Golden Blog Awards 2012 : Why you continue ? Boucherie Ovalie / ASM, même combat. Comme vous le savez, l'année dernière, la Boucherie Ovalie a pris part aux Golden Blog Awards. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est un peu comme les Oscars mais pour les geeks. Sauf que les sketchs sur scène ne sont pas écrits par les gars du Saturday Night Live, mais par les auteurs de la météo de Canal +. L'année dernière, nous nous sommes rendus à l’événement avec trois buts : 1) Boire du champagne 2) Sauter des blogueuses de mode complètement débiles (pléonasme, je sais) 3) Avoir l'honneur de vomir dans l'Hotêl de Ville. Seulement 2 de ces 3 objectifs ont été remplis, on vous laisse deviner lesquels. Si cette soirée était, aussi kistch et surréaliste qu'un spectacle de maternelle qui aurait été filmé par David Lynch, nous en gardons malgré tout quelques bons souvenirs, comme ce moment où Ovale Masqué a pu croiser Frank Provost, et le Stagiaire, Katsuni – des personnes que rien ne destinait à se rencontrer. Mais on ne va pas vous mentir plus longtemps, on est quand même vachement aigris. En général, c'est déjà franchement le cas, mais contre les Golden Blog Awards, c'est encore pire. En effet, il est évident que la Boucherie aurait du remporter la catégorie « meilleur blog de sport ». Nous étions géniaux, modestes, et portés par l'élan de la Coupe du Monde 2011. La concurrence était médiocre, la victoire devait être nôtre. Et puis… la sodomie arbitrale. Comme ça, à sec, entre deux colonnes de l'Hôtel de Ville. Le jury, aussi corrompu que Craig Joubert et ses acolytes, a préféré remettre la récompense à un site de handball. Du handball ! Un sport qui n'a strictement aucun intérêt puisque la France y est invincible et qu'on ne peut pas se complaire dans ce rôle de losers romantiques qui nous sied tant. En une soirée, tout notre univers s'est effondré. Presque. On avait même préparé un formidable discours, faisant appel aux fameuses Valeurs du Rugby® et se terminant par une citation de Nelson Mandela. Ou de Patrick Sébastien, on sait plus bien on a brûlé le discours en même temps que le Stagiaire, logiquement pointé du Viaga sales in canida doigt après le fiasco de notre candidature. Rassurez-vous, il s'en est sorti indemne et va bien mieux aujourd'hui : ses sourcils ont même récemment commencés à repousser. A l'aube de l'édition 2012 des GBA, nous n'avons donc qu'un seul mot à la bouche
Retour sur La Rochelle – US Dax Un joueur dont j'ignore le nom essaie d'attraper un autre joueur dont j'ignore le nom. Trouver des personnes qui s'intéressent à la Pro D2, c'est déjà pas facile. Mais alors trouver des personnes qui s'intéressent à la Pro D2 et qui, en plus, ont que ça à foutre d' écrire des comptes rendus de matchs pour la Boucherie, c'était inespéré…. Du coup, on remercie Pauline, une rochelaise tout à fait objective qui revient sur le match du week-end dernier contre l'US Dax (vous savez, ce club qui a révélé les talents d'entraîneur de Lapinou). Je peux pas vous dire si c'est bien, j'ai pas lu le texte. Mais bon comme y'a pas d'images je suppose qu'aucun de vous ne le fera non plus de toute façon. Par Pauline Maingaud Le contexte : En Pro D2, c’est comme en Taupe 14, on fait des pronostics : cette saison, aucun doute, le LOU terminera 1er et montera donc directement en Taupe 14. Derrière, Brive, Pau, La Rochelle, Carcassonne font office de favoris. Mais à La Rochelle, on a recruté Jean-Philippe Grandclaude, et Clermont nous a refilé quelques jeunes en manque de temps de jeu et autre futur retraité. Donc, c’est nous les plus forts. La première journée, l’Atlantique Stade Rochelais a joué à Deflandre. Mais les jaune et noir ont perdu. Contre Oyonnax… Pourtant, l’amorce du championnat était super cool : 2 réceptions pour commencer. C’est sûr, La Rochelle jouerait une demi-finale à domicile – puisque c’est sûr Lyon va tous les démonter – pour ensuite monter en Taupe 14. Bon, finalement, préférant le suspens, ce fut une défaite, sans bonus défensif. Point positif : l’équipe a su se montrer constante, dans la médiocrité. Marcel-Deflandre a même hué. On se serait cru à Chaban-Delmas. Nicolas Mas a déjà lancé une pétition. Pour la seconde journée et la réception de l’US Dax, l’ASR devait donc montrer qu’elle n’était pas dangereuse uniquement sur le papier. Les coachs ont donc totalement remanié le XV de départ. Ah ben non en fait. Par contre, comme les recrues se sont blessées pendant les vacances et que Séb Fauqué tombe en dépression nerveuse, le Toulonnais ex-briviste Clément « UV » Marienval a été décalé à l’ouverture. De bien belles promesses. Seul espoir : contrairement à Oyonnax, très puissant devant notamment, les Dacquois paraissent relativement faibles, avec quelques absents chez les trois-quarts. Puis, ils ont même perdu à Maurice-Boyau, contre Aurillac. Et ça, c’est vraiment la méga honte. Un peu comme si Toulouse avait été accroché par un promu… Bref, deux derniers devaient s’affronter pour éviter de jouer le maintien dès ce début de saison. Stress, pression, tension. Un dimanche, à 15h10… Le Match : A peine ai-je eu le temps de dire bonjour à Dédéche – supporter, ancien troisième ligne de Fédérale 3, alcoolique donc – que déjà l’arrière dacquois, Romain Lacoste, passe un drop. Avant, il était à La Rochelle et il ne passait jamais de drop. D’ailleurs il ne jouait (presque) jamais. Sentant les supporters vénères, Clément « UV » Marienval décide de passer une pénalité quatre minutes plus tard. C’est un peu moins sexy qu’un drop mais ça fait quand même 3-3. C’est le moment des « Ici, ici c’est La Rochelle », un peu fébriles tout de même. Parenthèse culturelle : puisqu’on en parle, les Rochelais sont les seuls supporters légitimes pour ce slogan ridicule. Effectivement, tous perfides que nous sommes, nous avons volé ce « Ici ici c’est… » à Oyonnax pour les chambrer lors de la saison 2009-2010, quand on réussissait encore à les battre, même chez eux. D’ailleurs, cette même saison on a chambré Lyon et on les a battus en finale d’accession au Taupe 14. Une autre ère donc. Par la suite, TOUS les clubs ont copié La Rochelle. Le charisme sans doute. Fin de la parenthèse culturelle. Finalement, quitte à devoir bosser un dimanche, les Maritimes décident de mettre des essais. Sur une mêlée rochelaise, Benjamin Ferrou part sur le petit côté, réalise un truc de demi-de-mêlée – un cadrage-débordement quoi, passe au troisième ligne Thomas Soucaze qui réveille Marcel-Deflandre. Par contre, Clément Marienval échoue parfaitement à transformer l’essai. En même temps, il a des cheveux et des dents blanches, i buy viagra l ne peut pas également avoir un coup de pied précis. Surtout qu’il n’est pas vraiment botteur. Pas vraiment ouvreur non plus. En fait, on ne sait pas trop à quel poste il jouait avant : porteur d’eau à Toulon sans doute, et remplaçant à Brive. Un destin à la Traille. Mais à La Rochelle, on l’aime bien : il est sexy donc il peut poser nu en haut des Tours pour un calendrier, et on peut le mettre un peu partout sur le terrain. S’en suivent deux pénalités sans intérêt, une pour chaque équipe. 11-6. ATTENTION, là arrive LE moment tant attendu pour un match télévisé de ProD2 : la baston, plus ou moins générale. Le but du jeu est d’égaler voire de dépasser le nombre de cartons distribués le match télévisé précédent. Rappelons que Brive et Béziers sont de grands professionnels et avaient mis la barre très haute. Leandro Cedaro ouvre le bal. Comme il a joué à Mont-de-Marsan plusieurs saisons, il sait démonter du Dacquois. Claude Dry, le seconde ligne sudaf’ de l’USD, en prend donc pour son grade. Et réplique, sinon, c’est moins sympa. Puis, le fidjo-dacquois Noa Soqueta (3e ligne) décide de balancer son poing sur la joue de Gonzalo Canale qui passait par là. L’argento-italo-rochelais pleure et va rapporter à l’arbitre de touche. La fin de la première période se joue donc à 13 contre 14, et les mêlées à 6 contre 7. Du pur bonheur. L’honneur est presque sauf. Avant la pause, les Rochelais plantent deux essais aux Dacquois, histoire de montrer qu’ici c’est La Rochelle. Le premier – le second des jaune et noir, suivez – est l’œuvre de Marienval qui transperce la défense-passoire des rouge et blanc, tout seul, comme un grand. Les petites culottes, un peu humides (sans doute un effet secondaire de la bière), commencent à voler. Puis, voyant qu’il perd sa place de BG-qu’on-veut-trop-avoir-dans-son-lit-parce-qu’il-est-brun-musclé-bronzé-et-super-fort-en-rugby, Gonzalo Canale marque lui aussi son essai sur une très belle passe au pied de … Clément Marienval. 25-6 à la pause. La Rochelle a déjà le point de bonus offensif. Du coup, il ne passera rien en seconde période. Enfin si, trois cartons jaunes : Christophe Lafoy et Vini Atonio pour La Rochelle, Victor Arias pour Dax. Bref, trois piliers sanctionnés parce qu’ils n’ont pas bien compris les commandements de l’arbitre, que de toute façon personne ne comprend. Sinon, rien avant la 70e minute, et franchement, c’était long et pénible. A cet instant, Gonzalo Canale, après quelques crochets et une bonne passe de Kevin Gourdon, qui pourtant s’appelle Kevin et est 3e ligne, aplatit entre les poteaux, permettant ainsi à Marienval de transformer en fermant les yeux. 32-6, quatre essais à zéro, 5 points au classement. C’est sûr La Rochelle jouera en Taupe 14 l’an prochain, et Dax en Fédérale 1. Je l’ai lu dans le jus de chaussettes de Séb Fauqué… Les Joueurs : Puisque vous n’y connaissez rien en joueurs de ProD2, je me sens obligée de parler des stars rochelaises (à Dax, c’est que des inconnus tout moches) : Canale, Grandclaude, Murimurivalu et…Fauqué. Mouais. En réalité, Canale, Marienval, Soucaze et Jacob (un roux, 2e ligne, 100% rochelais, qui mérite d’être connu) ont rendu la meilleure copie. Les deux premiers parce qu’ils sont sexy et marquent des beta blockers and viagra points, les seconds parce qu’ils empêchent l’adversaire de marquer des points. A noter que Damien Cler et Leandro Cedaro, ex-Montois, ont montré qu’ils étaient prêts à tout pour humilier les Dacquois. Mission accomplie, un peu. Sinon, Maxime Le Bourhis a été assez transparent sur son aile, mais il est quand même dans le diaporama de la Boucherie. Après cette consécration ultime, il peut donc penser à arrêter le rugby pro. Sinon, il peut juste penser à arrêter d’être toujours un peu en vacances. On s’était habitué à sa moyenne d’un essai par match. Max, reviens et j’annule tout ! Du côté de Dax, j’ai un peu envie de citer Florent Gibouin et Romain Lacoste parce qu’Ovale Masqué a raison je ne connais que les joueurs passés par La Rochelle. Mais, ils sont sortis sur blessure, preuve qu’ils sont bien passés par La Rochelle donc. Sinon, Mathieu Bourret a été plutôt pas mal, en plus d’avoir un nom très LOL. Puis, c’était le seul à parvenir à respirer sans aide à la fin du match… Conclusion : Au-delà du score et des quatre essais, ce fut un match à une période. C’est un peu dommage. Mais au moins, on se sera « amusé » 40 minutes. C’est toujours plus que le vendredi soir en Taupe 14… zp8497586rq
Le ChabaLabo analyse LOU-Béziers (63-15) Le rugby a un nouveau fan. Cool. Par C. Jipé Note de la Rédaction : l'image bannière ci-dessus a été trouvée sur la page facebook officielle du LOU rugby. Le contexte : Tout a commencé jeudi dernier quand mon collègue fan de rugby est venu me voir et m’a dit : Samedi, on reçoit Béziers, ça te dit de venir au stade avec moi ? J’étais pas emballé par sa proposition, je préfère de loin le football, plutôt que le rugby, un sport complètement con où ils se croient forts parce qu’ils font des mêlées. Ce sport ou le plus riche ne gagne même pas un million d’euros par an. Puis je me suis dit qu’après tout Béziers est une équipe connue, que l’OL ne recevait que Valenciennes et que j’aurais l’occasion de voir le meilleur rugbyman du monde, Sébastien Chabal. Caveman est une bête, il est trop impressionnant avec sa barbe et ses cheveux, moi je n’oserais pas jouer en face de lui. Bref, mon collègue me dit que je verrais gagner le LOU et qu’ils finiraient champions à la fin de la saison. La dernière fois que l’OL a ramené un titre, c’était il y a au moins 5 ans et voir gagner Lyon ça ne me ferait pas de mal. On se fixe rendez-vous au Matmut Stadium (ils cherchent vraiment du fric partout dans ce sport). Je me pointe à Vénissieux, cette banlieue remplie de pauvres ou de racailles dans laquelle je n’ai jamais foutu les pieds en 45 ans que je vis à Lyon. J’ai du mal à trouver le stade, il est en effet coincé entre la cité et le périphérique. Pour se garer c’est facile, il n’y a personne, je débarque au parking VIP avec ma Audi A5 Quattro Sportback et demande au vigile de bien surveiller ma voiture parce que dans cette banlieue de racailles faut se méfier. Le film du match : J’arrive avec 5 minutes de retard et le score est déjà de 3-0. Je demande qui a marqué et on me dit que c’est Julien Dumora. Putain il a mis un triplé en 5 minutes, il est cheap viagra online fort le mec ! Puis il envoie de nouveau un ballon entre les poteaux et je me dis : « merde c’est au-dessus » mais ça fait 6-0. Donc si je comprends bien, quand c’est au-dessus de la barre c’est un tir à 3 points. Dumora n’est finalement pas Maradona. Dumora met 3 tirs à 3 points supplémentaires et ça fait 15-0. les Béziérains s’y mettent aussi, 15-3 C’est à ce moment-là que je décide d’encourager le meilleur rugbyman du monde avec un « Allez Chabal !!!!!! » Puis un peu plus tard, il se jette par terre entre les poteaux et là je m’inquiète, je crains qu’il ne soit blessé mais tout le monde saute partout et je vois que le tableau d’affichage affiche 20-3, puis 22 à 3 après un tir à 3 points qui n’en rapporte que 2. Sébastien Chabal est absolument magique, il vient de plaquer 3 fois de suite, il est tout derrière en mêlée, il avance d’au moins un mètre à chaque impact parce que c’est un monstre et qu’il est trop fort et que c’est un homme, un vrai. Un peu avant la pause, on voit encore un Béziérois se jeter par terre avant un tir à 3 points qui n’en vaut que 2, tandis que Dumora ajoute un tir à 3 points qui en vaut bien 3. Sur la dernière action, le 3 de Béziers s’échappe mais Chabal a une condition physique d’athlète et le rattrape direct, juste avant de tamponner un 9 et de faire reculer un 11 Bézersois. A la mi-temps, Lyon mène 25-10. Dès le retour de la buvette, je retrouve des bizarreries hors du commun, comme des joueurs qui n’arrêtent pas de taper en touche dès qu’ils ont le ballon, mais des fois c’est eux qui order viagra online lancent après alors que l’arbitre est juste devant et qu’il devrait voir que c’est normalement les autres qui ont le lancé. Pour la touche, le bonhomme il le lance même pas vers ses coéquipiers, même si de toute façon, c’est Chabal le plus fort et c’est lui qui prend les ballons et sautant haut. Je l’encourage à nouveau : « Chabaloooooouuuuuuu » Puis un peu après : « hummmmmmm Chabaaaaaalll » La partie avance et les joueurs continuent de se jeter par terre à la grande joie de tout le monde, les tirs à 3 points continuent de n’en valoir que 2 et le score gonfle. A l’occasion d’une mêlée, -l’épreuve de force qui sent l’Homme, cette phase de jeu qui sublime le rugby, qui le rend presque, j’ai dit presque intéressant. C’est tellement beau et impressionnant les mêlées !- je profite que tous les joueurs du LOU soient là pour m’époumoner : Jetez-vous par terre merde !!!!! Je me fais fusiller du regard par un Bézérien. Puis le match se termine par deux joueurs qui se jettent par terre côté LOU et un score fleuve de 63-15. Je pense franchement que les Lyonnais vont ramener le Bouclier de Brutus place Bellecour parce qu’ils ont Chabal mais aussi parce qu’ils sont bons. C'est Lui quand il avait les cheveux courts ? Les joueurs : Si on pouvait cloner Chabal en 15 exemplaires, on serait invincibles tellement qu’il est fort et qu’il fait peur, je donnerais tout pour pas être en face de lui. Une mêlée avec 8 Chabal ça ferait juste très mal, trop mal même. Il court plus vite que les 1 ou les 3, il massacre tous les autres, il est trop impressionnant. Dumora il a marqué tout plein de points mais il est moins fort. Les attaquants que sont Chabal, le 11 et le 15 ont marqué plein de points et c’est important pour une attaque d’être performante. En conclusion : Le rugby est un sport étrange où on marque des points en se jetant par terre, même si les joueurs le font tout le temps soit complètement à gauche, soit complètement à droite du terrain, alors qu’ils jouent tout le temps au milieu. Et après ils nous critiquent ces petits merdeux parce que les footballers ils sont tout le temps par terre. Les joueurs je ne les connais pas mais s’ils vont ramener le Bouclier de Brutus, c’est qu’il y a plein de Nouveaux-Zélandais et donc que j’ai vu pleins d’All Blacks qui devait avoir des tatouages de guerriers monoï. Et surtout, j’ai vu Chabal qui est décidément trop fort pour les autres. J’aurais plaisir à revenir voir du rugby et ses tirs à 3 points qui parfois n’en valent que 2, ses touches bizarres, et ses joueurs qui se roulent par terre pour marquer des points. About C. Jipé : Il vit dans les beaux quartiers de la Capitale des Gaules, il est riche car il a joué au foot au haut niveau. Il a pris sa retraite après une grave luxation à l’index. C’est un Lyonnais pur jus, supporter de l’OL, passionné de football, il commente désormais les matchs à la TV sur une chaîne locale, GF1 (Gerland Football 1) qui a pour but de rassasier les affamés de l’OL. zp8497586rq
Le Cata’Labo et le Rade’Labo analysent USAP-RCT (15-21) Par Gregory Le Mormeck et l'équipe du Rade'Labo « Ca y est, c’est la reprise bande de feignasses !» Voilà comment notre gourou Ovale Masqué s’est adressé à nous en rentrant dans la rédac. Tout le monde était sur le pont ce matin-là vers 14h30. La coupure a été longue et elle a laissé des traces. Nous sommes tous bouffis par les bringues, grossis par les apéros et fatigués par nos nuits de débauches. Pêle-mêle, le Stagiaire sort de son habituel mois de bénévolat dans une maison de retraite, Pilou sort de garde à vue après notre retour de voyage en Espagne, Daminou Try rentre de son périple aux États-Unis, terminé en fanfare dans un cinéma, et moi je sors épuisé de mes longues nuits de recueil des travailleuses que j’ai dû protéger lors des incendies qui ont ravagé la Catalogne. Bref la reprise s’annonce labo…rieuse pour tout le monde. Le Top 14, meilleur championnat du monde, est donc de retour pour vous jouer un mauvais tour : toujours plus de mêlées écroulées, de poussées en travers, de passages à vide et autres en-avant de passe. Comme nous ne sommes toujours pas payés, nous ne nous sentons toujours pas obligés d’être enthousiastes. Tout de même, nous ne cracherons pas dans la soupe. Voir l’ex-futur meilleur centre du monde à côté de Giteau (haha), ça nous faisait saliver d’avance. De même pour Masoe, qui conduisait l’an dernier le bus de Castres, Sheridan et Jenkins, arrivés pour faire perdre à Palisson ses derniers espoirs de toucher le ballon, ou Delon Armitage, parce qu’avec un frère aussi bon, ça ne peut pas être Ramiro Pez. En résumé, on peut s’attendre à quelque chose de valable, Perpignan ayant aussi recruté du Britannique international en pagaille (Strockosh, Charteris,…) et d’autres joueurs venus de grands clubs (Mafi, Guitoune, Thomas Lolo, Terrain… promis on arrête les blagues méchantes). Le Contexte L’affiche que nous proposait Canal plus en différé de 5 mn (la violence des propos de Mourad oblige désormais les chaînes à se laisser une marge pour couper court à tous débordements) avait tout pour être belle. L’USAP sur-vitaminé et ragaillardi par un recrutement So-British recevait les Harlem Globe Trotters de la Rade. Le stade Aimé-Giral était à guichets fermés et réalisait sa plus grosse recette depuis la réception du B-O en 2008, c’est dire. Film du match En raison de la monotonie du match diffusé samedi soir sur Canal, l’écriture et l’argumentation soutenue d’un CR seraient probablement fastidieuses et insipides. Aucun franchissement, beaucoup de pénalités, de mêlées et un nombre d’en-avant probablement supérieur au nombre de passes réalisées par les deux équipes. Bref, un match aussi passionnant que le concours d’haltérophilie aux Jeux Paralympiques. Pour être gentil, et parce qu’on ne souhaite pas faire fuir nos lecteurs néophytes tout de suite, nous dirons simplement que le match fut engagé et qu’à ce petit jeu-là, les maillots toulonnais étaient bien plus résistants que ceux des Perpignanais. C’est un constat et non une analyse, pour plus de précisions nous vous invitons à contacter le service clientèle des marques Burrda et Errea. Toutefois le Rade’Labo et le Cata’Labo s’engagent à vous faire une description plus ou moins succincte de ce premier match de la saison qui voyait l’USAP recevoir le finaliste sortant, le RCT. Comme à vous, on nous avait promis du changement. Mais qu’en a-t-il vraiment été ? Olivier Azam vous le confirmera : même la VOD des Feux de l'amour était plus palpitante. Ce qui a changé à l’USAP – Le staff est désormais composé de Monsieur Patate, Don Carlito et Arlette, comprenez Marc Delpoux, Giampero de Carli et Patrick Arlettaz. Tous se connaissent bien puisqu’ils ont soit joué ensemble, soit entraîné ensemble. – L’effectif a été renouvelé en grande partie pour faire face au départ de toute une génération. Le Corvec, Freshwater, Tincu, Alvarez Kairelis, Olibeau, Tonita, Mermoz, Chouly, Géli, Coetzee, Candelon, Bourrust, Boulogne et autres Porical, Laharrague et Grand Claude malade sont partis. Place à Terrain, Narraway, Strokosh, Charteris, Thomas Lolo, Piukala, Castex et Guitoune, un recrutement du cru comme on en fait plus, justement. Thomas Lolo essayant d'échapper à la réalité du Top 14 – L’ambition affichée c’est d’arrêter de passer pour des pantins en jouant la descente en fédérale 4 pour pas que le B-O ne se sente trop ridicule. L’ambition cachée c’est la qualif pour la H-Cup. – Les maillots sont plus traditionnels. Le fabuleux col italien qui ornait les tuniques rouge et jaune a disparu. Je trouve ça dommage, car quitte à passer pour des guignols, autant avoir le costume. – Le système de jeu est totalement différent de celui mis en place par Jacques Delmas Manas et Goutta. Il est désormais basé sur la répétition et la vitesse des temps de jeu. A noter que sur ce match ça n’a pas porté ses fruits, puisque les Catalans ont réussi à monopoliser le ballon près de 70% du match sans quasiment jamais arriver à franchir. – La défense est désormais inversée et monte vite. Une première depuis longtemps à l’USAP, qui a eu le mérite de contenir les Toulonnais un bon moment. Cet enfoiré de Wilko n’ayant plus qu’à finir le boulot de ses avants. – La touche est redevenue conquérante, bien aidée par la suspension de Guirado et le double mètre de Charteris. Bien aidée aussi par le contre toulonnais visiblement en grève. – La défense de la troisième ligne et particulièrement de Bulldog Strokosh à été efficace. Une association avec Jean-Pierre Menez ferait de cette troisième ligne un rideau quasi infranchissable. Ce qui a changé à l'USAP Ce qui n’a pas changé à l’USAP – La mêlée a souvent été mise en difficulté. Le pilier du RCT Sheridan est en passe de réussir la même chose que Steenkamp à Toulouse, obtenir l’immunité totale pour toutes les poussées en travers ou vers le haut, une belle performance que De Carli n’a pas manqué d’apprécier. – La défense dans les rucks est toujours aussi laxiste. C’est dans ce contexte que Badkiss Botha et Steffon Doliprane Armitage ont réalisé leur plus gros fantasme devant les caméras de Canal. Ils ont violé les rucks catalans toute la partie en grattant un nombre incalculable de ballons avec le consentement de M. Gauzère. Ce qui aura eu comme effet de provoquer un véritable orgasme à Pierre Mignoni et à son casque. Ce qui me fait penser qu’à la simple vue de cette image il m’est venu l’irrésistible envie de lui commander un Royal Cheese et Sunday. Dans le même temps Marc Delpoux suait du crâne en gueulant des insultes. – David Marty a majestueusement bouffé un 3 contre 2 et a réalisé la bagatelle de 12 passes ! A l’échauffement, dommage. – Recruter Narraway en lieu et place de Chouly s’avère être un bon choix. C’est un joueur très technique et qui fait preuve d’une grande intelligence de jeu. Rassurez-vous la rentrée de Jean-Pierre Perez eu tôt fait de ramener le QI de l’équipe dans la moyenne. – L’envie est toujours là même si elle a été stérilisée par la défense en acier des Toulonnais. Il manque de la profondeur sur les attaques et le talent de Mermoz ou Coetzee pour faire la différence, oh wait… Ce qui n'a pas changé à l'USAP… Ce qui a changé à Toulon – Sur la route des vacances les Toulonnais se sont enfin débarrassés de leurs coiffures, justement récompensées du Grand Prix de buy viagra online la coupe de cheveux foireuse de l’année. Autant dire que sur le terrain, Romain … merde. Autant dire que sur la pelouse, Romain Terrain était completly has been avec sa crête édulcorée. – Mener tout le match et réussir à conserver le bénéfice de ce résultat flatteur jusqu’au bout. Mourad n’a presque pas mastiqué les accoudoirs de son fauteuil. – Pierre Mignoni est maintenant titulaire au poste « d’entraîneur qui gueule au bord du terrain ». On a ainsi pu apprécier son « Pas de fautes les gars, pas de fautes !!! » pendant les 10 dernières minutes, digne d’un Aubin Hueber des grands soirs. La version Afrikaner pourrait s’avérer utile pour Botha sur le long terme. – Bakkies Botha se fait sanctionner. C’est étonnant et si on commence à le sanctionner pour de simples entrées trop virulentes dans les rucks, ça risque de coûter cher à la fin… – Bernard Laporte n’insulte plus ses joueurs dans sa cabine. Ou alors le cameraman n’arrive plus à le choper en flagrant délire. – Masoe. Coûte autant de points qu’il en a rapportés. Mais ça fait quand même du bien d’avoir dans son équipe un vrai n°8 franchisseur qui fait mal aux adversaires et qui se coupe du soutien à chaque charge. Pour les plus courageux d’entre vous, voici la vraie vanne pourrie de cette première journée : lors du choc entre Masoe et Tuilagui (où aucun KO n’a été à signaler ce qui nous a surpris et relativement déçus), le Perpignanais a glissé à son homologue « Mais t’es maso hey ! », ce à quoi le Toulonnais a répondu « Tui l’as dit ! ». Voilà, voilà… – On respecte les petites équipes. C’est bien, on arrête le complexe de supériorité et on s’y file maintenant ! Ou alors on regarde des pauvres Catalans se faire des passes devant la défense comme de vulgaires Ecossais. Ça marche aussi. – Les passes ont été proscrites car clairement identifiées comme un acte à l’encontre des Valeurs du Rugby©. Objectif de la saison : remporter le Brennus en réalisant moins de 40 passes par match. Ce qui n’a pas changé à Toulon – La touche, les renvois. C’est un peu comme l’attente d’une promotion à la Boucherie, chaque année on pense que cette année sera la bonne et dès les premiers jours on comprend qu’on devra se contenter du minimum syndical (à savoir une virile tape sur l’épaule d'Ovale Masqué). En consultant nos archives, le dernier contre réussi par l’alignement toulonnais date de l’époque où Victor Matfield s’amusait, par intermittence, à avilir l’ensemble des alignements bucoliques de ProD2. Ah c’était le bon temps ! – La mêlée, la défense. Si les défauts restent les mêmes, les qualités aussi. Sheridan pousse aussi bien en travers que Lewis-Roberts et Mermoz défend, ce qui a probablement étonné Giteau qui s’était habitué à défendre tout le centre du terrain en présence de Bastareaud. Si l’ex Catalan (n’en déplaise à Canal +) ne se blesse pas, Messina a trouvé un sérieux concurrent. C'est donc ça “l'esprit Canal” ? – Steffon Armitage fait autant chier les entraîneurs adverses. L’an passé, Christophe Laussucq en avait laissé ses cordes vocales, samedi soir c’est Marc Delpoux, sorte de Péchambert sous stéroïdes (incontestablement le Perpignanais le plus actif samedi avec Le Mormeck mais dans un autre registre), qui a su apprécier à sa juste valeur tous les ballons volés par le troisième ligne anglais dans les rucks. À qui le tour maintenant ? – Jonny Wilkinson. 100% au pied, drop décisif à 10 minutes de la fin, une demi-douzaine de bouchons sur les offensives catalanes. Bref, à part un brushing un peu raté, match parfait du dieu Wilko ! – Les scandales sur l’arbitrage. Si MB n’a pas encore eu l’occasion de râler, mugir ou se plaindre de la prestation du corps arbitral, Marc Delpoux a déjà pointé du doigt Bakkies Botha et son totem d’invisibilité, similaire à celui utilisé par Richie McCaw, (totem sculpté en bois d’IRB, qu’on ne doit visiblement trouver que dans l’hémisphère Sud). Toulon et l’arbitrage… Je t’aime, moi non plus. – Pilou n’a pas changé non plus et est toujours célibataire. Si vous recherchez des rapports consentis (ou pas) après chaque défaite de votre équipe pour vous consoler, retrouvez Pilou sur Twitter (@PilouBoucherie) et ses prochaines sextapes sur Youporn. Les Joueurs USAP La 1ère ligne s’est bien comportée dans le jeu mais a subi en mêlée fermée. Le talonneur Romain Terrain a été particulièrement actif balle en main. A noter la rentrée du petit frenchie Thomas Lolo, la terreur des lignes arrières, qui en 10mn a plus fait avancer l’équipe que n’importe qui sur le reste du match. En seconde ligne Tchalé Watchou (tchoutchou) s’est cantonné aux tâches de l’ombre avec brio tandis que Charteris a servi de base de lancement sur tous les ballons hauts. En troisième ligne, intelligent, perforant, bon défenseur, Narraway sort un match plein. Les Strokosh et Leo se sont contentés de plaquer, courir, plaquer, du bon boulot. La charnière a été un peu empruntée voire lente à certains moments mais Hook réussit malgré tout à maintenir le score. Au centre j’ai peur que Mafi et Marty aient le même profil, ce qui laisse peu de place à l’imagination. Bon match des ailiers Sid et Battle, très actifs. Surprise à l’arrière avec un Guitoune bien en jambes, capable de respecter un plan de jeu et moins personnel qu’à l’accoutumée. Dommage de le voir rejoindre la sécurité sociale avec ses ligaments croisés en bandoulière. RCT Des avants puissants, une mêlée conquérante, des groupés-pénétrants qui avancent (alleluia) et des trois-quarts qui plaquent. Tout ce qu’il faut pour remporter un match d’une façon suffisamment hideuse pour être comparé à l’équipe d’Angleterre championne du monde en 2003. Sir Jonny Wilkinson étant le dénominateur commun à ces deux équipes, sa précision au pied et son premier drop de l’année (il égale ainsi son score de la saison passée) ont mis les Toulonnais dans une position confortable. Bakkies Botha et Simon Shaw ont découpé de la barbaque, S. Armitage s’est amusé dans les rucks et tous les autres Toulonnais sont à créditer d'un match solide mais sans génie. Les déclarations (approximatives) Sébastien Tillous-Borde (à la mi-temps) : « La discipline ? C’est notre seul péché mignon. » On a la confirmation que la touche et les renvois ne sont pas vraiment un problème. Marc Delpoux (entraîneur USAP) : « Ce qu’a fait Toulon est exceptionnel mais avouez que c’est de la merde de gagner comme ça. On veut prôner le beau jeu mais c’est de la masturbation intellectuelle quand on voit jouer Botha et Armitage avec leur totem d’immunité, on a qu’une envie c’est de rentrer sur le terrain et tirer sur tout ce qui bouge. Sinon à part ça, j’ai beaucoup de respect pour cette équipe. » Réponse de Didier Mené (gourou des arbitres) : « Il a raison. M. Gauzère n’a sifflé que 29 fautes des deux côtés, ce n’est pas assez. Par moment le match était fluide et je n’arrivais plus à suivre. » Réponse de Dimitri Yashvili (gourou des basques rouges et blancs) : « Il y a trop d’étrangers dans le championnat. » Réponse de Mourad Boudjellal (gourou d’Ovale Masqué) : « Quand on est mené de 3 ou 6 points et qu’on joue les pénalités à la main dans les 40 mètres, ça veut dire qu’on se sent très fort, mais derrière, il faut marquer. Si on ne marque pas, c’est qu’on se sent ridicule. » Jonny a souhaité dédicacer son match à son idole Damien Try À noter que le duel alcoolisé entre Gregory Le Mormeck (rédacteur en chef du Cata’Labo), champion 2009 du 400m pastis en apnée, sans eau et sans glaçon, et Pilou (branleur officiel du Rade’Labo), champion olympique du pentathlon semi-moderne (buvette, viol sur mineure, tir à la carabine à 2m, course poursuite avec les CRS et combat de free fight avec 5g d’alcool dans le sang) s’est terminé à égalité par arrêt de l’arbitre sur vomissement à la 18ème tournée. Nous attendons avec impatience le match retour ! zp8497586rq
Le Labo Dauphinois analyse UBB-Grenoble Premier match de Top14, première victoire pour Labo Dauphinois… Par Jean-Pierre Rhumvieux, qui fait ses grands débuts à la Boucherie Ovalie. Accueillez-le comme il se doit en l'insultant dans les commentaires, même si son texte est bon. Merci pour lui. Gagnants comme des grands ! Le contexte : Putain, 7 ans ! 7 longues années de purgatoire. Dont une en enfer, carrément. Ou plutôt ovalement ! Voilà donc en 2005 le FCG puni et re-puni : direction F1 après une année de Top 14. Imaginez visiter Lavaur, Massy en bus (et pourquoi pas l’arrêt de Montfion tant qu’on y est… ). Remontée immédiate en 2006. S’ensuivent 6 années de Pro D2, dont 5 de combat et une toute dernière ressemblant à une balade champêtre. Genre tableau de David Hamilton, celle avec des filles brumeuses qui jouent dans l’herbe et se tirlipotent les orteils en ricanant (bon, j’arrête là, mon sang va tourner !). Saison 2012/2013 : nous rev’là ! FCG, force et fierté, notre terre, notre combat, terre de rugby, j’en passe et des moins bons ! Richtung TOP 14 cette année !!! Et Grosse Arbeit cet été : coursages torse nu à l’Alpe d’Huez pour faire les bo gosses devant les vieilles tulipes hollandaises venues voir passer le Tour, soulevage de fonte, étirage de tendons … Puis direction l’océan (déjà) et retour au pays pour quelques mises en jambes amicales. Résultat : une préparation de 2 mois qui vous occis une dizaine de joueurs, pas tous prêts manifestement à se cogner un Bastareaud et sa commode dans le buffet pendant 80 minutes. Autant dire qu’à l’orée de ce championnat, le FCG n’est pas dans une spirale très vertueuse et les relents d’œuf au riz sont assez peu nombreux du côté de Lesdiguières. Car la cuisinière est en panne. Ou plutôt, elle parait en surchauffe. Mais le cuisinier à 4 têtes Lancobeche mijote son coup. La 1ère tête du cuistot a d’ailleurs prévenu : il faut tirer les marrons du feu dès l’entame du Top, engranger des points et faire la cigale avant l’hiver. D’autant que l’UBB, adversaire du jour, a fait boire la tasse au cuistot (et à toute la cuisine !) en mai 2011 lors d’une demi-finale d’accession que le FCG n’a pas su jouer… Et croyez-moi, un cuistot à 4 têtes, ça a de la mémoire !!! Pour le moment, il fait 40°C à Bordeaux et à 40 degré, le mijotage peut commencer… Le Match NDLR : Difficile de rendre un vibrant hommage au béglo-bordelesque combat que viennent de livrer 23 Alpins (enfin, pas tous…) enragés (là, il n’en manquait aucun !) en cette 1ère journée de Taupe 14. Difficile surtout pour l’auteur de ne pas tomber dans le parti pris éhonté, lui qui porte au FCG un amour aussi grand que celui qu’il porte à la bouteille. Chartreuse verte, genépi et un peu de rhum vieux (pour dire des imbécilités sur un site improbable et lui rappeler sa chère Guyane) mais le tout avec modération bien sûr. Sauf pour sa dévotion, entière et exclusive, envers le FCG et aussi indestructible que le cancer du foie qui le guettera bientôt. Amen… le résumé s’te plaît JP ! Vendons la mèche d’entrée de jeu, ça évitera peut-être de longues souffrances aux cardiaques et à ceux qui ont internet par modem 56k dans les hautes vallées alpines. Quelques excités en short, sortis de leur cuvette, ont décidé de déjouer les pronostics les plus optimistes qui leur prédisaient une entrée en brasse coulée. Eh bien ceux là en sont pour leurs frais : le montagnard sait nager, et pas qu’au fond de sa cuvette… La Gironde et l’océan peuvent en témoigner. La tactique du Boa… Sur le coup d’envoi, grosse pression offensive rouge et bleu pour asphyxier l’adversaire. Et d’entrée, les Bordelais se mettent à la faute. Voilà la 1ère pénalité réussie par Val Courent (un scénario qui deviendra si courant d’ailleurs, qu’il s’en offrira 4 dans le match, en plus des 2 transformations d’essais, n’en jetez plus, la cuvette est pleine !). 5 minutes plus tard, sur une touche subtilement subtilisée aux 5 mètres béglais, le pilar alpin Mutapcic (oui, je sais, c’est grand les Alpes !) s’effondrait dans l’en-but, seul comme un grand. Seul, mais poussé par quelques potes au cul, dans les règles ! Un départ saignant ! Pas le temps de s’essuyer le (f)ront, 5 minutes plus tard, sur une diablerie de ce fourbe de Stewart (à moins que ce ne soit le contraire) dans les 22 adverses , le voilà qui s’offre un 2 contre un d’école et permet au funambule Rida Jahouer d’aplatir le goyon entre les pagelles grenates. On est à 15 minutes de jeu, et le FCG mène 17-0… Ça mijote pas mal à Moga ! Mais voilà, plutôt que de siffler dignement la fin de la rencontre à ce moment- là et de faire une toute bête règle de 3 pour déterminer le score final (genre 90-0, et on était quittes !), faisant fi de la santé de nos joueurs qui venaient de brûler leurs (avant) dernières cartouches, le rossignol accorda aux Bordo-Béglais le droit de défendre leur peau pour 65 minutes supplémentaires. Sous 40°C ! Pour des Grenoblois qui vivaient sous -15°C il y a encore 4 jours, le coup était rude. Mais endurer la rudesse est une dureté durable chez le rural alpin. Dès lors, le FCG repartait de plus belle (la vie) pour s’offrir à nouveau une situation d’essai après un mouvement de trois quarts magistral : après 2 déplacements au pied de la beuchigue, l’arrière Gégenbacher se faisait aplatir la face dans l’en-but des coteaux bordelais après une gentille poussette bordelo-béglaise, sans parvenir à maîtriser totalement la baudruche. Action tellement rapide que le référé en appela à l’aide du vidéo amateur chargé de statuer sur ce genre de décision. Et là, soit le-dit amateur s’est réveillé trop brusquement, soit il était en train de changer de cassette au moment fatidique. Toujours est-il qu’il considéra que l’essai n’était pas aplati (ce qui peut se concevoir à la rigueur, et encore il suffirait de regarder Jane Birkin dans les yeux pour se persuader du contraire…). Son esprit de visionnaire visionneur considéra aussi que Gégen s’était pris tout seul les pieds dans le tapis pour s’échouer comme une bouse à côté du ballon… Paraîtrait que depuis qu’ils ont eu vent de l’affaire, Stevie Wonder et Gilbert Montagné ont postulé à la LNR ! Mais Stevie aurait les faveurs des pronostics, car il a l’avantage d’y connaître que dalle (Maso !) aux règles du rugby… La tactique du mouton paresseux… Assommés par cette décision incompréhensiblement grotesque et pris par le feu du jeu boglo-berdelais (qui commençait enfin à se mettre en place !), le XV grenoblois commet alors une succession de fautes techniques. Justement avertis par Péchambert, c’est Lucas Dupont qui prend la foudre arbitrale sur une énième faute, laissant le troupeau alpin à 14 têtes paître gentiment 10 minutes dans le jardin André Moga. Après plusieurs sauvetages dantesques de leur ligne, acculés par 15 revanchards assoiffés de points, dominés sur mêlées fermées, le FCG pliait un peu (beaucoup) et c’est finalement Adams qui concluait logiquement en filou plusieurs mouvements UBBistes (32ème minute). Logique, tout simplement. Mais considérant certainement que trop de logique tue la logique, Péchambert s’en mêla alors lui-même (les pinceaux). A la 39ème minute, sur une touche grenobloise aux 40 mètres dans le camp bordelais, le jeune 3ème ligne Sowerby, élevé à la DHEA, se faisait lui aussi gentillement bousculer dans son saut, en manquant de se péter le coccyx à la réception. Le référé, jugeant certainement cette réception trop inesthétique pour être validée, laissait vivre l’action. Ni une, ni deux, l’UBBiste Chalmers se saisit de la goye et le voilà qui s’active à rejoindre le poteau de coin de l’en-but FCG, aussi vite qu’il le put (et il le put presque, sans un énième retour de Stewart qui le projetait en touche à 10 m de la ligne d’essai). C’est alors que le frangin de P.L Collina, casaque jaune et casquette en peau de fesse vissée sur le haut du crâne, pensant certainement arbitrer un match de pied-ballon, trouva la ressource pour siffler une pénalité en faveur de l’UBB. Sanctionnant quoi ? Une interdiction de plaquer, sans doute ??? La minute de Monsieur Cyclopède trouvait là son apothéose, et sur l’action suivante, les Borgelo-Bédlais parachevaient l’œuvre en s’offrant un essai en force ilienne-australe que nul ne conteste, pas même les rares Basques présents à Moga. Y en avait-il un d’ailleurs ? Mi-temps sifflée alors sur le score de 18 à 17 en faveur de l’Union. Ces paresseux d’Alpins venaient de payer cher leur tactique de l’aï qui visait initialement à endormir leur adversaire mais qui se retourna finalement contre eux, car elle avait contaminé uniquement le corps arbitral… Le retour des guerriers… Après une récupération bienvenue et quelques mises au point staffiques, les troupes alpines reprenaient corps et esprit pour entamer la traversée de la deuxième mi-temps. Dans le rôle d’Hannibal, le sémillant et déjà sus-cité Sowerby. Dans le rôle des éléphants, heu… les éléphants. Ceux au maillot rouge et bleu, frêles descendants de mammouths alpins de l’ère Fourouxienne (enfin, y a encore un peu de boulot de ce côté-là…) Cette mi-temps-là fut celle du combat, âpre et besogneux, éclairé de quelques saillies de part et d’autre, de quelques chandelles et quelques coups de pied de dégagement pour souffler un peu, si c’était encore possible sous cette tiédeur brûlante. A une pénalité UBB répondait un drop cinglant du fraîchement débarqué RoackinnnnnnToucoulette, dernière recrue magique issue de la partie orientale des Alpes andesques. A la 54ème le score était alors de 21 à 20 pour l’Union. Sur la touche suivante, l’éléphantosaure Jonathan Best copiait la tactique unioniste visant à déstabiliser légèrement, de tout son poids, son vis-à-vis afin de mieux l’étreindre au sol et d’engager une discussion sur les lois de la pesanteur. Discussion avortée par l’arbitre qui demanda alors à Best d’aller discuter avec son banc. Avec comme punition, le devoir de trouver une logique arbitrale entre faute et sanction, selon qu’elle fut commise par un indigène ou par un visiteur du jour. 10 minutes après, pas sûr qu’il ait bien réussi à trouver un début d’embryon de commencement de logique dans tout ça et il rendit feuille blanche… Dans le même temps, le décasqué Bernard laissait sa place à Henry Venderglas. Un joli blond qui plait beaucoup aux hystériques et aux dyslexiques du forum du FCG. Pas toujours pour les mêmes raisons : les unes considérant le bestiau comme un éphèbe sudiste au physique nordique qu’elles verraient bien nudiste, les autres mâles comme un plaqueur sudiste, coureur generic propecia de ballons. On peut renvoyer les 2 camps dos à dos, car le gars est en effet multi-polyvalent. Et l’inverse. Mais attention, lui-même n’est pas hermaphrodite, c’est pas ce que j’ai voulu dire ! Et pis vous m’imaginez aller lui dire ça en face, moi qui pratique assidûment le badminton ? Autour de l’heure de jeu, et sous la houlette du cuistot qui commençait à trouver que ça sentait vraiment le cramé, on voyait alors entrer dans le chaudron des forces vives dans toutes les lignes du pack FCG. Le FCG qui ré-enclenchait alors la marche avant et affolait tout le le 8 Bégro-Boldelait. Avec 3 pénalités à la clé, le FCG passait devant grâce à la précision de V. Courent (21-29 à la 77ème). C’est durant cette période maudite pour ses troupes que Vincent Etcheto, entraîneur unioniste (pas plus hermaphrodite que l’autre, ne vous méprenez pas !), et sous les yeux effarés d’un Rafa Ibanez scotché en tribune, entreprit de changer de coiffure, passant d’une Jacques Dessange floutée et longue sur la nuque à une Péchambert-Collina, avec une raie au milieu bien large et tombant sur les oreilles. Il restait 2 minutes à jouer, la messe semblait dite. Le curé de Bègles, Père Tedubonusdéfensif, allait entrer sur le terrain pour bénir le cercueil quand dans un ultime sursaut, le mort envoya valdinguer le goupillon, Connord s’offrant un beau slalom avant d’aller s’écrouler derrière la ligne de défense iséroise. 28 à 29, mais la mort fut déclarée définitive après les 15 secondes de jeu restantes, gérées de main de maître par une ultime défense haute des Grenoblois. Pleurs, embrassades, accolades (le reste s’est déroulé au vestiaire et on n’a pas été invités !), le FCG venait de gagner sa coupe du Monde de la 1ère journée. Inespéré selon Landreau… quoiqu’espéré quand même un peu !!! Voilà, pour son retour, Grenoble signait une retentissante victoire, à l’instar de son match d’ouverture contre le Béhot il y a 10 ans, après une énième reconquête de l’élite. Bien qu’arbitrés de temps à autres comme des petits sur ce match, ils s’en sont sortis comme des grands, ouvrant de larges sourires dans les faces cramoisies des joueurs, des dirigeants et des supporters derrières leurs TV ou leurs radios. Car on l’était tous, cramoisis ! Ce grenat qui nous va aujourd’hui si bien au teint, alors que nous pleurions cette couleur lorsque l’UBB nous ferma les portes du Taupe 14 il y a 15 mois sur notre pelouse de Lesdiguières. Grenoble vient d’avaler une bouffée d’air frais pour partir à l’assaut de Castres au pied de la Montagne Noire et baignée de l’Agout. Foi de Grenoblois, on va tâcher de leur faire connaître le Trou de notre Mère d’Agoult à nous, porte de Grenoble à Voreppe, car là encore va y avoir de la bagarre, nom d’un Allobroge ! Oyez, oyez braves gens, Hannibal et ses éléphants sont en (con)quête de respectabilité… Mais avant tout de maintien ! Le premier but est atteint, sur cette bataille océanique. Mais il reste toute une guerre à livrer pour atteindre le second. Cette équipe a du panache et de beaux hommes tous gonflés de fierté pour parvenir à ses fins. Reste à savoir si elle a du coffre. L’assaut de la Montagne Noire samedi prochain livrera un début de verdict. Allez, sus aux zobs de Lamit, nom d’une noix !!! Les acteurs : Mutapcic : Solide, comme à son habitude, le Boss, Bosnien à niaque, est à créditer d’un très bon match. Bien que non-sauteur en touche (car pas forcément très, très longiligne…) il s’offrit, sur une passe décisive du pizzaïolo UBBiste, le 1er essai de la saison. Remplacé par Fabro à l’heure de jeu, qui paracheva l’œuvre de démolition entreprise par le Boss. Campo : dans tous les bons coups en défense comme en attaque, au relais dans les rucks… Un match plein qui dura 50 minutes. Céda alors sa place à Lolo Bouchet, le bien nommé, dont le rendement fut le même. On tient là 2 talons (de jambon !) de fort caractère, à qui la concurrence permet de progresser de match en match. Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ? Edwards : Sacrificiel en défense au près, très fort lui aussi en mêlée fermée ou il a pu briller, tout comme le crâne, les muscles et la bedaine de son compère Kouider, entré dans le même registre à la 55ème. Beukes : prononcer « Beuks » et non pas « Beukès » ou, si vous allez par là, « Boulle Kiès ». Ce mec a de la caisse ! A tenu tout le match en s’envoyant comme un gosse sur toutes les actions chères à nos bouchers : découpage, hachage menu-menu, étripage dans les règles… Hand : 1er match de l’Australien sous ses nouvelles couleurs, et grosse satisfaction également. Son nom devrait s’écrire au pluriel car il a bien utilisé ses 2 mains pour se hisser au niveau de son copain d’attelage et capter quelques gonfles en touches. Et puis un mec qui réussit à mettre Veyret sur le banc pendant 72 minutes, c’est obligatoirement un costaud quand on connait (un peu) l’importance de Cyril sur les commandements en touche en l’absence de Farley… Bernard : sans son casque, il semble avoir perdu un peu de rendement sur ce match. Pas très en vue, cet homme de l’ombre a néanmoins fait le boulot, en défense notamment. Gratteur-pourrisseur de gonfles, pourchasseur de 10, il a été remplacé efficacement dans ce rôle par l’éphèbe (mais sans ride) Henry « BG » Vanderglas à la 54ème. Bizarrement, on n’a pas relevé d’agitation particulière des supportrices de Moga lors de son intronisation. Pas même un début de transe : z’y connaissent vraiment rien, ces girondes gonzesses ! Best : au combat, le nez dans le gazon et dans le plexus de ses adversaires pendant toute la rencontre. Sauf les 10 minutes de son expulsion à la 56ème… Auteur d’un bien vilain geste vers les tribunes de Moga (à ne pas montrer dans les écoles de rugby, mais à 19h30, les gosses bien élevés sont couchés, non ?) qui maugréaient bruyamment au moment de son expulsion imméritée, c’est un mec qui a du tempérament… et de la mémoire ! Car depuis la 39ème minute, un truc lui trottait dans la tête… Sowerby : victime de la fameuse 39ème pendant laquelle les arbitres ont arrêté d’arbitrer. Il était temps pour eux de reprendre le frais au vestiaire. Très présent dans le jeu courant et les phases statiques, en touche notamment. Un replacement exemplaire, un coup de pied de dégagement digne de celui de mon ancien compère chevelu (par rapport à Péchambert, s’entend !), j’ai nommé le grand JP Bastiat. A amené toute son expérience (mais c’est aussi un peu pour ça qu’on le paye, non ?!) pour aider l’équipe à gérer ce match. Parfait dans son rôle. Courent : LA très bonne surprise de la rencontre côté FCG. Timide dans ses premiers matches en fin de saison dernière, cherchant sa place (9 ou 10 ?), le cuistot a tranché ! Ce sera 9, merde alors ! Peut-être bien aidé par la nouvelle règle des 5 secondes au sortir des rucks, Valentin a su accélérer son jeu derrière la mêlée. Autre bonne nouvelle : sa défense ! Pas encore réputé dans ce domaine (en fait, c’était même plutôt l’inverse complet jusqu’à ce match), il a sauvé la patrie à plusieurs reprises et s’est démené comme un fol dingo, en défense comme en attaque. Noix sur le gâteau, son pied n’a pas failli, inscrivant 15 des 29 points de son équipe. Stewart : Commandant de bord des lignes arrières, le Néo-Z a livré un match presque parfait. En défense comme à l’offensive, il a fait tourner les têtes bordelaises sur ses coups de pieds de déplacement, passes au pied, ses quelques prises d’intervalles et ses plaquages dévastateurs. Le roi Blair en quelque sorte. Pour les fans de contrepétrie, il se dit que la reine veut encore Blair, mais qui pourra l’apaiser ??? Blair attend vos contributions, car après un match pareil, je pense qu’il est un peu émoussé… Jahouer et Hunt : Jahunt et Houer sont indissociables sur cette partie, encore une fois. Leurs qualités défensives ont pu s’exprimer pleinement, et leur placement intelligent a permis à Rida de se trouver à la conclusion d’un service palace de Stewart. Nigel a été remplacé par Buto en toute fin de rencontre, histoire de faire participer le max de monde à la fête ! Nicolas : certainement le moins Cialis overnight delivery en vue, à cause que c’est un ailier et que le goyon ne lui a pas été transmis souvent, dans ce match où Grenoble a beaucoup défendu et l’UBB a tombé trop de ballons pour parvenir jusqu’à l’aile de Nicolas. Bonne présence en défense néanmoins. A revoir ! Remplacé par Tuculet à la 50ème rugissante. L’Argentin eut la bonne idée de placer un drop-goooooooal dès son entrée, histoire de plomber l’ambiance de Moga, déjà bien morne… pendant que je me faisais servir une énième binouze pour fêter ça ! Dupont : contrairement à ce que je viens d’écrire sur les ailiers (méfiez-vous, si vous aussi vous commencez à relever toutes mes contradictions, je m’casse !!!), Lucas a réussi à se mettre en évidence à plusieurs reprises. Notamment sur des sauvetages en défense. Et sur une passe au pied pour son capitaine (quel fayot, quand même !) qui a abouti à la tragi-comédie arbitrale évoquée plus haut (c’est plus joli mais un poil-de cul- moins évocateur qu’une sodomie toulonnaise). Gegenbacher : souverain dans ses dégagements offensifs (la touche obtenue aux 5 mètres pour l’essai du Boss, c’est déjà lui !) et bien relayé par Shaun Bastiat dans ses dégagements défensifs. Toujours des cannes de feu et une bonne défense. Porta magistralement le capitanat de l’équipe et, du coup, se fit certainement frotter le dos par Lucas à la sortie de la douche… Lancobèche : impérial dans ses commentaires (non dissonants malgré ses 4 bouches) pendant et après le match, le cuistot affichait 4 énormes sourires benoits. Excellente gestion de l’équipe et sens affirmé du mijotage. Je serais Castrais (c’est une supposition, hein !), j’ouvrirais tous les livres de cuisine dauphinoise qui me tombent sous la main pour éviter de sentir de trop près le ra(dé)goût des Alpes en préparation… L’Equipe de l’UBB : pétrie de bonnes intentions, celles-ci se sont trop rapidement transformées en cafouillages. Z’ont pourtant eu la main sur le ballon, mais qu’en faire lorsque tu te retrouves face à une montagne qui avance en défense ? Des statistiques élogieuses en terme de possession, de nombre de passes et d’attaques mais cette équipe n’a pas su se relever du départ alpin tonitruant. Équipe encore un peu fragile (dans le doute, éteins-toi…), mais de belles choses entrevues. Sauf peut-être le bronzage too much d’Ibanez… et la nouvelle coupe d’Etcheto ! Bon vent océanique à cette équipe. Mais attention, pas de connerie à Lesdiguières pour le retour, hein ? zp8497586rq
Man'S analyse Bayonne – Clermont Lassé de se prendre des branlées avec l’Aviron, Cédric Heymans se lance dans le Air Guitar. Par Man'S Ovale Fourré m'a demandé de profiter de mes vacances euzkadiennes pour assister au 1er match de l'année à Jean-Dauger et d'en faire un compte-rendu succinct, ce qui m'a évité de passer une nouvelle soirée onéreuse dans les bars interlopes d'Irun, et permis de mettre en note de frais l'achat d'une peluche Pottoka pour ma fille. Premier match de l'année à Bayonne : on s'y rend avec des espoirs plein la tête, des rêves de jeu à la Bayonnaise, de courses folles à travers champs, de balles à l'aile, de forces basques et de danses au son du txistu. On s'imagine aussi que la nouvelle paire d'entraîneur venus d'Agen tout auréolés de… non de rien, que Lanta/Deylaud donc, ont pu mettre leur patte sur l'effectif de Bayonne, façonner cette argile brute pour en faire un collectif bien huilé. On veut croire aussi que les nouvelles recrues : Chisholm, le frère de Francis, promu Capitaine, Spedding, auteur d'une saison superbe avec… Brive aux côtés du lauréat Julien Caminati, Ahotaeiloa, finalement seul joueur d'Agen à accompagner le duo d'entraîneurs (ils auraient pu venir avec Dulin et Machenaud, dommage) sauront se montrer à la hauteur de l'investissement financier du Louis-Dreyfus du Labourd Alain Afflelou. L'autoproclamé meilleur public de France est là, tout de bleu et blanc vêtu, secouant des ballons de la même couleur pour donner au stade une allure de farandoles enfantines, et envoie au ciel son message d'amour et d'espoir avec une Peña Baiona vibrante et sonore qui réussit à me donner des frissons et croire en des jours meilleurs pour cette équipe. Et d'un coup tout bascule, la rivière espérance se jette rapidement dans le fleuve marasme… Un coup d'envoi molasson, quelques velléités de jeu vite étouffées par la 3ème ligne asémiste, un manque d'imagination flagrant de la ligne de 3/4 de l'AB, et les 1ers points marqués au bout de 23 minutes ont vite fait de refroidir l'enthousiasme des Basques, à tel point que par moment on entend autant les clameurs des 500 Arvernes à Vern que des 16.500 Bayonnais…. Idéalement installé en loge par la grâce d'un bienfaiteur reconnaissant, je décide alors de profiter des multiples interruptions de cette partie hachée pour faire des allers-retours vers le buffet généreusement pourvu : – un toast saumon pour une 1ère course à 2 à l'heure de Rokococo – un 2ème pour un pas de l'oie totalement ridicule du même pour éviter une montée dans ses 22 – une émulsion de brandade pour une 1ère mêlée, pourtant préparée avec pédagogie par l'arbitre, finalement écroulée avec décision aléatoire de pénalisation (les bonnes résolutions affichées en la matière ne tiennent pas plus longtemps qu'une promesse électorale) – un risotto au truffe pour la 5ème pénalité ratée par Potgieter, 10 remplaçant, qui par sa maladresse conduit vite son équipe à Boyer du noir – une pique pruneau/ventrèche après la 3ème relance de Heymans, qui croit toujours jouer au Stade Toulousain, s'emballe en pensant que 3 ou 4 partenaires vont se proposer à hauteur, et va s'écraser seul dans le mur jaune. La différence de niveau entre les 2 équipes devient de plus en plus évidentes malgré le score étriqué à la MT (3 partout), mais entre deux toasts et coupe de champagne même les plus fervents adulateurs de l'équipe locale sont forcés de reconnaître que leur équipe, bien que correcte en conquête, manque singulièrement d'imagination quand il s'agit d'utiliser la balle, de liant, de fond de jeu, mais aussi de joueur capable de faire la différence. Et ce alors que Skrela, qui a réussi l'exploit de tenir jusque là, fait tout son possible pour annihiler les possibilités d'attaques asémistes. On sent bien que les deux 15 ne tirent pas dans la même catégorie et que les Jaunards ont pris peu à peu l'ascendant, les Bayonnais prenant la sang d'encre. On est donc pas surpris par une reprise à 100 à l'heure des visiteurs, qui après 3' de jeu inscrivent le seul essai du match par Jean-Marcellin Buttin gourmand mais incisif qui conclue façon ratier un renversement d'attaque initié par Morgan Parra. On se dit que c'en est fini des chances bayonnaises, et j'entreprends alors un repli stratégique vers le buffet puisqu'entre la 43ème et la 68ème minute il ne se passe strictement rien, mis à part un vague sursaut d'orgueil du XV basque qui tente timidement de s'approcher de l'enbut adverse sans pour autant trouver la faille. Les Clermontois sont contraints sous la pression de commettre volontairement une multitude de fautes qui ne permettent cependant pas aux Bayonnais de scorer puisque ce n'est certainement pas un Potgie generic viagra online pharmacy ter électrique qui est sur le pré. On se demande bien pourquoi le duo Deylaud-Lanta attend si longtemps pour faire rentrer un nouveau buteur en la personne de Garcia, d'autant que Phillips prend manifestement le temps de vivre sur la Côte. Un incident tragi-comique me distrait quelque peu du magnifique plateau d'Ossau-Iraty local qu'on vient de servir (avec de la confiture de cerise d'Itxasu), puisqu'à la 68ème l'arbitre excédé par les fautes clermontoises décide de sanctionner d'un carton jaune Ti Paulo. Et comme Kayser est sorti blessé en 1ère MT et qu'il n'y a pas d'autre talonneur disponible, on est obligé d'appliquer la double règle mêlée simulée / carence. Paradoxalement l'ASM, bien qu'à 6 devant, récupère tranquillou-bilou ses ballons en mêlée au lieu de reculer de 30m et de se faire pénaliser, et fait même jeu égal en touche, les Bayonnais pensant que les touches sont également simulées. Pendant ces 10 minutes à 13 contre 15 Montferrand réussit l'exploit de prendre 3 points de plus à Bayonne. On arrive dans le money time au cours duquel on se dit que les locaux vont pousser, se donner à fond, tenter des coups, faire un baroud d'honneur, mais aucune initiative individuel ou collective n'arrivera à m'extirper du plat de macarons (de chez Adam) et de la farandole de desserts. Fin du match : 13-6 pour l'ASM. Pour le fun Christophe Deylaud, pour prouver qu'il n'est pas qu'un concurrent de Co-Lanta, tente un simulacre d'agression verbale à l'arbitre, mais l'intervention de l'ineffable Jean-Marc Lhermet lui fait comprendre rapidement qu'il vaut mieux faire profil bas. Les joueurs Les 5 de devant : Dans une partie fermée comme la Bundesbank, difficile de mettre un joueur en exergue, légère domination de l'Asm qui n'a pas eu à forcer son talent, sans même un mauvais geste de Cudmore pour pimenter les débats. 3emes lignes : Bardy s'est particulièrement distingué, fidèle à ses origines lusitaniennes, en faisant le ménage autour des rucks, bien aidé par Lapandry. À la réception d'après match Puricelli a reçu le béret basque du meilleur Bayonnais, on se demande bien pourquoi. Le nouveau capitaine Chisholm a été bien discret, mais c'était son 1er match de top 14, il a du être surpris par le rythme (Mouarf!) Les demis : Parra, bien que lui aussi d'origine portugaise ne s'est distingué ni par ses cartons ni par ses valises, mais a bien dirigé la manœuvre et mis les points quand il le fallait. Philipps continue sur la lancée de sa saison dernière, décevant. Potgieter a connu un fiasco total dans son rôle de buteur et fut peu inspiré dans les lancements. Skrela ayant obtenu le même diplôme que moi, je ne commenterai pas son match par pur corporatisme. Les 3/4 : Heymans a peut-être démarré la saison de trop, Rococoko est reparti pour une saison au trot, ses capacités d'accélération s'étant évanouies. Les centres Bayonnais furent tristes. Les trois-quart jaune et bleu ont été intraitables en défense, Fofana ciprofloxacin and amoxicillin un peu plus remuant que les autres, Sylvie Vatou peu servi, Jean-Marcellin Buttin a tenté mais a vite compris que l'heure n'était pas à la rigolade. Auteur du seul essai du match, ce qui est déjà beaucoup. Les arrières : Lee Byrne a été moyen dans son jeu au pied, Scott Spedding n'a pas été meilleur. En conclusion : Bayonne a du soucis à se faire et devra se reprendre rapidement contre le Stade Français le semaine prochaine, malheureusement toujours sans son buteur Benjamin Boyet. Peut-être que Lovobalavu, regretté sur la Rade, pourra améliorer le centre de l'attaque basque, en évitant de compter sur Rococoko pour conclure. La saison va être longue pour les bleus et blancs, et la pression vite peser sur les épaules du duo d'entraîneurs. Lutter chaque saison pour la survie est un exercice difficile, qui use les nerfs et les patiences, le club du lunetier va certainement pâtir de ne pas avoir renouvelé plus en profondeur son effectif. Côté Clermontois, qui sont vite repartis en avion pour éviter de goûter aux délices des nuits locales, pas de soucis à se faire, tant que Rougerie sera blessé la défense sera solide, et leur jeu est tellement bien en place qu'on peut penser que le déplacement à Montpellier et la réception des Catalans ne seront qu'une formalité qui permettra même à Napolioni Nalaga d'effectuer un retour triomphal après son retour rocamburlesque. Man's zp8497586rq
La mêlée collée Passons sur le banc de l’infamie cet acte de jeu inutile : la mêlée. Par Man'S, Passons sur le banc de l'infamie cet acte de jeu inutile : la mêlée Le dernier article de Man’s, marqué du sceau de l'excellence littéraire et de la pertinence lucide lui a valu un certain nombre de remarques de cuistres interlopes critiquant sa conception du jeu de rugby, puisque il s’était autorisé à douter du bien-fondé d'une phase de jeu inarbittable et chronophagère : la mêlée. Pour répondre à ces thuriféraires (et thurinino) de la lutte des crasses, prêts à déclencher d'un bras vengeur une générale revancharde contre les pourfendeurs de la meusclagne, Man’s va entrer en planche dans le ruck de la controverse pour prouver que la mêlée n'a plus sa place dans un sport devenu spectacle à défaut d'être spectaculaire. A son origine, du temps où le jeu de rugby n'était qu'un aimable divertissement entre étudiants boutonneux des grandes écoles victoriennes, les fondamentaux du jeu d'avant furent définis autour de deux phases dites statiques : la touche et la mêlée, et ce dans le but de trouver une utilité à deux catégories de joueurs : les grands imbéciles et les gros pouffres. Rappelons, et pas seulement des figues, que l'éducation anglaise de cette époque avait pour objectif de permettre à l'élite de la nation britannique de développer leur esprit de compétition et leurs qualités morales, pour mieux dominer, mépriser et exploiter le reste du monde. A ce titre (non, Pierre Mignoni, c'est une expression) il était hors de question de mettre sur la touche ne serait-ce qu'une infime partie de la caste dominante anglo-klaxonne, et il fallait absolument que les gras du bide incapables de faire 2 mètres sans haleter et les pique-feu aux genoux cagneux trop maladroits pour arriver à faire une passe ne se sentent pas rejetés, même rouquins avec des grandes oreilles. La mêlée, puisque c'est d'elle qui est mise ici sur le grill de mon esprit primesautier, était donc au départ un moyen astucieux de remettre la balle en jeu après un en-avant tout en laissant aux plus ventripotents des pratiquants la possibilité de se rendre utile. Cette tradition a perduré jusqu'à ce que le rugby prenne enfin son véritable sens, son vrai intérêt en franchissant le Channel, au contact subtil d'un esprit bien français, les Froggies voyant dans cet affrontement le moyen le plus efficace de se mettre une bonne trempe à 8 contre 8 (9 avec Norman Jordaan), une merveilleuse rampe de lancement pour des bagarres générales réussies, l'étincelle permettant de mettre au bon moment le feu aux poudre et les points sur les yeux, le réceptacle idéal des humiliations sadiques et des coups bas livrés. On retrouve bien là ce qui fait le lit de l'antagonisme de notre beau pays enchanteur et de la perfide Albion : une phase de jeu secondaire inventée pour occuper des êtres frustres et à peine sportifs devint chez nous l'affrontement ultime et sanglant de deux fiertés guerrières, le révélateur des vertus de la “rrrace”, le dernier salon où l'on pose, devenant ainsi de secondaire le théâtre principal des affrontements. « No scrum, no win », disent les rosbifs, mais cette expression vient du Français «interdit de reculer, ou on envoie des bournifles». Chez nous le positionnement du 5 de devant est devenu un art, une science, une philosophie. Et c’est ainsi que, de rampe de lancement pour faciliter la fluidité du jeu, la mêlée n'est devenue qu'un moyen de grappiller une pénalité bien placée, éventuellement un petit carton jaune pour fautes répétées, voire un essai de pénalisation. Au départ donc aimable rendez-vous entre gentlemen, la mêlée est peu à peu devenue un terrain d'affrontement féroce, avec ses codes, ses lois non écrites, ses légendes et ses héros. D’habitude, à la mi-temps de ma dissertation ovalienne, pour montrer ma grande culture rugbystique, je rends un hommage vibrant aux grands anciens qui ont honoré ce sport, aux bouchers retirés des terrains, aux malabars sanglants et sans reproches. Pour cialis low price rendre ludique rivers cette logorrhée de noms célèbres et faire plaisir à Ovale Marqué qui demande toujours plus de jeux de mots dans les articles, jouons un peu : saurez-vous reconnaître les pilars d'antan cachés astucieusement dans ce texteb? “Ah! C'était mieux avant quand les gars ruaient dans les brancards, en mêlée ça jouait pas aux darts, c'était parfois Diaz-rock et certains pilars marris finissaient au Dospital avec des marques au nez et à la barbe de leurs divas craints. Mais en 3ème mi-temps ils avaient pas le porto lent, même si mon cas lie au pape hareng borde (oui bon…) “ Et c'est avec l'avènement du professionnalisme que la mêlée a peu à peu perdu de son charme d'antan, son parfum de soufre et de camphre. A partir de 1998 on a demandé aux gros de devant de faire autre chose que de fournir un effort surhumain en mêlée. Tout est allé plus vite, et tout s'est aseptisé : ont disparu aussi les 2ème ligne assassins d'antan, Tachdjian, Dejean, Gourragne, ceux qui savaient d'un délicat revers de manche assaisonner le talonneur adverse lorsqu'ils sentaient que leur coéquipier de 1ère ligne perdait l'ascendant, ceux qui en passant négligemment un bras vengeur allait d'un uppercut assassin déclencher la générale qui permettrait d'éviter une honteuse reculade. Toutes ces braves bourriques sacrifiées sur l'autel méprisant de la condition physique et de la bien-pensance qui ne peut plus supporter que ses adeptes se chicorent devant l'objectif inquisiteur des caméras obscènes. Et en supprimant ces justiciers de l'ombre, ces shérifs de la nuit, ces allumeurs de 36 chandelles, on a supprimé tout code d'honneur, toute législation tacite, laissant ainsi le champ libre aux tricheurs, aux pousseurs en travers, aux renifleurs de gazon, aux fossoyeurs d'affrontements. L'autorégulation chère au Rapetou Serge Simon n'est plus, et la mêlée est devenue… mêlasse. Et depuis quelques années, on a beau au début de chaque saison proférer des monceaux de bonnes intentions, se dire que maintenant c'est fini, qu'on va sévir, aller de stage d'arbitrage en compagnie d'éminents spécialistes en recommandation fédérale pour arrêter le carnage, tous les ans c'est pareil. Et l'instauration des 4 temps poussifs, réduits à 3 récession oblige, n'y change rien : la mêlée est devenu un moment pénible de chaque partie, une perte de temps systématique, une phase de jeu où on est à peu près sûr qu'il ne se passera rien d'intéressant : plus d'avancées monstrueuses, d'entrées au casque rageuses, de piétinements sauvages, de piliers qui montent en cathédrale, de frappes chirurgicales et de kick-boxing à 16, on s'emmerde, n'ayons pas peur des mots, oui, on s'emmerde. Et si au moins cette phase de jeu laissait le temps aux aficionados assoiffés d'aller chercher une bière à la buvette, mais même pas, les arbitres exaspérés ne laissent plus refaire moultes fois les mêlés foireuses, au bout de 2 ou 3 ils sévissent, n'importe comment et dans le plus grand désarroi, distribuant les pénalités au petit bonheur la chance, sauf si c'est le Bého. Et encore on a de la chance, les en-avant ont été divisés par 2 depuis qu'on a décidé d'arrêter de jouer avec des savonnettes et que Chabal a quitté le top 14. Voilà où on en est, et voilà pourquoi je réclame une décision ultime et salvatrice : supprimons la mêlée. Ce spectacle affligeant et rétrograde, comme la corrida ou le lancer de nain, n'a plus sa place dans notre société moderne et civilisée. Bon, d'accord, diront certains esprits chafouins, mais qu'est-ce qu'on fait à la place? Du tir à la corde? Un ni-oui ni-non ? Des combats de gladiateurs? Comment remettre la balle en jeu, on va quand-même pas simuler avec six mulets comme ces dégénérés de treizistes? Des remises en jeu style football américain, avec 5 ou 6 crétins stéroïdés se regardant dans le blanc du casque avant de s'affronter façon sumos croisés? Comme j'ai déjà suffisamment travaillé pour un mois d'août, et vu que je n'ai même pas eu un Tee-Shirt gratuit en guise d'émolument (aux morts) pour mes précédents articles, je vous laisse faire fonctionner votre imagination féconde pour nous faire des propositions que la Boucherie Ovalie ne manquera pas de transmettre à l'International Rugby Boardel. Dans l'attente, et même dans le camping-car, je conclurai quand même que oui, la mêlée est coupable, et son avocat Fabien Galthié vous en persuadera mieux que moi. zp8497586rq
Parce que rose… reportage au coeur des Baby Nyn's. La véritable histoire vraie des Baby Nyn’s, le club catalan auquel le Stade Français a TOUT pompé. Par Pack Dequinz, « Personne dans le monde ne marche du même pas, et même si la Terre est ronde on ne se rencontre pas. Les apparences et les préférences ont trop d'importance. Acceptons les différences. C'est vrai, faut de tout tu sais. Faut de tout c'est vrai. Faut de tout pour faire un monde » J.-P. Jaubert À chaque chose son étrangeté : à chaque région sa spécialité gastronomique dégoutante, à chaque élite son benêt, à chaque David Marty sa passe interstellaire… Et cætera… Et cætera… En choisissant de vous présenter le rugby roussillonnais sur un étal, je savais avant de débuter que je ne pourrais pas passer outre la rédaction d’un exposé au sujet d’un club mythique de Perpignan qui fêtera dans quelques mois ses 20 ans : les Baby Nyn’s. Ce club-là est incontestablement LA perle de l’ovalie catalane, sa bizarrerie si vous préférez. Si d’aventure je vous avais choqué(e) lors de mon sujet sur le rugby à XIII et/ou si vous vous sentez troublé(e) à la moindre boutade au sujet de Felipe, Pascal et les autres, je vous déconseille fort de lire ce qui va suivre. C’est au cours de l’année 1992 que quelques rigolos de la région perpignanaise ont eu l’idée saugrenue de monter un club de XV à l’image de celui dont toutes et tous rêvons : de l’amitié, de l’investissement, de la fête, de la fiesta, de la party. De la bamboula aussi, un peu. Et là, je vous entends penser : « Pack ferait la fine bouche à l’idée de suivre les Baby Nyn’s, précurseurs du rugby champagne sans rugby ? ». C’est très certainement que vous n’avez jamais croisé ces amateurs du mauvais goût et de l’humour potache, car les Baby Nyn’s, c’est un peu comme le pote qu’on aime bien sur MSN mais avec lequel on n’a pas envie d’être vu en ville. J’exagère à peine, et comme je n’ai pas l’intention de vous ressortir le détail de la genèse du club (d’autant moins qu’elle est super bien faite sur le site www.babynyns.com) j’occupe l’espace en chambrage amical d’une bande de gars dont je salue néanmoins la constance (y compris dans le n’importe quoi), la gaieté (même face à l’adversité) et surtout le génie. Les Baby Nyn’s ont réinventé la notion de partage rugbystique à Perpignan en permettant à chacun, y compris aux débutants de tous âges, de vivre une palpitante aventure sur le thème du ballon ovale, une école de rugby pour adultes en quelque sorte. Voici donc bientôt deux décennies que ce club de charlots (comme ils aiment à se qualifier mutuellement) ouvre son rugby au commun des mortels, acteur mais aussi spectateur en proposant des animations lors de leurs matchs, histoire peut-être de lui faire oublier à quel point est piètre le spectacle qui lui est régulièrement donné de voir sur les pelouses de la catalonie profonde. C’est ainsi, de championnats ratés en tournois fantaisistes (l’international tournoi Rugby Rock de Torroella en Espagne, NBC Touch Rugby de Canet-Plage pour ne citer que les plus illustres), que le club « en rose et bleu » a traversé toutes ces années. Mais voilà que je vous entends encore penser tout haut, béotiens pascalpapéistes et autres adeptes de calendriers pour routier gay : « Comment ça en rose et bleu ? Ces voyous du sud auraient-ils usurpé nos couleurs ? ». Au risque de vous décevoir, fanatiques guazzinéens, je dois vous affranchir d’une information cruciale qui a dû vous échapper pendant toutes ces années d’ultra-visibilité médiatique : la paternité du maillot à fleur fuchsia sur fond marine est à attribuer aux Baby Nyn’s qui ont débuté dans cet accoutrement champêtre aux alentours de l’an 2003, alors qu’ils évoluaient en rose et bleu depuis déjà 1992, soit bien avant les arrivées improbables d’un ballon doré en ouverture des matchs du Stade Français. Il faudra attendre 2005 pour voir le club parisien revêtir pour la première fois l’uniforme rose (lors d’une rencontre l’opposant à l’USAP à Aimé Giral), maillot qui ne sera décliné avec des fleurs de lys qu’en 2006. La photo ici à gauche prise lors d’un tournoi roussillonnais illustre plutôt bien l’ampleur du pillage. Alors que je sens poindre en vous un sentiment proche du scepticisme, je ne résiste pas à la tentation de vous en remettre une tournée (sur le compte d’Ovale Masqué qui paiera la sienne pour une fois). À l’époque de « l’affaire du maillot » au début du millénaire, les Baby Nyn’s ont préféré choisir la voie du buzz plutôt que celle des tribunaux, estimant qu’il n’y avait pas de raisons pour qu’ils soient les seuls à se prendre la honte sur les prés de France (et d’ailleurs, d’ailleurs…). Mais pour les créatifs équipementiers du Stade Français une brèche s’était d’ores et déjà ouverte pour que quelques années plus tard, une fois l’affaire des fleurs roses enterrée sous des coques de pistaches et oubliée après des heures d’apéro, le phénomène se reproduise quasiment à l’identique. Nous voici donc le 7 décembre 2008, lors de la présentation du nouvel habit des Baby Nyn’s, le Pink Panther. Non, vous ne rêvez pas, ils avaient déjà osé le look Lady Gaga près de deux ans avant la naissance de l’aussi peu enviable maillot Léopard des gladiateurs de Max. Je ne risque pas d’oublier la réaction de Richard Cuffy (co-président des Baby Nyn’s, doublure de Jojo Clooney les week-ends, toujours en arrière-plan sur les photos) à qui j’ai personnellement appris le nouveau plagiat parisien. Je le cite : « Mais ils le font exprès ou quoi ? ». Cette fois encore, aucun recours en justice n’a été intenté. Par contre, les catalans ont proposé aux instances du Stade Français de venir discuter en toute convivialité des tendances à venir dans le monde de la mode du rugby. Ainsi, Max Guazzini fut cordialement invité à la conférence de presse donnée à l’occasion de la sortie du nouveau maillot des perpignanais pour la saison 2011/12. À l’heure où je vous écris, il semblerait que ce dernier attribut rose bonbon n’ait pas encore été copié, par personne. Enfin je crois, mais si should i get a divorce vous voulez un avis qui n’implique que moi, ça ne m’étonne pas vraiment. D’ailleurs, j’ai encore un peu de mal à comprendre pour les précédents mais les chiffons ne sont pas tout à fait ma tasse de thé. Je préfère laisser ça aux rugbymen et me concentrer sur une petite bouteille de rosé bien frais. Pour finir, je ne saurais que trop vous conseiller d’aller en apprendre un peu plus sur ce club haut en couleurs qu’est celui des Baby Nyn’s, sur leur site par exemple où vous découvrirez entre autres leur nouvelle collection automne-hiver et le calendrier de la saison. Car si l’envie vous prend de passer un agréable dimanche après-midi en compagnie de gars et de filles dont l’ouverture d’esprit et l’autodérision semblent être les seules croyances, je vous suggère vivement d’aller leur rendre une petite visite dans leur stade perpignanais à l’occasion de l’une de leurs rencontres. Je vous abandonne mes mignonettes, je dois me rendre à l’inauguration de la nouvelle tribune presse de Gilbert Brutus. Ils ont promis qu’il y aurait des huiles et des olives. Vous commencez à me connaître, si on me prend par les sentiments… 25/11/11 – Cuffy vs Pool-Jones. Le Duel des Richard(s) Richard, overbooké co-président et entraîneur des Baby Nyn’s (également doublure de George Clooney dans l’inédit Ocean’s Fifteen et où le personnage principal se fait hacher l’oreille lors d’un combat d’une cruauté insoutenable) a accepté de répondre à quelques questions un peu « tsoin-tsoin ». 1 – Richard, tu es bénévolement et intensément investi dans ton club. Raconte nous brièvement la semaine d’un dirigeant des Baby Nyn’s. Tout d'abord je tiens à préciser qu'aux Baby Nyn's les dirigeants sont avant tout joueurs donc, en plus des entrainements sportifs le mercredi et le vendredi de 20h à 22h (il n'est pas rare que le vendredi ça finisse un peu plus tard) (NdPack : oui, mais uniquement quand ‘Manu ne va pas bien’), nous devons nous occuper de toute l'intendance afin que le week-end tout se passe pour le mieux. Le lundi je commence donc par faire la lessive des équipements qui sont souillés du dimanche (NdPack : du rose et des tâches ménagères ça m’inspire un clip de Queen), ensuite le mardi il n'est pas rare que je passe par le Comité du Pays Catalan récupérer quelques papiers, finir d'enregistrer quelques licences ou tout simplement faire quelques raisonnements sur la journée de championnat. Enfin, le vendredi après-midi, lorsque nous jouons à domicile, je vais faire quelques courses afin de recevoir au mieux l'adversaire du dimanche. 2 – Et ses week-ends ? Les week-ends, c'est un peu plus simple puisqu'en général du vendredi soir à 20 heures au dimanche à 14 heures je passe la plupart du temps suspendu au téléphone pour savoir qui sera présent pour défendre nos couleurs sur le pré (NdPack : vu les couleurs, je ne suis pas trop étonnée. Je me demande même comment d’autres acceptent de passer à la télé). 3 – Et ses vacances ? Aux Baby Nyn's il n'y a pas de vacances pas de trêves, à part entre les deux réveillons (NdPack : et quand ‘Manu ne va pas bien’), pendant que ce que d’autres appellent l'intersaison nous continuons de proposer un entrainement que nous délocalisons souvent sur la côte enfin de profiter d'un bon bain salé enfin de séance. 4 – On peut désormais affirmer que les Baby Nyn’s sont les muses de l’avant-gardisme parisien. Comment les adhérents et toi-même vivez-vous ce statut d’icône du prêt-à-jouer ? Toujours avec autant de fierté et d'interrogation, car OUI on se demande toujours si il y a bien eu coïncidence. 5 – Une nouvelle ligne, un nouveau visuel ont vu le jour il y a quelques mois dans les vestiaires des Baby Nyn’s. Que dirais-tu au sujet du nouveau sponsor maillot des « autres » rose et bleu ? (ndlr : Malabar) Justement c'est EnorMeeeeeuuuuhhh !!!! (NdPack : reste poli STP) Même si pour le coup il n'y a pas vraiment de ressemblances cette fois-ci, la venue de leur partenaire (une célèbre pâte à mâcher) est vraiment une drôle de coïncidence vu que depuis deux saisons nous endossons un maillot “bonbons” avec toutes sortes de sucrerie (Carambar©, sucettes, bonbons et plein d'autres choses qui font tomber les dents) (NdPack : ce qui ne risque pas d’arranger les affaires de Manu si vous voulez mon avis). 6 – La saison 2011/12 s’achève, quel bilan pour les Baby Nyn’s ? Le bilan est plutôt bon puisque avec un groupe renouvelé à plus de 50% nous sommes tombés les armes à la main en finale du Championnat du Pays Catalan de 4éme série. 7 – Et ensuite ? Les festivités de l’été, les tournois ? Ben là nous sommes en pleine préparation puisque nous sommes qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de France de rugby à 7 qui se déroulera le 2 juin à Chateaurenard (84) où nous affronterons l'USAP (66) et le club de Capestang (34). 8 – Que dirais tu pour convaincre Ovale Masqué de rejoindre les Baby Nyn’s ? Ce que je dis à toutes les personnes qui sont désireuses de nous rejoindre « Viens faire quelques entrainements, après on parlera du reste… » (NdPack : ‘comment consoler Manu’ par exemple ?) 9 – Et à Ovale de Grâce pour qu’elle vous soutienne ? Ovale de Grâce c'est ton vrai nom ou il y a une contrepèterie derrière tout ça ? (NdPack : je sens poindre l’incident diplomatique. Question numéro 10 et j’me casse avant que ça me retombe dessus) 10 – Les Baby Nyn’s en un mot… Gnigniiigniiiii ! Si j'avais eu droit à une phrase j'aurais plutôt proposé notre célèbre “Baby Nyn's un jour, Baby Nyn's toujours…” (NdPack : accordé) zp8497586rq
Le State of Origin pour les nuls Viens là que je t’explique un peu les règles du rugby à XIII. La Boucherie accueille aujourd'hui un nouvel apprenti en la personne de Mathieu Bastagros. Aucun lien avec le joueur toulonnais puisque le notre a préféré le meat pie de kangourou au KFC en allant passer deux mois en Australie, cet étrange pays où ni le football, ni le rugby, mais un mélange des deux, est le sport le plus populaire. Pour nous, il joue le reporter avec frontières en tentant de décrypter cette pratique déviante du rugby qu'est le rugby à XIII et plus particulièrement cette tournante douteuse entre trois équipes, connue sous le nom de State Of Origin. Comme pour tous les bizuts, nous vous invitons à l'insulter en commentaires. Par Mathieu Bastagros, En partant deux mois en Australie, je pensais troquer les fameux Brive-Racing du vendredi soir pour assister aux joutes épiques du Super Rugby, opposant Quade Cooper, le meilleur joueur du monde sur Youtube à Daniel Carter , le meilleur joueur du monde du CHU de Christchurch ! Mieux encore, je pensais pouvoir expliquer d’où je venais en parlant de Matt Giteau ( aka « Gits », aka « Respo Casque dans le Gang de la Crête » ) puisque je suis également un honnête citoyen de la rade. Pour ceux qui sont tombés sur cet article par hasard et les supporters du Racing, je vous rappelle que Giteau fut le capitaine emblématique des Wallabies, compilant 92 sélections et 684 points. Que nenni ! XIII POINT BARRE. Pour résumer les réponses reçues : le XV n’excite personne ! C’est en fait le troisième sport en Australie (derrière le football australien, sorte de football gaélique en moins violent, et le rugby à XIII). Au début, j’ai crié au scandale, à la sodomie arbitrale, j’ai appelé Francois Guers en PCV… Ça ne pouvait pas être vrai : ils sont trois fois moins que nous, se contrefoutent de ce sport mais on arrive quand même à prendre des branlées à chaque match ! Après quelques recherches, j’ai été forcé de constater que les locaux ne m’avaient pas menti : les matchs des Wallabies se passent assez souvent en milieu de semaine, ils ne sont diffusés que sur le câble, et une défaite contre les Écossais en test match ne fait même pas la une des quotidiens sportifs ! N’étant que deux mois au pays des kangourous, il m’était impossible d’essayer de comprendre les règles du foot australien. Un espèce de mélange de foot/rugby/volley/handball/UFC, où les joueurs portent des marcels dégueulasses… Je passe mon tour ! En revanche, je me résigne petit à petit à regarder des matchs de « Rugby League » (le nom du rugby à XIII là-bas) ! Et puis je me rassure en me disant que Rodolphe Pires est un inconditionnel du XIII. Et si Rodolphe aime, ça ne peut pas être si pourri ! Les Australiens portent un amour tel à ce sport, que lorsque notre cher Sonny Bill Williams a quitté les Bulldogs en 2008 en cassant son contrat, il a été élu l’homme le plus détesté d’Australie… Juste devant Amrozi, le terroriste qui avait fait exploser une discothèque à Bali (tuant plus de 200 personnes dont une majorité d'Australiens) ! Comme si Gorgodze devançait Mohamed Merah au classement français 2012… INCROYABLE STATE OF ORIGINS. Après une phase d’adaptation assez difficile pour un spectateur du Top 14 et un supporter toulonnais (on tourne à une moyenne de 5/6 essais par match…), j’ai commencé à réellement apprécier ce jeu, probablement en même temps que la bière australienne ! Et puis j’ai eu la chance de tomber à la bonne période : celle du « State of Origins ». Sous ce nom pré-historico-antico-MaxGuazzinien et digne de la promo que ferait Canal + pour un « Montpellier-Rennes » le dimanche soir, se cache en fait une série de trois matchs opposant les meilleurs joueurs des deux principaux generic cialis online états australiens (pour le rugby à XIII en tout cas), le Queensland (Brisbane) et le New South Wales (Sydney). Caractéristique assez originale, les joueurs ne sont pas sélectionnés selon leur lieu de naissance, ni même selon l’équipe dans laquelle ils évoluent, mais selon l’État dans lequel ils ont disputé leur premier match senior ! Nous nous abstiendrons de commentaires à ce sujet en nous rappelant que Steven Hall a remporté le grand chelem 2002 avec le XV de France… Passons à la série de 2012 à proprement parler ! Le contexte est simple : les New South Wales « Blues » prennent des branlées depuis 2005, date de leur dernière victoire. Mais bon, cette année, ils y croient, surtout depuis que Mourad Boudjellal a payé la dernière traite du transfert de SBW en leur envoyant Pierre Mignoni, habitué aux victoires en phases finales, pour leur servir de coach mental ! Le premier match se déroule dans la tradition des années précédentes : les « Maroons » du Queensland jouent à leur main, et s’imposent sur un score de 18-10. A noter la performance Bonnairienne du dénommé Robbie Farah qui finit le match à 38 placages ! On commence à se dire que les Blues vont prendre 3-0, la même qu’en 2010 ! Mais les joueurs du New South Wales vont relever la tête ! Probablement transformés par la culture de la gagne de Pierrot Mignoni, ils vont réussir à s’imposer dans un second match totalement épique. Menés 6-4 à la mi-temps (#AustralianOpen), ils réussissent une entame magnifique (essais à la 44ème et 48ème), pour ne jamais se faire reprendre. Score final, 16-12, et tout un peuple se met à rêver de la fin de l’humiliation. Pierre Mignoni est porté en héros, mais doit malheureusement rentrer en France avant le dernier match pour permettre au Stade Toulousain de décrocher son 19eme titre de champion. Les dix jours d’intervalles entre les deux derniers matchs sont interminables. Le jubilé de la Reine passe au second plan, et toutes les chaines sportives consacrent deux heures de magazine à l’analyse de « l’Origin II » et aux pronostics de « l’Origin III ». Ce qui est cool avec les Australiens, c’est qu’ils sont archi fans de stats, de ralentis… du coup, c’est un peu comme la palette à Doudouce; en plus intéressant puisque non focalisée sur le contrôle manqué de Maxime Gonalons. Pendant ce temps-là, les Wallabies infligent un cinglant 3-0 au récent vainqueur du Grand Chelem après avoir perdu 6-9 contre les copains de Richie Gray… Mais ça, tout le monde s’en fout ! LA BOTTE MAGIQUE Bref, l’excitation est à son comble en ce 4 juillet 2012 ! Le match est d’une intensité rare. Les dix derniers jours ont été marqués par des échanges par presse interposée entre les capitaines/sélectionneurs/porteurs d’eau, et ils s’apprécient à peu près autant que Guy Noves et l’ensemble des cadres de la FFR ! L’entame de match est équilibrée, chaque équipe y allant de son essai transformé. Mais les espoirs des Blues sont douchés juste avant la mi-temps puisque les Maroons inscrivent deux essais. 16-8 à la pause, ça parait mal engagé pour les joueurs de Sydney. Mais se rappelant que tout un peuple les soutient, les joueurs du NSW reviennent à hauteur de leurs adversaires, 20-20, à 5 min de la fin ! Avec Lionel Beauxis à l’ouverture, on en serait resté là et la série se serait terminée sur un légendaire match nul. Mais le botteur Maroon sort à ce moment-là un drop #BrockJamesClermontToulon2010 pour définitivement humilier les Blues du NSW ! Une fois de plus, les Blues pleurent et les Maroons chantent ! Tel un cheval de course moyen (ou le LOU durant le Top 14 2011/2011), l’adage « Toujours placé, jamais gagnant » leur va très bien ! Ils sont tellement désespérés que l’on parle d’un changement de règle pour l’année prochaine afin de leur permettre d’aligner Sonny Bill Williams, pourtant joueur Kiwi. “Esprit de Pierre-Yves Revol, sors de ce corps” !!! Pour des adeptes de mauls, de rucks et de viande fraiche, ça reste tout de même difficile à comprendre… Heureusement, certains comme Mourad Boudjellal ont déjà assimilé les complexités ce sport, en témoigne la signature de Willie Mason. PAROLE DE TOULONNAIS. zp8497586rq
Top 14 : Voyage au bout de l'ennui Le Top 14 passe en commission de discipline. Faisons le procès du Top 14. Par Man'S Françaises, Français Bouchères, bouchers, Ovale, Ovale Salut ma hargne Bonjour ma colère Et mon courroux, coucou, Nous sommes donc ici réunis pour faire le procès du top 14, et moi, Pierre Déplore-je, procureur de la République, je vais vous faire en un tour de main la démonstration aussi brillante qu'imparable que le top 14 est en réalité un top qu'a tort, tellement il s'enlise peu à peu dans un marasme délétère de non-jeu interminable, se vautrant sans relâche dans le stupre du pick and go sans fin et la fornication exacerbée du tamponnage à répétition, comme d'autres se complaisent dans la fréquentation insatiable et libidinesque des milieux hongrois interlopes à l'insu de leur compagne confiante et remplie d'admiration. A défaut d’autre chose. Or donc, fous que nous étions, nous gaussions-nous de tortues musclées qui broyaient tout sur leur passage en 91, de jeux castrais roboratifs que Rui blase en 93, de finales alléchiantes terminées piteusement entre Toulouse et Bourgoin sur le score de 9 à 3. Oui nous nous gaussions, tout en pardonnant en cette ère ancestrale à ces braves combattants de l'ennui pas vraiment amateurs mais pas encore rémunérés à la juste proportion de leur musculature en devenir. Oui pauvres innocents nous espérions en l'avenir, et avons attendu comme le messie la lumière bienfaisante du professionnalisme étincelant qui allait changer notre pauvre soule de campagne qui n'intéressait pas grand monde en un spectacle grandiose et magnifique, une orgie de passes et d'essais de 80m qui allaient ravir les nouveaux convertis de notre religion ovale. 14 ans après que la mise à mort de l'amatourisme sympathique, voilà où nous en sommes… Une finale hachée, des demies à chier, points d'orgue pitoyables d'une saison monotone qui a, on se demande bien pourquoi, battu des records d'affluence quand les pratiquants battaient des records d'indigence, à croire que les stades ne sont remplis que d'alcooliques refoulés qui ne cherchent dans la fréquentation des foules partisanes que l'alibi facile pour s'aviner à la santé de leurs favoris ridicules (que font tous ces gens à Jean-Dauger, sinon ? ) Quels sont donc les griefs d'airain, en hommage à Jonah, les motifs de discorde, les sujets de fâcheries qui nous amènent à faire en ce jour le procès de notre compétition nationaze ? 1. L’enjeu Oui l’enjeu, l’enjeu qui paralyse, l’enjeu qui tétanise quand d’autres sont têtes anisées. Le top 14 n’est pas assez élargi, se joue en cercle fermé, l’orgie (de jeu) est impossible en nombre si restreint. DSK à 14 demanderait plus de matériels. Entre ceux qui ont peur de descendre, ceux qui ont la trouille de ne pas être européens, ceux qui sont terrorisés à l’idée de faire le doublé c’est une promiscuité trop angoissante. Cette année aucune équipe n'était condamnée d'avance comme pouvait l'être Bourgoin, Albi ou la Rochelle auparavant, alors que Brive était systématiquement condamné à se sauver d'avance. Jusqu'à la 25ème journée tout le monde est resté concerné et sous pression. Hormis Toulouse et l'ASM qui ont assez vite pris le dessus sur les autres, pouvant ainsi se consacrer à mettre au point un jeu d'attaque chatoyant, hormis ces deux pointures, les 12 autres équipes ont joué du début à la fin avec la trouille au ventre, la peur de perdre, la pression négative qui ôte toute velléité de prendre le moindre risque. 2. La Coupe du Monde La Coupe du Monde, provoquant l'absence des internationaux pendant plus de 2 mois, a sérieusement perturbé l'entame de Biarritz et de Montpellier, en position de relégables en octobre, clubs dont il était évident que les qualités intrinsèques (et en terrain mouillé), et l’effectif une fois complet allait leur permettre de remonter la pente. Leur faible entame a permis à des équipes comme Brive (vainqueur à Montpellier en septembre) d'engranger des points précieux et une folle espérance leur permettant de ne jamais être décrochés (voire pour le CAB de ne jamais être en position de relégable avant l'antépénalitième journée). Pour les puristes de la grammaire je précise que antépénalitième est un néologisme rugbystique que j'assume, un en-avant grammatical que je revendique (Rivers). 3. Les étrangers sont nuls Quand on compare le niveau de frilosité dans lequel se complait notre élite et le jeu tout en fantaisie (ou tout moins plus offensif) pratiqué dans le championnat anglais, la ligue celte ou même la HCup on peut quand même s'interroger sur la présence prégnante (mot que je loue pour cet article à Jacques Verdié) de nombreux étrangers. Loin de moi l'idée de tomber dans une quelconque xénophobie, bien sûr, mais je me mets à la place d'un entraîneur disposant d'un effectif de 5 Georgiens, 4 Sud-Af, 5 Tongiens ou Fidjiens, 6 Argentins, des Grands-Bretons ou Irlandais, et quelque Français pour compléter, cirer le banc et faire croire qu'on peut atteindre bientôt le quota de jiff (à ce sujet on peut dire qu’il y a des jiff qui se perdent…). Comment faire l'amalgame entre toutes ces cultures, toutes ces langues, toutes caractéristiques? Il est évident que le jeu offensif pâti, voire Guesch pâti de cette multiculturalité, car c'est lui qui demande le plus de réglages, de combinaisons, d'entente, c'est lui le plus difficile à atteindre. Et quand le jeu offensif est compliqué à mettre en place, que fait l'entraîneur pour se rassurer, faire plaisir au président, sauver sa tête? Il travaille la défense. Cqfd. On a d'ailleurs vu fleurir des emplois plus ou moins fictifs au sein des effectifs de club pro : celui d'entraîneur-interprète. Ne me dites pas que Jack Isaac est au Bého pour s'occuper du jeu offensif… 2 contre-exemples dans ce que j'avance : Montpellier, qui nous a quand même souvent régalé en attaque cette année, avec pas mal d'étrangers aussi, et du retard à l'allumage, et Bègles-Bordeaux. Un cont generic cialis online re-contre exemple : le Stade Toulousain, qui, à force d'intégrer de moins en moins de joueurs issus de son centre de formation et de recruter des stars, perd peu à peu ce qui faisait sa force offensive : les repères individuels et collectifs, les automatismes, les fondamentaux du jeu stadiste. buy cheap cigarettes Drame des stars en fin de carrière : Rokocoko ne peut même plus distancer un vulgaire Paul Sackey. 4. Le bonus offensif Pourquoi sommes-nous les seuls au monde à avoir modifié la règle du BO ? Pourquoi n’y a t'il que dans le top 14 qu'il faut marquer plus de 3 essais que l'adversaire pour avoir ce (petit) point de plus ? Quel est le résultat en termes d'essais marqués et de spectacle produit par cette innovation ? La ligue ferait bien de se pencher rapidement sur cette mesure que j’estime néfaste, voire néfaste food tellement elle rend le rugby indigeste. Rappelons qu'il y a deux ou trois ans, cette modification est intervenue parce que l'esprit pervers et malicieux (très français donc) de certains les avaient conduits à envisager, estimant leur adversaire trop fort, à ne pas jouer la gagne, mais à jouer le bonus offensif, voire le double bonus (BO et BD) possible à cette époque (alors que totalement improbable maintenant). D'abord je voudrais bien savoir quelle est la part de risques induits par ces éventuels cadeaux, on parle de quelques points. On se souvient que Bayonne, il y a 4 ou 5 ans, à une époque où ils savaient encore se faire 3 passes et où leurs entraîneurs n'étaient pas en CDD d'un mois, l'Aviron donc s'était fait une spécialité d'obtenir ce double bonus. Où était le vice ? Franchement je préférais voir Bayonne perdre 42 à 35 à Toulouse dans un match à 9 essais que de voir tel ou tel essayer de défendre tout le match, à pourrir le jeu, tricher, tout embrouiller pendant 80 minutes pour finir sur un 9-6 des familles, surtout un vendredi soir. 5. Les arbitres Je ne m'appesantirai pas sur ce point, parce que, fruit d'une éducation raffinée et d'un savoir-vivre élevé à son paroxysme, je ne supporte pas qu'on critique les arbitres, sauf Wayne Barnes. Néanmoins il faut bien reconnaître, lorsqu'on compare un match de top 14 et un match de HCup, qu'il y a un problème dans l'interprétation des règles et dans la façon de siffler, surtout sur les rucks. D'un côté c'est le n’importe quoi généralisé avec des types qui plongent, qui sautent, qui agrippent, qui s'empoignent, de l'autre, en HCup les rucks sont ce qu'ils devraient être : un incident, un temps d'arrêt, une station de métro dans laquelle la grande rame de l'attaque fait une courte pause pour reprendre son élan vers le temps de jeu suivant. Monsieur Péchambert, en liaison directe par oreillette avec Serge Blanco. 6. Les mêlées Là ce n’est pas la peine d'aller chercher des coupables ou des situations exemplaires en Europe ou dans l'hémisphère sud, les mêlées sont malheureusement devenues partout et sur tous les terrains une plaie, devenant une phase de jeu pénible, chronophage et inintéressante pour le spectateur (sauf ceux partis faire un arrêt au stand). Fabien Galthié se plaignait récemment que c'était devenu inarbitrable et que après 4 ou 5 mêles écroulées, relevées, en travers, l'arbitre sifflait au pif une pénalité pour passer à autre chose. La solution prônée depuis longtemps par Serge Simon : l'autorégulation, ne semble plus faire partie des mœurs de notre temps, même s'il faut bien avouer que laisser les premières lignes régler entre eux à coup de bourre-pifs les problèmes inhérents à cette phase de conquête ne manquerait pas de noblesse pour les Bouchers que nous sommes… Et puis, même du temps des hordes sauvages, la finale 1990 entre le Racing et Agen, pourtant arbitrée par Claude Debat, homme exceptionnel et éminent Tuciste, fut pourrie de bout en bout par des mêlées systématiquement écroulées (et Genet rien contre le Racing). 7. Parce que Fritz, Bastaraud, Rougerie, David, Marty Pas besoin de développer… La France se spécialise petit à petit dans l'éclosion de coffres à ballons capables de passer 80' sans faire une passe. Codorniou, Charvet, Nadal, Boni, Bondouy, Chadebech… qu'avez-vous fait de votre talent, à qui avez-vous transmis votre héritage ? 8. Parce que Parra, Yachvili, Burgess ou Doussain Pour pouvoir attaquer de nos jours, avec le resserrement des défenses, l'athlétisation des corps (on croirait un film de gladiateurs) une seule issue : la vitesse. Et là non plus on n’est pas gâté. Un exemple symptomatique : Trinh-Duc à Montpellier, capable d'impulser des mouvements, de prendre des trous, de lancer son attaque avec brio, et FTD en équipe de France, jouant sur le reculoir, oppressé, martyrisé, et jamais libéré. La différence ? Bien sûr le niveau de jeu, et la qualité des chasseurs de 10, mais surtout la vitesse avec laquelle la balle lui arrive. En EDF, que ce soit avec Parra ou Yachvili (je ne parle pas de l’intérimaire sous assistance respiratoire), le temps que la balle sorte d'un regroupement on a le temps d'aller chercher une autre bière au frigo. Allez tromper des défenses avec ça… Voila donc énumérées les principales tares que véhicule notre championnat soporifique, tares qui (et Hutch) suffisent à démontrer rationnellement la culpabilité aggravée du top 14 et la cupidité à gaver (de foie gras) de ses dirigeants impavides. Je laisse la parole à l’avocat de la défense, Mourad B. qui saura vous convaincre mieux que moi que le top 14 est coupable. zp8497586rq zp8497586rq