munster en a quand même pris plein sa tronche et enchaîne les maladresses, quand Murray ne fait pas carrément n’importe quoi. Mon système intestinal ne retrouvera un équilibre bienfaiteur que sur cette dernière mêlée sur laquelle les avants récupèrent une pénalité, balancée au milieu d’un orgasme orgiaque dans lequel baignent 25,000 moustachus jaune et bleu qui n’hésitent plus à briser toutes les convenances sexuelles propres au monde agricole. 16-10. Forry goon game. JAY CHUI CONTENT!!! Pour la première fois de son histoire, l’ASM accède au rang de ceux qui n’ont pas l’air con. Pour le moment, puisqu’il faudra encore se débarrasser des méchants du RCT avant de pouvoir violer légitimement les enfants de ses voisins. Vu qu’on ne leur a pas enfilé deux dérouillées en championnat, nous ne sommes pas en position propice à la légende qui nous assurerait la plus glorieuse des défaites. En clair, d’après les astres, l’ASM a ses chances de gagner cette fois-ci, idéalement avec une belle sodomie arbitrale pour s’offrir dans les 6 mois de déclarations varoises sur Rugbyrama. On remet ça en championnat et on pourra considérer que l’ASM a fait un petit parcours honnête. *Il ne s’agit pas d’un joueur de Castres. (Merci à Dim50 des cybermoustaches pour la photo de Bonnaire en pyjama)
Le Lab'ougnat analyse Clermont-Castres (37-10) Il y a donc une équipe qui n’a pas compris et qui continue à jouer au rugby en Top14… Les pauvres… Par Pastigo Le contexte Roger Labit a raison, on ne s'intéresse pas assez à Castres. C'est d'autant plus regrettable que cette brave bourgade aveyronnaise fait partie depuis quelques années déjà du clan de l'équipe surprise qu'on attendait pas. L'équipe mérite que l'on connaisse, si ce n'est les noms des joueurs, celui de son stade. Antoine, comme l'opticien, c'est quand même pas difficile. J'ai d'autant plus de respect pour ce club qu'il s'agit du seul en Top14 qui « monte à la ville » quand il vient en Auvergne, et ce sans déposer un sac de vêtements pour les démunis. Ils ont donc pris la route, bravé les loups et les épidémies, pour honorer notre Interville des oubliés du numérique. Le temps miraculeusement clément permettra même aux plus chétifs de survivre au voyage, bien qu'ils n'en aient pas amené beaucoup de toute façon. C'est gros comme des Debaty, et ça s'est nourri de cueillette pendant la longue semaine de voyage. Bref, on est clairement face à l'opposé du Stade Français de la semaine passé. Plus solide, plus costaud, plus crédible. Ca ne fait pas trop rigoler un Castres l'air de rien, c'est largement capable de ruiner une victoire à domicile et de nous faire passer pour de vulgaires Catalans. Ce pourquoi on ne fanfaronne pas trop avant le match, on aura bien le temps de le faire après à moins d'avoir à se réfugier dans une critique arbitrale fort légitime. Afin d'assurer son Grand Chelem, le XV de France n'a pas hésité à piocher dans l'effectif auvergnat et la feuille de match en témoigne. On espère simplement que Rougerie brillera sous le maillot du coq, et on est rassuré de voir que PSA a laissé de côté Brock James pour titulariser un autre excellent Sudiste naturalisé mauvais. Le match Comme le veut la tradition, les femmes font tourner leur tampon en l'air quand Brock James donne le coup d'envoi. Les deux équipes vont tenter d'imposer leur jeu, de manière quelque peu différente. L'ASM tente de jouer à la All Black, c'est à dire en ballerine avec des ballons qui volent partout, tandis que Castres opte pour une technique plus terroir avec des gros easy payday loans sacrément hargneux, technique qu'ils maîtrisent d'ailleurs plutôt bien les gorets. Top 14 oblige, des fautes régulières vont tout de même permettre à Julien Dupuy de reprendre son souffle devant sa télé. Kockott a le bon goût de faire quelques mauvais choix et on apprécie cette délicatesse, et Baï qui a reconnu les lieux semble plein d'enthousiasme et donc de fautes. La première permettant à Brocky d'ouvrir le score. Les avants castrais font du bon boulot et menacent régulièrement l'en-but auvergnat, mais le Castrais est romantique et tient à rendre ce déplacement épique. La technique choisie consiste à jouer la quasi-totalité du match à 14, enchaînant les cartons sur une musique de Pirates des Caraïbes. Afin de parfaire la chose ils prendront soin de ne réussir aucune touche, offrant ainsi autant de lancements de jeu aux Auvergnats. Le premier carton est un exemple d'inutilité, et c'est Baï qui en portera fièrement l'étendard. Dès lors Clermont relèvera le défi avec honneur en plantant une merveille d'essai de 80 mètres à deux. Simplement James et Sivivatu qui gambadent, amoureux, et s'offrent tour à tour le ballon en se bouffant la bouche des yeux. Le All-Fidjien plante son essai hebdomadaire et le public jubile. Enfin je suppose. Cudmore étant sur le terrain, il n'en faut pas plus pour que l'ASM joue à son tour à 14 et les trompettes hurlent alors dans un grand peplum. Castres fait bonne figure mais c'est bien les Clermontois qui marquent. Les Tarnais font donc honneur à leur hôte en mimant leur 5 dernières saisons de phases finales, et de pénalité en pénalité l'ASM arrive à la mi-temps avec un joli 13-3 qui reste cependant mérité. La deuxième mi-temps démarre à 15 contre 15 et cela manque cruellement de charme. Ce pourquoi après de multiples charges auvergnates et autant de fautes de Castres c'est Kockott qui prend un jaune et l'équipe de Castres se retrouve donc comme un poulailler sans cerveau. L'ASM est entrée depuis un moment en phase « je détruis l'adversaire et ensuite on fera du coaching sur leur tombe ». Sur un dernier tas de viande c'est Vosloo qui, disposant d'une envergure de 3m50 un peu comme un ours avec des bras qui frottent par terre, s'étire au dessus de la meute et s'en va aplatir dans un sourire démoniaque. Comme James passe à peu près tout nous en sommes déjà à 21-3 et ça commence à sentir bon. Nakaitaci qu'on avait pas vu depuis la mort d'Amy Winehouse fait la paire avec King et les deux s'amusent follement. C'est là qu'on voit qu'on ne manque pas de centres à Clermont, de sorte qu'on en oublie que Nakaitaci est en fait assez monstrueux. Si seulement on avait un deuxième 10, ce serait vraiment parfait. Plus le temps passe et plus le jeu se débride et les envolées entre le centre et les ailes se font joviales. S'en vient une mêlée un peu jouissive (plutôt frigide si on est castrais) où le pack tarnais va tout simplement disparaître, comme un gaz sous pression. C'est un essai de pénalité, mais pas comme à Toulouse tout dégueulasse, un vrai. Un beau, qui avance plus vite qu'un camion bien serré et qui ne laisse même pas le temps à Chouly d'aplatir. Castres souffre et fatigue, et ses stats de fautes prennent cher. Mais la tradition veut que la bête blessée viennent piquer le bonus offensif à l'Auvergnat à 10 minutes de la fin et c'est Martial qui s'en charge. En soi ça n'a rien de surprenant, en tout cas moins que la passe volleyée de Mimi Andreu piquée au sauteur clermontois. 30-10, la victoire est assurée mais le bonus perdu. Donc : Nalaga. 37-10. Bonus offensif. Pour que la journée reste une fête jusqu'au bout, Lamerat nous offre un petit placage cathédrale qui lui fait quitter le match un peu plus tôt, tout comme Skrela qu'on n'avait pas vu entrer mais qui est bien sorti suite à des fautes répétées. Ce ne sont pas forcément les siennes, mais je soupçonne l'arbitre de l'avoir pris pour un streaker. Clermont gagne donc un match de bien belle manière et continue une belle série. Pour autant les Castrais n'ont pas été ridicules loin de là, mais dépassés par leur trop grande indiscipline et par la fraîcheur du banc clermontois viagra pills ils n'ont pas pu faire face. (cette phrase étant relativement sérieuse, je laisse le Stagiaire la remplacer par une photo de ses seins) Détail pour plus tard : Castres a cependant permis de mettre à jour un plan anti-Clermont, hors phases finales où ils se débrouillent très bien tout seuls. Pour battre Clermont, il faut se limiter à 75 minutes de groupé-pénétrant. Ne surtout rien faire d'autre, et quand ça tombe on recommence. NE JAMAIS PRENDRE LES POINTS AU PIED ! Sinon on leur rend le ballon. En fin de match, tenter de jouer 5 minutes. Clermont prenant toujours un essai à la con, l'adversaire gagne 5 à 0. Certes ce scénario laisse clairement imaginer un match profondément à chier, ce pourquoi il sera impératif d'éviter Toulouse en demi. C'est la seule équipe capable de sacrifier le rugby à ce point pour obtenir un titre, quelque soit le sport. buy custom essays online Bien cordialement, zp8497586rq
Le Lab'ougnat analyse Stade Français – Clermont (10-37) Un document authentique. Par viagra generic Pastigo, buy cuban cigars online usa zp8497586rq
La Lab'ougnat analyse Grenoble-Clermont (10-17) Pastigo se tape l’affiche. Par Pastigo Rocket Chinese Je n'avais pas forcément prévu de parler d'un match à Grenoble, riche d'un lot d'excuses valables à fournir au chef. C'est bientôt Noël, je ne savais pas qu'on était le week-end, je ne vois pas pourquoi je me taperais du Top14 alors que tu passes ton temps dans des boîtes toulousaines… seulement j'ai noté avec effroi cette phrase de Canal+ au coup d'envoi : « L'affiche de ce week-end ». Elle résonne encore, tenace, me forçant à faire face à mon ignorance. Car, jusque-là, un match de Grenoble m'inspirait autant qu'un fond de ligue celte ou qu'une tranche de jambon blanc. Ce genre d'équipe dont il faut absolument reconnaître le talent, louer l'effort, admirer l'exploit. Un peu comme l'handisport aux JO, une sorte de cause noble, chacun se scandalisant de voir que les autres ne s'y intéressent pas non plus. Mais c'est l'affiche. C'est comme ça, les oracles en ont décidé ainsi. Pourtant le même jour avait lieu un match de Toulouse, les slips de Médard étant plus médiatisés que la moitié du championnat, il était donc facile de se tromper. Bref, puisqu'il faut parler de Grenoble et bien parlons-en, vous n'êtes cependant pas obligés de lire si vous avez du bois à rentrer ou une truite à vider, enfin vous trouverez bien une excuse pour ne pas le faire. Grenoble est une ville en montagne, comme Clermont, dont tout le monde se fout, comme Clermont, avec une équipe de rugby, comme Clermont, où jouent des vieilles stars toulousaines, comme Clermont, mais où on n'est pas foutu de produire un pneu correctement. Il s'agit tout de même de la 16e ville de France, comme son classement présumé à l'avant saison. Seulement voilà qu'à l'instar d'un vulgaire Racing ou d'un drôle de Castres en leurs temps, Grenoble vient jouer les trublions en haut du classement devant l'USAP (ahah), le Stade Français (AHAH) ou même Biarritz (bon…). L'équipe se targue même d'une belle série d'invincibilité à domicile, ce qui a de quoi impressionner les jeunes Clermontois qui viennent tout juste de se sortir des griffes du terrible Mont de Marsan. Clermont doit pourtant croire en ses chances, une victoire lui permettant de recoller au leader Toulonnais défait la veille dans le Tarn. Certes, on peut remercier l'arbitre, mais Mourad aussi. Celui-ci lui offrant l'occasion d'une bien belle intervention qui lui permet de reprendre la tête du buzz ranking devant le mariage gay et la démission du pape. Petite forme cependant. Certes, l'arbitrage était une cible évidente, mais il aurait pu préciser que la Ligue avantage sérieusement Clermont en lui opposant Mont de Marsan puis Grenoble alors que Toulon se déplace à Castres. C'est dégueulasse. Pourquoi je parle de Toulon ? Parce que parler de Grenoble invite machinalement à parler d'autre chose. Dès le début du match, on comprend pourquoi Grenoble s'est invité dans la première moitié du Top14. Ils ont appris, ont récupéré les points forts des autres équipes à leur avantage, de sorte qu'ils arrivent même à améliorer les stats en touche de Toulouse sur ce match. C'est assez impressionnant cette rapidité à se mettre au niveau, du coup Clermont n'hésite pas à taper en touche dès que possible avec l'assurance de récupérer la balle sur le lancer adverse. Du coup c'est presque malgré eux que les Auvergnats monopolisent le ballon, bien aidés encore par une étonnante faculté grenobloise. Appelons ça le ruck-réflexe, dès qu'un Alpin se met à quatre pattes une demi-douzaine de ses compatriotes vient s'empaler dans son cul et ce quel que soit l'endroit. Le ballon étant deux mètres à gauche, un Auvergnat se sert et court tout seul. Il y a sûrement un plan certain derrière tout ça, peut-être de la déstabilisation, je ne saurais dire je ne suis pas stratège. Pour le moment les résultats peinent à poindre, et malgré ces techniques novatrices l'ASM impose son rythme et ce avec Senio et Skrela à la charnière. Ce même Senio qui est plutôt bon d'ailleurs, comme quoi jouer une fois tous les 5 ans permet de conserver une certaine fraîcheur. C'est un mystère ce Senio, on ne peut pas dire qu'il joue mal mais on ne peut pas dire qu'il est bon non plus en le faisant jouer deux matches toutes les années bissextiles lors de rencontres à branlées, si ça se trouve on a le meilleur 9 du monde et on ne le sait pas. Faudrait l'essayer sur un match perdu d'avance, en demi de Top14 ou de H-Cup par exemple, j'envoie un mail à Vern. Tout ceci nous amène cependant face à l'inexorable, un essai fidjien sous la neige. Et c'est invite you to our website Nalaga qui plantera le premier sur une superbe action de Monsieur Berdos. Ce dernier fut la pièce maîtresse auvergnate de cette première mi-temps, conscient que les maladresses auvergnates restaient malheureusement stériles malgré une possession évidente. Du coup l'ASM marque sur son action la plus vilaine alors que d'autres auraient tout de même eu droit à un bonus artistique. Après cette belle prestation, Monsieur online canadian pharmacy no prescription Berdos, sans doute épuisé, décrochera un peu de la partie en sifflant un en-avant de Sivivatu qui lui n'existait pas. On ne lui reprochera pas cependant ne pas avoir accepté l'essai grenoblois en raison d'une fofanade pas évidente lui ayant déjà octroyé le rang de héros. La seconde mi-temps verra les Grenoblois revenir (un peu). Plus assurés, moins maladroits, et surtout moins ProD2 ils arrivent à enchaîner quelques temps forts cependant bien maravés par une défense auvergnate à la Bardy. C'était sans compter sur la neige qui permet aux Fidjiens, dans leur élément, de briller encore. Avec une paire Stanley-Rougerie brillante exploitant les erreurs iséroises (en gros l'ASM attend gentiment les conneries de Grenoble, à raison) Sivivatu est lancé pour le second essai auvergnat en coin. Ça fait la tronche en montagne, d'autant que l'Auvergnat jovial impose de longues séquences à Grenoble qui perd dix ans d'espérance de vie par tranche de dix minutes. Le match étant plié, c'est le moment préféré des Auvergnats pour se remettre en danger et laisser passer Pélissié (qui n'est pas fidjien, enfin je ne crois pas) qui vient perforer une non-défense à la bayonnaise. Quelques relances plus tard, les espoirs grenoblois se perdent à la sirène dans un traditionnel en-avant et Clermont s'impose à la coule chez le miracle isérois qui prend un coup dans la tronche et n'est donc plus imbattable chez lui. En route vers la réception de Toulouse ! Malheureusement, Grenoble jouant le même jour ce ne sera pas l'affiche du moment, mais ça peut être sympa quand même. Les joueurs clermontois Les Fidjiens, qui sont parfois All-Blacks aussi, ont fait leur boulot de Fidjiens en courant de manière complètement fidjienne. La défense a été très efficace, sauf sur l'essai grenoblois mais c'est assez normal pour Clermont. Rougerie et Stanley ont été brillants, Sénio a été vu à la télé. Les avants ont dominé leurs adversaires. Les joueurs grenoblois Sowerby a été bon. En fait je dis ça parce que c'est le seul que je connais. zp8497586rq