Les Bouchers de la semaine, H-Cup J5 Beau duel de brushing en perspective entre Trimble et Rougerie demain. Par Ovale Masqué, Cette semaine, nous vous offrons une édition des Bouchers de la semaine consacré à la dernière journée de Heineken Cup, soit la 5ème pour ceux aiment la précision. Au menu, du destronchage, des beaux essais, des Poitrenades des cartons et c’est à peu près tout, mais en même temps c’est déjà pas mal… Nous vous informons également que la Boucherie bénéficie désormais de son propre espace personnel à lui de “Official user” sur Dailymotion et que vous pouvez retrouver toutes nos vidéos ici. Les bouchers de la semaine Face à Newport en Heinekid Cup, on attendait le Corvec & Perez, mais les Minus & Cortex de l’USAP se sont fait voler la vedette par un duo improbable formé par Armand Battle (prononcez Baiyle pour faire catalan) et Robins Tchale-Watchou (prononcez Tchale-Watchou pour faire camerounais). Pendant que le jeune ailier exécutait une superbe plaquage cathédrale qui lui vaudra 4 semaines de suspension, le seconde ligne lui s’occupe du noeud de cravate d’un adversaire gallois. Du travail propre, un double carton, on avait plus vu ça depuis… ben, George Chuter et Manu Tuilagi au moins de décembre. Le carnage de la semaine Vous avez sans doute déjà vu la pluie d’essais de Clermont contre les pauvres hérons italiens. Nous vous proposons une performance encore plus impressionnante : le massacre des bébés tigres de Leicester par des nord-irlandais/sud africains en furie au stade de Ravenhill. Vous pourrez ainsi admirer le brushing d’Andrew Trimble, la dextérité du troisième ligne Pedrie Wannenburg et enfin l’essai de pute de demi de mêlée de Paul Marshall. Les essais de la semaine Les Argentins sont des esthètes. Depuis son arrivée en France, Juan Imhoff semble bien décidé à ne marquer que des essais magnifiques, un peu comme son compatriote Amorosino du coté de Montpellier. Ici, il élimine avec classe et décontraction Chris Paterson. Bon ce n’est pas très gentil d’humilier les personnes âgées… mais c’est drôle. Moins beau mais on avait envie de vous le proposer juste parce que le nom de Casey Laulala nous fait beaucoup rire. Cet ancien All Black (enfin, une sélection, ce qui est autant que le clermontois Regan King) a illuminé la ligne arrière des Cardiff Blues en l’absence de Jamie Roberts. Le Fail de la semaine Une action interminable, une relance de l’en-but improbable, un coup de pied à suivre foireux et une Poitrenade de l’arrière de Gloucester Jonny May qui profite à “ce diable de Mike Brown” (© CJP). En fait, le rugby anglais est beaucoup plus fun que le Top 14…
Les bouchers de la semaine, J14 Une belle semaine pour tous les bouchers de France… Par Ovale Masqué, avec l’aimable participation de Prune À partir de cette semaine, l’équipe de la Boucherie innove et vous propose désormais de retrouver le Top du Taupe 14 en pièces détachées, un peu comme la jambe de Benjamin Fall. Les catégories « Boucher(s) de la semaine, Essai de la semaine, Fail de la semaine » et toutes autres conneries qu’on aura trouvées vous seront désormais distillées tout au long de la semaine, pour mieux faire durer le plaisir et pour éviter de vous infliger un gros pavé à chaque numéro du Taupe 14 : on sait que la plupart d’entre vous sont des amateurs de violence semi-analphabètes. La preuve, vous avez voté pour que l’un d’entre vous figure sur la bannière du site. D’ailleurs, nous ne tarderons pas à lui rendre hommage cette semaine. Vous avez bien sûr reconnu Florian Fritz, le bad boy N°1 du Taupe 14, l’homme qui est tellement vénère qu’il serait capable de déclencher une baston à une convention de fans de Casimir. Cette semaine, Florian s’est trouvé un beau compagnon de jeu en la personne de Rob Linde, ce seconde ligne sud-africain qui s’était illustré en cassant la jambe de Gaffie du Toit il y a quelques années. Bon, heureusement, ce n’était que Gaffie du Toit, c’est pas comme si ses jambes lui étaient vraiment utiles. Il aurait pu être le compagnon de chambre de Florian à la maison de redressement, voici Julien Caminati, aussi célèbre pour ses cartons jaunes que pour ses prouesses en troisième mi-temps, où il prend souvent plaisir à tabasser ses camarades de beuveries dans des ruelles sombres, comme dans un mauvais roman irlandais. Pour son premier jaune de la saison, Julien a fait dans la sobriété avec une petite “main ouverte” à l’encontre de Maxime Machenaud, dans la droite lignée de Paul Williams. On attend mieux de votre part, Julien. Place aux artistes maintenant, avec la très belle partition dramatique de Rabah Slimani, dont le jeu d’acteur n’a rien à envier à celui de Rodrigo “Raging Bouboule” Roncero. Vu comme ça, ça a l’air facile, mais ce sont de nombreuses heures de travail pour tomber à la renverse avec autant de naturel. La ressemblance entre Felipe Contepomi et les célèbres Tortues Ninja n’aura échappé à personne. Samedi, il a également embrassé l’amour des arts martiaux de nos héros d’enfance, en décochant une mandale fulgurante à l’encontre d’un pauvre Béglais. Malheureusement, ces couilles molles de la réalisation n’ont pas jugé bon de passer le ralenti de cette superbe action, il faudra donc tendre l’oeil (expression bouchère) en bas à droite de l’écran à partir de 0:25. Vous noterez aussi au début de la vidéo la superbe tentative de reprise de volée de Sergio Parisse, qui comme tous les Argentins aurait sans douté aimé être Maradona. Il y a encore du boulot quand même. Encore et toujours lors de ce match, à noter que même le “gentil” Francis Fainifo (prononcez “Frannecisseuh”, avec l’accent du Sud) a pété un boulon. Après avoir magistralement dévissé une tentative de dégagement (en même temps Francis, tu as déjà du mal avec tes mains… pourquoi ?) l’ex joueur des Brumbies a tenté de réparer son erreur en décapitant Conor, qui pourtant, ne fait pas partie du clan des McLeod. Bien joué. Enfin saluons un jeune prometteur, le seconde ligne Romain Taofifenua (à ne pas confondre avec son frère Sébastien, pilier) à peine 12 matchs dans l’élite et déjà 2 cartons jaunes. Son second, ici face à Castres, pour avoir tenté d’assassiner Chris Masoe, ce qui, en plus d’être très méchant, est inutile, Masoe étant indestructible. Notez au passage que les commentateurs sont très bouchers dans l’âme et estiment “qu’il n’y a rien du tout”. . Amateurs de viande fraîche, c’est tout pour cette fois. Revenez la semaine prochaine pour de nouveaux morceaux bien saignants.
Le Diaporama de début d’année 2012 Un diaporama qui fait peur. Pour bien débuter l’année 2012, l’équipe de la Boucherie et plus particulièrement Ovale Masqué & Desman, ont décidé de vous offrir un diaporama bien immonde comme il faut, qui nous vaudra sans doute encore quelques procès. En attendant, un grand merci à Sonia Z. qui est allée collecter une bonne partie de ces photos sur Twitter. Une charnière Quade Cooper - Morgan Parra ? Vous en rêviez, on l'a fait. Tom Sawyer, c'est l'Amérique, le symbole de la liberté... Le Stade Français est fier de vous présenter Santa Rodrigo, le Père Noël qui vole vos jouets et frappe vos enfants. Grâce à cette combinaison révolutionnaire, Julien Arias sait enfin ce que ça fait d'être aussi mobile et dynamique que Julien Malzieu sur un terrain. Hey Julien ! Ca fait longtemps qu'on l'a pas vu, montre nous, montre nous... Ca fait toujours ça la première fois qu'on voit le Racing jouer. Bon Brock, à nous vous pouvez nous le dire, pourquoi passez vous autant de temps dans la cuisine d'Ovale Masqué ? .......... La blague du "Bon les gars, on a décidé de faire revenir Delmas" a été diversement appréciée lors du dernier entraînement collectif du Bého. Une fille sur trois et un garçon sur cinq sont victimes de viols ou d’attouchements avant l’âge de 18 ans en Afrique du Sud. On a vraiment du mal à le croire. Après avoir été SAM durant toute la Coupe du Monde, Piri Weepu relâche doucement la pression. La France vue depuis la Nouvelle-Zélande : des grévistes violents porteurs de bérets. 2018. Pour l'enterrement de son ex-coéquipier Zac Guildford, Cory Jane a décidé de réciter un poème du recueil "Alcools" de Guillaume Apollinaire Pour Piri, on confirme, il a définitivement pété un câble. Le viol collectif du Père Noël dans le vestiaire du Stade Toulousain ? Ben c'est Florian qui a eu l'idée... Ultime provocation des Blacks à la France : Cory Jane qui imite Julien Doré Regard inquiet, front plein de sueur : et si Claude Guéant avait raison ? Cet immigré semble ne pas avoir la conscience tranquille..
Le Top du Taupe 14, journée 13 ENFIN ! Par Ovale Masqué, avec la participation d’Ovale de Grace pour SF – BO et de Bruce Rihanna pour Toulon – LOU. Après deux journées de Heineken Cup pendant lesquelles Ovale Masqué était en vacances et où le reste de l’équipe n’a rien branlé, les Bouchers sont de retour pour revenir sur la 13ème journée de Taupe 14, celle de Noël ou du “Boxing Day” comme disent les Anglais. Un nom qui fait rêver nos coeurs de bouchers… mais le spectacle a t-il été à la hauteur ? Stade Français – Biarritz Olympique 23 – 10 On ne change pas une formule qui gagne; c’est donc, comme cela devient coutume, sous une pluie battante et un vent glacé que le Stade Français recevait le Biarritz Olympique. Papé marche sur l’eau, détourne les bourrasques d’un simple froncement de sourcils et est en passe de devenir le meilleur finisseur des Parisiens en plantant son 5e essai en 5 matchs. La deuxième mi-temps commençait sur un match qui semblait déjà tué à 16-0; mort confirmée par l’essai de Felipe “Monsieur Plus” Contepomi, ce qui devient aussi une habitude. Le BO, quant à lui, s’est montré inhibé voire fébrile jusqu’à l’entrée de Yachvili (46e), qui a donné de l’air et pas qu’au pied. Le club basque a alors changé de physionomie, mais pas suffisamment pour concrétiser au score. Les déclarations des joueurs après-match (en tout cas pour ceux qui ont souhaité parler) confirment l’impression donnée sur le terrain de dissensions entre protagonistes, quand en face, le Stade Français, qui cafouille encore pas mal, montre un plaisir réel; évidemment, des dynamiques inverses produisent des effets contraires, et réciproquement. Plaisir partagé par les quelques supporters valeureux qui ont bravé les intempéries pour brandir des banderoles à la gloire de son favori pour les primaires ovales, Pascal Papé, réellement ému du témoignage de son peuple! Perpignan – Bordeaux Bègles 38 – 13 Un match qui sentait bon la ProD2. D’un coté l’USAP, en voie de Béhotisation après un très beau record de 7 défaites consécutives, de l’autre le promu surprise bordelais, dont tout le monde se dit qu’ils vont bien finir par craquer. Surtout Serge Blanco.. Pour un match aussi crucial, on pouvait s’attendre à un bon vieux match de merde et un score final de 12-9. Malheureusement pour nos âmes de bouchers, le match fut agréable. L’USAP, qui alignait seulement pour la seconde fois son trio Hook – Mermoz – Marty, décidait d’envoyer du jeu dès le début de match. Malheureusement pour eux, de nombreuses fautes de mains et quelques pénalités débiles permettaient aux Bordelais de prendre le score en première mi-temps. Puis ce fut le drame : pourtant réduits à 14, les Bordelais réussissent à progresser grâce à un maul de 40m, comme à la belle époque. Dans la foulée, le demi de mêlée Heini Adams fait une valise sur Olibeau (vous avez déjà essayé de faire une feinte de passe à un chêne centenaire? Et ben c’est pareil) et va marquer un essai assassin juste avant la mi-temps. L’UBB mène 13-6 et les premières pendaisons ont lieu à la buvette du Canigou. Mais l’USAP va revenir des vestiaires en bien meilleure forme (sans doute l’effet Sylvain Deroeux, dont le look de tueur à gages ukrainien pourrait réussir à effrayer David Couzinet) et très vite marquer grâce à un essai plein de rage et de désespoir de Farid Sid, qui prouve qu’il ne mérite pas la corbeille. Cette phrase était sponsorisée par l’Académie Française. La partie va alors devenir à sens unique : Mermoz et même Marty (!) enchaînent les passes, et Coetzee marque en bout de ligne. Puis c’est au tour de Hook de se distinguer en perçant la défense bordelaise, et après un relais de Cazenave (l’idole des adolescents perturbateurs d’Aimé Giral), c’est Geoffrey Michel qui va aplatir. Puis Hook encore une fois va lancer parfaitement Mermoz dans l’intervalle pour l’essai du bonus. Perpignan l’emporte donc largement et avec la manière, après avoir infligé un 32-0 au promu en seconde période. Le public catalan a fait la ola (sauf Paul Goze qui n’arrive pas à se lever), les joueurs ont fait un tour d’honneur, tout le monde est heureux et la saison de l’USAP est donc lancée. Ou alors trop sûrs d’eux, ils vont se faire rétamer à Castres ce week end, c’est selon. Scoop Boucherie Ovalie : le fantôme de Noël était à Aimé Giral, ici juste à coté de Jean Pierre Pérez Brive – Clermont 6 – 9 Quoi de plus triste qu’un match de rugby un vendredi soir de 23 décembre à Brive la Gaillarde ? Pas grand chose a priori. Ce « derby du centre » autrefois tant attendu (quand Brive pouvait se payer des supertars mondiales telles qu’Andy Goode et Rikki Flutey) n’intéresse plus personne, pas même les Clermontois qui envoient une équipe amputée d’une bonne dizaine de joueurs pour ne pas trop se fatiguer. Haché et aussi indigeste que la dinde de votre mémé, le match se résume à un duel de buteur. Bélie se rate par deux fois, tandis que Brock James fait un 100% à deux jours de la célébration de son anniversaire à travers le monde. Clermont l’emporte 9 à 6 et maintenant nous espérons tous pouvoir oublier ce match. Erratum : Notre lecteur Jean Baptiste nous signale sur Facebook que Brock James a en fait raté une pénalité à la 71ème minute. Comme on a aucune envie de se repasser le match, on lui fait confiance. Merci Jean-ba. Montpellier – Toulouse 25 – 45 Montpellier avait beau avoir reposé ses cadres lors des deux dernières journées de H-Cup pour préparer au mieux cette revanche de la dernière finale du Top 14, ils n’avaient strictement aucune chance de venir à bout des Toulousains. Pourquoi ? Parce que les Harlequins ont eu le malheur d’énerver les Rouges et Noirs la semaine dernière, et parce que de toute façon le MHRC n’est pas foutu de gagner un match quand Ouedraogo n’est pas là. Auteur d’une première mi-temps à l’envers, les Héraultais se prennent un bon gros 20-0 dans la gueule, notamment grâce à un Lionel Beauxis en mode machine, auteur de 28 points et qui a sans doute gagné sa place de titulaire à l’ouverture. Jusqu’à sa prochaine pubalgie. Donc d’ici deux journées. La seconde mi-temps est bien meilleure pour les Montpelliérains qui réussissent à faire jeu égal avec les Toulousains (19-19 sur le second acte, et au final trois essais de chaque coté) mais il était trop tard. L’occasion pour Thomas « Captain Obvious » Lombard de nous délivrer cette magnifique phrase : « Si Montpellier avait une meilleure conquête, une meilleure touche, une meilleure mêlée, ils auraient pu gagner ». À un tel niveau d’analyse on ne peut que s’incliner. À noter également dans ce match, une belle orgie de cartons jaunes : si c’est plutôt habituel pour Gorgodze et Privat, Jean Dridéal himself aura eu l’occasion de se dépuceler avec le tout premier carton jaune de sa vie. Saura t-il se remettre de cette humiliation ? Interlude recrutement Tu veux nous aider à écrire le Top du Taupe 14, ou devenir le chroniqueur officiel de ton équipe préférée du Top 14 ? Clique ici petit scarabée. Toulon – Lyon 20 – 15 Monsieur Minéry. Voilà le seul à avoir fait l’unanimité dans cette rencontre. Mais contre lui. « L’arbitre a été aussi mauvais que nous. Il a été d’une incompétence et d’une légèreté qui font peur » selon Laporte. « L’arbitre est humain mais bon, dans ces cas là, tu ne peux pas gagner » pour RSA. Oui il faut le dire les coups de sifflets intempestifs de Liza Minéry n’ont pas embelli ce match pour le moins médiocre. 5 pénalités de part et d’autre par Loursac et Wilkinson et un essai de Palisson (son premier sous le maillot toulonnais). Voilà c’est à peu près tout. Ah non Bastareaud a distribué les caramels en attaque comme en défense face à la paire pourtant dense de centres lyonnaise. 4 cartons jaunes pour parachever le chef d’oeuvre avec notamment une double sanction pour Fiard et Hayman après une série de mêlées écroulées. À voir la réaction du Lyonnais (accolade tout sourire à Hayman juste après le carton) on peut faire un pronostic relativement fiable sur le coupable… Ah oui j’allais oublier l’attaque “massue” de Laporte sur RSA : « Saint-André il parle beaucoup mais c’est le frère de… ». Sur comme en dehors du terrain, les débats furent d’une bien piètre qualité donc…Enfin tout le monde est heureux. Lyon aurait pu gagner mais se contente du bonus défensif. Toulon prend les 4 points de la victoire est reste au contact des deux premiers. Quant au LOU il pointe à la 13ème place et devra veiller à ne pas lâcher trois ou quatre équipes devant eux (Non je n’oublie pas le BO… Quoique) Racing Métro 92 – Agen 26 – 8 Bon, personne n’a vu ce match, alors à la place, on a décidé de vous passer une chanson sur les robots du futurs. Bayonne – Castres 16 – 16 Après avoir fait ses débuts dans le laboratoire du Challenge Européen (pour un résultat mitigé) Maître Renard Argenté dirigeait l’Aviron pour la première fois en Top 14. L’adversaire du jour, Castres, ne s’était manifestement pas fatigué la semaine dernière (défaite 45-0 à Northampton) et comptait bien venir faire un coup à Jean Dauger. Et ce fut presque le cas puisqu’à la 10ème minute, après une passe nawakesque de l’otarie néo-zélandaise Lauaki, Martial marque l’essai en contre et permet au CO de mener 10-0. À la mi-temps, les Castrais ont l’avantage 13 à 6. Les Bayonnais vont cependant bien attaquer la seconde mi-temps et marcher sur la gueule des Castrais à grands coups de ballons portés sur plusieurs mètres. Le travail de sape finit par payer et Boutaty le warrior marque enfin l’essai. Dans la foulée, Boyet donne l’avantage aux Bayonnais sur pénalité. Les Basques vont néanmoins laisser Castres revenir dans le match, avec une grosse percée de Baï, suivie d’un plaquage haut de Baget qui permet à Teulet d’égaliser. Boyet tentera bien le tout pour le tout sur un drop mais se fera contrer. Match nul, comme l’avait pronostiqué François Trinh-Duc, bravo à lui. Un résultat qui ne répond cependant pas à une interrogation majeure : Jean-Pierre Elissalde a-t-il scalpé Christine Lagarde ? Nos espions mènent l’enquête Le joueur de la semaine : Leonardo Senatore Attention ceci va être notre séquence la belle histoire du beau destin magnifique de la belle nuit de Noël.. Il a 27 ans, seulement 4 sélections avec les Pumas et le nom d’une Tortue Ninja qui se serait lancée en politique : personne ne connaissait Leonardo Senatore avant qu’il ne se retrouve propulsé titulaire face aux All Blacks en ¼ de finale de Coupe du Monde, pour pallier la blessure de Fernandez Lobbe. Auteur de la percée à l’origine du seul essai argentin ce jour là, il s’est fait suffisamment remarquer pour signer à Toulon comme joker médical. Depuis, Bernie le Dingue est amoureux, Leonardo joue tous les matchs et enchaîne les très bonnes performances, comme vendredi dernier face à Lyon. Bon, ça n’empêchera pas Mourad d’acheter Pierre Spies, Kieran Read et la moitié du Super 15 pour le remplacer, mais saluons quand même cette belle surprise. L’autre joueur de la semaine : Lionel Beauxis Humilié par François Trinh-Duc la saison passée avec le Stade Français (Yoyo était l’auteur d’une performance défensive digne du meilleur de Ronan O’Gara) Lionel Beauxis a pris sa revanche cette année en inscrivant 28 points fingers in the nose à des pauvres Montpelliérains complètement dépassés. De la part du Rugbynistère, un petit best of. Le fail de la semaine : « Quand on tente des passes entre les jambes, on n’est plus au rugby, on est au cirque Pinder » Maître Renard Argenté a superbement résumé la performance de Sione Lauaki. Les essais de la semaine : Une journée où les plus beaux essais du Top 14 sont marqués par des joueurs de l’USAP ? Le miracle de Noël a bien eu lieu. Pour vous, voici donc le 3ème essai catalan par Michel, et le 4ème par Mermoz. Les blagues de Rodolphe Pires de la semaine : Encore du très haut niveau… La dédicace de Rodolphe : Merci Rodolphe. Le Boucher de la semaine : Montpellier malmené, c’était l’assurance que Gorgodze, Martin ou Privat finiraient par péter les plombs. 2/3 c’est déjà pas mal. Ici à l’honneur, le troll clermontois (qu’on n’a pas l’habitude de voir dans un maillot pas trop hideux…) avec une belle mandale bien vicieuse. L’instant miaou : Une certaine lectrice nous avait demandé les images des mollets de Damien Chouly. Nous n’avons pas ça en stock. Pour la consoler, voici tout de même les fesses de Luke McAlister. Erratum : Malgré le tatouage, il ne s’agirait pas des fesses de Luke mais bien de celles de Julien Bares, analyste vidéo du Stade. On vous donne son Twitter si vous avez apprécié son postérieur : @jubares L’instant présidentiel : Qui a dit que Marty ne savait pas faire de passes ? Admirez cette superbe chistera qui envoie Michel à une mort certaine. Pas un cadeau, mais c’était joli, avouez.
Richard Escot passe sur le grill… Un rêve se réalise : cuisiner le chef de la rubrique rugby de l’Equipe Intro par Ovale Masqué, réponses collectées par la toujours délicieuse Ovale de Grace, Après avoir questionné des joueurs, des entraîneurs, des blogueurs, des journalistes et même des présidents de club, les Bouchers accrochent peut être à leur tableau de chasse leur plus belle prise de guerre, du genre qu’on aimerait voir trôner au dessus de notre cheminée. On ne présente plus en effet Richard Escot (mais pas trop), le Don Corléone du journalisme rugbystique français, membre émérite du gang de la Rochelle avec Pierre Salviac et Jean-Pierre Elissalde. Sauf qu’il y en a un des trois qui a vraiment joué au rugby, il paraît. Nous on ne sait pas trop, on est trop jeunes et trop cons. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Tricky Dickie est le chef de la section de rugby de l’Equipe, où il écrit depuis plus de 20 ans. Il est également auteur d’environ 124 ouvrages sur le rugby, ce qui est bien mais pas top, Daniel Herrero en comptant 426. Richard « buzz in new zealand » Escot s’est également récemment lancé dans le journalisme people, avec un certain brio, ce qui lui a permis de devenir la nouvelle coqueluche des rugbynautes français. Nous-même à la Boucherie, nous ne l’avons pas épargné, par exemple avec la lettre enflammée de Stagiaire, ou encore sa copie revue et corrigée par Capitaine. Mais Richard est fairplay et nous a fréquemment avoué qu’il appréciait beaucoup notre site. Il a même demandé lui-même à répondre à notre fameux questionnaire. Comme nous aussi, nous sommes fairplay, nous avons naturellement accepté. Ceci n’est évidemment que la première étape de notre corruption, ensuite Ovale acceptera un job de larbin à l’Equipe et lui préparera son café tous les matins, avant de lui masser tendrement la voute plantaire, car il a vraiment trop besoin de fric. Mais revenons à notre mouton néo-zélandais, car oui, Richard est toujours au pays du long nuage blanc, n’ayant toujours pas trouvé la porte de la salle de presse que l’ex sélectionneur du XV de France lui avait indiquée au lendemain de la défaite contre les Tonga. Heureusement, il n’y est pas seul car nous avons envoyé sa nouvelle meilleure amie Ovale de Grace pour lui tenir compagnie et lui soumettre notre questionnaire. Enjoyez. Présentez-vous… présentez-vous ! (parce qu’on ne va pas tout faire nous-même) Richard Escot est né La Rochelle (Charente-Maritime) le 20 septembre 1959, un jour de grande marée. Envoyé très tôt en mer pour y apprendre les rudiments du cabotage, il prend un coup de rame sur la tête et en garde encore aujourd’hui des séquelles. Son père l’inscrit au rugby, sa mère au piano. Le jeune Richard s’avère être un demi d’ouverture de classe moyenne, mais doté d’un très bon coup de pied du droit. Musicien de bar, il parvient péniblement à décrocher un diplôme de psycho-pathologie à l’université de Poitiers et une place dans l’équipe de rugby de la fac. Après avoir publié, à titre gracieux, quelques chroniques (déjà) pour Centre-Presse, il se tourne vers le journalisme sportif (les séquelles du coup de rame, sans doute). De huit ans à dix-sept ans en jaune et noir (La Rochelle), puis trois saisons à Poitiers (3ème puis 2ème Division), il continue de jouer (mal) au rugby tout en animant une émission de radio à La Rochelle sur les bons conseils de Pierre Salviac, puis intègre en 1982 l’Ecole supérieure de journalisme (pendant trois mois) avant d’entrer par effraction à Radio Monte Carlo (service variétés, de 1982 à 1985). A son actif, la première interview de Mylène Farmer, une tournée au « Bar Alexandre », rue George V, avec Serge Gainsbourg et la rencontre de Jean-Pierre Rives, au festival du film fantastique d’Avoriaz, en pleine tempête de neige. En 1984, il publie « Rugby au centre » et pose délicatement l’ouvrage sur le bureau du directeur de la rédaction de L’Equipe, Robert Parienté. Le 1er juillet 1985, il finit par intégrer la rubrique rugby. Entre temps, il a joué un peu ouvreur à Paris (Fontenay-aux-Roses, Palaiseau) et entraîné les trois-quarts du club des Finances dont le président s’avère être pour une courte saison… Bernard Lapasset (ça ne s’invente pas). Reporter, puis gros reporter, il suit aussi la F1 et la rallye pour se faire de nouveaux amis, chante à tue-tête La Marseillaise dans les locaux de la rédaction d’ « Aujourdhui Sports » avec Thierry Bretagne, son maître ès-chronique, avant de gérer depuis juillet 2009 la rubrique rugby de l’Equipe qui s’occupait déjà très bien toute seule sans lui. Au milieu de tout ça, une quarantaine de bouquins, dont la biographie de Philippe Saint-André, avec douze ans d’avance. Dommage. Marié, trois filles. Qui aiment Aurélien Rougerie, David Skrela et Dan Carter. Et aucune Pascal Papé. Il s’interroge : leur a-t-il donné une bonne éducation ? 1. Un club ? Le Stade Rochelais 2. Un technicien ? Mon électricien. Je suis incapable de réparer une prise de courant. Et il vient dès que je l’appelle. Je crois bien aussi que c’est pour parler rugby. Il a joué à Périgueux. 3. Une équipe ? L’équipe de la presse (1987-1995), avec Francis Delteral, Henri Bru, Julien Schramm, Philippe Maria, Olivier Margot, Patrick Lemoine, Jean-Louis Calmejane, Gérard Holtz, etc… Invaincus. Du lourd… 4. Un match ? Finale de la Coupe du monde 1995, à l’Ellis Park de Johannesburg. Afrique du sud – Nouvelle-Zélande. Quand Mandela pénètre sur la pelouse avec le maillot bok et que 80 000 spectateurs, pour la plupart Afrikaners, scandent « Nel-son, Nel-son », on avait tous les larmes aux yeux en tribune de presse. J’étais à côté de Daniel Herrero. Je l’ai vu chialer comme un môme, lui aussi. 5. Une action ? La relance de l’en-but. 6. Un geste ? Relever le col du maillot. Et relancer de l’en-but. 7. Un poste ? Demi d’ouverture. Pour la référence musicale. Ouvrir. Lancer. Inspirer. Diriger, comme un chef d’orchestre. Je crois bien que je jouais ouvreur parce que j’ai toujours voulu devenir chef d’orchestre. Ca doit être ça, maintenant que j’y pense. 8. Un stade ? Celui de l’émerveillement. A 52 ans, j’en suis toujours à m’exalter pour un Tournoi à venir, une Coupe du monde à vivre, un voyage, parfois un match, ou une rencontre. Mais pas tous les jours, hein, faut pas déconner, non plus… 9. Une victoire ? 1979, la France de Rives à l’Eden Park d’Auckland dans le jour finissant, le soleil au ras de l’herbe. Pour la voix de Couderc et celle de Bala, pour les passes de Codor et une certaine idée du panache. 10. Une défaite ? Finale de Coupe du monde 2011, Eden Park d’Auckland, again. 8-7. Nouvelle-Zélande – France. Pour un tas de raisons. 11. Devise de club favorite ? Ou devise tout court ? Carpe diem. Ou alors “Allez, un petit dernier ! ” Cela dit, c’est la même chose. 12. Le joueur avec qui tu aurais aimé jouer sur le terrain? C’est fait. Jean Trillo. En 1984. Au centre. Avec l’équipe des Sherpas de feu Haroun Tazieff, face à l’ACBB. Match amical mais des passes des rêves, des intervalles qui s’ouvrent par magie, des ballons dans le berceau des mains. J’ai gardé en souvenirs, intactes, toutes les actions. Jouer aux côtés d’un mec que tu as badé, gamin, devant ta télé, je n’ai pas mieux en magasin. 13. Celui que tu n’aimerais pas croiser sur le terrain, et encore moins dans une ruelle sombre et étroite ? Fabrice Estebanez 14. Celui avec qui tu ouvrirais bien un bar à putes à Bogota ? Pascal Papé. 15. Celui avec qui tu aurais aimé faire une 3ème mi-temps? Pascal Papé 16. Celui avec qui partir à la chasse à mains nues dans la forêt Amazonienne ? Pascal Papé. Si t’as pas compris, après ça… 17. Ta boisson préférée avant le match? Après le match? J’ai trop bu étant jeune. Alors maintenant je reste à jeun avant. Et je bosse après, alors c’est un peu compliqué pour vite monter à deux grammes. 18. La première fois… …à la télé ? France – Nouvelle-Zélande 1968 … au stade ? La Rochelle – La Voulte 1969, avec les frères Camberabero en blanc et le Stade Rochelais en noir. Un match en noir et blanc, donc. … sur le terrain ? d’honneur. La Rochelle – Cognac en juniors Crabos, Marcel Deflandre. En lever de rideau d’un match de Première Division disputé par le Stade Rochelais contre je ne sais plus quel club puisqu’on a filé direct à la buvette avec les copains. 19. Thé ou Café ? Café. Dix fois par jour. 20. Levrette ou 69 ? C’est pas quand le troisième ligne aile côté fermé part avec le demi de mêlée ? 21. Il reste 10 minutes à jouer… cagade dans ses 22 qui offre 5 points à l’adversaire ou expulsion pour plaquage cathédrale? Relance de l’en-but et cagade, bien sûr. Sinon, c’est pas drôle. 22. Se faire enfoncer en mêlée ou se prendre un cad’déb d’école? Je n’ai jamais joué devant. Je n’ai jamais pris de cad-deb. Question suivante ? 23. Damien Traille ou McGyver ? Damien, parce que comme lui je suis un gros, un très gros râleur. 24. Pour la 3ème mi-temps: Byron Kelleher ou Paris Hilton ? Lord Byron au Hilton 25. Pour partager ta cellule ? Paris Hilton 26. C’est qui le plus fort, Jamie Cudmore, Bakkies Botha ou l’hippopotame ? Cudmore a dépassé sa date de péremption, Botha marche sur une jambe. Il ne me reste plus beaucoup de choix. 27. Tu préfères te faire plaquer par Chabal ou par ton(ta) petit(e) ami(e) ? Chabal, c’est pas le mec des abris-bus ? Ca fait longtemps qu’il n’a pas plaqué quelqu’un… 28. La chanson paillarde que tu aimes secrètement ? « La danse du Limousin ». Et pas secrètement. Immortalisée par l’équipe de rugby de la fac de Poitiers début 80. En moins de dix minutes culs nuls. Même les Pucistes n’ont pas trouvé mieux. Et en plus elle est particulièrement bien chorégraphiée. Heureusement, les vidéos ne circulaient pas sur You Tube à cette époque, sinon… 29. David Marty ou Marty McFly ? Je possède l’intégrale des matches de David Marty en équipe de France sur DVD. Cadeau de Jo Maso. Je suis certain que Philippe Saint-André va lui donner sa chance. Marty, c’est vraiment retour vers le futur. 30. Explique la règle du plaqueur/plaqué sans utiliser de ponctuation. Tu lâches le ballon ou tu prends mon genou dans ta gueule 31. Ca t’ étonne Ovale Masqué qui mange un yaourt ? Normal, a force de faire le con, il a pris un coup de genou. Fallait lire la réponse à la question n° 30. 32. Bon alors, c’est qui qui a pété la gueule à Bastareaud en fait ? Jonah Ikea, un maori blonde. 33. Pourquoi avoir perdu ton temps à répondre à ces conneries, franchement ? Suis fan de Boucherie Ovalie depuis le début. Avant, c’était l’Os à Moelle. Je suis passé de Dac à Dax, en somme. 34. Un oubli ? Un mot à ajouter ? Faut toujours enlever le gras. 35. A qui voudrais-tu que ce questionnaire soit posé ? Marc Lièvremont. Non, j’déconne. Encore que…
Le Top du Taupe 14, journée 12 Du rugby, des essais, de l’amour, des vidéos et du Nietzsche. Par Ovale Masqué Aujourd’hui, pour le Top du Taupe 14, Ovale Masqué se retrouve quasiment tout seul pour faire le compte rendu de 7 matchs, alors qu’il n’a même pas vu pour la plupart d’entre eux. Ce qui ne l’empêchera pas de vous coller une bonne grosse tartine de texte, parce qu’il est comme ça Ovale, il ne sait pas faire court (that’s what she said). Pour détendre vos cerveaux d’incultes, on vous a quand même préparé des interludes musicaux et des vidéos. On est comme ça. Bègles Bordeaux – Brive Le fameux match chiant du vendredi soir, habituellement réservé au Racing Métro, nous propose cette fois-ci une vraie affiche de rêve entre Bègles Bordeaux et Brive. Alors évidemment on est tentés de zapper sur Koh-Lanta, mais là on se rend compte qu’on n’a pas suivi le début de la saison et qu’on comprend rien, alors on préfère quand même regarder le rugby parce qu’on a quand même plus de chance d’assister à une baston. Malheureusement pas le début d’une mandale ce soir là, juste un match haché comme la dernière victime de notre ami Martin Schizo (ou Damien Try, il a encore changé de pseudo) et un duel de buteur entre Bélie/Caminati et Frazer. A ce petit jeu là, les Brivistes sont meilleurs et mènent 12 à 9 jusqu’aux dernières secondes. Et alors qu’on attendant plus rien de ce match, nous avons eu le droit à un climax digne des meilleures superproductions hollywoodiennes avec une séquence longue de 4 minutes 44 et 57 passes, jusqu’à l’essai de Lilo. L’arbitre a le sens de la dramaturgie et décide de demander la vidéo pour le fun. L’essai est finalement validé, les Bèglais font la fête comme si ils venaient de passer 30 pions au Leinster et je n’ai toujours rien compris à Koh-Lanta, à part que Mourad Boudjellal voudra sans doute recruter Téhéiura, son nom sonnant un peu comme celui d’un All Black. Clermont – Castres Un des gros chocs de la journée entre le second du championnat et le troisième. Dans ces cas-là, en général, l’équipe qui reçoit sort la grosse équipe pour montrer qui c’est Raoul, et celle qui se déplace fait un peu tourner parce que si on a le bonus défensif c’est déjà bien, on va pas se faire chier non plus. C’est exactement ce qu’il s’est passé au Stade Michelin : l’ASM avait sorti Parra, James et autres Rougerie, tandis que les Castrais avaient mis au repos Chris Masoe pour la première fois depuis deux ans, ainsi que quelques autres cadres. Et en général, dans ces matchs-là, l’équipe qui se déplace résiste une bonne heure avant de totalement exploser. C’est aussi plus ou moins ce qui est arrivé : après un premier essai de James, les Castrais limitent la casse à la mi-temps, 13-9. A la 55ème minute, ça commence à dégénérer. Julien Pierre se fait refuser un essai (ce qui fait sourire, oui, SOURIRE, Vern Cotter) mais son compère Hines marque dans la foulée. Parra ajoute une nouvel essai à la 70ème après un joli dribble. Malheureusement pour les Clermontois, Baï rentre sur le terrain et décide de marquer un essai sur une interception de 60 mètres, juste pour emmerder ses anciens partenaires. C’était décidément la journée des traîtres. Toulouse – Toulon Puisqu’on parle de traître, la transition est toute trouvée pour vous introduire le résumé du match réalisé par le Stagiaire. Et pour contrebalancer avec un point de vue toulonnais, Johnny WillKillSoon s’y est collé également. Attention il y a deux liens mais en fait c’est le même article. Oui je suis taquin. Stade Français – Racing Métro 92 Samedi, c’était peut être le vrai premier derby francilien, puisque pour une fois il y avait un minimum d’enjeu entre les Parisiens (7ème) et les Racingmen (6ème). Et surtout parce ce match avait lieu pour la première fois au Stade de France, devant 70 000 spectateurs. On se gardera de préciser que même la venue de Bayonne avait fait une meilleure affluence en 2009 par contre, parce qu’on a pas envie d’enfoncer les Racingmen. En tout cas pour l’occasion, les grands moyens sont sortis : Johnny et sa teinture sont là pour apporter le ballon du match, et les Hell’s Angel du Val d’Oise défilent en Harley tout autour du Stade. On craint l’incident comme lors du concert des Rolling Stones au festival d’Altamont. Finalement les seules personnes assassinées cet après-midi seront les racingmen. Malgré la pluie, censée défavoriser des parisiens plus joueurs, les Altosequanais n’ont pratiquement jamais existé. Dominés en conquête et mis sous pression par un bon jeu au pied parisien, ils encaissent un premier essai par le messie Papé à la 25ème minute de jeu. Dupuy enquille deux pénalités, Contepomi passe un drop et ça fait déjà 16-0 à la mi-temps. Malgré l’écart au score, le Racing continue de se débarrasser du ballon au pied grâce aux géniaux Hernandez et Wisnievski, et l’idée douteuse d’intervertir les postes n’était apparemment pas de Simon Mannix. On dit ça comme ça. Le second sera quand même à l’origine d’une relance audacieuse menant à un presque essai d’anthologie, vers la 50ème minute. Loupé. Ce sera pratiquement la seule occasion pour les bleus et blancs déguisés en Berjalliens pour l’occasion. Deux nouvelles pénalités lointaines de Contepomi finissent de creuser l’écart. Puis, comme un symbole (© L’Equipe, la bise à Richard) c’est Jérome « Si tu reviens j’annule tout » Fillol, ex-mari volage du Stade Français, qui vient planter un essai assassin à ses anciens amants en fin de match. Dans le stade, les Parisiens chantent « Et ils sont où les banlieusards ? » même si ils habitent bien évidemment tous en banlieue, les derniers logements disponibles de la ville de Paris étant désormais réservés aux Russes, aux Qataris et aux fils de députés. A noter donc que le Stade Français a pris 14 points sur 15 contre Clermont, l’USAP et le Racing, en marquant 11 essais et 101 points, ce que même Ovale de Grâce n’aurait pu imaginer dans “le scénario idéal” de sa prochaine fiche du Stade Français. Le plus cool dans tout ça ? Ils ont maintenant deux semaines de vacances et un voyage détente programmé en Italie, du coté de Parme. Merci le Challenge européen. Ce qui me fait dire que ma vie c’est de la merde et que je l’échangerais bien contre celle de Pierre Rabadan. Et maintenant le traditionnel interlude musical de l’article. Aujourd’hui, Monsieur Trololo. Agen – Bayonne Un match que nous n’avons pas vu (moi parce que j’ai fait une crise d’épilepsie devant Walker Texas Ranger, les autres parce qu’ils étaient encore tout cuités) et dont on aura donc du mal à vous dire grand chose, si ce n’est que Yoann Huget a marqué son premier essai de la saison en réussissant l’exploit de ne pas faire un en-avant en récupérant la transversale de Benjamin Boyet. C’est une des rares choses que les Bayonnais réussiront du match apparemment, puisque si on en croit les divers résumés, ils sont pris trois essais dans la gueule et une pluie de pénalité. Pendant ce temps, Agen est donc 4ème du Top 14, derrière Toulouse, Clermont et Castres. Personne n’en parle, mais on suppose que ça les arrange bien, alors on n’en parlera pas non plus. Lyon – Perpignan L’autre match que personne n’a vu à la Boucherie. Pour unique contribution, nous avons le commentaire de notre experte catalane, Prune, qui nous a déclaré après le match : « J’ai envie de pleurer ». Inutile de vous dire que ça nous a donné envie de pas regarder le match. On s’est donc contenté de regarder le résumé en streaming et de constater que 1) Lyon a marqué un bel essai par Grosso 2) L’USAP devrait faire appel aux GozeBuster pour s’occuper du cas Porical, avoir un ectoplasme en tant qu’arrière étant quelque peu handicapant dans une équipe de rugby. Oui je recycle des vannes déjà sorties sur Twitter et je vous emmerde. Pour le reste, Hook est déjà frappé par la malédiction catalane, Laharrague fait Laharrague (c’est à dire du sous Skrela – oui c’est violent) Guirado lance des pizzas et Jean Pierre Perez passe tout son match hors jeu : en bref, l’USAP se parodie elle-même. Lyon gagne donc son 3ème match de la saison et laisse la dernière place au Bého. Perpignan scrute désormais l’abysse. Et celui qui scrute l’abysse, l’abysse le scrute à son tour. Oui, y’a des mardi comme ça, j’aime citer du Nietzsche pour me la péter. Biarritz – Montpellier Galvanisés par la victoire de Bayonne, qu’ils ont fêté dignement (c’est à dire un peu moins que le Bouclier de 2005, mais plus que celui de 2006) les biarrots revenaient à Aguiléra pour accueillir la légion franco-argentine de Droopy la bouclette, en net regain de forme depuis le retour de ses internationaux. Tout commençait bien pour le Bého, qui s’était mis en configuration H-Cup, c’est à dire décidé à jouer, comme le prouve leur monumental premier essai à la 18ème minute, conclu par N’Gwenya après une relance de 80m. C’était trop beau pour les biarrots qui décident de remettre directement les montpéllérains dans le match : Balshaw est un garçon bien élevé et ouvre la porte de l’enbut à Nagusa, beaucoup moins poli, qui ne lui dit ni merci ni bonjour mais se contente de le piétiner comme un vulgaire Mike Catt. Ca fait 8-8. Le Bého vire tout de même en tête à la pause grâce à une pénalité de Peyrelongue. Mais en début de seconde mi-temps, De Marco marque un nouvel essai pour le MHRC après une chistera d’Agustin Creevy, talonneur anonyme au Bého et à Clermont, transformé en machine de guerre à Montpellier. Le Bého change de buteur, Baby est plus précis que Peyrelongue et redonne l’avantage au Bého qui va mener 17-15 à la 62ème minute du match. Ce sera la dernière fois qu’ils seront en tête : Amorosino, ailier anonyme à Leicester, transformé en arme fatale à Montpellier (comme quoi Fabien Galthié est vraiment l’homme qui murmure aux oreilles des gauchos) marque un essai tout seul comme un grand en perçant en plein dans la défense biarrote, avant d’humilier Ian Balshaw – qui n’a pourtant besoin de personne d’habitude- avec un beau cadrage débordement. Comme si ça ne suffisait pas, à deux minutes de la fin, c’est Trinh-Duc qui déchire la défense biarrote et va marquer son habituel essai de trois quart centre. BO pour les montpelliérains. Benoit Baby justifie son transfert en réussissant la pénalité du bonus défensif sur la sirène, un point qui sera sûrement utile dans la lutte au maintien. Et oui, ils en sont là. L’homme de la semaine : Lulu Harinodoquy L’homme de la semaine c’est encore une fois Lulu Harinordoquy. Réfléchissez-y : sans son intervention lors du derby basque, le premier essai de l’Aviron contre Biarritz aurait sans doute été accordé. Les Bayonnais auraient alors fait la course en tête pendant tout le match et probablement remporté le derby, puis dans la foulée, le match à Agen, grâce à leur confiance retrouvée. Thomas Lièvremont et Christian Gajan seraient probablement toujours en place. La question est donc de savoir si Lulu a été commandité par Jean Pierre Elissalde himself ? Y’a t-il complot ? Nous on pense que oui et il est même probable que DSK, l’UMP et des ninjas albinos soient impliqués. Mais on n’en dira pas plus pour ne pas se faire hacker. On ajoute au passage que depuis qu’on a mis la vidéo de l’incident de Lulu sur Youtube, nous avons (enfin !) la chance de recevoir beaucoup de commentaires d’illettrés. On commençait à croire que ça n’arriverait jamais. Le fail de la semaine : Le fail de la semaine, non ce n’est pas la coupe de cheveux de Timoci Matanavu (ça, c’est le fail de la saison) mais la défense Cédric Heymans sur l’essai de Pelesasa. Cédric, mon Cédrichon, toi qu’on admire tant, nous sommes réellement triste de t’avoir vu te faire marcher dessus, comme une vulgaire esthéticienne alcoolisée se faisant passer dessus par Pilou dans les toilettes du Pussy Cat. Ne nous fait plus jamais ça s’il te plait. Le commentaire le plus con de la semaine « C’est quand même l’image de ce derby» (Eric Bayle, en commentant les images de Johnny serrant la main à Chabal. Notez la réaction sourcilière de Pascal Papé) L’essai de la semaine : Ngwenya Si cet essai avait été marqué par Toulouse on nous aurait bassiné avec le « jeu de main, jeu de toulousains » pendant trois semaines. Comme il a été marqué par le Bého, on préfère se foutre de leur gueule et mettre en avant l’essai d’Amorisono à la place. Bon en même temps, c’est vrai que c’était jouissif. Mais soyons sympa et rendons leur tout de même hommage à cette action collective classieuse. Merci à rencontreàxv pour la vidéo L’action de la semaine : Bègles Bordeaux Prenez ça dans vos faces, Jour de Rugby, le Rugbynistère et autres RencontresàXV ! Nous sommes les seuls à vous proposer en exclusivité l’intégralité de la fin de rencontre entre l’UBB et Brive, de la pénalité de Caminati du 12-9 à la 73ème, jusqu’à l’essai de Lilo à la 84ème. Ok, c’était peut être pas Munster – Northampton, mais c’était quand même pas mal. Voici donc 14 minutes de bonheur pour vous, avec en bonus, le speaker sous ecstasy du Musard… L’Adieu de la semaine Thomas Lièvremont & Christian Gajan Se faire remplacer par un présentateur télé séxagénaire, c’est un peu comme si Michel Drucker prenait la place de Guy Novès au Stade Toulousain. Courage. L’autre adieu de la semaine : Brian Liebenberg Le running gag de l’emploi fictif de Brian Liebenberg prend finalement fin : après avoir disputé 2 matchs en 3 ans, Brien Liebenberg a décidé d’arrêter d’alourdir inutilement la masse salariale du Stade Français en prenant sa retraite. Tout le monde n’appréciait pas le style de Brian mais les supporters du Stade Français se rappelleront quand même d’un gars qui a largement contribué aux titres de 2003, 2004 et 2007. D’ailleurs, ils lui ont fait une banderole à la fin du derby, ce qui prouve qu’il y a quand même des supporters fidèles à Paris, même si ils ne sont qu’approximativement qu’une quarantaine. Puis avec une gueule comme ça, me dîtes pas qu’il pourra pas se reconvertir comme acteur de films d’horreur de série B
Derby francilien : 11 raisons de supporter le Stade Français Paul Sackey sous son meilleur profil. Vous connaissez maintenant tous (enfin, on espère) le blog Keposport, qui a collaboré avec nous à quelques reprises à la Boucherie, notamment pendant la Coupe du Monde avec avec une chronique régulière durant les phases de poule, ou plus récemment avec la biographie (fictive) de William Servat. Pour leur rendre la pareille aujourd’hui, nous leur confions notre chroniqueur star, le seul, l’unique Ovale Masqué. Sa mission ? Vous convaincre qu’il faudra supporter le Stade Français samedi lors du derby contre le Racing… Stade de France ce samedi, vous ne pouvez plus vous cacher. Stade Français ou Racing Métro, il faut choisir. Car ils ont beau être voisins, voilà deux clubs que tout oppose, sur et en dehors du terrain. Notre chroniqueur invité pour l’occasion, Ovale Masque de la Boucherie Ovalie, lui, s’en fout complètement. Cependant, son instinct de super héros l’incite à prendre la défense de la veuve et de l’orphelin (un peu comme la FACEM, quoi) et donc se ranger derrière le coin du Stade Français, ce petit club en difficulté. Voici donc 11 bonnes (ou moins bonnes) raisons de supporter les stabilo boys demain… Pour jouer à « Qui est-ce ? » dans les tribunes. Pour combler les départs de ses deux joueurs les plus créatifs (Lionel Beauxis et Brian Liebenberg – c’est ça, moquez vous) le Stade Français a fait avec les moyens du bord et a récupéré une charrette de joueurs low cost qui faisaient banquette dans l’hémisphère sud. Des anonymes portant les noms de Francis Fainifo, Alex Rokobaro ou encore Morgan Turinui – dont on nous assure pourtant qu’il fut 5 fois sélectionné avec les Wallabies, mais il n’y a que Bernard Laporte pour y croire. Ces gars là étant absolument inreconnaissables, vous passerez une bonne partie de vos soirées à vous demander qui ils peuvent bien être. On peut aussi citer Gonzalo Tiesi, qui après 5 saisons aux London Irish et aux Harlequins, joue pour les parisiens depuis la saison dernière. Mais personne n’était réellement au courant de son existence avant qu’il se fasse démembrer vif par Courtney Lawes. Parce que Charlety est le plus beau stade de France Si je payais des impôts, ce qui n’est pas le cas parce que je suis un parasite social, je pense que j’aurais de violentes crises d’urticaire en passant devant le stade Charlety. Un stade payé par le contribuable, qui sert 2 fois par an pour des meetings d’athlétisme que même Patrick Montel ne voudrait pas commenter, on se fout vraiment de notre gueule quand même. Heureusement, le Stade Français a redonné une raison de vivre à ce grand stade vide mais quand même sympa car idéalement placé : vous pouvez venir en tramway (adieu RER B, et va te faire foutre à jamais) et en plus c’est juste à coté de la Cité Universitaire, LE lieu parisien où vous pouvez pécho de l’étudiante suédoise. Ajoutons que comme le stade est cent fois trop grand (20 000 places alors qu’il y a pas plus de 42 amateurs de rugby à Paris) et que vous pourrez aisément poser vos pieds sur le siège de devant, organiser un barbecue, faire votre jogging dans les escaliers façon Rocky, etc. Parce que c’est peut être un club de milieu de tableau du Top 14… Mais c’est assurément le meilleur club de rugby d’Argentine. D’ailleurs, le derby contre le Racing Métro, c’est finalement la version ovale du fameux Boca Junior / River Plate. L’ambiance dans les tribunes en moins. Mais aussi… Parce que le Stade Français a un staff de classe mondiale Parce que Felipe Contepomi Parce Pascal Papé Parce que supporter le SF c’est trop déglingos Parce que Paul Sackey (oui oui, on vous assure) Et pour d’autres raisons que vous découvrirez en cliquant ici pour lire la suite de l’article sur Kepopsort. Ben oui, on leur laisse l’exclusivité de l’intégrale quand même, on est pas des chiens.
Le Top du Taupe 14, journée 11 Un numéro bien rempli, comme les poches de Craig Joubert. Merci à Marcel Caumixe (et probablement à son dealer) pour l’illustration. Par Ovale Masqué (beaucoup) et Capitaine (un peu) Après deux belles semaines de Heineken Cup, retour au Top 14 et à la vie normale, celle qui nous donne envie de nous tirer une balle pour ne plus jamais avoir à regarder John Senio (ou est-ce Kevin ? Je ne sais jamais) tenter une passe. Oui, je suis un peu déprimé en ce moment, et je vous emmerde, sachant que de toute façon personne ne lit cette intro. Racing – Bého (28 -9) Il suffit de voir la compo du Bého, réunissant des puceaux du Top 14 et des joueurs qui tentent de relancer leur carrière pour la 18ème fois (oui c’est pour toi, Benoit Baby) pour comprendre que les basques n’en ont rien à foutre de ce match et préfèrent se réserver pour le derby de ce soir. Même Marconnet n’est pas là et préfère se prendre une branlée contre l’Australie avec les Barbarians. La mission des Biarrots est donc de résister le plus longtemps, et après, sait-on jamais, sur un malentendu. Une tactique qui a failli marcher, puisqu’ils menaient à la mi-temps 9 à 7, malgré l’essai de Saubade. Mais à la 45ème minute, le Shane Williams des Hauts de Seine (ne vous moquez pas) double la mise, en prenant bien soin de mettre un cadrage débordement à un Biarrot dans l’en-but, juste pour le plaisir de l’humilier. Trois minutes plus tard, Nallet marque l’essai du bonus dans son plus pur style de ¾ centre et l’affaire est pliée. Bayonne – Lyon (15-9) Bayonne reçoit le promu lyonnais dans son enceinte magique. L’Aviron aligne fièrement ses nouvelles recrues, une composition qui en devient alléchante (notamment le trio Joe-Heymans-Gerber) mais pas pour autant efficace. On pense voir un match légèrement ennuyant qui se rattrapera par deux trois essais bateau infligés au promu, mais cette année les promus font face. Le commentateur nous le rappelle “Lyon fait un très bon début de saison”, on n’aurait pas dit ça comme ça avec une treizième place devant le BO. On va plutôt dire que Lyon joue bien mais que les résultats ne sont pas là. Bénéficiant d’une bonne mêlée mais d’une touche désastreuse, les coéquipiers de Januarie ne peuvent rien espérer d’un match dans lequel ils ne trouvent des espaces que par l’intermédiaire de leur fidjien Ratuvou, qui ne fait pas dans le détail. Du côté basque ce n’est guère mieux puisqu’ils ne produisent pas grand chose et ne respirent que par des individualités. Heureusement Benjamin Boyet est en forme et affiche un 100% sur ses 5 pénalités. Les Lyonnais n’arrivent pas à raccrocher le score mais s’offrent une dernière pénalité en fin de match pour rapporter le bonus défensif. Une dernière pénalité rendue possible par Mike Philipps qui tape une chandelle au lieu de taper en touche, ils ont la classe ces gallois. Perpignan – Stade Français (16-35) Il y a quelques points communs entre l’USAP et le Stade Français, en dehors de leur hobby préféré (virer Jacques Delmas) : un grand club à la recherche de son glorieux passé, un début de saison en dents de scie avec des choses intéressantes et d’autres franchement ridicules… puis le tournant : un bon match inespéré et une presque victoire à Toulouse. Le Stade Français a su capitaliser sur ce match et a enchaîné avec 3 victoires consécutives, alors que l’USAP non, en perdant bêtement à Bayonne puis à Newport. Voilà donc ce qui arrive quand une force irrésistible rencontre un objet inamovible (en fait ça veut rien dire dans le contexte, mais cette phrase est classe) : c’est la merde pour l’USAP. Les Catalans ont beau avoir le ballon, tenter et y mettre le cœur, ils ratent tout ce qu’ils font. Les Parisiens eux, touchent le balle 8 fois dans le match et marquent 5 essais grâce à un Contepomi tellement on fire qu’il n’a pas enflammé que la culotte d’Ovale de Grace pour une fois. Résultat, bonus pour le SF qui revient proche du Top 6 pour la première fois depuis longtemps, alors que l’USAP s’enfonce dans la crise et se dirige inexorablement vers une relégation en Fédérale 666. Enfin c’est ce qu’on peut lire sur le forum de l’USAP, nous on sait pas. Et maintenant à la demande d’un de nos lecteurs dans les commentaires de l’article consacré à l’Aviron Bayonnais, un interlude hors sujet avec “Le temps des fleurs” par Ivan Rebroff. L’occasion de vous dire que la Russie me manque beaucoup, bien que je n’y sois jamais allé. Castres – Toulon (22-22) Match compliqué pour les Castrais qui, après 4 défaites consécutives, reçoivent les Toulonnais, qui eux viennent d’enchaîner 5 victoires malgré un niveau de jeu aussi douteux que les choix capillaires de Mathieu Bastareaud. Et on a bien pensé que la dynamique du moment serait respectée après une première mi-temps pas brillante mais maîtrisée de la part des Toulonnais, notamment grâce au jeu au pied de Sir Wilko, auteur d’une passe au pied sur l’essai de Lovobalavu et de quelques missiles qui ont renvoyé les Castrais jouer chez eux. 19-6 à la pause, ça fait beaucoup mais les Castrais se rebellent en envoyant enfin du jeu. C’est donc la suite d’une belle action collective et de plusieurs temps de jeu que le flanker/centre/ailier castrais Chris Masoe marque son essai syndical. A noter aussi le bon match de l’ouvreur Rémi Talès (ex-joueur de la Rochelle, élu meilleur public de France lors de la dernière nuit du rugby, oui c’est une précision utile) qui s’est bien repris après sa bourde contre le Munster. Son remplaçant Pierre Bernard s’est également distingué en convertissant la pénalité du match nul à 80ème minute, alors que Kockott et Teulet étaient présents sur le terrain. Ce qui nous prouve donc qu’on peut en avoir une grosse paire sans pour autant avoir mué. Brive – Toulouse (9-9) Après la Heineken Cup et le stade de 16 places du Connacht, Toulouse continue son voyage au bout de l’enfer en se déplaçant à Brive. Forcément leur motivation s’en ressent. Luke Burgess a la bouclette qui déprime, Beauxis rate ses drops, McAlister joue enfin à son vrai poste mais s’en branle complet, David enchaîne les passes de maçon à vous en faire regretter Florian Fritz et Médard est visiblement resté en Nouvelle-Zélande : le spectacle de la ligne de trois-quart toulousaine nous rappellerait presque les meilleurs moments du XV de France contre le Tonga. Au terme de cette bouille de rugby, de courageux Brivistes ramènent un nul satisfaisant grâce au pied du poète des prés Caminati, qui aurait même pu faire gagner son équipe avec plus de réussite. Les rouges et noirs restent quand même premiers et tout le monde est content finalement, un peu comme à la fin d’un épisode de série TV quand les principaux protagonistes se font des câlins au ralenti avec une petite balade sirupeuse au fond sonore. Montpellier – Clermont (29-23) Les Montpelliérains ont enfin retrouvé Fufu le meilleur capitaine de l’univers, et Donald Duc le meilleur trois-quart centre qui joue 10 du Top 14 : ils peuvent donc recommencer à faire comme avant et battre tout le monde à domicile. D’ailleurs Clermont n’avait pas placé grand espoir en ce match, comme le prouvent les titularisations de Senio, Skrela et Malzieu. Le trio magique ne nous décevra d’ailleurs pas entre transmissions lentes, renvois foirés et air-plaquages. Du coté du MHRC, on continue sur la lancée de la H-Cup avec un jeu agréable fait de multiples temps de jeu, le tout entrecoupé par des séquences où l’anomalie génétique Gorgodze joue au bowling avec ses adversaires. A noter aussi, le bon match de Benoit Paillaugue (né à la Rochelle, tiens) qui semble avoir piqué sa place à Julien Tomas à la mêlée. En deuxième mi-temps, ça va mieux pour l’ASM : Parra rentre en 9, Saint Brock à l’ouverture et ça va tout de suite mieux pour les Clermontois qui marquent deux essais et viennent chercher un bon bonus défensif. Là aussi tout le monde est content, sauf moi car j’ai plus de bières au frigo, mais ça vous vous en foutez pas mal non ? L’avis du coach Vern sur ce match. Comme il le dit si bien lui-même, pourquoi tant de haine dans un monde déjà si cruel ? Agen – Bordeaux Bègles (24-15) La LNR est bien sympa de programmer le match dont tout le monde se fout le samedi soir : on va pouvoir sortir se bourrer la gueule sans regrets. Là je vous vois venir, « bande d’élitistes de merde à la con, vous ne suivez que les équipes avec des gros budgets et des stars, vous aimez pas le vrai rugby bande d’enculés ». Bon d’abord calmez vous sur le langage, vous êtes vachement vulgaires. Secondement c’est pas vous qui vous êtes infligés ce match de merde alors fermez vos gueules. Les joueurs avaient eux aussi hâte d’aller en boite de toute façon, à voir le niveau de jeu. A moins que ce ne soit cette exception culturelle de l’arbitrage français (vous savez, siffler toutes deux minutes pour bien passer à la télé) qui n’ait pourri la rencontre. Au final, plus de 40 points marqués et 0 essai. Agen continue son bon début de saison et reste dans les 6 premiers (ce que personne ne semble remarquer d’ailleurs) alors que Bordeaux peut regretter de pas avoir accroché le bonus. Le joueur de la semaine : Felipe Contepomi On s’est assez foutu de sa gueule après l’inoubliable épisode du Drop de la mort, rendons donc aujourd’hui justice à Philippe Contepomi (comme dirait notre sauveur Pascal Papé) qui après ses très bons matchs contre Clermont et Worcester, a encore brillé face à l’USAP. Mourad Boudjellal a maintenant sans doute du se rendre compte qu’il avait engagé un vieux type chauve se faisant passer pour lui il y a deux ans. L’essai de la semaine : Timoci Nagusa On voulait surtout féliciter Gonzalo Amorosino d’avoir accompli un de nos fantasmes en humiliant Lee Byrne et Julien Malzieu sur une même action, le tout pour envoyer Nagusa à l’essai. Le point Movember de la semaine : Cette semaine, difficile de lutter contre l’effectif du Racing Métro, qui prend le Movember très au sérieux, sans doute plus que le rugby d’ailleurs si on se souvient de leur match à Edimbourg. Le point David Skrela / Fail de la semaine David Skrela, on t’aime. Tu es mignon, tu es gentil, tu es un bon joueur de rugby, un bon défenseur, un bon buteur et un bon ouvreur quoiqu’en disent les mauvaises langues. Mais on a quand même deux questions qu’on souhaite te poser depuis déjà dix ans : 1) Sérieusement, c’est quoi ce duvet que tu as sous le nez ? 2) Pourquoi n’as tu toujours pas appris à taper un renvoi ? Ne fais pas l’innocent, rien que contre Montpellier tu as réussi à en louper deux de suite ! Et encore tu nous a épargné ta spéciale, le renvoi à effet rétro directement en touche dans ton propre camp… L’investigation de la semaine On félicite ce journaliste de Canal+ qui demande à Dimitri Szarzewski si les joueurs du Stade Français souhaitaient aller fêter leur victoire contre l’USAP en Espagne. Il lui demande donc implicitement s’il souhaite se taper des putes à la Jonquera et acheter des cigarettes de contrebande. Notre grand reporter Bernard Deladernièrebière n’aurait pas fait mieux. L’hommage de la semaine : Simon Mannix Ma Simone. On voulait que tu saches que ta coupe de cheveux improbable, tes colères mémorables et ton accent merdique nous manqueront. Tu ajoutais un peu de fun au milieu des frères Berbizier (qui sont quand même presque plus terrifiants que les jumelles dans Shining) et nous allons amèrement te regretter sur le banc du Racing. Même si on est aussi contents de l’arrivée de Gonzalo Quesada, l’homme le plus classe du monde après George Abitbol. Mais moins contents que Juan Martin Hernandez sans doute : le pauvre n’avait plus de nounou depuis le départ à la retraite d’Agustin Pichot, et son niveau de jeu s’en ressentait un peu…. L’autre adieu de la semaine : Rory Lamont Rory, on t’aime bien aussi, principalement parce que tu as l’air sympa, que tu es un peu sexy et aussi un peu moins nul que ton frère. Par contre on est pas vraiment certains que tu aies vraiment joué à Toulon, mais dans le doute, on te souhaite quand même bon vent et bonne chance. Si vous avez vu cet homme disputer un match avec le RCT, soumettez vous votre témoignage dans les commentaires
Mise en bière, journée 2 Il s’en est passé des choses. Il faut que tu lises. Par Ovale Masqué & Capitaine, Le matchs : ASM – Aironi (54-3) Les Clermontois n’ont pas le droit à l’erreur ce soir et doivent prendre le bonus offensif s’ils veulent un bel avenir européen. L’intelligent Vern a fait tourner le 5 de devant en espérant une motivation certaine dans les phases de combat. Les Italiens savent qu’ils vont faire des erreurs et n’espèrent rien au niveau européen. Le début du match s’annonce prometteur avec des intentions de jeu et une bonne défense des deux côtés. On doit attendre la 8ème minute pour que Julien « Jesaistoutfaire » Bonnaire parte petit côté, se défasse d’un adversaire, tape par dessus et mette la pression sur le dernier défenseur. Malheureusement à Clermont, il y en a qu’un à la fois sur le terrain qui est bon. Alors l’action sera avortée par une pénalité pour plongeon. Mais tout ça est oublié quelques minutes plus tard quand Lee « la » Burne vient inscrire le premier essai après un 720° air-ground. Clermont aime la faire à l’envers alors c’est le talonneur qui tape à suivre pour le demi-d’ouverture. Jaloux, son coéquipier Naikitichi ou quelque chose comme ça, vous savez l’ailier fidjien au nom d’électroménager japonais, va vouloir mettre son essai après avoir tapé au pied. Hélas c’est un en-avant, on ne vient pas tous des îles pour faire ce qu’on veut avec un ballon. Après du jeu envoyé de tous les côtés, Julien Bonnaire prends une touche et marque après le maul, comme s’il faisait ça tous les jours, tranquille. Puis il prend un café et lit un chapitre de physique quantique. Ensuite ils déroulent, ils combinent en touche pour balancer Bardy dans un trou béant. Buttin rentre, Buttin marque, il nous énerve ce petiot… Cette fin de match est anecdotique tant les Clermontois ont bien combiné et les Italiens ont été en-dessous du niveau européen ; on notera quand même une fin de match énorme de Debaty. Northamtpon – Scarlets (23-28) Putain de gallois. Les Poireaux sont sur leur dynamique de la Coupe du Monde et ne se sentent plus : ainsi les Scarlets, petite équipe sympa et joueuse mais pas bien sérieuse (la preuve, le Stade Français et l’USAP avaient réussi à les éliminer lors des deux dernières éditions) a accompli l’exploit de cette journée en allant gagner avec le bonus offensif chez le vice champion d’Europe. Largement dominés, les Saint sont parvenus à accrocher un bonus utile en marquant deux essais dans les 13 dernières minutes du match, dont un par l’international samoan George Pisi, ancien clermontois dont personne ne savait qu’il avait signé à Northampton. A noter aussi la touche internationale de Saints qui alignaient l’ailier russe Artemiev et sur le banc, un seconde ligne américain portant l’hilarant nom de Samu Manoa. Samu Manoa… vraiment ?! Edimbourg – Racing Métro 92 (48-47) Les ciel et blancs se rendaient en terre écossaise pour décrocher un BO indispensable pour espérer quelque chose. Le problème c’est qu’une fois qu’ils l’ont eu ils sont rentrés au vestiaire, laissant Edimbourg gagner le match. Retour sur le film du match le plus hilarant de l’histoire de… cette journée uniquement, faut pas déconner. Le match commençait mal pour Jacky et ses amis ; une relance et un coup de pied à suivre auront suffit à mettre le premier essai du match dès la première minute de jeu. En pleine confiance, Edimbourg poursuit ce qui marche 7 minutes plus tard : coup de pied à suivre, mauvais rebond, essai. Enfin dominés, les Racingmen vont pouvoir se reprendre et marquer un essai après un joli mouvement collectif et la vitesse de Saubade pour finaliser. Dans le même style de jeu de passe, ils vont envoyer Imhoff, l’argentin pas le russe, applatir. Le troisième essai francilien sera conclu au large par l’arrière Wvisniewfsksy, une nouvelle recrue à l’arrière venu de proD2 apparemment. Chavancy continue la marche vers la victoire peu après avec une feinte de passe-rafut parfaitement exécuté. On ne reconnaît pas le Racing dans cette première mi-temps : ils font des passes, marquent des essais et jouent bien. Au retour des vestiaires le Racing ne veut pas perdre le rythme alors envoie à nouveau Chavancy entre les perches après un contre sur une offensive écossaise. Ils mènent à la 53ème minute de jeu 44-20 et se disent que ça suffit, ils rentrent alors tous au vestiaire. Seulement les gunners Talei, Brown, Grant et Visser en profitent pour filer dans l’en-but et leur faire un bon gros doigt d’honneur. Seul Qovu, qui était resté sur la pelouse, a tenté de défendre seul, et s’est pris un jaune à la 69ème, on pense que c’était volontaire. Ainsi Edimbourg revient au score et mène d’un petit point, Hernandez qui en avait marre d’être bon continue d’être nul depuis 2-3 ans et tente un drop en pensant fort à James Hook. Ils perdent d’un point après avoir mené de 24, MEGALOL. Biarritz – Saracens : (15-10) Comme tous les ans depuis 3 ans, le Bého nous refait le numéro de l’équipe complètement à la ramasse en Top 14 et étrangement performante en Coupe d’Europe. Cette fois ils n’ont même pas l’excuse d’avoir une poule facile, puisque les Ospreys, les Saracens et les pénibles italiens du Benetton Trévise (d’ailleurs auteurs d’un nul face aux gallois, ça c’est pour toi Guytou) c’est quand même pas des cadeaux. Ainsi, après avoir décroché un précieux bonus défensif à Swansea, les biarrots ont triomphé petitement des champions d’Angleterre. Après une première mi-temps absolument immonde (0-0 !!) un Bého pas tellement inspiré a inexplicablement réussi à marquer deux très beaux essais. Le premier d’Imelon Harinordoquy, suite à une magnifique passe au pied d’Haylett-Petty, vous savez, cet australien qui joue 15, 10, 12 et 13 à la fois au vu la misère du jeu offensif biarrots. Moins de dix minutes plus tard, c’est NGwenya qui double la mise avec son exploit annuel où il enrhume 4 défenseurs fingers in the nose. Hélas pour la Blanco Familia, les Saracens vont arracher un point de bonus crucial à la dernière minute, sur un essai d’Alex Goode, oui, le type qui présente la météo sur M6. Bon, c’est quand même moins la honte que si ça avait été Andy. Castres-Munster (24-27) Je verse une larme pour les courageux castrais tombés au champ d’honneur ce week-end. Les pauvres, ça aurait été le Stade Français, Toulon ou encore le Racing je dis pas, ils méritent, mais Castres ! Une équipe de joueurs attendrissants, comme Capo Ortega, Chris Masoe ou Robocop, une équipe qui gagne tout sauf des titres, une équipe qui mérite mais non. Quand on joue contre le Munster, ça ne suffit pas, surtout quand ils décident de gagner tous leurs matchs sur drop dans les arrêts de jeu pour se venger de leur élimination de l’année dernière. Pourtant le CO commence bien en gérant son début de match parfaitement et en menant rapidement 11-0 au bout d’une vingtaine de minute. Mais les Irlandais se rosbeefent et mènent plusieurs temps de jeu jusqu’à l’en-but sans trembler. Les Français n’abdiquent pas et envoient l’inconnu Pierre-Gilles Lakafia marquer un essai décisif ! Décisif, non, car en en bon double champions d’Europe, le Munster revient, grapille et même marque grâce à un mauvais dégagement de l’ouvreur castrais (on ne citera pas son nom pour ne pas compliquer plus la vie sentimentale d’Ovale Masqué, fiancé à une Rochelaise) contré par… Ronan ! Le même terrible Ronan qui viendra pourfendre les espoirs castrais d’un terrible drop dans les arrêts de jeu, comme une histoire de déjà-vu. La Red Army a répondu à l’appel de la H-Cup, ils sont bien là cette année. Connacht – Toulouse : (10-36) Enième insulte faîte aux toulousains : les obliger à jouer contre le Connacht, au fin fond de l’Irlande, dans le comté de Galway, dont la population est constituée de 50% de pêcheurs alcooliques et de 50% de moutons, et dont les fameux Lac du Connemara n’abritent même pas de dinosaures… révoltés, certains stadistes comme l’ancien All Black Luke McAlister, refusent d’aller disputer cette rencontre indigne de leur standing. Ce fut donc l’occasion de retrouver pour la presque première de la saison Lionel Beauxis titulaire à l’ouverture. Toujours en pleine forme physique, il est apparu livide comme un zombie sorti d’un George A. Romero et complètement essoufflé au bout de 15 minutes de jeu. Mais c’est pas grave, on ne lui demande pas de courir, juste de passer des coups de pied, ce qu’il a bien fait. Pour le reste, Luke Burgess a une nouvelle fois permis aux commentateurs de s’astiquer pendant 80 minutes, tandis que Florian Fritz s’est appliqué à gâcher toutes les occasions d’essais toulousaines, en ne passant pas, ou en passant horriblement mal. Merci Florian d’entretenir si bien le suspense. Tant pis par contre pour le bonus offensif par contre : avec seulement trois essais à un, les rouges et noirs ne repartent qu’avec 4 points du traquenard irlandais. C’est déjà pas mal. Bath-MHRC : (16-13) Les Montpellierains avaient surpris de part leur niveau de jeu contre le Leinster. Il fallait désormais confirmer et gagner contre Bath. Cette affiche avait du potentiel entre le défi des canards : Donald contre Trinh-Duck ou encore la titularisation de Flatman à la pile. Le match est plaisant, les deux équipes jouent bien et Bath marque après une longue passe sautée, c’est propre, c’est net, rien à redire. Derrière, second essai de Bath, sur contre, Montpellier s’enterre, la cabane est tombé sur le chien. Mais le chien n’est pas mort et part quelques pénalités et un essai, offert à Moyano par une passe de Privat-le-troll, revient au score. Cela ne suffira pas, le MHR s’incline 16-13. Les autres matchs : Pas de grosses surprises dans les autres rencontres, si ce n’est la victoire des Harlequins à Gloucester (9-28). La bande à Nick Evans s’affirme donc comme le plus redoutable rival des toulousaingues, qui eux avaient eu bien plus de mal à battre les Cherry & White. Cardiff confirme en gagnant à domicile contre les London Irish (24-18) et se retrouve en position super-favorable pour se qualifier. A noter aussi,le nul de Trévise à domicile contre les Ospreys (26-26) qui fait les affaires du Bého, la bonne victoire de Leicester contre l’Ulster (20 à 9) ou la branlée passée par le Leinster à Glasgow (38-13). L’homme de la semaine : Ronan O’Gara Deuxième semaine de suite pour L’homme a la tête de Haricot. Difficile de trouver joueur plus décisif sur cette deuxième journée en même temps : un contre qui emmène le second essai du Munster, un drop à la 80ème (comme la semaine passée) Ronan est on fire et Jonathan Sexton n’a plus qu’à aller prendre sa pelle et son seau. L’EPIC FAIL de la semaine : Toute l’équipe de Northampton Un véritable festival. A 1 minutes 10 de cette vidéo, on ne sait pas si c’est un fail de l’arbitre qui ne voit pas les 15 gallois hors-jeu sur le coup d’envoi, ou de Northampton qui se prend l’essai le plus con du monde, mais ce qui est sûr c’est que cette action Benny Hillesque permet à Shingler de marquer un essai capital. A 2 minutes, vous avez un deuxième fail avec une air-réception de George Pisi, suite à une superbe chandelle de Priestland, qui peut nous rappeler que cette arme dont certaines équipes abusent (*tousse* Racing *tousse*) peut également être esthétique quand elle est bien réalisée. Et enfin le chef d’oeuvre, à 2 minutes 20, Ryan Lamb (sorte de Michalak anglais, talentueux à la main mais moins adroit que Romain Milo-Chluski au pied. Alors que leur second ouvreur Stephen Myler, c’est plus le Fançois Gelez anglais) réussi à trouver le poteau à 20 m en face des perches. Sur l’action qui suit, énorme en-avant de Chris Ashton sur un surnombre offensif. Les gallois poussent au pied, George North prolonge on ne sait comment avec un tacle improbable qui n’envoie pas le ballon sur la lune, et Priestland va marquer l’essai du bonus. Après le drop de la mort d’O’Gara la semaine passée, Northampton a décidément du mal à se débarrasser de son karma de la finale 2011 : les voilà quasiment éliminés. Vidéo Rugbydump Le Grand Prix Movember de la semaine On va y avoir droit pour un moment, alors autant récompenser les plus méritants. Cette semaine, le demi de mêlée remplaçant du Connacht Frank Murphy, pour ses belles bacchantes façon les Brigades du Tigre. Merci à Tom Jems pour la photo. Le Grand Prix “What the fuck happened” de la semaine 11 essais et un scénario qui les créatifs sous coke de Lost n’auraient pas osé imaginer : le match entre Edimbourg et le Racing fut légendaire. Enfin une pointe de romantisme dans les Hauts de Seine, où l’on est habitué à une froide maîtrise à des victoires 6 à 3 lors du match du vendredi soir. A noter la grosse partie de l’ailier Tim Visser, que personne ne connait mais qu’Ovale Masqué vous avait conseillé de surveiller lors son numéro de l’Immonde du Rugby consacré à la H-Cup. Comme quoi en fait il s’y connait un peu en rugby. Vidéo du Racing Métro 92 si si la famille Le Boucher de la semaine : Il s’appelle Steven Shingler (comme le chanteur d’Aerosmith me souffle le stagiaire : je lui ai mis une gifle) il joue aux London Irish et c’est le frère d’Aaron Shingler, auteur d’un essai gaguesque contre Northampton. Auteur d’un spear tackle (avouez que c’est moins joli que plaquage cathédrale…) sur Dafydd Hewitt, il a pris un carton rouge. Une action qui a du rappeler de bons souvenirs à Sam Warburton, présent dans les rangs gallois ce soir là. Vidéo Rugbydump Les essais de la semaine : Deux pour le prix d’un, on vous met les deux essais du Bého contre les Saracens. C’est tout ce que vous devrez retenir de ce match, croyez-nous. Vidéo de nous, oui, des fois on fait des efforts aussi
Les Hachoirs d’Or Coupe du Monde, 3ème partie Le meilleur pour la fin… Par Ovale Masqué, Si tu n’as pas encore voté pour les premières catégories, fais-le ici : Partie 1, Partie 2. Grand Prix Clément Poitrenaud du joueur qui nous aura bien fait marrer quand même : Ce prix vient récompenser ces joueurs, souvent talentueux, qui l’espace d’une (ou plusieurs…) actions peuvent passer du sublime au ridicule et provoquer le rire avec, à l’image de Clément Poitrenaud et ses désormais célèbres Poitrenades. Oui c’est un peu vache pour lui, mais il avait qu’à pas nous poser un lapin pour notre interview… Damien Traille La carrière internationale entière de Damien Traille pourrait s’apparenter à une vaste blague, comme il le confiait d’ailleurs lui-même après la défaite de la France contre les Blacks en match de poule : « Je considère ma sortie à la mi-temps comme une sanction. Par rapport à ma carrière en équipe de France bien sûr que ça marque… J’ai les boules. J’ai joué partout et nulle part dans cette équipe ». C’est donc tout naturellement qu’il a le droit d’être nommé dans cette catégorie. Le pire ? C’est que ce n’est pas vraiment de sa faute… Action remarquable dans cette Coupe du Monde, une réception de chandelle manquée et gros câlin contre la protection du poteau lors du match contre le Canada. Quade Cooper Annoncé comme LA star de la compétition, Quade Cooper, meilleur joueur du monde sur Youtube et sur Twitter, était un peu l’anti-Dan Carter. Face à Danny l’ouvreur presque trop parfait, trop propre, s’opposait Quade le déglingo, le fils maudit du rugby océanien, né d’une union contre nature entre Carlos Spencer et un kangourou alcoolique. Chistera à l’aveugle, passe dans le dos, pas de l’oie, transversale depuis son en-but, relances improbables et plaquages de poussin… cet homme est capable de tout. Y compris de totalement rater son mondial : ses tours de passe-passe ont à peine fait illusion contre les USA et la Russie. Catastrophique contre l’Irlande, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, il réalise son meilleur match pour la 3ème place face aux Gallois. Juste avant de se péter les ligaments croisés. Bon ou mauvais, au moins il trouve toujours un moyen de se faire remarquer. James Hook C’est l’histoire d’un mec qui démarre sa carrière internationale sur les chapeaux de roue en poussant le légendaire Stephen Jones sur le banc. Puis Jones récupère sa place et James passe un coup au centre, un coup à l’arrière. Même aux Ospreys, on ne sait plus où il joue et un dénommé Dan Biggar (qui ?) lui a piqué le N°10. Alors James fait ce que tout homme poussé à la folie aurait fait : aller à Perpignan. Juste avant ça, il a bien pensé à rater son match et toutes ses pénalités contre les Bleus en demi-finale, histoire d’être sûr de ne jamais pouvoir revenir. Fabrice Estebanez Dans toutes les équipes, on a besoin d’un joueur au niveau douteux mais sympa, qui n’ouvrira pas sa gueule si il ne joue pas et qui mettra l’ambiance en troisième mi-temps. Une mascotte. Pour les Bleus, ce sera Fabrice Estebanez. L’ancien treiziste débarque en Nouvelle-Zélande à 29 piges, avec une expérience limitée de 4 ans de rugby à XV (si on admet que Brive joue vraiment au rugby) et 5 petites sélections en Bleu. Un pari, quoi. Fabrice débute titulaire contre le Japon. Le potentiel est là, mais à trop vouloir en faire le Briviste joue trop souvent tout seul et perd des ballons. On ne le reverra que lors du match de la honte contre le Tonga : une entrée, une expulsion pour un plaquage cathédrale. Suspendu jusqu’à la fin de la compet, il reste en Nouvelle-Zélande pour mettre l’ambiance dans le bus. En grand amoureux de la fête et de la bonne humeur, son futur entraîneur Pierre Berbizier apprécie. Sonny Bill Williams Le meilleur joueur du monde pour Adidas, le Midol et les supporters toulonnais à mémoire sélective, Sonny Bill était programmé pour être avec son pote Quade Cooper la star du Mondial. Titulaire d’entrée contre les Tonga, il nous fait son numéro de cirque avec ses offloads improbables, des passes après contact avec une main dans le dos, à cloche pied, la tête à l’envers… une vraie otarie. Puis pour le glamour, il n’oublie pas de déchirer son T-shirt et de changer son maillot sous le feu des caméras. La suite ? Ben la suite c’est que dans un vrai match de rugby, Ma’a Nonu et Conrad Smith sont quand même bien meilleurs. On le revoit en demi-finale, le temps de faire une Estebanez, puis c’est à peu près tout. Désormais champion du monde, il va pouvoir négocier à prix d’or son retour au rugby à XIII, en Europe, au Japon ou au cirque le plus proche. Piri Weepu Pendant longtemps on s’est demandé si Piri Weepu n’était pas un All Blacks juste parce qu’il avait une bonne gueule et qu’il était très télégénique quand il menait le Haka. Remplaçant pendant les années Kelleher, puis remplaçant des remplaçants de Kelleher, Piri (que Marc Lièvremont décrivait comme « nul, mais moins que Cowan ») a finalement pris son destin en main pendant le Mondial. Profitant de la blessure de Carter, il prend les clefs du camion. C’est lui le vrai meneur de jeu des Blacks. Enfin un 9 qui pèse sur le jeu et qui en impose ! En plus, il prend la charge des tirs aux buts et enquille tout. Jusqu’en finale où il nous offre un festival digne d’un David Skrela des grands jours avec 3 coups de pieds envoyés dans l’Océan Indien, des mauvais choix à la pelle et un renvoi direct en touche. Il est pas passé loin d’être le héros de la Coupe du Monde. Bon finalement, ça reste Weepu, un petit gros sympa avec une tête d’Ewok, bon joueur mais un peu limité… Qui vous a fait poiler ? Damien Traille Quade Cooper James Hook Fabrice Estebanez Sonny Bill Williams Piri Weepu View Results Loading ... Grand Prix Vincent Clerc du Gendre Idéal : Ils sont trop mignons, trop gentils, trop parfaits. Certains veulent les épouser. Nous, on a juste envie de les claquer… Vincent Clerc Alexis Palisson Jonny Wilkinson Sam Warburton Dan Carter Julien Bonnaire Qui est le plus bon à marier ? Vincent Clerc Alexis Palisson Jonny Wilkinson Sam Warburton Dan Carter Julien Bonnaire View Results Loading ... Grand Prix Jo Maso du mec qui a gagné un voyage tout frais payés en Nouvelle-Zélande, tout ça pour foutre quasiment queudalle : Y’a des jobs, ils sont plus sympas que d’autres… Christian Califano « Alors Cali, comment est le terrain ce matin ? » « Il est vert Christian ! ». Merci Cali. Jean Marc Doussain Il a regardé, il a appris. Il s’apprête à continuer toute la saison avec Luke Burgess. David Douillet Deux voyages, en fait. A-t-il au moins pris le temps de saluer les fameux français à l’étranger ? Bravo pour l’empreinte carbone au passage. Quel est le gros parasite ? Christian Califano Jean Marc Doussain David Douillet View Results Loading ... Grand Prix Derek Bevan du meilleur arbitre : Les arbitres, on parle d’eux que quand ils sont mauvais. Ici à la Boucherie, on vous donne l’occasion de récompenser le meilleur…. Craig Joubert Wayne Barnes Alain Rolland Dave Pearson Romain Poite Romain Moite Steve Walsh Richie McCaw Mario Ledesma Qui est le roi du sifflet ? Craig Joubert Wayne Barnes Alain Rolland Dave Pearson Romain Poite Romain Moite Steve Walsh Richie McCaw Mario Ledesma View Results Loading ... Grand Prix Marc Cécilion du joueur ou entraîneur le plus psychologiquement instable. La catégorie reine. On le sait, le rugby est un sport violent, et les coups reçus à la tête sont nombreux… Parfois, certains acteurs du monde ovale agissent de façon étrange, sur et en dehors du terrain, et on en vient à douter de leur santé mentale. Cette catégorie vient récompenser les meilleurs d’entre eux et ceux qui, selon nous, ont le plus de chance de terminer à l’asile. Ou en prison. Même si bien sûr, on ne leur souhaite pas… Marc Lièvremont « Tu m’emmerdes avec ta question… ». Tel Dino, Marco était limite nervous breakdown pendant toute la Coupe du Monde. On se souvient tous de cet homme à la dérive, mal rasé, sans cravate, les yeux rouges, venu nous parler de ses problèmes conjugaux et de son apéro facebook FAIL au lendemain de la défaite contre les Tonga. Capitaine abandonné, Colonel Kurtz moustachu, Marco aurait pu totalement péter les plombs… heureusement, il est allé en finale et maintenant, c’est au choix : Un génie incompris Un martyr qui a sciemment décider d’endosser le rôle du méchant pour sauver la patrie Un gentil mec un peu con mais sacrément chanceux. On vous laisse vous faire votre avis. Mais on se demande quand même de quoi il aurait été capable si les Tonga nous avaient vraiment éliminés… Peter de Villiers L’homme qui jadis excusait les fourchettes de Schalk Burger en déclarant que « le rugby, c’est pas du ballet » avait préparé un plan machiavélique, digne de Minus & Cortex, pour niquer tout le monde pendant la Coupe du Monde : faire l’impasse sur le Tri Nations et en envoyer ses meilleurs joueurs soit-disant blessés dans un camp d’entraînement secret. Ça aurait pu marcher, puis les hommes de John Smit se sont inexplicablement suicidés en ¼ de finale contre les Wallabies. Dans la foulée de cet échec, le brave Peter annonce la fin de son aventure à la tête des Boks. Deux semaines plus tard, il a changé d’avis et pose de nouveau sa candidature. Ok… Mike Tindall Tout fout le camp en Angleterre. Mick Jagger s’est fait anoblir, on a appris que les Sex Pistols étaient un boys band pseudo-anarchiste monté de toutes pièces, le Prince Harry ne s’habille plus en nazi pour Halloween et David Beckham n’a plus trompé sa femme depuis au moins 5 ans. Conscient qu’il fallait insuffler un nouvel esprit rock’n roll au sein du Royaume, Mike Tindall, l’homme au 30 cartons jaunes en carrière et aux 2 arrestations pour conduite en état d’ivresse, a décidé d’infiltrer la famille royale et de foutre sa merde en pleine Coupe du Monde du rugby, histoire de rebooster un peu les ventes des tabloïds anglais. Mission accomplie : pelotage de blonde dans un bar, lancé de nains, performances indigentes sur le terrain et exclusion à vie de l’équipe d’Angleterre (à 34 ans, bravo, gros courage de la RFU là) : un gros carton pour « The Fridge » qui de toute façon nous emmerde tous en nous rappelant que lui, il a déjà été champion du monde, et sans se faire une passe de toute la CDM 2003. La classe. Nigel Owens On a tous eu un ami un peu relou qui nous a cassé les couilles après sa rupture, avec des statuts de dépressif sur Facebook. Nigel Owens nous a un peu fait penser à lui dernièrement, quand il a publiquement annoncé qu’il s’était fait larguer par son compagnon, toujours sur Twitter, cet outil merveilleux qui fait vivre notre site. Après quelques twits éplorés, Nigel s’est confié dans la presse galloise sur son coming out, sa Coupe du Monde, les polémiques sur l’arbitrage, l’affaire Sapolu… Si on avait un coeur, on aurait presque chialé. Manu Tuilagi Manu Tuilagi a beau être né Samoan, il vit en Angleterre depuis l’âge de 13 ans et on aura pu constater que le garçon était parfaitement intégré. Après s’être rendu célèbre en 2010 pour avoir filé une grosse mandale à Chris Ashton et terminé la carrière internationale de David Wallace après un plaquage qui aurait été censuré dans un épisode de Ken le Survivant, Manu a complété son début de carrière prometteur en remakant Titanic dans la baie d’Auckland. Sauf que Manu n’est pas comme Léo : lui, il a eu les couilles de sauter. Roi du Monde. James Haskell La French Touch du XV de la Rose. James Haskell, qui avait signé au Stade Français pour découvrir « la vie parisienne » (si vous le suiviez sur Twitter, vous savez qu’il ne parlait pas de fumer des gauloises et de manger de la baguette) il s’est sans doute beaucoup inspiré de l’affaire DSK, qu’il a revisité avec une femme de chambre néo-zélandaise en compagnie de Chris Ashton et Dylan Hartley. Au passage, on connaissait déjà plein de synonymes pour le mot fellation, mais pas « baiser australien ». Merci James, en plus, vous êtes un homme de culture. Zac Guildford Il était avec Cory Jane le seul vrai ailier du groupe Black et avait donc une place à prendre dans le XV titulaire. Ses problèmes d’alcool lui font rater les trois premiers matchs du mondial. Enfin titulaire contre le Canada, il marque 4 essais pour sa première et dernière apparition du Mondial. On ne le reverra plus ensuite. Mais son plus haut fait d’armes remonte à ce week end, quand il a agressé un homme de 60 piges avant de monter totalement à poil sur un bar paumé aux Iles Cook. Sans doute une interprétation toute personnelle de la fameuse technique de drague du Naked Man. Prochain arrêt pour lui, la cure de désintox. Eliota Sapolu Eliota Sapolu, trois quart centre samoan et coéquipier de club de Mike Tindall à Gloucester (quelle belle paire) est a priori un homme instruit, diplômé du barreau, s’intéressant à l’histoire et à la politique. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre des raccourcis curieux suite à la défaite des Samoans contre le Pays de Galles, qui avaient certes bénéficié de trois jours de repos de plus. On le cite, sur Twitter, « C’est un traitement injuste, comme l’esclavage, l’holocauste, l’apartheid. Allez vous faire *** ». Après une nouvelle défaite contre l’Afrique du Sud et un arbitrage litigieux de Nigel Owens, Sapolu a cru bon de traiter l’officiel de gallois de « connard raciste et partial » toujours sur le même réseau social. Suspendu 6 mois et condamné à divers travaux d’intérêt général, Sapolu évoquait récemment qu’il songeait à renoncer au rugby. Nous, tant qu’il reste sur Twitter, on rigolera bien… Quel est le gros sociopathe ? Marc Lièvremont Peter de Villiers Mike Tindall Nigel Owens Manu Tuilagi James Haskell Zac Guildford Eliota Sapolu View Results Loading ...