Le Labo Dauphinois analyse UBB-Grenoble
par La Boucherie

  • 23 August 2012
  • 31

Par Jean-Pierre Rhumvieux, qui fait ses grands débuts à la Boucherie Ovalie. Accueillez-le comme il se doit en l'insultant dans les commentaires, même si son texte est bon. Merci pour lui. 

Gagnants comme des grands !

Le contexte :

Putain, 7 ans ! 7 longues années de purgatoire. Dont une en enfer, carrément. Ou plutôt ovalement !

Voilà donc en 2005 le FCG puni et re-puni : direction F1 après une année de Top 14. Imaginez visiter Lavaur, Massy en bus (et pourquoi pas l’arrêt de Montfion tant qu’on y est… ). Remontée immédiate en 2006. S’ensuivent 6 années de Pro D2, dont 5 de combat et une toute dernière ressemblant à une balade champêtre. Genre tableau de David Hamilton, celle avec des filles brumeuses qui jouent dans l’herbe et se tirlipotent les orteils en ricanant (bon, j’arrête là, mon sang va tourner !).

Saison 2012/2013 : nous rev’là ! FCG, force et fierté, notre terre, notre combat, terre de rugby, j’en passe et des moins bons ! Richtung TOP 14 cette année !!! Et Grosse Arbeit cet été : coursages torse nu à l’Alpe d’Huez pour faire les bo gosses devant les vieilles tulipes hollandaises venues voir passer le Tour, soulevage de fonte, étirage de tendons … Puis direction l’océan (déjà) et retour au pays pour quelques mises en jambes amicales. Résultat : une préparation de 2 mois qui vous occis une dizaine de joueurs, pas tous prêts manifestement à se cogner un Bastareaud et sa commode dans le buffet pendant 80 minutes.

Autant dire qu’à l’orée de ce championnat, le FCG n’est pas dans une spirale très vertueuse et les relents d’œuf au riz sont assez peu nombreux du côté de Lesdiguières. Car la cuisinière est en panne. Ou plutôt, elle parait en surchauffe. Mais le cuisinier à 4 têtes Lancobeche mijote son coup. La 1ère tête du cuistot a d’ailleurs prévenu : il faut tirer les marrons du feu dès l’entame du Top, engranger des points et faire la cigale avant l’hiver. D’autant que l’UBB, adversaire du jour, a fait boire la tasse au cuistot (et à toute la cuisine !) en mai 2011 lors d’une demi-finale d’accession que le FCG n’a pas su jouer… Et croyez-moi, un cuistot à 4 têtes, ça a de la mémoire !!!

Pour le moment, il fait 40°C à Bordeaux et à 40 degré, le mijotage peut commencer…

Le Match

NDLR : Difficile de rendre un vibrant hommage au béglo-bordelesque combat que viennent de livrer 23 Alpins (enfin, pas tous…) enragés (là, il n’en manquait aucun !) en cette 1ère journée de Taupe 14. Difficile surtout pour l’auteur de ne pas tomber dans le parti pris éhonté, lui qui porte au FCG un amour aussi grand que celui qu’il porte à la bouteille. Chartreuse verte, genépi et un peu de rhum vieux (pour dire des imbécilités sur un site improbable et lui rappeler sa chère Guyane) mais le tout avec modération bien sûr. Sauf pour sa dévotion, entière et exclusive, envers le FCG et aussi indestructible que le cancer du foie qui le guettera bientôt. Amen… le résumé s’te plaît JP !


Vendons la mèche d’entrée de jeu, ça évitera peut-être de longues souffrances aux cardiaques et à ceux qui ont internet par modem 56k dans les hautes vallées alpines. Quelques excités en short, sortis de leur cuvette, ont décidé de déjouer les pronostics les plus optimistes qui leur prédisaient une entrée en brasse coulée. Eh bien ceux là en sont pour leurs frais : le montagnard sait nager, et pas qu’au fond de sa cuvette… La Gironde et l’océan peuvent en témoigner.


La tactique du Boa…

Sur le coup d’envoi, grosse pression offensive rouge et bleu pour asphyxier l’adversaire. Et d’entrée, les Bordelais se mettent à la faute. Voilà la 1ère pénalité réussie par Val Courent (un scénario qui deviendra si courant d’ailleurs, qu’il s’en offrira 4 dans le match, en plus des 2 transformations d’essais, n’en jetez plus, la cuvette est pleine !).
5 minutes plus tard, sur une touche subtilement subtilisée aux 5 mètres béglais, le pilar alpin Mutapcic (oui, je sais, c’est grand les Alpes !) s’effondrait dans l’en-but, seul comme un grand. Seul, mais poussé par quelques potes au cul, dans les règles ! Un départ saignant !


Pas le temps de s’essuyer le (f)ront, 5 minutes plus tard, sur une diablerie de ce fourbe de Stewart (à moins que ce ne soit le contraire) dans les 22 adverses , le voilà qui s’offre un 2 contre un d’école et permet au funambule Rida Jahouer d’aplatir le goyon entre les pagelles grenates. On est à 15 minutes de jeu, et le FCG mène 17-0… Ça mijote pas mal à Moga !

Mais voilà, plutôt que de siffler dignement la fin de la rencontre à ce moment- là et de faire une toute bête règle de 3 pour déterminer le score final (genre 90-0, et on était quittes !), faisant fi de la santé de nos joueurs qui venaient de brûler leurs (avant) dernières cartouches, le rossignol accorda aux Bordo-Béglais le droit de défendre leur peau pour 65 minutes supplémentaires. Sous 40°C ! Pour des Grenoblois qui vivaient sous -15°C il y a encore 4 jours, le coup était rude. Mais endurer la rudesse est une dureté durable chez le rural alpin.

Dès lors, le FCG repartait de plus belle (la vie) pour s’offrir à nouveau une situation d’essai après un mouvement de trois quarts magistral : après 2 déplacements au pied de la beuchigue, l’arrière Gégenbacher se faisait aplatir la face dans l’en-but des coteaux bordelais après une gentille poussette bordelo-béglaise, sans parvenir à maîtriser totalement la baudruche. Action tellement rapide que le référé en appela à l’aide du vidéo amateur chargé de statuer sur ce genre de décision. Et là, soit le-dit amateur s’est réveillé trop brusquement, soit il était en train de changer de cassette au moment fatidique.

Toujours est-il qu’il considéra que l’essai n’était pas aplati (ce qui peut se concevoir à la rigueur, et encore il suffirait de regarder Jane Birkin dans les yeux pour se persuader du contraire…). Son esprit de visionnaire visionneur considéra aussi que Gégen s’était pris tout seul les pieds dans le tapis pour s’échouer comme une bouse à côté du ballon… Paraîtrait que depuis qu’ils ont eu vent de l’affaire, Stevie Wonder et Gilbert Montagné ont postulé à la LNR ! Mais Stevie aurait les faveurs des pronostics, car il a l’avantage d’y connaître que dalle (Maso !) aux règles du rugby…

La tactique du mouton paresseux…

Assommés par cette décision incompréhensiblement grotesque et pris par le feu du jeu boglo-berdelais (qui commençait enfin à se mettre en place !), le XV grenoblois commet alors une succession de fautes techniques. Justement avertis par Péchambert, c’est Lucas Dupont qui prend la foudre arbitrale sur une énième faute, laissant le troupeau alpin à 14 têtes paître gentiment 10 minutes dans le jardin André Moga. Après plusieurs sauvetages dantesques de leur ligne, acculés par 15 revanchards assoiffés de points, dominés sur mêlées fermées, le FCG pliait un peu (beaucoup) et c’est finalement Adams qui concluait logiquement en filou plusieurs mouvements UBBistes (32ème minute).

Logique, tout simplement. Mais considérant certainement que trop de logique tue la logique, Péchambert s’en mêla alors lui-même (les pinceaux). A la 39ème minute, sur une touche grenobloise aux 40 mètres dans le camp bordelais, le jeune 3ème ligne Sowerby, élevé à la DHEA, se faisait lui aussi gentillement bousculer dans son saut, en manquant de se péter le coccyx à la réception.

Le référé, jugeant certainement cette réception trop inesthétique pour être validée, laissait vivre l’action. Ni une, ni deux, l’UBBiste Chalmers se saisit de la goye et le voilà qui s’active à rejoindre le poteau de coin de l’en-but FCG, aussi vite qu’il le put (et il le put presque, sans un énième retour de Stewart qui le projetait en touche à 10 m de la ligne d’essai). C’est alors que le frangin de P.L Collina, casaque jaune et casquette en peau de fesse vissée sur le haut du crâne, pensant certainement arbitrer un match de pied-ballon, trouva la ressource pour siffler une pénalité en faveur de l’UBB. Sanctionnant quoi ? Une interdiction de plaquer, sans doute ??? La minute de Monsieur Cyclopède trouvait là son apothéose, et sur l’action suivante, les Borgelo-Bédlais parachevaient l’œuvre en s’offrant un essai en force ilienne-australe que nul ne conteste, pas même les rares Basques présents à Moga. Y en avait-il un d’ailleurs ?

Mi-temps sifflée alors sur le score de 18 à 17 en faveur de l’Union. Ces paresseux d’Alpins venaient de payer cher leur tactique de l’aï qui visait initialement à endormir leur adversaire mais qui se retourna finalement contre eux, car elle avait contaminé uniquement le corps arbitral…

Le retour des guerriers…

Après une récupération bienvenue et quelques mises au point staffiques, les troupes alpines reprenaient corps et esprit pour entamer la traversée de la deuxième mi-temps. Dans le rôle d’Hannibal, le sémillant et déjà sus-cité Sowerby. Dans le rôle des éléphants, heu… les éléphants. Ceux au maillot rouge et bleu, frêles descendants de mammouths alpins de l’ère Fourouxienne (enfin, y a encore un peu de boulot de ce côté-là…) Cette mi-temps-là fut celle du combat, âpre et besogneux, éclairé de quelques saillies de part et d’autre, de quelques chandelles et quelques coups de pied de dégagement pour souffler un peu, si c’était encore possible sous cette tiédeur brûlante.

A une pénalité UBB répondait un drop cinglant du fraîchement débarqué RoackinnnnnnToucoulette, dernière recrue magique issue de la partie orientale des Alpes andesques. A la 54ème le score était alors de 21 à 20 pour l’Union.

Sur la touche suivante, l’éléphantosaure Jonathan Best copiait la tactique unioniste visant à déstabiliser légèrement, de tout son poids, son vis-à-vis afin de mieux l’étreindre au sol et d’engager une discussion sur les lois de la pesanteur. Discussion avortée par l’arbitre qui demanda alors à Best d’aller discuter avec son banc. Avec comme punition, le devoir de trouver une logique arbitrale entre faute et sanction, selon qu’elle fut commise par un indigène ou par un visiteur du jour. 10 minutes après, pas sûr qu’il ait bien réussi à trouver un début d’embryon de commencement de logique dans tout ça et il rendit feuille blanche…

Dans le même temps, le décasqué Bernard laissait sa place à Henry Venderglas. Un joli blond qui plait beaucoup aux hystériques et aux dyslexiques du forum du FCG. Pas toujours pour les mêmes raisons : les unes considérant le bestiau comme un éphèbe sudiste au physique nordique qu’elles verraient bien nudiste, les autres mâles comme un plaqueur sudiste, coureur

generic propecia

de ballons. On peut renvoyer les 2 camps dos à dos, car le gars est en effet multi-polyvalent. Et l’inverse. Mais attention, lui-même n’est pas hermaphrodite, c’est pas ce que j’ai voulu dire ! Et pis vous m’imaginez aller lui dire ça en face, moi qui pratique assidûment le badminton ?

Autour de l’heure de jeu, et sous la houlette du cuistot qui commençait à trouver que ça sentait vraiment le cramé, on voyait alors entrer dans le chaudron des forces vives dans toutes les lignes du pack FCG. Le FCG qui ré-enclenchait alors la marche avant et affolait tout le le 8 Bégro-Boldelait. Avec 3 pénalités à la clé, le FCG passait devant grâce à la précision de V. Courent (21-29 à la 77ème). C’est durant cette période maudite pour ses troupes que Vincent Etcheto, entraîneur unioniste (pas plus hermaphrodite que l’autre, ne vous méprenez pas !), et sous les yeux effarés d’un Rafa Ibanez scotché en tribune, entreprit de changer de coiffure, passant d’une Jacques Dessange floutée et longue sur la nuque à une Péchambert-Collina, avec une raie au milieu bien large et tombant sur les oreilles.


Il restait 2 minutes à jouer, la messe semblait dite. Le curé de Bègles, Père Tedubonusdéfensif, allait entrer sur le terrain pour bénir le cercueil quand dans un ultime sursaut, le mort envoya valdinguer le goupillon, Connord s’offrant un beau slalom avant d’aller s’écrouler derrière la ligne de défense iséroise. 28 à 29, mais la mort fut déclarée définitive après les 15 secondes de jeu restantes, gérées de main de maître par une ultime défense haute des Grenoblois.

Pleurs, embrassades, accolades (le reste s’est déroulé au vestiaire et on n’a pas été invités !), le FCG venait de gagner sa coupe du Monde de la 1ère journée. Inespéré selon Landreau… quoiqu’espéré quand même un peu !!!

Voilà, pour son retour, Grenoble signait une retentissante victoire, à l’instar de son match d’ouverture contre le Béhot il y a 10 ans, après une énième reconquête de l’élite. Bien qu’arbitrés de temps à autres comme des petits sur ce match, ils s’en sont sortis comme des grands, ouvrant de larges sourires dans les faces cramoisies des joueurs, des dirigeants et des supporters derrières leurs TV ou leurs radios. Car on l’était tous, cramoisis ! Ce grenat qui nous va aujourd’hui si bien au teint, alors que nous pleurions cette couleur lorsque l’UBB nous ferma les portes du Taupe 14 il y a 15 mois sur notre pelouse de Lesdiguières.


Grenoble vient d’avaler une bouffée d’air frais pour partir à l’assaut de Castres au pied de la Montagne Noire et baignée de l’Agout. Foi de Grenoblois, on va tâcher de leur faire connaître le Trou de notre Mère d’Agoult à nous, porte de Grenoble à Voreppe, car là encore va y avoir de la bagarre, nom d’un Allobroge !

Oyez, oyez braves gens, Hannibal et ses éléphants sont en (con)quête de respectabilité… Mais avant tout de maintien ! Le premier but est atteint, sur cette bataille océanique. Mais il reste toute une guerre à livrer pour atteindre le second. Cette équipe a du panache et de beaux hommes tous gonflés de fierté pour parvenir à ses fins. Reste à savoir si elle a du coffre. L’assaut de la Montagne Noire samedi prochain livrera un début de verdict. Allez, sus aux zobs de Lamit, nom d’une noix !!!

Les acteurs :

Mutapcic : Solide, comme à son habitude, le Boss, Bosnien à niaque, est à créditer d’un très bon match. Bien que non-sauteur en touche (car pas forcément très, très longiligne…) il s’offrit, sur une passe décisive du pizzaïolo UBBiste, le 1er essai de la saison. Remplacé par Fabro à l’heure de jeu, qui paracheva l’œuvre de démolition entreprise par le Boss.

Campo : dans tous les bons coups en défense comme en attaque, au relais dans les rucks… Un match plein qui dura 50 minutes. Céda alors sa place à Lolo Bouchet, le bien nommé, dont le rendement fut le même. On tient là 2 talons (de jambon !) de fort caractère, à qui la concurrence permet de progresser de match en match. Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?

Edwards : Sacrificiel en défense au près, très fort lui aussi en mêlée fermée ou il a pu briller, tout comme le crâne, les muscles et la bedaine de son compère Kouider, entré dans le même registre à la 55ème.
Beukes : prononcer « Beuks » et non pas « Beukès » ou, si vous allez par là, « Boulle Kiès ». Ce mec a de la caisse ! A tenu tout le match en s’envoyant comme un gosse sur toutes les actions chères à nos bouchers : découpage, hachage menu-menu, étripage dans les règles…

Hand : 1er match de l’Australien sous ses nouvelles couleurs, et grosse satisfaction également. Son nom devrait s’écrire au pluriel car il a bien utilisé ses 2 mains pour se hisser au niveau de son copain d’attelage et capter quelques gonfles en touches. Et puis un mec qui réussit à mettre Veyret sur le banc pendant 72 minutes, c’est obligatoirement un costaud quand on connait (un peu) l’importance de Cyril sur les commandements en touche en l’absence de Farley…

Bernard : sans son casque, il semble avoir perdu un peu de rendement sur ce match. Pas très en vue, cet homme de l’ombre a néanmoins fait le boulot, en défense notamment. Gratteur-pourrisseur de gonfles, pourchasseur de 10, il a été remplacé efficacement dans ce rôle par l’éphèbe (mais sans ride) Henry « BG »  Vanderglas à la 54ème. Bizarrement, on n’a pas relevé d’agitation particulière des supportrices de Moga lors de son intronisation. Pas même un début de transe : z’y connaissent vraiment rien, ces girondes gonzesses !

Best : au combat, le nez dans le gazon et dans le plexus de ses adversaires pendant toute la rencontre. Sauf les 10 minutes de son expulsion à la 56ème… Auteur d’un bien vilain geste vers les tribunes de Moga (à ne pas montrer dans les écoles de rugby, mais à 19h30, les gosses bien élevés sont couchés, non ?) qui maugréaient bruyamment au moment de son expulsion imméritée, c’est un mec qui a du tempérament… et de la mémoire ! Car depuis la 39ème minute, un truc lui trottait dans la tête…

Sowerby : victime de la fameuse 39ème pendant laquelle les arbitres ont arrêté d’arbitrer. Il était temps pour eux de reprendre le frais au vestiaire. Très présent dans le jeu courant et les phases statiques, en touche notamment. Un replacement exemplaire, un coup de pied de dégagement digne de celui de mon ancien compère chevelu (par rapport à Péchambert, s’entend !), j’ai nommé le grand JP Bastiat. A amené toute son expérience (mais c’est aussi un peu pour ça qu’on le paye, non ?!) pour aider l’équipe à gérer ce match. Parfait dans son rôle.

Courent : LA très bonne surprise de la rencontre côté FCG. Timide dans ses premiers matches en fin de saison dernière, cherchant sa place (9 ou 10 ?), le cuistot a tranché ! Ce sera 9, merde alors ! Peut-être bien aidé par la nouvelle règle des 5 secondes au sortir des rucks, Valentin a su accélérer son jeu derrière la mêlée. Autre bonne nouvelle : sa défense ! Pas encore réputé dans ce domaine (en fait, c’était même plutôt l’inverse complet jusqu’à ce match), il a sauvé la patrie à plusieurs reprises et s’est démené comme un fol dingo, en défense comme en attaque. Noix sur le gâteau, son pied n’a pas failli, inscrivant 15 des 29 points de son équipe.

Stewart : Commandant de bord des lignes arrières, le Néo-Z a livré un match presque parfait. En défense comme à l’offensive, il a fait tourner les têtes bordelaises sur ses coups de pieds de déplacement, passes au pied, ses quelques prises d’intervalles et ses plaquages dévastateurs. Le roi Blair en quelque sorte. Pour les fans de contrepétrie, il se dit que la reine veut encore Blair, mais qui pourra l’apaiser ??? Blair attend vos contributions, car après un match pareil, je pense qu’il est un peu émoussé…

Jahouer et Hunt : Jahunt et Houer sont indissociables sur cette partie, encore une fois. Leurs qualités défensives ont pu s’exprimer pleinement, et leur placement intelligent a permis à Rida de se trouver à la conclusion d’un service palace de Stewart. Nigel a été remplacé par Buto en toute fin de rencontre, histoire de faire participer le max de monde à la fête !

Nicolas : certainement le moins Cialis overnight delivery en vue, à cause que c’est un ailier et que le goyon ne lui a pas été transmis souvent, dans ce match où Grenoble a beaucoup défendu et l’UBB a tombé trop de ballons pour parvenir jusqu’à l’aile de Nicolas. Bonne présence en défense néanmoins. A revoir ! Remplacé par Tuculet à la 50ème rugissante. L’Argentin eut la bonne idée de placer un drop-goooooooal dès son entrée, histoire de plomber l’ambiance de Moga, déjà bien morne… pendant que je me faisais servir une énième binouze pour fêter ça !

Dupont : contrairement à ce que je viens d’écrire sur les ailiers (méfiez-vous, si vous aussi vous commencez à relever toutes mes contradictions, je m’casse !!!), Lucas a réussi à se mettre en évidence à plusieurs reprises. Notamment sur des sauvetages en défense. Et sur une passe au pied pour son capitaine (quel fayot, quand même !) qui a abouti à la tragi-comédie arbitrale évoquée plus haut (c’est plus joli mais un poil-de cul- moins évocateur qu’une sodomie toulonnaise).

Gegenbacher : souverain dans ses dégagements offensifs (la touche obtenue aux 5 mètres pour l’essai du Boss, c’est déjà lui !) et bien relayé par Shaun Bastiat dans ses dégagements défensifs. Toujours des cannes de feu et une bonne défense. Porta magistralement le capitanat de l’équipe et, du coup, se fit certainement frotter le dos par Lucas à la sortie de la douche…

Lancobèche : impérial dans ses commentaires (non dissonants malgré ses 4 bouches) pendant et après le match, le cuistot affichait 4 énormes sourires benoits. Excellente gestion de l’équipe et sens affirmé du mijotage. Je serais Castrais (c’est une supposition, hein !), j’ouvrirais tous les livres de cuisine dauphinoise qui me tombent sous la main pour éviter de sentir de trop près le ra(dé)goût des Alpes en préparation…

L’Equipe de l’UBB : pétrie de bonnes intentions, celles-ci se sont trop rapidement transformées en cafouillages. Z’ont pourtant eu la main sur le ballon, mais qu’en faire lorsque tu te retrouves face à une montagne qui avance en défense ? Des statistiques élogieuses en terme de possession, de nombre de passes et d’attaques mais cette équipe n’a pas su se relever du départ alpin tonitruant. Équipe encore un peu fragile (dans le doute, éteins-toi…), mais de belles choses entrevues. Sauf peut-être le bronzage too much d’Ibanez… et la nouvelle coupe d’Etcheto !
Bon vent océanique à cette équipe. Mais attention, pas de connerie à Lesdiguières pour le retour, hein ?

zp8497586rq