L’écologie, c’est l’affaire de tous
par Pastigo

  • 11 September 2013
  • 20

Illustration : un cowboy de la pampa grenobloise 

 

Par Jean Hiboux

 

  • Modification du calendrier 2013/2014.

La nouvelle vient de tomber dans les bureaux de la rédaction sous forme d’une dépêche AFP alors que Le Stagiaire venait de boucler la mise en page de VanneMaximeMermoz-Magazine.

Faisant suite au Grenelle de l’Environnement et dans le cadre d’une politique de réduction de l’impact humain sur les gaz à effet de serre, le Ministère de l’Ecologie (via sa branche tofu et cueillette) vient de publier ses recommandations concernant l’impact carbone des événements sportifs.

Et la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Toutes les disciplines sont concernées à des degrés divers, et certaines plus que d’autres comme le stipule l’article C.114 du projet de loi.

« C.114 : le badminton, la pelote basque, le frisbee et le nain jaune ne pourront plus éditer de licences. Les expertises environnementales et sociologiques ayant conclu que concrètement, ça sert à rien. »

Concernant le rugby, sa nouvelle popularité au sein des masses débiles lui permet de s’en tirer à bon compte, bien que le projet implique nécessairement de profonds changements.

 

  • Les déplacements devront être effectués sans consommer d’énergies fossiles.

Cette première mesure impacte directement la totalité des clubs du Top 14 à l’exception de Castres.
Le rapport révèle également que certains modes de transports privilégiés pourront permettre de se voir attribuer un point de bonus écologique, comme la planche à voile, le char à voile ou le surf. Certains n’ont pas manqué d’émettre de vives critiques quant à ces choix, y voyant l’ombre de Serge Blanco et un moyen d’éviter la relégation de Biarritz pour la 5eme année consécutive.

Les experts ont également défini de nouvelles règles adaptées à certains moyens de transport alternatifs. Ainsi pour les équipes choisissant la montgolfière il sera permis de défier à 5 reprises des adversaires aléatoires au gré du vent. L’équipe ainsi défiée devant se trouver dans un périmètre de 200km autour de la zone d’atterrissage et sur un terrain plat. En cas de refus ou de vent contraire l’équipe défiée perd par abandon et se voit retirer son crédit d’impôts.

Seule Castres se verra autorisée à ne pas modifier les dates de ses matches à domicile, et les autorités félicitent d’ailleurs le choix de la ville qui ne s’est jamais équipé ni de gare, ni de route. L’équipe des cantonniers de la commune assure qu’ils entretiendront tous les sentiers menant à la cité aveyronnaise.

Plusieurs équipes ont déjà fait des choix différents à la suite de ces modifications. Ainsi le Stade Français, après un bilan comptable approfondi, a décidé de déclarer forfait pour tous les matches à l’extérieur. Ce choix osé ne devrait leur couter que 3 points sur l’année.

A l’USAP, si l’on compte sur Jean-Pierre Perez pour ouvrir la mer lors des déplacements à Montpellier ou Toulon, le staff a décidé de catapulter ses joueurs directement sur site et a déjà commencé les travaux. De l’aveu du président « Même si cette loi est retoquée, les catapultes ne sont pas perdues. On pourra montrer à Nicolas Durand à quel point nous sommes heureux de son retour ». Si Toulon peut également tirer parti de son port, son président demande à ce que les instances suppriment l’Espagne afin de faciliter les déplacements au Pays Basque.

Les clubs comme Toulouse qui n’ont pas le budget des grosses écuries doivent rivaliser d’ingéniosité. Ainsi c’est Tolofua qui catapultera les joueurs sur le même principe. Guy Novès explique son choix : « De toute façon on a déjà tout essayé pour lui apprendre à lancer droit, c’est notre dernière chance. »

A Clermont la nouvelle n’a eu aucun impact. Ceci n’empêchant en rien l’équipe d’être double-champion jusqu’en mai prochain.

Toulon a décidé de communiquer au travers de son président.
Mourad Boudjellal : « C’est une véritable sodomie voyagiste ! »

Le Racing a engagé une politique à la hauteur de ses ambitions. Le club a ainsi créé 13 équipes supplémentaires directement implantées dans les communes adverses, en s’armant de toutes les anciennes gloires encore en vie de diverses équipes nationales. Son président salue cette initiative courageuse : « On est confiant. Tout est en place, reste juste à régler un problème de visa pour Jonah Lomu. »

 

  • Le corps arbitral est également impacté.

A l’annonce de la nouvelle les arbitres ont immédiatement demandé l’arbitrage vidéo.

 

  • Le public également concerné.

Si les experts ont déjà mis de coté la solution de toilettes sèches dans les stades pour des raisons de santé publique, les bières de buvettes seront désormais fournies sous forme de pilules effervescentes.
Les fournisseurs se veulent rassurants et assurent qu’étant donné la qualité de la bière vendue ceci ne devraient pas en altérer le goût.

La nouvelle a également fait réagir Mourad Boudjellal : « C’est une véritable sodomie déshydratante ! »

Si la plupart des articles concernent le monde du rugby de manière globale, certains sont plus ciblés.

Ainsi il est stipulé que Bernard Laporte ne pourra plus porter ses smoking en Lycra Le Coq Sportif lors des réceptions et interview, sauf s’il peut présenter un certificat de désamiantage en règle.

Les informations continuent de nous parvenir au compte-gouttes, et il est évident que d’autres initiatives résolument modernes viendront révolutionner notre championnat. Nous vous tiendrons bien évidemment au courant de toute évolution.