Présentation Taupe 14 : Aviron Bayonnais
par La Boucherie

  • 28 November 2011
  • 11

Par L’affreux Gnafron, de retour après son excellente fiche sur l’USAP.

 

Présentations précédentes :

 

Le club: Aviron Bayonnais Rugby Pro

 

Histoire

Né au sein d’un pays de pluie, de brouillard et d’aviron, le rugby à XV ne pouvait se développer qu’au sein du même type de contrée inhospitalière. Après un passage par le Havre, c’est tout naturellement au Pays Basque qu’il trouva un terreau fertile pour ce faire. Et c’est un certain Pierre Fabre (mécène du rugby s’il en est), Landais de son état (ce n’est pas sale), qui l’aurait ramené de Bordeaux à la toute fin du XIXème siècle.

L’Aviron Bayonnais voit le jour en 1904 à la suite de la scission d’une partie de ses membres d’avec la Société Nautique de Bayonne. Ces soucis au sein de l’exécutif trouveront un écho plus d’un siècle plus tard ; à croire que sur les bords de la Nive, on Adour les souchis (dédicace à Gad Elmaleh-yeuxbleus-Bellinda). Ayant adoptés les couleurs bleu ciel et blanc (en opposition avec le blanc, rouge et vert de la Nautique), nos rameurs intègrent en parallèle le Stade Bayonnais Football-Rugby créé en 1905. Une section rugby qui fusionnera deux ans plus tard avec le club omnisports pour aboutir à la création de l’Aviron Bayonnais Rugby.

Longtemps avant Biarritz, le rugby est donc implanté à Bayonne.
Sous l’influence du gallois Harry Owen Roë, le club se structure et remporte son premier titre en 1913. Une performance remarquable pour la ville qui succède ainsi au palmarès à Paris, Bordeaux, Lyon et Toulouse. On parle alors de ‘jeu à la bayonnaise’ avec passes redoublées, jeu à la main ambitieux, vitesse collective et mouvement perpétuel. Un temps révolu..

Les années 20 étant celles de la domination toulousaine, les Bayonnais s’inclinent en finale à deux reprises contre les rouges et noirs en 1922 et 1923 (le fameux doublon toulousain). Il faut alors attendre 1934 pour voir les basques remporter de nouveau le Bouclier. Et cela valait la peine d’attendre car le finaliste malheureux n’est autre que le voisin Biarrot.

Longtemps avant Biarritz, le rugby triomphe donc à Bayonne.
Le prochain (et dernier) titre est décroché en 1943, aux dépens du SU Agen. Les plus numérologues parmi vous auront sans doute relevé l’étrange combinaison de chiffres qui marque les années de succès.

1913-1934-1943
13-34-43—-31—-13-34-43

Selon le calendrier maya, le Bouclier rejoindra donc les bords de la Nive en… 2031.
Longtemps après Biarritz, le rugby perdurera à Bayonne.

En attendant ces lendemains qui chanteront Vino Griego, l’Aviron aura connu une dernière finale contre Agen en 1982, un passage en ProD2 et un retour dans l’élite lors de son centenaire en 2004.
Depuis cette date, Bayonne aura alterné entre le bon (une 7ème place en 2009), le brutal (la rétrogradation sportive suivi du maintien sur tapis vert montalbanais en 2010) et le truand (l’épisode Laporte/Kelleher des derniers mois).
Pendant ce temps, le rugby triomphait à Biarritz. La vie est parfois injuste.

 

Ville:

Au confluent de la Nive et de l’Adour, à une portée de pelote de l’Océan Atlantique, Bayonne cultive avec l’élément aqueux une relation suivie. Si le climat y est pudiquement qualifié d’océanique doux et humide, c’est ce troisième adjectif qui doit retenir notre attention.

La légende raconte ainsi que Marc Andreu n’a pu rejoindre l’Aviron en raison d’un veto médical interdisant aux joueurs de petite taille d’évoluer dans un contexte à fort risque d’inondation. C’est également pour cette raison qu’il y a peu de chances de compter un joueur asiatique dans l’effectif bayonnais.
Les Basques forts et fiers n’ont cure de ces aléas climatiques et c’est dans les nombreux bars du petit Bayonne qu’ils occupent leurs longues soirées d’hiver, de printemps et d’automne en prenant leur revanche sur l’élément liquide, en râlant. L’été ils vont à la plage. Et râlent contre les touristes. Mais ne colportons pas de fausses rumeurs et rétablissons la vérité, le Basque ne râle pas toujours.

Parfois il se contente d’être ombrageux comme le ciel (ou le videur) qui s’apprête à lui tomber dessus. Alors il rejoint le Txapatan, la Pétrolette ou le Jean Bart et trouve d’autres compères de récriminations basques en compagnie desquels il s’exerce en fin de soirée à diverses activités sportives de force basque.

Il arrive parfois que des Landais s’égarent en ville. On les reconnaît aisément grâce à leur conduite automobile inventive (à leur décharge, pas facile de conduire avec des échasses) et à cette manie de commander systématique dans les boulangeries leur fameux pain des Landes. Certains osent même insinuer que Bayonne serait plus gasconne que basque. Ces impudents sont sympathiquement reconduits aux frontières nord de la ville, où leur département commence, juste après le panneau de sortie de Bayonne.

Mais, hormis les Bayonnais, la ville conserve un caractère éminemment authentique et convivial. Tout le contraire de sa voisine du sud. Un Bayonnais vous le dira d’ailleurs tout net: ‘Biarritz, c’est très surfait’.
Car le Bayonnais abhorre tout ce qui vient de Biarritz et honnit les couleurs rouges et blanches. A l’exception d’une demi-dizaine de jours lorsque, au coeur de l’été, toute la ville se pare de ces teintures pour célébrer les Fêtes. C’est alors l’occasion pour l’économie locale de se découvrir une xénophilie insoupçonnée et aussi la manifestation à la face du monde de l’une des dernières traces de communion festive intergénérationnelle. Pourvu que ç’Adour dirait le philosophe Patrick Sébastien.

Et comme à Boucherie Ovalie, on aime les Basques, la fête et la gastronomie, mentionnons également la Foire au Jambon qui bien que moins fréquentée, n’en reste pas moins bien fréquentée. Faites donc un tour à Sagarmuin sur les Allées Marines (bientôt rebaptisées, présidentielles de 2012 obligent), découvrez la merveilleuse tradition du txotx à volonté, passez par Saint Esprit pour retrouver les vôtres et finissez au Ttiap pour recouvrer vos forces. Les moins exigeants d’entre vous finiraient presque à La Nouba pour la faire.

Mais trêve de gaudriole et penchons-nous sur ces Bayonnais célèbres qui portent mieux que quiconque l’honneur de leur ville. Ils sont nombreux, les bonnes gens de Bayonne à exporter leur talent par-delà les monts et les vaux.
C’est dans le domaine artistique que se trouvent les plus glorieux natifs de la ville. Si Gustave Parking et Eric Bayle savent nous délecter de leurs traits d’esprits les plus vifs et de leur humour le plus désopilant, François Gelez en son temps aussi, s’est essayé au comique. Quant à la chanson, quels meilleurs ambassadeurs intemporels que  Francis Lalanne et Christophe ‘Seg’ Hondelatte pour représenter dignement la ville?
Et l’on ne s’étonnera plus alors de la pluviométrie galopante qui sévit en ces lieux si charmants.

 

Docteur House c’est pas Mickey Mouse, Rokoçoko c’est pas Joe le clodo…

 

Le Stade Jean Dauger

Anciennement nommé Parc des sports de Saint Léon, le stade est rebaptisée en 2001 en hommage à l’un des plus illustres porteurs du maillot ciel et blanc, enfant de Cambo et légende de ce jeu (bien que passé par le XIII; ce n’est pas sale).
Sa statue de bronze trône d’ailleurs en bonne place surmontant un socle sur lequel on peut lire la maxime suivante ‘La passe est une offrande’. Un ancien patron du FMI appréciera.
Le stade Jean Dauger est donc gentiment bordélique avec ses 46 chantiers d’agrandissement, ses 12 extensions de tribunes et sa piste d’athlétisme (qui permet à un ailier américain des environs de se sentir enfin à l’aise dans un stade de rugby). On compte également un mur à gauche accessible pour les amateurs de pala.
Les supporters, quand ils ne sont pas occupés à en taguer frénétiquement les murs, garnissent abondamment des tribunes qui résonnent de leurs encouragements les plus fervents. Lorsque Franck Maciello arbitre, c’est jour de fête et le public se régale d’encourager la prestation arbitrale inventive et vivifiante de notre camarade.
Une fois l’an, le voisin vient exercer une visite de courtoisie. Galamment, le Bayonnais lui rappelle la solidarité qui ne doit pas manquer d’exister entre gens de bonne compagnie et propose que chacun reste maître chez soi. Le Biarrot acquiesce. S’impose à domicile. Et en fait trop souvent de même à l’extérieur.
Les mauvaises langues disent alors que le Biarrot a fait la sourde oreillons.

 

Staff:

Il se compose d’un triumvirat articulé autour de Christian Gajan en tant que ‘directeur rugby’, une dénomination qui ferait sourire mais permet de parfois rappeler le sport que pratiquent ses joueurs. Passé par Toulouse, Rodez, Castres, Trévise, attention ça se complique, reToulouse, reCastres, reTrévise Venise, la République Tchèque et Fukuoka, notre voyageur est dans la maison bayonnaise depuis Janvier 2010. Ce qui constitue un exploit de longévité pour un club qui pratiquait alors avec une certaine frénésie la valse des entraineurs. Ce ne sont pas Richard Dourthe et Didier Mentières qui démentiront.

Il est épaulé pour les avants par Thomas Lièvremont, qui, la sucette à la bouche, s’efforce de ne pas s’étrangler de rage devant les innombrables traits de génie de Roumieu, Linde et autres poètes du pack basque. C’est à Fred Tauzin qu’échoit cette tâche pour les lignes arrières.

Et comme il se passe toujours quelque chose à Bayonne, que les péripéties estivales autour de la guerre des chefs Caoucault-Salagoïty sont loin et que Sud-Ouest a besoin de doper ses ventes, Yann Delaigue a rejoint le staff bayonnais dans un rôle de consultant. Le mari de Cécile de Ménibus pourra crâner auprès de ses collègues du petit écran (Richard Dourthe, Olivier Magne, Thierry Lacroix, Jean-Pierre Elissalde, bientôt Jacques Delmas) car son activité au Pays Basque ne l’occupera qu’un jour par semaine.

Pas sûr cependant qu’un seul jour hebdomadaire soit suffisant pour ‘résoudre les carences au niveau des lignes arrières’, sa feuille de route présidentielle.

Faire venir Bernard Laporte ? Il est vraiment gueudin, Afflelou…

 

Les joueurs clefs

‘A l’Aviron Bayonnais, on ne recrute pas, monsieur, les joueurs viennent d’eux-mêmes !’
Citée par Daniel Herrero, la phrase aurait été reprise récemment par Byron Kelleher mais on ne saurait l’affirmer avec certitude.
Toujours est-il que le recrutement bayonnais estival a des allures de galactiques. Qu’on en juge avec la pléiade d’internationaux qui viennent de rejoindre les bords de la Nive : le gallois Mike Philips à la mêlée, les ‘néozélandais’ Neemia Tialiata au talon, Josevata Rokoçoko à l’aile et Sione Lauaki en 8, le français Cédric Heymans à l’arrière et le deuxième ligne australien Mark Chisholm constituent tous autant de titulaires en puissance.
Mais les recrues ne sauraient être à elles seules les dépositaires de l’avenir bayonnais. Les tauliers Boutaty et Baget, qui portent déjà l’équipe depuis quelques saisons, auront encore un rôle déterminant dans la conduite du camion basque.

Eh les nouveaux, voilà nos lancements de jeu derrière. Vous avez bien compris ?!

Le boucher:

Le départ de Fifita (5 saisons déjà) a laissé un grand vide dans la confrérie des bouchers  bayonnais. A l’instar d’un Luc Lafforgue, le légendaire ailier tongien avait su porter la bannière de la boucherie la plus décomplexée jusque dans des lignes arrières qui manquent d’ordinaire de ce genre de valeureux combattants.
Certes les secondes lignes ont bien tenté depuis de relever le gant mais malgré les passages de Louis Massabeau, Cédric Bergez, Thierry Cléda et Mike Tewhata, nul n’est parvenu à égaler la Référence. Même Rémy Martin n’y est pas parvenu!
On pourrait de nos jours associer Rob Linde dans la continuité de ses glorieux prédécesseurs mais le guerrier sud-africain parvient à développer des qualités rugbystiques qui démente le titre de boucher en chef. Et on ne pourrait décemment associer Abdelatif Boutaty pour les mêmes raisons.
Alors évidemment David Roumieu, formé à Grenade, dégoupille parfois mais même le bouillant talonneur ne peut éclipser Fifita. Dans la ville du jambon, il y a les charcutiers et le boucher: le seul, l’unique, l’intemporel pour des siècles et des siècles.
Tu nous manques Pila. Reviens !

 

Le joueur au nom imprononçable:

Josevata Taliga Rokocoko

Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une star interplanétaire, désormais connu de tous, qu’il ne mérite pas de figurer dans cette catégorie.
Et puisque le joueur souhaite désormais être appelé par son nom de baptême, qu’il en soit ainsi fait.
Décryptons donc cet étrange patronyme et faisons acte de salubrité publique auprès d’Eric Bayle

José: jusque là rien que de très facile. Prénom d’origine hispanique mais à prononcer sans la ‘Jota’. En même temps, vu le niveau de prononciation en espagnol des journalistes français, rien à craindre.
Vata: A ne pas confondre avec le ‘casse-toi’ très usité jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat. Le ‘Vata’ intime à un quidam l’ordre (ou le conseil) de se retirer d’un lieu donné.

Ta liga: Alors ça commence comme taloa et ça finit comme Bundesliga. Un truc bien lourd donc mais qui peut receler bien des saveurs.

Rocco: est-il vraiment nécessaire de rappeler à nos lecteurs ce formidable acteur qui incarna avec un talent et un brio qui n’appartiennent qu’à lui, l’un des frères Parondi dans le chef d’œuvre de Visconti? Alain Delon himself.
Soko: là, par contre, il faut rappeler à tout le monde l’inoubliable interprète du non moins légendaire ‘I’ll kill her’ qui plongea au détour de l’année 2007 le monde dans la dépression la plus intense. Crise dont il ne s’est toujours pas relevé d’ailleurs. Attention, risque de récidive courant février.

Notons pour la petite histoire que Josevata Taliga Rokocoko n’est autre que le cousin de Sitiveni Sivivatu. Que celui qui vient de dire que les fidjiens sont tous cousins se dénonce.
Et si c’est un Basque, il serait bien inspiré de ne pas trop la ramener en outre..

Pour les tenants du mauvais goût, c’est cadeau:

 

La chanson qui reste dans la tête et dont on ne parvient pas à se défaire:

Emblématique de l’Aviron, jouée par toutes les peñas de France et de Basse-Navarre, du Labourd, et de Soule, chantée au Stade de France, dans les boîtes de nuit et les karaokés, entonnée lors des mariages, bar-mitzva ou troisièmes mi-temps,  massacrée à toutes ces occasions, il s’agit, vous l’avez deviné du Griechischer Wein que l’on ne présente plus.
Car avant de porter fièrement partout un foulard bleu et blanc, le Vino Griego (les germano-hispanophones l’avaient déjà reconnu) se parait d’atours plus allemands.
Ecrit et superbement interprété par l’autrichien Udo Jürgens, ce morceau que ne renierait pas Mireille Mathieu trônait au panthéon de la variété germanique des 70’s. Celle-là même que nous écouterions si les ricains n’étaient pas là. Abordant la nostalgie qui s’empare d’un immigré grec suite à  l’absorption d’un verre de vin originaire de son pays natal (il n’y a vraiment qu’un autrichien ou un allemand pour associer vin et nostalgie), le morceau franchira les frontières, annexera les auditoires et sera traduit en de nombreuses langues. L’efficacité germanique en action.
C’est une version portugaise qui sera adoptée et adaptée en 2002 par Dominique Herlax, ancien speaker de Jean Dauger.
Évoquant des déplacements à Dax et Narbonne, mentionnant des évènements aussi incroyables qu’essais au large ou exploits à l’extérieur, le morceau conserve en ces temps difficiles un petit parfum d’anachronisme aigrelet.
Face à l’incroyable succès du morceau, une proposition de loi interdisant le chant de la Peña Baiona en dehors des limites des Pyrénées-Atlantiques est d’ailleurs à l’étude dans le cadre de la loi Hadopi3.

Encore plus émouvant et terrifiant qu’une blessure de Pepito Elhorga, la version originale:

 

Mascotte:

Il existe trois mascottes de l’Aviron Bayonnais:

  • La bête à poils: Pottoka (à ne pas confondre avec son lointain cousin Pottofeu)
  • Le bête à poils: Yoann Huget
  • La bête à goudron et à plumes: Geronimo

 

Scénario idéal:

Le succès de la saison bayonnaise tient en deux prénoms: Yoann et Yann.

Totalement blanchi par l’AFLD des accusations qui pesaient sur lui (suite à un test de QI), Yoann Huget s’impose en effet comme le meilleur marqueur d’essai du championnat. Bien qu’il en ait raté près d’un tiers. Sa complémentarité avec les autres arrières (Heymans, Rokocoko, Elhorga) fait des ravages.

Sous la houlette de Yann Delaigue, le jeu de ligne bayonnais se dote d’une chatoyance et d’un éclat à nul autre pareil. Benjamin Boyet est appelé en équipe de France qui s’est enfin trouvée l’ouvreur qu’elle recherche.
Les derbys sont remportés haut la main par l’Aviron et pendant que le BO échoue à la 7ème du championnat, Bayonne termine 4ème. Puis s’incline illico lors du barrage contre Perpignan.
L’Aviron remporte tout de même l’Amlin Cup grâce à un drop de Mike Phillips dans les arrêts de jeu.
Permettant l’accession à Biarritz en H Cup la saison suivant, ce drop scelle la réconciliation entre les frères ennemis. Dans l’euphorie de la victoire, de nombreux mariages mixtes sont scellés et la fusion entre les deux clubs est actée.

 

Scénario catastrophe:

N’ayant pas la chance d’affronter l’Usap toutes les semaines, l’Aviron enchaîne les défaites.

La suspension pour 2 ans de Yoann Huget prononcée par l’Agence Française de Lutte Antidopage ne vient rien arranger. Dans le groupe, des clans se forment et Yann Delaigue laisse bientôt tomber sa mission. Il est aussitôt remplacé par Philippe Lucas qui amène Alain Camborde avec lui.

D’une stérilité sidérante à l’extérieur, les Bayonnais proposent un jeu d’une restriction totale à domicile qui leur permet néanmoins de tenir plus ou moins la baraque. Mais la défaite lors du match retour face au Biarritz Olympique sonne le glas des espoirs de maintien. Elle ne permet pas toutefois au voisin de se maintenir non plus.
Lors d’une intersaison agitée, la fusion est prononcée et c’est dans un ‘Pierre-Papier-Ciseau’ d’anthologie opposant les mécènes des deux clubs que se joue le nom de la future entité. Sur un Paf, paf, p’Afflelou, la création du Biarritz Aviron Bayonnais Olympique est prononcée. Le BABO ivre est né.