Pastigo analyse Italie-France (23-18) Un compte-rendu avé la moustach Par Pastigo read more On nous l'a assez dit, jouer l'Italie c'est compliqué. Mais perdre contre l'Italie ce n'est pas si difficile. Autrefois le supporteur respectueux aurait honoré les valeurs de l'équipe transalpine en chiant devant une pizzeria une heure avant le match, mais aujourd'hui il paye son supplément olives tête basse. Les signes ne trompent pas. Les joueurs du XV de Rance n'ont plus à se pincer une couille pour ne pas rire en annonçant que l'Italie est une grande nation du rugby. Non pas qu'elle le soit, attention. Elle reste tout de même une équipe composée de joueurs du Stade Français, et les grands Bretons de toutes sortes auront toujours les noix boursouflées. Ils pouvaient être confiants, les footeux, car l'équipe de France s'est présentée cialis professional online pharmacy dans des conditions optimales pour prendre une dérouillée. Une tournée d'automne exemplaire contre des équipes B archi-cramées auxquelles même Bayonne aurait arraché le bonus défensif, de nouvelles idoles encore vierges de toute volée d'anthologie, une presse unanime et enthousiaste qui en fait des favoris. Faut les excuser, la presse rugby est toute jeune et n'a pas encore découvert qu'à chaque fois qu'on annonce nos Bleus gagnants, on passe pour des glands. PSA était pourtant inquiet. C'est la faute des doublons, un peu comme pour l'ami Guy. On pourrait d'ailleurs croire qu'ils gèrent la même équipe, ce qui n'est pas tout à fait faux. Guy étant plus expérimenté, la Ligue lui a simplement imposé un handicap Poitrenaud-Jauzion pour équilibrer. L'un qui pleure, l'autre qui fait la tronche, on leur a interdit de passer le réveillon au même endroit de peur qu'un gourou en profite pour génocider tout un département. Mais ils sont d'accord, les doublons c'est d'la merde, je crains cependant qu'un jour la situation ne leur permette pas d'assumer leur amour. De l'autre côté nous avons l'Italie, donc cette grande nation du rugby rappelons-le. On ne connait pas le nom de l'Anglais qui s'est échoué là-bas avec un ballon ovale, on sait juste que les Italiens jouent au rugby de pères en fils depuis 2002. A part Toulouse (et Biarritz qu'on ne comptera pas pour des raisons évidentes), il y a peu d'équipes françaises qui ont fait l'audacieux pari de ne pas prendre 10 points contre un club italien en H-Cup. Une belle leçon pour Guy Novès qui avait lui-même placé cet échelon au sommet de “l'Echelle de la lose”, juste en-dessous du très joli T3 que s'est fait construire Pierre Mignoni. Une position sur l'échelle qui lui offre d'ailleurs dorénavant une vue imprenable et mémorable sur le royaume des mecs qui, s'ils avaient su, auraient mieux fait de se taire. Du coup PSA a sélectionné un max de joueurs capitoleux, sauf Nyanga qui n'entre pas dans son plan de jeu et on sait désormais pourquoi. Si l'on suppose que les joueurs sont désormais intimes avec les règles, on peut encore craindre que le public cherche le palet. Mais c'est sympa l'Italie, il fait beau, les gens ont l'air content de pouvoir approcher Trézeguet, et leur god save the queen est tout à fait charmant. Certes ils parlent fort, mais dans le monde du rugby ça passe plutôt bien, et leurs grands gestes avec les bras nous rappellent à chaque instant que Julien Dupuy est un mec bien. Jacques Brunel n'a pas changé. Il fait la gueule, comme à Perpignan. Il gagne une fois sur dix, comme à Perpignan. Et Dan Carter ne joue pas. Il ne semble pas avoir vieilli d'un pouce, mais c'est probablement le talent des gens à moustache. On le croirait bien conservé pour la soixantaine mais il n'a peut être que 35 ans, va savoir, son secret c'est que personne ne le sait parce que tout le monde s'en fout. On aurait tendance à se laisser aller à une immense marade quand il annonce que l'Italie fera bientôt partie des grands, sauf qu'il nous a déjà fait le coup avec l'USAP. Contre Clermont certes, mais ça compte un peu quand même. Jacques a son plan de jeu. Il compte tout d'abord sur l'envie de ses joueurs, et ce n'est pas compliqué. S'ils gagnent, leur sport existe en Italie pendant une quinzaine de jours. S'ils perdent, il disparaît à tout jamais, derrière des invendus Panini de criquet. « Bon les gars, autant vous le dire vous êtes des merdes. Nos meilleurs éléments jouent pour la plupart dans des clubs tout pourris, certains même en ProD2 française, c'est dire. Je pourrais vous dire que vous me dégoûtez, si je n'étais pas moi-même une grosse tanche. Ah ben si les gars, si j'étais bon je serais sélectionneur du XV de France hein. Vous croyez que je me piffre vos tronches pour l'exotisme ? Vous roulez tous en Fiat et vous vous saoulez au Martini, j'ai connu des Irlandais de meilleure compagnie. Mais le fait que je sois au moins aussi mauvais que vous, c'est notre chance. Je connais leur point faible, et c'est pas des paroles en l'air puisque c'est moi qui l'ai entraîné. Vous le connaissez, enfin s'il jouait en slip vous le reconnaîtriez de suite. Donc dès que vous avez le ballon, et pour peu que vous ne vous vautriez pas tout seul, vous foncez sur le frisé au regard d'enfant. Ce type-là, c'est des années à appliquer ma stratégie avec David Marty comme partenaire. Donc je vous le dis, si vous clignez des yeux en le fixant il reboot et passe en mode sans échec. Ca veut dire qu'il tient debout mais y'a plus de connexion. » Les Italiens s'appliquèrent donc à écouter ce précieux conseil et il faut avouer que l'intéressé ne nous aura pas déçus. Se prendre une percée par un 9 de 58kg et un essai par le capitaine du Stade Français, on approche du combo parfait. « On a une seconde chance les gars, le mec qui m'a piqué ma place en face n'aime pas la vie. Je crois qu'il est heureux quand il pleut, comme un paysan qui pleure tout le temps parce qu'il se traîne des ampoules de 15cm dans ses bottes en plastiques humides. Du coup, pour peu qu'il sélectionne du bon, du qui gagne à lui tout seul, il en fait n'importe quoi. Il va mettre le Fofana à l'aile, qui devra donc attendre des passes de Fritz. AHAH ! Même avec mon équipe de branques j'aurais du mal à faire pire. Du coup le gamin va vouloir faire son boulot de centre, et il va y arriver. Vous allez vous faire transpercer comme des pucelles les gars, sauf que quand il se retournera pour trouver son ailier y aura évidemment plus personne. » Et Fofana perça. On regrettera qu'il ne soit pas capable de tenir à un contre dix Italiens pendant une bonne minute le temps que les arrières français se recoiffent. « Bon par contre les gars va falloir gérer en mêlée et en touche. Je vous le répète, vous êtes des nazes et si quand vous gigotez vous faites illusion, sur les phases statiques c'est carrément flagrant. Oubliez vos pauvres mères qui vous regardent, et contentez vous de vous rappeler que les types d'en face jouent dans le championnat aux 200 mêlées foirées par match. Ne poussez pas, contentez vous d'attendre. Une fois sur deux ils rentrent trop tôt, la fois suivante avec un peu de bol l'arbitre qui n'y voit rien sifflera pour nous quand ça s'écroule. Donc vous vous serrez, vous pensez à rien, vous ne bougez surtout pas et ça devrait bien se passer. » Et voilà comment la France foire une bonne partie des mêlées et se fait sanctionner. Exception faite de celles qui n'ont aucune chance d'aboutir, cherchant un De Pénalité à l'extérieur dans un match de Tournoi… comme un vulgaire Toulouse-Agen. « Je ne sais pas si je vous ai déjà dit à quel point vous êtes nuls ? Bah vous l'êtes, mais vraiment. Du coup va falloir tricher un peu les gars. Déjà je vous invite à parier sur votre victoire, personne n'y croira et ça vous fera gagner un peu de pognon pour compléter vos smics. D'autre part va falloir en faire chier quelques uns, Pascal Papé notamment. Oui ta gueule Sergio, je sais bien que c'est un taré qui secoue énergiquement la boite crânienne de son adversaire sans raison apparente, mais là c'est pas pareil. D'habitude on lui demande juste d'être cinglé, là on lui a collé la responsabilité de capitaine. Pour lui un capitaine c'est un grand black super gentil et toujours poli, il va être complètement perdu. Du coup dans les rucks, même si vous êtes des gros tâchons, y a la place pour le mettre misère. » Et Pascal Papé s'effaça. Il n'a jamais vraiment eu envie de tuer quelqu'un, pire il a même baissé les yeux lors de conflits. Oui. Pascal. C'est effrayant. « En défense vous valez rien, enfin c'est pas pire qu'en attaque quoi. La bonne nouvelle c'est que comme en face ils ont mélangé tous les postes ça risque d'être n'importe quoi. Donc en gros, c'est les centres qui vont devoir faire le boulot. Comme vous l'avez compris y en a un dont vous ne craignez pas grand chose. L'autre par contre c'est pas pareil, il va vous foncer dedans juste parce qu'il aime ça. Donc vous vous collez à 4 ou 5 et vous attendez qu'il s'empale. Non putain ! On s'en fout des ailes, je vous ai dit qu'il n'y avait personne et de toute façon on ne l'a jamais vu faire une passe. S'il vous défonce trop la tronche, ce qui risque d'arriver vu que vous êtes mauvais comme tout, hurlez DROP ! Il va le faire, il le fait souvent en club, par contre la dernière fois que c'est passé c'était… c'est jamais passé. » Et Florian Fritz percuta. Encore et encore. Seul comme un Fofana bien souvent. Ah si, il a fait une passe et on a mis un essai. Comme quoi c'était pas con comme idée, mais visiblement ça n'entrait pas trop dans le plan de jeu. « Voilà. A défaut d'être bons, si vous n'êtes pas trop cons vous pouvez gagner ce match. Profitez-en parce que sur les autres vous allez prendre de sacrées discount viagra dérouillées, ça ne se représentera plus. Et franchement, si cette fois-ci je pouvais ne pas avoir honte de vous à vouloir vous éclater la tronche avec une bêche je suis preneur. Contre l'Angleterre, l'Irlande ou même l'Ecosse vous allez tomber sur les bons joueurs, aux bons postes, et vous allez rentrer avec des pleins paniers de points dans la tronche. Allez barrez-vous, vous me dégoûtez, je vais aller faire semblant de dire à la télé que je crois en vous et j'en chie des briques rien qu'à l'idée de dire du bien des bras cassés que je me traîne. » Et par la magie d'un discours de leader, fédérateur d'un groupe uni, mais aussi bien aidé par une équipe de France qui a tout fait pour faire honneur à sa légende, l'Italie gagna (comme d'habitude, désormais) son match. La suite est simple. On va gagner très péniblement contre de mauvais Gallois et de rigolos Ecossais, en vainqueurs couverts de honte. Puis, parce qu'on ne sait pas pourquoi mais c'est comme ça le French Flair, nous allons exploser ces favoris d'Anglais chez eux. Et c'est en champions assurés que nous perdrons de 3 points en Irlande, sur un drop raté de Broc… de Skre… de Fritz. Car je le sens mes braves, cette cuvée 2013 aura de quoi remplir le karma français. A la montferrandaise, se vautrant en haut des marches et en s'éclatant les dents sur le tapis. Que la prophétie s'accomplisse, et qu'à jamais dans l'histoire résonne notre honte, le menton fier, le regard au loin. zp8497586rq
Le Lab'ougnat analyse Llanelli-Clermont (0-29) Le match dont vous êtes le héros. Par Pastigo micosi della pelle cura Nous sommes en 2013, à peu près. Pierre Salviac ne peut plus faire croire qu'il est journaliste, la neige tombe partout où il n'y a pas de station de ski, Ovale Masqué n'est plus inscrit sur la déclaration d'impôt de ses parents. Nous vivons clairement une période charnière, et ce dernier match de mexican online pharmacy poule de l'ASM en est le symbole fort. De mémoire de Pierre Villepreux jamais un Auvergnat ne s'était présenté face à la dernière bataille sans être certain d'être éliminé, ou tout du moins de jouer un match couperet à l'extérieur contre le futur champion. Pierrot, le plus ancien du clan des McAigri, nous rappelle d'ailleurs dans une tirade de 24 minutes sans virgule ni entrain que la dernière fois qu'on a vu un Auvergnat en si bonne posture pour tout gagner c'était à Alésia. Ça se présente aussi bien qu'un Toulonnais en finale d'Amlin Cup ! L'équipe annonce dans la presse qu'il ne sera pas facile de se sortir des griffes de Llanelli, prononcé Clanécli, parce qu'à défaut d'être bon le plus connu des clubs italiens du Pays de Galles, il sait être chiant. Un peu d'histoire d'ailleurs : Llanelli est une ville côtière galloise, toujours qualifiée en H-Cup sous prétexte qu'il y a 3 équipes dans le pays. On lit donc dans La Montagne qu'il faudra sortir une prestation européenne pour espérer s'en sortir, et la difficile victoire arrachée précédemment face au petit Leinster en témoigne. Les joueurs sont méfiants, inquiets, hormis Parra qui annonce que ça ne sert à rien de gagner tous ses matches de poule si c'est pour perdre en quart. Toujours un train d'avance ce Morgan. Dans la semaine Aurélien -le grand blond avec une prothèse noire- est venu annoncer tout sourire à ses camarades qu'il s'était remis de sa triple fracture de la colonne subie il y a 3 jours. Dans un silence religieux, Domingo, Floch et Malzieu s'en vont tabasser Jean-Marcellin. Match international oblige, Vern fait confiance à l'expérience de Skrela. Nous sommes désormais à peu près certains de son avenir, puisque Canal+ annonce qu'il sera soit joueur en ProD8 chez Colomiers soit entraineur-stratège-technicien pour l'ASM. En gros il peut tout à fait finir pêcheur en haute-mer ou nécromancienne, les journalistes ne pourront pas être accusés de s'être mouillés. Vous avez été plusieurs millions à parier sur la façon dont l'ASM allait finir second de poule et je vous en remercie. Cependant vous aurez remarqué que les Jaunards, tels de vulgaires handballeurs, ont également parié sur leur défaite. Maudits par les astres et malgré les 17 cartons jaunes de Bardy ils ont encore une fois perdu, et par la même occasion le panier garni est remis en jeu l'année prochaine. Mais à situation exceptionnelle il fallait un compte-rendu qui rattrape la déception de l'honnête spectateur avide de blé que vous êtes, ce pourquoi vous allez en devenir le héros à défaut de ne pas avoir la flemme de laisser un commentaire sympa. Et pour créer une intimité complice entre nous, je vais te tutoyer. Le film du match dont tu es le héros. 1- Tu arrives en plaine galloise, muni de ton bouclier jaune et bleu et de ta hallebarde des Tourments. Lance le dé pour définir ton niveau d'armement. Tu as fait 1, car tu es Auvergnat et que tu ne peux pas plus compter sur la chance que sur un arbitre anglais. Rends toi quand même en paragraphe 2 sinon on ne s'en sortira pas. 2- [spoiler]Bravo, tu es ici parce que tu as compris l'étape 1 ou parce que tu es en à ta Xe sodomie bûcheronnière. Rends toi en étape 3, tu vois ce n'est pas très compliqué.[/spoiler] 3- [spoiler]Le coup d'envoi est donné dans un stade vide en furie. Sur un contre, Malzieu se débarrasse de la défense adverse comme autrefois et sert Kayser qui termine de piétiner les derniers rougeauds valides. Il retrouve Nalaga pour qui il reste à cheap clomid courir 30m tout droit sans adversaire. -Si tu choisis de faire courir Nalaga tout sourire et décontracté pour le 1e essai du match à la 6e minute, rends toi en case 4. -Si tu veux saisir l'opportunité de sauter directement 3 cases parce que tu es un sacré malin, décide que Nalaga fera un en-avant dans la gueule de Kayzer. Ce dernier perdant un œil se met alors à frapper frénétiquement dans de violents spasmes toute son équipe. Alors Turnbull qui a un nom rigolo sort l'attaque Torsion Testiculaire et fait un bond de 60m pour marquer l'essai gallois dans un tourbillon d'éclairs. Bravo, rends toi directement en case 7 ![/spoiler] 4- [spoiler]Parra transforme et ça fait 7-0. Nous attaquons la 7e minute et les Gallois sont dans le rouge, ça sent le coaching après cette longue partie. L'Auvergnat relance de ses 22, Rougerie fait des bonds sur sa cheville pour vérifier si les broches tiennent et lance une passe sautée de 240m sur Nalaga. – Tu te dis que c'est trop et que pour conserver un peu de suspense il est préférable de jouer la carte « j'expulse Nalaga en touche », rends toi en case 5. – Tu estimes que ce match serait un échec si l'ASM ne menait pas de 45 points avec la 10e minute, alors tu jettes en l'air toutes tes cartes raffut dans la gueule en dansant le haka fidjien, rends toi en case 10.[/spoiler] 5- [spoiler]L'arbitre revient à une pénalité et Parra transforme. 10-0, 9e minute, l'inquiétude se lit sur le visage de Vern. Les Scarlets ont l'occasion de rater quelques tentatives quelconques, et les premières mêlées débutent. La première est sympa, gentille, juste de quoi pénaliser les Gallois pour avoir conservé le ballon au sol. La seconde est une œuvre de démoralisation du peuple gallois, qui se voit v(i)oler le bénéfice de l'introduction. Sur la sortie Parra se fait décapsuler et souffre mille tourments au sol avant que soit jouée la mêlée suivante. – Tu crois en la sincérité de Morgan, juste parmi les Bons qui ne pourra pas se remettre si facilement tant la douleur dans son petit cœur est vive, rends toi en case 12. – Tu penses que c'est une petite fouinasse de 9 qui prépare un sale coup et tu utilises la carte « Course De Funès ». Tu ordonnes à Parra de piquer le ballon derrière la mêlée et de marquer dans un Gniaaaaaaaaark Zemmourien. Plonge dans l'en-but en case 6.[/spoiler] 6- [spoiler]Sur les ballons portés, dans les rucks, en gros dès que ça pousse et que c'est gros, les Rouges se font laminer. C'est assez agréable, sauf si on est Gallois. Parra a largement de quoi animer le jeu et Stanley n'arrête pas de courir. Après une longue phase de jeu Parra plonge dans l'en-but. -Tu souhaites définitivement humilier les Rouges avec un doublé de 63kg, fonce en case 14 ! -Tu fais bêtement tomber une carte « un joueur de gabarit adulte » sur sa route et les Scarlets grattent le ballon dans un regroupement. Saute une case et part en case 8. Tu as cependant le droit d'ouvrir la case 7 si tu es curieux, mais c'est un peu con.[/spoiler] 7- [spoiler]TIMBER SODOMY ! Tu as été imprudent et Jamie t'enfile un arbre coupé avec les dents ! Tu saignes et pleures un peu, retourne en case 2.[/spoiler] 8- [spoiler]Skrela anime bien le jeu, et Parra qui en a quand même pris plein la tronche sort pour laisser sa place à Radoslamachin. Plus ça va, plus il n'a pas que le nom de géorgien. Il est en passe de devenir ler 1e pilier du monde avec des oreilles entières. Les gros bras de Tillous-Borde commencent à faire poulet anémique. Alors que la rencontre se calmait un brin, un regroupement se forme après une touche et Radobidulic se place à l'arrière. – Tu te dis qu'il va faire le job et lancer Stanley, et ses 8 litres de redbull dans le sang, qui va percer comme un frelon et marquer son 30ème essai en 22 minutes de jeu effectif depuis le début de la saison. Glisse dans un geste d'une élégance rare en case 9. – Tu as remarqué que Radotruc semble mort de faim et son regard se porte sur le mollet de Chaume. L'incompréhension est totale quand il branche l'appareil à fondue sur l'éclairage du stade pendant que toute son équipe fuit le monstre. Tu es bon pour une case 16 et il va encore t'arriver des bricoles.[/spoiler] erectile dysfunction cures 9- [spoiler]A la mi-temps la rencontre reste indécise avec un 0-24, certes insuffisant, mais mérité. Du coup vu l'enjeu, le rythme du match prend un coup biarrot dans l'aile. Nalaga nous offre quelques merveilles de destruction en défense, les Rouges enchainent les en-avants et les coups de pied en touche. Ils continuent cependant sur leurs points forts, à savoir se faire vaporiser en mêlée et sur tout regroupement. Pour déconner, Vern remplace à peu près toute l'équipe afin de faire pleurer encore les Gallois tout pourris. Les Scarlets obtiennent une pénalité, et enfin l'occasion de marquer quelques points dans cette rencontre histoire de. – Dans les 22, tu te dis qu'ils vont la taper. Ça ne fera rien gagner, mais ils ont probablement de la famille et rentrer avec 0 point c'est l'assurance de se voir sucrer la ferme familiale. Rends-toi donc en case 10 tiens, tu avais aimer ça la première fois. – Tu te dis que vu le match qu'ils sortent, ils sont bien capables de taper en touche pour tenter un regroupement alors qu'ils se font piétiner sur ces phases depuis le début. Va donc en case 11 mon coquin.[/spoiler] 10- [spoiler]TIMBER FIST ! Tu as bien fait de ne pas entrer dans cette trappe tête première. Mais tu restes un peu trop optimiste, et les souvenirs des suppositoires de ton enfance remontent tendrement grâce à Jamie.[/spoiler] 11- [spoiler]Mieux qu'un regroupement pulvérisé, ils perdent le ballon en touche. Je soupçonne les avants de l'avoir fait exprès, peu en accord avec leur 10 sur la bonne idée de ce choix physiquement contestable. Vermeulen est remplacé par Chouly qui rapidement décide de briller en s'échappant au ras d'une mêlée pour décaler King, qui n'a plus qu'à servir Rougerie. – Aurélien court vers la ligne mais un piano lui tombe sur la tronche, en-avant et 4 jours d'indisponibilité. Cours en case 18. – A cloche-pied et malgré une vieille douleur à l'épaule Rougerie s'en va planter le 4ème essai synonyme de bonus offensif. C'est un peu la fête et tu n'hésites plus à sauter une case pour te rendre en case 13, la case du centre qui a de la chance dans la vie.[/spoiler] 12- [spoiler]CHACAL FLY ! Morgan utilise ses pouvoirs de fouine et s'envole tout entier dans ton cul. Ensuite il te dévore les intestins. Retourne en case 2.[/spoiler] 13- [spoiler]Clermont remet un peu d'action, de toute façon il reste 10 minutes pour rigoler un peu. On s'amuse, on ne fait pas gaffe, et BIM un contre de Warren qui ne joue pas le jeu. L'occasion pour les Gallois de sauver les restes d'une dignité perdue. – Tu es humaniste, et tu veux voir ce pauvre Warren rentrer chez lui la tête haute. Tu connais la case 14 ? – Non décidément, tu veux jouer avec ta loupe et ton armée de fourmis. Tu appliques une formule de puissance à Nalaga qui court plus vite que Pilou à l'annonce des soldes Etam. Il sauve l'essai, tu es un peu salaud mais tu vas quand même en case 15 parce qu'au fond je t'aime bien.[/spoiler] 14- [spoiler]PAYS D'GALLES INDEPENDANT ! Parce qu'on peut passer une journée de merde et avoir quand même droit à un peu d'amour. BIM, dans ton cul. Retourne boiter en case 2.[/spoiler] 15- [spoiler]Par pur sadisme les Auvergnats laissent croire aux Gallois qu'ils peuvent enfin débloquer leur compteur. Viens regarde, ça passe là. BOUM ! Et non ça passe pas. La tension n'est pas à son comble, mais c'est tout de même l'heure de faire ton choix : – Tu penses que, quand même, on peut leur laisser 5 pauvres points et tu appliques une formule Défense Biarrote sur la ligne clermontoise. Reprends un peu de fromage en case 16. – Tu fais confiance au karma, et tu regardes gentiment Turnbull commettre un ultime en-avant en plongeant derrière la ligne, bien aidé par Hines le Fourbe. Saute une case, si tu ne sais pas compter c'est Fromage, sinon tu es en case 17.[/spoiler] 16- [spoiler]FISTY RACLETTE ! Une insémination trois fromages offerte par Jérome Porical. En cadeau, une casquette. Retourne en case 2.[/spoiler] 17- [spoiler]On finit la déconnade avec des séries de passes aveugles, même Bonnaire s'y met. Pour la déconne Vern fait entrer Senio, l'occasion de se rappeler qu'il joue encore pour l'ASM et qu'il n'est pas mort en 2009. La démonstration s'arrêtera là, l'ASM n'a donc que peu d'espoir de finir second de sa poule et on peut dire que l'Auvergne a eu de quoi apprécier cette première partie de H-Cup. Si tu veux revivre cette branlée, retourne en case 2. Si tu trouves que ta vie manque de câlins, refais donc un petit tour en case 12 pour le plaisir. [/spoiler] 18- [spoiler]BONES MACHINE ! Aurélien t'offre son fémur, et il le cache dans ton intimité. Pas salaud, il te laisse ses béquilles. Tu connais le chemin, case 2.[/spoiler] C'est donc invaincue et seconde au classement que l'ASM sort de cette phase de poule, impressionnant quand on sait que le 1e était dans la poule de Biarritz et qu'il faut donc raisonnablement relativiser sa performance. Toulon ayant fait semblant de jouer contre Montpellier (ce n'est pas une critique, dans cheapest cialis prices leur cas tout le monde aurait fait pareil, l'inverse aurait été bien con) on devrait retrouver le MHR en quart. Ça fait un peu chier, un truc venu de loin aurait été préférable. Toulon doit se frotter les mains, ça ennuie Clermont et ils conservent dans la course à l'épuisement inutile un concurrent du Top14. Reste à savoir ce qu'il se passera par la suite. Fort d'une expérience riche en tentative de suicide jaune et bleu, je ne me risquerai à aucun élan d'optimisme et je considère que tout est à faire. J'esquisserai un léger sourire quand on aura 40 points d'avance en finale à la 80ème face à Toulon. Les joueurs : Clermont Pas grand chose à jeter. On peut détester Parra, il montre à quel point il est essentiel au jeu dès qu'il n'est pas là. Malzieu a fait un bon match, rappelant quelques souvenirs, souhaitons lui que ça continue. Nalaga a fait parler sa puissance, Chouly je t'aime même si tu es plus gros que Brock, Skrela a non seulement fait les bons choix mais en plus il les a réussis. Devant, ils ont tué des gens. Scarlets Les pauvres… zp8497586rq zp8497586rq
Le Lab'ougnat analyse Leinster-Clermont (21-28) “Fouyaya” comme dirait Pastigo. Par Pastigo Le contexte : Ahhhhhh l’Irlande. Ces hommes en jupe à carreaux, sa tour de Londres, ses châteaux hantés. Quoi de plus propice au voyage que ces rencontres de H-Cup ? Oublier un temps la saison d’Intervilles, découvrir le charme enjoué et coloré de ces villes anglo-saxonnes, en riant de voir ces clubs du Top-mou partir tête basse en Roumanie pour l’Amlin-Cup minière. Cette invitation à l’exotisme n’est réservée qu’à notre élite (et Biarritz, c’est une tradition) et chaque année elle est l’occasion de belles escapades à vil prix. A vrai dire tout est compris, voyage, hébergement, nourriture, même les branlées punitives sont gracieusement offertes. Et s’il faut avouer que la bouffe n’est pas toujours terrible, l’ami irlandais se montre d’une générosité sans pareille quand il dispense dans une étreinte son amour complice. Et quand il s’agit de s’épandre contre les reins de sa princesse l’Irlandais attend chaque année le retour de son Auvergnate avec une impatience sans égale. C’est qu’aucune autre ne s’offre aussi bien à ses guenilles sales. Il ne se lasse pas de vanter ses mérites d’ailleurs, c’est toujours un régal d’accueillir Cleûrmonte et son public est toujours exceptionnel. Tu m’étonnes O’Machin, à chaque fois on t’offre un match de gala ou au mieux une victoire de prestige, ce serait un peu malvenu de faire ta précieuse. D’autant qu’on imagine qu’après le coït de la semaine précédente le rouquin restait sur sa fin. Vous êtes quatre à vous être inquiétés de ne pas trouver de billet à ce sujet, je remercie donc ma mère, mon père, mon autre père et Ovale Masqué. Cependant s’il s’agissait sans conteste d’un bien beau match, j’ai pris le parti de ne parler que de rugby. Et même en répétant quinze fois les mots intensité ou valeurs, en les étirant, en rajoutant des lettres, j’avais pas plus de dix lignes. Alors certes l’Equipe ne s’est pas gênée pour le faire, mais faut les comprendre eux sont payés. Fort heureusement le match retour en terre brûlée au vent des landes de pierre promettait un fil conducteur nettement plus clair. Il n’est rien de mieux qu’une bonne grosse branlée dans sa gueule pour trouver matière au pamphlet romantique. Tout était écrit, l’hommage à Le O’Cullen programmé avec Le Seigneur des Anneaux en film du week-end, Rougerie au centre, James au drop, Fofana à l’en-avant. Bardy sera même titulaire, avouez que la perspective de jouer à quatorze contre le Leinster au bout d’un quart d’heure avait quelque chose d’épique. Le film du match Le coup d’envoi est donné par Brock James, dans un élan de positivisme je me dis que c’est peut-être la dernière fois qu’un Auvergnat touche le ballon et le moment est d’une vive émotion. Le vil Irlandais est à la réception et je me prépare à la percée assassine dans les cris de la seule foule qui peut prétendre à un accent plus pourri que le notre. Mais voilà que l’Histoire semble prendre une tournure inattendue, plutôt que de prendre 14 points en 7 minutes voilà que l’Auvergnat semble moins souffrir de l’émotion d’avoir quitté sa ferme. Mieux, ces longues années d’enfilades soumises lui ont fait comprendre qu’il est légalement possible de tenir tête à l’Irlandais. Il suffit de les imaginer en vert, c’est pas dur ce sont les mêmes, et c’est d’autant plus simple que beaucoup de Jaunards se rappellent leur avoir dérouillé le groin avec Marconnet à l’avant. Pour dire à quel point l’état d’esprit ça ne tient pas à grand chose. Les Auvergnats mettent rapidement la pression sur l’adversaire avec une grosse intensité (1 point intensité, il y en aura d’autres) et veulent imposer leurs valeurs (pareil). Parra, comme un Hobbit mais en méchant, montre l’exemple en saisissant fourbement le lacet de Sexton qui commet un en-biarritz et offre la première mêlée du match au Bougnat jovial. Celle-ci clairement à l’avantage du pack jaune, ce qui n’était pas gagné quand on se souvient du match aller, permet à Clermont de déclencher ses attaques qui pour le moment ne donneront pas grand chose, faut pas déconner. L’entame de match est largement dominée des bouseux (une chance sur deux de savoir de qui je parle), Chouly découvre qu’avec du soutien être doué dans ce sport est carrément génial et Parra inscrit les premiers points. Ce premier quart d’heure nous laisse alors croire que ce sera peut-être un jour sans honte et qu’une défaite avec les honneurs semble envisageable, une vraie petite fête en Auvergne. Étonnement ces 3 points ne suffiront pas et l’Auvergnat continue de gratter des ballons, d’être agressif, pénible, bref d’être irlandais. Ces mêmes Irlandais semblent bien dépourvus, regardent l’arbitre, et ne comprennent pas pourquoi M. Barnes ne siffle pas en leur faveur. Parce que tout d’abord c’est Barnes, et parce que la règle est claire : en cas de ruck, pénalité pour Sexton. Ca a toujours été comme ça, il se passe donc quelque chose de louche. Les choses ne s’arrangent pas, en plus des gros plans sur le O’Cullen voilà que Sextoy a des pannes et que Strauss doit faire remplacer un genou. Le travail est pourtant loin d’être parfait, nombre d’actions sont gâchées de part et d’autre par des fautes, relativisons en admettant que se prendre deux ou trois Leinstermen sur la paillasse n’aide pas à réussir sa chistera. Cependant l’Auvergnat profite lui aussi de chaque erreur pour bouffer une victime au regard apeuré, sans être à l’abri pour autant puisque Sexton ramènera son équipe à hauteur de l’Auvergne (c’est à dire pas bien haut, 3-3) suite à une grosse phase de jeu jusqu’à l’en-but. Fort heureusement, Heaslip ayant tendance à faire n’importe quoi il redonne l’avantage aux Cotteriens grâce à une pénalité qu’il aurait d’ailleurs pu taper lui-même. Le match reste indécis, Clermont a la possession du ballon bien aidé par une touche et une mêlée performante mais à chaque instant le Leinster peut se montrer dangereux avec le peu de ballons qu’il touche. Les bourrinages de chaque côté s’annulent malgré quelques beaux temps forts bien répartis et plus ou moins récompensés par les buteurs, au bout de 30 minutes nous en sommes à 6-9 et l’Auvergne se plait à croire que sur un malentendu on pourrait s’en sortir avec un match nul, 37 femmes sont au même moment violées Place de Jaude. Et soudain, c’est le drame. Défiant les plus anciennes traditions how to lose weight fast et piétinant des décennies d’amitié irlando-auvergnate Fofana s’en va aplatir suite à une belle action de Sivivatu, Byrne et Nalaga bien redynamisée par Parra. Lartot érupte, j’attends cependant d’avoir visionné les dix séquences vidéo avant de m’autoriser un sourire. Et pourtant c’est indéniable, Fofana n’a pas respecté l’en-avant protocolaire et la marine irlandaise est déjà proche des côtes bretonnes. Les 37 Auvergnates sont découpées au taille-haie et leurs membres lancés dans une folle danse tribale. L’affront à peine encaissé, les Irlandais voient Parra tenter de marquer dans la foulée, mais Barnes conscient de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée siffle un en-avant de sécurité et renvoie tout le monde aux vestiaires sur un score improbable de 6 à 16. Les pronostics vont bon train pour savoir comment l’ASM va finir à la traditionnelle seconde place de sa poule, et on s’attend à une seconde mi-temps irlandaise en guise de représailles. Pourtant le fier Auvergnat revient avec la même envie, et Ross avec la même misère ce qui permet à Parra de rajouter d’entrée 3 points suite à une mêlée. Le Leinster semble inquiet et ne cherche même plus les touches malgré le retard au score, Sextoy doit le rattraper à coup de 3 points. L’Irlandais fait moins le mariole et se fait de plus en plus sanctionner, il finit même par se laisser un peu emporter par l’émotion quand O’Brien déboîte Sivivatu sans ballon et sort 10 minutes alors que Bardy le regarde en ricanant. Parra en profite pour rajouter 3 points, et à 9-22 les plus innocents s’autorisent à croire à une victoire. Barnes commence à paniquer, il siffle tout ce qu’il peut même quand il ne le peut pas, à voir son regard on sent qu’il ne maîtrise plus la victoire des online canadian pharmacy viagra siens. Fort heureusement l’essai auvergnat suivant prend la forme du traditionnel tas de gros qui sert à rien et il peut le refuser sans trop de difficulté. La mêlée clermontoise commence à faire vraiment mal à l’adversaire, c’est un peu jouissif même si l’arbitre prend soin de siffler avant de permettre un lancement de jeu et en ignorant tant que possible De Pénalité qui attend de pouvoir entrer. Impeccable dans sa gestion du 3ème essai auvergnat, il fait appel à la vidéo afin de l’annuler comme il se doit. Il n’y a plus de mêlée en Irlande et l’Auvergne de devant s’amuse, Parra ajoute encore 3 points et porte le score à 9-25. C’est évidemment quand ça semble plié que les affreux reprennent du poil du Cullen et s’en vont marquer un essai bien pénible à la 67ème. On se dit que ces salauds ont fait d’énormes progrès en matière de scénario et vont finir pour nous la mettre dans une séquence hollywoodienne. Parra rassure cependant en ajoutant 3 points et un 16-28 qui fait du bien à l’envie de se pisser dessus, il ratera même un drop pour rappeler à Brock que ce n’est pas toujours de sa faute. On approche de la fin et ça sent bon le fromage à croûte, et ce n’est qu’à la 75ème que Bardy prend un jaune. Rendez-vous compte, c’est énorme ! C’est comme si Baumgartner avait sauté de Neptune ! Jusqu’au bout le Leinster mettra le feu à mon slip, avec un essai à la 79ème de McFadden suite à une belle erreur generic flagyl clermontoise, qui rend d’ailleurs le bonus défensif aux Irlandais bien qu’il soit peu probable que cela suffise à apaiser les tensions désormais vives entre nos deux contrées. C’est donc une sacrée belle victoire, sur laquelle seuls quelques intégristes dégénérés auraient parié avant-match. On pourrait presque se dire qu’en la jouant pas feignasse, et sans Dark Barnes, y avait de quoi finir avec un bonus offensif. Faudra quand même faire mieux la prochaine fois les gars. Du coup, avec Clermont en tête de sa poule, Toulon qui a décalotté de l’Anglais le lendemain et Toulouse qui s’est facilement débarrassé d’un adversaire moins impressionnant (AHAH !) les joutes européennes à venir risquent d’avoir un bel accent local. Les joueurs : Clermont Enorme travail de la mêlée, avec du très bon Chaume notamment, et une 3ème ligne magnifique. On peut s’amuser des paris-carton de Bardy, il participe grandement à épuiser l’adversaire. Parra a très bien dynamisé le jeu et les séances de full contact sur son punching Machenaud portent leurs fruits. Nalaga a retrouvé toute sa puissance et permet à son soutien de briller en monopolisant 3 défenseurs, Sivivatu est clairement à son meilleur niveau. Leinster On s’en fout, ils sont presque éliminés et je ne vais pas apprendre les noms de joueurs de seconde zone.
Pastigo analyse Stade Toulousain – Clermont Ou pas en fait. anabolic steroids for sale Par Pastigo, Ici, un lien vers son compte Twitter. Il a tenu à ce qu'on le mette car la première étape de sa conquête du monde se fera par l'intermédiaire de ce réseau social D'un point de vue purement montagnard reparler de ce match n'a pas grand intérêt. Parce que d'une part on a perdu (j'avais déjà la flemme d'écrire quand on a piné Toulon, alors pensez), et d'autre part Vincent Clerc ne jouait pas. Autant dire que revenir sur cette rencontre dans un blog de mode comme le nôtre n'enchantait aucun de nos correspondants locaux. C'est donc dans un souci d'honnêteté et de totale transparence que je vais vous parler d'autre chose, et pour l'occasion nous reviendrons sur un fait de société qui connait un essor exponentiel en France comme dans le handball montpellierain : les paris. Les paris, c'est bien. A condition de gagner, ou de ne pas se faire prendre. Les autorités attirent cependant l'attention sur les risques encourus. Figurez-vous que d'un point de vue financier ce n'est pas toujours l'idée du siècle et que ça peut rendre dépendant si on les fume. Mais il est d'autres conséquences fâcheuses qu'on a tendance à minimiser et qui pourtant peuvent rapidement mettre en péril la vie du citoyen un peu trop optimiste : les paris à la con. Pour illustrer notre propos, nous nous sommes penchés sur le parcours de Julien Malzieu. Notre jovial ami a décidé de mettre sa carrière de rugbyman temporairement de côté pour se consacrer uniquement à la réalisation de paris à la con orchestrés par ses camarades de chambrée. Ainsi on le retrouve souriant dans une pub pour les poulets d'Auvergne, sur twitter enrubanné dans du film alimentaire… surtout sur twitter finalement et toujours dans des positions peu à son avantage. Les statistiques sont donc formelles, en plus de jouer énormément il perd beaucoup. Il semblerait qu'il soit la victime désignée d'un combien-j'ai-de-doigts qui doit raisonnablement prendre fin. Le problème, c'est que ses collègues de l'ASM ont tendance à abuser quelque peu de son enthousiasme. – Julien, on poste une photo de toi sur twitter en train de t'étouffer dans du film alimentaire ? – Biche ! – Julien, on poste une photo de toi sur twitter avec les couilles dans du papier d'alu ? (private joke, si tu nous lis…) – Biche ! – Julien, tu te ruines un mollet pour faire une saison à la Floch ? – Biche ! – Julien, tu t'inscris au Vendée Globe pour voir si tu peux vomir sans passer la soirée à la B-Box ? cialis 20mg – Biche ! Et quand Julien relève un défi, tout sourire et poulet en main, il ne le fait pas à moitié. Voilà qui explique sa relative absence ces derniers temps sur les terrains comme sur les réseaux sociaux, Julien s'est engagé sur le Vendée Globe. Son équipementier attitré fut rapidement conquis par l'idée, qui finança ChickenWings son bateau en un temps record avec l'argent de la sciure panée vendue dans les fastfood. Nous avons pu mettre la main sur son journal de bord et le faisant parier qu'il ne serait pas capable de nous l'envoyer par mail, en voici donc le contenu. 1er jour : Avant d'arriver aux Sables d'Olonne je me suis perdu à La Rochelle. J'y ai croisé Gonzalo par hasard, il va bien. Apparemment sa nouvelle saison dans un grand club d'Afrique du Sud est un succès, il est vite devenu une star m'a-t-il dit. Mais il avait l'air pressé, il s'est sauvé quand une meute de gras du bide en jaune et noir et aux oreilles pourries l'a appelé au loin. C'est vrai que ça a l'air de bien marcher pour lui, ils avaient l'air de le connaître, même ici. J'ai vérifié mes équipements et mes vivres. Tout est ok, j'ai 700 kg de nuggets et mon iphone pour déconner avec les potes. Je me sens prêt ! 2ème jour : Je me rends compte que j'ai oublié de prendre un réchaud, un kway, quelques slips et de l'eau. Mais ça devrait aller, mon iphone fait boussole c'est le principal. J'ai déjà vomi, j'ai donc gagné la moitié de mon pari ! 3ème jour : Biche pas ! J'ai ruiné la batterie de l'iphone en pokant frénétiquement Jean-Marcellin. Il me dit qu'il n'a pas le temps de déconner parce qu'Anthony revient fort et qu'il craint pour sa place, il est couillon ce Jean-Marcellin ! Remarque le week-end dernier c'est lui qui a perdu à chifoumi-dans-ta-gueule contre Gégé Vosloo et il a dû jouer à l'aile. J'en ai marre des nuggets, alors je vais pêcher un peu. J'ai retiré les fils de mes diverses opérations et j'ai un bon 15 mètres de ligne. Pour la boussole c'est pas trop un problème, de toute façon elle indique le Nord et moi je dois me rendre au Sud donc elle ne me servait pas à grand chose. 4ème jour : J'aime pas le poisson. Et j'ai jeté tous les nuggets à la mer afin d'appâter. Stratégiquement ça biche pas top. En plus j'ai pris un gros raffut par une nuée de poissons volants, même ici je finis le cul par terre c'est pénible. En plus ça fait 4 jours que je suis parti et j'ai croisé personne. 5ème jour : Biche ! 6ème jour : J'ai fait un pari avec un chalutier, il ne voulait pas s'écarter, on a gagné tous les deux. Par contre il n'a pas voulu se taper les noix entre deux briques ni me rendre la proue de ChickenWings. Mais bon, pris dans ses filets j'ai doublé ma vitesse de croisière. 7ème jour : C'étaient des pirates, ils m'ont piqué l'iphone. J'ai essayé de les plaquer aux jambes mais ils n'ont pas bougé d'un pouce. Du coup, vexé, je me suis re-pété le mollet. 8ème jour : Je viens de voir le phare de l'Ile de Ré, biche ça avance bien ! Je pense à Zirak' et tout à coup j'entends des sirènes. 9ème jour : J'ai faim, j'ai froid, j'ai mal à une dent. J'ai trouvé un ballon qui flottait, j'ai étalé du sang dessus et on se parle des heures durant. On vient de faire un pari, pas chiche que je monte en haut du mat et que j'essaye de viser la poupe avec mon front. Biche ! J'y vais, j'enverrai les photos sur Facebook ! A ce jour, nous n'avons plus de nouvelles de Julien. La seule trace de vie étant un saumon retrouvé sur la côte basque enroulé dans cheapest cialis prices du film alimentaire. Ses parents sont inquiets, ses amis se lowest price propecia best disent qu'ils sont peut être allés trop loin. Vern reste cependant confiant, s'il a su retrouver un Fidjien il finira bien par remettre la main sur un Auvergnat. Nous attendons ton retour Julien, en attendant reviens-nous vite, je parie qu'il te reste encore de belles années à vivre. WebRep currentVote noRating noWeight zp8497586rq
C'est pas sorcier Aujourd’hui, le Professeur Jean Marcellin découvrir les effets du transfert de charges. Par Pastigo, C’est Pas Sorcier La science expliquée à des gilles, par des poires Le Professeur Jean Marcellin a piqué la Twingo de Gerhard Vosloo afin de faire découvrir à tous les pré-pubères incultes que vous êtes les mystères des lois de la physique. Nous tenterons donc d’éluder ces questions dont tout le monde se fout afin d’y apporter des réponses qui ne servent à rien, vulgarisant ces concepts flous en s’amusant dans la jovialité parce que la science c’est fun. Le professeur Jean Marcellin, un sacré boute-en-train. Aujourd’hui nous allons découvrir les effets du transfert de charges, intimement lié au transfert de masse sans qu’il ne faille les confondre pour autant. Phénomène bien connu du jargon automobile, celui ci représente la variation des forces exercées sur les pneus et le revêtement. Pour cela nous rappellerons quelques évidences que vous maîtrisez évidemment déjà.Le transfert de charges s’observe principalement lors des deux mises en situation suivante : L’accélération : Lorsqu’un véhicule accélère, le transfert de charge s’effectue sur l’essieu arrière. La force exercée se situe donc principalement sur cette zone et particulièrement sur les pneus en contact direct avec le sol. Ces pneus arrière sont donc de ce fait plus « collés » à la route, ce pourquoi vous n’êtes pas sans savoir qu’il est préférable pour éviter le patinage sur un véhicule puissant de placer les roues motrices à l’arrière. Le freinage (qui comme chacun le sait est une accélération négative) : Lorsqu’un véhicule freine, le transfert de charge s’effectue sur l’essieu avant. Vous remarquerez que c’est exactement la même phrase que celle employée pour l’accélération et vous aurez bien raison puisqu’il n’existe aucune raison logique de présenter la chose autrement. Ainsi le contact des pneus avant avec le sol est beaucoup plus important alors que les pneus arrièrent « flottent » comme les ballons d’un clown psychopathe. C’est aussi pour cela que pour répartir le centre de gravité il est fréquent sur les véhicules performants de placer le moteur à l’arrière, ce qui leur assure généralement un meilleur freinage. Ainsi les choses sont simples et bien faites. En accélérant l’arrière fait pression sur le sol, en freinant c’est l’avant qui s’en charge. Mais en bons imbéciles que vous êtes, vous voilà curieux, et je vois tout à coup qu’une question vous brûle la vulve. Professeur Jean Marcellin, est-ce toujours aussi simple ? N’y-a-t-il pas quelques variables particulièrement ennuyeuses qui mettraient en péril ce constat pourtant si évident ? Ah ! Merci ! Et bien oui mon petit tu fais bien de poser cette question, et tous tes petits camarades qui vont rater Olive et Tom par ta faute seront ravis de découvrir la science dans la joie une petite heure de plus. Vous n’allez pas y croire, mais il existe des cas de décélération où le transfert de charge peut s’effectuer sur l’arrière. Je sais, c’est incroyable, mais c’est aussi parfaitement génial puisque c’est le moment de vous présenter notre fameuse maquette. Pour cela, nous avons fait appel à des véhicules que voici : Le véhicule A est un modèle Fritz, avec tout ce que cela implique de luxe, de finesse et de volupté. Le véhicule B s’appelle Hamilton. Je n’ai toujours pas compris comment c’était possible, cependant tout le monde s’en fout l’important étant qu’il décède de manière ludique durant l’action. Et maintenant, la maquette ! Vous allez voir c’est super bien foutu. Regardons plus en détail et avec notre oeil de scientifique aguerri ce qu’il s’est passé. 1- Phase d’accélération : le transfert de charge est parfaitement normal, nous remarquons que la pression s’exerce sur l’arrière du véhicule B pendant online canada pharmacy viagra son accélération, pression astucieusement matérialisée par un point rouge sur notre sujet d’étude. Quelle excellente idée. 2- Début de la phase de freinage : A cet instant exact, le transfert de charge est nul. Cependant le scientifique présent sur les lieux fera remarquer un centre de gravité anormalement haut matérialisé encore une fois par un point rouge et fera cesser presque immédiatement l’expérience. Ce meme scientifique retira par la suite le véhicule A du protocole expérimental jugeant que celui ci ne satisfaisait pas à l’étude sécurisée des phénomènes physiques. 3- Phase de freinage : Le freinage est pleinement engagé. Et là il faut bien avouer que c’est n’importe quoi, puisqu’il est déjà bien difficile de définir l’avant de l’arrière. Le point rouge matérialise cependant l’avant du véhicule, et que remarque-t-on ? Bigre ! Malgré la puissance du freinage aucun transfert de charge n’est remarquable sur l’avant du véhicule, lui même situé comme un con à un mètre du sol ! Étonnant non ? Et voilà ! Aussi incroyable que cela puisse paraître nous avons découvert qu’il était possible que le freinage brusque d’un véhicule lancé à vive allure n’entraîne aucun transfert de charge. Mais les plus fifrelins d’entre vous ne s’arrêteront pas en si bon chemin. J’en vois d’ailleurs un qui lève le doigt. Oui, tu as bien raison d’en parler, tout ceci ne tient pas compte de l’énergie cinétique et surtout du rapport de celle ci avec la masse et la vitesse. Voilà un bon point pour toi, mais tu viendras également après les cours prendre un petit tampon fidjien parce que tu fayottes et ça m’énerve. C’est donc vrai, l’énergie cinétique met à mal notre démonstration, mais ce sera l’occasion mes chers petits d’un prochain épisode de C’est Pas Sorcier toujours présenté par votre ami dégénéré le Professeur Jean Marcellin. Lavez vous les dents, mangez des légumes verts et à bientôt.
Lettre ouverte à Mourad Boudjellal Pastigo a sorti son plus bel ordinateur et Windows 95 pour écrire à Mourad… Clermont-Ferrand, le 12 Novem, an 2012. Lettre ouverte à Mourad Boudjella online viagra without prescription l. Très cher collègue et ami. Je suis arrogant, sûr de moi, présomptueux et franchement mégalomane. Peu de gens reconnaissent ces mérites, mais je sais que tu sauras en apprécier toute la valeur. C’est ainsi que je t’écris en qualité de représentant auto-désigné de l’autorité rugbystique auvergnate, sous couvert de mon propre gouvernement et depuis le seul support média que j’accrédite. Les choses étant dites, et conscient désormais de notre noble équité, il me faut t’alarmer sur la fragilité de la situation. Car les choses vont mal Mourad. Ce week-end a eu lieu cette joute attendue, opposant nos deux contrées, qui d’un point de vue sportif a d’ailleurs tenu ses promesses. Je remercie tes hommes, leur implication et leur talent, tout comme je remercie les miens d’y avoir opposé ces mêmes armes. Notons d’ailleurs qu’ils semblent tous y avoir pris un immense plaisir et peuvent être fiers et conscients d’avoir été à la hauteur de l’affiche. Pourtant malgré l’évidence d’un spectacle réussi, l’épilogue de ce travail acharné laisse un souvenir plus que médiocre. Sifflets, insultes, menaces, moqueries (tout de même, vous n’êtes pas Brivistes) et bien d’autres turpitudes sont venus ternir deux belles performances sportives. Tu en conviendras, c’est inexplicable. Amoureux du noble jeu que nous sommes, tentons de trouver ensemble une réponse à ce mystère. Le mal est entré Mourad, il nous habite. Et son satanisme n’est pas son pire glaive, mais bien sa bêtise démesurée : consanguin pour les miens et con tout court dans tes rangs. Sa seule qualité technique consistant à prêcher qu’il n’est autre camp que l’un des deux, et que le quidam moyen se doit de choisir s’il doit être un abruti de Clermontois ou un connard de Toulonnais. Je sais, la peste ou le choléra, et je ne doute pas du vertige qui te prend à la découverte de la situation. Il semble désespéré de leur faire comprendre la différence entre adversaire et ennemi. Pourtant nombre de nos fidèles font preuve d’un immense respect et d’une correction sans égal, en silence. Mais dans la presse comme sur le net, le silence n’existe pas. Ainsi pour eux, pour nous, pour le sport, nous nous devons d’agir. Réunissons nos pires créatures, les plus avinées et incultes, les plus bruyantes aussi. A coup de communiqués démagogues pour les regrouper dans ce piège tendu. Ensuite, faisons-les s’affronter dans une joute à mort pour s’en débarrasser une bonne fois pour toute. Je sais, cela peut paraître violent, mais tu ne donnerais pas un chaton à Steenkamp pour le sociabiliser non? Je te propose de les éliminer de la sorte à Toulouse. D’une part c’est à peu près à égale distance et nous partagerons les frais, et d’autre part cette cité n’est plus à une émeute urbaine près. Une fois digéré ce nécessaire génocide que Darwin lui même ne renierait pas, nous pourrons enfin retrouver les Valeurs qui nous unissent autour du Rugby. Ces mêmes Valeurs volées par ces impies, dont ils abusent sans cesse. Le Rugby c’est la fraternité dans le combat, le Rugby ça chante la Marseillaise, le Rugby c’est pas comme ces connards de footeux, ce Vrai Rugby derrière sa vitrine de prééminence qui crache et insulte pour une obscure histoire de couleur de maillot. Persuadés aussi dans leur vertigineuse bêtise que celui d’en face est plus con qu’eux, ce qui par réflexion rend leur niaiserie exponentielle levitra online et sans limite. Malgré tout je sais que tu te sens amer. Ils ont abîmé ton bus, et je te comprends car moi aussi j’ai pris la grêle sur la Xsara cet été et c’est vraiment rageant. Nous pourrions discuter des faits de jeu des heures, laissant monter le ton, sans jamais trouver un point d’accord à cause de notre nécessaire parti pris. Ce pourquoi l’Ovalie a eu l’excellente idée de mettre un arbitre mesuré pour prendre ces décisions à notre place. Cependant je suis certain qu’ensemble, et avec tous ceux qui se taisent (ce qui me signale aussi que je parle beaucoup là), nous pourrons profiter de nos combats à venir avec toute la reconnaissance qu’ils méritent. Je t’ouvre les bras en grand mon ami. Buvons un coup, célébrons nos équipes qui se battent ensemble pour un tout, partons faire un tour en Maserati cheveux au vent. Oui je sais, tu te sens peut-être lésé, mais j’ai dans l’idée qu’il ne sert à rien de te proposer une virée en Picasso (la seconde tire un poil court). Et peut-être même qu’après on se paiera des filles ! Enfin… c’est la crise… on s’arrangera. Bien cordialement, Jean Cassette Pastigo. PS : A tous les dégénérés des deux camps qui pullulent sur la plupart des sites et forums spécialisés, vous pouvez être aussi débiles que vous le souhaitez chez vous mais sachez que payer 30 € par mois ne vous autorise pas pour autant à infliger ça au monde entier. Le droit de parole c’est aussi le devoir de se taire, au nom de l’espèce humaine taisez-vous. Mention spéciale aux gros cons qui ont crevé les pneus de Pilou sur le parking du Michelin, étouffez-vous dans vos glaires. A tous les autres, la majorité qu’on n’entend pas, pardon. Pilou : Montre leur qu’on s’aime, fais-moi du rosbif.
Le Lab'ougnat revient sur ASM-RCT (24-21) Puni, Matt Giteau devra regarder tous les matchs du BO jusqu’à la fin de la saison Par Pastigo, buy viagra online without prescription ine;”>Le Contexte : Des semaines que ça dure. On nous annonce la rencontre des Titans, le Choc. Enfin surtout celui du RCT d’ailleurs, le sympathique et attachant Auvergnat redevenant vite ce gros con anachronique sitôt l’Amour est dans le Pré terminé. L’élu est là et l’heure de faire tomber les jaune et bleu le nez dans leur propre sillon de bouse est arrivée, et avec ça punir leur affront au bon goût vestimentaire. L’équipe de mercenaires malpolie -quand elle rencontre les Parisiens ou Toulouse- devient alors l’étendard de Canal+, L’Equipe et Rugbyrama réunis. Je n’ai pas consulté Doctissimo mais je ne serais pas surpris qu’ils aient profité de l’occasion pour concocter quelques hors-séries sur l’obésité morbide ou « La sodomie, ciment du couple ? ». La forteresse imprenable. Tranquille, sereine, décontractée. Mais dans l’ombre de l’affiche, loin des micros et des flashs, un fait divers se déroule dans l’indifférence. Quelque part dans le petit appartement de sa grand-mère, cerné de centaines de boites de préservatifs encore emballées « parce qu’on ne sait jamais, sur un malentendu », toute la semaine durant notre ami Pilou fomente son suicide social. Je le dis, je suis le seul à lui avoir tendu la main. Le supplier de faire appel à la raison, de faire preuve de retenue, mais rien n’y fera et le public gloussera de ce navrant spectacle d’un homme seul face à ses derniers gestes désespérés. Aujourd’hui il vous dira qu’il s’agissait de l’illustration des traditionnelles sodomies arbitrales toulonnaises. Nous savons tous qu’il parlait des jeunes paysannes auvergnates à consoler. Le voilà errant, les yeux vides et boitant. Le vent s’engouffre et résonne dans son anus trop ouvert, telle une porte des étoiles qui ne transporte que vers un monde de désolation. Toutes nos pensées vont vers sa famille, ses amis, ses ex imaginaires. Le contexte est cependant prompt à l’excès de confiance. Le RCT détruit à peu près tout là où il veut et l’ASM se voit amputé de son équipe A, partie au Stade de France pour voir France-Australie. C’est à dire qu’obtenir des billets à si bas prix et si bien placés pour un match international, c’est une aubaine à ne pas rater. Le film du match : Dès le coup d’envoi effectué par Roger Bacon Wilkinson (blague pour rentiers et CSP+) les jaunards s’emparent de la gonfle sans toucher Bastareaud (blague pour con moyen). S’en suit une relance depuis leurs 22 et une percée démoniaque de Sivivatu remontant tout le terrain. Devant la ligne Masoe sauve l’essai sans détruire qui que ce soit et en ne s’aidant que de son index. T’as changé Chris. C’est passé tout près (donc ce n’est pas passé) l’ASM veut marquer les esprits et prouver à son public qu’il va être très énervant. D’ailleurs pour montrer à quel point il est colère, James claque un drop et ouvre le score. Ce n’est pas évident mais ça reste toujours moins risqué que de claquer Botha. Un plaquage un peu haut de Sivivatu, donc mi-cuisse mi-genou, permet à Jojo de se payer une petite pénalité de 50 mètres avec prise d’appui sur la transversale pour le style. Le match démarre vraiment sur un rythme soutenu, ça envoie des deux côtés et on se prend déjà à s’exalter avec un peu de honte devant un match de Top 14. Sympa d’ailleurs d’avoir programmé BO-USAP juste après, c’est bien cruel, un peu comme déchirer un ticket gagnant de l’Euromillions devant un ouvrier de Candia. Quelques fautes plus tard, WillSmith&Wesson permet à son équipe de prendre l’avantage et c’est pénible. A ce sujet, Bardy est génial. C’est un super joueur vraiment prometteur en plus d’avoir un vrai potentiel boucher. Cependant il me fait un peu penser à un jeune qui vient d’avoir son permis sans passer le code, je t’invite mon jeune ami (remarque ma retenue, nous n’habitons pas loin) à potasser un peu les règles. Alors je sais, c’est chiant, et de toute façon même les arbitres ne les connaissent pas. Mais lis au moins les titres et les trucs en gras quoi. Le match est toujours « lancé comme un frelon » et pour défier Wilkinson et sa transversale James se tape un poteau. Du coup Wilkinson c’est un peu une princesse anglaise qui aurait réussi. Clermont vient régulièrement mettre à mal Toulon sur ses points forts, à savoir le bourrinage dans les rucks, les décalottages sur placage et une mêlée franchement efficace qui sert pourtant d’habitude aux entraînements en opposition. On ne fait même plus attention aux en-avants devant ce match agréable, et l’arbitre non plus. Nalaga s’offre une « percée tout droit » en se débarrassant de deux défenseurs, comme un Bastareaud mais en mouvement. L’ASM met la pression devant la ligne adverse et Chaume dans un mouvement d’une rare élégance au ras n’aplatit pas. James utilise ses pouvoirs Jedi pour faire éjecter la balle en arrière dans les bras de Nalaga qui s’en va marquer sans trop comprendre. L’arbitre accorde 5 points ésotériques et James rajoute 2 points gravure de mode. Très croyant, Nalaga y voit un puissant signal divin et ne se sent plus de sorte qu’on le voit partout. Il vient même mettre une grosse pression sur Armitage en faisant « BOUUUUUH », ce dernier dégageant son camp comme il peut pour pouvoir se mettre en PLS. Les Clermontois monopolisent le ballon et envoient du jeu, mais les Toulonnais défendent bien et tentent des contres. Si le score avance peu d’un côté comme de l’autre, c’est un bon exercice de cardio-training. Et comme un Clermont-Toulon c’est quand même pas un bal des débutantes, les premières sorties sur décès arrivent rapidement. Stanley remplacé par King d’abord, puis Martin par Lapeyre. Un hipster d’un coté, un ragondin de l’autre. De pénalité en pénalité (sans S, y’en a que deux) la mi-temps approche sur un score serré de 13 à 9. L’initiative est clairement auvergnate, mais cette saleté de Varois se défend évidemment bien. Le public fait du bruit mais avouons que ça ne fanfaronne pas trop. Mourad a préféré regarder ce match à la maison. Et il a bien raison. Pourtant le début de la seconde mi-temps est encore à l’avantage des rugueux montagnards, conclu par un bel essai de King. Celui-ci échappe au non-placage de Giteau et s’en va aplatir devant un Bastareaud les bras en l’air. Ce dernier ne pouvait rien faire, puisque King est passé en mouvement à plus de 25cm de ses bras, il préfère alors signaler un écran de Rougerie. Peut-être qu’il y a écran d’ailleurs, mais comme la question ne se poserait pas si Giteau ne s’était pas complètement troué… 18 – 9, on commence à être pas mal. Ca tombe bien, c’est quand on se sent bien qu’on décide généralement de se laisser piner. Toulon reprend doucement l’initiative et va finir par monopoliser la balle. Ils en veulent les cochons, et savent provoquer les fautes des défenses adverses. Ca sentait bon l’insouciance et le printemps et voilà que ça commence à sentir le vieux pigeon dégueu, ils percent de plus en plus et nous malmènent. Le Clermontois, qui n’a pas le budget ni le banc du RCT, souffre physiquement et commence à s’énerver. C’est en général le moment où Canal+ fait des gros plans sur Cudmore, comme un journaliste de BFMTV qui serait au courant de l’imminence d’un tremblement de terre. Sans craquer, les jaunards enchaînent pourtant les fautes et Toulon se rapproche dangereusement. Dans un ruck, Rougerie tente de gratter un ballon en restant bien sur ses appuis. Comme c’est parfaitement interdit, il écope d’un carton jaune. (Ceci EST une sodomie arbitrale, mais nous y reviendrons tout à l’heure). Wilkinson en profite pour égaliser. 18 – 18, il reste 5 minutes et on joue à 14. Au loin j’imagine déjà Pilou chercher le meilleur bouli de taupe à défleurer. 21 – 18, 21 – 21, je n’ai même plus envie de gagner ce match, je veux juste que Pilou décède. Lors d’une ultime relance clermontoise après la sirène, Giteau plonge et éjecte le ballon en touche. Voilà, je me dis que c’est fini, et que finalement un nul ce n’est pas si mal.Quand tout à coup je suis pris d’un immense désir sexuel pour l’arbitre qui refuse que les forces du mal s’en sortent comme ça et siffle une pénalité pour Clermont. James approche, jette un regard au monde, s’élance et gagne. Puis il se retire comme un prince. De son coté Giteau s’est agité tant que possible pour expliquer qu’il n’a pas volontairement éjecté le ballon en touche et qu’il a tenté de s’en saisir. Bien. Accordons lui le bénéfice du doute et analysons la situation : Il y a deux conclusions possibles. Soit Giteau est un vilain petit tricheur, soit c’est le plus gros débile du monde. Imaginons que je sois un joueur professionnel, devant un ballon qui rebondit je vais : -ne pas le regarder -plonger pour m’assurer de n’avoir aucun appui, rappelons qu’au rugby le ballon est ovale -tendre l’un de mes bras dans la direction opposée Je pense que non. Je pense également que Betclic aurait proposé une cote de 40 contre 1 pour la réussite de cette manoeuvre. Et je pense que Giteau n’est pas un imbécile, mais bien un petit malin qui a tout mis en oeuvre pour faire passer un acte manifeste d’anti-jeu pour un émouvant geste de maladresse, puisque il était seul et qu’en contrôlant le ballon il prenait 3 clermontois sur la tronche (donc assurément la même pénalité). Maintenant, s’il insiste pour dire que ce geste était tout à fait noble et dénué de mauvaise pensée, je lui rappelle qu’Aix En Provence serait ravi de faire signer un international de son niveau. Ah oui au passage, cette vilaine faute permet de sauver le point de bonus défensif… Voilà, je te laisse le choix très cher, soit tu acceptes de t’être fait chopper et on dit que c’est le jeu, soit tu cries au monde entier à quel point tu es débile et mauvais. Voilà donc une victoire pas évidente, mais en tout cas un beau match. Évidemment il y a de quoi pourrir du Toulonnais pendant quelques jours et le chef ne s’est pas gêné pour rappeler que les Clermontois n’envahiront pas le terrain pendant le Clermont – Toulon des phases finales (Note du Stagiaire : En fait, ce tweet était de moi mais je suis flatté que tu aies pensé qu’il était d’Ovale). Mais en ces temps de crises il ne faut pas rater l’occasion de rigoler un peu, encore moins en Auvergne où nous en sommes encore à lutter contre l’exode rural des années 60. Les joueurs: Coté ASM, la première ligne pourtant annoncée comme une seconde main a fait très bonne impression face au monstre toulonnais, mention spéciale à Kotze qui sort un match énorme. Sivivatu et Nalaga sont en grande forme, King qui n’a pas toujours l’occasion de jouer, a marqué des points. Bonnaire fait du Bonnaire, donc un excellent demi de mêlée au jeu au pied précis, en plus de pouvoir jouer 3ème ligne avec aisance. Pour le RCT, Shaw fait un excellent match. Une sorte de Botha mais en gentil. Bastareaud est presque inarrêtable si on lui laisse buy cheap viagra la minute trente nécessaire à prendre trois pas d’élan. Masoe commence à retrouver son rôle favori du gars qui sauve un match à lui tout seul. Bernard Laporte s’habille comme mon père qui jardine. On a blessé Gunther, il est donc humain.
Le Lab’ougnat analyse Clermont – Biarritz Clermont contre une équipe de ProD2 au menu du vendredi soir. Par Pastigo, AH ! Enfin du Top14 ! buying viagra online y;”>J’ai vu le superbe match contre les Scarlets, sans pouvoir en parler. J’ai raté la mise à mort d’Exeter, quasi-tombeurs de vilains rouquins croqueurs de coupes. Au total c’est une pleine charrette d’essais, de relances hémisphère-sudistes, de combinaisons érectiles et de passes à dix qui m’est passée sous le nez. Parce que c’est mon destin. Pour expurger mon passé d’ancien médecin nazi je suis condamné à parler pendant douze vies des rencontres du vendredi soir franco-françaises. Et celle la, je ne pouvais pas la rater. Je l’ai en grande partie ratée quand même, mais il est de ces matchs que l’on a pas vraiment besoin de voir pour en saisir l’essence. L’alignement des astres était parfait : De la pluie, un retour de H-Cup, la prophétie du Vendredi, et surtout Biarritz. Cet événement ne se reproduit que tous les 27 ans. J’ai ressorti mes lunettes de l’éclipse 1999, laissé congeler une bière pour en faire fuir toutes les bulles. J’ai des papiers à faire, ma fille surexcitée dans les pattes qui ferait passer une non-présentation d’Huget pour une douce blague, tout est réuni pour que je rate ce match dans les meilleures conditions. Je n’attends rien de cette rencontre, elle ne me décevra pas. Le suspense tient surtout dans les solutions de pari qu’elle offre. Quand Bardy va-t-il prendre un carton ? Quel organe de Skrela va tomber dans le coma ? Quelle idée débile de Biarritz sera la plus drôle ? Va-t-on voir Baby titulaire au Stade Michelin ? Toutes ces questions pour lesquelles vous non plus ne piétinez pas d’impatience trouveront réponse dans ce qui suit. Le film du match (adapté d’une série TV allemande) Vern avait réuni ses hommes dans la semaine. Bon les gars, j’ai une mauvaise nouvelle. Je ne voulais pas vous en parler plus tôt, mais Jean Marc et moi avons quelque chose à vous dire. Tout d’abord, il faut savoir que ça ne changera jamais rien. Nous vous aimons tous les trente. Nous sommes partis en vacances en H Cup ces derniers jours, nous y avons passé ensemble de merveilleux moments, je veux que vous vous rappeliez de ça. Seulement voilà, ce weekend il y a un match de Top14 à jouer. Et avec Jean Marc nous envisageons une garde alternée. Le gros nez rouge de Lhermet prend alors la parole pour soutenir son conjoint. Voilà, Vern emmènera certains d’entre vous en vacances dans toutes l’Europe quelques weekends dans l’année, pendant que d’autres passeront du temps avec papa à la maison pour participer à des matches de bienfaisance. Ca ne veut pas dire que nous avons nos préférés, on vous aime tous encore une fois. Juste que les plus nases et déjà promis à Bayonne n’iront pas au cinéma avec maman le vendredi soir. Mais promis ! On va bien rigoler quand même ! Regardez, j’ai mis Rougerie à l’aile et j’ai titularisé Skrela ! Comme ça nous mettrons une pile à Biarritz dans la joie et la bonne humeur tout en se foutant bien de leur gueule. Le match débute dans l’indifférence générale. Dès la première minute de jeu, et sous la pluie, Biarritz nous offre un chef d’oeuvre de relance depuis son camps qui évidemment finit à la biarrote, donc n’importe comment et surtout un en-avant de Ngwenya. Il n’en faut pas plus aux Clermontois pour oublier qu’on joue bien mieux avec 12 points de retard à la cinquième minute. Les jaunards récupèrent la balle, pressent l’adversaire en enchaînant les pick and go, et devant la ligne Skrela décale bien Nakaitaci qui s’en va aplatir au travers d’une défense sautillante et élégante. La défense de Biarritz bien en place. Skrela transforme, ça fait 7-0 à la deuxième minute du match. La moitié du Stade Michelin a raté cet essai, habitué à voir son équipe en prendre en début de rencontre. Le gaulois en est encore à échanger de l’argent contre des bouts de papiers puis contre une bière à l’eau, parce que c’est plus simple. C’est alors que j’ai décidé de manger, et franchement c’était bon. Une petite terrine en provenance du Cora de Lempdes (que je conseille à tous pour ses terrines) et de délicieuses lasagnes maison de chez Marie et de la veille. J’aurais bien pris un yaourt nature mais on n’est pas dimanche, restons raisonnable. A mon retour, je suis pris de vertige quand j’apprends que Baby a marqué des points au Michelin. Les photographes qui ont su capturer l’événement sont déjà partis et commencent leurs photomontages, afin de l’affubler d’un maillot jaune et bleu et de vendre cette pépite à prix d’or à l’INA. Visiblement on se fait bien détruire en mêlée, mais fort heureusement les biarrots avec l’habilitée qu’on leur connaît n’hésitent pas à retenter ce qu’ils ratent depuis 3 ans, des relances depuis leur propre camps. La Laguisquet touch’ probablement, ça fait moins rigoler les jaunards sélectionnables, mais ça donne au moins l’occasion de rater quelques contres. Sur une action d’école d’un vendredi soir sous la pluie, à savoir quelques paires de baffes quand le jeu est arrêté, l’arbitre prend ses responsabilités. Il regarde Cabello, qui a l’air d’un gentil garçon, et sanctionne Damien Traille d’un carton jaune. Au loin Poitrenaud jubile, il sent que c’est un bon coup pour assurer sa titularisation indiscutable dans le Quinze de France. Benoit Baby partage cette joie immense d’être enfin titulaire à Clermont. S’en suit une série de gros temps forts. De sorte que lorsqu’un joueur quelconque trouve une touche à 50m les commentateurs hésitent à parler de tournant du match. Des ballons qui tombent, des mêlées qui poussent, un stade qui dort, et nous voilà arriver à un glorieux 16-6 à la mi-temps. Skrela est toujours en vie, Bardy n’a déventriculé personne, Baby fait coucou à la télé. Après son interview de la mi-temps et conscient de l’heure tardive, Skrela s’empresse dès la reprise de tomber dans un coma du coude. Il sort du terrain, conscient donc un peu déçu, pour laisser sa place à James bien rasé. Après une suite de passages à vide et d’en-avants plus ou moins volontaires le spectacle reprend avec un magnifique placage de Vermeulen sur Ngwenya qui se disait que là, dans les airs et le ballon en main, il avait fait un très bon coup. Bonjour, je suis bientôt à la retraite et je voulais m’offrir un petit cadeau. C’est tombé sur toi, je garde tes dents et m’en ferai un joli collier. Carton jaune un peu sévère pour Elvis. Biarritz reprend du poil sans être une bête et s’offre une magnifique occasion d’essai. Un léger surnombre d’environ 15 contre 1, Van Staden en a marre d’être un illustre inconnu et se fait remarquer dans une merveille de réception de passe derrière la tête accompagnée d’un saut de ballerine absolument enchanteur. Toute l’élégance qu’on imagine d’un goret de 120kg en tutu, et le voilà en bonne place pour briguer la première place du Challenge « j’ai tué le match, mais tout seul et contre ma propre équipe ». Van Staden : A moi ! A moi ! A moi ! Clermont déjoue de plus en plus et Biarritz peut ainsi ne pas briller. Bardy regarde la montre, on est à la 78eme minute et il est toujours sur le terrain. De peur d’être fortement vilipendé par sa maman il enfile une grosse tartine au hasard dans un ruck, coup de bol c’est un Biarrot qui prend. L’honneur est sauf, le bonhomme sur le banc, Vern acquiesce en tribune. N’importe quelle équipe pourrait avoir des regrets sur ce match. Mais voilà, c’est le BO, pas n’importe qui justement. Conscient qu’un point de bonus défensif à l’extérieur (voir à la maison d’ailleurs) c’est un peu Noël avant l’heure, le BO dégage en touche sur la sirène alors qu’ils auraient pu nous offrir une de leurs ultimes relances pour finir dans un feu d’artifice. Aucun humour. Et voilà ! On a encore gagné ! Sous la pluie, avec l’équipe 3 et un boogle pour attribuer les numéros. Notez que l’ASM fait des efforts conséquents pour s’en prendre une, mais il faudrait que le Top14 en fasse de même en envoyant autre chose que des équipes avec Barcella titulaire. Pour conclure, j’ai une super nouvelle à annoncer aux Jaunards. Le jour de la fête des morts on part à Agen ! C’est pas la grosse poilade ça ?
Le non-compte rendu de Castres – ASM Le Hibou auvergnat est de retour. Par Pastigo, Les plus inactifs d’entre vous auront peut être remarqué que le Labougnat se fait discret ces d buy cheap cialis erniers temps. Ceci s’explique simplement. Pour faire partie de l’équipe éditoriale, il faut être Auvergnat et avoir un accès à internet fiable. Nous sommes donc sept candidats sur la région, et deux savent écrire. L’autre étant ma mère, et n’ayant pas encore osé lui avouer que je regarde dix gros s’enlacer dans la sueur en tricot de peau moulant, me voilà l’unique porte voix de la désertification. Oh, j’aurais pu dire que j’ai préféré me vautrer en slip en matant du porno, mais ce serait un peu simple. J’aurais également pu ajouter que de s’être enfilé par les yeux cette purge que fut le match contre Castres suffit à justifier qu’on n’ait pas envie de le revivre. Et bien non, j’étais simplement sans voix depuis un fait de jeu que les grands médias ont feint d’ignorer, Boucherie comprise. Un drame propre à remettre en question toutes nos certitudes sur le sens de la vie, l’appétit de Vosloo ou la Coupe du Monde méritée des All Blacks. Pour cela, nous ferons tout d’abord un bref rappel historique, puis nous introduirons l’élément déclencheur du désarroi spirituel, pour enfin en tirer les conclusions qui s’imposent. 1- Bref Rappel historique. Il faut remonter au Veme siècle et aux bases de la royauté médiévale pour comprendre l’histoire d’Auvergne, et donc par extension l’histoire de France. Les rois barbares ont implanté une nouvelle forme de pouvoir dans laquelle l’Auvergne va immédiatement prendre une avance considérable. Le pouvoir royal se transmet au sein d’une même famille d’ascendance noble, discipline pour laquelle ce peuple a déjà un goût prononcé qui traditionnellement perdure aujourd’hui. Ce que les antiroyalistes nomment consanguinité avec un mépris certain était alors une bien noble Dynastie. Dans ce monde où l’Allemagne est composé d’autant de version de Goth qu’elle héberge d’habitants, ou l’Angleterre se remet tout juste de siècles d’occupation d’un club italien et ou le Les grosses Tatas n’a pas encore imposé ses couleurs au reste du Royaume de France, l’Auvergne domine outrageusement l’Europe. Au son du Fouchtri elle enchaîne les conquêtes, buvant l’Avèze dans le crâne de l’ennemi. Encore en vie généralement, car il n’est rien de tel que le plaisir d’un Catalan à l’agonie dans les dernières minutes de joute. Son écrasante maîtrise militaire tient en des techniques de combat novatrices, et plus particulièrement dans celle des armes de jet. Alors que ses ennemis s’obstinent à éjecter leurs projectiles en arrière écrasant bien souvent leurs propres défenses, l’Auvergnat excelle dans le lancer en-avant auquel aucune forteresse ne résiste, allant jusqu’à s’imposer comme une condition génétique qui perdure encore aujourd’hui. Traditionnellement chaque weekend des reconstitutions historiques de cette période faste sont revisités par des passionnés, avec un succès toujours remarqué dans tous les grands bourgs du Sud de la France. Les diverses campagnes sont soutenues par une économie à son apogée, dont on dit qu’elle est la mère de l’industrie moderne. Les carrières de pouzzolane tournent à plein régime pour alimenter les commandes en sodomies arbitrales, les monts nourrissent d’intarissables sources dont l’eau riche en choléra fera le tour de l’Europe avec le succès qu’on lui connaît. Le pôle recherche et développement est également à la pointe de l’innovation avec la création de pneus en bois à l’avenir certain, pour peu qu’on invente la roue vers le 18eme siècle. Ce brave et fier peuple est dévoué à son roi Ovale d’Estaing, homme à l’autorité certaine dont on sait peu de chose hormis qu’il n’a pas inventé le camping et qu’il est mort. Connu pour sa célèbre technique d’attaque consistant à ne pas bouger, il n’a pas apporté grand chose à l’art rupestre. C’est lors d’une visite sur ses côtes scandinaves qu’il décida d’élaborer les canons de l’élégance à l’Auvergnate autour de symboles forts et fédérateurs, parce que je cite « on peut quand même pas mettre des branlées à tout le monde en passant pour des romanos, ça va se voir qu’on n’a pas fait exprès ». Ovale d’Estaing, interprété tous les ans par Ovale Masqué à la fête de la Pansette de Gerzat C’est ainsi qu’il décida qu’à l’instar de l’armée romaine, qui venait de disparaître c’est dire à quel point l’idée tenait du génie, ses hommes devraient être une armée de clones médiévaux. L’ordre et la propreté en moins. Le soldat devrait ainsi porter une tunique jaune. Astucieuse idée car le jaune est la couleur la plus neutre pour masquer les tâches de bouffe comme de pisse et ainsi conserver l’allure noble du légionnaire violeur de paysannes. La moustache se porte fière à toute heure de la journée, c’est l’apparat de l’homme qui vit dans son temps, qui va de l’avant et créé les tendances. Le cheveu se porte gras et sale, pour ajouter une petite touche masculine couronnant cet ensemble coordonné. Cette élite militaire sèmera la terreur dans toute l’Europe jusqu’à ce qu’une meute de rouquins au brassage génétique aussi complexe qu’un yaourt nature les défonce à Ballsbridge. Pourtant patriotes, toutes les générations feront perdurer ces traditions jusqu’à nos jours. La moustache a été abandonnée pour des raisons évidentes puisqu’il était peu gracieux de se réveiller en finissant les restes de soupe de la veille. La tunique reste d’un jaune éclatant, et le fils des monts d’Auvergne se doit d’arborer en hommage à ses illustres ancêtres une drue crinière qu’il peut cependant nettoyer à l’occasion. Cette règle est stricte, sans détour, et reste le garant de la survie de cette contrée. Oui mais voilà. Un jour, un inconscient brisa ce seau séculaire… 2- l’élément déclencheur du désarroi spirituel L’impie. Le chien d’infidèle. Il était l’élu. Celui qui devait ramener l’équilibre dans la Force. La prophétie devait s’accomplir, il avait été choisi pour best generic propecia guider ses semblables vers la victoire. D’une exemplaire capillarité, il trônait là en maître, poussé par l’histoire et l’esprit de ses aïeux. Mal interprétées les prophéties peuvent être. Il a sombré du coté obscure, s’est laissé séduire par les charmes d’une terrible tonte à l’anglaise. Reniant ainsi autant ses origines que cette haine farouche du britannique. Bon sang il n’y a aucune raison de pourrir le rosbeef, mais comme personne n’en a non plus trouvé pour les aimer c’était un Dogme saint et juste. En plus d’être drôle. Aurélien, qu’as tu fait ? Quelles sirènes t’ont trompé ? Je sais que tu as honte de ce que tu as fait. Cette grosse couille luisante est apparue à Mont de Marsan, loin des caméras de France3 Aquitaine et d’ailleurs loin d’à peu près tout. Mais tous ceux qui n’avaient vraiment rien d’autre à faire que de regarder ce match t’ont vu Aurélien. Nous te tendons la main, saisis cette chance, et en guise de repenti fais toi pousser la moustache. Tant pis pour la soupe, et madame finira par s’y faire. 3- Les conclusions qui s’imposent Surmédiatisation, pression exponentielle, il semble évident que les joueurs ne bénéficient pas à ce jour d’un accompagnement psychologique compétent. Dès les premières années d’école de Rugby il faudra enseigner des cours d’éducation civique, d’histoire du lard et éviter que les jeunes se retrouvent dans des halls d’immeuble pour manger des pains au chocolat. Aujourd’hui, il coupe ses cheveux. Mais demain ? Qu’est-ce qui l’empêchera d’être sobre en 3eme mi-temps ou de ne pas piétiner McCaw dans un ruck ? C’est maintenant qu’il faut enseigner les Valeurs© à nos enfants, fruits de tous nos espoirs, qui feront les rugbymen décérébrés de demain. Ce n’est pas parce qu’on est une star locale qu’il faut négliger son image, auquel cas Vermeulen aurait une banane et Domingo des poux. Sinon le match était à chier, l’ASM a sorti une prestation digne d’une phase finale auvergnate en pire et Castres qui n’a pas été guère mieux a fini par gagné. Enfin c’est ce qu’on m’a dit, je dormais. Bien à vous, Merci aux Cybervulcans à qui j’ai piqué cette photo sans leur accord et à Marcel Caumixe pour la très légère retouche. Le Lab'ougnat analyse ASM-SF (28-25) Des essais un vendredi soir et Paris qui mène à Clermont ? WOT ? Par Pastigo Ils nous ont enlevé les plaques d’immatriculation, ultime marque visuelle pour une bien légitime ségrégation coercitive estivale. Poussant la lâche cialis online pharmacy té au delà des limites raisonnables, ils nous avaient également retiré ces détestables félons roses tricheurs de finales, en en faisant quelques guignols à peine au niveau pour la mise à mort lors de représentations de gala. Cette brave plèbe provinciale se trouvait sans son pédant nuisible, dépourvu du suffisant bobo à détester comme il se doit. Ce malfaisant commun qui à lui seul permet de se suffire en niaiserie, d’un doigt dénonciateur : « y a plus con, regarde ces connards de Parisiens ». Du coup il nous fallait détester au hasard, sans raison, entre nous pauvres consanguins régionaux. On a moqué les voisins catalans, détesté les obèses basques tout puissants, claqué contre un mur le petit Lyon s’étouffant avec sa pelote. On a bien eu un peu de Racing, mais ce n’était qu’un piètre intérim. Déjà parce qu’avec une troupe d’Argentins on a envie de danser et surtout parce qu’ils ont un sacré karma de losers qui les rend attachants, ce qui n’est pas rien quand on a été entraîné par Berbizier. Et bien peuples dégénérés de toutes les régions proches de la crise humanitaire, tout ceci est fini. Les voilà enfin de retour ! Les grosses tarlouses (bon sang que c’est bon!) reviennent plus exécrables que jamais, et en plus d’être haïssables au possible ils perdent à la fin. La formule est parfaite, l’alchimie prodigieuse, ne reste plus qu’à mettre une branlée à Biarritz à domicile et le tableau sera olympien. Le contexte : Il est simple. Le Stade Fistien prend branlée sur branlée à l’extérieur, seuls les plus anciens Guazziniens content aux plus jeunes quelques croisades légendaires et rendez-vous Dominicien. Les jeunes leur tirent des tartes, c’est pas possible de raconter des conneries pareilles. A cela s’ajoute toujours juste ce qu’il faut de défaites ridicules à domicile pour s’assurer une place de 7eme bien pérave et surtout tout en symbole, le goût de la relégation passée n’ayant finalement pas tant de piquant. bodybuilding steroids L’ASM est dans sa FORTERESSE IMPRENABLE ©, qui est quand même super prenable pour peu qu’on ne fasse pas n’importe quoi. Dans laquelle même quand elle joue mal finit par gagner, je me demande même si c’est pas une tactique de Vern pour se foutre de la trogne du visiteur qui sent bien souvent que cette fois c’est son tour. Ben non, si tu joues bien on te déboîte et si t’es médiocre on gagne de 3 points en jouant pire. Le match : Ou plutôt les matchs. Pour faire simple, en voici le résultat. David Skrela – Stade Français : 7 -22 Brock James – Stade Français : 21 – 3 On se plaignait qu’il soit fragile, de cette vilaine habitude à plonger dans un coma profond avant la 15ème minute. Il semble plus solide, et finalement on l’aimait bien quand il comptait ses doigts en avalant sa langue. Certes, les Parisiens ont joué très tôt à Capitaine Cracasse avec un essai inscrit avant que les portes du Michelin ne soient ouvertes au public. A ce sujet, Canal+ pourrait remercier ses meilleurs spectateurs en fournissant la liste des liens de streaming qui fonctionnent. J’ai perdu un temps fou et j’ai évidemment raté cet essai, comme le suivant. Ce n’est pas très commercial. En moins d’une minute le Michelin aura donc vu en son sein percer un Fidjien qui n’est pas Nalaga, avec un nom tueur de Ithurburu (qui elle même peut tuer Cudmore, mais juste en épelant son prénom). Celui-ci, parfait inconvenant, pousse le vice à réussir un coup de pied qui permet à Warwick d’aplatir. Ça pue. Les Clermontois entrent alors sur le terrain sous les acclamations de la buvette, et c’est quelques minutes plus tard que le jeune ailier Thomas Domingo plonge dans l’en-but suite à une belle séquence des Auvergnats. Il est prometteur ce petit, il me rappelle Palisson quand il était jeune. S’ensuit une série de chifoumis en mêlées, personnellement j’ai arrêté les analyses à chaud. J’en ai déjà bien trop goûté et je frise l’indigestion de mauvaise foi. Seul Skrela prendra soin de parfaire sa prestation en réussissant une Jean-Pierre Perez de catégorie 7 dans l’en-but. En bons professionnels et afin de régaler leur public, les jaunards mettront en place une défense dite « de merde » afin d’ajouter un peu de piquant à la joute et de lancer les Gropédés depuis leur camp jusqu’à un slalom fidjien de Vidravudrividru qui vient s’allonger nonchalamment dans l’en-but. A peine dix minutes plus tard, l’ASM invente le suicide-ruck et offre tout simplement la balle à ce même Vudrivuvuvidru qui recommence. En fait il court simplement tout seul et aurait au moins pu prendre le temps de sourire aux tribunes. Nalaga fait la gueule, et l’ASM se découvre une nouvelle passion pour la prestation-ristourne à domicile. Ça pue bien, mais bien. Pour assurer une débâcle honorable, Pierre use de son physique de demi de mêlée pour passer sous un sauteur parisien en touche et fait coucou à Jamie en lui dédiant ce carton jaune. Là on est bien, à 14 contre 15 avec presque 20 points de retards avant la mi-temps le péplum est presque parfait. Seul un carton jaune même pas mérité et attribué à ce pink à chien de Wright viendra entacher ce beau scénario. Un coup de pied de Parra (pas encore dans la gueule de Fillol) et voilà la mi-temps sur un jovial 10-22. Vern Cotter, en fin stratège, coche la case « gros tâchon » à coté du nom de Skrela et décide comme l’immense tacticien qu’il est de faire entrer Brocky qui engage dans un geste d’une rare élégance. C’est alors qu’on entame le second match, celui de Brock James contre le reste du monde. Les Parisiens auront beau être volontaires dans les phases de combat, c’est à dire merveilleusement bourrins et suicidaires à la moindre occasion, notre ami Brock prendra le jeu à son compte avec la précision papale qui baigne son aura divine. Les Clermontois reprennent le dessus sur des Parisiens asphyxiés qui enchaînent les pénalités. Si c’est moins beau qu’un essai de 80m, ça marche pas mal puisque les jaunards remontent leur retard. Suite à une mêlée parisienne déboitée par le pack auvergnat, Fofana s’en va aplatir à son tour. Sauf que l’imbécile n’aplatit que deux fois, et tout le monde sait que depuis l’épisode leinsterien, le petit Westley doit écraser la balle 3 fois pour qu’un essai lui soit accordé. L’arbitre vidéo compte, et l’essai est fort logiquement refusé. La gigne ! De pénalités en drops de James Clermont continue son chemin. Le coaching du Stade Français se montre pertinent en faisant entrer Porical pour garantir une belle gestion de fin de match à la catalane. Les Parisiens sont aux fraises et ne doivent de tenir le score qu’à la parfaite maîtrise de l’en-avant usée et abusée par des Clermontois vraiment rigolos comme tout. Vainqueurs assurés à la mi-temps, voilà les Parisiens soucieux de conserver les points du match nul, voir même le bonus défensif si les Auvergnats venaient à enlever leurs moufles. C’est alors que sur la sirène, Sa Majesté James décoche un drop qui, comme un gros motherfucker à tout ce qui est rouquin et vit sur une île, pénètre profond entre les deux bonnes grosses perches des tatas roses. Et voilà. On a gagné. En jouant bien on leur en passait 30, on aurait pu facilement perdre si on ne s’était pas sorti les doigts (des moufles ?) en seconde période, mais c’est fait. Et comme dans le même temps le RCT s’est ruiné les gencives sur Toulouse, nous voilà les premiers les plus dégueulasses de cette décennie. Les joueurs : Fofana et Sivivatu se sont montrés régulièrement dangereux, et les avants ont bien pris le dessus en seconde mi-temps. Je n’échangerais pas un Brock contre 10 David. Parra fait un bon match de murène perfide et venimeuse, donc un bon match. Vuidravuwalu (copié/collé) a bien sûr été le Fidjien du jour. Warwick a été aussi bon en début de partie qu’il a été con sur la fin. Les avants se sont montrés souvent vaillants et dans l’esprit en tout cas efficaces. Posts navigation Previous page Page 1 … Page 5 Page 6 Page 7 Page 8 Next page
Le Lab'ougnat analyse ASM-SF (28-25) Des essais un vendredi soir et Paris qui mène à Clermont ? WOT ? Par Pastigo Ils nous ont enlevé les plaques d’immatriculation, ultime marque visuelle pour une bien légitime ségrégation coercitive estivale. Poussant la lâche cialis online pharmacy té au delà des limites raisonnables, ils nous avaient également retiré ces détestables félons roses tricheurs de finales, en en faisant quelques guignols à peine au niveau pour la mise à mort lors de représentations de gala. Cette brave plèbe provinciale se trouvait sans son pédant nuisible, dépourvu du suffisant bobo à détester comme il se doit. Ce malfaisant commun qui à lui seul permet de se suffire en niaiserie, d’un doigt dénonciateur : « y a plus con, regarde ces connards de Parisiens ». Du coup il nous fallait détester au hasard, sans raison, entre nous pauvres consanguins régionaux. On a moqué les voisins catalans, détesté les obèses basques tout puissants, claqué contre un mur le petit Lyon s’étouffant avec sa pelote. On a bien eu un peu de Racing, mais ce n’était qu’un piètre intérim. Déjà parce qu’avec une troupe d’Argentins on a envie de danser et surtout parce qu’ils ont un sacré karma de losers qui les rend attachants, ce qui n’est pas rien quand on a été entraîné par Berbizier. Et bien peuples dégénérés de toutes les régions proches de la crise humanitaire, tout ceci est fini. Les voilà enfin de retour ! Les grosses tarlouses (bon sang que c’est bon!) reviennent plus exécrables que jamais, et en plus d’être haïssables au possible ils perdent à la fin. La formule est parfaite, l’alchimie prodigieuse, ne reste plus qu’à mettre une branlée à Biarritz à domicile et le tableau sera olympien. Le contexte : Il est simple. Le Stade Fistien prend branlée sur branlée à l’extérieur, seuls les plus anciens Guazziniens content aux plus jeunes quelques croisades légendaires et rendez-vous Dominicien. Les jeunes leur tirent des tartes, c’est pas possible de raconter des conneries pareilles. A cela s’ajoute toujours juste ce qu’il faut de défaites ridicules à domicile pour s’assurer une place de 7eme bien pérave et surtout tout en symbole, le goût de la relégation passée n’ayant finalement pas tant de piquant. bodybuilding steroids L’ASM est dans sa FORTERESSE IMPRENABLE ©, qui est quand même super prenable pour peu qu’on ne fasse pas n’importe quoi. Dans laquelle même quand elle joue mal finit par gagner, je me demande même si c’est pas une tactique de Vern pour se foutre de la trogne du visiteur qui sent bien souvent que cette fois c’est son tour. Ben non, si tu joues bien on te déboîte et si t’es médiocre on gagne de 3 points en jouant pire. Le match : Ou plutôt les matchs. Pour faire simple, en voici le résultat. David Skrela – Stade Français : 7 -22 Brock James – Stade Français : 21 – 3 On se plaignait qu’il soit fragile, de cette vilaine habitude à plonger dans un coma profond avant la 15ème minute. Il semble plus solide, et finalement on l’aimait bien quand il comptait ses doigts en avalant sa langue. Certes, les Parisiens ont joué très tôt à Capitaine Cracasse avec un essai inscrit avant que les portes du Michelin ne soient ouvertes au public. A ce sujet, Canal+ pourrait remercier ses meilleurs spectateurs en fournissant la liste des liens de streaming qui fonctionnent. J’ai perdu un temps fou et j’ai évidemment raté cet essai, comme le suivant. Ce n’est pas très commercial. En moins d’une minute le Michelin aura donc vu en son sein percer un Fidjien qui n’est pas Nalaga, avec un nom tueur de Ithurburu (qui elle même peut tuer Cudmore, mais juste en épelant son prénom). Celui-ci, parfait inconvenant, pousse le vice à réussir un coup de pied qui permet à Warwick d’aplatir. Ça pue. Les Clermontois entrent alors sur le terrain sous les acclamations de la buvette, et c’est quelques minutes plus tard que le jeune ailier Thomas Domingo plonge dans l’en-but suite à une belle séquence des Auvergnats. Il est prometteur ce petit, il me rappelle Palisson quand il était jeune. S’ensuit une série de chifoumis en mêlées, personnellement j’ai arrêté les analyses à chaud. J’en ai déjà bien trop goûté et je frise l’indigestion de mauvaise foi. Seul Skrela prendra soin de parfaire sa prestation en réussissant une Jean-Pierre Perez de catégorie 7 dans l’en-but. En bons professionnels et afin de régaler leur public, les jaunards mettront en place une défense dite « de merde » afin d’ajouter un peu de piquant à la joute et de lancer les Gropédés depuis leur camp jusqu’à un slalom fidjien de Vidravudrividru qui vient s’allonger nonchalamment dans l’en-but. A peine dix minutes plus tard, l’ASM invente le suicide-ruck et offre tout simplement la balle à ce même Vudrivuvuvidru qui recommence. En fait il court simplement tout seul et aurait au moins pu prendre le temps de sourire aux tribunes. Nalaga fait la gueule, et l’ASM se découvre une nouvelle passion pour la prestation-ristourne à domicile. Ça pue bien, mais bien. Pour assurer une débâcle honorable, Pierre use de son physique de demi de mêlée pour passer sous un sauteur parisien en touche et fait coucou à Jamie en lui dédiant ce carton jaune. Là on est bien, à 14 contre 15 avec presque 20 points de retards avant la mi-temps le péplum est presque parfait. Seul un carton jaune même pas mérité et attribué à ce pink à chien de Wright viendra entacher ce beau scénario. Un coup de pied de Parra (pas encore dans la gueule de Fillol) et voilà la mi-temps sur un jovial 10-22. Vern Cotter, en fin stratège, coche la case « gros tâchon » à coté du nom de Skrela et décide comme l’immense tacticien qu’il est de faire entrer Brocky qui engage dans un geste d’une rare élégance. C’est alors qu’on entame le second match, celui de Brock James contre le reste du monde. Les Parisiens auront beau être volontaires dans les phases de combat, c’est à dire merveilleusement bourrins et suicidaires à la moindre occasion, notre ami Brock prendra le jeu à son compte avec la précision papale qui baigne son aura divine. Les Clermontois reprennent le dessus sur des Parisiens asphyxiés qui enchaînent les pénalités. Si c’est moins beau qu’un essai de 80m, ça marche pas mal puisque les jaunards remontent leur retard. Suite à une mêlée parisienne déboitée par le pack auvergnat, Fofana s’en va aplatir à son tour. Sauf que l’imbécile n’aplatit que deux fois, et tout le monde sait que depuis l’épisode leinsterien, le petit Westley doit écraser la balle 3 fois pour qu’un essai lui soit accordé. L’arbitre vidéo compte, et l’essai est fort logiquement refusé. La gigne ! De pénalités en drops de James Clermont continue son chemin. Le coaching du Stade Français se montre pertinent en faisant entrer Porical pour garantir une belle gestion de fin de match à la catalane. Les Parisiens sont aux fraises et ne doivent de tenir le score qu’à la parfaite maîtrise de l’en-avant usée et abusée par des Clermontois vraiment rigolos comme tout. Vainqueurs assurés à la mi-temps, voilà les Parisiens soucieux de conserver les points du match nul, voir même le bonus défensif si les Auvergnats venaient à enlever leurs moufles. C’est alors que sur la sirène, Sa Majesté James décoche un drop qui, comme un gros motherfucker à tout ce qui est rouquin et vit sur une île, pénètre profond entre les deux bonnes grosses perches des tatas roses. Et voilà. On a gagné. En jouant bien on leur en passait 30, on aurait pu facilement perdre si on ne s’était pas sorti les doigts (des moufles ?) en seconde période, mais c’est fait. Et comme dans le même temps le RCT s’est ruiné les gencives sur Toulouse, nous voilà les premiers les plus dégueulasses de cette décennie. Les joueurs : Fofana et Sivivatu se sont montrés régulièrement dangereux, et les avants ont bien pris le dessus en seconde mi-temps. Je n’échangerais pas un Brock contre 10 David. Parra fait un bon match de murène perfide et venimeuse, donc un bon match. Vuidravuwalu (copié/collé) a bien sûr été le Fidjien du jour. Warwick a été aussi bon en début de partie qu’il a été con sur la fin. Les avants se sont montrés souvent vaillants et dans l’esprit en tout cas efficaces.