Butchering a portrait : Pascal Papé
par OvaliaHaHa

  • 20 April 2011
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Initiales PP. Ça aurait pu être le titre d’une chanson française qui aurait été recyclée pour le spot TV d’un déodorant anti-trace. Mais en fait pas du tout. Ces initiales font référence à Pascal Papé. Et y aurait-il un meilleur moment que celui-ci, en cette semaine pascale (qui, de plus, vient juste juste après le 150ème match du joueur en Top 14), pour vous le présenter ? Non, il n’y en a pas. C’est donc pour ça que la Boucherie Ovalie est fière de vous présenter, dans un timing flirtant avec la perfection, PASCAL PAPÉ.

C’est à la saison où les feuilles mortes tombent des arbres que Pascal Papé arrive sur terre, le 5 décembre 1980. Né à Lyon le futur international connait une scolarité débridée, et ce, dès son plus jeune âge. En effet, une fois présent, puis absent, puis de nouveau présent, et un coup absent ; pas facile à suivre le Pascal. Une habitude qu’il conservera en club (puis en équipe de France) : présent, puis absent, puis de nouveau présent, et un coup blessé, puis présent, puis suspendu, une fois on le voit, on ne le voit plus, on le voit un peu, on ne le voit plus… Il est pourtant difficile à ne pas voir avec ses 1m96 pour 112kg. Surtout depuis qu’il a enfilé la tunique rose…. Mais commençons par le commencement.

Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, Pascal Papé c’est avant tout une histoire de « pas de chance ». D’abord en club où le joueur évolue à Bourgoin (déjà, ça, c’est pas de chance) jusqu’en 2006, club avec lequel il connaîtra ses premiers cartons : 11 jaunes et 1 rouge toutes compétitions confondues. Il y sera 2 fois demi-finaliste avant de partir pour une saison castraise puis pour la capitale, où le Stade Français, depuis son retour dans l’élite, subit une pluie de Brennus. Hélas, cette pluie s’arrête avec l’arrivée du 2ème ligne. Le Stade Français n’a, depuis, jamais réussi à passer les demi-finales. Pas de chance.

Son parcours en équipe de France n’aura pas non plus été de tout repos, et aura connu, tel un kangourou sous exta, de nombreux rebondissements. Si sa première sélection en équipe de France fût un 14 février et aurait donc pu présager d’une belle histoire d’amour entre Papé et les Bleus (sélection nationale), il n’en fût rien ; du moins lors des mois qui suivirent. Il semblait alors que la vrai histoire d’amour de Papé était plutôt du côté des bleus (hématomes) voire des jaunes (cartons) accumulés en club, autant dire que c’est pas encore la vie en rose. Finalement il sera tout de même 3 fois vainqueur du Tournoi dont 2 Grands Chelems (coup de chance), et connaitra 27 sélections (21 titularisations) dont 2 capitanats… Oui mais un de ces capitanats fût lors de la défaite 61-10 le 9 juin 2007 en Nouvelle-Zélande. Pas de chance.

Enfin, avec ses 17 cartons jaunes + 1 rouge en Championnat et ses deux jaunes H-Cup, un ratio de 1 carton tous les 8 matchs, ses trois jaunes en Top 14 cette saison, et ses talents de boxeur, ben nous, à la Boucherie, on l’aime bien. Il a de la chance non ?