Le Lab'Occitan analyse Toulouse – Stade Montois (37-22) Damien Try a vu un match et il est content ? Il doit être malade. Par Damien Try C’est la rentrée pour le Lab’Occitan ! En effet, pas de compte-rendu pour le match du week-end dernier en raison de la désertion de ses membres. Le Stagiaire était indisponible car puni-cagibi : il avait oublié de racheter (de sa poche) du café pour nous le préparer lors des réunions d’avancement, et n’avait donc pu voir le match puisqu’enfermé dans un placard tout le week-end. J’étais pour ma part indisposé, je n’avais pas encore tout à fait récupéré des férias de Vic-Fézensac (fin mai), et l’on m’empêchait de boire dans ma chambre de Purpan, ce qui est rédhibitoire pour le visionnage d’un match de Top14. Au final ce n’était pas si pénible que ça de laisser Ovale Masqué se faire chahuter par certains supporters toulousains qui ont peu apprécié son compte-rendu. Je les rassure tout de suite, je vais dire du bien du Stade Toulousain aujourd’hui (une fois n’est pas coutume). Le contexte : Après la victoire étriquée contre Castres la semaine dernière, le Stade Toulousain recevait ce week-end le Stade Montois. Canal+ annonçait un « match de préparation » pour Mont-de-Marsan. Et oui, les Montois ne jouent pas vraiment le Top14, sachez-le. Ils sont en tournée dans les stades français, offrant cinq points en remerciement de l’accueil, et ne joueront réellement que les matchs contre les quelques équipes auxquelles ils ont une chance d’avoir une pseudo-illusion de peut-être prendre le bonus défensif. Enfin, c’est visiblement ce que tout le monde pense. Pour le petit Guytou, ce n’était pas un match de préparation, mais le lendemain de Noël : il avait fait sa liste en sélectionnant les plus beaux joujoux des centres de formation depuis des mois, et maintenant qu’ils étaient sous le sapin, il allait enfin pouvoir les étrenner. Il n’avait en effet pas pu le faire la semaine passée : si l’année dernière il avait reçu une voiture téléguidée de l’hémisphère sud et n’avait qu’à la sortir de l’emballage pour qu’elle écrase tout sur son passage, cette saison il a eu des legos : il va falloir un peu de temps de construction avant de faire mumuse. Les Castrais acceptant mal l’imprécision il avait pris son mal en patience et joué avec les jouets de l’année dernière, mais les Montois ne sont pas à une brique mal placée près, et c’est donc une équipe « en devenir » qui est alignée : il ne jouera avec son super-jouet kitutou « Dark Destroyer », mais avec son nouveau nounours Guillamon, Tolofua la tortue ninja et les tout frais sortis de l’usine Boukerou et Maka. Au cas où, il y a de toute façon sur le banc la poupée Ken surfeur pour la mêlée, et la boule de bowling qui emporte tout sur son passage : la première ligne Steenkamp-Lacombe-Johnston. Le film du match : A l’entrée des joueurs, je constate avec plaisir que le staff s’est rendu compte de l’agression visuelle que sont les maillots marron du week-end précédent, et s’est fait prêter un jeu de maillots du Toulouse Olympique XIII. Dès la première minute, Huget s’illustre en bottant directement en touche, le match est lancé. La première pénalité ne se fait pas attendre, et Péchambert montre qu’il a bien compris qui joue à la maison en offrant une pénalité aux Toulousains. Malheureusement ses assistants veillent et rendent la pénalité à qui de droit, permettant à l’ouvreur noir et jaune Duvallet d’en profiter pour ouvrir le score, 0-3 à la deuxième minute de jeu. Selon Canal+, « Mont-de-Marsan tient son exploit, il reste 78min à jouer”. Les Toulousains ne se démontent pas, récupèrent une pénalité dans les cordes de Magalie Stère, mais, au plus grand plaisir du public d’Ernest Wallon, décident de prendre la pénal-touche. Bon choix, puisque quelque secondes plus tard, Poux s’écroule dans l’en-but pour un essai validé à la vidéo. Une pénalité pour un passage à vide discutable d’Huget plus tard, et les Montois recollent au score, 7 à 6. Les deux équipes « ont des intentions » et envoient du jeu, les visiteurs relançant sans complexes de leurs 22. Du jeu à la main devant sa propre ligne d’en-but, des perches snobées pour aller en touche, des jeunes Français sur le terrain, deux équipes joueuses ? Mon dieu ! La Prophétie ! C’était écrit dans les livres anciens, mais seuls quelques allumés ayant trop lu le « Da Vinci Code » y accordaient un quelconque crédit. Et pourtant, ce 25 août de l’an de grâce 16 après le doublé championnat de France-coupe d’Europe a vu la résurrection du joyau qu’on croyait perdu à jamais : le mythique Jeu à la Toulousaine. 14ème minute de jeu, départ du neveu Maka sur une mêlée aux 40 mètres toulousains. S’ensuit un essai de 60 mètres en quelques temps de jeu, 15 passes en 57 secondes, 10 joueurs touchant le ballon, pour une conclusion du renard Vincent Clerc. Une merveille d’essai qui restera dans les anthologies (enfin, au moins celles de cette année), en succession de passes courtes et libérations rapides. McAlister, malgré la gêne visible de la béquille subie sur cette action, transforme pour donner l’avantage 14 à 6 à son équipe. Attention, ceci peut-être considéré par certains comme du soft-porn Mais les Montois ne sont pas en reste et profitent d’un ballon de récupération au milieu du terrain, jouent intelligemment le coup sur l’aile droite, et après un subtil à-toi-à-moi marquent un bel essai par l’intermédiaire de Dubié quelques minutes plus tard. On pourrait reprocher à Matanavou de mauvais choix défensifs sur le déroulement de l’action, mais la construction montoise est particulièrement bien réussie. McAlister est contraint de laisser sa place à Lionel Beauxis. 14-13 après 17 minutes, du jeu de part et d’autre, des visiteurs prétendument petits Poucets qui ne s’en laissent pas conter, le match est alléchant. Malheureusement le spectacle se dégrade un peu par la suite. Si Guy Novès confirme qu’il veut être ambitieux et que c’est pour ça que Toulouse ne prend pas les pénalités, la pénal-touche suivante est perdue par les Rouge et Noir. Bien que J-B Elissalde sur le bord de touche exigeait de ses joueurs la même sanction à l’encontre des Landais que celle qu’il avait réclamé pour la rédaction de la Boucherie Ovalie (« il faut les tuer »), c’est bien Duvallet qui profite d’une faute de Maka pour donner l’avantage au score à son équipe. Et les ennuis continuent avec le malheureux Tolofua qui retombe dans ses travers d’antan. Je suppose qu’il a passé son été à travailler ses lancers en touche, mais après 29 minutes très propres, il enchaîne un lancer pas droit par un lob de son bloc de saut. Heureusement, au troisième placage haut de Rabeni en 35 minutes, Péchambert fait preuve d’une grande sévérité en lui demandant d’arrêter. Il a failli lui taper sur les doigts, mais ça aurait été un peu dur. Novès pas si ambitieux finalement demande les points, et Beauxis redonne l’avantage à Toulouse, 17-16. Juste avant la mi-temps, Jean Dri cheapest cialis déal essaye de se déparer de son image trop lisse de gentil garçon par un ignoble acte d’anti-jeu. Quel voyou. Mais on ne me la fait pas à moi, sa faute est plutôt intelligente, puisqu’il ruine un 2 contre 1 petit côté qui aurait pu être bien dangereux. Duvallet toujours propre offre l’avantage aux Montois 17-19. Après le renvoi directement en touche du Lémurien, le public se réveille un peu et, sentant que son équipe a besoin de son soutien, les raccompagne au vestiaire sous quelques sifflets. Place aux choses sérieuses, Novès change en deux temps sa première ligne, et fait rentrer l’expérience. Pourtant, tout va mal pour les locaux qui, face à une équipe appliquée, se met en danger en faisant n’importe quoi et déjouant complètement. Par un drop lointain à la 53ème, les seuls autres Stadistes dignes de ce nom prennent le large avec 5 points d’avance. Mais ceux qui ont vu le match de la semaine dernière le savent, le rugby se joue en 80 minutes, et à la fin c’est Toulouse qui gagne. Les champions de France ont la balle devant l’en-but montois, et sans un nouvel acte d’anti-jeu auraient peut-être pu marquer. Péchambert, toujours dans la dure répression, avertit que la 39ème fois sera la bonne, il ne veut plus voir ça. Toujours joueurs malgré le tableau d’affichage, les Toulousains demandent la mêlée, enthousiastes. Peut-être un peu trop, puisqu’ils sont sanctionnés pour être entrés trop tôt. Mais leur domination continue, et les Montois se mettent encore et toujours à la faute, commençant à subir. Péchambert est furieux : non non non, il faut arrêter les fautes, sinon… On prend finalement les points côté haut-garonnais, 20-22 à la 60ème. Finalement trop c’est trop, après avoir fait chuter Lamboley sauteur en touche, le capitaine Tastet est invité à se reposer 10 minutes. Les Toulousains prennent la touche, s’ensuit un groupé pénétrant qui écrase la défense et qui manque de finir en ballon mort sur la lancée, permettant à Lacombe de marquer le 3ème essai toulousain à la 65ème. Le match ensuite est à sens unique. Un seul accroc à la fin de match toulousaine, les crampes inarrêtables de Yoann Huget. Depuis qu’il se rend à ses contrôles anti-dopage, il a peut-être peur de tous les produits, y compris l’eau, ce qui n’aide pas à l’hydratation je suppose. Les Toulousains continuent de jouer, à la chasse au bonus, qui viendra après un essai en force de Pika-moles. Les Montois prennent sur le levitra indien coup un deuxième carton jaune, puis un dernier, à nouveau sur fautes répétées, étant complètement dépassés en cette fin de partie. Le Stade amuse son public, et tente pour la dernière pénalité la fameuse passe au pied de l’ouvreur à son ailier, copyright déposé par le duo Elissalde-Clerc. Malheureusement, ce n’est pas cette paire qui est en action, mais plutôt Beauxis-Steenkamp, et l’action finit en touche d’en-but. Et puis les trois points avaient été demandés… La rencontre s’achève donc sur un 37-22 pas vraiment mérité par les Montois. Les joueurs : La meilleure équipe de l’Univers (et peut-être même plus) : La première ligne de la première mi-temps (Poux-Tolofua-Guillamon), bien que relativement inexpérimentée, s’est très bien comportée. Paradoxalement, celle de la seconde mi-temps a été plus à la peine, avec 2 entrées anticipées. Steenkamp s’est même fait pénaliser ! Mais l’intérêt d’avoir Lacombe dans l’équipe, c’est de tenter des lancers en fond d’alignement, et les réussir. Bon retour à lui au Stade Toulousain, qu’il avait quitté au moment le moins opportun. On dit généralement que lorsqu’on ne voit pas un seconde ligne, c’est qu’il a été bon. On a beaucoup vu Maestri, il a été très bon. La 3ème ligne toulousaine livre une superbe prestation, menée par le capitaine d’un jour Nyanga. La charnière a eu du mal à se trouver, avec quelques passes n’arrivant pas à destination, mais Doussain a fait un match de marathonien, précieux sur les sorties rapides, et Beauxis mis à part un renvoi raté (sans conséquence) a été bon au pied. On a peu vu les centres, surtout Poitrenaud qui a du mal à entrer dans son match (peut-être déstabilisé par le sponsor Delpeyrat des Montois). Matanavou a essayé en attaque mais sans grandes occasions, et a visiblement progressé sur les chandelles sous la pression, et Clerc marque son essai syndical. Huget, à l’arrière, réalise un match solide, avec quelques placages cassés. J’espère que le jeune Fickou n’écoute pas trop les commentateurs, parce que tant d’attentes sur sa petite personne risquerait de faire de lui non pas le prochain Yannick Jauzion, mais le prochain Nicolas Jeanjean… Enfin, Burgess n’a rien eu à faire, et a passé quelques minutes peinard à l’aile, lors de la sortie des bouclettes. Je persiste à penser que peut-être que Vergallo n’aurait rien fait non plus, mais mieux. Vergallo, vite. Les Montois : Beaucoup sanctionnés en mêlée (8 fois), la première ligne a souffert. Malgré un match excellent le 3ème ligne et capitaine Tastet s’est rendu coupable de la faute de trop, le « tournant du match » comme on dit. La charnière a été excellente, avec un Duvallet à 100% + un drop digne de François Steyn (version 2007, pas celui du Racing). Rabeni est un bon joueur, mais ne sait pas plaquer sous l’arcade sourcilière, ce qui lui a valu de se faire sortir à la mi-temps pour éviter le carton. L’ailier Ryder a eu le droit à la vanne « Easy Rider » de la part des commentateurs de Canal+. Si maintenant les professionnels se mettent à faire le boulot des amateurs… Pas rancunier, je leur offre les vannes suivantes : si un jour il se retrouve dans une générale, prend la grêle, et s’effondre, on peut enchaîner « Ryder on the Storm », puis il tombe, Ryder. C’est cadeau ça me fait plaisir. Match courageux de cette équipe annoncée par tous comme le yoyo 2012-2013, sitôt montée en élite pour mieux retrouver la ProD2. A tel point qu’on se demande si le Top14 ne devrait être rebaptisé Top13+1, mais il ne devait pas y avoir la place sur le nouveau logo marron caca du championnat qui tache les manches des maillots cette année. Ce match montre qu’ils peuvent battre n’importe quelle équipe comme le prévient leur capitaine, et je gage qu’ils le feront. La déclaration : Tastet (capitaine du Stade Montois) : « Ouais, on est fier de notre match, parce que apparemment, on devait battre le record de points encaissés durant le championnat aux dires de certains connaisseurs du rugby » La bise à Fabien Pelous. Le week-end prochain, Toulouse joue contre Biarritz, qui pense que la période de vaches maigres est passée. Pas de bol, non seulement ils sont toujours Biarrots, mais en plus Yachvili ne sera pas là. zp8497586rq
Yannick Nyanga passe sur le grill Comme quoi, on peut être international, jouer dans le meilleur club de la galaxie (voire plus), et répondre à des questions connes. Après le Stagiaire et sa succulente interview du non-moins succulent Mourad, c’est au tour de Damien Try de partir à la pêche au gros pour ce grill boucher. Et il n’est pas revenu bredouille puisque c’est Yannick Nyanga qui a eu la gentillesse de répondre aux questions que vous n’avez jamais voulu lui poser. Vous pouvez retrouver plus de Yannick sur twitter @YannickNyanga, ou sur facebook. Allez lui liker sa race à donf, c’est un petit nouveau sur facebook, il n’a pas encore beaucoup d’amis, il joue tout seul dans son coin dans la cour de récré. Merci à P-O Carles, l’homme qui murmurait à l’oreille des rugbymen, d’avoir joué les entremetteuses. Yannick découvre les maillots 2012-2013 du Stade Toulousain. Place aux questions ! Vous avez joué les dix dernières minutes de la finale, alors que quelques heures avant le coup d’envoi de la finale, vous n’étiez pas sur la feuille de match. A quel moment avez-vous appris votre présence sur le banc, et comment l’avez-vous pris ? J’étais en train de boire des bières à la buvette du Stade de France avec les hors-groupe, on fêtait la fin de saison et Guy est venu me voir en me disant : “Millo est blessé, il faut que tu joues”. Comme j’en avais déjà bu 8 ou 9 culs-secs, je n’ai pas réfléchi, j’ai mis mon caleçon fétiche et 10 minutes après j’étais sur la pelouse en train de m’échauffer… Non je déconne. Que pensez-vous des critiques sur le niveau de jeu du Taupe 14, et plus particulièrement de celui du Stade Toulousain ? Je pense que nous, Français, avons une tellement haute estime de nous-même que nous pensons qu’il est possible de jouer 35 matchs par an en marquant 4 essais à chaque fois, en ayant 1 mois de préparation et 4 semaines de congés par an. Et que quand c’est pas le cas, forcément, on râle… Si un jour vous quittez Toulouse, ce serait pour jouer où ? Dans un club où j’ai plein de potes, ou à l’étranger pour découvrir l’effet que ça fait de jamais voir le soleil ou encore de manger des sushis tous les jours. L’année prochaine pour le Stade, c’est bouclier, coupe aux grandes oreilles, ou les deux ? Comme on ne sait pas encore que c’est impossible, je dirais les deux évidemment…(dédicace à Pierre-Olivier Carles et à Mark Twain) Si le Stade Français vous avait demandé 15 euros pour les sauver de la faillite, vous leur auriez donnés ? Bien sûr, je suis de nature généreuse. Et puis il n’y a pas si longtemps que ça le Stade Français était notre meilleur ennemi donc ça serait bien qu’ils relancent la saga. Le pire coloc’ que vous ayez eu à Marcoussis ? Le meilleur ? Le pire coloc’ ? Je sais pas mais le meilleur c’est sans aucun doute Dimitri, on se connaît par cœur. Ah si le pire serait… Non je le garde pour moi ;-) Le joueur avec qui vous auriez aimé jouer sur le terrain? Jonah Lomu de 1999 Celui que vous n’aimeriez pas croiser sur le terrain, et encore moins dans une ruelle sombre et étroite ? Jonah Lomu de 1999 Yannick Nyanga (torse) nu Celui avec qui vous ouvrirez bien un bar à putes à Bogota ? Disons, un qui parle bien espagnol, comme Pato Albacete par exemple… mais je ne crois pas qu’on soit très motivés à lancer ce genre d’établissement. Partons plutôt sur un bar à tapas français à Buenos Aires. Celui avec qui vous auriez aimé faire une 3ème mi-temps ? La liste est trèèèèèssss longue ! Celui avec qui partir à la chasse à mains nues dans la forêt amazonienne ? Wiliam Servat, il connaît tout les animaux… même ceux qui ne se mangent pas. Se faire enfoncer en mêlée ou se prendre un cad’déb d’ecole? Se faire enfoncer en mêlée ça peut arriver pour plein de raisons mais un cad’deb d’école en un contre un c’est vraiment la honte…!!!!! Quelle est la chanson paillarde que vous aimez secrètement ? Elle aime à rire elle aime à boire. William Servat, désormais pour vous, c’est plutôt le compagnon de bringue avec qui vous avez gagné 3 Brennus et une H-Cup, ou le coach relou qui vous appelle à 21h pour vérifier que vous êtes au lit ? Vu qu’il revient à peine de vacances, c’est encore la première option. (NdDamien Try : Yannick ayant répondu aux questions mi-juillet, ça a peut-être changé depuis !) Vous avez été sur la jaquette du jeu rugby 08. Vous avez bien fait parce que si vous l’aviez acheté, vous auriez eu un peu mal au cul pour vos 60 euros, non ? 60 euros t’es gentil, tu ne comptes pas la famille et les amis qui pensent que parce que tu fais du rugby tu payes pas tout ce qui se rapporte à ton sport ! Les places de matchs, les affaires de sport et y compris les jeux vidéos sur le rugby… Pour Toulouse-Paris, quand Eric Bayle vous demande de commenter le drop inutile de Contepomi, on vous voit sourire (on a les images). C’est bon, vous êtes pas à l’antenne, personne ne nous lit de toute façon, vous pouvez nous en dire plus ? Je rigole parce que j’étais vraiment content de ne pas être à sa place… Racontez-nous une blague qui fait rire Guy Novès les jours de doublons. C’est l’histoire d’un match du tournoi qui devait se jouer en doublon et qui a été reporté au dernier moment pour se jouer un autre week-end ce qui a créé un autre doublon… Expliquez la règle du plaqueur/plaqué sans utiliser de ponctuation. C’est trop dur. Demandez à Richie McCaw… Expliquez, toujours sans utiliser de ponctuation, ce qu’est un troisième ligne de rupture. Trop dur aussi, demandez à McCaw Vous avez vanné Fritz et David quand vous avez appris que Béziers se maintenait en ProD2 au dépend de Bourgoin ? Non, je les aurai vannés si ça avait été sportif mais là, je sais pas ce qui est pire… Si vous en avez l’occasion l’année prochaine, vous mettrez un énorme placage à Bézy ? à Michalak ? A Fred parce ce que s’il me passe il va me chambrer à vie… Le coup de boule à Roncero avec les Barbarians, c’était mérité ? Pas du tout, vous vous méprenez ! Je n’avais pas entendu ce qu’il me disait alors j’ai voulu me rapprocher pour mieux entendre. Lui, qui aime communiquer correctement, a voulu le répéter en se rapprochant aussi et là c’est l’accident. Il en a bien rajouté quand même…;-) Est-ce que c’est pas un peu chiant cette mode d’acheter un resto quand on est joueur au Stade Toulousain ? En plus ça vous oblige à y bouffer tous les deux jours pour leur faire plaisir non ? Non, je trouve ça plutôt sympa. C’est quand même mieux que s’ils ouvraient des cabinets dentaires ou de location de déguisements, non ? Vincent Clerc a-t-il un défaut ? Non. Jean Boulhiou est-il immortel ? Oui, essayez de trouver une photo de lui il y a 10 ans et vous verrez, il n’a pas changé… Vous en avez pas marre de voir la lune de Gilian Galan? Non, et tant mieux parce que ça a l’air parti pour durer ! Il est bien ce “petit”… C’est qui le plus costaud à la boisson à Toulouse ? La bûche, c’est de notoriété publique. Qui s’y frotte s’y pique… enfin, s’y noie plutôt. Vous pouvez nous sortir une grosse vacherie sur Thierry Dusautoir, qu’on fasse un gros buzz avec un titre super racoleur ? J’ai beau chercher, je ne vois pas. Ah si, il y a un truc que je peux balancer qui envoie du lourd. Une fois, il y a 3 ans, à l’entrainement, il a bu presque toute l’eau d’une bouteille sans m’en proposer. J’ai du prendre une autre bouteille. Bien sûr, il s’est excusé mais j’ai bien senti qu’il ne mesurait pas toute la portée de son vilain geste. Vraiment trash et pas sympa Titi… Vous allez cartonner en faisant un article là-dessus ! Imaginez que demain, Frédéric Michalak vous appelle et vous propose de tout plaquer pour partir jouer au rugby à Hanoï et vivre avec les Lolos noirs. Que faites-vous ? J’y vais direct. Peut-être qu’une fois là-bas je vais regretter mon lit mais j’y vais sans réfléchir. Quoi que euh… Ça fait un an que Clément Poitrenaud nous a promis une interview, vous pourrez lui rappeler s’il vous plait ? OK je lui dirai. Tout le monde fait des erreurs dans la vie. Si Frédéric Michalak avait vraiment appelé son fils Sharky, vous auriez appelé le vôtre Ovalion ? C’est une idée, je vais le mettre dans la liste des prénoms possibles… ou pas. Do you know Pierre-Gilles Lakafia ? Marcus di Rollo ? Nicolas Vergalo ? J’ai pas trop connu Marcus. P-G est un super mec et super joueur, tout comme Nico. Il me tarde le 4 nations… Aujourd’hui, vous préféreriez passer un mois à Marcoussis pour gagner 40kg au développé-couché ou prendre 30 points contre l’Angleterre ? Je n’ai encore jamais pris 30 points contre l’Angleterre donc je dirais le premier…;-) Vous trouvez pas que JBE ressemble à un flic de la BAC avec son sweat à capuche et son brassard rouge sur le bord de touche ? Il est en forme, il pourrait même intégrer le RAID. Bon alors, entre nous, c’est qui qui a pété la gueule à Bastareaud en fait ? Je sais pas. Tu sais sous Lièvremont, je n’ai pas souvent été en équipe de France, pour ne pas dire pas du tout… Bravo Yannick, c’est honorable de ta part de ne pas balancer tes copains. Vous terminez donc cette interview comme on termine un match de rugby : en bottant en touche. Après Mourad Boudjellal et Yannick Nyanga, la semaine prochaine, la Boucherie ira interviewer dans sa maison de Collioure le néo-de-nouveau-Catalan Dan Carter.
Présentation Taupe14 : FC Grenoble Rouge, Rouge, Rouge et Bleu ! Par Damien Try La devise : “Force et fierté”. C'est récent il me semble. La division com' voulait mettre “Senatus Populusque Grenoblus”, mais dans SPQG y a PQ et ça rendait pas bien. Le logo : Les trois roses. Si vous jouez longtemps au rugby, avec autant d’assiduité dans la troisième que pendant les deux premières mi-temps, vous pourrez passer dans l'équipe vétéran du FCG, nommée les “six roses”. L’histoire : Le Football Club Grenoble Alpes Rugby a été fondé en 1892, soit 15 ans avant notre ère (la création du Stade Toulousain), par des élèves du lycée Champollion. Aujourd’hui, leur passe-temps c’est plutôt de bloquer le lycée, mais les jeunes, c’est plus ce que c’était. Au XXème siècle, le club a connu des hauts et des bas, mais en étant généralement en haut. Les premières très grandes années grenobloises furent les années 50, avec le premier Brennus contre Cognac. Après un bon coup de mou ensuite, les belles heures reviennent à la fin des années 80 (ce qui correspond à la naissance d’Ovale Masqué), avec le premier titre de Challenge Yves du Manoir en 1988. Jacques Fouroux prend alors les rênes comme un roi, et les bons résultats s’enchaînent pendant la décennie 90, le summum étant le titre contre Castres en 1993. lololollolo Après un passage en ProD2 en 2001, Jacques Delmas réussit l’exploit de tenir plus de 6 mois à la tête d’une équipe, et permet le retour direct en Top16. Retour de courte durée, puisqu’en juin 2005, le passage au Top14 est fatal aux Grenoblois qui doivent descendre. Foutu pour foutu, autant faire les choses bien, Serge Kampf, le généreux mécène de Grenoble (et Biarritz), s’agace un peu en apprenant la coutume locale de taper dans la caisse du club et se retire : rétrogradation administrative, direction la Fédérale 1. Depuis la remontée en ProD2 l’année suivante, le FCG végétait dans l’antichambre de l’élite, pour enfin la retrouver et découvrir le Top14 cette année. Grenoble, c’est aussi un club qui a vu passer de très grands joueurs dans les années 60, tels que Jean de Grégorio ou Sylvain Marconnet. C’est le club qui a importé dans le championnat français les cultissimes Brian Liebenberg et Jamie Cudmore, qui a révélé la fratrie Lakafia (si si, il y en a deux), terre d’accueil du Nouméen Will Taofifénua (le père de Romain et Sébastien). Et bien sûr, le club formateur de Vincent Clerc… La ville : Capitale des Alpes, pionnière de la Houille Blanche, ville olympique en 1968 que même ils en parlent dans Rasta-Rocket, aujourd’hui Grenoble est surtout la ville des ingénieurs et des étudiants, portée par l’attrait de la proximité des montagnes. C’est peut-être la ville la plus plate de France, mais en 30 minutes depuis la place Grenette on se retrouve skis aux pieds en bas des remontées. Enfin, si ces connards de Lyonnais sont pas sur la route, puisqu’un 69 ne sait pas conduire en montagne. Et ne me lancez pas sur les Parisiens. Grenoble c’est aussi -20° en hiver, et +40° et les pics d’ozone en été, la ville étant emmurée par les montagnes, ce qui empêche toute circulation d’air. Le stade : Pouvant contenir jusqu’à 15 000 spectateurs, grâce principalement à la tribune principale. En face c’est sympa aussi si t’es pas derrière un pilier (qui soutient le toit), ou un seconde ligne (qui soutient une des deux équipes). Pendant les deux premières mi-temps, vous aurez le plaisir de voir la Chartreuse, et pendant la troisième, vous pourrez la goûter. N’ayez pas peur des grillages partout, c’est la configuration pour quand les pousse-citrouilles venaient squatter le stade (source : stades.ch) Quelques dates sont aussi prévues au Stade des Alpes, vestige d’une lubie de la mairie avec des appuis japonais, qui a dépensé une centaine de millions d’euros pour avoir un stade et l’équipe de foot qui va avec. Equipe qui évolue aujourd’hui en CFA (division 4). Les joueurs clefs : Lucas Dupont, ailier. Petit gabarit (1m78, 82 kg), grosse vitesse. A seulement 22 ans, il a su s’imposer comme deuxième meilleur marqueur d’essais de ProD2, avec 10 réalisations. Deux sélections et autant d’essais marqués en équipe de France -20ans pour le jeune issu de l’AL Echirolles, ville frontalière de Grenoble, et dont son père est le président. Valentin Courrent a fait beaucoup de bien à l’équipe depuis son arrivée d’Agen en janvier dernier, mais on peut supposer qu’il devra faire face à la concurrence de Laharrague à l’ouverture. Le capitaine australien Andrew Farley devra faire parler son mètre 98 et ses 110 kg pour s’imposer dans le Top14. Il retrouvera un compatriote pour compléter la seconde ligne en la personne de Ben Hand, fraîchement débarqué des Brumbies. Les recrues : Le président Chérèque l’affirmait il y a un peu plus d’un an, « il n'y a pas d'avenir durable pour le FCG en Pro D2 ». L’investissement a été donc conséquent dès l’année dernière et la cruelle désillusion en demi-finale de ProD2, mais pas non plus en troquant toute l’équipe contre du second couteau international qui n’a aucun repère, mais je ne vise personne, (Ly)on n’est pas mesquin à Grenoble, et je ne voudrais pas enfoncer le cLOU. Le FCG a donc misé sur le staff au sens large, ainsi qu’un recrutement ciblé. On not cialis buy online era donc les arrivées de Anthony Hegarty des Brumbies, Sowerby (ST), Faure (BO), Coetzee et le frère Laharrague de l’USAP (pas celui que les clubs se refilent chaque année comme une maladie vénérienne), et Tuculet, l’Argentin de Sale, très en vue lors des test-matchs de juin. Le boucher : Pas de véritable boucher pour l’instant dans l’équipe, mais Naude Beukes est issu d’une recette de cuisine dauphinoise qui pourrait s’avérer un peu épicée. La voici : – Prenez cent vingt kilogrammes (deux mètres linéaires) de seconde ligne d’origine sud-africaine. – Faites-la mariner dans le rugby semi-amateur français pendant 5 ans. – Quand la viande est bien imprégnée (3 cartons jaunes en une saison), faites-la gratiner en Top14. – Dégustez, avec des marrons par exemple. Attention, c’est un peu chaud. Le joueur au nom imprononçable : Kenan Mutapcic et l’alphabet bosnien devraient jouer des tours à bien des journalistes, mais Aloisioi Butonidualevu et Viliame Waqaseduadua useront de leur îlianisme pour relever le défi. Le staff : Marc Chérèque, président du club. Pas originaire du coin, mais ancien ingénieur, diplômé d’une école grenobloise. Fabrice Landreau a quitté en 2009 le Stade Français pour retrouver son club du milieu des années 90. Malheureusement, il a visiblement retrouvé son baladeur K7 de l’époque, se distinguant lors de la célébration après la victoire contre La Rochelle par une reprise de Benny B. « Mais vous êtes fous, oh oui ». Il est entouré de Sylvain Bégon et Franck Corrihons, deux anciens joueurs du club. Cette année le club s'étoffe aussi par le retour du préparateur physique Gareth Adamson après une parenthèse aux Harlequins, et l'arrivée de l'ex-talonneur du Leinster Bernard Jackman qui s'occupera de la défense. Les objectifs : L’objectif indéniable est le maintien. Dans un Top14 qui renvoie chaque année à la case ProD2 un promu sur deux (en incluant les années RCT et RM92), l’Isère prie pour que Grenoble prenne la relève du CSBJ dans l’élite. Nan je déconne, les deux clubs ne peuvent pas se saquer. Enfin au moins, les meilleurs Rhônalpins ne seront pas lyonnais cette année, c’est toujours ça de pris. En ce qui concerne la Amlin Cup, l’objectif sera de la jouer avec le moins d’engagement possible, sans que ça ne se remarque trop et que le club prenne une sanction européenne. Scénario idéal : Grâce à un calendrier favorable en début de saison, la spirale positive s’embraye, et Grenoble passe les fêtes à une encourageante 9ème place. Pendant le tournoi, le FCG profite de la réception de Clermont privé de ses internationaux par le doublon, et fait le gros coup de gagner à Colombes contre un Racing en pleine révolte contre ce putain d’Argentin qu’on comprend pas et qui en plus pique les plus jolies gonzesses. La qualification en quart se gagne in extremis, bien aidée par les matchs contre Toulouse et Toulon déjà qualifiés en demi. En quart, Grenoble se défait difficilement de Montpellier qui jouait sans Ouedraogo blessé et Trin-Dhuc qui boude dans sa chambre, avant de disposer de Toulouse qui ne voyait la demi que comme un échauffement pour la finale de H-Cup, et remerciera ses sparring-partners isérois. En finale, le FCG retrouve l’ennemi castrais, vainqueur de Toulon grâce à Masoe, l’agent infiltré (chez l’ennemi, et aux genoux). Menés de peu au score tout le match par la botte de Robocop, les Grenoblois tentent le tout pour le tout après la sirène avec un coup de pied rasant dans l’en-but. Malheureusement, c’est Marc Andreu qui est le plus vif, et qui plonge pour aplatir dans son en-but, avant de se relever en levant les bras, ivre de bonheur pour cette victoire. Christophe Berdos ne siffle pourtant pas, ayant cru qu’un enfant avait envahi le terrain pour toucher le ballon, et Lucas Dupont en profite pour marquer l’essai de la gagne ! Revol concède qu’avec les 10 ans d’intérêts, Grenoble devrait aussi s’imposer l’année suivante. Nallet et Chabal se la jouent Bonnie and Clyde et partent avec la caisse du LOU, ce qui pousse la Ligue à interdire à la ville de Lyon d’avoir un club de rugby pro pour les 50 prochaines années, mettant fin à cette hérésie. Vincent Clerc rentre à la maison. Scénario catastrophe : La saison commence plutôt bien pour les Grenoblois qui s’accrochent dans une lutte féroce pour le maintien. En novembre lors d’un match de poule de Challenge Européen galvaudé, la victoire in-extremis au stade Lesdiguières des London Welsh est l’occasion pour Gavin Henson de faire ressortir les traits de caractère qu’il avait réussis à refouler au plus profond de lui pendant quelques mois. A 5h du matin, il quitte la ville de Grenoble en flammes. Il est intercepté au péage de Voreppe par les forces de l’ordre, au volant d’une golfette. La ville ne pourra se relever après l’incendie, et le club est contraint de déposer le bilan en décembre, avec retour en fédérale 3. Le LOU remonte en Top14. Pronostic : Recrutement intelligent, staff sérieux, projet à long terme, après une année à survoler la ProD2 (titre obtenu à 3 journées de la fin), le FCG peut espérer finir dans les 12, laissant la place du promu qui descend au Stade Montois. Un club basque parviendra à prendre l’autre place, sinon les Perpignanais dégarnis s’annoncent en victimes toute trouvée. Appel aux bonnes volontés : Bien qu’ayant passé 20 ans à Grenoble, je suis désormais reporter de guerre au milieu des combats urbains à Toulouse. Mes comptes-rendus des matchs du FCG seront donc encore moins pertinents que mes méfaits habituels pour le Lab’Occitan. Donc si tu sais que Chaille n’est pas une ville, que l’U2 n’est pas un groupe de rock, que tu connais le chanteur de rue Kamel, et que quelque part t’as déjà vu un ballon ovale, n’hésite pas à envoyer tes textes à contributions@boucherie-ovalie.com. zp8497586rq
Quel coup fourré prépare le Rugbynistère ?… Damien Try, journaliste d’investigafion, s’est inspiré des ténors du genre. Par Damien Try Ovale Masqué, qui n'avait jamais réussi à économiser plus loin que l'euro quatre-vingts centimes requis pour acheter son litron de blanc au Monoprix, s'est rendu compte de combien représentait la somme pharamineuse récoltée lors de la vente des tshirts. Désormais pour lui, finie la semi-clochardise, il veut “franchir un cap”, “jouer dans la division supérieure”. Il envisage même de passer aux cubis de rosé. Il a donc convoqué l'ensemble du staff ce lundi matin, 8h pétantes, dans ce qu'il appelle désormais “les bureaux de la rédaction de la Boucherie”, comprenez un bar PMU en proche banlieue parisienne, 93 c'est d'la bombe bébé. Tout de suite, nous avons été frappés par le changement. Ovale Masqué était comme d'habitude habillé d'un jean tellement délavé, usé et déchiré qu'il mériterait d'être porté par M.Pokora, et d'un tshirt à l'effigie d'un obscur groupe de rock, mais il portait par-dessus une veste de costume trois tailles trop grande, certainement empruntée à son père. Lorsqu'il enleva son chapeau (car Ovale Masqué porte le chapeau), stupéfaction : les bouclettes adamjonessiennes avaient disparues, et le gourou ressemblait désormais à Brad Pitt dans Fight Club [NdDamien Try post-publi par Ovale Masqué : euh ouais euh ici j'avais écrit “ressemblait désormais à une collaborationiste durant l'été 45”]. Il nous exposa dans un discours brouillon que “la Boucherie devait grandir” et que “tel le rugby il allait falloir franchir le cap de la professionnalisation”. Apparemment il veut avoir une organisation proche de celle de l'Equipe de France, et prendre bien sûr le poste de manager, dans la droite ligne de Jo Maso. Dans un élan stalinien il présenta un plan quinquennal, tout ça entremêlé de mots-clefs tels que “rayonnement culturel”, “parts de marché de disponibilité cérébrale”, “leadership” et “synergie”. Sans trop divulguer d'un projet que personne n'a compris, l'idée principale est de faire pression sur l'IRB pour que la Coupe du Monde soit un évènement permanent, afin de booster les stats de pages vues sur le site. La réunion a été longue, pénible et dénuée d'action, on se serait cru un vendredi soir sur Canal+. Seul buy replica handbags e l'arrivée du Stagiaire avec 25 minutes de retard réussit à relever l'intérêt. Les fans du Stade Français et de Toulon attendaient tous une engueulade façon Bernard Laporte, et ceux du Racing attendaient un savon façon Dove Man Care. Mais le pauvre larbin [NdOvaleMasqué : c'est plus comme ça qu'on doit appeler nos esclaves bordel t'écoutes rien] collaborateur se sortit d'affaire en présentant un mot d'excuse de sa maman. Au final nous nous sommes tous vus assigner des postes, et des tâches. Comme j'ai mentionné que j'avais eu un minitel chez moi quand j'étais petit, je suis désormais “IT Departement Leader”, et je suis chargé de la “veille concurrentielle”, comprenez parcourir les sites rivaux et les espionner dans le but de bien leur marcher sur la gueule. Malheureusement et vous l'aurez compris en parcourant ce déplorable site internet, personne ne sait se servir d'un PC à la Boucherie. J'ai alors dû faire appel à l'internet underground, en la personne d'un hacker surnommé “J43n-Marcel1_du_63”. Par souci de sécurité, je ne peux pas vous révéler son véritable nom, mais voici sa photo : Ce petit génie de l'informatique a réussi à s'introduire sur le serveur de notre partenaire/concurrent préféré, le Rugbynistère. Pour cela il a un peu essayé tous les mots de passe qui lui passaient par la tête, avant de trouver : c'était “iloveremymartin”. A notre grande surprise, il semblerait que la ligne éditoriale de ce site soit sur le point de changer radicalement, par un partenariat avec une maison d'hôtes bien connue sur internet. Le peuple doit savoir, cliquez sur la miniature pour voir une capture d'écran de leur future page d'accueil… zp8497586rq
Le Lab'Occitan analyse Toulouse-Toulon Bis repetita 19 fois placent. Par Damien Try adobe updater mac Pour ce dernier compte-rendu de match de la saison pour le Lab'Occitan, je me suis retrouvé face à un léger problème technique. En effet, j'ai participé hier à la fête des rugbys avec l'équipe du Rugbynistère (la bise à eux), petit tournoi de “rugby à la cocarde”, comprenez flag-rugby, dans le nord de Toulouse. Tournoi très sympathique, à peu près bon esprit, suivi de la finale retransmise sur grand écran. Ayant besoin d'être frais et dispo tôt le lendemain, j'avais prévu de boire peu, mais une fois la finale lancée, puis gagnée, il s'est avéré que j'avais beaucoup plus soif que prévu. Je me suis retrouvé le lendemain matin dans mon lit, pensant que j'étais encore à la soirée et que j'allais bien galérer pour rentrer chez moi. Le peu de souvenirs que j'ai du match ne me permettant absolument pas de faire un compte-rendu, j'ai dû aller sur mon site favori de streaming pour revoir le match aujourd'hui à l'aube (sur les coups de 16h). On a sorti des blagues hilarantes pendant la soirée je crois, mais tout est oublié, et rien ne reviendra. Petit message au staff de la Rugbystinière, les vidéos ne doivent pas non plus revenir merci. J'ai donc revu le match aujourd'hui, et je dois vous avouer que c'était pas beaucoup plus beau qu'hier, mais on a bien ri tout de même. Le film du match : Pour l'avant-match, la grande question consistait en la possible présence de Hayman. L'incertitude était donc du côté toulousain, aurait-on le plaisir d'affronter le mec qui s'est fait tordre par les mêlées de Bourgoin et d'Albi ? La grosse commission LNR-FFR décida finalement que non, “Dura lex sed lex” (c'est de l'irlandais, ça veut dire “on vous pétera les couilles jusqu'au bout du bout, y compris pendant vos compétitions domestiques”). C'est donc Kubriachvili qui aura le plaisir de tenir le rôle du quatre heures de Steenkamp. Mais Guytou, le grand Guytou, avait lui aussi son mot à dire sur la feuille de match. Coup de bluff magistral, les postes 10 12 13 sont redistribués au dernier moment, Beauxis laissant sa place à McAlister à l'ouverture, Fritz décalant premier centre pour laisser la sienne à David qui rentre sur la feuille de match. Imaginez la tête que Giteau et Wilkinson ont dû tirer dans le couloir quand ils se sont rendu compte de la supercherie. Tu pensais jouer contre un lémurien sous LSD qui n'a pas pris un intervalle depuis février 2006, et tu te retrouves à défendre face à un All-Black bodybuildé qui court dans tous les sens. Magnifique. Bon pour Bastareaud en revanche, je suis même pas sûr qu'il ait remarqué le changement, tant Fritz et David sont interchangeables. L'excuse invoquée par le divin stratège est que “Beauxis a la migraine depuis 2 jours”. La migraine… La feinte que te sort ta meuf quand elle veut pas cette nuit. Ben là Guytou voulait pas. Magique. Mais on ne peut pas faire n'importe quoi non plus, Toulouse recevra une sévère amende pour ce changement dans la feuille de match. Au moins aussi sévère que celle reçue par l'Équipe de France pour leur réaction au Haka, je n'en doute pas. La première mi-temps fut plutôt morne, et peut être résumée à la dernière franche action toulousaine, où après plusieurs temps de jeu dangereux, la défense toulonnaise prend le pas sur l'attaque, et McAlister se résout à taper un drop des 15 mètres. Sur le poteau. Un Toulousain récupère le ballon en position de hors-jeu, et la balle est donc rendue aux bad boys de la Rade. 9-9 à la mi-temps, on s'ennuie fort, entre un coup de pute de Botha et un plan complètement vomitif filmé par la Cable Cam. La seconde mi-temps délie un peu le jeu, principalement grâce aux cartons de Bruno et Servat, qui a choisi de finir sa carrière avec le petit plaisir de coller des pains au talon adverse, chose qu'il s'est retenu de faire toute sa carrière. Son remplaçant, le jeune Tolofua en profite pour nous rappeler qu'il n'a que peu d'expérience à ce poste, avec un lancer pas droit dès sa première touche, heureusement non signalé par Romain “the classy Frenchman” Poite. Alors que Poitrenaud et Burgess (rentré à la 50ème) font un concours de patinage artistique sur la pelouse trempée, Jean-Baptiste Elissalde en profite pour nous expliquer qu'il n'aime pas le score de 12-12, et que marquer un essai serait pas mal. Merci pour cette intervention JB, c'est pas toujours que marquer des essais au rugby c'est bien. Mais Toulouse n'arrive pas à conclure ses actions, malgré sa domination. Un sauvetage de Lapeyre, un hors-jeu d'Armitage ou une interception de Smith viennent toujours faire capoter les possessions toulousaines. A force de se faire manger par Steenkamp, Kubriachivli finit par prendre un carton, et permet au pauvre Chilachava de vivre un instant JM Doussain, en effectuant sa première rentrée en Top14 pour la fin de la finale. Une petite pensée pour lui, c'est sympa de faire sa première mêlée pro face à l'ogre Guthrö qui venait de croquer le Yachvili sans Petrol Hahn tel un vulgaire poulet Marengo, et qui avait encore faim. Beauxis, qui a enfin dû trouver d viagra online without prescription e l'aspirine, rentre à la 71ème, un peu après que Luke McSkywalker se soit blessé en passant la pénalité du break (18-12). C'est évidemment le Tournant du match. Deuxième Tournant du match quelques minutes plus tard, pour ce qui s'annonce comme la dernière chance de Toulon qui doit marquer un essai transformé, une pénal-touche près de l'en-but toulousain. Mais le troisième Tournant du match brise les espoirs toulonnais, une passe de Giteau un peu haute, mal contrôlée par Smith, et la balle est rendue aux stadistes. C'était sans compter le talent de Burgess qui offre un ultime Tournant du match aux Toulonnais, qui ne parviennent qu'à produire un en-avant de la succession de petits tas devant la ligne toulousaine. Le rugby, ça dure 80 minutes, et à la fin, c'est Toulouse qui gagne. Le Stade ramène donc enfin place du Capitole un bouclier attendu depuis près d'un an, en remportant sa troisième finale sans marquer d'essai en trois ans. Le Top14, c'est une grosse mêlée et un bon buteur, cqfd. Le score est flatteur pour les Toulonnais, qui n'ont été inquiétants que dans les derniers instants de la partie, alors que Toulouse a eu plusieurs belles occasions, récompensées uniquement par des pénalités. Les joueurs : Les gentils : Monstrueux match du monstrueux Steenkamp, qui a tout broyé, en mêlée comme dans le jeu ouvert. Servat sort par la grande porte, en manquant de tuer Jonny Wilkinson sur un placage en fin de partie. Grosse prestation aussi de la deuxième ligne dans un match très demandant question combat, Albacete ne s'est même pas fait pénaliser. Dusautoir a fait du Dusautoir, tuant toutes les attaques du match, pour une équipe comme pour l'autre. Nyanga été récompensé pour sa superbe saison, évitant de justesse le rôle du plan cul régulier qu'on nique toute l'année, mais qu'on largue avant les vacances/phases finales. On a peu vu Doussain, rapidement remplacé par Burgess qui a commencé son match en faisant une faute grossière en touche, et terminé son match par une passe ridicule qui a rebondi à 3 mètres de Beauxis qui a redonné espoir aux Toulonnais. Magalie Stère (© Ovale Masqué) a fait un très grand match, avec comme seule fausse note son pourtant facile drop manqué. Il paraît que Clerc et Matanavou étaient sur le terrain, mais le rugby à 10 ne se sert que peu des ailiers. Poitrenaud solide. Les maichants : Botha et Armitage ont été dignes d'eux-mêmes. Wilko a alterné le bon et le moyen, réussissant les pénalités difficiles, ratant les très difficiles. Lapeyre a été excellent, sur les ballons hauts et en défense surtout, même s'il a passé la soirée à se faire jeter en touche contre les panneaux publicitaires. Vous aurez noté l'effort que je viens de faire de ne pas sortir une vanne sur la pelade du pauvre garçon, même si j'étais très tenté. Il s'en est fallu d'un cheveu… Big up à Mourad, s'il n'avait pas dit du mal du rugby français après le match, tout le monde aurait été déçu. Le Choc des Coffres : Nouveau duel entre nos deux coffres à ballons favoris, cette fois non pour l'EdF, mais pour un Brennus. Fritz a été omniprésent, avec 5 placages et 7 ballons, dont deux belles courses de 5-10 mètres dans la défense. Il a rappelé que c'était un Monsieur, avec deux rappels à l'ordre de R. Poite, notamment pour un mauvais geste subtil (mais pas assez) sur Van Niekerk. Bastareaud a été beaucoup plus discret, touchant l'essentiel de ses 7 ballons dans les derniers instants de la partie, utilisé dans le rôle contre-nature pour un centre de tracteur sur des actions à zéro passe. On remarquera tout de même une belle course le long de la touche, avec une passe très difficile en plein milieu de la défense. Le Toulousain remporte au final non seulement le bouclier, mais aussi le duel, avec un total de 3 passes contre une seule pour le Toulonnais ! Le bonus : Je finirai cet article par une anecdote et une blague. L'anecdote, c'est que j'ai croisé Frédéric Michalak hier soir, et que je lui ai filé une carte de visite de la Boucherie Ovalie. Il l'a prise sans regarder ce que c'était, mais sachant qu'il n'apprécie que peu les bouchers (il nous a bloqués sur twitter), c'est peut-être mieux ainsi… La blague, elle ne marche qu'en anglais désolé. Alexis Palisson walks into a bar and orders the best beer they serve. He tries to drink it but the glass falls on the floor. “Damn it ! It's the fourth fine ale I lose this year.” zp8497586rq zp8497586rq
Pourquoi Toulouse doit et va gagner le Top14 2011/2012 Comme dit le proverbe, jamais 18 sans 19. Par Damien Try Le staff de la Boucherie avait expliqué pourquoi Castres, Montpellier, Toulon et le Racing méritaient de passer le stade des barrages. Cette formalité était inutile pour le Lab’Occitan et le Labougnat. Inutile aussi pour nous de présenter la demi-finale contre Castres, l’issue était connue d’avance. On pourra simplement regretter que nos amis auvergnats n’aient pas écrit leur argumentaire, ils n’auront pas l’occasion de développer pourquoi Clermont devait gagner. Mais maintenant pour Toulouse, la saison peut enfin commencer. La finale est là, et je vais vous expliquer pourquoi il faut que le Stade gagne et pourquoi ce sera le cas, et ce pour 10 raisons. Raison 1 : Pour la qualité de son centre de formation Je ne vous apprends rien, Toulon est une équipe de mercenaires cupides et sans attaches, maison de pré-retraite pour les ex-stars sudistes qui y voient une juteuse façon de s’en mettre une dernière fois plein les poches avant de devoir se battre entre eux pour les quelques places de consultants télé. Le Stade en revanche est réputé pour « l’école toulousaine », qui découvre et forme les talents qui composent son équipe, j’en veux pour preuve les Steenkamp, Maestri, Dusautoir, Burgess, MacAlister, Beauxis, Fritz, David, Matanavou, Clerc, Euh une seconde, y a Ovale Masqué qui agite les bras et me fait signe de me taire… De quoi ? Ah bon ? Bon ok je recommence. Raison 1 : Pour les fières couleurs Y a pas à dire, le rouge et le noir, louées par Stendhal, Jeanne Mas et le tshirt Boucherie Ovalie, ce sont vraiment deux superbes couleurs. Toulouse arbore ces magnifiques couleurs sur son maillot et c’est pourquoi Quoi encore ? Erf, mais je vais jamais trouver 10 raisons moi ! Raison 1 : Le chemin est tout tracé Guytou a tout prévu, le plan de la saison a été tracé au millimètre. Bon ok, le papier calque a un peu dérapé face à Edimbourg. Mais sinon les matchs se sont déroulés dans l’enchaînement prévu, avec les renforts non-internationaux pendant la Coupe du Monde, la foison de points de bonus glanés ça et là, le choix des matchs à perdre et on s’en fout, on ne joue pas les barrages pour la récup’, on fait premiers de la saison pour jouer le samedi et avoir toujours plus de récup’. Tout ça pour aboutir avec la dream team des galactiques, à fond pour disputer un des seuls matchs que Toulouse a à jouer de l’année. De l’autre côté c’est n’importe quoi, on change d’entraîneur en milieu de saison, on joue tout à bloc et sur tous les tableaux, on se fait suspendre joueurs, entraîneur et président, on galère toute l’année et on se retrouve en finale on ne sait pas comment ni pourquoi, et il parait que là il faut gagner ? Raison 2 : Toulon, c’est les Barbarians Regardez le multiculturalisme au sein de l’équipe varoise. Y a du Sud-Africain, de l’Australien en pagaille, du Japonais, du Néo-Zélandais, de l’Ilien en veux-tu en voilà, etc… Et même pire, y a des Anglais : Shaw, Chesney, Armitage, Wilkinson, pour ne citer qu’eux. Palisson aussi, la preuve, il a même joué à Brive. Une défaite du Stade Toulousain, qui compose l’essentiel de l’équipe de France, équivaudrait à une défaite des tricolores face au Barbarian FC, ce qui n’est jamais arrivé dans l’histoire du rugby tricolore (faut dire aussi que les deux équipes ne se sont jamais rencontrées). Et puis un club soit disant français qui a pour buteur celui qui nous a fait tant de mal ne mérite que de perdre. Raison 3 : Pour l’image du rugby Et quand je dis « image », je pense au sens marketing du terme. Toulouse, c’est le cassoulet, un accent pittoresque (un accent ne peut être pittoresque mais je me comprends). Dites Toulouse à n’importe quel clampin dans la rue, il vous parlera de rugueubi. Toulon, c’est quoi ? Une ville FN avec des militaires, non ? C’est donc important pour vendre à TF1 des droits télé que les Valeurs du Rugby © soient correctement véhiculées par l’équipe championne de France. Raison 4 : Pour le doublé Le doublé est impossible, selon l’évangile de Saint Guy, nous en sommes certains. Mais le doublé de la louze est lui réalisable. On comptait sur l’expérience clermontoise de défaites en finale pour réussir le tour de force de perdre deux finales en un mois, mais même pour ça on ne peut compter sur eux. Nos espoirs reposent donc sur Toulon pour réussir le mini-doublé de la louze, perdre la même année les finales de Heinekid Cup et Top14. Raison 5 : Parce que tout le monde est contre Toulon Demandez à n’importe quel supporter toulonnais : la ligue, la fédé, le complexe militaro-industriel, la CIA, les francs-maçons, les Illuminati et toutes les puissances de ce monde sont liguées contre le RCT. Le fait que leur président crache dans la soupe et donne des coups de pied dans la fourmilière n’y est pour rien. Depuis des années, les Toulonnais se voient injustement barrer la route de l’équipe de France d’ailleurs, et ce n’est pas dû au petit nombre de Français dans cette équipe. En réalité, le RCT, c’est la petite racaille qui deal en bas de la cage d’escalier, vole à l’étalage et insulte les flics, et qui se plaint que la société ne veut pas de lui « parce qu’il porte un survêtement et une casquett Como Quedar Embarazada Naturalmente En 60 Días. No Opt-in e ». Donner un titre de champion de France à Toulon, ça serait comme filer une grosse voiture à ce lascar, il va forcément faire des conneries avec. buy eye glasses online Raison 6 : C’est à Toulouse que sont les vrais bouchers Maestri ne s’est pas trompé en choisissant de rejoindre la vraie patrie des Bouchers, l’équipe qui joue sa demi à 13 contre 15. Vous allez me parler de Bakkies Botha. C’est pas un boucher ce type, il fait des mauvais gestes en rigolant uniquement pour faire dégoupiller l’adversaire. Un boucher, c’est un mec qui pose le cerveau en entrant sur le terrain. Fritz a du coup une longueur d’avance sur tout le monde, puisque même hors du terrain il n'a pas de cerveau, et a d’ailleurs réussi la prouesse contre Castres de faire plus de placages hauts en 3 secondes que de passes en 80 70 min. A Toulouse, même Yannick « Bisounours » Jauzion avoine Pascal Papé. Maestri est pas mal non plus dans le genre : on parle d’un mec qui a eu la bonne idée de mettre des pains à Gorgoze, là. Et qui a eu le physique pour sortir du terrain sur ses deux pieds. Et puis y a aussi Steenkamp. Une photo vaut mieux qu’un long discours : Raison 7 : Toulouse est reposé, Toulon est fatigué Revoyons ensemble le calendrier des dernières semaines pour les deux équipes : – 5 mai : Les deux équipes se rencontrent à Mayol. Si Toulouse n’a besoin que d’un point de bonus défensif pour une place en demi, Toulon a besoin d’engranger autant que possible afin d’assurer sa qualification. Les troupes de Novès remplissent sans forcer leur objectif, l’esprit déjà préoccupé par la séance de course aérobie du lendemain, puisqu’ils sont en plein cycle de préparation aux phases finales. – 12 mai : Les Toulonnais doivent s’appliquer dans leur match pour recevoir en barrages. Toulouse reçoit Montpellier dans un match sans enjeu, et offre en cadeau bonus pour leur dernier match de saison régulière à ses anciens une victoire, malgré les jambes encore chargées par les deux séances de muscu de la veille et du footing long le matin-même. – 18 mai : Voyage à Londres pour les Toulonnais qui vont prendre dans la gueule la pluie et les Biarrots. Ils ne rentrent pas avec une coupe, mais remplis de doutes sur eux-mêmes, et de haine envers Yachvili. Hayman prend un jaune et écope d’une suspension jusqu’à la fin de la saison. Soirée sirotage de Malibu-Ananas pour les Toulousains, ça va bien merci. – 26 mai : Match accroché pour les Toulonnais qui s’imposent au forceps contre les Racingmen. Wilkinson passe complètement à côté de son match et perd de la confiance précieuse. Après-midi à Calysséo pour les Toulousains, avec soin pédicure. – 2 et 3 juin : Les Toulousains font leur dernier entraînement en opposition face à leur « sparring-partner » (© Novès) préféré, le CO. Victoire sans forcer avant la journée de récup pépère le lendemain, pendant que les Toulonnais gagnent sur le fil et sous la pluie, dans un final très éprouvant nerveusement. Comment voulez-vous dans ces conditions que les Toulonnais puissent rivaliser 80 minutes face à des Toulousains aussi reposés ? La différence de fraîcheur physique sera digne d’un match opposant la France et son calendrier démentiel, face à l’Irlande et ses stars jouant uniquement la H-Cup dans leur province. Raison 8 : Parce que c’est le jeu qui prime C’est bien connu, « jeu de main, jeu de Toulousain », le Stade est connu pour son style flamboyant, ses relances depuis la ligne d’en-but, la prise de risques inconsidérés et romantiques. Nan je déconne. Guytou le sait bien, pour gagner le Top14 il faut une grosse conquête et un bon buteur (le reste est facultatif et ne sert qu’en H-Cup). Ca tombe bien, Servat et McAlister sont de nouveau sur pied. Donc si le vent reste favorable et que Servat oublie de lancer en touche sur les joueurs assommés, y a pas de soucis à se faire. Raison 9 : le public Toulouse a un bien meilleur public que Toulon. Un public qui sait se tenir, qui n’a pas la vulgarité de jeter des journaux en fin de match, ou de vomir à la mi-temps tel ce voyou de Pilou. A Toulouse, on ne siffle pas le buteur. Et si quand bien même on le fait, c’est le buteur toulousain qui est conspué. A Toulouse on ne gueule pas comme des débraillés pendant tout le match, mais uniquement à partir de la 77 ou 78ème minute, une fois la victoire assurée. C’est ça l’élégance et la classe à la toulousaine. Raison 10 : Les supporters Franchement, déjà quand ils perdent, les supporters toulonnais sont super chiants. Avec leur dévotion pour la Sainte Trinité Jonny-Joe-Sonny Bill, leur paranoïa et leur terrrrrible cri de guerre. Alors imaginez qu’ils gagnent le Top14… Ils vont parader toute l’année avec leur maillot, leur autocollant sur le pare-choc ou le fanion pendu au rétro, à t’expliquer combien ils ont la meilleure équipe du monde, que là-bas le rugby est religion, que leur club c’est vraiment quelque chose à part, etc… Comme les Toulousains finalement, mais bon, au moins, avec eux on a l’habitude. Como Quedar Embarazada Naturalmente En 60 Días. No Opt-in zp8497586rq zp8497586rq
Fumoffu! – La critique Ce n’est pas du géorgien, c’est du japonais. Le Festival de Cannes est peut-être fini, mais notre revue des œuvres du 9ème art continue. Aujourd'hui on va toujours un peu plus loin vers l'est, contrairement aux indications du Pr Tournesol, puisqu'après l'Inde, c'est le pays du Soleil Levant qui fera l'objet de nos attentions. En effet, au fin fond d'une soirée plus qu'alcoolisée, alors que l'aurore poignait, je tentais de trouver la perle rare conciliant mes deux plus grandes passions, le rugby bien évidemment, et le tentacle hentai (si un membre de votre belle-famille, votre boss ou un enfant a des chances d'apercevoir votre écran, je vous déconseille de faire une recherche google sur ces termes). Et je suis tombé sur un petit bijou de l'animation japonaise. “Full Metal Panic? Fumoffu” est un spin-off de l'anime “Full Metal Panic!”. Cette série consiste en 12 épisodes d'une petite demi-heure, basés sur les personnages de l'anime-mère, mais qui peut très bien être vue toute seule. L'idée de la série est l'adaptation de Sousuke Sagara, jeune homme né pour combattre et qui n'a fait que ça toute sa vie, au sein d'un lycée japonais, avec les intrigues amoureuses type comédie romantique que cela implique. Mais l'épisode 10 est un peu différent. Le club de rugby du lycée “Jindai High” est menacé de disparition. En effet, les défaites s'enchaînent (aucune victoire en 10 ans) et le conseil d'école a donc décidé d'appliquer une sanction berjallienne. Mais l'association des élèves a réussi à négocier un ultime arrangement : s'ils gagnent le prochain match contre Garasuyama High, le club pourra rester à flots. Seulement voilà, l'historique de 49 défaites en 49 matchs contre cette équipe n'inspire que peu d'espoirs pour notre nouvelle équipe de cœur… Il manque un joueur pour compléter l'équipe, et vous l'avez deviné, c'est Sagara qui sera choisi. Pourquoi ? Personne ne le sait, puisqu'il n'a aucune idée de ce qu'est le rugby. Mais c'est lui qui aura la tâche de transcender l'équipe. L'intrigue, archi-classique, est lancée, il va falloir faire en sorte que l'Ecosse batte les All Blacks pour que le club puisse continuer à vivre. Mais quel est le problème de cette équipe d'ailleurs ? Les membres de l'équipe de rugby ont tous le gabarit de John Qovu, ce qui semble plutôt pas mal pour du rugby scolaire. Le souci réside en fait dans l'esprit d'équipe : nous avons affaire à un assortiment de joueurs qui se préoccupent plus de visiter les personnes âgées qui se sentent seules ou de jouer avec les enfants (coucou Jean Dridéal), et qui se sont même occupés des “mignons lapins”. Et en l'occurrence, on ne parle pas des mignons lapins dont Byron s'occupe je pense. Le vestiaire. On dirait la chambre d'Ovale Masqué. Bref, Sagara devra faire poser le cerveau à tout ce petit monde, et transformer des girl scouts en criminels de guerre. Un peu le cheminement mental de Sam Warburton pendant la dernière demi-finale de Coupe du Monde tout compte fait. Il faut aussi signaler que les maichants (à tous les fans du “Fils à Jo”, oui je sais, j'ai fait une faute d'orthographe) sont très très maichants. Déjà ils sont bien basanés (le racisme des Japonais envers les autres peuples asiatiques est assez poussé). Et puis ils sont très arrogants aussi, certains de leur future victoire. Enfin, tels de vulgaires Gallois de Pontypridd, ils dégoupillent avant le match dans un bar face à nos héros. Sagara amène donc toute l'équipe en stage d'entrainement de 3 jours et leur fait vivre l'enfer des camps militaires type Full Metal Jacket : pas de repas, courir en portant des bûches, entrainement à la baïonnette sur des effigies des joueurs adverses, etc… Mention spéciale à la scène du lustrage de ballons, devenus les petites amies de joueurs au mental de Calum Clark. Alors, Iris, heureuse ? On notera tout de même au passage qu Market Theme — Turn WordPress Into An Online Store e les Sud-Africains avaient droit à ce genre de traitement de la part de leur encadrement, avant la Coupe du Monde 2003. Cela réussira mieux à nos Japonais préférés (la bise à Pierre Salviac), qui arrivent sur le terrain avec la ferme conviction qu'ils ne sont pas là pour trier les lentilles. C'est bien d'être dans son match Thierry, mais là ça va un peu loin. Pour le match, sans tout dévoiler, sachez tout de même que Sagara se fait expulser dès le coup d'envoi. Pour résumer, au Boucher-o-mètre : L'histoire : C'est un petit épisode d'une série qui ne se prend pas au sérieux et joue avec les codes du genre. Sagara se moque des films sur le sport (“sport drama”) où les nuls du début finissent par gagner au courage, en posant la question “Est-ce amusant de voir des incompétents réussir ?”. L'intrigue est donc classique et le déroulement assez prévisible, mais c'est bien mené. Mais ça reste une comédie. Transformer des bisounours en tueurs en seulement 3 jours, c'est assez peu crédible. Des Bouchers japonais, non plus. Le rugby : On voit très peu de rugby, et je ne pense pas que les animateurs s'y connaissent très bien, mais au moins y a pas de vraies conneries et les quelques images ressemblent à de l'Ovalie, ce qui est déjà mieux que les “Departed” de Scorcese. La Boucherie : Les joueurs sont devenus des machines de guerre, prêts à tout tuer. Et contrairement à Sye, ce sont les bouchers qui sont les gentils. Et nous on aime les Bouchers. L'intérêt global : Ça ne se prend la tête, ça met en avant Les Valeurs du Rugby ©, les vraies. C'est un peu court, et j'aurais aimé voir plus de rugby. Mais ça reste plutôt drôle. Si vous avez 23 minutes à perdre, je vous recommande donc le visionnage de cet épisode. C'est une bonne série mais un peu vieille, donc difficile à trouver. Je vous incite à écumer les magasins de Japoniaiseries sans relâche pour mettre les mains dessus, mais par pitié, halte au piratage, ne le téléchargez pas, ne le regardez pas sur youtube Petite citation pour conclure, le dialogue qui apprend les bases du rugby à Sagara : “Je sais seulement que ce sont des gros types qui se roulent dans la boue et qui s'empilent les uns sur les autres. -C'est donc un art martial ? -Il y a aussi un ballon.” zp8497586rq
MAIS C'EST PAS MOI ! Rendons justice à Jamie Cudmore, qui n’est pas plus méchant qu’un autre… « La bonne renommée reste couchée, la mauvaise court les chemins. » Proverbe russe. Jamie Cudmore est victime de sa mauvaise réputation. Débarqué de Squeamish, au fin fond du Canada (un endroit où, rappelons-le, on se donne des coups de boule pour se dire bonjour), Jamie a certes eu besoin d'un certain temps pour s'adapter aux moeurs (relativement) non violentes du Top 14. Mais sur les 24 cartons jaunes et 4 rouges que le joueur de Clermont a récoltés au cours de sa carrière, combien étaient vraiment mérités ? Devenu exemplaire depuis quelques saisons, Jamie continue d'être régulièrement la cible des arbitres et des commissions de discipline. Une caresse du genou sur Gregory le Corvec ? Citation. Une tape amicale sur la joue de ce vieux Jérôme Fillol ? Citation. Qu'est-ce que tout cela si ce n'est du délit de sale gueule ? Puisque nous entrons aujourd'hui dans une nouvelle ère (enfin il paraît), celle d'une France où le mot justice retrouvera tout so cheap propecia online r generic viagra'>order generic viagra n sens, nous avons souhaité laisser la parole à la défense… et comme il le dit si bien lui-même : MAIS C'EST PAS MOI ! Vidéo par Damien Try. Suggestion musicale par Chistéra, texte d'Ovale Masqué et costumes de Donald Cardwell. Et merci à JPC Créations pour avoir offert au monde l’image d’un Jamie Cudmore renversant une table d’école en clamant son innocence. La vidéo originale de cette sympathique publicité pour des fournitures scolaires aux couleurs de l'ASM, ici. zp8497586rq zp8497586rq
Congrès des Bouchers à Budapest Budapest. Ses musées, ses églises, et ses spécialités culinaires. Par Damien Try (avec l'aide d'Ovale Masqué) Vous l’avez certainement remarqué, la qualité de l’entretien du site et des comptes réseaux sociaux associés s’est considérablement dégradée entre vendredi 27 avril et jeudi 2 mai. La raison à cela ? La lâche désertion de la nation bouchère par 5 membres du staff. On aurait pu croire que dans un staff d’environ 40 personnes, cela ne se verrait pas trop, mais apprenez que ce fainéant alcoolique d’Ovale Masqué est le plus bosseur de nous tous, les autres essayant d’en faire encore moins pour attirer ses faveurs. Le patron étant absent, c’était l’occasion rêvée pour le Stagiaire d’être le super-héros à la place du super-héros. Iznogoud a donc pris les rênes de la Boucherie, et pendant quelques jours, vous avez eu droit à des textes écrits en tout petit, des statuts Facebook complètement creux (en même temps, c’est peut-être le cas de tous les statuts Facebook écrits depuis la création de Facebook) et des blagues niaises sur twitter avec des jeux de mots que même Mathieu Lartot n'oserait pas sortir lors d'un Biarritz – Trévise un jour de pluie… Mais quelle était la raison de cette haute trahison des têtes plus ou moins pensantes de la Boucherie Ovalie ? Une idée stupide à souhait : un congrès des bouchers à Budapest. Après quelques congrès parisiano-parisiens, nous avions fait cet hiver un premier congrès, dit « délocalisé » par ces couillons de Parigots, à Bordeaux. Après son succès considérable (Ovale Masqué qui rate son train, -15° pendant un match entre relégables, une bière renversée sur un Auvergnat, une jeune fille en pleurs, les vitres d’une voiture bloquées, …), il fallait voir plus grand. Capitaine, le coupable du graphisme du site, ayant compris qu’une sélection en équipe de France semblait difficile, a choisi il y a quelques années de s’exiler dans une contrée légèrement moins rugbystique, avec succès puisqu’il a célébré récemment sa première sélection en équipe de Hongrie par une branlée infligée par Israël. Vous pouvez trouver sur le site de la fédé hongroise une vidéo de ce match dans laquelle on le voit dans un ruck en train de s’essuyer les crampons sur une tête. Bravo Capitaine. Toujours est-il que les bouchers bénéficiaient ainsi d’un point de chute dans la capitale européenne du vice, opportunité qui ne pouvait être négligée. La formidable machine à décisions fulgurantes qu’est la Boucherie a donc laissé traîner l’idée, jusqu’à ce que Prune (travailleuse de l'ombre, relectrice, secrétaire de la Boucherie et membre émérite du forum puisqu’elle a réussi à rendre l’USAP sympathique à Ovale Masqué) annonce qu’elle a pris ses billets, et qui l’aime la suive. Merci à elle, on serait sinon encore à se demander si Budapest est la capitale de la Hongrie ou de la Roumanie. Au lieu de ça, nous serons quatre à manger du goulash, Prune donc, Richie Bradshaw (l’auteure des Rugbypolitains), Ovale Masqué et votre relativement humble serviteur. Départ de Charles de Gaulle vendredi matin, Ovale et sa tête de terroriste se fait palper par un agent de la sûreté aéroportuaire. Une fois arrivés à Budapest, Capitaine nous ayant posé un lapin, nous nous débattons face aux chauffeurs de bus pas thibulaires mais presque et aux RER dignes des années 60 (ou de la ligne B de Paris), pour enfin arriver sur une place où Beyonce (célèbre chanteuse hongroise) nous accueille sur une affiche de 15 mètres de haut. Capitaine nous retrouve et nous dépose dans un bar, puisqu’il est déjà 13h du soir et que l’apéro ne saurait attendre. Une douzaine d’heures nous auront permis de constater que la bière hongroise Soproni coûte presque moins cher que l’essence, mais demain il faut se lever tôt, y a match ! Capitaine fait partie de l’équipe des Budapest Exiles, qui dispute l’Extra Ligua, la meilleure division hongroise, réunissant 6 équipes dont une roumaine mais pas trop parce qu'en fait avant c'était la Hongrie mais après la guerre les territoires ont été redécoupés. On vous donnerait bien plus de précisions historiques mais on est quand même pas sur le blog de Vern et on ne veut pas vous perdre dès le second paragraphe et avant les photos de vomis. Après un périple de 3h dans la campagne hongroise, une campagne vide à perte de vue, à tel point que j’ai cru arriver à Clermont-Ferrand, nous apercevons notre destination, la ville roumaine d’Oradea. Je vous laisse avec vos clichés des villes et de la population roumaine, vous tapez tout juste. Mention spéciale au paysan avec sa charrette tirée par un âne. Pour le rugby roumain : solide devant, inexistant derrière. Capitaine en profite pour éclabousser le public de sa classe en troisième ligne, dans une imitation criante de vérité de Julien Bonnaire, volant deux touches, marquant deux essais, et assurant un gigantesque coup de pied pour trouver une touche. Par modestie, il pensera tout de même à rater une transformation en coin, de peu. Victoire finale 31 à 7 sous un soleil de plomb pour les Budapest Exiles, qui les replace à la 3ème place du championnat. La Roumanie : N'y allez pas. L’équipe des Budapest Exiles est composée, comme son nom l’indique, essentiellement d’expatriés à Budapest, mais comporte aussi quelques Hongrois. C’est donc un mélange folklorique de Hongrois de là-bas, d’étudiants Erasmus anglo-saxons, d’ingénieurs expat’ français, etc… qui dispute un championnat rêvé par Guy Novès : un Top 6 qui ne joue même pas lors des matchs de l’équipe nationale de Hongrie. J’ai ainsi pu rencontrer quelques membres de cet assemblage hétéroclite : Robi, monstrueux Hongrois, qui m’aurait volé mon t-shirt s’il avait été 5 tailles plus grand (il faut savoir que les Exiles jouent en rose et noir, ce qui explique mon accoutrement). Vizi, le Felipe Contepomi hongrois : en plus de la troublante ressemblance, il est médecin. Notons qu'il a tenté d'acheter le magnifique t-shirt “Minus & Cortex” d'Ovale Masqué. Ce dessin animé est donc diffusé en Hongrie, voilà pour la page culturelle. Momo, deuxième ligne français, qui ne mange pas de porc et ne boit pas d’alcool, mais capable de faire 50m depuis le banc pour rejoindre une générale, et voyant celle-ci terminée, menace du doigt un joueur adverse, sous le nez de l’arbitre. Franken, un Sud-Africain pur jus, qui m’a expliqué que chacun de ses coéquipiers était prêt à tuer pour lui. Mike, demi de mêlée irlandais, arborant une crête rouge digne d’un joueur toulonnais. Gareth, ouvreur gallois ayant déjà honoré une sélection chez les -19 ans dans son pays, mais écarté de l’équipe nationale car il ne s’appelle ni Williams ni Jones. Andy, ailier anglais d’origine jamaïcaine, m’affirmant que si les Jamaïcains courent si vite, c’est qu’ils ne savent pas nager. Max, étudiant français, grand adepte des « tu préférerais ? » En son honneur, un sondage : Tu préfèrerais... Avoir des bras de 9 mètres de long 15 minutes par jour, à un moment aléatoire, tu te transformes en pélican View Results Loading ... Enfin citons tout de même Mehdi, le coloc français de Capitaine, qui n'a pas joué ce jour-là, mais qui a eu l'amabilité de nous faire partager (enfin, seulement à Ovale en fait…) quelques cigarettes rigolotes chères à Paul Sackey. Malheureusement il n'a pas souhaité partager sa copine, particulièrement agressive lorsqu'on remet en cause le rangement du lave-vaisselle de retour de soirée à 6h du matin. Le retour en bus sera mémorable, ponctué d’innombrables arrêts aux bars pour se remplir la vessie, ou sur le bas-côté de la route, pour la vider. Nous aurons la chance de célébrer l’anniversaire de l’autre Max, le Borat allemand. Imaginez la réaction des douaniers hongrois à la frontière lorsqu’ils sont tombés sur ça : Petit souci aussi pour Ovale Masqué qui a présenté son passeport au nom de Bruce Veine, ce qui a forcé les douaniers à téléphoner au Pays de Galles pour confirmer que ce n’était pas Adam Jones. best online casinos t-size: small;”>Quelques chants ont rythmé ce retour, avec notamment chaque nation entonnant son hymne, ce qui dure un petit bout de temps chez les Exiles. Ça sera aussi pour nous l’occasion de découvrir la Palinka. Comment vous décrire ce breuvage ?… Je pense que chacun de nos lecteurs connait une gnôle au degré dépassant une température saharienne en plein midi, qui vous retourne les tripes. La Palinka c’est la locale, pas forcément ignoble au goût, mais ça dépend forcément du bouilleur de cru qui en est l’auteur. On a trouvé dans un bar de la « goût figue ». Je ne l’ai pas vraiment sirotée, car « la Palinka, c’est comme un sparadrap, il faut en finir d’un seul coup », mais je n’ai pas trouvé la figue. En revanche, ça vous fout une méchante châtaigne… La soirée se continue comme il se doit, au bar. Je ne me rappelle pas bien de tout, mais dans les brumes éthyliques de ma mémoire, je me souviens du second Sud-Africain de l’équipe, qui est lui bien pourvu d’un cerveau, mais l’avait déposé au vestiaire, oscillant tel un métronome à quelques mètres du comptoir, dans un grand défi à l’attraction terrestre. J’ai ainsi pu réaliser un grand rêve pour moi, en disant à un Sud-Af’ « J’ai niqué ta mère, j’ai niqué ta mère ». Pierre Berbizier est vengé. Je me suis aussi légèrement perdu dans les rues de Budapest vers 3h du matin, ne sachant pas où aller ni même l’adresse de Capitaine, convaincu que j’allais me réveiller le lendemain avec un rein ou un œil en moins. J’ai juste perdu un peu plus de mon foie, tout va bien merci. Le réveil fut quelque peu difficile, ayant dormi recroquevillé dans un fauteuil dans le salon, ouvrant les yeux sur cette scène : Lundi petit tournoi organisé par les Exiles, je me suis fait recruter pour jouer demi de mêlée, formant ainsi avec Capitaine une charnière 100% Boucherie Ovalie. Précisons que Capitaine est à la base un flanker capable d'évoluer en 10, 12, et 13. Un vrai Damien Traille, à la nuance près que lui est excellent à chaque poste. Le poste de 9 étant peu propice au jeu boucher (l’exception Julien Dupuy confirme la règle), je me suis appliqué à suivre l’école Parra, râlant à tout bout de champ, insultant et narguant mes adversaires hongrois, comptant sur Capitaine pour venir me chercher au milieu du grabuge, tel un Cudmore à la rescousse du merdeux dans la tourmente irlandaise. Le jeu de la première équipe hongroise s’avère assez varié et inspiré du French Flair, puisque le seul ballon du match touché par la paire de centres a fini par un en-avant. « La balle à l'aile, la vie est peut-être belle, mais la balle dans le maul, la vie est plus drôle ». Ils ont donc « proposé du groupé pénétrant » toute la rencontre, plutôt bien je dois l’admettre, ce qui m’a offert le plaisir de me prendre leur 8 lancé à 2 mètres de l’en-but. Il faut savoir qu’un Hongrois, ça ressemble pas mal à un Géorgien, 120 kg de bonne viande orthodoxe, cerveau en option. Mon sang n’a fait qu’un tour, et plutôt que de subir un impact qui m’eût été fatal et bien peu productif, j’ai adopté la technique de la sangsue en me collant sur lui et offrant mon corps à la nation (laquelle, ça reste à déterminer) pour qu’il aplatisse le ballon sur moi, et non dans l’en-but. Face à la vista et la flamboyance hongroises, nous avions Capitaine. Ballon dans les 22, petite chandelle par-dessus le premier rideau, récupération après rebond, il navigue dans la défense, zigzague, néglige les 3 soutiens qui hurlent dans tous les sens, et marque son essai perso de 80 mètres. Alors que le temps réglementaire était écoulé, il se paye le luxe d’offrir l’essai de la victoire à son premier centre, après avoir fixé l’ensemble de la défense adverse. Quel homme. Alors que j'étais personnellement plutôt satisfait de mon match, Ovale Masqué s'empressa de me rabaisser comme un vulgaire stagiaire en affirmant qu'il avait « vu du Nicolas Vergallo en moi ». Ce à quoi je lui ai répondu « Parasite social de merde », de toute façon il peut pas me virer puisque je suis un des rares connards qui accepte de bosser gratuitement pour lui. Capitaine, arborant le maillot viril des Budapest Exiles Le deuxième match se passe légèrement moins bien. Après 2 essais rapidement encaissés, je redouble d’efforts dans ma verve face à l’adversaire. Après une saillie particulièrement grossière dévoilant la profession des génitrices de la première ligne d’en face, j’ai la surprise de voir une scène digne d’un Bègles-Toulon au début des années 90, « ça arrose » dans tous les sens. Une fois le calme retrouvé, Capitaine m’explique que l’équipe d’en face a été invitée pour le tournoi et a fait le déplacement depuis Vincennes… Défaite 6 essais à 0, je n’ai pas eu grand-chose à faire, juste attendre l’entrée du ballon dans mon en-but après un coup de pied adverse, puis lui courir après pendant 5 mètres avec leur ailier au cul, évitant de peu une Poitrenade. J'ai aussi manqué de tuer mon ouvreur deux fois, avec des passes pas forcément impeccables… A la fin du match, j'ai eu droit au bizutage Budapest Exiles, en courant dans mon habit de naissance pour aller marquer un essai à l'autre bout du terrain. Il n'y a pas de photos, ne les cherchez pas. (Note d'Ovale : si vous faîtes un don, je peux néanmoins essayer de les retrouver. Et ça c'est pour les moteurs de recherche : Damien Try nu, Damien Try nu, Damien Try nu. Merci de votre attention) On fête ou se console le soir venu avec une tournée des quelques bars pas encore visités, tout ça à base de Jäger-bombs, en compagnie d’un kleptomane magnifique qui passera la soirée à empocher ce qui lui passe par la main, tapis de bar Jägermeister, drapeau hongrois, sandwichs, … Cette soirée m'a permis de passer mon entretien annuel de « bras droit » d'Ovale Masqué (c'est désormais officiel) avec le chef himself, passé dans une cabine téléphonique. Il y avait beaucoup à dire, et il faisait plein jour quand nous sommes finalement allés nous coucher, le soleil se lève tôt à l’Est dira-t-on. Quand Ovale Masqué fait une photo floue et sombre, on dit qu'elle est ratée. Quand c'est Clément Poitrenaud, on dit que c'est de l'art… Heureusement qu’on se lève très tard (14h du matin), puisque la journée suivante est consacrée à la visite de la ville et de ses monuments. J’ai oublié le reste, mais à un moment on a vu Jenson Button, qui exhibait sa Formule 1 dans les rues de Buda, devant les yeux émerveillés de tous ces pauvres qui roulent en Lada. Nous terminons la visite de la ville par les bains municipaux, convaincus par l’insistance amusée de Capitaine. L’entrée nous parait un peu chère, mais ce n’est qu’une fois à l’intérieur que nous comprenons que les bains ne sont que la couverture d’une gigantesque maison de passe. Une fois la stupeur passée, bon ben maintenant que l’entrée a été payée, hein ?… A noter qu'Ovale n'a pas pris part à la petite fête, prétextant qu'il « n'avait pas de maillot de bain », sans savoir qu'il n'en aurait pas eu besoin. Dernière soirée dans les bars, Prune nous quitte vers 3h du matin pour aller chercher son avion, nous la suivrons le lendemain matin. Ovale Masqué et sa tête de terroriste se fait palper et fouiller son sac dans lequel il n'avait pourtant pas ramené quelques produits exotiques fournis par le coloc de Capitaine. Après un vol sans histoire nous retrouvons Paris, sa pluie et ses 10°, alors qu’il a fait grand soleil et 30° à Budapest pendant tout notre séjour. Ovale Masqué terminera le voyage en beauté en sortant du RER B (ligne qu'il emprunte pourtant toutes les semaines) à La Courneuve au lieu de la Gare du Nord, rejetant la responsabilité de cette méprise sur la RATP. Bon, je dois vous avouer que j'ai un peu menti dans cet article. Mais pas trop non plus, seules trois péripéties sont inventées, saurez-vous les retrouver ? Enfin bref, c’était le deuxième congrès boucher non-parisien, et c’était pas trop mal, merci au Capitaine, merci aux Exiles. Vous nous accueillez chez vous pour le prochain ? Tant qu’il y a des bars, nous on est partants. Pour finir on vous colle un monument, pour vous faire croire qu'on a aussi visité la ville. zp8497586rq
Le Labo’ccitan analyse Toulouse – Brive (30-21) Le choc de la journée entre les deux seules équipes françaises championnes d’Europe. Et oui, prenez ça les Clermontois. Par Damien Try Le contexte : Toulouse brûle, le Stade est aux portes de la relégation sportive et administrative, les internationaux quittent le navire et Guy Novès parle de retraite. C’est du moins ce que j’ai cru comprendre en tendant l’oreille et en feuilleutant la presse spécialisée. Bien mal m’en a pris, j’aurais dû me douter que lire le Merdol ne me grandirait pas. Non non, rien de tout celà ne se passe à Toulouse-City je vous rassure. Alors oui Toulouse est éliminé de la H-Cup, mais est-ce réellement honteux de perdre un quart de finale ? (Contre des Ecossais, un peu, en effet, je l’admets). Et oui, Toulouse a perdu 2 de ses 3 derniers matchs de Top14, mais est-il vraiment nécessaire de terminer la saison régulière avec plus de 100 points, tel un vainqueur de la montée directe en Top14 ? Mais les journalistes sont heureux, l’ogre toulousain a perdu deux fois de suite, vous pourrez dire à vos petits-enfants que vous étiez là quand c’est arrivé. En réalité, la vie est plutôt rose dans la ville de la même couleur. Le Stade caracole toujours en tête du Top14 ; les internationaux reviennent de blessure un par un voire deux par deux ; le padawan Elissalde apprend petit à petit à maîtriser la Force. Non vraiment, la seule ombre au tableau est le retour annoncé de Yoann Huget. Toulouse reçoit donc Brive pour relancer sa saison après la petite gueule de bois édimbourgeoise, et assurer sa qualification mathématique pour les demi-finales, avec les retours tant attendus de Clerc et McAlister, qui a dû profiter de sa blessure pour soulever de la fonte et manger des ravioli, il a doublé de volume le bougre. Ca c’est pour l’instant Miaou “j’ai fait la guerre et maintenant je vais aller me satisfaire dans cette botte en caoutchouc”. Le film du match : La rencontre part sur les chapeaux de roue, puisque dès la première minute, Nyanga est la cible d’une jolie cravate. Tolofua marque son enthousiasme en ratant un lancer en touche. Dans la foulée, l’intensité ne faiblit pas puisque Fritz offre au public d’Ernest Wallon une superbe percée qui se termine dans l’en-but, malheureusement invalidée en raison d’une obstruction de Human sur son vis-à-vis Kakovin au départ de l’action. Bien joué Dan, gêner un pilier arrêté à 5 mètres d’un Fritz lancé “comme un frelon” dirait Matthieu Lartot, c’est très appréciable (pour le CA Brive). Mais il ne faut pas perdre le rythme, et à la 3ème minute du match, après une deuxième cravate pour aller avec la première, alors que Maestri et Henn s’expliquent comme des grands garçons, Johnston et Dubarry se joignent à la conversation, suivis de près par Mela, qui a toujours quelques arguments percutants à partager. Dubarry et Johnston sont invités à réfléchir 10 minutes sur le banc, et Brive profite de la pénalité pour passer les 3 premiers points de la partie. Le retour de McAlister fait beaucoup de bien au jeu offensif toulousain, et on peut voir des surnombres se mettre en place. Manque de chance David dans la pure veine fritzienne met le ballon au coffre et jette la clef, et oublie une première fois son ailier grand côté à la 7ème minute. Deux minutes plus tard sur une pénalité rapidement jouée, il perce en profondeur la défense coujoue et file à l’essai par une course de 50 mètres. Voyant qu’il sera assez difficile de parcourir les derniers mètres avec un défenseur sur le râble, il offre à Poitrenaud une passe qui aurait pu venir un peu plus tôt, ce qui lui aurait évité la labélisation “en-avant”, attribuée par les esprits chagrins. Qu’importe, essai donc de Poitrenaud, qui porte le score à 5-3, avant la tentative de transformation de McAlister. Après aussi, d’ailleurs. Brive n’a rien d’autre à proposer que des coups de pied, ce qu’ils s’appliquent à faire, y compris de plus de 50 mètres en coin. Toulouse a retrouvé son ouvreur et son jeu de main, et Clerc inscrit son essai j’ai-rien-eu-à-faire-juste-courir-5-mètres syndical. M. Pomerade demande la vidéo, ce qui déclenche le courroux du public toulousain, outré qu’on puisse mettre en doute la suprématie de son équipe. La vidéo confirme que le Stade est bien le meilleur club de la galaxie (voire plus), et le score monte à 12 à 6, puis 15 à 6 après une pénalité de McAlister. Pour la petite histoire, il aurait demandé à aller en touche, mais Christopher Tolofua a supplié Dusautoir de prendre les points. Toulouse joue, relance de ses 22, fait des passes, marque des essais, mène au score. La machine à gagner est relancée, et l’Equipe commence à monter la maquette de la Une avec en gros titre “Toulouse, l’année du doublé ?” Un peu de relâchement sur le terrain pour les joueurs qui pensent enfin éviter la véhémence novèsienne, qui se traduit par un essai briviste. Tolofua marque son mécontentement en ratant complètement un lancer en touche. Heureusement, les Toulousains récupèrent une pénalité, bottée en touche par McAlister. Tolofua marque son soulagement en ratant son lancer en touche. Toulouse propose du jeu, et les éléments semblent en leur faveur, Tolofua réussissant même un très beau lancer en touche ! Dommage, l’arbitre demande à rejouer la touche… Tolofua marque sa déception en ratant son lancer. Florian Fritz est devenu si puissant qu’il parvient à décapiter ses adversaires d’un simple regard. Les lancers en touche toulousains et une très forte mêlée assurent une belle conquête pour les Brivistes, et après une charge du pilier Kakovin qui rebondit sur l’épaule de McAlister, Geraghty tape à suivre pour Boussuge qui dépose à la course Clerc, avant de profiter du rebond favorable et marquer un essai juste avant la pause. 18-15 pour les visiteurs, le maquettiste de l’Equipe change le titre en “Toulouse, l’année noire”. Les Toulousains changent de stratégie en seconde mi-temps, essentiellement par Burgess qui joue toutes les pénalités rapidement, plutôt que de prendre les touches perdues d’avance. Toulouse continue de porter le ballon, et McAlister utilise un peu de la magie qui avait fait de lui la star du Top14 pendant la Coupe du Monde pour remonter tout le terrain, avant de passer la pénalité qui suit. Tolofua marque son admiration en ratant une touche, ce qui aurait pu coûter très cher si Fritz n’avait pas montré une défense exemplaire devant la ligne d’en-but. La pluie battante décourage quelque peu les envolées, et les buteurs se rendent coup pour coup. Le banc toulousain commence à faire ses effets, et après une faute d’anti-jeu de Mela qui lui vaudra un carton jaune, l’ouvreur toulousain porte le score à 27-21 à la 71ème minute, puis 30-21 quelques instants plus tard, sortant les Brivistes du bonus défensif. Tolofua marque sa confiance dans une proche victoire en faisant le pas de l’oie devant la défense briviste. Vous avez bien lu ce que j’ai écrit, Tolofua marque sa confiance dans une proche victoire en faisant le pas de l’oie devant la défense briviste. Pour la peine, Paquet rentre dans le club [del]très fermé[/del] des talonneurs utilisés cette année à Toulouse. Je recommande à tout ceux qui ont pleuré à la mort de la maman de Bambi de ne pas lire la fin de cet article, la vie est cruelle. Car Brive, qui n’a pas démérité, qui a joué crânement sa chance chez le leader du championnat comme on dit, se voit offrir une chance de ramener un point de son déplacement en Haute-Garonne. 79ème, pénalité sur la ligne des 22, très excentrée. Ugo Mola quitte le banc, puis revient, puis repart, va voir Novès. La sirène retentit, l’atmosphère est irrespirable, la tension palpable, le tonnerre gronde, “Ainsi parlait Zaratustra” est chanté a capella dans les tribunes, Mathieu Bélie prend son élan… et rate les perches. Brive devra donc encore se battre dans les semaines à venir pour assurer son maintien. Ce jeune fan obtient la chance de sa vie en réussissant à poser à coté du Grand Luke McAlister. Les joueurs : La première ligne a eu du mal en mêlée. Le pauvre Tolofua a eu énormément de mal en touche. J’avais écrit qu’il n’était pas le seul à blâmer des contre-performances de la touche toulousaine, que le mal était plus profond, mais quand le lancer n’est pas droit, ce n’est pas la faute des blocs de sauts. Montes travaille les lancers en touche parait-il, ça pourrait servir… La seconde ligne a fait le boulot, avec un Albacete très présent en attaque, et un Maestri très présent dans les bagarres. Bon match de la troisième ligne, Gallan a enfin trouvé un short qui couvre ses fesses, remplacé à la 45ème par un Picamoles percutant. Très bon match de Batman, enfin décisif en attaque. Burgess a un peu moins porté le ballon qu’à son accoutumée, c’est louable. Qui aurait pu imaginer que remplacer le regard vide du Lémurien par la créativité de McAlister puisse métamorphoser ainsi une équipe ? Ne levez pas la main, c’était une question rhétorique. La paire de centres frères jumeaux a fait un très bon match, mention spéciale pour Fritz, le meilleur Toulousain depuis quelques mois. Les ailiers n’ont pas pu trop se montrer, mais Clerc réussit l’escroquerie de marquer pour son retour, en étant transparent tout le match. Poitrenaud, enfin titulaire à l’arrière après la lubie Jauzion, peut mettre à son crédit un bon match, marqué par un coup de pied monstrueux en touche vers la 50ème. Conclusion : Toulouse disputera bien une 19ème demi-finale de championnat d’affilée, à domicile qui plus est. Restent donc 6 semaines de préparations pour ce match, inutile d’interroger les sibylles pour annoncer que le déplacement à Toulon et la réception de Montpellier ne seront que des petites distractions pour les joueurs, pour rompre un peu la monotonie de l’entrainement. Malheur donc à l’équipe qui viendra affronter un Stade Toulousain tout à fait frais et sur-entrainé le 2 ou le 3 juin !