Top 14 : Les prédictions 2013/2014 d'Ovale Masqué

Ovale Masqué a regardé dans ses boules, et il a vu ça.

Pour vous aider à mieux comprendre la saison à venir et pour éviter les surprises, l'équipe de la Boucherie Ovalie a bien réfléchi cet été entre deux Ricards et vous a préparé ses pronostics. Aujourd'hui, à tout seigneur tout honneur, c'est Ovale Masqué qui lance la série. Viendront ensuite les prédictions de Damien Try, Marcel Caumixe, Pilou et le Stagiaire.

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Le Top 6 : Toulon – Castres – Toulouse – Clermont – Racing – USAP

Comme chaque année, Canal + a décidé de programmer tous les matchs à 14h30 en plein mois d'août, ignorant visiblement le concept de canicule. Une décision qui entraîne une série de drames au sein de l'effectif du RC Toulon, puisque 8 trentenaires de l'effectif décèdent tour à tour lors du premier mois de compétition. Laurent Bénézech n'hésitera pas à parler des effets néfastes du dopage, tandis que Mourad Boudjellal poursuivra les familles des joueurs en justice pour contrat non honoré. Le début de saison est également entaché par Mike Phillips, grand pourvoyeur de MST, qui est à l'origine d'une énième épidémie d'oreillons. Le championnat est donc dominé par Oyonnax et Grenoble, deux clubs situés dans une région où le soleil ne brille jamais et où on ne baise qu'en famille.

Mais petit à petit, les choses rentrent dans l'ordre et le RCT récupère les rênes du Top 14 grâce au renfort de 12 jokers médicaux, dont Dan Carter, Ma'a Nonu, Sonny Bill Williams et Daniel Larrechea. Étonnamment, Castres est le seul club à pouvoir suivre le rythme des Toulonnais : il faut dire qu'ils sont très remontés par le fait que plus personne ne se souvienne qu'ils sont champions de France en titre. Devenu complètement ringard et dépassé, le Stade Toulousain effectue lui aussi sa saison dans l'anonymat le plus total, et s'enfonce dans les profondeurs du classement : auteurs d'une saison ratée, les Rouge et Noir termineront à une honteuse 3ème place. Derrière, on retrouve Clermont, dépressif et ne souhaitant plus se fatiguer à gagner tous ses matchs de championnat par 60 points d'écart si c'est pour passer pour des cons en finale. Pour la petite histoire, c'est le CA Brive qui brisera le record de victoires à domicile des Jaunards.

Le Racing sera également auteur d'une saison décevante, principalement à cause du duo Labit & Travers, incapable de parler l'anglais, et qui impose du bal musette à ses joueurs dans les vestiaires. Mais la palme du plus gros fiasco revient à Montpellier, qui finit par se rendre compte qu'ils ont fait une belle connerie en déversant une fortune pour recruter Nicolas Mas, pile l'année où l'IRB décide de supprimer la mêlée. Longtemps attendu, René Ranger arrive finalement à la mi-mai et parvient à inscrire 7 essais en l'espace de 3 matchs. Pas suffisant pour Montpellier qui est devancé par l'USAP à la 6ème place du championnat. Pas de vannes pour ce passage, affirmer que l'USAP sera dans les 6 est assez rigolo en soi.

Les relégués : Brive et Biarritz

Malgré sa belle victoire au Michelin, Brive ne réussit pas à se maintenir et est officiellement relégué lors de l'avant-dernière journée, après une défaite contre Grenoble sur un drop de 60 mètres de Julien Caminati. Biarritz accompagne les Coujous en ProD2. Mourad Boudjellal décide alors de proposer un poste de stagiaire à la compta de la buvette du RCT à Serge Blanco. Après une longue hésitation, ce dernier accepte.

Lors des phases finales, Toulouse et le Racing créent la surprise et parviennent à se qualifier pour la finale, profitant de la fatigue de leurs adversaires engagés sur plusieurs tableaux. C'est finalement Toulouse qui remporte la finale grâce à un essai du jeune talonneur William Servat dans les dernières minutes du match, réalisant au passage un historique doublé Bouclier de Brennus – Trophée Pierre de Coubertin. Dans la foulée, Guy Novès décide de prendre sa retraite et de passer la main à Jean-Baptiste Elissalde. A Toulouse, ce titre ne sera donc pas fêté, et restera vécu comme la plus grosse catastrophe ayant touché la Ville Rose depuis l'explosion d'AZF.

H Cup :

Le Stade Toulousain se qualifie avec brio pour les ¼ de finale, ce qui est finalement la moindre des choses quand l'on tombe dans une poule d'Amlin Cup. L'USAP réussit également son retour sur la scène européenne en battant Edimbourg à Aimé Giral. Les Catalans perdront malheureusement tous leurs autres matchs.

Comme chaque année, Castres et le Racing seront ridicules et préféreront se concentrer sur le championnat, qui comme on le sait, favorise leur style de jeu porté vers l'offensive. Clermont écrase sa poule, tout comme Toulon, et les deux clubs se retrouvent en finale. Brock James réussira à se venger de Delon Armitage en lui tirant la langue dans les couloirs du Millenium Stadium. Une maigre consolation pour les Clermontois, battus 24 à 23 après un essai sur interception de Bryan Habana à la 83ème minute. Le taux de suicide dans la région Auvergne atteint son pic historique.

Challenge Cup :

Comme si on en avait quelque chose à foutre.

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Le Diaporama 2013, épisode 4 : Spécial rentrée

Putain, il est pas encore fermé leur site de merde ?

Par Ovale Masqué,

Merci à Gregory le Mormeck, Pilou, David Dentoncul, David Unefraise, Capitaine A'men'donné, La Bougresse, Too Long Niaise, tous les mecs du forum que j'ai oubliés, tous les mecs à qui j'ai volé des photos sur Twitter, et Olivier pour les vignettes de Bonnaire.

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L'instant précis où William Servat a compris qu'il n'aurait pas dû défier Guy Novès à « Chat-bite ».

  

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 Ronan O'Gara découvre les contraintes de la vie d'entraîneur au Racing : le voilà désormais obligé d'aller promener Marc Andreu. 

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Il a l'air pas mal le nouveau remake d'Emmanuelle. 

 

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 Back to the future : Yannick Nyanga décide de se rendre en 1905 pour éliminer Jean Bouilhou à sa naissance. 

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Ca c'est les valeurs du rugby © : permettre à un enfant de prendre une photo avec son idole dans les vestiaires.

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On a retrouvé Adam Kleeberger, maintenant il joue dans Game of Thrones.

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Mike Phillips ne sait vraiment plus quoi faire pour attirer l'attention d'Isabelle Ithurburu.

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Bakkies et Danie ont profité de leurs vacances pour rendre une petite visite à leur ami Rory Kockott en Aveyron.

 

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Putain, ils ont quand même morflé les 2b3. 

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 Enlève ta capuche Palpatine, on t'a reconnu. 

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– Mais attends, c'est au Racing qu'on a signé ? Il est où Sexton ? 

– … je crois qu'on s'est fait niquer, mec. 

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Superbe cliché de De Pénalité aplatissant au milieu des poteaux.

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Après la refcam, Canal + continue d'innover : désormais un sismologue interviendra après chaque charge de Mathieu Bastareaud.

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Vis ma vie de Yannick Nyanga : L'apprentissage douloureux de Richie McCaw.

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Malgré les polémiques, Dieudonné a réussi à garder un public fidèle.

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« J'ai dit aime moi tendre, et aime moi vrai. »

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Le Plessis Robinson > Guantanamo

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On oublie trop souvent que Julien Caminati, c'est aussi ce rôle bouleversant dans « Le secret de Brokeback Mountain »

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« En fait c'est facile d'être Craig Joubert, y'a presque rien à faire »

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La dernière saison du Stade Toulousain, résumée en une seule image. 

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On dira ce qu'on veut, mais l'Auvergne reste un superbe endroit pour se suicider au lendemain d'une finale perdue.

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Après Imanol, c'est David Zirakashvili a décidé de lancer sa propre ligne de vêtements.

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« Li doublé il est impoussible »

Ce sosie exotique de Guy Novès est vraiment très bon.

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Plus fort que Pékin Express : Leigh Halfpenny a décidé de rejoindre le Top 14 en autostop.

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Drame des nouvelles règles en mêlée : Luc Ducalcon décide d'arrêter le rugby et accepte un job chez Carglass.

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On vous a jamais dit que c'était pas bien de se foutre de la gueule des personnes âgées ?

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Explosion d'ovaires : Les Tentateurs font leur arrivée sur la plage.

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Salut connard de Facebook, on avait dit qu'on mettrait ta tête dans le diaporama. Ben voilà t'as gagné.

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Parce qu'un diaporama sans le cul de Gillian Galan, c'est un peu comme un match de David Skrela sans KO.

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Pour compenser, on vous met quand même des boobs. Bonne reprise, tas de cons.

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Le Diaporama 2013, épisode 3

Même Guy Novès a trouvé ça drôle.

 

Par Ovale Masqué, avec l'assistance de toutes les charmantes personnes du forum de la Boucherie Ovalie.

 

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Déclaration de patrimoine : Bakkies Botha nous dévoile son véhicule

 

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De plus en plus relous, ces mendiants dans les rues de Toulouse.

 

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« Good game, enculé ».

Cette fois c'est sûr, Jonny Wilkinson est vraiment bien intégré dans le Var. 

 

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Laurent Bellet Begins : Le film qui vous raconte comment tout a commencé.

 

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Enième provocation irlandaise : Brian O'Driscoll s'administre une fourchette à lui-même, en sachant pertinemment qu'il ne sera pas cité.

 

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« Je veux ton blouson, tes bottes, et ta moto »

 

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« Hey, tu te souviens Dan, on a joué ensemble ! »

« Oh yes… Toulon ! Good time »

 

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Lancé plein champ dans l'intervalle, Mathieu Bastareaud file vers l'essai.

 

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Voilà une occasion en or de dessiner une bite pour Julien Malzieu. La dernière fois, il avait essayé avec Cudmore, et ça s'était plutôt mal passé.

 

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Quand Andy Powell et Philippe Saint-André s'unissent pour la création d'un jeu vidéo.

 

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« Alors Guy, vous visez le titre en Challenge Européen? »

 

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Bientôt, la même avec Lulu Harinordoquy à Bayonne.

 

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Ce pauvre caméraman vient de faire l'erreur de sa vie : il a dit « Coucou » à Richard Dourthe.

 

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La Boucherie vous offre cette superbe photo collector de Xavier Garbajosa et David Trézeguet.

 

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« Alors, là, y'a Max Guazzini qui rentre dans le

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vestiaire du Stade Français… »

 

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 «… avec une robe de Dalida !  »

 

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Non mais arrêtez, on vous a dit qu'il reviendra pas !

 

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Vous le croyez si on vous dit que ce gars est le futur 10 du XV de France ?

 

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A Perpignan, les Satanistes fêtent la résurrection imminente de Jean-Pierre Perez. 

 

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Le Stade Montois s'apprête à retrouver la ProD2 après une saison éprouvante.

 

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Pas mal le sosie de Guy Novès, mais il manque les trois doigts en l'air.

 

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Le doublé est impossible. Par contre jouer au rugby sous l'eau, ça passe.

 

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Une image que vous ne reverrez plus cette saison : le Stade Toulousain, avec un titre. 

 

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Après le succès des “Kailleras”, le second volet est actuellement en tournage à Marcoussis.

 
Romain Poite : son rayon laser et ses fulguro-poings sont de sortie

Cet aventureux spéléologue s'apprête à pénétrer l'une de plus grandes grottes du monde : le vagin de Mama Tuilagi.

 

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Pas la peine de mettre des lunettes pour faire intello, on vous a reconnu les lecteurs du diaporama.

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Le match du mardi soir que vous n'avez pas vu : Biarritz vs Castres

Ce vendredi, on joue mardi.

Par Ovale Masqué,

 

Hier soir, il y avait le match de Ligue des Champions tant attendu entre le PSG et l'USAP. Mais voilà, vous, vous êtes un extrêmiste du ballon ovale, et vous n'en avez rien à foutre de ces connards de Pousse-Citrouilles. Vous avez donc préféré lire un livre (non on déconne, on sait bien que vous ne lisez que les diaporamas, tas de cons), jouer à la console, aller au ciné ou passer une soirée en tête à tête avec votre copine (non on déconne, on sait bien que vous êtes aussi puceaux que nous). Peut-être aussi que vous avez coupé Twitter pour éviter le flot de messages concernant ce match de football qui ne vous intéressait pas. Vous avez eu tort. Car hier soir, une grande première a eu lieu sur le compte de la Boucherie : un livetweet du match du mardi soir. Le

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match du mardi soir, c'est un peu

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comme le match du vendredi soir, mais en encore pire.

Qui de mieux, donc, que Biarritz et Castres pour inaugurer ce concept ? Si vous avez raté ce match d'anthologie, on vous offre le replay. Ne nous remerciez pas, surtout pas. 

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Pastigo et Ovale Masqué analysent Clermont – Montpellier

L’alliance symbiotique d’une algue et d’un champignon.

 

Par Pastigo et Ovale Masqué

 

Le quotidien a bouffé l'amour auvergnat. Hier fait de romantisme et de bidet, là où les éclats du french flair naissent de branlée épiques, voilà que ses amants jaune et bleu se suffisent désormais de scores fleuves en leur faveur. Elles sont loin les glorieuses défaites, celles qui élèvent au rang de demi-Dieu de la lose le piné moyen, qui créent les tendances jusqu'à nourrir de sa divine misère le destin de l'élite bleue.
C'est dans la branlée que brille l'exploit, que battent les cœurs, que nos traditions bien françaises sont scandées au son d'une Marseillaise lancée après 30 points de retard à la 75ème.
L'Auvergne a perdu son âme, celle qui la rendait si sympathique. Et drôle aussi un peu. Désormais tout est inévitablement gagné, même lors des matchs à enjeu. C'est dire dans quel pétrin nous sommes.

Certes, il aurait fallu plus que du romantisme pour perdre contre Bayonne. La déroute basque est plus forte que les pattes de poulets, les dédoublements de lunettes ou même une fin du monde. Rien n'y résiste, ils sont impressionnants d'efficacité. Il faut dire qu'ils ont su faire revivre l'esprit de Brive au Michelin, et ce malgré le formidable handicap d'un budget cohérent. Si le romantisme vide le cœur auvergnat, il remplit goulûment le cul du Basque dans une tournante sans fin. L'expérience de tous les internationaux de la lose qui la composent n'y est sans doute pas étrangère.

On attendait évidemment un Montpellier moins dramaturge. Les tangos argentins ne sont plus ce qu'ils étaient et le Méditerranéen ne sait même plus perdre en finale de championnat. On se plait à croire qu'ils viennent faire un coup, comme on dit dans le jargon de ceux qui n'osent rien pronostiquer.
On dit même de Montpellier qu'il joue comme le Leinster. Fort heureusement, l'ASM a eu l'occasion de préparer cette rencontre à enjeu avec un déplacement chez l'homologue irlandais. Belle entrée en matière pour préparer la réception de l'ogre montpelliérain.

Nous voilà donc arrivés à l'heure de la confrontation tant attendue. Tellement attendue que je ne l'ai pas vue faute de galette, mais notez que jusque-là l'illusion est parfaite. Nous inaugurons d'ailleurs une nouvelle forme d'édition mise au point avec Ovale Masqué. Celle-ci risque de faire référence dans le milieu, avec un binôme optimisé au poil de cul : l'un regarde le match, l'autre le commente. C'est absolument génial et cette révolution nous donne enfin les moyens de rivaliser avec les plus grands de la presse sportive.

 

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Pastigo et Ovale c'est avant tout une belle histoire d'amitié.

 

Le film du match

N'ayant personnellement rien à foutre de l'ASM, je souhaitais moi aussi assister à une défaite des Jaunards. Déjà pour qu'Eric Bayle arrête de nous pomper avec son running gag des 50-et-je-sais-plus-combien victoires consécutives au stade Mich'lin, mais aussi pour retrouver mon Pastigo que j'aime, celui qui comme les plus belles fleurs ne s'épanouit que quand il a les pieds dans la merde. L'entame de match m'a laissé croire un court instant que j'allais retrouver mon amour perdu : dès les premières minutes, François « Frêche Prince » Trinh-Duc prend les choses en main avec ses pieds et adresse une transversale sur l'aile d'Artru (attention je ne me suis pas endormi sur mon clavier, il s'agit bien d'un nom de famille). Un coup de pied de Trinh-Duc, c'est comme quand on ouvre une bouteille de champagne, certains préfèrent fermer les yeux, de peur de prendre une balle perdue. C'est sans doute ce qui est arrivé à la défense de l'ASM, étrangement passive sur l'action. Artu récupère donc le ballon dans les airs sans opposition, mais se fait néanmoins plaquer à quelques mètres de la ligne. Les Montpelliériens vont alors pilonner la ligne jaunarde pendant 2 bonnes minutes et aplatir non pas une, ni deux, mais trois fois sur la ligne, sans jamais que l'arbitre ne parvienne à le voir. Au bout de la troisième fois il aura quand même la présence d'esprit d'appeler le mec de la vidéo pour lui demander s'il aurait pas loupé quelque chose. Et finalement, le premier essai du match est accordé au pilier Bustos. Mais malheureusement il vaut bien 5 points et non pas 15 comme la logique le voudrait, en tout cas celle de Fabien Galthié. Nadine Bustos Moyano, toujours aussi précis grâce aux micro-radars implantés dans les poils de son mono-sourcils, se charge de la transformation et ça fait 7-0 pour le

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Emachère.

Le Stade Mich'lin est sonné. Dans les tribunes, les mecs en jaune qui portent des casques de Gaulois commencent à se regarder et à se demander s'ils doivent huer. Sagement, ils décident d'attendre un peu. Ils ont raison. En 10 minutes, l'observateur avisé (c'est à dire pas Pastigo, qui ne sait même

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pas qui est Benson Stanley) aura eu le temps de remarquer que les Montpelliériens n'ont pas vraiment joué le jeu à fond pour ce déplacement. La première ligne titulaire est restée à la maison, de même que quelques joueurs clefs comme Tulou, Hape ou Nagusa. Ouedraogo est lui sur le banc. Finalement à part les poster boys Gorgodze et Trinh-Duc, c'est un peu l'équipe bis et on se doute bien que ces 15 bonhommes-là auront du mal à tenir le coup face à une ASM au complet – à l'exception d'Aurélien Rougerie, victime d'une triple rupture des fils de l'intérieur de la jambe contre Bayonne. Pour ceux qui s'inquiètent pour sa santé, Aurélien s'est opéré lui-même, avec ses dents parfaitement blanches, et a fait un nœud avec ses ligaments croisés, avant de refermer sa plaie avec l'agrafeuse que Jean-Marcelin Buttin garde toujours dans son cartable. Le médecin de l'équipe lui a conseillé de prendre une semaine de repos, le temps que tout ça cicatrise, il devrait donc revenir opérationnel pour la H Cup.

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En attendant, ça lui permet de trouver le temps de tourner une nouvelle pub. 

 

Revenons au match et à l'ASM qui ne tarde donc pas à se reprendre. Une belle action collective permet aux Auvergnats de rentrer dans les 22 mètres. La défense du Emachère est à la rue et il y a un gros 6 contre 1 sur le grand côté. C'est l'essai assuré en bout de ligne. Brock James aurait pu se contenter de faire simple, avec une passe sautée de 30 mètres à la Wilkinson directement sur l'ailier. Mais contrairement à l'Anglais, Brock est un esthète : il préfère la difficulté et joue la croisée avec Fofana en plein coeur de la défense. Lancé comme un grêlon, Wesley passe entre deux joueurs avec aisance et file sous les poteaux. Le dynamique duo auvergnat va en remettre une couche quelques minutes plus tard : Brock remet à l'intérieur pour Wesley. La défense montpelliéraine se déchire comme l'hymen de la dernière conquête de Damien Try. Fofana colle alors un cad'deb à Julien Tomas, parfait dans son imitation du réverbère. Il termine ensuite l'action en fixant Trinh-Duc avec une passe « même pas j'te regarde » pour Buttin, qui va marquer le deuxième essai. C'est tellement beau que je vous conseille de vous remater cette action après chaque passe ratée de David Marty, pour vous laver l'âme. Prochain défi pour Fofana : réussir à faire marquer Julien Malzieu. Avec un peu de chance, ça pourrait être considéré comme un don pour le Téléthon. A la mi-temps Clermont ne mène “que” 20 à 13. En effet, à cause de l'indiscipline clermontoise, Montpellier parvient pour l'instant à rester dans le match. Précision : le terme « l'indiscipline clermontoise» désigne en fait le duo Bardy-Hines. Si James & Fofana c'est un peu l'Arme Fatale, pour nos deux amis barbus il faut plutôt aller rechercher la référence cinématographique du coté de Dumb & Dumber.

Dès le retour des vestiaires, Canal+ aura l'occasion de nous offrir un beau point « tournant du match » quand Alexandre Bias passe à deux doigts de marquer l'essai. Hélas, un plaquage décisif de Bardy l'empêche d'aplatir dans l'en-but. Alex Bias a peut-être vaincu le cancer, mais il n'a donc pas réussi à échapper à Julien Bardy (prends ça dans ta gueule toi et tes Gunther Facts). Les Montpelliériens perdent peu à peu le fil du match, leur pack se faisant désormais atomiser sur chaque mêlée. Brock James, tellement cool qu'il donne l'impression de jouer en smoking et avec un cigare dans la bouche, ne s'emmerde même plus à trouver les touches cet après-midi : il se contente de renvoyer le Hémachère dans son camp en tapant dans les coins, et generic cialis soft tabs s'amuse en les regardant se fatiguer à courir. Parra fait gonfler le score sur pénalité, puis vient le moment où Géli se prend un jaune qui vient récompenser l'accumulation de fautes des siens. On se dit alors que c'est l'occasion idéale pour que Clermont pousse un petit coup d'accélérateur et aille chercher le bonus. De Pénalité retire donc sa chasuble et va marquer le troisième essai rapidement. Il reste dix minutes et il n'en manque plus qu'un pour obtenir le précieux point, qui peut toujours s'avérer utile dans la courses aux demi, sachant que la dernière fois que Toulouse en a pris un remonte à environ deux ans. Mais les Clermontois vont pêcher par orgueil (les temps ont décidément bien changé) et se faire surprendre par un essai de pute de Paillaugue, après un beau un contre deux joué par Ouedraogo et un joli petit coup de pied à suivre. Cet essai aura au moins eu un mérite : faire taire cette connasse de fanfare qui était en train de jouer du Lady Gaga dans les tribunes, ce qui m'a fait regretter que Brock James n'ait pas fait de paupières pour les oreilles lorsqu'il nous a créé nous les Hommes.

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On voulait mettre une image pour faire une petite respiration dans les textes, mais on a pas trouvé de légende rigolote. Allez vous faire foutre. 

 
Les Clermontois :

Comme tous les ans, Clermont est la meilleure équipe du monde jusqu'aux demi-finales. Difficile de trouver des points faibles dans cette équipe tellement forte qu'elle peut même se permettre d'aligner Hines et Bardy conjoitement, ce qui équivaut à partir avec un handicap de 12 points au tableau d'affichage. Un Bardy qui d'ailleurs était partout sur le terrain, et qui a remarquablement sauvé un essai. Je crois que je vais télécharger les matchs du Portugal juste pour pouvoir le voir. Brock James a voulu tester les limites de Vern Cotter et voir combien de conneries il avait le droit de faire avant qu'on ne le remplace par Skrela : malgré un coup de pied contré, deux touches non-trouvées sur pénalité et un renvoi raté, ce moment n'est jamais arrivé. En dehors de ces quelques imprécisions, Dieu a encore bien animé l'attaque clermontoise avec deux passes décisives pour Fofana. Fofana qui a encore été excellent, classieux et décisif : qu'on a hâte de le revoir à l'aile en Equipe de France ! Je donnerais quand même le titre d'homme du match à Julien Bonnaire. En fait je ne l'ai presque pas vu pendant la partie mais j'imagine que personne n'a été meilleur que lui.

Le Emachère :

Trinh-Duc a fait sa classique « je fais un truc bien pour être sûr de passer dans Jour de rugby, puis je m'endors ». Sinon, les Montpelliériens ont fait un bon match pendant 50 minutes avant d'exploser, ce qui était un poil prévisible au vu de leur compo. Sinon j'aimerais recaser cette vanne cinéphile qui a fait un four sur Twitter : O'Brother, where Artru ?

Conclusion :

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Voilà donc de quoi permettre à Canal+ de meubler encore quelques temps l'avant-match à grand coup de Forteresse Imprenable, deux ans après l'émotion reste intacte. Clermont repasse en mode H-Cup et bien malin est celui qui pourra expliquer comment l'ASM va finir second de sa poule cette année, chose pourtant évidente tant la tradition reste vive. Dans le même temps en Top14 Toulon subit son 1er échec à domicile face à la Menace Fantôme et Toulouse se sort péniblement du piège montois. Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai pu écrire « piège montois ».

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Le menu du week-end du 4-5 et 6 janvier

Au premier temps de la valse des matchs – retour

Par Man’s

Le Meuh ! nu du week-end du 4 au 6 janvier 2013.

Tous les vendredis, Man’s vous mijote une rubrique pour vous permettre en un coup d’œil de connaître les réjouissances télévisuelles de votre prochain week-end ovale. En raison de ses affinités écologiques et son humour médiocre, Man’s est d’ailleurs surnommé « le mi-drôle vert ».

Bon, pas de chichis entre nous, on va pas commencer à s’embrasser, s’effuser ni se souhaiter l’impossible pour 2013, réaliser un doublé ou même un simplet (Pierre Salviac le fait très bien). Toutes les intentions, toutes les incantations, toutes les résolutions ne serviront à rien. Toulouse sera encore champion en jouant comme Castres ’93 et Mourad criera au complot, à l’injustice et à l’ostracisme anti-varois.

Commençons plutôt l’année par un éveil musical. Pack Dequinz, fidèle lectrice, inventrice du « Téléraman’s » et Catalane bâtée, répète souvent qu’ « on ne devrait donner le droit de vote qu’à ceux qui apprécient Jacques Brel ». J’approuve totalement cette sentence et vous propose d’illustrer les matchs du week-end avec des chansons du grand Jacques, ce qui permettra aux plus jeunes de découvrir ce génie intemporel, et à Ovale Masqué et Damien Try de se rappeler « le temps d’avant, comme quand on était beau, comme quand c’était le temps d’avant qu’on soit poivrots ».

Oui Brel, trop tôt disparu, mais qui a eu le temps de livrer à l’Humanité conquise la marque inexorable de son message d’amour insensé : « Mourir d’amour ce n’est mourir qu’à moitié, je veux mourir ma vie avant qu’elle ne soit vieille, entre le cul des filles et le

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cul des bouteilles ».

VENDREDI

Biarritz – Agen (C+Sport – 20h45) – Les Vieux

Un vendredi soir. Un match opposant deux pauvres équipes au jeu chancelant, au teint gris pâle, à l’état grippal. Deux équipes en repli, qui se recroquevillent, qui ne bougent plus. « Leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit, du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil, et puis du lit au lit ». Oui, allez savoir pourquoi, l’idée de passer un vendredi soir au coin du feu à contempler le spectacle désolant de deux équipes avachies tournées vers leur passé me fait penser aux « Vieux », « vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois, en pluie et en chagrin, traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin ».

Cette séquence était sponsorisée par les couches Confiance.

SAMEDI

ClermontPellier (Canal+ – 15h00) – Une Île

clermontpellier

Jacques Brel ramenant aux Marquises du Whisky de Clermont-Ferrand

Là oui, voilà un match qui aurait mérité une tête d’affiche, un prime-time, une lumière, un éclairage. Peut-être même la chaude et éclatante luminosité des îles Marquises, là où repose le poète, l’archipel où il s’exila pour jouir de la vie et terminer sa course. Un Clermontpellier, c’est une promesse. « Une île, une île au large de l’espoir, où viagra or cialis les hommes n’auraient pas peur ». Une empoignade Cudmore / Gorgodzilla au détour d’un ruck, attendue comme « une île, espérante comme un désert qu’un nuage de pluie caresse ». Une relance de l’en-but FTD – Nagusa – Combezou relayée par Fufu c’est le « satin couché sur le velours », une attaque plein champ Sivivatu – Malzieu – Fofana – Buttin – Naliaga « sommeillait dans nos yeux, depuis les portes de l’enfance ».

« Voici venu le temps de vivre, voici venu le temps d’aimer ».

 

Perpignan –

Millions of men have made a point to buy generic viagra online and have succesfully.

Bègles (Rugby+ – 18h30) – L’homme de la Mancha et Ces gens-là

debaty

 

A Clermont, Debaty s’entraînant avec Lavillenie

Perpi, même si c’est plus vraiment ce que c’était, mais que ça pourrait quand même le redevenir avec ce petit pas grand-chose qui permet de basculer de l’autre côté du miroir, l’USAP donc, me fait penser à ce cavalier bravache et fou, ce héros romantique et suicidaire, le rêveur fier et susceptible, un Don Quichotte catalan, chanté par Brel dans « l’Homme de la Mancha » : « Vous les dragons, les sorciers, les sorcières, Votre règne se meurt aujourd’hui, Regardez-moi, La vertu flambe dans ma bannière, Regardez-moi, Un Chevalier vous défie, Oui c’est moi, Don Quichotte, Seigneur de la Mancha ».

Et en face d’eux ils vont trouver ceux qui, au soir d’une victoire de raccroc contre des Toulousains en goguette, se sont rêvé un destin national, se sont choisi un entraîneur de renom mais sans aucune expérience pour remplacer Marc Delpoux revenu sur ses terres, pensant que des sélections et un statut de consultant télé suffisait à faire un manager qualifié (bon, ce ne sont pas les seuls à le croire, Agen a fait pareil). Bordeaux c’est celui « Qu’aimerait bien avoir l’air, Mais qui n’a pas l’air du tout, Faut pas jouer les riches, Quand on n’a pas le sou ».

 

Stade Français – Bayonne (Rugby+ – 18h30) – Knokke le Zoute Tango

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Les vestiaires de Charléty après un match du SF

Depuis le départ de Max Guazzini (et même un peu avant pour être honnête), le Stade Français c’est le séducteur « espagnol, petites fesses, grande bagnole », celui qui croit que les équipes adverses vont toutes « passer à la casserole ». Les débuts de saison sont flamboyants, pleins de promesses, de conquêtes à venir, de boucliers à faire succomber, « je glisse de palace en palace, pour y dénicher le gros lot, qui n’attend que mon coup de grâce ». Et puis on désillusionne : « ce soir, y’a pas d’Argentines, y’a pas d’espoir, et y’a pas de doute non, ce soir il pleut sur Knokke le Zoute. Ce soir comme tous les soirs je me rentre chez moi, le cœur en déroute… et la bite sous le bras ».

Bon là, sur un malentendu, les Parisiens pourraient quand même bien réussir à se mettre quelque chose sous la dent, Bayonne est quand même une fille facile.

 

Grenoble – Castres (Rugby+ – 18h30) Voir un ami pleurer

Ça y est, on l’a, on y est arrivé, grâce à Rory Kockott on a enfin dans notre beau sport trouvé un joueur qui fait sa diva et se lance dans un bras de fer avec son club actuel pour être libéré avant la fin de son contrat. Ça nous manquait, ça… encore un truc dont on ne pourra bientôt plus se vanter, en montrant fièrement nos Valeurs © à nos amis footeux, le respect du maillot, du contrat, l’honneur du joueur de rugby, toussa… j’en pleurerais.

« Bien sûr il y a les guerres d’Irlande,

Et les peuplades sans musique,

Bien sûr tout ce manque de tendre,

Et il n’y a plus d’Amérique

Bien sûr l’argent n’a pas d’odeur

Mais pas d’odeur vous monte au nez

Bien sûr on marche sur les fleurs

Mais voir un ami pleurer. »

Pour moi la plus belle chanson qu’il ait écrite.

 

Mont de Marsan – Toulouse (C+Sport – 20h40) Ne me quitte pas

Même si on sait pertinemment que les Montois sont condamnés, même si on sait que leurs chances de survie sont aussi faibles qu’un festayre affamé au petit matin, on a envie de leur dire : « Ne me quitte pas ». Et quelque chose me dit, vu le niveau de jeu moyen des Toulousains en ce moment (encore que McAllister devrait jouer), et la frustration énorme engrangée par les Landais après leur défaite d’un fil et quelque peu litigieuse contre le Bého, quelque chose me dit qu’un exploit est possible. Parce que « on a vu souvent, rejaillir le feu, de l’ancien volcan, qu’on croyait trop vieux… Et quand vient le soir, pour qu’un ciel flamboie, le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ? ».

 

DIMANCHE

Toulon – Racing (C+ – 21h00) Les Bourgeois

muppets

Le Président de la LNR et Mourad Boudjellal en réunion de la LNR

« Le cœur bien au chaud, les yeux dans la bière, chez la grosse Adrienne de Montalant, avec l’ami Jojo et avec l’ami Pierre, on allait boire nos 20 ans ». Mourad Boudjellal est là, dans cette gargote chantée par Brel, à s’enivrer de sa fougue et de sa jeunesse, à éructer son envie de bouffer le monde et collectionner les titres, et le soir, quand les gros pardessus de la FFR ou de la LNR passent, avec son ami Altrad de Montpellier, ils montrent leurs culs et leurs bonnes manières en leur chantant : « les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient… »

Et puis le temps passera, Toulon, c’est certain, va récolter des titres et des honneurs, le stade Mayol va peu à peu remplacer ses supporters fougueux et exubérants par des VIP avachis et digérant la « collation » d’avant-match, s’ennuyant ferme pendant 80 minutes, regardant leur Rollex entre deux olas dans l’attente de la réception où ils pourront faire les beaux et se faire prendre en photo avec les joueurs.

Et Mourad aussi va prendre de l’âge, recevoir des médailles, des accolades, des adoubements de la part des grands de ce monde. On va l’aseptiser, l’intégrer, le désintégrer, et ils iront, avec Paul Goze, tous deux bedonnants et repus, se plaindre à la maréchaussée, en sortant de l’hôtel des Trois Faisans : « c’est en sortant vers minuit, Monsieur le commissaire , que tous les soirs de chez la Montalant, de jeunes peigne-culs nous montrent leur derrière en nous chantant : les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, disent-ils monsieur le commissaire, les bourgeois plus ça devient vieux et plus ça devient…

Bonne dégustation !

Ovale Masqué pose sa candidature au Midol

Ca devait bien arriver. Le Chef vend son âme au diable.

Par Ovale Masqué,

Cela fait maintenant 3 ans que la Boucherie Ovalie existe, et tous les jours ou presque, j’entends mes nombreuses groupies barbues me répéter cette phrase « C’est vachement bien ce que tu fais ! Le Midol devrait t’engager ». A force de l’entendre, mon ego se retrouve fatalement gonflé par ces incessantes caresses buccales, et j’ai fini par me convaincre moi-même de cette évidence. Après tout, s’il y a une place au Midi-Olympique pour la chronique humoristique de Marcel Rufo, pourquoi il n’y en aurait pas non plus une pour Ovale Masqué ? J’entends déjà les complaintes de nos lecteurs les plus extrémistes, « Ovale Masqué, tu n’es qu’un vendu ! Comme les autres tu ne rêves que de faire partie du système, et de manger des petits fours aux banquets de la FFR ». J’ai envie de leur répondre, faire le rebelle c’est bien sympa – ça aide pas mal à pécho en soirée, c’est vrai – mais c’est pas ça qui va me permettre de m’acheter des polos Serge Blanco.

A 25 ans, il est temps que je prenne ma vie en main et que je trouve enfin un vrai travail. Jusque-là, je l’avoue, je n’avais jamais osé tenter ma chance. Il faut savoir que comme David Skrela face aux poteaux un soir de finale, je perds tous mes moyens lorsque je dois passer un entretien d’embauche. Je ne sais absolument pas me vendre. Je cherche mes mots, je bégaye, et au final, je passe pour un demeuré parlant à peine mieux le français

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que le dernier ailier fidjien anonyme arrivé au CA Périgueux. Je pensais donc être dans une impasse professionnelle, définitivement inadapté au monde du travail. Puis un jour, lors d’une nuit d’insomnie, j’ai eu le déclic. Pour conserver toute ma confiance en moi et en mettre plein la vue aux recruteurs, la solution était simple : je devais débarquer dans les bureaux du Midol… en tant qu’Ovale Masqué. Car après tout, sans son masque, même Batman n’est plus qu’un connard du MEDEF en slip. Et moi sans mon costume, je ne suis qu’un RMiste de plus en jean Célio. Convaincu du bien-fondé de cette idée de génie, et du succès de mon entreprise, j’ai donc enfilé mes collants, direction Toulouse…

Lundi 29 octobre 2011, 11h15.

A bord de la vrombissante Ovale-Mobile (une voiturette de golf tunnée, en fait), je me suis donc rendu au siège de la Dépêche du Midi, qui héberge également les locaux du célèbre bi-hebdomadaire consacré au petit monde de l’Ovalie. Une fois devant l’entrée du lieu, dont l’architecture n’était pas sans rappeler les plus imposants complexes militaro-industriels, j’ai saisi ma paire de jumelles et j’ai observé avec attention les alentours.

L’endroit semblait disposer d’un système de sécurité dernier cri. Impossible d’entrer sans carte de presse, le fameux sésame, objet de toutes les jalousies, et qui se refuse à moi depuis tant d’années (il y Scarlett Johansson aussi, mais apparemment même elle est plus facile à choper). Certes, une autre solution aurait été de prendre un rendez-vous. Mais je ne suis pas n’importe qui, je suis Ovale Masqué. Et je tenais à soigner mon entrée, histoire de marquer les esprits. Par exemple en cassant une fenêtre, quitte à ce que le coût des réparations soit retenu sur mon premier salaire. Je me suis donc armé de mon Ovale-Grappin (un grappin disposant d’une puissance et d’une longueur comparables à celles du coup de pied de Damien Traille) pour passer par dessus l’immense grillage qui protégeait l’entrée des locaux.

Une fois passé par dessus, je me suis dirigé vers le buisson le plus proche pour ne pas me faire repérer par deux journalistes stationnés devant l’entrée. Ils étaient en pleine pause clope. Le premier portait une chemise jaune. L’autre, une verte. Sans doute le dress code de l’entreprise. J’espérais que je ne ferais pas tâche avec mes collants violets… les deux hommes étaient en pleine discussion et tiraient nerveusement sur leur cigarette. Je les écoutais.

– Dis, t’as quelque chose pour moi ?

– Ce titre pour ton nouvel article sur Wilkinson ?

– Ouais. Je suis à sec mec. J’ai besoin que tu m’aides. Pas envie de me retrouver relégué dans la rédaction de Rugbyrama…

– Et moi donc…. Qu’est-ce que tu dis « Wilkinson, taille patron » ?

– C’est bon ça ! Heureusement que t’es là, tu me sauves la vie.

– Attends, attends… j’ai encore mieux : « Wilkinson, le patient anglais ».

– Oh putain, t’es un génie, mec… merci. Et toi pour ton article sur Michalak, t’as trouvé ton angle ?

– Ouais. Je pensais à un truc genre « Frédéric Michalak, 9 ou 10 » ? Ca fait longtemps qu’on a pas lancé ce débat.

– Bien bien. J’espère que tu pourras avoir une interview. Il a pas eu souvent l’occasion de s’exprimer sur le sujet.

– C’est clair. Oh sinon t’as pas vu sur Twitter ?

– Non ?

– Dan Carter a dit qu’il était allé à Disneyland aujourd’hui. Je pense qu’on peut faire un article « Dan Carter se rapproche du Racing-Métro », qu’est-ce que t’en dis ?

– Excellent ! Ca c’est de l’investigation.

J’observais attentivement cette scène digne du film « Les hommes du président », et j’ai alors réalisé alors que j’avais en face de moi deux ténors du journalisme. Voilà de qui je devais m’inspirer pour percer dans ce milieu ! Il n’y avait pas à dire, ces mecs étaient des pros. Du coup, j’ai recommencé à douter un peu de moi. Serais-je à la hauteur, moi qui n’ai jamais fait d’école, moi qui n’ai jamais appris tous ces fondamentaux ? Mais il était trop tard pour renoncer, pas maintenant, pas si près du but. Visiblement satisfaits par les résultats de leur petite conférence, les deux journalistes sont retournés à l’intérieur du bâtiment. J’ai décidé de les suivre discrètement, tapis dans l’ombre, comme Richie McCaw dans un ruck. J’accédais bientôt à un grand open space, qui semblait être la salle de rédaction du journal. J’ai alors vu une armée de stagiaires – du moins ils avaient l’air de stagiaires, puisqu’ils étaient mal habillés et semblaient ne pas avoir dormi depuis au moins une semaine – s’avancer dans ma direction. Je me suis caché derrière la machine à café pour ne pas me faire repérer. Eux aussi étaient en pleine discussion.

– Vous avez entendu ça ? N°456 s’est tiré une balle ! C’est fini. Il reviendra plus…

– Putain pas lui ! Il était si jeune… 32 ans, merde ! Il croyait tellement pouvoir percer dans le journalisme. Pourquoi, pourquoi N°456 ? C’est injuste…

– Ecoute moi bien N°342, pour moi c’est clair, c’est la faute des têtes pensantes de Rugbyrama. C’est inhumain ce qu’ils lui ont fait vivre. Trois semaines de suite, il a dû liver des matchs du Racing Métro ! C’est un homme, pas une machine. C’était prévisible. Il a craqué, voilà tout…

– T’as raison N°890. C’est le deuxième suicide dans la boîte en 6 mois. Je me souviens bien, le premier, c’était ce correcteur chargé de relire la chronique de Pierre Villepreux chaque semaine. Les conditions de travail sont inadmissibles dans ce journal. Il faut réagir ! Montons un syndicat !

– Parle pour toi 231 ! Moi je suis juste pigiste ici. Si j’ouvre ma gueule, ils me remplaceront par un autre. Mais moi j’ai besoin de cet argent pour payer mon loyer. Mes parents m’ont déjà payé l’école de journalisme, ils vont pas m’entretenir pendant 40 ans !

– Et ben moi je dis que t’as pas de couilles, 3456 !

– Ferme là, 273 !

Puis ils ont continué à se hurler dessus. Ah ces stagiaires et ces pigistes, toujours en train de se plaindre ! Ils feraient mieux de bosser un peu, c’est pas comme ça qu’ils décrocheront un CDI ces branleurs. Profitant de la confusion engendrée par leur petit esclandre, j’ai continué de me faufiler dans les locaux du journal. Après avoir traversé un long couloir, je suis tombé devant une grande porte fermée. Sur une plaque dorée, on pouvait lire l’inscription « Directeur de la rédaction : Jacques Verdier ». Voilà donc l’homme que je cherchais ! Ca avait été plus facile que ce que je pensais. Restait maintenant à soigner mon entrée. J’ai repéré un extincteur sur la droite. Oui, ce serait parfait ! Je me suis saisi de l’objet et l’utilisait pour défoncer la porte. Une fois celle-ci ouverte, j’ai décidé d’envoyer les gaz pour ajouter un petit côté dramatique à mon entrée. Puis je me suis jeté à travers le nuage de fumée en agitant ma cape, et suis finalement tombé nez à nez avec le grand homme. Jacques Verdier lui-même. Il était assis devant son bureau, en peignoir, un cigare à la bouche, et plongé dans un de ses propres livres, « Rugby d’autrefois ». Mon entrée théâtrale l’a fait sursauter.

– Espèce de malade ! Qui êtes-vous ?! Sécurité !!

– N’ayez crainte Monsieur Verdier, je suis Ova…

Je n’ai pas eu le temps de terminer ma phrase. Deux hommes imposants en costume cravate ont surgi de nulle pour me ceinturer. En tentant de me débattre, j’ai tout de suite reconnu Nicolas Jeanjean et Vernet Basualdo. Au moins les anciens joueurs du Stade Toulousain arrivaient à retrouver du travail dans le coin, ça faisait plaisir. J’ai essayé de me libérer mais rien n’y a fait, ils étaient trop forts pour moi. Tu parles d’un super héros. Attirée par le boucan, l’armée de stagiaires a rappliqué vers nous. L’un deux n’a pas tardé à me reconnaître.

– Hey regardez, c’est Ovale Masqué ! Ca alors, il existe vraiment !

Verdier semblait maintenant intrigué. Il a alors demandé

– Qui c’est ça, Ovale Masqué ?

– C’est le créateur de la Boucherie Ovalie ! Il est super marrant.

– Ah ouais, t’as raisons 567, j’adore les diaporamas !!!

Verdier s’est alors approché alors de moi et m’a fixé dans les yeux.

– Et qu’est-ce qu’il me veut, Ovale Masqué ? Il a cru que c’était jour de carnaval ?

– Je viens pour vous convaincre de m’engager.

Il s’est mis à rire lourdement, comme les méchants russes/arabes/français/chinois dans les films américains. Puis il a commencé à s’étouffer et s’est arrêté.

– Tu as du cran, petit. Allez, laissez-le. Laissons lui sa chance, après tout… je sens que je vais bien rigoler.

Après m’être libéré de l’éteinte des deux ex-chômeurs, j’ai remis ma cape en place et je suis entré dans le bureau, en fermant la porte à moitié déglinguée derrière moi. C’était maintenant ou jamais ! J’allais enfin avoir ma chance d’entrer au prestigieux Midi Olympique. Verdier s’est installé sur son fauteuil. La pièce était grande et ratissée par les unes du Midol célébrant les 19 titres du Stade Toulousains, toutes encadrées. Il y avait aussi un parcours de minigolf dans un coin. Verdier s’est saisi d’un objet, qui s’est avéré être une fléchette, et l’a lancé vers moi. Je me suis baissé pour l’éviter. Elle a atterri en plein sur la porte, où trônait un portrait de Marc Lièvremont. Enfin ce qu’il en restait.

– Alors Monsieur Masqué… vous êtes venu avec quelque chose pour moi, un curriculum vitae peut-être ? Ou vous pensez que je vais vous engager parce que j’adore qu’on défonce ma porte à l’heure du petit déjeuner ?

– Non monsieur, j’ai bien pris un CV avec moi. Le voilà.

 

– Intéressant.

Il a brièvement regardé la feuille A4 que j’avais imprimée pour 30 centimes d’euro chez le vendeur de kébab en bas de ma rue. Puis il l’a roulée en boule et jetée à la poubelle.

– Excusez-moi Monsieur Masqué, mais je ne supporte plus de lire autre chose que du Jacques Verdier. Que voulez-vous, quand on s’habitue à un certain standard de qualité… mais je vous en prie, présentez-moi votre parcours. Impressionnez-moi.

– Je m’appelle Ovale Masqué, et j’ai 25 ans. Après des études de droit et 3 ans à coller des post-it sur les pages du Code Civil, au cas où il me prendrait l’envie de les lire, je suis naturellement tombé dans une profonde dépression. Résistant à la tentation du suicide, j’ai alors décidé de tout plaquer et de me lancer dans le journalisme. Ce qui, j’en conviens, revient un peu au même. Suite à la création de mon site, la Boucherie Ovalie, j’ai été engagé un mensuel dédié au rugby, pour lequel j’ai écrit pendant un an, en étant rémunéré uniquement par des sachets de M&M’s. Las d’être exploité, j’ai fini par quitter mon poste, et le magazine en question n’a pas coulé suite à mon départ, ce qui je l’avoue, a fait un peu de mal à mon égo. J’ai par la suite travaillé pour plusieurs sites, comme Le Rugbynistère ou le Carré d’Info. Puis j’ai fait la pute, aussi : j’ai travaillé pour un de vos sites concurrents, où j’ai fait des live et des comptes rendus de match. J’ai même écrit pour des sites de foot et vélo pour pouvoir manger, c’est dire. Fort de ces expériences diverses et variées, j’ai désormais envie de « passer un pallier », pour reprendre une expression bien connue des rugbymen souhaitant doubler le montant de leur salaire. J’ai également envie d’approfondir ma connaissance du métier de journaliste et de connaître de nouvelles expériences, comme celle de signer un CDI par exemple. C’est donc pour ça que je me présente devant vous aujourd’hui.

– Ok, c’est nul comme parcours mais pourquoi pas. Et qu’est-ce que vous pensez pouvoir apporter à notre journal ?

– Mon dynamisme, mon aisance relationnelle, ma capacité de travail et ma motivation… non je déconne. Je sais pas moi, j’ai des idées, il parait que j’écris des trucs drôles et ma mère me trouve génial. Je gère avec brio une équipe de 20 rédacteurs fainéants et incompétents sur mon site. Je sais faire plein de trucs. J’ai interviewé Marc Lièvremont et il m’a pas insulté à la fin. Je regarde plein de matchs de rugby, j’aime ça et je connais même les noms de piliers remplaçants de l’équipe de Newport. Je peux écrire sur du vide pour vous aider à boucler votre journal de vendredi, et je peux même prendre ma carte du Parti Radical s’il le faut. Sinon j’ai aussi 600 amis sur Facebook et 8000 followers sur Twitter, et j’ai fait plus de 612m à Paf le chien une fois. Voilà, en gros.

– Twitter… mais attendez… c’était pas vous le tweet de la honte ?

– Ah non, ça c’était le stagiaire !

– Mon cul…

– Sur la tête de Jo Maso c’est la vérité !

Il ne m’a pas laissé le temps de me justifier et a actionné un bouton sous son bureau. Une large trappe s’est ouverte sous mes pieds, et je me suis retrouvé projeté dans un immense tunnel sombre. J’ai vu ma vie défiler devant mes yeux. Je me suis alors rendu compte que j’avais passé 90% de mon temps devant un PC et que je n’avais pas beaucoup baisé, quand même. Mais c’était trop tard pour avoir des regrets. J’allais mourir, je le savais. Damien Try, mon fidèle bras droit, récupérerait sans doute le rôle de chef de la Boucherie Ovalie après ma disparition. Le site ne me survivrait donc probablement pas puisqu’avec un tel psychopathe à sa tête, je ne lui donnais pas 2 mois avant de se prendre un procès fatal. Voilà c’était fini, il ne resterait donc plus rien de mon passage sur Terre. Aucun héritage. On finirait par oublier tout, même ma critique du Fils à Jo, mes 50 Immondes du Rugby, les récit de mes rêves érotiques avec Brock James. Tout. Je m’apprêtais à quitter la vie sur cette idée infiniment triste, quand j’ai entendu un grand « plouf ». En fait, le tunnel terminait sa course en plein dans la Garonne.

Tant pis, j’irai présenter ma candidature à l’Equipe la semaine prochaine.

PS : Ok, tout n’est pas tout à fait vrai dans ce récit. Cependant, si vous travaillez au Midol, à l’Equipe ou n’importe où et que vous voulez bien m’engager, vous pouvez m’écrire à OvaleMasque@boucherie-ovalie.com, je vous répondrai dès que j’aurai trouvé des vêtements secs.

Benoît Guyot passe sur le grill

Aupa Guyot.


Par Ovale Masqué,
(merci également à GOD-Finger et Pauline, qui ont fait office de

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gardes du corps)


Il y a de cela quelques semaines, l’équipe de la Boucherie Ovalie était en mission commando sur la Côte Basque. Quel était donc l’objet de ce périple ? Libérer Cédric Heymans, retenu par ses geôliers bayonnais depuis plus d’un an ? Infiltrer les réseaux de l’Empire Blanco ? Enfin voir Marc Lièvremont nu ? Vous le saurez dans quelques jours. Mais à l’occasion de ce voyage, nous avons également eu le plaisir de rencontrer Benoît Guyot, jeune troisième ligne du Biarritz Olympique. Benoît avait quelque chose à nous révéler : il apprécie La Boucherie Ovalie. Pour un joueur du BO, c’est un peu comme avouer qu’on est allé voir Twilight au cinéma. Un secret honteux, voire même dangereux si ça venait à se savoir. Saluons donc ici son coming out, ça lui a sans doute demandé beaucoup de courage.

Autour d’un verre, nous avons pu discuter avec ce sympathique jeune homme. En bon troisième ligne, il a un peu trop traîné dans le camp adverse et après quelques minutes de conversation, nous nous sommes rendus compte que c’était en fait lui qui essayait de nous faire passer sur le grill. Heureusement, nous avons repris les choses en main pour lui soumettre notre redoutable questionnaire. Hélas, nos premières impressions se sont confirmées : cet homme était sans doute trop intelligent pour répondre à nos conneries. Avec l’agilité d’un saumon remontant une rivière (ou de Marc Andreu évitant les cravates, au choix) Benoît a sorti sa plus belle langue de bois pour éviter de dire quelque chose qu’il pourrait regretter. Tant pis, on l’aura peut-être une prochaine fois. En attendant, voici tout de même une interview où vous apprendrez quel est le meilleur poste de Benoît Baby, ou encore des révélations sur la pilosité de Benoît (Guyot), ce qui n’est quand même pas rien.

Présentation rapide :

Benoît Guyot est né le 18 janvier 1989 à Lille. Formé au RC Garches, il intègre ensuite le Stade Français où il passera 6 années, et sera sacré champion de France cadet en 2006. Egalement international des -20 ans, il signe au Biarritz Olympique en 2009. Après deux premières saisons prometteuses, il profite de la Coupe du Monde et donc de l’absence de certains joueurs (Harinordoquy, Lakafia) pour s’imposer comme titulaire : il a été le joueur biarrot le plus utilisé lors de la saison 2011/2012. En juin dernier, il remporte le Challenge Européen au cours d’une finale mémorable pour tous les amateurs de beau jeu. Mais au cours de cette finale, il est blessé par un Moine-surfeur-ninja, et loupe donc une possible convocation avec le XV de France pour la tournée en Argentine. Il est de retour sur les terrains depuis la 4ème journée. En dehors du rugby, Benoît possède une licence d’économie et de gestion obtenue à l’université Panthéon Assas. Après avoir obtenu son Master, il prépare actuellement un doctorat, dont le sujet est ‘Les déterminants de la réussite sportive”. On espère que ses entraîneurs jetteront un oeil sur le résultat, ça pourrait servir.

Petite reportage vidéo sur France 3 Pays Basque :


Après avoir été formé au Stade Français, tu as signé au Biarritz Olympique. Espères-tu continuer ta progression et t’engager prochainement dans un club professionnel ?

(Rires) … Je peux pas répondre à ça ! Suivante…

Serais-tu prêt à utiliser la technique du plaquage tongien afin d’être surnommé la Guyot-ine basque ?

J’ai déjà été surnommé comme ça par des amis qui m’ont fait cette blague pourrie… mais en fait non, je ne suis pas adepte de cette technique de plaquage, parce qu’en fait je suis trop petit. Faisant 1m84, je peux difficilement atteindre la carotide de mes adversaires…

Tu n’es donc pas un joueur méchant donc ?

J’ai de la bonne agressivité !

On a vu la vidéo de ton essai contre Montpellier. Ce serait pas un bon gros surnombre bouffé quand même ?

Un peu… Bon faut aussi savoir que c’est la première balle que je touchais depuis 4 mois, donc par principe, je la garde. Puis je vois Trinh-Duc qui part directement sur Charles Gimenez, il y a un espace… donc si on peut marquer un essai sans faire de passe et sans prendre de risque… mais c’est sûr que si je l’avais pas marqué, je me serais fait couper en deux !

Sur ta photo de profil sur Twitter, tu as une photo du chanteur du groupe Eels (Mark Oliver Everett ou Mister E). Musicalement c’est assez pointu. Tu ne souffres pas trop quand Fabien Barcella met du Patrick Sébastien dans les vestiaires ?

Il faut savoir apprécier les choses à leur juste valeur… (rires)

Tu es donc un fin mélomane ?

Oui vraiment… je pourrais vous parler d’Erik Satie, d’électro, un peu de tout…

On pourrait faire une interview musique à l’avenir…

On pourrait oui ! Par contre je ne chanterai pas…

A propos du chanteur de Eels, il possède une barbe assez développée, un peu à la Erik Lund. Souhaiterais-tu adopter ce look ? Après tout ça a bien permis à Sébastien Chabal de décrocher 50 sélections.

Je peux pas car je n’ai pas une pilosité assez développée… sinon, je pense que j’en aurai une aussi.

Une question qui nous hante depuis des années. L’Indien du Bého est-il un vrai Indien ? Si oui, maîtrise-t-il la danse de la pluie pour aider le BO à gagner ses matchs ?

Alors, il le fait une bonne partie de l’hiver oui… d’ailleurs s’il pouvait arrêter un peu, ce serait sympa. Sinon bien sûr, il vit dans un tipi au fond d’Aguiléra, il est employé par la mairie d’ailleurs, ce qui est assez étrange pour un Indien, mais bon.

C’est donc le seul Américain du club avec Ngwenya ?

C’est ça. Un Amérindien. On a pas encore défini si c’était un Mohawk ou un Iroquois…c’est sa part de mystère.

A propos, beaucoup d’amateurs de rugby sur internet pensent que le Bého bénéficie d’un arbitrage favorable à domicile. Qu’en dis-tu ?

C’est vrai que c’est une rumeur qui court de manière souterraine… je ne sais pas trop quoi en penser. Le problème de l’arbitrage aujourd’hui est délicat, et ce n’est pas à moi de le régler, je suis pas là pour juger des arbitres, je suis là pour faire avec eux. Voilà… langue de bois !

Quel est le meilleur poste de Damien Traille ?

Dans les airs ! Sincèrement. C’est un joueur qui a eu la carrière qu’il a eu, il a ses détracteurs et ses fans, mais c’est un des joueurs qui, selon moi, est un des plus spectaculaires dans les airs. J’en parlais avec Raphael Lakafia d’ailleurs. Moi, j’ai bien plus peur dans les airs qu’avant de plaquer par exemple. On me met Tuilagi en face, ça risque de faire un peu mal, mais ça passe. Mais courir en l’air pour attraper un ballon, sans savoir ce qu’il y a devant, c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à faire. Alors que lui le fait tous les week-ends, et très bien. Par exemple l’année dernière à Brive, on monte une bonne chandelle dans l’en-but et ça fait essai…

Une chandelle dans l’en-but… quand même…

A l’ancienne ! Il pleuvait, l’Indien avait dû faire sa danse… c’était le bon moment pour tenter ça. Stratégiquement c’est parfait !

Et le meilleur poste de Benoit Baby ?

Je pense qu’à l’aile il prend beaucoup de plaisir. Dans sa carrière il a beaucoup joué centre, aujourd’hui il est plutôt utilisé à l’aile et je crois que ça lui convient. Il a plutôt fait des bons matchs à ce poste jusque-là.

De tous les Benoît passés par le BO, duquel te sens-tu le plus proche? Benoît August, Benoît Baby, Benoît Lecouls ou Benoît Daguerre ?

(rires)… Benoît August car on partage cette solidarité entre avants. Ca crée des liens un peu différents.

On connait pourtant certains avants qui disent que les troisième ligne c’est pas des avants…

(Rires) Certains le diront ! Moi je ne suis absolument pas d’accord.

Et justement tant que 3ème ligne, quel est le joueur que tu admires à ce poste ?

J’ai souvent été complexé par ma taille, parce qu’en France on a cette culture des grands troisième ligne… quand j’ai commencé à faire les sélections, on m’a beaucoup reproché ma taille et c’est d’ailleurs ce qui m’a empêché d’entrer à Marcoussis, même si je pense que je n’avais pas été très bon sur le terrain non plus. On m’a souvent demandé d’aller au talon, chose que j’ai toujours refusé, même si passés 30 ans, ça peut être une solution. Je me suis donc beaucoup identifié à George Smith, Heinrich Brussow ou David Pockock. A Serge Betsen aussi évidemment, puisqu’on a joué pour le même club. Mais je m’identifie plus aux joueurs étrangers.

Tu es donc plutôt un gratteur de ballon ?

Chacun a son esprit par rapport au rugby, il y en a qui sont définitivement attaquants, d’autres définitivement défenseurs… moi à la base, j’étais vraiment défenseur et si je touchais pas un ballon du match, ça m’allait très bien. Bon, il s’est avéré que pour progresser, il a fallu revoir un peu cette vision restrictive du rugby. Mais oui, George Smith et Heinrich Brussow sont vraiment deux joueurs qui m’ont décomplexé par rapport à ma petite taille.

Puisqu’on parle troisième ligne… Richie McCaw : Meilleur joueur du monde ou plus grande escroquerie planétaire depuis l’invention des chaussures à scratch ?

(Rires)… Euh… Richie McCaw, c’est une figure du rugby, c’est un mec indétrônable, qui a fait des choses, qu’elles soient honnêtes ou pas. Ca fait partie du jeu ! Le haut niveau c’est aussi ça. L’arbitre fait partie du jeu et il ne peut pas tout voir… un mec comme McCaw sait en profiter et c’est aussi ce qui fait de lui un grand joueur aujourd’hui. Son objectif quand il rentre sur un terrain, c’est d’apporter le plus possible à son équipe, que ce soit par de grandes courses fulgurantes, des charges, ou en se roulant un peu par terre dans le camp adverse de manière assez décontractée…

2h30 du matin. Serge Blanco t’appelle et te demande de le rejoindre dans un parking. Une fois sur place, il ouvre le coffre de sa voiture et t’ordonne de l’aider à se débarrasser de ce qu’il contient. Tu fais quoi ?

(rires)… Je pense qu’à 2h30 j’aurais éteint mon portable, car je dors avec le mode silencieux, et je dors très bien. Moi je n’ai pas encore de téléphone avec une lumière rouge…. Concernant Serge Blanco, je pense que c’est avant tout un grand passionné du rugby. Après tout ce qui peut se dire sur lui ça ne me concerne pas, puis j’ai pas trop envie de savoir. Même si je suis curieux de beaucoup de choses ! Ce n’est pas mon rôle.

On se demandait parce qu’on a eu l’impression que certains joueurs avaient disparus soudainement, comme Campbell Johnstone par exemple…

J’ai une photo de lui en vie si tu veux ! Il faut le prendre du côté humain, Campbell c’est un mec qui est venu vivre ici et ça n’a pas été facile, il a peut-être eu aussi quelques problèmes personnels qui ne l’ont pas aidé à être au niveau sur le rugby. Quand t’es joueur de rugby et que tu ne joues pas, tu te lèves le matin et t’as l’impression de servir à rien, donc c’est une grosse remise en question. Ca peut aboutir à de grands malaises et Johnstone en a été un exemple. C’est quand même un mec qui a été international All Black, qui a fait une saison fantastique quand il est arrivé et qui était, je pense, craint sur les terrains… ça a évolué de la mauvaise manière, mais ça fait partie du sport. On peut pas toujours être bon. Bon après, ça c’est une question que tu pourrais poser à Thierry Dusautoir…

Qui est l’auteur de cette phrase “Si à 50 ans t’as pas un polo Serge Blanco à 1500 euros, t’as raté ta vie ?”

Je ne porte pas de Serge Blanco donc bon…

Trop cher ?

Il faut savoir que c’est une marque qui n’a rien à voir avec lui, en dehors de son nom, ce qui lui rapporte un peu d’argent. C’est une marque de luxe, dans la même veine qu’Eden Park. C’est le business du luxe, c’est un concept à part entière. Du coup si tu vends des polos pas chers, tu passes pour un con…

Parce que pour moi, porter du Serge Blanco ça incarne un peu l’idée de réussite sociale…

C’est dommage de penser ça ! Je pensais pas ça d’Ovale-Masqué (rires)… mais je te le souhaite !

La saison dernière, on a parlé de toi pour intégrer l’équipe de France pour la tournée en Argentine. Au final tu as bien fait de rester chez toi non ?

En fait je me suis blessé au mauvais moment… c’est vrai que mon nom avait été évoqué, pour un joueur c’est toujours une récompense, et évidemment ça fait plaisir d’entendre son nom. J’ai pas pu y aller, j’étais déçu, forcément, surtout que c’était ma première longue blessure. Maintenant j’ai réussi à me rétablir assez vite, en faisant un bon travail physique je pense, donc c’est du passé.

En même temps les tournées d’été, c’est un peu des tournées suicides…

C’est vrai, mais une cape en équipe de France, reste une cape en équipe de France. Porter ce maillot et défendre ses couleurs, chanter la Marseillaise reste une chance exceptionnelle. Il faut aussi savoir qu’une cape change beaucoup de chose , ne serait-ce qu’au niveau contractuel. C’est une chose non négligeable. Il y a des mecs dont on ne sait même pas qu’ils ont été internationaux, qui ont pris deux raclées contre les Blacks il y 5 ans ou 6 ans, mais ils l’ont quand même été, et quand tu renégocies ton contrat, ça joue !

Merci, tu nous donnes l’occasion de rappeler à tout le monde que Gregory le Corvec a été international. On l’oublie trop souvent… question suivante. Savais-tu que tes initiales font de toi un BG ?

Et ouais. Peu de gens le savent, mais oui… c’est vraiment une question nulle ça ! (rires)

Et encore, on avait pire. C’est vrai que parfois, Dimitri Yachvili se lave les cheveux avec autre chose que du Petrol Han ?

Mmmh… c’est vrai qu’il a une magnifique chevelure, et qu’il doit extrêmement bien en prendre soin. Après, je ne passe pas toutes mes douches avec Dimitri Yachvili – même si je pense que certaines seraient très heureuses de le faire, je n’en fais pas partie. Donc je ne peux répondre que de manière lacunaire à cette question…

Sortir “lacunaire” dans une interview, pour un joueur de rugby, tout de suite ça pète…

J’en ai d’autres comme ça si tu veux…

On raconte qu’Imanol Harinordoquy a des posters de lui-même dans sa chambre. Mythe ou réalité ?

Absolument pas ! C’est très minimaliste chez lui. Très joli d’ailleurs. Il vous a pas invité ? Il pourrait…

On attend toujours, en fait (……..). Question suivante. Entre nous, le chant “Béhooooooooo”, ça ressemble pas plus à une berceuse qu’à un chant de supporters ?

“Béhoooo… en avant… “. C’est le match qui vous endort ou le chant ?

Les deux vont parfois ensemble…

Encore une fois je suis joueur, pas patron d’un club de supporter donc bon…

Prouve-nous que tu es désormais un vrai Biarrot et dis nous du mal de l’Aviron Bayonnais.

Dire du mal de l’Aviron Bayonnais… forcément, tous les gens d’ici adorent cette petite rivalité, qui est finalement assez prenante… mais elle est sportive avant tout, et évidemment pour tous les joueurs, notamment les étrangers, cela ne veut pas forcément dire grand chose. Après on sait que dans la vie, les gens sont différents avec toi si t’as gagné ou perdu contre l’Aviron la veille ! Forcément c’est toujours satisfaisant de gagner contre l’ennemi juré, à la fois pour les joueurs, parce que les gens leur rendent, et à la fois pour les supporters car c’est une fierté pour eux. Après dire des méchancetés je ne crois pas que cela se résume à ça…

Tu peux dire que Pottoka c’est une mascotte pourrie par exemple…

Sincèrement… (il s’interrompt) Non… je peux pas le dire !

Et la fusion, alors ?

Ca avait été évoqué dans l’intérêt du rugby basque, etc. Mais je crois que de manière culturelle, ce sera très difficile… après pour l’intérêt sportif, pour les capacités de financement, tout ça, il y aurait des choses à faire. Mais ce serait une perte d’identité énorme. Et deux clubs comme Biarritz et Bayonne s’appuient essentiellement là-dessus. Sans l’identité, il ne resterait rien… donc parler de fusion, c’est un peu difficile.

On a entendu dire que tu étais un amateur de surf. Rêves-tu de dompter les vagues en surfant sur le Bouclier de Brennus ?

C’est quelque chose que j’aimerais beaucoup faire, en effet… (rires)

Tes coéquipiers l’ont peut-être déjà fait il y a quelques années ?

Je pense qu’ils ont fait beaucoup de choses avec le Bouclier… y compris du surf, sans doute.

Pour toi, c’est quoi les Valeurs du rugby ?

Sans langue de bois, pour moi, avant tout du partage, des rencontres… j’ai rencontré des gens extraordinaires, une bonne partie de mes meilleurs amis avec le rugby, j’ai aussi un équilibre en dehors du rugby mais il m’apporte énormément de choses.

Merci à Benoit d’avoir joué le jeu, et aussi d’avoir payé à boire aux chômeurs que nous sommes. Merci aussi à l’Affreux Gnafron qui m’a inspiré les questions les plus honteuses de cette interview, notamment celle sur ses initiales.

Le diaporama 2012, épisode 13.

Cette semaine, le KIKOOrama est dédié à nos amis les bêtes… avec du gif, du LOLcat, Frédéric Michalak nu et Benoît Baby fidèle à lui-même.

 

Par Ovale Masqué, Desman, Aglou, GOD-Finger, Ahum, Gregory le Mormeck, Pilou, Durostacos,Bernard Boudjellal, Gregory le Mormeck, EyeGougeMcCaw, Marcel Caumixe, Sonny Poire Williams et

Saintmtex à qui on pique des captures d’écran régulièrement.

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Merci à tous ceux à qui nous avons piqué ces photos sans rien leur demander. Après tout, c’est ce qu’on fait DEPUIS LE DEBUT ©.

Ils commencent à nous faire chier à prier sur la voie publique ces Musulmans

 

Pour les plus grands scientifiques, étudier le comportement des joueurs du RCT est une occasion unique de mieux comprendre le fonctionnement de nos ancêtres les hommes de Néandertal.

 

“Sodomie arbitrale, tu ne m’auras pas”.

 

Mort de Nevin Spence : Des voisins sous le choc témoignent.

 

Même Zlatan ne peut résister au charme de Pascal Papé.

 

Le petit déjeuner de Mamuka Gorgodze est prêt.
Le petit déjeuner de Mamuka Gorgodze est prêt.

 

Encore un repas de merde à Kaamelott.

 

Attention, à la Pergola les plats sont très épicés.

 

Vite ! Remettez-le sur ses pattes, sinon il va mourir !

 

On a tous une ou deux photos de jeunesse un peu honteuse. Apparemment, Maxime Mermoz en a tout un album.

 

Lionel Beauxis en pleine séance de kiné.

 

Pour conserver son poste d’entraîneur, JBE s’entraîne activement à la pratique de l’annulingus.

 

Enfin un sponsor à l’USAP !

 

Bernard Laporte en soirée, c’est pas ça.

 

6ème victoire d’affilée contre Castres. Alexis Palisson reçoit sa prime de victoire.

 

On a retrouvé James Haskell. Ouf, il est toujours aussi con.

 

Avant j’étais taillé comme Nicolas Durand.

 

Mais ça, c’était avant.

 

Alexis Palisson tente d’attaquer la ligne et se retrouve nez à nez avec Henry Chavancy.

 

Encore plus terrifiant que Boris Karloff, le prochain Frankenstein portera une doudoune Serge Blanco.

 

Que ce soit ses matchs, sa carrière ou ses photos, Benoît Baby rate tout ce qu’il fait avec une aisance hors du commun.

 

Qui a encore laissé buter Julien Dupuy ?

 

Homme qui rit…

 

David Skrela entre sur le terrain. Extinction des feux dans 10, 9, 8, 7, 6…

 

Damien Traille tente timidement la fameuse approche dite du “carressage de genou”.

 

Maintenant qu’il a le recul de l’entraîneur, William Servat se rend compte du vrai niveau des autres talonneurs du Stade Toulousain.

 

Damien raconte à Christian comment il a fait la paix sur l’oreiller avec son ennemi juré : Pottoka.

 

Pierrick Gunther fête l’obtention de son premier contrat professionnel.

 

Back to basics : Dans les Dieux du Stade 2013, Jérôme Fillol s’affiche avec les couleurs traditionnelles du Stade Français.

 

KIKOO les amis, à la semaine prochaine.

 

Invictus, la critique.

First, they meet. Then they meet and they fight. And then at the end, they fuck Pierre Berbizier. It’s unbelievable !

 

Par Ovale Masqué,

 

2008. A 78 ans, Clint Eastwood est en grande forme. Il est même dans la période la plus pro

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lifique de sa carrière et nous pond un film par an depuis 10 ans. Parmi ces films, quelques succès comme Mystic River, Gran Torino ou Space Cowboys (rayez la mention inutile). Grâce à un film sur la boxe, les bons sentiments et les tartes aux myrtilles, il a même décroché l’Oscar du meilleur film pour Million Dollar Baby en 2004. Le seul de sa carrière avec celui reçu pour le chef d’œuvre « Impitoyable » (1993), un western qui parlait de prostituées mutilées, d’un shérif sadique et d’un vieux chasseur de prime alcoolique sur le retour. Oui, les temps changent à Hollywood et les Valeurs se perdent.

Pour son nouveau film, Clint cherche un nouveau sujet gentillet qui pourra lui permettre de mettre quelques Oscars de plus au dessus de sa cheminée, entre ses fusils, sa tête de cerf empaillée et sa carte de membre de la NRA. Il le trouve assez vite : il va faire un film… sur les Valeurs du Rugby © bien sûr ! Et oui, deux ans avant le Fils à Jo, Clint avait déjà senti le filon. Comme quoi, même en matière de ballon ovale, nous sommes toujours en retard sur les Américains. Clint choisit donc d’adapter le livre «Playing the ennemy » de John Carling, qui raconte comment la victoire de l’Afrique du Sud à la Coupe du Monde 1995 a réunifié tout un pays et supprimé le racisme à tout jamais. Bien sûr c’est une vision un peu idyllique de l’histoire. En fait ça s’est passé un peu comme pour la Coupe du Monde 98 chez nous : on a bien aimé les Arabes pendant 2-3 mois sous le coup de l’euphorie, puis après on s’est souvenus qu’ils avaient une religion super bizarre et qu’ils faisaient plein d’enfants pour toucher des allocs (un peu comme la famille Lièvremont, quoi).

Voir le cinéma américain s’intéresser au rugby, cela peut surprendre. Mais il faut dire que Clint Eastwood est un fan de rugby de longue date et s’est même inspiré de Guy Novès pour créer son personnage de vieux papy réac et anti-doublons que l’on retrouve dans la plupart de ses films. Et puisqu’on parle de contre-emploi, Clint a décidé de confier le rôle principal du film à son vieux pote Morgan Freeman, déjà présent dans Impitoyable et Million Dollar Baby, et qui jouera là un rôle inédit au cinéma : celui du vieux black cool avec un sourire complice. Mais là, ce n’est pas n’importe quel vieux black cool : c’est Nelson Mandela ! Difficile de faire plus consensuel que ce personnage que tout le monde aime, certains sans vraiment trop savoir pourquoi (un peu comme le Dalaï Lama ou Jean d’Ormesson – on a juste envie d’être pris en photo avec eux). En plus, le mec va très certainement mourir sous peu… si avec un peu de chance, ça arrive quelques mois avant les Oscars, c’est le prix assuré pour ce bon vieux Morgan.

Pour l’autre rôle principal, celui du capitaine des Boks François Pienaar, Eastwood choisit une autre star, Matt Damon. Matt vient de finir de tourner les trois volets de la saga Jason Bourne, dans lesquels il passe son temps à casser des dents et briser des nuques. Il semble donc être un choix naturel pour incarner un rugbyman sud-africain. Pour ce qui est de la ressemblance physique, on repassera, puisqu’en fait Pienaar était le sosie de Sting en 1995. Hélas (ou heureusement plutôt) Sting est un peu trop vieux pour le rôle maintenant, puis surtout il a quasiment arrêté sa carrière d’acteur depuis le film Dune, dans lequel il interprétait un mannequin Dim du futur.

Palapapapaaa…

 

Une grande partie du budget du film est sans doute parti dans le salaire des deux têtes d’affiche, puisque les rôles secondaires sont quasi-inexistants. Aucun des partenaires de Pienaar n’a plus d’une ligne de dialogue, à l’image de l’emblématique ailier Chester Williams, qui fait coucou à la caméra pendant deux trois scènes du film. Et Eastwood a décidément beaucoup de points communs avec Guy Novès puisqu’à défaut de caser son gendre, il pistonne son fils Scott Eastwood dans le rôle du botteur Joel Stransky. Les Boks sont en auto-gestion et n’ont apparemment pas d’entraîneurs dans le film. Les adversaires sont de simples figurants, à l’exception de Jonah Lomu qui a le droit à plusieurs gros plans lors de la finale. Finalement les deux seuls autres personnages importants du films sont deux rôles très finement écrits, qui incarnent à la perfection la thématique du film : le garde du corps afrikaner et un peu raciste, joué par un acteur blond qui aurait pu incarner un nazi dans un film d’Indiana Jones, et le garde du corps noir qui comprend queudalle à ce sport de blanc incompréhensible et qui préfère le foot. Au début ils ne s’aiment pas trop ces deux-là. Et devinez quoi ? A la fin du film, ils se sautent dans les bras pour fêter la victoire des Boks ! En fait Invictus c’est un peu l’Arme Fatale, avec Jason Bourne en short et Morgan Freeman dans le rôle d’un vieux sage façon Obi-Wan Kenobi. Si ça ne vous donne pas envie de mater le film, je sais pas ce qu’il vous faut.

 

Le film (ATTENTION SPOILER : L’Afrique du Sud gagne à la fin)

Comme tout bon film de sport américain, le film commence un peu comme Rocky : au début, le héros est une grosse baltringue. Après avoir été plus ou moins (selon les pays) boycottés par le gratin du rugby mondial pendant l’Apartheid, les Boks sont un peu largués et loin d’être prêts pour leur Coupe du Monde. Les potes de Pienaar se prennent branlée sur branlée lors des Test Match. C’est du moins ce que veut nous faire croire le film en nous montant les images d’une défaite assez sévère contre l’Angleterre à Pretoria (32-15) en 1994. Par contre, aucune mention n’est faite du second test, largement remporté par les Boks (27-9) ou même du match nul décroché à Auckland contre les All Blacks la même année (18-18). En vrai, les Boks c’était donc pas la Namibie, mais pour la progression dramatique du récit, on suppose qu’il était bon d’en rajouter un peu sur le côté gros losers.

Bref en 1995, cette équipe d’Afrique du Sud ne déchaîne pas les passions. Surtout pas chez la communauté noire, pour qui cette équipe composée à 99,99% de gros fachos d’Afrikaners, est le symbole même des années d’Apartheid. Cependant, un seul homme va croire en eux : Nelson Mandela bien sûr ! Il faut dire que Nelson, qui est au pouvoir depuis peu dans le pays, se fait grave chier dans ses nouvelles fonctions de président. Visiblement, le gars s’amusait beaucoup plus en prison et s’ennuie un peu dans sa nouvelle vie. Quand un de ses conseillers lui tend un journal titrant « Hausse de la criminalité dans le pays », Nelson lui répond « Rien à battre de la criminalité, donne moi la page des sports ». Je précise que cette scène se trouve réellement dans le film – je ne sais pas si Eastwood avait l’intention de faire passer Mandela pour un gros branleur mais en tout cas c’est réussi. Le film représente en effet le plus souvent Nelson en train de glander au bureau, de blaguer avec ses conseillers ou de draguer sa secrétaire. En fait, on a l’impression d’être devant un biopic de Jacques Chirac, sauf que les combats de sumo ont été remplacés par des matchs de rugby. Vous l’aurez compris, pour l’aspect politique du film on n’est clairement pas devant « A la maison blanche », mais ça a le mérite de nous aider à nous identifier au personnage : nous aussi on a envie de boire de la bière et de se gratter les couilles avec Nelson devant un bon match des Boks.

La question du film est quel sera donc le déclic qui va transformer ces gros nazes en champions du monde ? Ici pas de séance de boxe avec un morceau de viande dans la chambre froide d’une boucherie, ni de séance de footing extrême en Sibérie. En fait, la comparaison faite avec Obi-Wan Kenobi en début d’article était pertinente : Nelson Mandela est un putain de Jedi. Il va rencontrer François Pienaar en personne et tout simplement lui transmettre la Force. Et un livre de poésie, aussi. On ne le sait que trop rarement mais les troisièmes lignes sud-africains sont très sensibles à la poésie. C’est de là que le film tire son nom, du poème Invictus de William Ernest Henley que voici.

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

 

François Pienaar médite sur ces belles paroles (on saluera le jeu d’acteur de Matt Damon, qui nous sort le regard profond et habité de l’homme qui prend conscience de sa destinée) et se retrouve vite convaincu qu’il sera le capitaine des futurs champions du monde, ceux qui réuniront autour d’eux tout un pays. Oui, rien que ça (à noter qu’en France, Bernard Laporte a essayé de faire la même chose en refilant la lettre de Guy Moquet à Clément Poitrenaud, pour des résultats hélas moins convaincants). Le reste du film est composé de saynètes plutôt inutiles et qui viennent surligner au crayon très gras le propos du film : les relations entre le père de Pienaar et sa servante noire, Pienaar et sa femme, Nelson qui appelle sa fille qui lui répond pas (il devrait essayer Julien Tomas plutôt) et bien sûr Dumb & Dumber les deux gardes du corps. On passera donc sur ces moments “intimistes” qui essayent tant bien que mal de faire vivre le récit.

Grâce à la Force transmise par Nelson, Pienaar utilise son don de persuasion pour convaincre ses partenaires qu’il faut s’aimer et gagner la Coupe du Monde. D’une phrase, il convainc tous les Blancs de son équipe de chanter le nouvel hymne sud-africain. Wah, quel beau gosse !

Admirez la subtilité de la réalisation avec ces gros plans sur les visages des Boks en pleine prise de conscience.

 

Il emmène également ses gars visiter la prison de Robben Island pour les sensibiliser au combat de Mandela et sur les conditions de vie déplorables en milieu carcéral. On se dit alors que Marc Cécillion aurait bien fait lui aussi de visiter les lieux. Puis comme par magie, l’équipe de losers présentée au début du film, commence à enchaîner les victoires en Coupe du Monde. Dès le match d’ouverture, ils terrassent les Australiens, champions du monde en titre. C’est l’occasion pour nous de voir quelques scènes de rugby filmées. Disons le tout de suite, c’est une déception. Si l’ambiance dans les stades est assez bien rendue, les scènes de jeu sont plutôt molles et peu enthousiasmantes. Visiblement, Papy Clint est abonné à ESPN et n’a pas vu un seul match au delà de 1962 – au moins, le film a dû plaire à André Boniface. Le tout est également assez peu réaliste et on se rend vite compte que sur le plateau de tournage, personne n’avait compris toutes les règles de ce sport (on leur en voudra pas, nous non plus). La réalisation use et abuse des ralentis à tel point que pendant la finale, on a l’impression d’être devant une parodie des Nuls avec Serge Karamazov qui court en slow motion. Quand on repense aux scènes de football américain sous ecstasy tournées dans l’Enfer du Dimanche d’Oliver Stone, on se dit qu’il y avait probablement mieux à faire pour mettre en avant ce sport quand même un peu spectaculaire.

L’aspect dramatique des rencontres n’est jamais mis en scène : pas un seul plan sur le tableau d’affichage, pas de progression, juste quelques actions entrecoupées. La demi-finale contre la France, disputée dans des conditions dantesques, est évacuée en un plan, alors qu’il y avait probablement de quoi tourner Les Sentiers de la Gloire 2 à partir d’un tel match. La finale obtient un peu plus d’attention en se concentrant sur la façon dont Jonah Lomu y a été muselé, jusqu’au drop final de Stransky, mais pas vraiment de quoi s’emballer non plus. Bon, faut dire aussi que ce match était tout aussi merdique en vrai, ce qui n’a pas dû aider. On notera d’ailleurs que pour créer un semblant de suspense au milieu de tout ça, Clint nous a pondu LA scène totalement WTF du film, juste avant la finale : le survol d’un avion de ligne juste au dessus du stade, qui provoque la panique du staff de sécurité de Mandela. Sérieusement… POURQUOI ? Si un avion s’était écrasé sur l’Ellis Park en 1995 et avait tué Nelson Mandela et les 80 000 personnes présentes sur place, on serait au courant quand même, non ? Dans la réalité, un avion a effectivement survolé le stade avant la finale, mais à haute altitude, et la manœuvre était évidemment prévue. On

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mettra donc cet ajout parfaitement inutile sur le compte de la bonne vieille paranoïa américaine. Il est vrai que ces derniers semblent avoir un vrai problème avec les avions depuis une dizaine d’années.

Bref, les Boks battent les Blacks durant les prolongations grâce au drop de Stransky. Joie dans le stade. Et là le second facepalm du film intervient avec le plan final sur le trophée Webb Ellis, porté par de chaque côté par une main blanche et une main noire. Et pourquoi pas un générique sur « We are the world » tant qu’on y est ? Bordel, où est passé Dirty Harry ?

Monsieur Mandela, les critiques sont formelles : ce film, c’est quand même un peu de la merde.

 

Conclusion :

Même à moitié sénile, Clint Eastwood n’est quand même pas devenu Michael Bay (ou Philippe Guillard) : ce film ne mérite pas sa place chez Nanarland. Il se laisse regarder tranquillement et pourra plaire même (et peut-être surtout ?) aux gens qui ne pifrent rien au rugby. Le film tient évidemment en grande partie sur les épaules de Morgan Freeman, choix évident pour le rôle de Mandela, et que même le plus gros con cynique du monde (non, je ne parle pas forcément de moi) ne pourra pas ne pas trouver sympathique. Mais Invictus reste malgré tout un film parfaitement anecdotique dans la filmo d’Eastwood, convenu du début à la fin, sans surprise et même franchement gnan-gnan. Le sujet du film aurait pu être intéressant si bien traité, mais au final, on a l’impression d’être devant le téléfilm de fin d’après midi sur M6, dont la morale serait : 1) Le racisme c’est pas bien 2) Le rugby se joue essentiellement au ralenti. Le contexte historique et politique est survolé et souvent caricatural, les scènes de rugby font regretter le match du vendredi soir.

En gros, Clint Eastwood nous a pondu un film de 2h avec un casting 3 étoiles pour nous délivrer une œuvre dont le message aurait pu être contenu dans une chanson de Yannick Noah. La réalisation über-classique à la papy et la musique (de son autre fiston, Kyle Eastwood) qui vient lourdement souligner les séquences émotions, n’aident pas. Mais ça aurait pu être pire, on aurait aussi pu avoir du Johnny Clegg. Au final on a un peu l’impression que Clint n’en avait rien à foutre de cette histoire. Il avait probablement la flemme de faire un biopic sur Mandela (en même temps il a raison, c’est relou les biopics) et a donc préféré nous pondre un petit film gentillet, qui sert surtout de prétexte à donner à Morgan Freeman un rôle tellement évident pour lui qu’on se demande pourquoi personne n’y avait pensé avant.

Vous l’aurez donc compris, le premier bon film sur le rugby n’est pas encore sorti. Nous vous incitons donc à donner des sous à la Boucherie Ovalie, qui prépare actuellement deux scénarios de long métrage : une comédie musicale sur la Coupe du Monde 2011 avec Jean Dujardin dans le rôle de Marc Lièvremont, et un film retraçant la carrière de Florian Fritz, qui serait une sorte de mix entre Groland et les films de gangsters de Martin Scorsese. Pour plus d’informations contactez-nous à redaction@boucherie-ovalie.com

 

Bonus : Le film du point de vue français.

Réalisé par Matthieu Kassovitz. Scénario : Pierre Berbizier et Costa Gavras.

Spécialiste des sujets politiques (mais aussi de la sodomie), Matthieu Kassovitz se penche sur le sujet de la Coupe du Monde 1995 et l’étrange victoire des Springboks. Et si tout cela n’avait été qu’un vaste complot ? Pierre Berbizier, interprété par Vincent Cassel (qui, fidèle à la méthode d’Actor’s Studio, a tenu à perdre 30 centimètres pour le rôle) mène l’enquête après la défaite en demi-finale à Durban. Il découvre alors l’horrible vérité et la corruption de l’arbitre Derek Bevan (joué par André Dussolier) qui a reçu une montre en or et un mois de voyage au frais de la fédération sud-africaine après sa “performance” en demi-finale. Pire, en finale, ce sont les All Blacks qui ont été victimes d’un empoisonnement alimentaire. En effet, les Boks leur avaient refilé le cuistot du XV de la Rose la veille du match. Pierre Berbizier tente de mettre à jour la manigance mais personne ne l’écoute. Le FBI l’oblige à s’exiler en Italie. L’imposture ne sera jamais dévoilée au grand jour. Le film se termine sur la chanson “Mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu” du groupe NTM. Le film est un fiasco public et critique, et est jugé “contraire aux valeurs du rugby”. Matthieu Kassovitz décide alors de prendre du recul avec le cinéma et de revenir avec un sujet plus consensuel en préparant un film sur l’affaire Mohammed Merah.

 

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