Le diaporama de la finale Castres-Toulon

Album souvenir pour les toulonnais.

Par Jonny WillKillSoon,

Après plusieurs semaines de séances quotidiennes de psychanalyse, mon analyseur m'a préconisé de faire un dernier “regard en arrière” sur cet événement qui restera comme une petite mort pour moi.

Finalement nous y voilà. L’épilogue de cette saison 2013 est arrivé et apporte avec lui son lot de réponses aux interrogations qui brûlaient les vulves de nos lectrices les plus ingénues : 

Le doublé est-il possible ? Est-ce que le RCT est une allégorie du Mal dirigé par Satan lui-même ? Est-il possible que Pierre Mignoni remporte 2 titres en 20 jours ? Où se trouve Castres ? Bref que de questions auxquelles nous répondrons, pour nos amis illettrés, par un court diaporama :

D'après nos dernières recherches, Castres se situe bel et bien dans l'Aveyron (du Nord)
D'après nos dernières recherches, Castres se situe bel et bien dans l'Aveyron (du Nord)

 

A Toulon, les supporters sont relativement optimistes avant le début du match
A Toulon, les supporters sont relativement optimistes avant le début du match

 

Tandis que les Ultras castrais se font plus discrets...
Tandis que les Ultras castrais se font plus discrets…

 

“Vous êtes sûrs que le Stade Toulousain n'est pas en finale?”

 

Côté Toulonnais : Pour éviter les problèmes d'organisation, les Toulonnais tirent au sort celui qui soulèvera le bouclier de Brennus...
Côté Toulonnais : Pour éviter les problèmes d'organisation, les Toulonnais tirent au sort celui qui soulèvera le bouclier de Brennus…

 

Côté Castrais : Claassen assiste stupéfait à la rixe entre Andreu et Teulet pour avoir le dernier maillot
Côté Castrais : Claassen assiste stupéfait à la rixe entre Andreu et Teulet pour avoir le dernier maillot “14 ans”

 

Scandale : Avant qu'il ne rentre sur le terrain, Jonny Wilkinson est importuné par un mendiant !
Scandale : Avant qu'il ne rentre sur le terrain, Jonny Wilkinson est importuné par un mendiant !

 

Présentation de l'équipe castraise :
Présentation de l'équipe castraise : “1m71, 1m65, 1m68…”

 

Présentation de l'équipe toulonnaise : '10 millions, 7 millions, 9 millions...
Présentation de l'équipe toulonnaise : '10 millions, 7 millions, 9 millions…”

 

Après quelques minutes de jeu dans cette finale, Jonny inscrit les trois premiers points de la partie...
Après quelques minutes de jeu dans cette finale, Jonny inscrit les trois premiers points de la partie…

 

Réaction mesurée dans les tribunes pour les supporters du RCT.
Réaction mesurée dans les tribunes pour les supporters du RCT.

 

Avant la pause, le demi de mêlée castrais se fait la malle et permet au CO de faire le break (10-3) : c'est la Kockott minute #VanneCommeRugbyrama
Avant la pause, le demi de mêlée castrais se fait la malle et permet au CO de faire le break (10-3) : c'est la Kockott minute #VanneCommeRugbyrama

 

Effusion de joie en Aveyron
Effusion de joie en Aveyron

 

“Dieu, fais en sorte que le CO gagne et que je puisse me barrer enfin à Toulouse l'an prochain..”

 

Après 25 minutes en seconde période, Sir Wilko entretient l'espoir grâce à 2 pénalités (10-9)
Après 25 minutes en seconde période, Sir Wilko entretient l'espoir grâce à 2 pénalités (10-9)

 

A Toulon, l'espoir renaît
A Toulon, l'espoir renaît

 

C'est le moment choisi par l'ouvreur castrais pour faire un bon gros fist aux Toulonnais avec 2 drops en 5 minutes. Rémy Talès avait la bonne formule #VanneCommeRugbyrama
C'est le moment choisi par l'ouvreur castrais pour faire un bon gros fist aux Toulonnais avec 2 drops en 5 minutes. Rémy Talès avait la bonne formule #VanneCommeRugbyrama

 

Les 36 et 37èmes en-avant toulonnais sont relativement mal vécus par Bernard Laporte et Olivier Azam
Les 36 et 37èmes en-avant toulonnais sont relativement mal vécus par Bernard Laporte et Olivier Azam

 

Peu de modestie du côté des supporters castrais en tribune : ils se moquent ouvertement du 3ème poteau trouvé par Jonny Wilkinson dans cette finale
Peu de modestie du côté des supporters castrais en tribune : ils se moquent ouvertement du 3ème poteau trouvé par Jonny Wilkinson dans cette finale

 

Nous jouons la 79ème minute et Rory Kockott vient de donner 10 points d'avance à son équipe (19-9)
Nous jouons la 79ème minute et Rory Kockott vient de donner 10 points d'avance à son équipe (19-9)

 

Le RCT voit le Bouclier de Brennus lui échapper une nouvelle fois...
Le RCT voit le Bouclier de Brennus lui échapper une nouvelle fois…

 

Pendant ce temps là, Marc Andreu affiche fièrement ses origines toulonnaises…

 

Exclu Boucherie Ovalie : Chris Masoe aurait resigné au CO à la 81ème minute
Exclu Boucherie Ovalie : Chris Masoe aurait resigné au CO à la 81ème minute

 

L'Aveyron libre !
L'Aveyron libre !

 

Minus et Cortex peuvent se congratuler : ils vont pouvoir jouir d'une retraite dorée au Racing dès l'an prochain
Minus et Cortex peuvent se congratuler : ils vont pouvoir jouir d'une retraite dorée au Racing dès l'an prochain

 

Jonny Wilkinson se voit offrir le ballon qu'il a envoyé trois fois sur le poteau pendant le match
Jonny Wilkinson se voit offrir le ballon qu'il a envoyé trois fois sur le poteau pendant le match

 

Poteaux qu'il détruira plus tard dans la soirée...
Poteaux qu'il détruira plus tard dans la soirée…

 

“Et oué les gars…qu'est-ce que je vous disais ?”

 

BONUS :

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Confirmation sur l'identité du premier supporter toulonnais

 

Scandale d'avant-match : le bus du CO a été tagué par un groupe d'ultras castrais
Scandale d'avant-match : le bus du CO a été tagué par un groupe d'ultras castrais

 

Félicitations aux joueurs du CO qui ont su museler le RCT
Félicitations aux joueurs du CO qui ont su museler le RCT

 

Cette image nous permet de soulever plusieurs points : - Pierre-Gilles Lakafia joue toujours au rugby - Pierre-Gilles Lakafia joue au CO - Pierre-Gilles Lakafia est champion (double-champion même) de France en n'ayant joué aucun match. Bravo l'artiste !
Cette image nous permet de soulever plusieurs points :
– Pierre-Gilles Lakafia joue toujours au rugby
– Pierre-Gilles Lakafia joue au CO
– Pierre-Gilles Lakafia est champion (double-champion même) de France en n'ayant joué aucun match. Bravo l'artiste !
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Le Rade Labo analyse Stade Français – Toulon (11-43)

Non, Dany Boon n’a pas fait le Pilou PIlou.

Par JonnyWillKillSoon,

Le contexte du match : 

On attendait le « Bienvenue chez les Ch’tis » d’Éric Bayle et on l’a eu. On attendait la prolongation du contrat de Jonny Wilkinson et on l’a eue. On attendait que la RefCam donne un look improbable de mineur chilien à Romain Poite et ce fut le cas. Et on attendait qu’une danseuse du Moulin Rouge, entièrement nue, amène le ballon du match en le sortant de son vagin et on a eu Rio Mavuba. VDM. 

 Alors la RefCam, qu’est-ce que c’est ? C’est en quelque sorte une GoPro « low cost » vissée sur le côté du crâne de l’arbitre permettant d’admirer sa protubérance nasale durant l’intégralité du match. C’est également un magnifique outil qui permettra de voir Steenkamp pousser en travers ou encore Benjamin Fall se faire les ligaments croisés du genou juste devant nos yeux ébahis. Pour ce match, on espérait au moins voir Parisse insulter l’arbitre ou assister, au premier rang, à l’accrochage entre Papé et Botha. Malheureusement, Parisse et Papé forfaits le jour où l'on expérimente ce petit bijou de technologie, ce n’est pas très Valeurs©.

Romain Poite : son rayon laser et ses fulguro-poings sont de sortie
Romain Poite : son rayon laser et ses fulguro-poings sont de sortie

Le match : 

Dans un match en guise de répétition générale avant le « vrai » match (comprendre : celui où on arrête la  déconne) de la semaine prochaine en H-Cup, Toulon a sorti la grosse équipe pour punir une équipe parisienne qui terminait sa tournée des branlées contre les trois premiers du championnat, et qui ne compte plus que sur l’Amlin Cup pour sauver sa saison.

En attendant donc de perdre les matchs importants de la saison, Toulon va s’appliquer à faire une aussi belle impression que Clermont un mois plus tôt. Et ça attaque dès le coup d’envoi, les Toulonnais jouent les ballons et mettent les Parisiens à la faute sur un groupé pénétrant. Pendant que Wilkinson débloque le compteur varois, son vis-à-vis Jules Plisson fait un début de match tout simplement parfait : réception de chandelle trouée, pénalité loupée et victime d’un tampon de Palisson. Un geste traumatisant qui équivaut à se faire bizuter par la tête de Turc du service compta en plein Afterwork entre collab. Sous le choc, il va également avorter une action initiée par Mathieu Lorée des 22m toulonnais avec un en-avant au contact de la défense, validant ainsi son Porical Flush. 

Pendant ce temps, Steffon Armitage récupère autant de ballons dans les rucks que d’œufs en chocolat à Pâques et Wilko et Plisson concrétisent leurs pénalités respectives (3-6). Un petit drop de

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Wilko pour montrer à Junior qui c’est Raoul, et un modèle d’humilité d’Éric Bayle qui félicite la RéfCam pour son angle de vue. Personnal branling quand tu nous tiens. Les Toulonnais vont même faire le break sur l’action d’après en récupérant une mêlée introduction adverse. Ça ouvre grand côté, Wilko sur le pas décale les casqués Giteau et Palisson, ce dernier tape un coup de pied de recentrage en bord de ligne, Alain Delon Armitage récupère et offre l’essai à Fernandez Lobbe de la façon la plus nonchalante possible. La RefCam nous permet d’assister à ce moment gênant où M. Poite bat à la course Plisson et Rabadan sur 60m. 16-3 puis 19-6 avant la mi-temps, tandis que Warwick est entré en tant que 5ème demi de mêlée du Stade Français suite à la blessure du jeune Rubio. Sur le banc toulonnais, Nicolas Durand s’est proposé de les dépanner afin d’obtenir un peu de temps de jeu avant le retour de Michalak … en vain. Mi-temps.

Finalement Warwick n’est pas si ridicule que ça à la mêlée (voire meilleur qu’à l’ouverture), et par un long coup de pied d’occupation fait reculer le rideau défensif varois. Delon Armitage transmet à Palisson, qui remet correctement son casque, lance un clin d’œil à son fan-club et fait vriller le ballon entre ses doigts avant de se faire babyriser par Nayacalevu (copié-collé) qui va marquer sans opposition. Plisson quille encore un ballon dans le stade mais Paris revient à hauteur (11-19). Les Stadistes font de jolis groupés pénétrants mais restent aussi efficaces qu’un Écossais devant une ligne d’en but. Du coup les Toulonnais relancent. Servi à hauteur, Smith, sorti à peine de ses 2 mois de frigo après la déroute à Bordeaux, va mettre une petite série de raffuts sur Bonfils et Plisson. Lancé comme un avion, Sinzelle stoppe son ex-coéquipier mais l’action se poursuit petit côté, Giteau tape à suivre, Nayacalevu tacle le ballon dans l’en-but, Bonneval aplatit la gonfle et Armitage aplatit Bonneval. À 5 mètres de l’en-but, les Toulonnais vont se montrer redoutables : une fois en bout de ligne par l’intermédiaire de Palisson, une fois en force avec Masoe qui lance une charge picamolesque derrière une mêlée. Le RCT prend le large et se met en quête désormais du bonus offensif. 

Le résultat ne faisant plus aucun doute, Canal met tout en œuvre pour essayer de conserver sa téléspectatrice lambda en réalisant des gros plans sur les comptes Twitter des joueurs. Petit cours de Marketing maintenant :

Qui est majoritaire sur Twitter ? Les meufs

Que regardent les meufs pendant un match de rugby ? Le cul des joueurs (#PointLacombe)

Où les Toulonnais ont-ils floqué leurs adresses Twitter ? Je vous laisse deviner…

De toute manière cette pratique n’est pas vraiment nouvelle, puisque Pilou et moi-même l’utilisons depuis quelques saisons déjà lors d’après-matchs un peu olé-olé :

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Seul moyen de communication lors des partouses toulonnaises
Seul moyen de communication lors des partouses toulonnaises

La fin de match sera longue pour les hommes du président Savare. Aussi longue et désagréable qu’une intervention de Mathilde Seigner à la télé. Un essai en contre de 80m de Steffon Armitage, après une nouvelle démonstration d’inefficacité de l’attaque parisienne, synonyme de bonus et une pénalité à la sirène pour conclure un match maîtrisé de bout en bout (43-11). Maintenant c’est Leicester pour Toulon avec un remake du duel  Tuilagi – Bastareaud et un match dans le match entre Flood et Wilkinson. Pour le Stade Français, un quart de Nesquick Cup à Bath les attend pour éviter de terminer leur saison début avril.

Les anciens Toulonnais :

Vu leur nombre, on peut se demander si le RCT n’affrontait pas son équipe bis de l’an passé. Il ne manquait plus que Contepomi et Sackey dans les rangs parisiens pour compléter le contingent d’ex-toulonnais.

Sinzelle : Ailier le moins en vue du match, derrière Arias qui a pris un jaune deux minutes après son entrée en jeu, il n’a pas démérité et a su contenir Smith sur son aile.

Missoup : Auteur d’une bonne entrée, le meilleur ami de Rémy Martin a été très actif sur le terrain. Bon après, c’est sûr qu’aller péter dans la défense quand on fait 80kg, ce n’est pas hyper productif. Il a quand même réussi à s’échapper dans l’axe d’un ruck réalisant ainsi le seul franchissement parisien du match.

Frou : Oui cet homme a joué au RCT l’an passé (au même titre que Mason ou Rokobaro) et oui cet homme joue au SF cette saison. Entré en deuxième période, on ne l’a pas vraiment vu. Mais Lombard a dit qu’il a été bon donc je le crois.

Les Twittos : 

@AlainD.Arimatage : Peut-être le seul joueur toulonnais, avec Fernandez-Lobbe,  à savoir réceptionner un ballon haut. Son retour à l’arrière fait du bien. On attend maintenant de savoir à quel moment il va réussir à se faire expulser pour insulte à l’arbitre ou plaquage à la carotide sur un joueur sans ballon.

 @AlexisPolisson : Par charité il offre un essai au Stade Français, avant de se rattraper en inscrivant le sien. Il n’a toutefois pas réussi à déborder son vis-à-vis qui était Fidjien et a donc été aussi utile en défense qu’une salle des trophées dans l’appartement de Pierre Mignoni. 

@DavidSmithy : Deux mois de frigo pour le seul ailier du club à savoir déborder une défense tout seul c’est un peu beaucoup. Revoilà le Printemps, revoilà le Néo-Zélandais prêt à distribuer des raffuts dans la gueule.

@MattGiteauOuTard : Match sérieux et intelligent de l’Aussie. Soit à peu près tout l’inverse de ça : 

“Il ne faut jamais avoir de regrets !” Jamais ?

@MatT-Rex : Malgré un 3 contre 1 vendangé, Matthieu a montré de belles capacités à franchir, à jouer debout, dans la défense et à défendre assez correctement. Dimanche prochain, par contre, ça sera Tuilagi en face…

@JonnyWLKSN10 : Sa prolongation d’un an arrive une semaine après la prestation de Lapeyre à l’ouverture. Coïncidence ? En attendant, les prévisions de l’INSEE annoncent un BabyBoom dans 9 mois dans la région PACA. 

@SebTB_Proté-Muscu-Etc : Bon match du lutteur gréco-romain qui a arrêté ses départs au ras et ses coups de pieds foireux derrière la mêlée.

@Chris_MasoeCO : Un essai en force et une omniprésence sur le terrain.

@PampaJMFL : Un retour à la compétition bienvenu pour le troisième ligne toulonnais le plus fiable du club.

 @PoisonRuck : Steffon Doliprane s’est encore fait plaisir dans les rucks : 4 pénalités récupérées, 3 ballons arrachés et 1 essai en fin de match pour une prestation haut de gamme. Prochain joueur sur la liste de contrôle anti-dopage.

 @5_de_devant : Une mêlée et une touche solide, par contre une mauvaise organisation sur les groupés pénétrants adverses et sur les réceptions d’engagement. Dominateurs dans les rucks et au soutien.  

Bonus :

Vous avez toujours rêvé de voir @KillerBotha se diriger vers vous tout sourire pour vous serrer la main ? 

C’est cadeau, à la fin de la vidéo :

http://www.canalplus.fr/c-sport/c-rugby/c-rugby-top-14/pid3433-c-rugby-top-14-videos.html?vid=842127&sc_cmpid=SharePlayerEmbed

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Les dessous de l'affaire Delmas au RCT

L’abus de Jacques Delmas est… ah ben il reste jamais longtemps au même endroit de toute façon.

Une enquête de journalisme total par Jonny WillKillSoon

Comme chaque année, à pareille période, le petit monde du ballon ovale s’émeut et s’émoustille devant les agitations en coulisses des différents clubs du Top 14. Sexton au Racing, Kockott à Toulouse, Gray à Castres ou encore Morne Steyn au Stade Français, beaucoup d’informations sont divulguées et tous les plus grands journalistes sont embusqués pour connaître le point de chute des plus grandes stars du rugby mondial. Et c’est ainsi que samedi après-midi, la rugbysphère a été secouée par une information capitale en cette période de mutation : Jacques Delmas serait pressenti pour entraîner les avants du RCT la saison prochaine. Une question ?  

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Bonne question jeune farfadet ! Pour-quoi ? Trois hypothèses à cette décision :

1 – Il s’agit de l’homme de la situation  

Tout d’abord parce que l’ancien talonneur du RCN a une solide expérience d’entraîneur. Double champion de France avec Biarritz en 2005 et 2006, Jacques Delmas est un entraîneur capable de ramener des titres, proche du fameux doublé en 2006 (défaite en finale de la coupe d’Europe). Bon certes 2 titres après 28 ans à entraîner au plus haut niveau ce n’est pas non plus super folichon, mais ça reste tout de même plus que Jack Isaac et Jean-Pierre Elissalde réunis. Et puis surtout il a réussi à être champion de France avec des joueurs tels que Jean-Baptiste Gobelet ou David Couzinet.  

Mais sera-t-il à la hauteur pour gérer la pléiade de stars du RCT ? On peut imaginer qu’un être humain ayant réussi à supporter le melon d’Harinordoquy plus de 2 ans en est infiniment capable.  

Et puis Jacques c’est avant tout un homme charismatique, fort d’une reconnaissance internationale aussi bien pour sa carrière de joueur que pour celle d’entraîneur. Carl Hayman a même avoué  récemment qu’il possédait des posters de celui-ci dans sa chambre quand il était minot, et que c’était même lui qui lui avait transmis la passion de jouer au rugby. Il paraîtrait même que la venue du pilier italo-argentin Martin Castrogiovanni à Toulon, soit conditionnée à celle du technicien montpelliérain, avec qui il souhaite travailler depuis de nombreuses années.  

Enfin, Jacques a, et il ne faut pas l’omettre, obtenu un 11,5 à son épreuve de LV1 d’Anglais au baccalauréat session 1975, preuve irréfutable qu’il s’agit bien pour le RCT de l’homme de la situation.  

   

2 – Il s’agit d’un remède pour un président malade    

En 2006, l’arrivée de Mourad Boudjellal à la tête du RCT, laisse présager des lendemains qui chantent…et des oreilles qui sifflent. Car cet amoureux du phylactère est également un grand amateur de recrutements abusifs et de licenciements foireux (et inversement). Et si les stars se succèdent sur le terrain, les entraîneurs (et adjoints) font de même sur le banc de touche. Ainsi, on retiendra que Doucet, Jorda, Lane, Comba, Crenca, Cottin ou encore Hueber ont gentiment été éconduits par le président BougeDeLà. Mais voilà, ses deux derniers entraîneurs (Tana Umaga et Philippe Saint-André) n’ont pas été viré à proprement parler et Mourad Boudjellal doit assouvir ses pulsions de licencite aigüe tel un Dracula en manque de sang ou un Kelleher en manque de vierges.   

Et cela tombe bien car Jacques Delmas, l’entraîneur spécialiste des emplois précaires depuis 4 ans, est actuellement disponible. 9 mois au Stade Français lors la saison 2009-2010, 3 mois à Perpignan en 2011 et un job en alternance au Pôle Emploi officiel des entraîneurs de rugby. Autant dire une proie facile pour un président vorace qui semble attirer par le profil flibustier du gentilhomme.   

Ainsi, l’épilogue du bédé-crochet « A la recherche du nouvel entraîneur-fusible » semble proche et le 24ème choix du duo Boudjellal-Laporte (après Milhas, Dal Maso, Herrero, Diaz, Tournaire, Retière, Lièvremont, Brunel, Mallett, le chef cuistot, un mec qui passait

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par là, De Niro, sa femme, Jean-Marie Bigard, Depardieu et bien d’autres…)

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semble être le bon !  

3 – Il s’agit d’une mauvaise interprétation  

Désireux de toujours mieux comprendre ses joueurs et d’appréhender leurs attentes et besoins, le président Boudjellal aurait confié la mission à Tom « on ne sait plus pourquoi t’es là » Whitford d’espionner les Hayman, Giteau et autre Masoe dans leur élément naturel, c’est-à-dire en boîte de nuit. C’est ainsi que, subtilement camouflé dans un costume de serveur (ce qui semble idiot à posteriori puisqu’aucun joueur ne l’aurait reconnu de toute façon) il a pu intercepter une conversation secrète entre Joe Van Niekerk (imbibé d’alcool) et un canapé (imbibé d’alcool également). Tom enregistra le monologue du capitaine toulonnais qui s’exprimait en ces termes : « I’M FUCKING TELLING YOU : TO BE THE BEST OF THE BEST, WE NEED JACK DI ! FUCK ! » (Traduction : « Je remarque ton air circonspect mais malgré cela je confirme mes propos : pour que nous devenions encore meilleurs que ce que nous sommes actuellement, nous avons fortement besoin de Monsieur Jacques D. Fichtre »).  

L’enregistrement entre les mains du président, une enquête haletante  fut amorcée pour retrouver ce mystérieux Jacques D auquel faisait référence l’ancien Springbok. Et c’est tout naturellement que le nom de Jacques Delmas fut révélé par Laurent Romejko et son équipe des Chiffres et des Lettres. Ce qui montre bien que Laurent n’est pas un amateur de beuverie, puisque n’importe quel lecteur de la Boucherie Ovalie aura évidemment deviné que, derrière les initiales J D, se cachait une célèbre boisson sponsorisée par Willy Mason. Bref un quiproquo que n’aurait certainement pas renié Molière.  

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Le Rade'Labo analyse Toulon-Toulouse (35-16)

Le rouge et noir-ico

Par Jonny WillKillSoon

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Le contexte


Impossible de passer à côté d’un Toulon – Toulouse, même en pleine période des 6 nations. Guy Novès ne rêve pas, ce n’est pas un doublon mais bien le choc de la 20ème journée. Les Rouge et Noir contre les Noir et Rouge, Stendhal et Jeanne Mas en guest stars, ça va envoyer du lourd dans les chaumières !
Un Toulouse à réaction qui, suite à sa défaite à domicile face à Perpignan, a décidé d’étriller Bayonne en représailles, face à un Toulon en faction en tête du championnat et qui reste sur une défaite à Castres bien aidé par l’inénarrable Péchambert. D’ailleurs un tribute à sa gloire est en préparation et Bernard-Henri Lévy a décidé de sortir à la prochaine rentrée littéraire un ouvrage intitulé « Péchambert : les cheveux à l’intérieur ? ». Patoche est aussi disponible toute l’année pour animer vos mariages, vos bar mitzvah ainsi que vos victoires à domicile comme vos défaites à l’extérieur. Chapeau l’autiste !

Le match


Bim Bam Boom ! Revoilà les frères ennemis du Top 14 pour une revanche du match aller, elle-même revanche de la dernière finale où, on s’en rappelle, on s’était fait chier. Pour résumer les deux derniers matchs entre ces deux équipes : c’est l’histoire de Steenkamp qui bouffe un Géorgien et à la fin c’est Toulouse qui gagne. Cette fois le Sud’Af est sur le banc et Hayman, qui a troqué son masque Imanolesque contre le nez de Jean-Luc Reichmann, est présent sur le terrain.

C’est un Jonny Wilkinson passé au toilettage qui donne le coup d’envoi dans une ambiance survoltée. Les Toulonnais sont de suite dans le match et enchaînent les percussions. Botha charge M. Poite, Gunther et Masoe s’infiltrent dans les intervalles et il faut un Florian Fritz aussi à l’aise dans les rucks que Zac Guilford dans une distillerie pour arrêter les attaques varoises à deux reprises : une fois de façon licite, l’autre non et Toulon mène 6-0 après 8 minutes de jeu. Les Toulousains ne mettent pas la main sur le ballon : la chandelle de Wilko est parfaitement évitée par Burgess qui pensait faire plaisir à Maxime Médard, 10 mètres derrière, en le laissant prendre la pression tout seul. C’est alors que, soûl, je me rends compte que le Stade Toulousain joue avec Doussain et Burgess depuis 2 ans et demi au poste de numéro 9 et ça ne semble choquer personne.

Passons maintenant au cas Beauxis. Yoyo est là ! Titulaire, débarrassé de super Luke pour ce match, blessé. Yoyo a beaucoup à gagner car il a sûrement dû entendre l’appel désespéré de Ouin-Ouin cette semaine qui cherche un joueur avec… un loooooooooong jeu au pied. C’est la chance de sa saison. Lui le Traille 2.0 par excellence que recherche PSA, a une occasion rêvée de se rappeler au bon souvenir du sélectionneur ! Lui le maudit, l’éternel espoir du rugby français victime de l’irrégularité inhérente aux demis d’ouverture français. Les plus narquois d’entre nous l’imaginaient déjà s’écrouler sous la pression du match, avec une influence aussi légère qu’une intervention militaire française au Mali. C’était mal connaître le bonhomme : coups de pied de 60 mètres, ribambelles de touches trouvées dans les 22, drops… Même ses échecs se muent en succès. Une pénalité dans ses cordes qui touche le poteau, un Gaël filou qui grille Bastareaud au rebond et déplace le jeu sur l’extérieur pour un essai de Matanavou. Un essai digne du meilleur d’Yves Donguy c’est dire. Ce n’est pas le Beauxis fanfaron et maladroit mais le Beauxis froid et efficace qui éclipse même Jonny Wilkinson dans cette première période. Trois incursions dans le camp toulonnais : 1 essai et 2 drops, difficile de faire mieux.

De l’autre côté du terrain, le RCT domine mais ne score pas. Jonny touche aussi le poteau mais c’est toujours Fickou dessous. Il faudra attendre une action en première main suite à une touche dans le camp toulousain pour voir Toulon se détacher. Dans un élan de lucidité, Bastareaud va péter dans la zone du 10 (ce qui est plus pertinent que de s’entêter à viser Fritz), échappe au plaquage d’Albacete et fixe Médard, qui a dû voir double, puisque c’est Armitage qui est servi à hauteur pour l’essai toulonnais. Jonny rajoute deux nouvelles pénalités et Toulon mène 19 à 13 à la mi-temps.

Suta a tenu à féliciter Matthieu à la fin du match pour sa magnifique action
Suta a tenu à féliciter Matthieu à la fin du match pour sa magnifique action

Durant la pause, le tchik-tchak de Laguille est consacré à Guy Novès. Et c’est un Guytou espiègle qui commente ses meilleures comme ses pires actions, bien loin des sujets sensibles et révoltants tels que

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les doublons, le doublé, le niveau de Luke Burgess, les plaquages de Poitrenaud, la malédiction des talonneurs, le caleçon de Gillian Galan ou encore la coupe de cheveux de Census Johnston. Non Guy affiche un sourire rayonnant mais qui reste, pour les non-initiés, une grimace aussi traumatisante qu’un cheval dans une lasagne de bœuf.

Premier samedi du mois oblige, des scènes interdites aux moins de 18 ans vont être diffusées sur Canal. Mais cette fois, pas besoin d’attendre minuit (et pas de sopalin à prévoir), la deuxième mi-temps va apporter son lot de tensions palpables qui ferait passer Psychose pour une comédie familiale avec Franck Dubosc. Killer Botha est de retour : coup de genou amical dans la

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tempe de William Servat au sol (ou alors est-ce Johnston qui pousse le Sud’Af sur l’entraîneur-joueur-international toulousain ???). Le talonneur, aidé par le Samoan, va alors réaliser le plus grand fantasme de pas mal de rugbymen : lyncher Bakkies Botha à terre. Les femmes et les enfants sont alors mis en lieu sûr, le public gueule frénétiquement « TOU-LON, TOU-LON » tandis que Guy Novès s’embrouille avec Bernard (dit Bébert, 67 ans, retraité de l’Arsenal, alcoolique à temps partiel et locataire de la place 47 travée 4). Botha se relève en sang et apparemment ravi d’avoir passé un moment intimement singulier avec Servat et se fait sortir pour 10 minutes (comme Census Johnston) sous les acclamations de Mayol, tel un gladiateur venant de triompher de tous ses méchants adversaires (alors qu’il vient juste de se prendre une grosse branlée mais ça faut pas le dire).


Dans ce bordel ambiant, Jonny touche encore le bois et c’est Toulouse qui revient à trois points après la première pénalité réussie par Beauxis après 2 échecs. Michalak rentre, ce qui va donner l’occasion aux rugbix de se moquer de ses passes approximatives pendant les 30 minutes qui restent. Le match est serré, la dynamique est toulonnaise mais le tableau d’affichage reste bloqué à 19-16. Bastareaud est retourné dans l’en-but stadiste par Fickou et la pénaltouche qui suit est perdue par l’alignement sudiste. Encore une pénalité manquée par Wilko et le dernier quart d’heure se rapproche. C’est le moment où Jonny Wilkinson se rappelle que c’est un putain d’Anglais réaliste et efficace. Deux drops : un du gauche, un du droit et un « REP A SA BEAUXIS ! » qui risque de traumatiser l’ouvreur toulousain pendant quelques mois. Le break est fait et Guy Novès attaque la monture de sa 4ème paire de lunettes. Toulon va même profiter de l’exclusion temporaire d’Albacete pour aggraver le score par une pénalité et un essai sur la sirène de Wulf suite à une mêlée volée par les minots toulonnais devant les Steenkamp, Servat et autre Johnston.

Score final, 35-16 pour les Toulonnais qui prennent leur revanche sur le Stade qui dit plus ou moins adieu à la qualification directe pour les demi-finales.

Les déclarations

« Juste avec deux ou trois idiots qui ont insulté mon co-entraîneur, sa famille, ses enfants. Des idiots, il y en a toujours. Plus à certains endroits qu’à d’autres… ». Guy Novès à propos des supporters toulonnais.

« Oh Juniorrrrr !!! T’entraîne aussi mal que ton père. Enculé (affectif) ! ». Bébert à JBE

« Ok pourquoi on voit toujours QUE les fesses de Gillian Galan ». Une spectatrice Canal+ lambda

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Les joueurs

Les joueurs toulonnais

Martin : Pas assez dominateur dans les airs et un drop qui a eu le mérite de détendre l’atmosphère en fin de match par son caractère comique. Pour le reste assez sobre et bon en défense.

Palisson / Wulf : Pas eu beaucoup l’occasion de se mettre en valeur. Eux aussi en difficulté sous les ballons hauts.

Giteau / Bastareaud : Ils ont mis en danger la défense stadiste à eux deux.

Wilkinson : Il laisse passer 15 points au pied dont 1 drop qui a tué une taupe avant de passer entre les perches (la classe) mais finit quand même la rencontre avec 25 points (2 drops, 2 transformations et 5 pénalités). So British…

Tillous-Borde / Michalak : Auraient peut-être dû plus insister dans l’axe mais bonne animation dans l’ensemble.

3ème ligne : Bien défensivement, bien offensivement.

Botha : Son dépucelage de la biscotte en Top 14. La Boucherie Ovalie jubile.

Hayman / Bruno / Sheridan : Statut quo en mêlée et bonne activité offensive et dans les rucks


Chilachava / Orioli / Chiocci
: Tiens il y a des jeunes Toulonnais qui jouent au RCT ? Sans blague !

Les « autres »

Fritz / Fickou : Très présents défensivement, dangereux en attaque, ils ont récupéré tous les ballons qui ont percuté les poteaux mais au final coûtent quand même 9 points à leur équipe. On nous signale d’ailleurs que Florian Fritz a fait un malaise à la fin du match devant le trop grand nombre de drops réussis dans cette partie.

Beauxis : Aurait pu être le héros de cette partie mais son pack a été trop dominé pour qu’il puisse sauver les meubles. Un match qui résume bien sa carrière.

Johnston : Magnifique interprétation dans son rôle du gars qui ne supporte pas la violence alors qu’il essaie de tuer une demi-douzaine de joueurs chaque saison à coups de manchettes samoanes. La Christiane Taubira sous stéroïdes du Stade Toulousain ne semble pas approuver le mariage pour tous, ou en tout cas, pas avec Bakkies Botha.

Heureusement pour Botha qu'il y avait son garde du corps pour le défendre
Heureusement pour Botha qu'il y avait son garde du corps pour le défendre
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Le Rade'Labo analyse Toulon-Montpellier (51-6)

Une sodomie joueurale ? Ça existe pas comme mot, nan ?

Par Jonny WillKillSoon

Le Contexte

Et oui c’est le retour du Labo le moins productif du site. Un seul alibi : l’hiver. L’hibernation, les soirées raclette – tartiflette au bord du feu et les soirées à La Plage annulées à cause du froid polaire qui a plongé notre Pilou national dans une déprime sans nom. Enfin si, le nom c’est « manque prolongé de cagoles ». Une déprime passagère sur la rade puisque le beau temps est revenu et le RCT vient de coller une branlée à Montpellier. D’ailleurs si vous ne suivez le parcours du RCT qu’à travers les CR du site, vous devez vous dire que le championnat n’est composé que de ces deux équipes. Et pour leur 4ème face-à-face de la saison, le RCT devait relever la tête après une série de matchs aussi drôle et agréable à regarder qu’une pub Kinder Bueno. Car quand on rivalise de médiocrité avec Mont-de-Marsan c’est qu’il y a un problème.

Le Match

Jouer contre le RCT c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un pistolet automatique, pour gagner il faut que l’arme s’enraye totalement sinon c’est mort ! Malheureusement pour le MHRC, après 2 mois de réparation, l’arme Botha était bien de retour au stade Mayol ce samedi. Et c’est le RCT du début de saison que l’on retrouve malgré un groupe remanié. Ça attaque, ça avance et même si il manque du liant dans les actions, le RCT mène déjà 6-0 après 10 minutes grâce à Sir Wilko.

Sur le renvoi de Santi Fernandez, Botha ne manque pas l’occasion de glaner le « coup de pute » d’or avec une petite merveille d’obstruction-coup d’épaule à la mâchoire estampillée école de rugby de Durban. C’est autre chose que la formation à la toulousaine mais ça marche du tonnerre. Audrin est envoyé dans le décor, ou plus précisément sur un Nicolas Durand, qui venait de récupérer la balle et qui n’avait rien demandé à personne. Audrin, dont le planning alimentaire de cette semaine se résumera sûrement à de la purée mixée, reçoit en sus un carton jaune. Dans la série « je tire sur l’ambulance et viole l’infirmière », le RCT profite en plus de cette supériorité numérique pour inscrire le premier essai du match. 13 à nib, Galthié fulmine dans son coin, prenant soin de vociférer contre toutes les personnes entrant dans un périmètre de moins de 5 mètres de lui. Seul Ledesma échappe à son courroux grâce à sa parfaite imitation du Chat Potté qui semble le divertir un peu.

 

Entre Galthié et Ledesma, quelque chose est en train de se passer.
Entre Galthié et Ledesma, quelque chose est en train de se passer.

 

Pendant ce temps-là, Wilko a rajouté 9 points, Bustos « mono sourcilos » Moyano 6 et Gorgodze a pris un carton jaune pour un en-avant volontaire. Avant la mi-temps, Kennedy va s’arracher comme un lion pour inscrire le deuxième essai toulonnais après un bon travail de Giteau qui a débordé la passive défense montpelliéraine (29-6). Le break est fait et Thomas Lombard profite de la pause pour nous confectionner une palette dont il a le secret :

 

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« Les Toulonnais avancent donc les Montpelliérains défendent en reculant et se font pénaliser ». Merci Thomas !

 

La seconde période du MHRC sera aussi agréable à vivre que l’infiltration d’une poignée de porte dans une intimité anale. Détaché, le RCT s’envoie de façon décomplexé et se permet même de

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réaliser des contres en touche alors que son niveau dans ce secteur de jeu depuis 2 ans est assez dégueulasse. Le bonus offensif arrivera à la 55ème minute grâce à Lapeyre bien lancé dans l’intervalle par Wulf. 5 minutes plus tard, Nicolas Durand, qui commence à retrouver un niveau intéressant, réalise une double feinte de passe inter-exter sans cligner des yeux. Valise, passe à l’aveugle pour fixer le dernier défenseur et envoyer Giteau à l’essai. C’était sûrement ses dernières minutes sur le terrain cette saison pour lui puisque Tillous-Borde n’est plus malade et Michalak va bientôt rentrer. Il va pouvoir retourner en Afrique, préparer la coupe du monde 2015 avec le Gabon.

 

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« Bon les Bamboulas, on est d’accord pour dire que je suis titulaire ici ? »

 

Enfin le dernier essai du match sera inscrit par le bizut Ivan Roux, fils d’Yvan Roux, 18 ans et dernier centre de métier encore valide (ou présent) derrière Giteau. Il est aussi intéressant de

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se dire que si Gaël Fickou était resté à Toulon, il aurait probablement joué son premier match de la saison ce week-end. Finalement son choix de carrière n’a pas été si mauvais que ça…

On s’éloigne du sujet mais le RCT triomphe du MHRC pour la troisième fois de la saison et se réconcilie avec son public avec un 51. Comme un symbole…

Les joueurs Toulonnais

Durand et Lapeyre : Belles prestations mais maintenant que les titulaires vont revenir, ils vont pouvoir reprendre leurs week-ends Rugby +.

Wulf : Bonne surprise pour sa première apparition au centre. Propre, tranchant et altruiste, il devient une solution non ridicule pour palier aux absences de Bastareaud et Mermoz.

Masoe : Nous pouvons retirer notre alerte enlèvement, nous avons retrouvé le Masoe castrais.

Joe Van Niekerk : Une première mi-temps très impressionnante, il a su fédérer ses partenaires autour de son enthousiasme. Captain’ Joe est toujours là (et aussi au Prosper).

Fernandez-Lobbe : Une domination sous les ballons hauts et une omniprésence sur le terrain et puis le couac. Côte fracturée, absence prolongée, on reverra notre ami Juanito en Avril pour le quart de H-Cup.

Sheridan et Botha : Fers de lance du 5 de devant, ils ont fait avancer l’équipe à chaque prise de balle. Les papas du pack !

Le Rade'Labo analyse Agen – Toulon

Oh ben tiens, Toulon a encore gagné.

 

Par Jonny WillKillSoon et Pilou,

 

Avant de commencer le CR de samedi dernier entre le SUA et Toulon, un bref résumé vidéo, proposé par Pilou, du dernier match de H-Cup contre Sale :

 

Simple rappel.

Changement de décor maintenant. Nous sommes le 22 décembre 2012, 10 jours avant on nous a fait chier avec le triptyque 12/12/12, la veille on nous a fait chier avec la fin du monde et ce soir-là, on s’est fait juste fait chier devant la télé. Armandie, terre d’écueil où les Toulonnais réussissent à perdre avec joie et entrain à chaque nouvelle visite. L’an passé, Dulin et Barnard avaient pris soin de ridiculiser les coiffeurs toulonnais venus prendre de leurs nouvelles, Henjak et Rooney étaient même présents pour l’occasion. C’te

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marrade ! Mais cette année, on ne rigole plus sur la Rade et même les petites équipes ont droit à la venue de Sir Wilkinson « le pragmatique ». De son côté, Agen a besoin de points pour dévier de son inéluctable ligne verte vers la ProD2, et rien de mieux qu’un Mathieu Lorée qui sort de la ligne beuh pour emmener cette équipe. Et malgré le sponsor Bigard, on se dit que cette équipe n’est pas venue pour raconter des blagues de cul zoophile à Mathieu Bastareaud.

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Le RCT, serein

 

Pour l’occasion le Top14 s’est mué en Daube14 et le match s’est emmitouflé dans son manteau d’hiver de jeu stéréotypé de la tête aux pieds. On nous avait promis la fin du monde vendredi soir, finalement elle aurait très bien pu arriver avec 24h de retard. Sur un match du samedi soir anodin dans un décor banal, 30 rugbymen ont tenté de pousser les spectateurs au suicide collectif. Au bord du terrain, les entraîneurs du SUA semblaient possédés par des forces obscures et dégageaient bien plus d’énergie que leurs joueurs. Les Mayas n’avaient peut-être pas tort, même si accorder du crédit à une civilisation qui n’a pas su prévoir sa propre fin paraît un peu présomptueux.

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Même les Lemmings ont préféré se jeter à l’eau pour ne pas voir le match.

 

Coup d’envoi profond, coup de pied de dégagement, chandelle, personne dessous, dégagement, chandelle, personne dessous, dégagement, chandelle… voilà le meilleur résumé du match en 2 lignes. Ah non il y a aussi des mêlées, car qui dit « chandelle » dit « en-avant » (merci Vaka) et les mêlées sont à l’avantage des Toulonnais. On se dit que ce n’est pas possible, qu’il va bien finir par se passer quelque chose… puis en fait non. Mi-temps sur un plaquage monstrueux de Wilkinson qui, à ce moment du match, n’a toujours pas ouvert une action sur ses trois-quarts.

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Wilkinson découvre le Stade Armandie pour la première fois de sa carrière.

 

D’ailleurs pour ceux qui se posent la question, Bastareaud, Mermoz, Wulf et Smith étaient bien sur le terrain et la paire Wulf/Mermoz a

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fait un contre kems sur la dernière main et a pris l’avantage au score. C’est important d’en parler.

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Les 3/4 toulonnais, plein badin.

 

Nous profitons de la mi-temps pour racoler honteusement quelques lectrices de plus :

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Au retour du vestiaire, on se dit que c’est bon, les Toulonnais vont enfin mettre la main sur le ballon et enchaîner les temps de jeu. Que nenni ! Les Agenais vont même prendre l’avantage au Buy propecia 5mg score (9-6) suite à une charge derrière sa mêlée de Fonua. Lui et son compère Afatia décident de mettre le casque à pointe et de s’y filer pour mettre leur équipe sur de bons rails. Narjissi et Giroud s’occupent de distribuer les mandales et on sent au loin le traquenard d’Armandie prendre vie. Attention deuxième action du match à la 50ème avec Masoe qui décide de traverser le terrain en courant avec la gonfle dans les mains (ça peut paraître évident mais je préfère préciser). Rattrapé à l’entrée des 22, les Agenais, aussi chiants que leurs pruneaux, vont se mettre à la faute et permettre à Wilko de remettre les deux équipes à égalité.

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Chris Masoe pète la forme.

 

Lorée continue d’envoyer des parpaings derrière son ruck et les Toulonnais commencent à mettre leur jeu en place. Mais Wilko se dérègle (deux échecs consécutifs) et les deux guignols sur le banc agenais continuent leur imitation des deux vieux du Muppet Show en vociférant avec hargne leur amour pour M. Marchat. M. Marchat qu’on retrouvera un peu plus tard au sol en train d’avaler son sifflet après avoir fait un écran offensif sur une attaque agenaise. Au final, les Toulonnais vont faire le métier : un drop de Wilko, une charge d’Armitage, un slalom de Mermoz et une mêlée dominatrice vont permettre aux Toulonnais de finir les matchs allers sur une ultime victoire en terre aquitaine (15-9). Les Agenais restent dans les profondeurs du classement et devront se contenter d’un point de bonus défensif et d’un point Valeurs© :

« M. Cédric Marchat, l’arbitre de la rencontre, se rappellera de sa sortie. D’abord interpellé par un David Darriccarrère passablement énervé, il a eu droit à quelques jets d’objets divers et variés et une énorme bronca du public d’Armandie. »  (La Dépêche)

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LA phrase du match : « J’étais en train de calmer les esprits »

Narjissi qui explique son implication dans le petit accrochage de la seconde mi-temps.

LA phrase d’après-match nous vient de Jean-Charles Orioli et concerne le titre de champion d’automne : « Être champion d’automne, c’est comme ramener une fille à la maison après une soirée en discothèque : le plus dur reste à faire ».

Le Rade'Labo analyse Toulon-Bayonne (59-0)

Juste un doigt ! Ah, vous voulez pas lire l’article d’abord ?

Par Jonny WillKillSoon,

Et oui le Rade’Labo comes back. Pourquoi cette absence ? Pourquoi ce

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mutisme ? Nous voilà au sommet de la France, de l’Europe et du monde et nous ne donnons plus signe de vie. Maintenant ce ne sont plus les aigris campagnards français qui nous crachent à la gueule mais bien toute l’Europe (plus quelques Australiens qui n’ont toujours pas digéré l’affaire Sonny Bill Williams) : l’apothéose pour Mourad Boudjellal, la prophétie de Bernard Laporte va se réaliser et nous réaliserons le doublé de l’impossible ! Non je déconne, on a toujours Pierre Mignoni dans le staff, faut pas l’oublier !

Non honnêtement, soyons pragmatiques quelques secondes, il est impossible d’écrire toutes les semaines en faisant de l’auto-fellation comme on aurait dû le faire ces 4 dernières semaines. Ovale Masqué y arrive mais nous n’avons pas son talent (et nous avons toutes nos côtes), les supporters du Stade Toulousain y arrivent mais nous n’avons pas leur ego et les supporters de Clermont y arrivent mais nous n’avons pas leur alcool (et leur détresse). On s’est même mis à arrêter de regarder les matchs pour conserver le peu de modestie qui nous reste. Certains membres du Labo n’osent plus se regarder en face. Avec cet excès de victoire, ils se sentent par trop Toulousains ou Clermontois.

Et puis le suspens, parlons en du suspens, presque aussi palpable qu’un épisode de Colombo où l’on connaît le tueur dès les premières minutes. Le seul pari possible sur Bet clic c’est le moment où le RCT aura obtenu son double bonus offensif (si les frères Karabatic veulent parier, c’est un bon plan). Et pour ne pas nous faire mentir, les Bayonnais ont envoyé une équipe remaniée ! Sérieusement ?! Comme l’UBB un mois plus tôt, comme Montpellier deux semaines plus tôt. La nouvelle fournée de sacrifices humains est prête, place au spectacle.

Vous voulez du suspens ? 0-0 après 4 minutes de jeu. Mignoni commence à se ronger les ongles, Azam fait les 100 pas devant le banc de touche, Mourad plante ses griffes dans l’accoudoir de son siège et Bernard Laporte lance quelques incantations magiques du haut de sa tribune. Trois lignes de suspens plus bas, nous jouons la 17ème minute et le RCT mène 17-0. Des essais avec remises intérieures, remises extérieures, passes sur le pas, passes au pied, chistéras… même Bastareaud se permet de faire des passes après contact décisives. On a l’impression de voir jouer les All Blacks, ou plutôt les terribles guerriers du Pilou-Pilou qui descendent de la montagne vers la mer. On assiste plus ou moins inconsciemment à une humiliation collective. Sincèrement, comment voulez-vous être drôle avec ça ? À la limite on peut se moquer de la coiffure de Jocelino Suta, David Smith (coiffure playmobil estampillée « Mireille Mathieu ») et Matthieu Bastareaud mais comme le reste de l’équipe pourrait poser dans les Dieux du Stade, on ferme nos gueules et on admire. Oui je vous entends penser : « Botha n’a pas le physique pour le calendrier parisien ! », ça peut paraître égoïste mais j’ai des raisons de vouloir rester en vie donc nous ne dirons rien de méchant sur M. Botha.

Ok donc nous en étions à 17-0. Bien sûr rien n’est fait. Castres avait réussi à obtenir le match nul l’an passé avec le même départ catastrophique. Même le 2ème essai personnel de Steffon Armitage ne parvient pas à nous libérer complète… bon ça devient ridicule. J’ai le droit de dire qu’on s’est promené pendant 80 minutes, que chaque attaque faisait mouche, qu’on a distribué autant de caramels que tata Josette le jour d’Halloween, que Botha a mangé 3 Basques à l’apéritif et que si il n’y avait pas eu la tribune Delangre, la mêlée bayonnaise aurait fini dans le port plus d’une fois. Même les légers KO de Suta et Wilkinson en première

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mi-temps, même l’excès de confiance d’Iguniz lors d’un début de free fight contre Hayman et Botha, même la présence de Bastareaud au centre du terrain, non rien n’a permis aux « bâillonnés » de voir le jour. Une sodomie sportive en somme.

C’est sûr qu’avec nos stars et en jouant de cette façon, on n’est pas prêt de retourner en ProD2 se faire respecter à grand coups de générale et d’envahissement du terrain (#Pointrageux des Valeurs du rugby de papi©). Au passage, nous saluons amicalement André Boniface.
Malgré tout, comme nous sommes quand même le site de rugby réalisant les analyses les plus pertinentes de la Toile, analysons le « brocheck motherfucker » entre Captain’Joe et David Smith après le 7ème essai :

Geste technique composé d’un check resserré paume ouverte, d’un double check poing fermé, une double spéciale JVK « on the heart » enchaîné du célèbre baiser envolé et enfin une finition parfaite avec un double check ouvert. Du grand art !
Pas grand-chose à redire du match, comme l’a si bien dit Mourad : « On est une équipe de milliardaires et on essaie d’envoyer un peu de jeu. Pour l’instant ça nous réussit bien… ». Et comme l’an passé, les Bayonnais, qui auront joué le jeu jusqu’au bout pour marquer un essai anecdotique, rentrent sur les bords de l’Adour avec un score fleuve (©).
Prochain sacrifice : jeudi, Paris, 14h30.

Vendredi, deux étudiants de La Garde ont disparu lors de la tempête qui a touché la ville, nous présentons aux familles des victimes nos sincères condoléances.
Samedi, vingt-trois joueurs Bayonnais ont disparu aux alentours du stade Mayol. Nous présenterons Pilou aux femmes des malheureux.

Pour Pierre et Mayinga.

Le Congrès des Bouchers analyse Toulouse – Toulon

Grand jeu concours : reconnaissez Gregory le Mormeck et sa veste de capitaliste mexicain.

 

Par Jonny WillKillsoon (et un peu Damien Try)

 

Ce week-end, il y avait congrès boucher à Toul

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ouse. Il y avait aussi Toulouse – Toulon mais qui constitue plus un simple prétexte pour se saouler la gueule et balancer des saloperies sur ces voyous de Toulonnais. Comment définir un « congrès boucher » ? Grosso modo c’est 50 personnes sur un forum selon les organisateurs (mais seulement 8 selon HADOPI) qui mettent 3 mois pour organiser une rencontre (comprendre : aller dans un bar pendant l’happy hour) dans une ville aléatoire où se déroule un match de rugby qui pourrait être assimilé à une affiche. Un mois avant le congrès les deux tiers du forum annulent leur présence avec des excuses plus ou moins élaborées. La palme revenant à l’Affreux Gnafron (« demain j’ai rando dans les Pyrénées ») et à Pilou (« j’ai tué un sanglier avec ma voiture »). Puis une semaine avant le match, une des deux équipes envoie son équipe bis et le jour J, il fait un temps de merde.

Heureusement le J-1 était là pour mettre la barre très haut, chaque membre ayant à cœur de montrer ses qualités de levé du coude à ses partenaires de rédaction. Après six heures de « bar fixe », tout le monde a tenu son rang et la Boucherie Ovalie est fière d’avoir permis l’enrichissement de Trevor Brennan. Lors de cette soirée, Ovale Masqué a rencontré ses « patrons » et n’a pas été victime d’un plan social improvisé pour délit de faciès et abus d’alcool, Damien Try a réussi à avoir le 06 de Trevor mais ça c’était avant que son portable ne s’éteigne et Greg Le Mormeck avait une veste de costume ce qui signifie que c’est un putain de capitaliste catalan qui dort parfois au Pullman. Devant autant d’incohérences, le SF a failli en profiter pour gagner à Clermont, mais au moment où on commençait à se foutre de la gueule de Pastigo, Brock James est arrivé pour passer un drop victorieux. Tout un symbole. En revanche, suite à notre rencontre avec Trevor, la question « ça te fait quoi de penser que tu t’es tripoté la bite sous les douches devant Gareth Thomas pendant toutes ces années ? » est en cours de réécriture.

Bon, évitons de parler de la fin de la soirée (on ne s’en souvient pas vraiment en même temps), et revenons au samedi soir et ce match au Stadium. Le Stadium, gazon maudit, stade particulier où le fait d’être abrité par le toit ne t’empêche pas de recevoir de l’eau dans la gueule pendant tout le match. Ce qui a permis à nos pintes de se remplir 3 fois au cours de la première mi-temps sur une base d’une gorgée par en-avant, constituant pour ce match un débit assez élevé. On passe aussi sur le vrai-faux contrôle de sécurité à l’entrée du stade où seul Marcel Caumixe s’est fait fouiller (sûrement parce qu’il est black) ou encore l’agression de six racailles toulousaines encerclant Greg Le Mormeck à l’urinoir (c’est-à-dire le grillage nord de l’enceinte). Nos 120 minutes de présence dans les gradins ont été réparties de la façon suivante :

  • 10 minutes d’attente inutile
  • 10 minutes à spéculer sur le salaire d’Ovalion et la réalisation de son profil psychologique
  • 10 minutes à se

    lever pour laisser passer les retardataires, les alcooliques et les hommes pris d’une violente envie d’assouvir un besoin naturel

  • 1 minute à rire du coup de pied de Bastareaud
  • 15 minutes d’humiliation collective en mêlée pour Jonny WillKillSoon, 15 minutes à rire de Jenkins pour Damien Try
  • 10 minutes à vilipender l’arbitrage
  • 10 minutes d’applaudissement pour Magalie Stère
  • 2 minutes de ola
  • 12 minutes d’arbitrage vidéo
  • 35 minutes à se faire narguer par un hooligan toulousain pour Jonny, 35 minutes à faire remarquer à Jonny les forces et les faiblesses des équipe sur le terrain pour Damien
  • 5 minutes pour Jonny à narguer Damien sur le bonus offensif qu’ils n’auront pas réussi à obtenir et qui leur manquera en fin de saison pour se qualifier directement pour les demi-finales, 5 minutes pour Damien à rappeler à Jonny que pour un mec qui venait de prendre 30 points, il ouvrait beaucoup sa gueule.

Voilà un compte rendu, clair et détaillé à souhait. Si vous voulez une analyse plus complète, on vous recommande de lire le compte rendu du Grand Gourou sur le Carré d’Info. Ovale Masqué avait en effet une technique imparable pour réussir à bien suivre le match : s’asseoir à coté des filles de la Boucherie, qui ont parlé de chaussures pendant TOUTE la partie. Bref, un Stade Toulousain qui prend le menu Big Mac avec une grosse mêlée (et un arbitrage maison ajoute Jonny) et un Toulon en perdition qui n’a pas démérité mais qui n’a pas su concrétiser ses quelques bonnes séquences (mais qui a surtout été tout nul précise Damien). A la mi-temps, l’arbitre aurait du se demander s’il était vraiment nécessaire de continuer le match, éviter notre calvaire et celui des abonnés Canal aurait pu lui valoir une nomination au Nobel de la Paix. En attendant, malgré la première défaite du RCT, ce congrès fut une réussite, et après la neige à Bordeaux, la pluie à Toulouse et la palinka à Budapest, nous avons hâte d’organiser une nouvelle rencontre pour, pourquoi pas, déclencher un volcan en Auvergne, ou pire, Julien Caminati à Brive ?

 

L’homme du match côté toulonnais : Gethin Jenkins

Première titularisation pour le pilier gallois et quelle première ! Dans le viseur de M. Raynal sur les mêlées, qui pensait surveiller Sheridan, il a également été sanctionné trois fois dans le jeu courant. Faute dans un ruck, plaquage au larynx (qui lui vaudra un carton jaune) et victime de la fourberie innée d’un demi-de-mêlée. Une ultime humiliation de la part de Doussain qui réalisera une action de pute que Morgan Parra n’aurait pas reniée. Pour se remettre de ce week-end toulousain, Bernard vient de lui offrir une semaine de vacances. Allez courage mec !

 

L’homme du match côté toulousain :

 

Alors, les Toulousains, c’est qui votre ouvreur préféré de tous les temps ? Frédéric qui ?

Le Rade'Labo analyse Toulon-UBB

Il y a un joueur nu à l’intérieur de cet article.

Par Jonny WillKillSoon,

Le Contexte : 

Dire que Bordeaux venait à Toulon en victime expiatoire est s’abaisser à un niveau qui n’est pas le nôtre. En réalité, Ibanez envoyait un groupe composé « de joueurs revanchards et de jeunes prometteurs » (comprendre : une fournée de viande fraiche en offrande à Bakkies Botha) à Mayol, comme ça pour le délire. Pourtant ce sacrifice rituel ne se passera pas aussi bien que prévu pour les joueurs de la Rade. Déjà le melon les gars ? Les supporters toulonnais qui n’ont rien d’autre à faire de l’année crevaient d’impatience de voir enfin leur équipe à domicile. Et moi aussi, après Brive l’an passé, me voilà de nouveau dans les travées de Mayol pour admirer ce merveilleux rectangle vert. Cela valait vraiment le coup de jouer à l’extérieur nos trois premiers match pour pouvoir évoluer sur une pelouse neuve, qui s’avéra pire que celle de l’an dernier. Les hannetons ont apparemment réduit à néant le peu d’efforts que l’on a mis à réhabiliter le terrain. C’est donc sur un stade digne d’un no man's land de la banlieue de Verdun en 1917 que les Toulonnais avaient rendez-vous avec leur public et la place de leader du championnat (Copyright Canal+).

Le passage d'Attila n'a pas amélioré l'état de la pelouse…

 

Le film du match : 

À la vingtième minute, le roi Jonny sort. Stupéfaction dans le stade, que s’est-il passé ? Aucune blessure ne semble caractériser sa sortie ? Est-ce un complot ? Une conspiration ? Un besoin naturel à assouvir ? Réponse d’Olivier Azam : “Wilko s'est planté sur trois combinaisons, du coup on l'a sorti”. Reconstituons la scène :

–          Bon les gars, on lance la « Toulon 91 » !

–          …

–          La combinaison où Kubriashvili fait une croisée avec Bruno qui tape ensuite en touche pour déclencher une générale !

–          …

–          …

–          Coach ! Je crois que Jojo il a pris un pet’ au casque là. Il a l’air aussi serein que le commandant du Concordia en plein naufrage.

Jonny laisse donc sa place à Freddy qui découvre Mayol à son vrai poste. Cette entrée va apporter plus de folie dans le jeu varois et le RCT va commencer son travail de démolition. David Smith se rappellera au bon souvenir des supporters en déchirant le rideau girondin sur une relance. Malheureusement Bruno tentera une « Sonny Bill » ressemblant plus à un lancer ridicule d’un quaterback vétéran qu’à un geste de l’ex-ancien-nouveau treiziste australien. 10 minutes avant la mi-temps, les Rouge et Noir enchaînent les mêlées sur les 5 mètres bordelais. Après avoir échoué deux fois à quelques centimètres de l’en-but et provoqué le carton jaune du pilier girondin, la sirène retentit. On croit revoir le Toulon millésime 2009-2010, incapable de marquer en force et d’obtenir un essai de pénalité. Van Niekerk oblige alors plus ou moins Michalak à prendre la pénalité puisque les minutes supp’ ne sont pas payées

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chez les milliardaires. Cette domination ne sera récompensée au final d’aucun point. La pénalité sera loupée dans un relatif anonymat puisque la majorité des supporters étaient déjà partis s’abreuver à la buvette.

Par contre, on précise que le Rade'Labo ne paie pas encore l'ISF…

 

La seconde mi-temps repart sur les mêmes bases. En supériorité numérique, Toulon domine légèrement cost viagra cialis mais ne parvient pas à scorer, tandis que Bordeaux continue à envoyer du jeu dès que l’occasion se présente. 10 minutes plus tard, le public commence à s’emmerder et décide de lancer une ola. À 13-9. Une ola à 13-9, c’est ce qu’on appelle la sérénité toulonnaise. Pendant ce temps-là, Saubusse continue son 100% et l’UBB revient à un point. Ce n’est qu’à la 55ème que la situation va se débloquer, Alain Delon Armitage rattrapera un coup de pied de recentrage tapé par Matt Giteau en bout de ligne pour marquer son premier essai sous le maillot toulonnais. Puis Mermoz inscrira un doublé. Le premier bien servi par Giteau qui fixera le dernier défenseur. Le second bien servi par Martin, lui-même servi par Thierry Brana encore excellent à la réception d’un coup de pied. Enfin, même Bastareaud passera la ligne pour la première fois depuis son arrivée chez nous. Un essai inscrit avec la grâce et la finesse d’un déménageur en manque de pianos. Les 10 dernières minutes seront anecdotiques. 5 essais inscrits, aucun encaissé. Bref, Toulon gagne, sûrement grâce à son banc mais pour l’instant on s’en fout…on est les premiers.

Les Joueurs :

Côté Bordelais, Saubusse fit preuve de beaucoup de maîtrise pour ses débuts. Dumvo et Talebula ont montré quelques mouvements intéressants derrière. Brana a réalisé son meilleur match à Mayol, l’indic de Mourad à l’UBB a fait un match parfait pour faciliter le travail de ses anciens partenaires. Avei et Larrieu tirent également leur épingle du jeu. En tout cas, cette équipe a résisté près de 60 minutes et semble s’amuser sur le terrain (sauf Brana, peuchère).

Côté Toulonnais, mention spéciale à Jenkins, Shaw, Orioli, Armitage S.  et autres remplaçants qui ont fait un bien fou à l’équipe. Un bon Michalak pour son premier match, qui joue comme en super 15 avec des passes à l’arrache mais avec de bonnes intentions. Excellent Matt Giteau avec deux passes décisives (comme Thierry Brana d’ailleurs), bien que ce soit Mermoz qui récolte la gloire des média. BASTAREAUD A ENFIN MARQUE ! Vincent Martin continue de faire ses matchs et la puissance de Pierrick Gunther n’a d’égale que son élégance. David Smith est toujours spectaculaire balle en main mais perd trop souvent la gonfle au contact de la défense adverse. Hayman et Sheridan ont broyé leurs vis-à-vis et Masoe et Van Niekerk ont été solides sur tous leurs ballons.

Pour ceux (et celles) qui se posent la question : oui, Messina est toujours au club…
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Le Million Dollar Labo analyse Mont-de-Marsan / Toulon

Avec Dédé Boniface dans le rôle de Cligne Hissewoude, le vieux réac’ qui parle à des chaises vides.

 

Par Jonny WillKillSoon et Pilou de la Boucherie,

 

Contexte

Peu de joueurs actuels du RCT connaissaient l’existence de Mont-de-Marsan il y a encore 5 ans. Si les salaires du TOP14 sont attractifs, les déplacements ne sont toujours pas des plus glamours. Il ne faut tout de même pas trop plaindre ces pauvres âmes dont le pèlerinage annuel en Corrèze a été annulé. C’est déjà ça. Pourtant, si ces incultes de mercenaires s’intéressaient un minimum au #rugbydavant, ils auraient su que Mont-de-Marsan est bel et bien un club qui marqua l’histoire du rugby avec la légendaire paire Boniface estampillée Valeurs du Rugby ©.

Toujours est-il qu’en plus de ce passé glorieux, Mont-de-Marsan a partagé avec Toulon les affres de la ProD2. Les deux clubs sont remontés en même temps, avec plus ou moins de succès. A une certaine époque, les Toulonnais ont aimé s’exiler sur la côte Landaise : Emmanuelli et la légende des Hachoirs d’Or, Grégory Le Corvec. Aujourd’hui, Laurent Magnaval et l’ailier supersonique au style peu académique Martin Jagr ont pris le chemin inverse. Les rares supporters toulonnais qui s’intéressaient au rugby avant que Wilkinson ne joue au RCT se rappelleront que Martin a grandement contribué à notre maintien en ProD2 et à la remontée. Un match chargé d’émotions donc. En même temps, ça ne devrait pas être trop dur non plus, faut pas déconner.

Après une branlée contre le BO et une prestation convaincante contre Toulouse la semaine dernière, les Montois reçoivent Toulon, le seul club de vrai rugby de France ©, et espèrent décrocher leur première victoire dans ce Top 14 millésime 2012, malgré l’absence de leur charnière habituelle Arrayet/Vignot-Tucquet, intermittents Top14 une année sur deux. Toulon, avec son équipe de mercenaires (nous vous expliquerons comment cette expression est désormais devenue obsolète), se pointe la fleur au fusil, en se disant que de toutes les façons, cogner le promu, ce n’est jamais bien compliqué… Ou pas.

Enfin, dernière précision, Pilou n’est pour rien dans le vol de la statue de Guy Boniface.

 

Film du match

Plutôt un court-métrage, en fait.

Le Stade Montois a pendant plus d’une heure maintenu sous pression des Toulonnais relativement amorphes et spectateurs. Cela a débuté dès la 4ème minute de jeu, avec une position de hors-jeu toulonnaise. Le jeune ouvreur Thibault Duvallet ouvre la marque, 3-0. Courage amis montois, plus que soixante-seize minutes à tenir.
6ème minute, Toulon en mode dilettante récupère la balle sur le renvoi, Botha assomme deux Montois et transperce la défense, avant d’être stoppé à quelques centimètres de la ligne. La balle arrive rapidement sur les extérieurs (comprendre : Wilkinson a fait une passe de 50 mètres) pour atterrir dans les mains d’Armitage. Puisqu’il s’agit d’un ballon d’ailier c’est bien entendu Steffon qui se trouvait à la réception du ballon et qui conclut l’action, heureux tel un Bouddha devant une boutique de friandises. Wilkinson manque la transformation, 3-5.

La suite de la mi-temps sera une succession de pénalités. Carton plein pour Duvallet, très précis dans son jeu au pied, que ce soit dans l'occupation ou dans ses tentatives de but. Se permettant le luxe de présenter un meilleur ratio que son idole anglaise. Pour la peine, Mourad lui a envoyé une proposition d’embauche, avec un gros chèque à la clef. Ses méthodes de recrutement ont fait leurs preuves, puisque ce sont celles du Stade Toulousain et de l’ASM.

Avant la mi-temps, Jocelino Suta recevra son bon-point « Valeurs » avec le chelem du crevard : entrée au casque dans un ruck, coup de tête appuyé et pénalité contre le soutien montois. Un geste de très haut niveau ! Toulon, pourvu d’une réussite qui frise l’indécence, vire ainsi en tête, 12-14, tout en ayant passé cette première mi-temps à regarder les Montois s’épuiser à chercher à passer en force.

A la pause, le demi-dieu landais, André Boniface, déverse son baquet d’urine chaude sur la tête d’un RC Toulon, certes en goguette, mais qui n’en demandait pas tant. On y reviendra à la fin de l'article.

Le début de seconde mi-temps est similaire : des Montois entreprenants, mais pas décisifs pour un sou (ou un point). Seule une pénalité de Duvallet, à la 65ème minute récompense les Landais qui passent à nouveau devant au score, 15-14.
C’est à ce moment que survient le tournant du match : Michalak is back dans le Top14. Au même moment, l’antenne toulousaine de Météo France note une augmentation de près de 200% du taux d’humidité dans l’air. Étrangement, les plus Fadas de la Rade, les premiers à baver sur la tête de ce joueur après son contre assassin au Vélodrome il y a deux ans, sont les premiers à saluer l’entrée en jeu du nouveau chouchou du club. Une preuve indéniable des Valeurs du Rugby ©.

Pour son grand retour au sein du meilleur championnat du monde connu, Michalak a la chance d’affronter le promu, un samedi soir humide, en jouant demi de mêlée, associé à l’un de ses rivaux internationaux, un des meilleurs n°10 de l’histoire du rugby et face à qui, il a perdu deux demi-finales de Coupe du Monde. En prime, il est dirigé par le mec qui l’a banni, pendant un temps, du XV de France. Sinon, Fred, content d’être à Toulon ? À cet instant de la partie, Toulon aligne Michalak, Wilkinson, Giteau et Mermoz. Tom Withford nous l’a confirmé, Bernard Laporte a eu une demi-molle à ce moment-là. Pourtant, malgré ses stars, Toulon est toujours accroché et mené d’un point à 10 minutes de la fin. Wilko redonne l’avantage aux Toulonnais, 15-17. Voyant le score et la fin du match, les joueurs décident enfin de s’y filer. On croirait presque à une victoire de raccrocs, estampillée Stade Toulousain.

73ème minute de jeu, suite à un gros travail de ses avants, avec notamment un excellent ballon porté et une grosse phase de préparation aux abords de la ligne d’en-but adverse, Van Niekerk trouve la faille pour aplatir en se jetant. Dans les tribunes, une Montoise soulève son tee-sh

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irt au moment de la transformation et dévoile un 90D naturel. Perturbé, Wilko se troue et tue deux éperviers. 15-22.

78ème minute, sur une touche à cinq mètres de la ligne montoise, les Toulonnais réalisent le premier lancer correct de cette saison, gros maul puis, bien aidé par ses coéquipiers, Conan aplatit et offre le bonus offensif au RCT. Wilkinson réussit la transformation.

Victoire Bonifaciée des Toulonnais. Défaite à 0 point pour des Montois qui n’ont pourtant jamais manqué d’envie.

 

Les joueurs

Les milliardaires :

Ni nuls, ni étincelants, les joueurs pratiquent un style de jeu entre la fausse torpeur et la décontraction négligée de Keith Richards. Une technique qui endort les adversaires comme le public, mais qui permet de réaliser une belle passe de trois, ce qui n’est pas arrivé depuis un bon bout de temps à ce club.

Les avants : Une première ligne dominatrice en mêlée mais sans plus. Suta nous a rappelé qu’il était le dernier joueur à avoir pris un carton rouge sous les couleurs toulonnaises. Il a aussi apporté une belle densité physique et une nouvelle solution en touche. Botha a été le trois-quart le plus perforant du match. JVN s’est envoyé en défense, Conan a fait très mal dans les pick & go et Armitage a essayé de compenser la relative faiblesse de son frère à l’arrière. Une troisième ligne pour 3 essais, le compte est bon.

Les arrières : La charnière rend une copie propre. Les trois-quarts, peu en vue, n’ont pas vraiment eu matière pour s’exprimer. Et puis on va arrêter de se mentir mais Alain Delon Armitage a un placement aussi approximatif que ceux des rentiers du CAC 40. Constamment en retard en défense, en attaque et toujours lobé par les coups de pieds profonds de Duvallet.

 

Mont de Marsan :

Les avants : Bons en première mi-temps, ils ont manqué de caisse en seconde. Le banc na pas fait la différence (au contraire). Dans son duel avec Botha, Botha n’a pas fait le poids. Ricaud est allé chercher bonheur dans la défense toulonnaise, sa puissance a permis à son équipe d’avancer dans son sillage. Il a également survécu à une tentative de strangulation de Bakkies. À noter que le pilier montois Mailau (n°23) se positionne en favori pour le concours de la coupe de cheveux foireuse de l’année (voir photo).

 

Matt Giteau est encore passé par là

Les arrières : mention très spéciale à Thibault Duvallet, excellent, toujours à 100% au pied après 3 journées et auteur d’un drop avec poteau rentrant sortant. La classe. Chedal, dans un style bien Bastaresque, a tenté de tuer l’ensemble des défenseurs toulonnais avec des charges fringantes. Malheureusement il éteindra un peu plus tard son troisième ligne Britz dans un regroupement. Jagr s’est rappelé aux bons souvenirs de Mourad en étant certainement le trois-quart le plus en vue de la partie. Par contre, faut le prévenir que la nuque longue ne se porte plus en France depuis la retraite sportive de Philippe Candeloro.

 

Les phrases :

Difficile de ne pas parler du monologue de Boniface qui suscite de vives réactions.

(Merci à www.blog-rct.com pour la vidéo)

Nous attendons avec une impatience non feinte celle de MB, même s'il est vrai que, comme dirait JBE, le rugby, c’était mieux avant. C’était sans doute mieux quand le coup d’envoi donnait lieu a une bonne générale de dix minutes, quand les mecs se filaient des coups de genou dans la courge, des coups de pompe dans les côtes ou relevaient les mêlées à grand coups de manchon dans la gueule parce que le pilier avait mangé l’oreille du talonneur adverse. C’était carrément mieux, ouais (heureusement, pour tout ça, il y a encore certains matches de Fédérale et de Séries régionales).

C’était aussi mieux avant quand il n’y avait pas une thune dans ce sport, car il était plus facile de masquer l’incapacité de certains clubs à gérer leur argent, ces mêmes clubs qui aujourd’hui, font le bonheur des championnats de Fédérale et qui, s'ils en avaient les moyens, se paieraient des étrangers de première bourre, au lieu d’acheter les rognons laissés par les gros clubs. Oui, parce que Toulon a beau être un club de milliardaires, il n’est que le cinquième ou sixième plus gros budget du Top14.

Ainsi, si les 100mg viagra deux équipes semblent diamétralement opposées sur le papier, elles ont pour points communs d’avoir accédé au Top14 au cours de la même saison, 2007-2008 et d’avoir joué le maintien, l’année suivante. A ce moment-là, Toulon n’avait pas forcément plus de pognon que les autres et arborait deux superbes charnières Henjack/Pez et Jordaan/Fauqué.

André Boniface a probablement oublié ce point de détail, tout comme il a oublié qu’à Mont de Marsan, il y a des Tchèques, des Australiens, des Sud-Africains et autres Fidjiens.
André Boniface, dernier mohican d’une époque où la vie était sûrement plus belle à l’aile que maintenant, vu qu’aucun film ou vidéo n’existe pour le prouver et que personne ne peut plus en parler, sauf en exagérant des matches vieux de quarante ans, sans doute au moins aussi chiants que celui de samedi soir.

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