Les 12 Travaux de Pierrick Gunther, partie 2
par l'Affreux Gnafron

  • 06 December 2012
  • 7

Plus fort que le voyage inattendu du Hobbit, poursuivez la quête en 2 D des 12 Travaux de Gunthercule narrée par l'Affreux Gnafron. Où l'on apprend qu'il est question d'un transfert entre Clermont et le Racing et où l'on croise un ersatz de Scott Fitzgerald (si, si).

where to buy steroids

(Si vous avez raté la première partie, ce n'est pas bien mais c'est par.)

 

Pierrick se met à l'aise avant de traverser la France.

 

Franchir les Landes Hostiles et traverser les Monts Brumeux, voilà une Longue Marche pour quiconque l’entreprendrait. Mais notre héros n’est pas quiconque, à la limite King-Comte.
Sa traversée fulgurante s’effectue sans évènements notables. On pourrait objecter qu’il y a peut être eu quelques dérapages quelque part, là-bas dans le Gévaudan. Mais enfin, il fallait bien que Pierrick se

non prescription cialis

nourrisse en des terres singulièrement peu fertiles.

Si le centre du royaume regorge de légendes terrifiantes, de volcans endormis et de peuplades primitives, il recèle un péril plus grand encore.
On racontait en ce temps là, qu’une mystérieuse créature à la voracité sans limite dévorait en son antre toutes les formations venues l’affronter. Nul ne triomphait sur ces terres d’Auvergne battues par les vents. En cipro xr 1000 mg doses ces lieux désolés, l’Hydre de Vern régnait alors sans partage.
La description de cette créature monstrueuse varie selon les auteurs. Tantôt nantie d’un corps reptilien, tantôt affublée d’un tronc de hibou selon Pastigo, on la nommait Monstre à 16 pattes. Mais sa particularité tenait dans la multiplicité et la quasi-invulnérabilité de ses têtes de dragons dorées.
Parmi la trentaine de celles-ci, une seule, Vern, la tête centrale dirigeait l’ensemble. Les autres se contentaient de se protéger les unes les autres, et chaque fois que l’une d’entre elles était coupée, deux autres repoussaient aussitôt. Les habitants de la région vouaient un culte fanatique à cet être visqueux et répugnant qu’ils avaient pris l’habitude de surnommer ‘Jaunard le Mou’.
Chaque année, les paysans de Thiers, Limoges ou Brive lui offraient des sacrifices humains en guise de présents.
Car l’Hydre de Vern réclamait les jeunes hommes les plus vigoureux, brillants espoirs en leurs pays afin de se repaître de leurs talents.
On les amenait à l’orée de son antre où un guide, Michel Un c’était son nom, les conduisait à la Bête. Nul ne revoyait plus l’infortuné. On disait qu’il avait été ingéré par le monstre et que sa tête avait intégré l’effectif des autres têtes sifflantes.
Dans un seul cas la greffe n’avait pas prise et Benoît Baby avait du rejoindre, le corps meurtri, cet Euskadi que Gunther venait de quitter.

 

Remise d'un sacrifice humain à l'Hydre de Vern

 

Le deuxième travail de Pierrick consiste donc à vaincre l’Hydre de Vern.
Face à la difficulté de la tâche, notre héros prend le temps de préparer un schéma d’attaque. Il se plonge donc dans la lecture d’une Bible qui ne le quitte jamais et ourdit son plan. Homme d’action plutôt que de réflexion, inspiré par la parabole des petits pains qui se multiplient, il décide de foncer dans le tas et de voir de quoi il en retourne.
L’Hydre de Vern aperçoit avec un certain amusement cet impudent qui ose la défier dans son antre. L’effronté qui l’affronte a certes de gros bras mais Vern dispose également de têtes musculeuses. C’est la plus agressive d’entre elles, Jamie qui se jette sur le jeune. D’un coup d’épée, d’un seul, Pierrick la tranche et se remet en garde. Qu’elle n’est pas sa surprise quand il la voit repousser en deux exemplaires !
Jamie est désormais rejoint par Nathan, puis bientôt par Julien et Loïc.
Et le combat reprend, inégal car chaque fois que Gunther parvient à mettre à bas un adversaire, il se régénère en double exemplaire.

Quand Elvis tombe, c’est Damien qui apparaît. Aurélien est assisté de Jean-Marcelin et Napoleoni arrive, un peu en retard, à l’aide de Wesley (et non pas à l’aile de Wesley). Le cauchemar devient total quand Gunther atteint la troisième rangée de tête.
Face à lui se dressent les deux Julien, les deux Alexandre, Gerhard et une petite tête vicieuse nommée Morgan qui l’attaque par arrière. Malgré ce combat inégal, Pierrick frappe d’estoc et de taille, redouble d’efforts et de courage et parvient enfin à abattre la tête centrale après avoir facilement vaincu David puis Brock qui se planquait au plus loin du combat.

Ereinté mais victorieux, Pierrick précipite le cadavre du monstre dans un cratère local dont il bouche l’entrée avec un rocher qui traînait par là. L’Hydre de Vern était vaincu.

(Une variante varoise raconte qu’un mystérieux homme au sifflet fit basculer le rocher pour rendre sa liberté à l’Hydre vaincu ; elle mentionne également des peintures rupestres sur un autocar et autres billevesées. Mais en ces temps reculés, ces épiphénomènes ne faisaient pas la une de journaux qui n’existaient pas encore).

Le monstre à 16 pattes rassemble ses forces avant le combat

 
Ereinté par ce combat difficile, Pierrick pense prendre le temps de se reposer un pneu dans cette région. Mais la nature y est hostile et même notre héros ne peut survivre en ces lieux désolés. Il se dirige illico vers la suite de ses aventures.

Et le défi qui lui est désormais proposé est d’une toute autre nature que celui du Lyon de Nheymans ou de l’Hydre de Vern. Il consiste à vaincre à la course la créature réputée la plus rapide et insaisissable du monde connu : la célèbre biche de Cérénye Bobo. Dotée d’un poitrail de fer et pourvue de pieds d’airain, cette biche paissait alors presque librement dans les verts pâturages du nord de la Beauce. Mais elle n’avait pas toujours évolué sur ces terres.

Son origine se perdait bien au-delà des mers du Sud, dans un archipel devenu mythique : les Fidji. On racontait que dans un halo, maman Bobo avait mis au monde une flopée de petits tous plus rapides les uns que les autres. Mais les feuilles de palmiers manquaient pour nourrir tant de jeunes biches vigoureuses et la plupart des rejetons durent s’exiler au loin. Certains s’en allèrent croquer les fougères argentées toutes proches et d’autres vinrent se repaître qui de la rose, qui du trèfle pendant que les plus audacieuses s’essayèrent même au coq en vain.
Leurs courses chaloupées, leurs appuis fuyants, l’imprévisibilité de leurs actions, tout concourrait à faire des biches îliennes des gibiers de choix sur les tablettes européennes. La biche de Cérénye les surpassait alors toutes et faisait office de précurseur en ces domaines. Elle avait tatoué sur son flanc une curieuse inscription qui lui tenait lieu de devise : Veni, Vidi, Fidji.
Respectée parmi les siens, la Biche jouissait d’un grand prestige et on racontait encore l’œil humide les folles chevauchées qu’elle avait accomplie sous les couleurs du BO avant d’y être remplacée par un tout jeune lièvre américain.

Puis elle avait rejoint une réserve pour vieux animaux, plus loin dans le Nord, pour y couler des jours paisibles aux côtés d’un vieux Chat

cialis no prescription

nommée Baloo et d’autres glorieux anciens. Elle y avait aussi retrouvé quelques congénères mais une rumeur intrigante affirmait qu’un Nécromancien avait envoûté les Iliens en leur empêchant de quitter le sol du royaume sous peine de perdre leurs pouvoirs.
Alors ils restaient dans la grisaille d’un ciel trop rarement bleu.

Dès leur plus jeune âge, les Biches aiment à jouer avec de curieux fruits ovales.

 

Pierrick doit ainsi se mesurer à cet adversaire exotique dans une épreuve de course.
C’est sur la piste d’athlétisme d’un stade sans âme au fond d’une banlieue morose qu’a lieu la confrontation.
Dès le départ, notre héros sent bien que toute victoire est impossible. Même ses qualités physiques ne peuvent rivaliser avec la vitesse fulgurante de ce cervidé taillé pour la course.
Au coup de feu initial (Faon!), Pierrick qui voit la Biche partir d’un trait, fait partir un trait de son arc. Habilement dirigée, la flèche vient interrompre l’élan de la Biche et assure la victoire au tireur.
Devant Richard Escot, l'Fijien râle. Au petit trot, Pierrick en profite pour couper la ligne d’arrivée, privilégiant la sérénité à la célérité. Il décide ensuite de troquer sa vieille tunique en peau de Lion (qui faisandait sévèrement) contre la dépouille de la Biche de Cérénye Bobo.
Cette belle journée se termine par un succulent civet de Suva car il faut recouvrer des forces avant d’affronter les prochaines épreuves.

Toby Continued….

zp8497586rq