Les bruits de Boucherie. Le RCT.

 

La Boucherie Ovalie est partout. C’est un fait indéniable, nos espions se comptent par milliers et c’est notre envoyé  De Sourcessure qui nous rapporte des informations capitales. Alors que le RCT est, comme avant chaque mercato, en pleine ébullition, on nous indique que le président toulonnais, le remarqué Mourad “Boudchelal” comme on le surnomme du côté de Sudouest, aurait dîné avec Johnny Wilkinson. Le numéro 10 de talent du RCT, qui commence à en avoir marre d’être le meilleur, pense prendre sa retraite pour pouvoir jouer des matchs rigolos avec des équipes de Barbarians, comme Servat quoi.
Mais Mourad ne l’entendrait pas de cette oreille et espère faire re-signer la star anglaise pour l’année du doublé en 2014. C’est d’ailleurs ce que nous confirme notre homme de l’ombre : après un repas des plus modestes dans une auberge relais du côté de La Farlède, les deux hommes sont tombés d’accord pour une année supplémentaire.

Dans le même temps, un ancien joueur du RCT devrait tout de même refaire surface du côté de la Rade. Alors qu’on annonce le départ du centre Geoffrey Messina (vers le FCG ?), et au vu des modestes prestations de Mathieu Bastareaud, c’est le sulfureux Sonny Bill Williams qui devrait pouvoir être associé au centre avec Matt Giteau. Effectivement, le Néo-Zélandais aurait la passion des chiffres et en aurait trouvé suffisamment pour renoncer à son idée de retour à XIII. En revenant à Toulon, il aurait également souhaité pouvoir remporter ce qu’on annonce comme “impossible” : le doublé, devenu l’Everest des rugbymen, après la Coupe du Monde et la fille de Guy Novès, que seuls Vincent Clerc et peut-être Byron Kelleher auraient escaladé. Ce qui ne fait toujours que deux.

Suite à ça, mais c’est moins sûr, le génie du rugby australien, qu’on annonce en direction de la boxe, aurait été approché par les dirigeants toulonnais pour venir faire mumuse avec son ami de longue date : SBW. Non pas en doublure de Wilko, mais en lieu et place de Benjamin Lapeyre, qui souhaiterait quitter le RCT, peut-être pour le BO, par manque de temps de jeu, car jugé moins bon que Delon Armitage. Oui, vous avez bien compris, c’est Quade Cooper qui pourrait venir s’étouffer avec des croissants dans le Sud, après quelques essais sur le ring.

On parle également des départs possibles du talonneur Mickaël Ivaldi et du pilier Gethin Jenkins, qui, selon les rumeurs cette fois, pourrait être remplacé dans l’effectif par Kevin Mealamu, l’international néo-zélandais qui évolue aux Blues (d’Aukland, pas de Cardiff), et Soane Tonga’uiha, l’international tongien de Northampton. Bien que l’on annonce le monstre des Tonga au Racing qui compte se faire une armada pour éviter de continuer le ridicule mais surtout pallier ses 17 blessés, il n’en serait rien. Un mec d’Eurosport aurait peut-être suggéré que Bernard Laporte aurait laissé entendre que le pilier lui a signifié d’un clin d’oeil de loin son accord. Donc c’est bon.
Toujours en première ligne, Bernard Laporte aurait émis la volonté d’avoir la meilleure 1ère ligne du championnat. Et c’est tout simplement un nom en 3 lettres que l’on aurait entendu se murmurer dans les ruelles toulonnaises. Oui, le Catalan Nicolas Mas aurait reçu un texto d’un ancien éditeur de BD : “Tu fais quoi l’année prochaine ?”. On vous laisse comprendre ce qu’il y a à comprendre, mais ça annonce du lourd !

Enfin et pour couronner le tout, l’ailier international français, Alexis Palisson, qui chavire entre mauvais matchs et blessures, ne serait pas dans les plans de B. Laporte pour la saison prochaine. D’autant que ce dernier serait courtisé par le MHR et en serait apparemment ravi. Pour pallier son absence, Mourad Boudjellal ne fait pas dans la dentelle et aurait inscrit le nom de Digbi Ioané sur sa tablette. L’ailier international supersonique des Reds, rien que ça. On aurait pu penser que les bonnes performances de David Smith auraient comblé le staff toulonnais mais ce serait la flèche sud-africaine qui serait pressentie pour occuper l’autre aile de la Rade. En effet, le nom de Bryan Habana revient dans les couloirs de Mayol, alors qu’en 2011, Mourad Boudjellal avait affirmé : “Je n’ai pas les moyens de faire signer Habana.”. Il semblerait que les finances du RCT se portent bien pour se permettre cet “achat”. Même si B.Laporte réfute avoir vu le joueur, il n’en reste pas moins qu’il serait heureux de l’avoir dans ses rangs : “s’il veut venir il doit d’abord parler à Mourad de son transfert et je te garantis que je ne serais pas contre.”

D’un autre côté, un officiel aurait signifié que Bernard Laporte a rencontré à Londres, lors des tests matchs de l’Afrique du Sud, deux joueurs ; mais ça c’est des conneries.

 

 

On vous laisse imaginer ce que pourrait donner le XV du RCT la saison prochaine :

Tonga’uiha – Mealamu – Mas
Botha – Suta
Armitage – Masoe – Gunther
Michalak – Wilkinson
Giteau – Sonny Bill
Habana –

Cooper – Ioané

Sans parler du banc où tous le monde va se battre, Noirot/Orioli, Sheridan/Kubriashvili/Hayman, Kennedy/Shaw, JVN/Fernandez Lobbe, Durand/Tillous-Borde/Mermoz/Bastareaud/D.Armitage/V.Martin/Smith…
Et avec ça les jeunes pousses du RCT qui montent. Bon courage pour gérer ce groupe lors de l’annonce des 23 Monsieur Laporte !

Pour ceux qui ne connaissent pas les grands noms évoqués, quelques images :

 

 

Kevin Mealamu :

Quade Cooper :

Digby Ioane :

Bryan Habana :

 

Source : un mec anonyme, RMC, Rugbyrama, L’Equipe, Richard L’Escrot, De Sourcessure, Men’s Health, Les bruits de couloirs, facebook et tweeter.

 

Si vous aussi vous détenez des informations capitales, n’hésitez pas à me contacter :

Sur Twitter @Capit_Haine ou sur Facebook : Capitaine Boucherie Ovalie.

 

 

Agen – Bath : WAHOU

Le Challenge quoi ?

Mal

gré les efforts des autres équipes, le RCT garde le trophé coupe de cheveux.

Challenge Européen. 2nd round.

La proD2 européenne.

Agen, Bath. Une affiche qui évoque plus un crunch France Angleterre des années 90 qu’un match de Amlin Cup. Le match pourrait faire rêver un admirateur de combat de boue ou encore un adorateur du jeu à l’ancienne et au vu des équipes, on a effectivement peur de voir autant de passes que dans une compil’ de David Marty.

Les forces en présence :

Agen, 12ème du top14, à 3pts de la zone rouge, n’a gagné que difficilement contre les 2 promus de cette année et celui de l’année dernière. Un bien piètre début de saison malgré deux premiers matchs accrochés contre le Racing et le BO. Mais la première journée européenne aura à moitié souri aux Agenais qui se sont difficilement imposés sur la pelouse italienne de Calvisano 31-36. Une prestation digne d’un redressement fiscal mené par Bernard Laporte. Vous l’aurez compris, le SUA commence le match à -12 points.

Bath, 7ème d’Angleterre,se maintient dans le ventre mou de ces pochetrons de cochon anglais. Et fort de quatre défaites d’affilée (Northampton, Sale, London Irish et Gloucester), les Bathois, Bathiens, Bathistes, Bassites (?), ne sont pas très sereins. Le premier match européen aura été une promenade de santé à Bucharest donc aucun intérêt de prendre en compte ce match ; c’est comme si Toulouse se déplaçait chez le 11ème de Celtique Ligue, une formalité. Mais comme on sait qu’une formalité peut en fait coûter une coupe d’Europe, on dira que Bath arrive en tant que favori avec + 15 points.

Ce qui fait des Français les outsiders, et comme les français jouent mieux quand on dit que ce sont des grosses merdes ça leur fait donc un bonus de +7 points.

Après on regarde les effectifs des deux équipes et on remarque qu’Agen aligne les espoirs ; les cons ont du intervertir les bus. On vérifie et non, ils ont bien aligné une bonne dizaine de joueurs espoirs. Et en face ils alignent l’équipe type, blindée de cap internationale et de joueurs expérimentés. C’est alors qu’on voit poindre au loin une grosse fessée, en mode j’te viole avec des graviers, pour les puceaux d’Agen.

On surprend Ollie Philippe dans une veste quelque peu particulière puisque j’aurais pu faire la même avec les rideaux de ma grand mère et des pots de peinture. Et en plus il parle. On comprend vite qu’il a pris des cours de français avec Byron Kellher : « Ils ont venous pour gagner » et on prie pour qu’il ne parle pas trop.

Le coup d’envoi est donné et les Agenais font preuve d’agressivité. Dès le départ ils emballent le jeu et après avoir utilisés les avants, c’est le jeune demi d’ouveture Lagarde qui sert un coup de pied par dessus à son second centre Petre qui n’a plus qu’à tomber dans l’en-but. Ollie Phillips nous gratifie d’un commentaire tout à fait exquis, à propos du second centre de Bath qui s’est fait devancer sous le ballon : « Il est déçou de pas avoir reçou le ballon. » Non mais sans déconner ! 3 minutes de jeu et un essai agenais. Quoi de mieux pour énerver les Saxons ? Je sors le pop corn, les rucks vont certainement devenir intéressants.

Le jeu s’étalonne un peu plus et alors que les Anglais rentrent en mêlée comme des sauvages et que l’arbitre ne dit rien, le talonneur Telefoni se blesse à l’impact. Pour un mec qui revenait de blessure, sortir au bout de 7 minutes, c’est un peu coupler une Benjamin Fall et une Skrela en une action, on applaudit la performance. Il sort donc, remplacé par un nouveau puceau.

Contre toute attente, en ce début de match, ce sont les avants agenais qui dominent, avançant sur chaque ballon autour des rucks. A la manette un demi de mêlée qui gére ce beau monde et envoie du jeu quand il faut et le SUA remonte le terrain face au vent. Mais c’est sans compter sur la sournoiserie anglaise et leur talent à pourrir les matchs où il y a un peu de jeu. Effectivement, ils renvoient aussi sec les Français dans leur 22 en une passe et un coup de pied. De quoi démoraliser les petits puceaux mais ils reviennent comme des affamés, toujours en mettant à mal les Anglais qui n’ont pas l’air de vouloir les retenir autour des rucks. Bien plus agressifs sur les extérieurs, les saxons ont l’air de vouloir laisser passer la première mi-temps et enterrer les Français au physique. A cause du vent, les petits jeunes ont peur de faire une performance au pied Skrelasque et préfèrent relancer des 22, pleins de fougue et d’audace, toujours menés par leur Capitaine qui enflamme cette première période. La fin de la première mi-temps sera très brouillonne, un concours de pénalité ayant apparemment été organisé entre les deux groupes d’avants. Les organismes sont fatigués et ça se sent.

Avant la pause, rien n’est fait, le score est serré malgré une belle première mi-temps des Agenais et une domination incontestable, si ce n’est en mêlée où l’expérience fait le boulot et les Anglais ont très bien assuré dans ce secteur. Le vent très fort qui pousse les Anglais leur permet de revenir facilement sur le terrain et les Agenais ne réussissent à finir le travail. L’essai anglais est digne d’eux même, un ballon perdu dans l’en-but et aplati par le numéro 9 Classens, très en jambe ce soir. On notera que l’arbitre ne laisse pas le jeu se dérouler car il n’y a pas d’avantage. Il sacrifie donc le SUA à 5m de leur ligne pour une mêlée qu’ils auraient de toute manière fait capoter. Merci qui ?

Merci l'arbitre.
Merci l’arbitre!

Au retour du vestiaire, alors que le SUA mène 10 à 8, le vent continue de souffler et cette fois-ci pour les Français. Le pack de pruneaux continue de dominer les rosbeefs, avançant sur les impacts, travaillant au ras des rucks… Mais c’est sans compter sur la sévérité du mec en jaune qui pénalisera le soutien agenais.

Derrière, Lagarde utilise deux armes : son pied et Benjamin Petre. Dans un style très Fritzien, le centre agenais aime les courses droites et tente à maintes reprises de faire la différence.

Mais les Anglais jouent maintenant au ballon et après deux placages manqués, la balle est écartée et, en bout de ligne, l’ailier de Bath n’a plus qu’à déposer le deuxième ligne qui lui fait face. L’arnaque de cette deuxième mi-temps: Steven Donald. Cet homme est désormais une arnaque vivante, un expert en la matière : après avoir gagné une coupe du monde en ayant joué 10 minutes, Steven Donald revient à Bath comme deuxième numéro 10. Devenu premier après le départ de Barkley au Racing, Steven Donald réussit une transformation en coin online pharmacy no prescription avec le vent de profil. Et puis se permet de mettre un essai. Inexplicable.

Le reste de la deuxième mi-temps ne sera pas très emballant, les Agenais vont peiner à rester dans le match, craquant physiquement, tentant d’occuper le terrain tant bien que mal. Mais c’est un essai à 25 secondes de la fin qui vient crucifier Agen. Trop fragile en mêlée, manquant de réalisme parfois et agrémenté d’erreurs que les Anglais savent bien exploiter, le SUA sera trop court. Malgré une jeune garde qui aura fait une belle prestation, à l’image du numéro 9, les espoirs du SUA ne seront pas passés loin d’un petit exploit.

Mais on aura droit à l’action du match pour se réconforter : le carton jaune de l’Anglais pour coup de poing… dans le vide.

Liste PSA #3 : les repêchés.

Y’a des Lolos Noirs en Argentine ?

Par Capitaine,

Après les p'tits nouveaux et les grands anciens, PSA nous a ressorti des vieux espoirs oubliés et même une ancienne gloire, carrément.

Les repêchés :

Raphaël Lakafia :

Il était un des seuls 8 qui avançaient la saison dernière, ce qui lui a valu de partir avec le XV de France en Nouvelle-Zélande. Alors qu'en club il poussait Imanol sur le bord de la mêlée, ses prestations au niveau international laissent à désirer et il ne foulera pas beaucoup les pelouses kiwi. Lakafia retourne un peu plus dans la normalité du Top 14 et se fait même violenter par un vieux.

Wenceslas Lauret :

N'a pas choisi le BO pour son amour du Pays Basque mais uniquement parce que c'est le seul club où personne ne se moquera de son prénom. Ici on va se faire plaisir. Déjà sélectionné pour la tournée Argentine-AfdSud 2010 par Lapinou, Wescensclelalsw Lauret n'a pas spécialement impressionné. Avec un profil plaqueur-gratteur intéressant, il y a meilleur que lui au poste et ce sera difficile de se faire une place dans une troisième ligne bleue bien étoffée.

Digidigidi dans les oreilles !

Alexandre Lapandry :

Un talent français qui a déjà un beau palmarès : ancien capitaine des jeunes bleus, était de la partie pour le Grand Chelem 2010 et le Brennus de Clermont. Il évolue avec les pros clermontois depuis 2008. Malgré tout, il est très concurrencé en club avec des flankers comme Bonnaire ou Vosloo, et l'explosion de Bardy. On espère qu'il saura montrer pendant cette tournée son potentiel réel.

Fred Michalak :

La petite pépite toulousaine aura fait du chemin… Après ses grands débuts dans la ville Rose, son ascension en équipe de France, il connaît des coups de moins bien. Blessures et différents humains, il tente l'exil en Afrique du Sud où il fera le bonheur des Sharks. Il s'y pose en demi d'ouverture où toute sa créativité peut s'exprimer dans un championnat adapté à son style. Il tente de renouer son histoire d'amour avec Toulouse mais une ex reste une ex et il n'apprécie pas vraiment son replacement en demi de mêlée. Après des rumeurs le voyant partir ailleurs en Top14, il repart aux Sharks. Il fera banquette au début pour des prestations en dents de scie à la mêlée mais reviendra fort sur la fin de demi-saison, à son poste de prédilection. Tout cela interpelle PSA qui le sélectionne pour la tournée. Sa dernière sélection remonte au VI Nations 2010, où il n'avait été que remplaçant, mais avait quand même trouvé le temps de modifier le droit international. Un mot, un seul, parce qu'il le mérite, sur son passage chez les Lolos noirs. Merci pour cette émission.

 Allez, on se laisse rêver qu'il va revenir au niveau d'antan. Même si on sait tous qu'il va faire deux bons matchs puis se faire les croisés.

Old School New Body

e=”allowScriptAccess” value=”always” />

Sans oublier son charisme en interview d'après-match :

Benjamin Fall :

 Le jeune ailier aux capacités physiques intéressantes a explosé aux yeux du grand public à Bayonne. Mais c'est à l'UBB qu'il a commencé, en proD2 à l'époque, 12 matchs, 12 titularisations et 3 essais. Il part donc ensuite à Bayonne en 2008 où il évolue avec le groupe pro et joue en challenge européen, le championnat de consolation. Il jouera 14 matchs, marquera 7 essais et décrochera sa première sélection en équipe de France dans le tournoi, juste assez pour marquer un essai. Impressionnant tout le monde, le riche Racing se permet d'en faire une priorité et décroche le record du plus gros transfert français. Malheureusement le jeune Fall ne s'adapte visiblement pas bien à Paris et devient aussi fragile qu'un genou de Domingo. Le gros flop. Il revient seulement en fin de cette saison et PSA tente en quelque sorte un coup de poker avec un énorme potentiel. La balle est dans son camp.

Yoann Huget :

Le bout-en-train de l'équipe de France qui nous aura permis de découvrir un potentiel blague assez énorme est de retour. Au rugby on sait pas trop si c'est que du bluff ou si effectivement il est pas mauvais, mais son transfert au ST nous laisse perplexe. On fait confiance aux maîtres de l'univers pour nous faire penser qu'il peut être bon. Malgré tout on l'aura aussi trouvé très bon, avec un B comme Crocodile, sur le terrain comme en dehors, à l'image de son air coup d'boule ou de ses ratés pour cause de shooting photos et j'en passe.

Voilà, c'est fini, on a passé en revu l'effectif pour cette tournée d'été. La petite compo qu'on aimerait voir sur le terrain :

Attoub – Tolofua – Guillamon

Papé – Taofifenua

Ouedraogo – Picamoles – Lauret

Machenaud – Michalak

Fofana – Doumayrou

Martial – Dulin – Buttin

Et sinon, il a oublié qui notre sélectionneur adoré ? On aurait bien vu :

Devant = Benjamin Kayser, Mickaël Demarco ou encore Antoine Burban.

Derrière = Tillous-Borde, Camille Lopez ou Djibril Camara. Non on rigole, pas Djibril, par contre on aurait apprécié voir Yves Donguy.

blackberry spying software

Place au match !

Old School New Body
zp8497586rq
zp8497586rq

La Liste de PSA #2 : Les vieux.

Par la seule force de son esprit, Wesley Fofana plaça le ballon sur le haut du crâne de David Smith. Ca sert à rien mais c’est drôle.

Par Capitaine,

adobe reader software

On vous a déjà présenté les puceaux dans l'article précédent.

Passons au reste.

Les briscards :

David Attoub

Le pilier du Stade Français est un revenant. Après avoir battu un staphylocoque doré en 2006, David rencontre Stephen Ferris en 2010. Suspendu 70 semaines pour une fourchette sur ce dernier, beaucoup le voyaient finir sa carrière. Rappelé par PSA pour le Tournoi 2012, David Attoub découvre enfin réellement l'équipe de France. Bien qu'encore assez jeune (31 ans), ce pilier droit écume les mêlées du top14 depuis une dizaine d'années ce qui fait de lui un première ligne d'expérience.

Touchez ma bosse Monseigneur!

Dimitri Szarzewski
Honnêtement, faut bien que ce site serve à quelque chose :
http://www.dimitriszarzewski.com
LOL2012

Charmant a pris quelques kilos après le dernier Shrek.

Pascal Papé

L’idole de la Boucherie Ovalie a pris toute sa dimension internationale lors de la dernière Coupe du Monde. Il devient vite un titulaire indiscutable dans le groupe et enchaîne les bonnes performances. Il reste à son meilleur niveau pour venir renforcer le Stade Français en revenant de Nouvelle Zélande et c'est en toute logique qu'il sera le capitaine de cette tournée. Les multiples interviews ont déjà prouvé la grandeur d'âme de ce joueur, et on vous laisse en savourer un extrait.

Morgan Parra

Surnommé « le merdeux » par ses camarades, tout simplement parce que c'en est un. Il a très vite explosé au plus haut niveau et rejoint dans la foulée le XV de France. Grand Chelem puis Bouclier de Brennus, il connaît déjà les titres et la gloire. Un des guerriers de la dernière Coupe du Monde où il aura occupé le poste de n°10, il subira Richie McCaw (enfin surtout son genou) avant de sortir la tête haute. Et explosée. Effectivement, Morgan Parra aime bien se faire défoncer.

Florian Fritz

L'enfant terrible du rugby français a fait son grand retour en équipe de France avec PSA. Alors qu'il était attendu par les foules de supporters de rugby, le nouveau sélectionneur n'aura pas fait de Florian son choix initial pour le Tournoi mais le place dans la fameuse « liste cachée », la liste des gens qui vivent heureux. Il fera finalement son retour face au Pays de Galles, préféré à Mermoz ou David.
Florian Fritz reste un très bon joueur de rugby, bon plaqueur, solide sur les jambes, il a ce profil de centre physique qui fait avancer à chaque impact, offensif ou défensif. Mais malgré cela il aura été longtemps exclu à cause de son caractère bien trempé. Débordant de volonté sur le terrain, il se laisse parfois emporter à quelques explications musclées. A l'image de sa pseudo-fourchette contre l'Irlande ou de son doigt d'honneur en H-Cup.
Allez, on se remémore les bons moments :

Eliminate Restless Leg Syndrome

e” />

Les classiques

Vincent Debaty

Surnommé le Belge pour ses origines mais également pour le niveau de ses blagues, Vincent a convaincu lors du dernier Tournoi. En pleine forme avec Clermont, le pilier est un des atouts principaux du banc français. Impact player par excellence, il relance la dynamique d'un pack en cours de jeu par sa tonicité dans le jeu. Ses efforts en mêlée fermée ont été approuvés par le staff et à n'en pas douter il sera de la partie pour Londres s'il continue dans cette direction.

Pourquoi un Belge enlève ses lunettes à l'alcootest ? Ça fait toujours deux verres en moins !

Yoann Maestri

Deuxième barre incontournable désormais pour le staff toulousain, Yoyo impose un physique puissant en mêlée et dans les rucks. Certainement pas aussi créatif qu'un Pascal Papé en pleine conférence de presse ou aussi habile que le jeune Taofifenua balle en main, mais très efficace dans son rôle de l'ombre. Il manque certainement d'un peu de roublardise mais ne doutons pas qu'il saura s'aguerrir en apprenant aux côtés de son capitaine.

Enfin !

Fulgence Ouedraogo

Le Capitaine Courage du MHR n'a plus rien à prouver. Un des meilleur profil coureur/plaqueur français, le Montpelliérain a explosé lors de ses deux dernières saisons au sein de son club, se révélant indispensable pour Fabien Galthié. Il manquera certainement d'un peu de centimètres et de métier pour apporter à la touche mais on fait confiance à M. Bru pour arranger ça.

Parle à ma main.

Louis Picamoles

Après un passage à vide, le numéro 8 revient progressivement à un niveau international. Particulièrement puissant dans le jeu, il est l'une des clés du XV de France pour faire sauter les verrous défensifs adverses. Sa fin de saison avec Toulouse devrait le booster pour continuer sur sa lancée en Argentine.

Intouchable.

François Trinh-Duc

Après une Coupe du Monde en dents de scie et un Tournoi partagé avec un Beauxis en petite forme, le Montpelliérain a su retrouver un rythme avec son club. Mais alors qu'on attendait un Camille Lopez ou un Bernard, le staff a décidé de garder le Chinois, choix discutable pour la tournée. En attente de résultat donc.

Oui, avoir David Marty au centre ça fait toujours flipper quand on écarte.

Maxime Mermoz

L'espoir français n'aura jamais convaincu à son poste. On se souvient plus de lui pour son plongeon débile que pour son jeu pendant le Mondial, puis ombre du duo clermontois lors du dernier tournoi, Mermoz n'aura pas su briller avec un club en péril durant cette saison. Avec l'arrivée du jeune Doumayrou, l'explosion de Wesley Fofana et le retour de Florian Fritz, il aura du boulot pour revenir au premier plan. D'autant que Yann David ou Romain Cabannes poussent aux portes du XV du coq.

En pleine lutte contre ses problèmes psychomoteurs.

Wesley Fofana

La pépite française révélée par le dernier Tournoi des VI Nations, où il compensait les défauts de son second centre du DIManche, fait l'unanimité. En grande forme avec son club, il est l'une des attractions nationales. Pouvant évoluer en 12 comme 13, dépannant à l'aile si besoin, le jeune Fofana va vite devenir un incontournable grâce à ses qualités athlétiques et sa polyvalence. Encore un peu naïf en défense, il se fera les dents pendant la tournée.

A 5cm d'une H-Cup.

Jean-Marcellin Buttin

Il aurait pu faire partie des puceaux mais ayant déjà fait partie du XV de France et tellement c'était évident qu'il serait dans le groupe, c'est déjà un classique.
Il ne fait pas partie des rugbymen dont on ne se moque pas du prénom parce qu'ils peuvent te mettre une claque qui t'endormira pendant trois jours. Non, lui son truc c'est la créativité, l'audace et la fougue de la jeunesse pour éblouir et imposer le respect. Alors que les arrières de Clermont sont dépourvus de leurs internationaux, le petit Buttin se permet d'enflammer les pelouses du top14 et d'attirer l'oeil du sélectionneur. Alors que Médard se rend à l'infirmerie ; JM rentre dans le squad du XV de France en plein VI Nations. Bien qu'il manque d'agressivité défensive, il compense par une vista sur les relances, pourvu que ça dure, sa belle aventure…

Eliminate Restless Leg Syndrome
zp8497586rq
zp8497586rq

La Liste de PSA #1 : les puceaux.

Kikoo les Agenais, ça vous dirait de vous faire bouffer par des Pumas ?

Par Capitaine,

PSA a annoncé la liste des Bleus qui partiront pour la tournée en Argentine. Beaucoup de sang neuf colore cette tournée, qui sont-ils ? Que valent- ils ? Qui manque à l'appel ? Les bouchers répondent aux questions qui se posent.

The liste :

Piliers : David Attoub, Antoine Guillamon, Yvan Watremez & Vincent Debaty
Talonneur : Dimitri Szarzewski & Christopher Tolofua
Deuxième ligne : Pascal Papé, Christophe Samson, Romain Taofifenua & Yoann Maestri
Troisième ligne : Raphaël Lakafia, Fulgence Ouedraogo, Wenceslas Lauret, Alexandre Lapandry & Louis Picamoles

Mêlée : Morgan Parra, Maxime Machenaud
Ouverture : François Trinh-Duc, Frédéric Michalak
Centre : Maxime Mermoz, Wesley Fofana, Florian Fritz, Geoffrey Doumayrou
Aile : Benjamin Fall, Romain Martial, Yoann Huget
Arrière : Brice Dulin, Jean Marcellin Buttin

Les nouveaux :

Antoine Guillamon :

Petit frère de Gillian Galan et Kubiac, le « petit » Antoine se fait remarquer par un physique imposant, haut d'1m93 et gros de 145kg, le pilier du LOU est certainement l'un des plus effrayants à son poste. Néanmoins il reste jeune et à l'image d'un Slimani du Stade Français, mieux vaut rester prudent sur les espoirs qu'il peut représenter.
Déjà remarqué par la machine à gagner du Stade Toulousain, l'offre ne s'est pas faite attendre ; néanmoins le LOU n'a pas dit son dernier mot et compte bien se faire dédommager sa dernière année de contrat, pourtant invalide d'après le joueur à cause de la rétrogradation.

Quand est-ce qu'on mange?

Yvan Watremez :

Qui ça ? Yvan Watremez, pilier du BO, aura tenu la place de titulaire à 11 reprises. A seulement 23 ans, il n'impressionne que les Biarrots mais aura touché l'œil aiguisé du staff montpelliérain pour qui il jouera la saison prochaine. Alors on va faire confiance à ceux qui gagnent des matchs pour nous laisser croire qu'il y a de bons joueurs chez ceux qui perdent.

C'est le petit frère de Marconnet en fait.

Christopher Tolofua :

La pénurie de talonneur toulousain lui aura permis de s'exprimer en top14. Dès sa première apparition il laisse bouche bée les commentateurs. Particulièrement actif dans le jeu courant, aussi bien offensivement que défensivement, Tolofua est dynamique et puissant, demandez à Imhoff… En revanche il a de quoi travailler sa touche et sa mêlée qui sont certainement ses gros points faibles. William Servat, Yannick Bru et son jeune âge l'aideront sûrement à devenir un des meilleurs.

Romain Taofifenua :

A la boucherie on l'avait déjà repéré chez les jeunes :

buy generic viagra online

sh/swflash.cab#version=6,0,40,0″>

buy newport cigarettes online

Il n'a plus qu'à prouver qui il est vraiment chez les vieux.

Christophe Samson :

Le jeune espoir de Toulon a su imposer son beau bandeau dans l'effectif de la Rade pourtant bien garni en deuxième ligne (Botha, Shaw, Suta, Chesney…), il sait se démarquer notamment par le fait qu'on ne le voit pas sur le terrain. Ce qui, pour un deuxième ligne, est un compliment. A voir ce qu'il peut apporter à un groupe France en construction.

Avec de tels lancers, il aurait pu se faire recruter par Guazzini.

Maxime Machenaud :

C'est le demi de mêlée du SUA. Donc personne ne le connaît. Il sera l'année prochaine au Racing Metro et, au vu de sa coupe de cheveux, on le retrouvera sur les panneaux publicitaires, mais personne le connaîtra quand même. On attend de voir ce qu'il peut faire avec un vrai effectif.

Dove Men Care, pour nous les chevelus.

Geoffrey Doumayrou :

Une des nombreuses trouvailles du duo Galthié-Béchu, le centre montpelliérain a fait le bonheur du MHR. En partance pour le Stade Français, il lui reste cet été pour être bon au rugby avant de sombrer. Espérons donc qu'il fasse une bonne tournée si on veut le revoir au niveau international.
Solide défensivement et bon dans le mouvement, il a de quoi apporter à une attaque française en dépression.
Sinon, quand il a le ballon t'as le droit de faire ça aussi, mais nous on t'en veut pas, sans c'est déjà sympa :

Romain Martial :

Ce joueur sera encore la seule récompense castraise de l'année, battu par Toulouse où le jeu n'était pas à la fête. Cet ailier qui fait deux fois Vincent Clerc (1m95/102kg) est incontournable dans l'effectif du CO et il l'a prouvé cette saison en plantant 10 essais pour 16 matchs joués. Il a effectivement un profil intéressant, un Yoann Huget qui marque et qui prévient des destinations de ses séances photos. Reste à confirmer le niveau international.

C'est marrant comme ta tête va pas du tout avec ton corps.

Brice Dulin :

Le Justin Bieber du rugby Agenais est visiblement le jeune le plus attendu de la liste. Couvrant le poste d'arrière mais également celui d'ailier, il fait partie des joueurs en réussite cette année et permet d'ailleurs le maintien du SUA.
Mais ne soyons pas dupes comme le jeune puceau qui a réalisé cette vidéo (il rattrape 3 chandelles offensives, 4 défensives, se fait plaquer à la gorge, marque deux essais à la Vincent Clerc et fait une relance). Et attendons plutôt de le voir jouer. Hé oui, personne regarde le SUA, soyons honnêtes.

Coucou, j'ai douze ans.
zp8497586rq
zp8497586rq

Capitaine a vu la finale d'accession Pau – Mont de Marsan

Run like Jagr.

Par Capitaine,

La ProD2 c'est le championnat qui donne deux bizus au Top1 4 chaque année. On a eu le LOU et… le LOU cette année, qui s'est fait bizuter pour deux toute la saison au final, L'UBB ayant décidé de jouer au rugby et donc de surprendre tout le monde. Finalement c'est Brive qui en fait les frais et raccompagne le LOU en D2.

Mais ce qui nous intéresse plus, c'est qui viendra se faire maltraiter sur les pelouses des vrais pros l'année prochaine. On sait depuis un moment que Grenoble sera de la partie en finissant premier du championnat. Les demi-finales ayant vu pour vainqueurs Mont-de-Marsan sur Dax et Pau sur La Rochelle, la finale de proD2 départagera qui des Montois ou des Palois aura l'honneur de prendre 40 pions par les espoirs de Toulouse ou Clermont.
Plus de 25000 personnes à Chaban-Delmas pour voir un match de pouilleux, je me suis dit que finalement j'allais peut-être regarder. Pour moi la Pro D2 c'est un championnat où ils savent pas trop jouer au rugby mais ils récupèrent des juniors d'équipe des îles qui ne sont pas assez bons pour jouer ailleurs. La dernière fois que j'avais regardé un match j'ai cru qu'on était vendredi soir avec un Toulon – Racing pour un match à enjeu. Horrible.
Comme à la Boucherie on a le melon autant qu'Imanol et qu'on regarde pas la Pro D2, alors c'est moi qui m'y colle cette fois vu que le Stagiaire devait laver le vomi de la dernière cuite. Et aussi qu'on m'a reproché de rien foutre depuis deux ans.

Alors que je contemple les maillots, moches forcément, je me rends également compte que je connais aucun des joueurs présents sur le pré. Tant mieux, ça m'évite de savoir avant que le match commence que je vais me faire chier. Je distingue également une particularité capillaire commune chez des Palois, erreur, tout le monde sait que c'est comme ça qu'on perd une finale séniore, ami Toulonnais si tu me lis…

Le début de match n'attendra pas pour m'intéresser puisque c'est à la troisième minute de jeu que le premier centre Jaune et Noir vient faire une pirouette sur l'épaule de son vis-à-vis. Tel un gymnaste, petit appui avant le saut et hop, roulement sur épaule, impulsion et retombée sur la gueule. La finition laisse à désirer mais l'arbitre n'est pas dupe, ce ne sera qu'une pénalité. 3 points pour MdM.

Les Palois n'attendent pas une minute pour répondre puisque à peine le coup d'envoi tapé, ils le récupèrent, la balle au second centre qui poursuit au pied pour lui-même et met tout le monde d'accord en finissant dans l'en-but. Moi je me demande où je suis arrivé et j'arrête de sniffer la colle.

Encore une fois, sans attendre, pas le temps de manger un bout de pizza que Dave Vainqueur se prend un carton jaune pour avoir poussé un Landais sans ballon. C'est pas du jeu mais quand même, Cudmore aurait laissé jouer.
Pas encore 10 minutes de jeu que l'ailier Jagr vient percuter épaule contre épaule l'arrière palois sur une relance, désintégrant le pauvre défenseur. Une rude épreuve devant 25000 spectateurs quand même. Personnellement, sur un truc comme ça, je reste au sol, je demande la civière et je quitte le stade sans parler à personne. Ensuite je m'exile dans un pays lointain que personne connait et je construis une carrière d'international avec une équipe nationale de niveau fédérale 3. Oh wait…

Toujours pas 10 minutes et c'est le demi de mêlée béarnais qui s'échappe petit côté pour aller planter le second essai. Ce match commence très fort. Ha non, pénalité, un coéquipier du p'tit filou retenait le défenseur, c'est forcément plus facile du coup. Mais l'arbitre n'est pas d'humeur sodomisante et préfère siffler pour les Montois. Au ralenti j'aurais bien parié une bière que si le Palois ne retient pas le défenseur, ce dernier ne rattrape jamais l'échappé. J'en rigole encore, quel con.

Alors que j'ai vu plus de rugby en 20 minutes de jeu qu'en une saison d'abonnement au Racing, Martin Jagr, la Bombe montoise, bat ses vis-à-vis à la course sur son aile, après une mauvaise défense inversée paloise, et vient planter son essai, transformé puisqu'en ProD2, les buteurs sont bons visiblement.
La première demi-heure de jeu est intense, beaucoup de jeu des deux côtés, des enchaînements de phases, etc. Mais les joueurs doivent souffler et le jeu au pied commence à être utilisé plus intelligemment.
J'en profite pour porter attention aux commentaires et ils parlent de fraîcheur physique dans la tête. Moi j'ai pas compris alors j'arrête de les écouter et j'essaye de comprendre le nouveau carton jaune attribué à un Palois, visiblement pour fautes répétées. La S

New – Maxs Woodworking 75% Commish Plus Upsells

ection qui donc estime être trop forte pour faire un match à 15 contre 15, mange du jaune. Pas du Chinois, du carton. Bref.

La première mi-temps voit Mont-de-Marsan mener 16 à 10 et des spectateurs ravis du spectacle offert. Les deux équipes jouent jeu égal et la deuxième période sera certainement sauvagement disputée. Moi je m'ouvre une bière.

RENAUD – CETELEM – FAITES UN DON A LA BOUCHERIE OVALIE – LNR -TOP14PROD2

06,88,76,65,36 = Beñat ARRAYET, ils sont sympas entre eux quand même.

La seconde mi-temps recommence avec beaucoup de rythme donné par la Section. Ils mettent d'ailleurs rapidement les Montois à la faute et reviennent doucement au score 13 à 16.

Finalement, on s'aperçoit enfin toutes les capacités rugbystiques de Dave Vainqueur qui pousse dans un ruck et arrache un ballon. Comme quoi, il sait faire quelque chose finalement.
Bon, en revanche ça n'aura servi à rien puisque les Landais récupèrent le ballon deux temps de jeu plus tard. Ils lancent un contre et eux, en deux temps de jeu, trois passes, traversent les 80m qui les séparent de l'en-but. Martin Jagr, encore lui, s'illustre au soutien de son arrière. Après une petit temporisation, pour se moquer des Palois, l'ailier accélère, dépose tout le monde et aplatit entre les perches. 13 à 23 pour les Landais.

46ème minute de jeu et une petite action bouchère pour qu'on rigole. Le 23 landais vient aplatir son épaule sur le torse de l'arrière de la Section. Il y en a un des deux dont les pieds décollent du sol et qui vient faire un horizontal avant de s'éclater au sol sans bouger. Devinez qui ?

J'évite de vous parler des remplacements, déjà quand je connais les joueurs je fais des fautes alors quand je les connais pas et qu'ils sont Tonguiens…

Alors que la Section accule Mont-de-Marsan sur sa ligne après de beaux mouvements et beaucoup d'envie, ils perdent le ballon sur leur série de pick-and-go, à quelques centimètres de la Terre promise. Les Noir et Jaune sécurisent le ballon mais l'arbitre préfère demander l'arbitrage vidéo. Personne alors ne comprend pourquoi mais au ralenti on aperçoit le 18 Vert et Blanc qui se prend pour Superman et plonge par dessus le ruck pour aplatir. L'essai sera accordé et la polémique prend feu dans les tribunes. Mont-de-Marsan ne mène alors plus que 23 à 20.

La fin du match s'annonce électrique et les deux équipes tentent d'enflammer la partie. Mais la précipitation et la fatigue font commettre des erreurs et la qualité du jeu diminue automatiquement. Les mêlées se font un peu plus fréquentes et dans l'exercice c'est les Montois qui dominent.
Ils obtiennent d'ailleurs une pénalité de cette façon afin de prendre 3 nouveaux points.

A 10 minutes de la fin de cette saison éprouvante, la Section paye son effectif défaillant. Le talonneur, pilier de métier, lance trop long, puis trop bas : deux touches de suite perdues. Les Vert et Blanc se retrouvent dans leur camp pour disputer une mêlée qu'ils ne sauront tenir et MdM vient prendre une longueur de 9 points.

La Section ne saura pas relever la tête pour revenir au score, tentant même de nous faire croire que Dave Vainqueur peut courir vite. Mais non, les Montois font le boulot propre pour perdre du temps et font exploser la mêlée de Pau à deux minutes de la fin afin de récupérer une pénalité qui libère les esprits landais.
Tout le monde le sait, c'est fini, Mont-de-Marsan se voit monter en Top14 !

Une superbe finale de proD2 aura été jouée cet après-midi et deux belles équipes presque égales auront tout livré dans un match haletant. C'est certainement la domination en mêlée des Montois qui aura fait la différence sur la fin du match. Sans discuter, c'est mérité et les deux équipes sont à applaudir.

Bravo Messieurs, au passage, merci de m'avoir refait voir un beau match, ça faisait long 6 ans.

Le résumé en long, en large et en Laurent Travers. Merci Eurosport, fourchette amicale les gars.

New – Maxs Woodworking 75% Commish Plus Upsells
zp8497586rq

Casier judiciaire : Bakkies Botha

Bakkies, pendant une partie de Scrabble.

Après les portraits de Grégory Le Corvec et Paul O’Connell, Capitaine nous présente un Dieu parmi les Dieux. Personnellement, je n’adhère pas à la conclusion de son texte, j’ai trop peur de prendre une mandale.

Cet homme est une légende vivante parmi les Bouchers que nous sommes. Un homme qui mériterait une statue dans les locaux de la rédaction. En attendant qu’on ait des locaux, on se permet de remettre les choses au clair sur sa vie.

Age : 32 ans mais pas toutes ses dents.
Taille : 202cm
Poids : 124kg
Poste : 2ème ligne de devoir
Nationalité : Certains disent qu’il vient de l’Enfer, les officiels appellent ça l’Afrique du Sud.
Il aime : S’allonger pendant les nuits d’été près d’un feu de camp et écouter, au loin, les cris des chacals. D’après ces propres dires.
Il n’aime pas : faire des passes, aller à l’école et laver le pare-buffle de son pick-up.

Bakkies Botha ne s’appelle pas vraiment Bakkies Botha. Son vrai nom étant John Philip Botha, on comprend qu’il préfère se faire surnommer Bakkies. L’histoire de ce surnom est tellement pourrie que je préfère vous donner ma version : « Bakkies » signifie « J’égorge un poulet tous les matins pour boire son sang » en afrikaner, chose qu’il exécutait étant petit. Depuis ses 16 ans, il est passé au porc mais a gardé son surnom.

Né à Newcastle, celle d’Afrique du Sud, en 1979, il débute le rugby dans une ville minière du côté de Johannesburg. L’histoire raconte qu’il aurait été placé à la mêlée pendant que son camarade Danie Rossouw occupait l’ouverture. Évidemment personne n’y croit et tout le monde comprend que ce n’est qu’une légende inventée par les deux protagonistes, qui ont toujours rêvé d’occuper un poste important. De nos jours, l’un achève les joueurs adverses dans les rucks pendant que l’autre les stoppe en pleine course de coups d’épaule assassins. Maintenant, vous y croyez à leur histoire de charnière ?

Il fera ses débuts rugbystiques en Currie Cup sous le maillot des Falcons où il sera repéré par une vraie équipe. Il rejoint donc l’année suivante les Blue Bulls pour évoluer à un niveau respectable et gagner des matchs. Il y remportera de nombreux titres, en Currie Cup comme en Super 14. Il fera le bonheur de ses coéquipiers, qui admiraient avec quel enthousiasme il supprimait les joueurs adverses, et la frayeur des autres. Botha devient rapidement l’homme le plus dangereux du rugby de l’hémisphère Sud, réputé pour clarifier la situation dans les rucks.

Il est par ailleurs ouvertement défini comme « a scary man »:

Il restera chez les Bulls une petite dizaine d’années avant de s’envoler pour le plus beau pays du monde : la France évidemment. Il atterrira sur la Rade, faute de carburant nécessaire pour monter dans un club parisien. Bakkies Botha est actuellement en cours de confirmation, il n’a encore blessé personne, c’est la déception dans les rangs de la Boucherie.

Notre jeune springbok a rapidement été sélectionné en équipe nationale où il est associé à son coéquipier de club : le magnifique Victor Matfield, formant ainsi la meilleure deuxième ligne au monde. Il sera titulaire sans équivoque jusqu’à la Coupe du Monde 2011, où son retour de blessure l’empêchera de contester pleinement un poste qui lui revenait de droit. Comme en club, il remporte plusieurs titres avec la sélection nationale : trois Tri-Nations et une Coupe du Monde, rien que ça. Comme en club, il se fait une réputation internationale de méchant, à l’image de ce « surplus d’envie » ?

Vous imaginez bien qu’un Sud-Africain né au fin fond d’une mine et élevé dans un pick-up, en lui inculquant le devoir et la violence pour en faire un deuxième ligne de renom, hé ben il est pas là pour jouer à Mickey et distribuer des dessins de Bambie ! Alors Bakkies Botha sombre dans une spirale de violence qu’il ne saura repousser et dont il se nourrit. Mais ce n’est pas qu’une bête sanguinaire, non, pas que. C’est aussi un artiste, un virtuose, un visionnaire. Il sait se servir aussi bien de sa tête que de ses avant-bras et repousse un tas de viande de 100kg avec la facilité d’un lève palettes couplé à la rapidité d’une Golf TDI. Il devient un érudit du placage à la fois dangereux et à retardement, et passe maître dans le déblayage illégal : avec ou sans les bras, oui. Sans plus attendre je vous laisse savourer cette anthologie, à partir de la marque des 2 minutes :

Attention, orgasme assuré.

En attendant, Monsieur Botha se remets de sa blessure et revient doucement dans le Top14 du côté de Toulon. Mais soit il a ramolli, soit il s’adapte doucement.
Alors John Philip, t’en es où ?

La liste de Philippe.

Comment tu t’appelles ? PHILIPPE !

Capitaine a assisté à la conférence de presse du nouveau sélectionneur de l’équipe de France.

Maso arrive, suivi de PSA. Le choc des cultures, le choc capillaire surtout. Mais Jo ne perd pas de temps et annonce la liste :

Devant =
Barcella (BO), Debaty (ASM), Ducalcon (CO), Mas (USAP), Poux (ST)
Servat (ST), Szarzewski (SF)
Maestri (ST), Millo (ST), Papé (SF), Pierre (ASM)
Bonnaire (ASM), Dusautoir (Cpt)(ST), Nyanga (ST), Ouedraogo (MHRC), Imanol (BO), Picamole (ST)

Derrière =
Parra (ASM), Yachvili (BO)
Beauxis (ST), Trinh-duc (MHRC)
David (ST), Fofana (ASM), Mermoz (USAP), Rougerie (ASM)
Clerc (ST), Malzieu (ASM), Palisson (RCT), Médard (ST), Poitreneau (ST)

 

L’absence de David Marty fait décrier le groupe à la banderole “Marty 2012” mais une absence en équipe de France lui donnera plus de temps pour bosser son projet de campagne…
On notera évidemment les statistiques des clubs, 12 Toulousains, 7 Clermontois : PSA veut rééquilibrer un peu le top14. Mais il n’aime pas le BO alors il en prend quand même trois, pour être sûr de les enfoncer un peu plus, dommage, des Toulousains avaient déjà pris la place de Traille.

Après quelques réflexions bien inutiles, la parole est aux journalistes, avant qu’ils ne s’endorment sur leurs profils Facebook.

-Y a-t-il eu beaucoup de débats ? :
La réponse est hasardeuse mais apparemment il souhaite préciser que c’était le cas pour la première ligne et les centres.
On a compris : “Bah à part au centre et en première ligne, y a personne derrière donc voilà.”

– Debaty, why?
Le nouveau sélectionneur se justifie par le bon niveau actuel et le match au Leinster pendant lequel ce dernier aurait fait 70 bonnes minutes à gauche face à Castrogiovanni.
On a compris : “C’était lui ou Marconnet, sérieux, vous l’avez vu Marconnet ?”

– Beauxis, pourquoi le rappeler 2 ans après ?
On connait tous la réponse à la question, on se demande pourquoi ce mec la pose, on pense alors qu’il est employé à L’Equipe ou au Midol. Néanmoins PSA reste de marbre, alors qu’un Marc Lievremont aurait répliqué « Mais t’es un connard toi, tu regardes pas les matchs de Toulouse ou quoi ? Allez rentre chez ta mère tu m’épuises. »
La réponse fut donc celle attendue : deux derniers très bons matchs : 55 points à lui tout seul, il a fait tout ce qu’on demande d’un grand demi d’ouverture : drop, pénalité, passe au pied, feinte de passe, percée. Il est en pleine confiance et revient au top. De plus, il n’y a pas 25 demis d’ouverture titulaires en Top14.
On a compris : “Wisniewski c’est une brêle, alors Beauxis.”

– À part des entretiens individuels, vous comptez faire quoi de vos 3 jours de stage ?
On s’est demandé si le mec était bien journaliste sportif, j’ai voulu lancer un « Bah ils vont faire un golf et du kayak… ».
Philippe répondra plus sobrement qu’une mise en place offensif/défensif sera vue, et que le peu de temps conféré laisse uniquement de la place à l’essentiel (conquête, défense, occupation du terrain).
On a compris :”La Fédé & compagnie ne nous laisse pas nous préparer suffisamment, 3 jours c’est que dalle alors on va faire des trucs vite fait et s’prendre des branlées pendant le 6 Nations”.

– 12 Toulousains : Toulouse-dépendance?
Le sélectionneur devient un peu plus taquin et répond directement : « Il y en a aussi 7 de l’ASM : qui est premier ? qui est deuxième ? Voilà. » Et précise qu’il n’est pas là pour vous faire plaisir, mais là pour de la cohérence. »
On a compris : “Qui est dernier? le BO, j’en prends 3 pour rester en cohérence avec mon prédécesseur.”

– un groupe de 30, déjà une idée de la liste des 22 pour l’Italie et l’Irlande ? :
Le coach barbouille et on comprend que pas vraiment, une découverte des nouveaux joueurs pendant les 3 jours de stage est requise. Il a besoin de connaître les hommes avant d’aligner des noms de titulaires.
On a compris : « Évidemment mais si je le dis maintenant il y en a qui vont se branler les couilles à l’entraînement. »

“On les [les joueurs] connaît déjà en lisant vos papiers”.
Si PSA lit L’Equipe pour former son XV de France, on est foutu.

– Le cas Doussain ?
Habile, Saint André reste discret et confirme uniquement qu’il a un gros potentiel.
On a compris : “Je pouvais pas sélectionner Burgess pour faire chier Guy donc ça n’avait aucun intérêt de prendre Doussain. Autant prendre Yachvili et faire plonger le BO.”

– Besoin d’être titulaire pour être sélectionné ?
Un amas incompréhensible de mots n’ayant pas vraiment de connexion directe avec la question sort de la bouche du sélectionneur pour finir sur un « Mais il vaut mieux jouer. ».
On a compris : “Oui.” Les autres : rien.

– Nallet, Yachvili, même tranche d’âge, alors, les 30 iront au Mondial ?
Philippe Saint André ne tarit pas d’éloges sur le deuxième ligne du Racing : « un super joueur blablabla », « les mondialistes non-sélectionnés sont à 200% derrière le XV de France, ils comprennent, continuent à bosser et sont prêts à venir aider s’il le faut ». Yachvili 31 ans, 35 pour la CdM : « un demi de mêlée c’est comme le bon vin, plus ça vieillit… ». Et on surprend même le nouveau coach à blaguer avec le journaliste en question : “et toi je sais que t’aimes ça, le vin.”
Là on n’a rien compris. Il est fort quand même.

– Quid du cas Fritz ?
PSA affirme que la paire Fofana – David est très intéressante, a un bon potentiel/espoir pour la suite et qu’il a envie de les voir. Mais que le Bad Boy n’est pas définitivement éliminé.
On a compris : “Sérieusement, ce mec sait pas se contrôler, si je le lâche sur des O’Connel, Lawes ou Castrogiovanni, ça va finir en bain de sang, je peux pas faire ça, j’ai une conscience.”

– Et Bastareaud alors ?
Le sélectionneur affirme avoir été tenté de le prendre mais le surpeuplement de centres de haut niveau ne lui a pas laissé de place.
On a compris : “J’ai failli, mais non, t’es deg?”
Puis il ajoute qu’il y a une tournée en Argentine en juin.
On a compris : “d’ici là, Bastareaud aura peut-être moins l’air de Serge Blanco.”

«J’espère qu’ils (Fritz, Traille, Bastagros) seront déçus.»
Et bim.

 

L’instant Miaou de la conférence de presse :
– c’est comment le comité de sélection de l’autre côté ?
« Comme un film qu’on regarde et d’un coup on est dedans. » Avec les Fouroux… (ils citent les autres mais j’étais pas né, je connais pas), qu’il assimilent à un comité de sages, on ne comprend d’ailleurs pas pourquoi quand on voit ce qu’ils ont laissé faire ces quatre dernières années.
« C’était un grand honneur, un moment de partage. Nous avons été à 99,99% d’accord sur les choix des hommes. La discussion a été franche, honnête. Les vérités étaient entre les quatre murs et elles le resteront. »
On a compris, mais on n’en avait rien à foutre.

– A propos d’élargir le staff?
PSA est clair : pas avant le Tournoi, mais avant la CdM c’est envisageable.
On a compris : “les emplois fictifs c’est pour plus tard.”

– L’objectif pour le 6 Nations?
L’Italie. Après l’Irlande. Logique des grandes équipes : match par match. Le nouveau sélectionneur est clair là dessus au moins, il enchaîne avec une blague sur l’analyse vidéo pour l’Italie, expliquant qu’ils ne savaient pas quelle équipe visionner : celle du dernier 6 Nations? Celle de la CdM ou celle de l’USAP fin de saison dernière?
On a compris : “Brunel, t’es foutu.”

“On verra ça avec Yannick et Patrice.”
On n’a pas compris ce qu’il veut voir avec Yannick Jauzion et Patricio Albacete… Sûrement un truc pour faire chier Guy Novès.

Ça a duré 30 minutes, on a compris que Philippe était vachement moins drôle que Marc mais on se dit qu’on aura peut-être une chance de gagner sans avoir honte.
Wait & See.

Boucherie Ovalie Radio : la proD2 !

Bienvenue sur le plateau de la Boucherie Ovalie Radio, aujourd’hui pour cette spéciale proD2 nous accueillons des experts méconnus pour nous parler de la seconde division du rugby français…

Par FéeBuse, Gregory Le Mormeck & Capitaine

Bienvenue sur le plateau de la Boucherie Ovalie Radio, aujourd’hui pour cette spéciale proD2 nous accueillons des experts méconnus pour nous parler de la seconde division du rugby français.

Laissez-moi vous présenter nos intervenants du jour : Dédé Bordes supporteur inconditionnel de la Section Paloise dont il a porté les couleurs de 1963 à 1983, des équipes de jeunes à la réserve B. Champion de France Cadet en 1972, surnommé la flèche, plus pour sa rapidité à sortir des conneries que pour sa vitesse; il faut dire que son gabarit, qu’on qualifierait aujourd’hui de moderne au vu de ses mensurations, détonnait plutôt à l’époque. Ses 90 kg en cadet, grimpant au fil des ans, lui ont fait terminer au talon une carrière qu’il avait commencée à l’aile.
Le second est Jean Tronche-Comac, rude pilier gersois passé par le FC Auch et l’Avenir Aturin. Sans complaisance pour les gazelles de derrière qui pervertissent l’esprit du rugby, il est toujours prêt à s’emporter vers ces nouveaux supporteurs qui assimilent le beau rugby au nombre de temps de jeu. Pour lui le rugby, c’est comme un enterrement, ça se vit devant avec la famille et pas derrière avec les amis. Si vous voulez en prendre une, vous pouvez toujours lui sortir « la balle à l’aile, la vie est belle », il adore.
Le 3e et dernier est David Petiroqué, ancien demi de mêlée de Marmande puis d’Agen, une sélection en France B en 1976 qui lui confère une supériorité vis-à-vis des deux autres. D’après ses propres enfants, c’est un vrai connard.

 

Bonjour messieurs, sans plus attendre, nous allons tout de suite commencer par la première question :

Comment se portent le championnat et les équipes de proD2 en cette nouvelle année?

 

Jean Tronche-Comac :

En haut du tableau Grenoble, le prétendant le plus sérieux fait cavalier seul en tête malgré 4 petites défaites. Cela dit avec un recrutement pareil il ne pouvait pas en être autrement, seul Dax avait réussi à faire pareille cagade l’année dernière avec une masse salariale digne d’une multinationale… Derrière les Grenoblois donc, les 2 landais Mont-de-Marsan et Dax (tiens tiens…) sont à la poursuite.
Mais le plus passionnant se situe en milieu de tableau, entre la 4ème et la 7ème place, où Pau, La Rochelle, Carcassonne et Oyonnax se tiennent tous à 1 point les uns des autres; la suite sera décisive et à mon avis La Rochelle sortira de ses remparts. Ensuite dans le ventre mou, Albi que le sorcier ne maîtrise pas toujours, Aix et Bourgoin qui se voyaient tous trois plus haut, Tarbes et Auch, les ennemis de toujours (qui nous l’ont encore bien prouvé cette année avec une très belle partie de jambon-beurre qui a fini par faire des étincelles sur la balustrade) se tirent la bourre pour sortir la tête de l’eau. Pour finir, Aurillac et Narbonne, ou devrait-on dire la Province of Narbonne, sont en difficulté mais restent devant les deux promus Béziers et Périgueux qui ont du mal à enclencher la seconde.

Bref, Grenoble a la tirelire qui dégueule, les Landais se haïssent tellement que ça les tire vers le haut, derrière c’est la course au courage, les plus valeureux qui arrivent à faire des coups à l’extérieur se permettent de rester collés au classement. Les autres essayent de s’en sortir avec les moyens du bord. Le cas narbonnais reste cependant une sacrée énigme, des kangourous chez les Gabatx drôle de mélange me direz vous, mais bon « why not » comme ils disent…

La pro D2 cette année, c’est d’abord des mêlées qui avancent, des marrons qui pleuvent et des entraîneurs qui râlent.
La deuxième partie du championnat sera bien plus influente, rien n’est figé, les contentieux sont là, si le 1er de l’an n’a pas mis les compteurs à 0, espérons que les joueurs se souhaiteront la bonne année comme il le faut…

 

Dédé Bordes

Jeannot, on sent là ta passion pour les Mammouths qui avaient porté le FCG au sommet, je suis loin de partager ton analyse. Le FCG va tourner à la fin des matchs aller sûrement en première position, mais ils n’y sont que depuis 3 matchs, bien aidés par les faux pas des Dacquois qui avait dominé le championnat jusqu’en novembre et qui ont fini par couler une bielle suite à leur surrégime, remplacés alors par l’US Oyonnax qui s’est pris lui aussi les pieds dans le tapis.
Si le FCG est devant il le doit avant tout à sa régularité et à son accumulation de bonus, il a 5 points d’avance sur l’US Dax certes, mais il compte une défaite de plus. Son gros effectif va lui servir pour enchaîner ce bloc tout sauf facile avec la réception d’Oyo, les déplacements à Carca et Mont-de-Marsan et pour finir la réception d’Albi, bon appétit !
Derrière, on a 8 points de différence entre le 2e Dax et le 11e Tarbes, à l’aune de la proD2 et de son championnat marathon, une paille. La Rochelle et la Section qui reçoivent 4 matchs sur 5 sont bien placés pour combler leur retard, Dax et le Stade Montois ont eux un parcours plus compliqué et je vois bien ces 5 équipes se tenant en 4 ou 5 points à la fin janvier.

Derrière ces prétendants on manque un peu de régularité et je vois bien un autre groupe de 5 un peu décrochés qui devraient se tenir en 4 ou 5 points également, avec dans l’ordre l’USO, le SCA, le TPR le PARC & le CSBJ. En cravachant l’US Carca pourrait rester dans ce groupe sinon il bataillera la 11e avec Auch.
Enfin le Stade Aurillac semble en bonne voie pour gagner la bataille du maintien que personne n’a encore perdu.

 

David Petiroqué

Vous me faites rire tous les deux avec vos analyses et vos prétendants en bois. On a pas cette année de favori qui s’impose comme avec Toulon, le Racing ou même le LOU ces dernières années. Même le FCG a un budget de SDF par rapport à ces équipes là et est loin d’avoir les individus apportant la puissance nécessaire pour avoir de la marge par rapport aux derniers du classement, tout le monde peut perdre contre tout le monde. Personne ne caracole et concernant l’ASR ou la Section, il est bien imprudent de considérer qu’ils sont capables de gagner à coup sûr les matchs à la maison qui se profilent.
Pour celui qui suit un peu la ProD2 depuis quelques années et j’en fais parti, rien ne se gagne en cette saison, il y a simplement des équipes qui bousillent leur chance par manque de maîtrise. Je me garderais bien de faire le moindre pronostic.
Sur le plan du jeu, aucune n’a véritablement mis en place de jeu global qui pourrait conférer de la qualité à ce championnat bien pauvre. L’un dans l’autre si la misère du jeu en top14 ne vous déçoit pas, vous pouvez quand même y prendre goût.

Que dire des anciens pensionnaires du top14, Bourgoin et La Rochelle? 

 

Jean Tronche-Comac

Concernant Bourgoin, ils sont en difficulté. Il est très difficile de retrouver l’élite l’année suivant une descente. Les Berjalliens qui ne sont pas habitués à ce championnat s’y pètent les dents et se retrouvent à la 11ème place. Ils vont se déplacer à Dax et recevoir Carcassonne avant d’aller à Pau, le mois de janvier sera crucial.
Pour la Rochelle, c’est différent. Le départ de Serge Milhas a laissé un grand vide mais les joueurs ont pris les devants, devant ! Les recrues jouent bien leur rôle et que dire du « vieux » Benoit Lecouls que se refait une seconde jeunesse chez les Maritimes. Attention à eux qui restent en embuscade et postulent pour une place dans les 4 voire plus, malgré leur mois de janvier bien chargé aussi, la digestion du réveillon risque d’être difficile.

 

Dédé Bordes

Comme chaque année, les équipes qui descendent ont du mal, l’ASR et le CSBJ ne déparent pas. Les deux ont connu quelques déboires. Pour les Rochelais, tout le monde n’avait pas analysé clairement la difficulté du calendrier imposé en début de saison, à la 11e journée, ils n’avaient reçu que 4 fois et leur mauvais classement jusqu’au retournement du calendrier n’était pas si négatif. Pour moi c’est le concurrent le plus sérieux à Grenoble pour la montée directe.
Concernant le CSBJ, la défaite de la seconde journée contre la Section Paloise, logiquement d’ailleurs, leur a mis la tête dans le seau. La victoire de l’ASR quelques journées plus tard a fini le travail et seules quelques performances à l’extérieur contre des concurrents directs pourraient leur permettre d’envisager une qualification à la 5e place. Au contraire de l’ASR leur calendrier ne se prête pas à une remontée spectaculaire.

 

David Petiroqué

Là encore, mes collègues semblent se fourvoyer dans l’analyse. D’abord on constate sur les saisons précédentes que les équipes qui ont tourné en tête à mi-parcours ont rarement gagné le championnat. Le calendrier de l’ASR ne se présente pas au mieux, il se déplacera à Grenoble et recevra presque tous ses concurrents directs chez qui il a déjà perdu à l’aller, à savoir Oyo, Albi, Mont de Marsan, Dax et la Section, il seront donc en grand danger sur chacune de ces réceptions. De plus sur leurs 4 derniers matchs, il se déplaceront à Grenoble et Aix et recevront Pau, le sprint final pourrait donc sentir le sapin. Leur jeu est d’une grande pauvreté, ils s’appuient sur un gros 5 de devant et un buteur, font encore énormément de fautes, bref n’offrent aucune garantie.
Pour Bourgoin, ça vaut le ventre mou et à dire vrai je m’en branle un peu.

 

Un mot sur les promus? 

 

Jean Tronche-Comac

Franchement pour un nostalgique comme moi du Grand Béziers, il m’est difficile de donner un avis. Je suis heureux de les retrouver dans cette Pro D2 mais pas à la place qu’ils occupent… Périgueux, trop limités par leur effectif, ils sont à leur place.

 

Dédé Bordes

Toujours difficile de monter la marche, la faute à un championnat de Fédérale long et dilué, tant qu’on n’aura pas une ProD3 qui permettra d’élever le niveau des équipes, les promus sont voués à redescendre illico 4 fois sur 5. Béziers jouera le maintien contre Narbonne et a une chance de s’en sortir si le RCNM continue à s’engluer. La situation biterroise est fortement compromise quand même par la fronde entre joueurs et entraîneur, on peut penser que l’entraîneur de la montée était le mieux placé pour assurer le maintien. Le nouveau président en a décidé autrement et risque d’avoir la charge de gérer un retour en Fédérale.

 

David Petiroqué

On se fait déjà chier à suivre les cadors, alors la bagarre pour le maintien… Même pas un mot à dire.

 

L’arbitrage est de plus en plus pointé du doigt, qu’en est-il en proD2?

 

Jean Tronche-Comac

Franchement ?! Une honte ! Le Top14 n’est pas à plaindre quand on voit ce qui se pratique à l’étage en dessous….CATASTROPHIQUE… !

 

Dédé Bordes

Très mauvais, c’est le principal problème de la division. Tant que l’on n’élèvera pas le niveau global, le jeu de ProD2 sera extrêmement limité mais bon comme en Top14. La foire d’empoigne des rucks fait que l’équipe qui saura se mettre l’arbitre dans la poche gagnera le match. Tant qu’on ne donnera pas les situations de 50/50 aux équipes qui envoient du mouvement, il n’y a aucune raison de prendre des risques, d’où le niveau de jeu. Les meilleures équipes ont toutes les peines du monde contre les plus faibles qui passent leur temps à tricher.

 

David Petiroqué

Nul, archi nul. De temps en temps, on a un petit stagiaire anglais qui fait un bon match, après on a les carnes qui ont eu la chance de passer pro et sont encore trop nuls pour le Top14, pourtant de piètre qualité arbitrale. Sans compter que quand il descends de Top14, c’est souvent pour sanction, du coup il s’en branle 2 fois plus.

 

Quels sont, pour vous, les joueurs de cette saison? 

 

Jean Tronche-Comac

Il y en a beaucoup, surtout de très bons piliers et français… Les 1ères lignes rochelaise, auscitaine, dacquoise et même albigeoise… Derrière il y a quelques gonzes qui ont des cannes mais je m’en tape en fait…

 

Dédé Bordes

On peut rajouter la premiere ligne d’Aix, particulièrement le gauche Bastère qui arrive de Toulon et a tordu quelques droitiers depuis le début. À Grenoble, Chaplain qui évolue maintenant sur le côté de la 3e ligne accumule les bonnes performances, un excellent rapport poids/vitesse. À Pau, Hiriart meilleur marqueur d’essai du championnat confirme de même que Solofuti leur 8, on attend plus de Moa la star tongienne, bourreau des Français en Coupe du Monde. Lazarotto de Carca a de bonnes jambes mais c’est trop léger pour le niveau au dessus. Fournil d’Albi et Petitjean du SACA impressionnent par leur régularité au but tout en ayant une conduite de jeu des plus intéressantes. Fauqué fait parler l’expérience et a beaucoup aidé l’ASR à se maintenir la tête hors de l’eau.

 

David Petiroqué

Mais mon pôvre, on te parle joueur et tu nous réponds buteur. On s’en tape qu’un mec arrive à passer un ballon dans le H de l’autre bout du terrain, on te parle de joueurs nous.
Pour répondre à la question, non c’est nul !

La mélée de Dax, mouais, disons qu’ils gagnent des pénalités sur les mêlées grâce à leurs talonneurs qui font un remake de la tour infernale à chaque coup. Mais ça commence à se voir que les mêlées sont relevées à chaque match de Dax, à mon avis ils vont subir la sanction arbitrale sur les matchs retours.
Après Dédé tu nous fais chier avec tes Palois, le Moa c’est un goret qui va devenir le premier neuf au monde à peser plus de 120 plombes s’il n’arrête pas de manger de la mayonnaise sur ses chips.
De toute manière avec la quantité de buses qu’on voit déjà au niveau au dessus, on comprend que c’est pas en proD2 qu’on va trouver des pépites.

 

On dit souvent que la proD2 est plus rude que le top14 par sa dimension… disons belliqueuse. Qu’en est-il vraiment ?

 

Jean Tronche-Comac

Oh que OUI !
En Pro D2 ça s’envoie de partout ! Les mêlées sont le théâtre de rixes organisées, quand ça recule… ça recule ! et gare quand ça se relève ! Idem dans les rucks, Richie McCaw n’y foutrait pas un seul orteil, c’est le coup de casque assuré, les flottantes en bandoulières, les roustons en boucles d’oreilles ! Le combat est plus rude mais le jeu est plus lent, tant mieux ça laisse encore la place à des gars de 130 plombes et ça c’est beau ! Tout ceci bien sûr n’est pas comparable avec ce qui se pratiquait à mon époque ! Avant quand tu jouais en tronche, tu savais quand tu rentrais sur le terrain mais jamais à quel moment tu allais en sortir! Le rugby c’était plus de combat et moins de temps passé avec les photographes ! M’enfin c’est comme ça té!

 

Dédé Bordes

À mon avis pas assez, comme dans le rugby moderne de manière générale. Je m’explique, on ne voit plus que de la tricherie, avant on te redressait les mêlées à grand coup de trèfles à 5 feuilles, ça durait ce que ça durait mais on finissait par voir des mêlées correctes ou des grands blessés. Pareil sur les rucks, toutes les équipes de milieu de tableau trichent à tout va contre les 4 ou 5 cadors, résultat on n’arrive plus à voir du jeu derrière. Tout ça c’est à cause du rosbiff qui sanctionne durement les opérations de police afin de pouvoir tricher tout ce qu’il peut sans faire la fortune des dentistes (ça coûte un fric fou là-bas). Du coup, nous on s’aligne. Résultat on ne voit plus rien, ni du jeu ni des bouffes.

 

Jean Tronche-Comac

Si je suis d’accord qu’on ne voit pas assez d’opérations de redressement, par contre ton jeu derrière pour moi tu peux même aller le parquer derrière la tribune.

 

David Petiroqué

Pour moi c’est une vue de l’esprit, la division souffre des préjugés et les arbitres qui descendent sanctionnent à tout-va, mais le jeu n’est pas plus violent qu’en Top 14, plutôt moins j’aurais tendance à dire. Si la plupart des chroniqueurs et journalistes venaient au bord des terrains au lieu de rester chupper (*) du champagne au club house pendant les matchs, le public serait mieux informé.

On arrive bientôt à la fin des matchs aller, qui voyez-vous dans le groupe de tête à la fin de la saison?

 

Jean Tronche-Comac

Grenoble pour la montée directe.
Une finale lando-landaise qui devrait réveiller et occuper les festayres!
Pau et La Rochelle seront au pied du podium.

 

Dédé Bordes

Il y aura des surprises, on peut se ruiner la saison sur 3 matchs tellement c’est serré. Aix et Oyonnax qui ont des packs très solides peuvent se mêler à la lutte et ne paraissent pas inférieurs à Dax et Albi. La Section avec quelques exploits a une infime chance de jouer la première. Grenoble, L’ASR et Pau ont des fins de championnat plutôt compliquées, tout peut arriver mais je leur garde ma confiance car les groupes sont très homogènes. À partir de février c’est la qualité du groupe qui fera la différence, et je remarque que la Section a fait tourner quasiment à chaque match depuis le début, pour les deux autres les groupes sont quantitativement les plus larges du championnat. Les équipes qui tiennent avec les mêmes 23 joueurs depuis le début ne vont pas tarder à rater des marches.

 

David Petiroqué

Grenoble et La Rochelle pour la montée directe
La Section et Mont de Marsan pour la 3e place
Dax et Albi pour la 5e
Les Dacquois cocus comme d’habitude et sans la ramener. Quand on perd 7 fois en finale du Brennus, on pleure en silence !

Et bien merci beaucoup pour toutes ses informations messieurs, je vous souhaite une bonne année et une excellente seconde partie de proD2 !
Nous refermons donc cette page “rugby pourri, il en faut pour tous” et enchaînons tous de suite avec la nouvelle compilation du Stade Français pour notre plage musique du monde.
Je vous dis à cet été et bonne saison!

 

* chupper = boire

FéeBuse, Gregory Le Mormeck & Capitaine.

C’te speech, avec Thomas Castaignède

C’te film !

Date de sortie
14 décembre 2011 (182h 58min)

Réalisation
Nico Capitaine Vll

Scénario

Ovale de Grace

Avec
Thomas Castaignède et Rodolphe Pires

Genre
Comédie Dramatique

Nationalité
Britannique, Française, Aquitaine.

Thomas est une ancienne gloire du rugby hexagonal. Surnommé “le Petit Prince”, il semble vivre dans un royaume riant où tout réussit: la légende qu’il a imprimée dans l’inconscient collectif lui confère une inoxydable cote de popularité; brillant, il a réussi une magnifique reconversion post-ovale en devenant consultant en finances à la City. Thomas est probablement l’homme le mieux habillé de l’hémisphère nord et c’est sur les plateaux de Canal + qu’il étrenne avec maestria sa silhouette de sympathique adolescent sublimé dans des costumes sur mesure en cachemire et en alpaga.
C’est également sur lesdits plateaux télévisés qu’il torture les oreilles des amateurs de rugby, en insinuant, comme autrefois le Général Aussaresses le faisait avec les gouttes d’eau, un intolérable défaut de prononciation dont l’écoute prolongée transformerait Jonny Wilkinson en dictateur sanguinaire.

Thomas, en effet, peu avare de l’adjectif démonstratif “cet/cette” le lâche à une fréquence hors norme, imitant la 22 long rifle à silencieux en prononçant: “steuh”“steuh”“steuh”“steuh”… Sous les rafales, l’audience de la chaîne est en danger, Sainte Anne se remplit de téléspectateurs à l’ouïe excédée!
Son collègue, Rodolphe Pirès, à la toison abondante et au verbe impeccable, décide de prendre l’ancien arrière sous son aile. Commence une longue et douloureuse thérapie, à l’aide de méthodes peu conventionnelles pour que le Petit Prince Thomas ne perde pas sa couronne!