Rugby Clubs de France sur le Grill

Un grill avec des valeurs ©

 
 
Par Ovale de Grace
 

En guise de cadeaux de Noël en retard, vous allez tous offrir / vous faire offrir des cadeaux à la con. Comme on est des gars et des filles plutôt sympas, et du genre connivents, vus dans tous les pinces-fesses à l’affît du moindre petit-four sponsorisé, nous avons rencontré les 3 auteurs de l’excellent Rugby Clubs de France, paru le mois dernier aux éditions Glénat, plutôt connues pour les BD et les mangas.
Rugby Clubs de France est un livre, avec 225 pages consacrées au rugby de club, vu par sa ville, ses joueurs emblématiques, ses anecdotes, son stade etc. De fort belles images, souvent inédites, une exhaustivité encyclopédique, une plume alerte et un papier glacé de la meilleure facture…
C’est donc trois auteurs majeurs en matière ovale (enfin nos potes) que nous avons décidé de faire passer sur le grill.
Pas les trois d’ailleurs, puisqu’Antoine Aymond, connus des rézosocio sous le sobriquet @Renvoiaux22, s’était odieusement défilé, incapable d’affronter la subversivité de nos questions et l’insolence de l’intervieweuse.
Ce sont donc Nemer Habib (@fog_off), journaliste ovale et Frédéric Humbert (@frederic), seul français répertorié à la RFU, trop calvitié pour être tondu à la libération, qui se sont prêtés aux jeux des questions.

 

rugby cube

 

Vous qui êtes des historiens du rugby, on raconte que si les pages du midol sont jaunes, c’est pour masquer le fait que l’encre est marron. Info ou intox?

Frédéric : « J’ai dû lire le Midol une fois en 1987, et je n’ai plus réussi à en rouvrir un ensuite. Tout ce que je peux dire, c’est que dans les archives, le papier devient beige…»

Le rugby c’était mieux avant?
Frédéric : « Le rugby c’est zéro nostalgie, le rugby, c’était mieux demain. »
Nemer : « J’aime pas les vieux cons ! »

Votre livre est truffé d’erreurs : vous ne placez ni Castres, ni Carmaux, ni Graulhet en Aveyron. Après-coup, n’avez-vous pas l’impression d’être sous-qualifiés pour écrire un tel ouvrage?
Nemer : « C’est la faute à Antoine! »
Frédéric : « Le rugby est né à Paris, s’est développé jusqu’à Clermont, ce qui se passe en dessous, c’est le problème des autochtones ! »

Pour Noël, votre livre est en concurrence directe avec “Les meilleures recettes de cuisine pour notables de province, ou comment amadouer les arbitres amateurs” de Jacques Verdier, “Le Rugby, il est Maçonnique” de Daniel Herrero, “La pêche au silure dans la haute loire” de Julien Malzieu , “J’ai forcément raison puisque j’ai de l’argent” la biographie d’Alain Afflelou, ou encore “Imanol par Imanol (un livre d’Imanol)”. Ne pensez-vous pas avoir raté votre coup en ayant fait un livre sur le rugby qui parle du rugby?
Nemer : « Tu as oublié ” pour Imanol “… Objectivement, on s’est planté sur le sujet et sur la période. »

Nous ne trouvons aucune mention de Francis Volcanique. Comptez-vous publier un erratum?
«On va le publier dans le Midol!»

– Est-il vrai que le Stade Toulousain vous a refusé le droit d’utiliser son logo, sauf à la condition expresse d’acheter 5000 autocollants à 2€90 en magasin et de les apposer manuellement sur les pages de chacun des livres?
Nemer à Frédéric : « J’ai pas d’idée sur le prix, c’est toi qui a mené les négociations. »

– Puisque vous débutez, un petit conseil de pro: les gens dépassent rarement le premier paragraphe. N’auriez-vous pas mieux fait de faire un diaporama?
« C’est pour ça qu’on a mis plein d’images ! Le CD-rom est en préparation.»

Lequel d’entre vous a écrit la préface de Pierre Albaladéjo?
Frederic : « Hahaha… No comment ! »
Nemer : « C’est moi qui l’ai retranscrite, mais c’est lui qui l’a écrite »

Vous savez que faire écrire la préface par Roger Couderc vous aurait rendus plus crédibles?
Nemer : « J’avais pas son 06 et il est même pas sur FB… en plus Salviac nous a filé un mauvais 06 »

Est-ce que vous avez dû bloquer les appels de Pierre Salviac pendant la rédaction du livre?
« Après aussi »

Pourquoi choisir des éditions spécialisées dans la BD et le Manga plutôt que des enseignes conformes aux valeurs l’Equipe, le Midol ou plus simplement, a-t-on un avenir dans le rugby quand on n’a pas été adoubé par Saint Jacques Verdier ?
Nemer : « Glénat est à Grenoble, c’est suffisamment au Nord pour être une terre de rugby, et l’éditeur est un ami »

– Plutôt Astre ou Fouroux? Charvet ou Andrieu? Betsen ou Dusautoir?
Tous les deux : « Fouroux, Andrieu, Betsen »

– Passer du Grand Béziers au petit Bézy c’est pas la preuve de la déliquescence du rugby français?
Frédéric : « Au moins, Bezy joue (un peu) en top 14 »

– La fusion Bayonne-Biarritz connaîtra-t-elle le même sort que celle entre Lannemezan et Tarbes?
Frédéric : « Afflelou est au CA de Lannemezan ? »

– Matthieu Bastareaud sait placer Lannemezan sur une carte du corps humain. Mais connaît-il seulement La Voulte, Aubenas ou Lavelanet?
Frédéric : « L’essentiel c’est qu’il connaisse Massy, Gennevilliers et Vincennes »

– Le rugby ariégeois a-t-il un avenir?
Frédéric « Y a un rugby en Ariège ? »
Nemer « On a dit quoi là-dessus ? »

Filer un exemplaire gratos aux medias puissants et rien à nous qui n’avons pas une thune, est-ce que c’est à l’image du rugby actuel?
Nemer : « Je vais encore médire sur la profession… »
NDLR : la vérité c’est que j’ai été corrompue par un exemplaire gratos dédicacé

 

rugby d'avant

 

Un petit point sur votre melon depuis que vous êtes des stars ?
Frédéric : « Il n’y a qu’Antoine qui a le melon depuis qu’il est passé sur France Bleu Gascogne »

Un club ?
Frédéric : « Le Stade Français »
Nemer : « N’importe lequel pourvu qu’il y ait du beau jeu… C’est con comme réponse »

Un technicien ?
Frédéric : « Louis Dodet »
Nemer : « Michael Cheika »

Une équipe ?
Frédéric « Stade Français 9 et Racing 87 »
Nemer : « All blacks 95 »

Un match (attention, il est interdit de citer Toulon-Bègles 1991) ?
Frédéric : «France-All Blacks 99 à Twickenham »
Nemer : « Angleterre-France 91 »

Une action ?
Frédéric : « l’essai de Sadourny en 94 »
Nemer : « Une passe de Sella »

Une victoire ?
Frédéric : « Stade Fraçais vs. Rosslyn Park en 1894, première victoire d’une équipe française contre une anglaise, tous sports confondus »
Nemer « Finale de la CDM 2011 »

Une défaite ?
Frédéric : « Stade Français vs. Rosslyn Park en 1892, premier match international d’une équipe française »
Nemer : « la demi-finale 2011 contre le Pays de Galles »

Un joueur avec qui vous auriez aimé jouer ?
Nemer : « Lomu pour mon côté feignasse, je lui file la gonfle et il se démerde »
Frédéric : « Géo André, le Lomu blanc »

Un joueur que tu n’aimerais pas croiser dans une ruelle sombre et étroite ?
Tous les deux : « Antoine Aymond »

La première fois dans votre télé ?
Frédéric : « NZ- France 1977 »
Nemer : « France- Irlande 77 »

Dans les tribunes d’un stade ?
Frédéric : « J’ai longtemps joué avant d’aller au stade… France- Angleterre 1991 »
Nemer : « Pareil. Murrayfield 1999 »

Sur le terrain ?
Frédéric : « universitaire à Brest en 88 et 3e division corpo jusqu’à la fin de ma carrière »
Nemer : « Au lycée, dans les années 80 »

Avec qui partiriez-vous à la chasse à main nue de l’ours des Pyrénées ?
« Pascal Papé »

Avec qui ouvririez-vous un bar à hôtesses à la Junquera ?
Nemer : « Un beau gosse… Felipe Contepomi »
 
pole dance

 

Se faire enfoncer en mêlée ou prendre un cab’deb d’école ?
Nemer : « Se faire enfoncer ? Hors de question ! »

Pascal Papé ou Thierry Dusautoir ?
Tous les deux « Pascal Papé !! »

Avec qui pour une troisième mi-temps ?
Frédéric : « Richard Escot ! »

– Une chanson paillarde que tu affectionnes en secret ?
Frédéric : « The Mayor of Bayswater’s daughter »
(on vous la recommande aussi ) 


 

D’après vous, c’est qui qui a cassé la gueule à Bastareaud ?

« On l’a pas lu, mais on croit tout ce qui est écrit dans le Midol ! »

Une dernière volonté avant que tombe le tranchoir ?
A TABLE !!

Le Lab’Hauts de Seine analyse RCT- RM 92 (41-14)

 

Par Ovale de Grâce

 

Le contexte

Les moches ne sont pas encore rentrés à Paris, c’est encore les vacances et le classement a encore son air de branleur bronzé. Mahout et ses compères s’en vont donc, avant le retour de la grisaille monoxydo-carbonée, tâter de la cagole et du rosé de Bandol.
Sur la feuille, on dirait un match au box-office entre « The Expendables » et « Scout toujours », certains sont venus avec leur bite et leurs biscottos, les autres avec leur bite et leur couteau, on prie fort pour que ça fasse pas trop mal, mais vous savez ce qu’on dit, la foi déplace les montagnes de muscles. Monsieur Poite, lui, est venu avec sa nouvelle passion pour la vidéo.

 

john-ford

 

Le match grosso merdo

Fini sur un score palindromique (sa mère), c’était un match comment dire… Douloureux. D’ailleurs, j’ai pas très envie de vous parler de rugby, d’ailleurs j’y connais rien, j’ai envie de vous parler de cinéma et de l’époque où son économie a dû se plier aux exigences télévisuelles ainsi qu’aux exigences prostatiques des téléspectateurs. Les films se virent saucissonnés sur nos petits écrans par de la pub fort mal à propos, et si nos vessies se virent soulagées, on n’était plus capables de raconter le film à la fin tellement il avait été entrecoupé. Bin là, c’est pareil….
Donc ça commence par un essai de John Smith Wayne, le seul qui arrivera à suivre le match jusqu’au bout. Les cowboys frappent fort. Les Indiens essayent de défendre leur honneur et tournent en rond autour du campement yankee sans vraiment arriver à décrocher un scalp. Raging Matadigo Bull essaye de lancer une offensive mais John Poite Ford trouve que ça passe pas très bien à l’image et finit par décider de couper l’action au montage. Les Indiens n’arrivent même pas à avancer un peu quand le Shérif met le mercenaire Bruni à l’ombre pendant 10 minutes.
Les assauts s’amorcent plutôt pas mal de chaque côté des belligérants, mais le réalisateur n’est jamais content et entrecoupe les scènes les plus épiques d’insupportables « coupez ! coupez ! », les chevaux s’essoufflent à force d’être stoppés dans leurs courses folles à travers la prairie et les Indiens tentent des impro et Raging Matadigo veut faire une cascade comme au bon vieux temps des grands westerns en plongeant dans un ruck. Il est pas hyper doué en camouflage et le réalisateur met les Indiens à l’amende juste avant l’entracte qui se finit sur un sage 13-6.
Bonbons, chocolats esquimaux !

La seconde mi-temps est un enchaînement de plan-séquences qui démontreront au spectateur un tantinet désabusé que les cowboys, ce ramassis de renégats et de mercenaires, sont bien plus forts avec leurs Smith et Wesson tout droits arrivés des meilleures fabriques par cargo que les Indiens avec leurs armes artisanales.

Les Indiens se font littéralement massacrer dans la Vallée de la Mort et s’en retournent boire leur désespoir au saloon, dont on leur ouvre quand même les portes, sur un score de 41-14.

 

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L’action

Comme dans tous les films de cowboys et d’Indiens, il y a un moment où l’action s’essouffle (surtout quand elle est systématiquement coupée), les acteurs trépignent…. Karim Geronimo Ghezal en a plein le cul est envoie son tomahawk sur Butch Cassigiovanni qui a pas particulièrement l’intention de lui répondre avec son lance-pierre. Carton rouge pour tous !

La poitrenade

En l’occurrence une Poitenade… La réalisation et le montage sont complètement à revoir !

 

Le joueur

John Smith Wayne, le justicier ultime, œil aiguisé, tir précis guidé par une infaillible testostérone .

 

john wayne

 

La décla

Benjamin Lapeyre, comme un goéland, en exil de sentiments : « Il faut prendre conscience que les vacances sont finies ».

 

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La morale de l’histoire

On peut reconnaître, avec une admiration teintée de lassitude la supériorité des Cowboys, au fond du fond, on garde toujours de l’affection pleine d’espoir pour les Indiens.

Attention également aux réalisateurs à ne pas vouloir trop bien faire, à force de vouloir faire du John Ford, on finit par faire du western spaghetti.

 

Révolte

 

Bonus DVD : L’avis du Cinémourad’Labo, par Pilou. 

D’un western aux airs de blockbuster, on retiendra la victoire à 5 points contre un concurrent direct et on remerciera les choix du réalisateur qui, s’ils n’avaient pas été les mêmes, auraient sans doute permis aux Indiens de la tribu des Hauts de Seine de faire bien meilleure figure. Rendez-vous au match retour.
Les plus fanatiques cinéphiles toulonnais n’auront cependant pas manqué de constater que si la ligne de 3/4 est composée de doublures, elle a déjà fort belle gueule.

En parlant de fanatique justement, j’aimerais poser une question.
Depuis quelques années maintenant, certains spectateurs se plaisent à crier un vaillant “Ho Hisse enculé” à chaque entrée d’une mêlée.
Qui êtes-vous ? A quoi cela vous sert-il ? N’avez-vous pas compris que d’une part ce slogan ne s’adresse pas à la bonne audience (même dans les pires matches) et que d’autre part, vous vous êtes sensiblement trompés de sport/film/ambiance/stade ?

Les séries Z, c’est à droite en sortant du centre-ville.

Le Lab'Hauts-de-Seine analyse RM92-CAB (19-14)

“La Madone du SM est de retour”

Par Ovale de Grâce

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Le contexte :
Blablabla 1ère journée… Blablabla recrutement de stars au Racing…. Blablabla restrictions budgétaires à Brive…  Blablabla pour son retour dans l’élite… Blablabla chaque point comptera à la fin de la saison…
En bref, cette année encore, il faudra enchaîner les matchs les uns derrière les autres, les poncifs des commentateurs aussi.
C’est donc dans cette belle Rochelle, limitrophe de leur Aveyron originel, que les deux Laurents font jouer leurs nouvelles troupes. A domicile donc, ou presque.
Sur la pelouse, d’un côté une pléiade de stars nanties, à l’apparence épaissie par des mois d’oisiveté adipeuse. De l’autre, les recalés de l’âge et du chômage, les privés du gâteau, les exclus du partage. Dans les Hauts de Seine, ça les empêche pas de dormir, mais le bruit des estomacs corréziens pourrait bien gâcher le goût de leur plaisir. Et puis, si ils pensent à eux c’est peut-être égoïste, mais au mois de juin, leur nom évitera de grossir le bas de la liste !
Après de LOOOOOOOONGUES semaines d’abstinence rythmées par les pratiques échangistes du mercato, on veut de l’en-avant et de l’en-arrière, on veut des muscles en mêlée, on veut du groupé pénétrant, on veut du jeu de domination, on veut du châtiment …
Le match grosso merdo :
C’est pas encore vraiment l’orgie, on en est plutôt aux préliminaires. Pour continuer la métaphore coïtale, les nouvelles règles en mêlée, c’est un peu comme copuler sauvagement sur un champ d’édredons quand tu as l’habitude de te faire plaquer au mur. Du coup, plus personne comprend rien, les premières lattes s’endorment faute d’impact et s’écroulent sur leur lit de pelouse.
Du coup, c’est compliqué pour le Racing qui a plutôt fait son succès sur de bon gros coups furtifs mais puissants.
Le rapport (oui bon…) de force est renversé et c’est Brive qui domine dans ce secteur.

C'est l'été, waterbreak pour tous!
Monsieur Atallah, au sifflet châteaubriandesque (ATTENTION REFERENCE), se rappelle que “chaquepointcompteraàlafindelasaisonpourlespromuspromisàlarelégation”. Il accorde sans barguigner de la vidéo un essai un peu comment dire, pourtant un tantinet en dehors de Radikedike alors qu’il en refuse un au Racing après avoir ratiociné de la même vidéo. C’est sans conséquence pour le Racing qui s’impose, si l’on peut dire, comme dans du beurre.
L’action :
Récupération de Sextoy, passe au pied chirurgicale à Lapeyre qui plante le ballon. C’est à peu près le seul moment où la très chère recrue irlandaise a brillé. C’est aussi l’occase de faire le point sur les recrutements.
La poitrenade
Sextoy face aux perches, le soleil qui fait briller de 1000 éclats ses cheveux brillants de post-adolescent tout juste sorti de l’ingratitude acnéique, l’œil précis, conquérant, le teint frais du palefrenier exultant de la santé de celui qui vit au grand air. Il arme son pied, il vise le tee… et il la met à côté mais une merdasse sans nom. Un truc digne de Wilkinson dans une finale, vous voyez ?
Le joueur
Sextoy : vu ce qu’il a coûté en rapport à son rendement en points, autant en parler un maximum pour rentabiliser son achat. Parce qu’entre nous, l’évincé Germain, renvoyé labourer les terrains chez les bouseux semble avoir vachement plus de réussite.
Mais en fait, le vrai joueur du match, c’est cet ectoplasme rouquin, qui suit Sextoy comme son ombre, l’air apathique. On se demande vraiment ce qu’il fait là… Chaperonner Sextoy ? Faire coucou à sa Manman chaque fois que la caméra se pose sur le précédent cité ? Tester sa résistance au soleil ? Porter l’eau ?…
 
La décla :
Benjamin Lapeyre “On est déçu de notre prestation”… C'est toujours comme ça quand on bosse avec des scénaristes inexpérimentés.
La morale de l'histoire :
Mieux vaut un bon vieil amant qui a fait ses preuves que céder à la hypitude d'un sextoy rutilant, vendu hors de prix comme une édition ultra-limitée. Et pour les sensations fortes, préférer un mur en crépi à la suspension soporifique d'un Dunlopillo tout confort.
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Les 3 jours où la France a envahi l’Irlande – Blitzkrieg de valeurs ©

Un brin de muguet, sur un sol irlandais

Par Ovale de Grâce
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J1 – Vendredi 17 mai 2013 – La France colonise l'Irlande – Saint Patrick, bienheureux
Pas d'heures pour les braves, 5h10, c'est autant l'enthousiasme de décoller vers chez les hommes verts (et roux) que le réveil qui poussent mes fesses de nymphes du matelas. J'ai donné ma démission hier, j'ai des places pour les deux finales, je retourne dans un pays dont le microclimat transformerait le plus zélé supporter de l'OM en un apôtre de Stéphane Bern… Bref, je suis d'un dynamisme et d'un enthousiasme à bukkaker un vestiaire argentin!
A la bétaillère de Beauvais, dès 7h30, de sympathiques (et bruyants) supporters toulonnais donnent un avant-goût à nos futurs hôtes
de ce qui les attend pendant les 3 prochains jours. Dans un coin, un autre se prépare à son immersion en révisant Flowers of Scotland. Pas de doute, on voyage en low-cost.

navion
10h30 heure locale – Arrivée à l'aéroport de Dublin. Je m'aperçois en sortant que j'ai dû laisser la tablette du boulot (vous savez, celui que j'ai quitté hier) dans les chiottes. Un passant attentif me guide vers le commissariat où elle m'attendait, rendue par des fonctionnaires de police souriants et aimables. Là, tu sais que t'es vraiment pas en France où il a fallu, il y a quelques semaines, que je dise aux flics qu'il y avait des photos de moi à poil dans l'ordinateur qui a été emporté dans mon cambriolage pour qu'ils acceptent de prendre ma plainte. En France, 1/4 d'heure, c'est largement plus de temps qu'il n'en aurait fallu pour reformater et revendre l'objet. Là, il a été immédiatement porté au commissariat.
Check-in à l'hôtel en compagnie de mon adorable inviteur et un de ses collègues, déjeuner rapide dans un restaurant où on a comptabilisé contrit, notre attente. Quand tu viens de Paris, ces premières heures au milieu de personnes spontanément gentilles, joviales, polies, attentionnées… te donne une idée assez précise du choc que ressent Hibernatus à son réveil.
En allant racheter les produits d'hygiène détruits par les irascibles agents de l'aéroport de Beauvais (je me suis résolue finalement à ne pas honorer la réputation des Français quant à l'hygiène), je me rends rapidement compte à l'affluence de chapeaux à cornes et tresses factices de laine, que la population dublinoise a dû très significativement augmenter ces dernières heures et devrait doubler d'ici demain soir. Si on ne se fait pas tous cartonner avant

 

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17h, Temple Bar, le taux d'alcoolémie est à peu près celui de la rue des Canettes à 5h du matin. Un couple local, d'aspect corporel fortement influencé par l'absorption de houblon et de frites au gouda,  fait exactement ce qu'on fait à 2 grammes du matin quand on est très amoureux… Sauf qu'il fait jour, qu'on est dans la rue la plus grouillante de cette vivante cité et qu'ils ne sont pas sous une porte cochère. Des ados maquillées comme des Irlandaises les filment pour les cours de SVT sur la reproduction qu'elles n'ont probablement pas.
Militantisme
19h30 (heure locale) Arrivée au RDS pour Leinster – Stade Français. Les supporters du Leinster arrivent de toute part, submergeant ceux du Stade Français, comme une marée joyeuse et flegmatique , c'est d”ailleurs exactement ce que feront les joueurs.
Les stadefrancistes sont venus avec une bonne humeur inversement proportionnelle à leurs espoirs
supporterRDS
dans un stade ensoleillé, dont les gradins semblent avoir été conçus par l'architecte de Furiani, à l'époque où il jouait encore au Mécano.
MONTAGE TRIBUNES rds
Pour faire honneur au club invité, les organisateurs pensé pour l' avant-match à des filles en jupette et des garçons en collants
 pompom
L'ambiance est festive, les Leinstermen adorablement chambreurs et les quelques cris poussés par les Français en tribune font parfaitement honneur à notre réputation de voyageurs. Je décide alors de ne plus parler qu'en anglais bollywoodien pour ne pas avoir à assumer les superduponts d'exportation.
Je ne reviendrai pas sur le match tellement on se fait prendre prendre avec facilité, tellement affairés à la besogne qu'on en est besognables à merci. Avec le sourire et sans vaseline. L'atmosphère est telle qu'on le prend, aussi, avec le sourire.
Ceci n'est bien sûr pas une raison pour ne pas feindre le désespoir et trouver un prétexte pour se rabattre sur une orgasmique gastronomie locale:
gastronomie
J2 – samedi 18 mai 2013 – Saint Pilou Pilou, ni vierge ni martyr 
La ville est vraiment envahie par les Français qui semblent plutôt bien s'adapter aux coutumes locales. Les gens sourient, on s'aborde les uns les autres avec politesse et amabilité.Les Toulousains sont affables, les Toulonnais courtois, les Clermontois ont le sens du second degré (ce qui est loin de celui du breuvage qu'ils ingurgitent) et les Parisiens euh non, laisse tomber…
J'ai racheté de quoi me maquiller comme une Irlandaise (très aidée par les vendeuses locales qui ont un vrai sens des priorités “Ooooh they took your make-up bag? You must be devastated! It lasts a life to build one!” – Je vous aime les filles!).
Je me promène longtemps sans jamais réussir à me perdre, dès qu'on a un regard interrogatif, quelqu'un vient vous demander avec le sourire si on a besoin de quelque chose. Je vous jure que ça fait un drôle d'effet.
Partout dans les rues, des gens jouent de la musique, ce qui ajoute à l'atmosphère de grâce. Parce que la musique n'adoucit les mœurs que quand elle est bien jouée. Et elle l'est. J'échange n'importe quel mec accrédité par la RATP à grande force de casting contre n'importe quel musicien de rue irlandais!
16h: Il est temps d'aller chatnoiriser le RCT à l'Aviva dans mes oripeaux de deuil
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L'endroit est majestueux,
Aviva
on est évidemment accueillis par des gens charmants qui n'ont même pas l'idée de fouiller nos sacs. Leur sourire confiant restera le meilleur rempart contre le trublion mayolien qui se transforme pour l'occase en 1er de la classe.
Le public semble essentiellement constitué de supporters clermontois. D'ailleurs, si j'avais été cambrioleur, je serais allée faire un tour en Auvergne, il doit plus y en rester beaucoup (d'ailleurs, si tu es cambrioleur, je te conseille d'aimer les volcans le prochain WE, il y a transhumance dans le pays nantais)!
Vous avez tous vu le match, tendu comme le string d'Afida Turner, qui fut l'occasion pour moi de me faire 4 nouveaux meilleurs amis supplémentaires. Y compris un lecteur clermontois (quand je vous dis que cette ville tient du miracle).
Retour à Temple Bar, au Temple Bar d'ailleurs, qui fut le lieu des débuts de Thin Lizzy (c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup).
phil lynott

Dans les rues, la Yellow Army commence à affluer, penaude, résignée à son statut de Poulidor (et bleu) ovale. Dans le pub, un groupe reprend des classiques, ils sont beaux, suis en feu, je chante du Bon Jovi. Je me rends compte qu'après 2 bières, je comprends parfaitement l'anglo-gaélique du Connacht. Un dénommé Franck, aimable du Connacht, me demande en mariage, c'est le 3e aujourd'hui (les 2 premiers étaient, miracle encore, parfaitement sobres). J'aime ce pays!Plus la soirée avance, plus la joie monte. Les Français sont très sensibles à l'élégance subtile des filles locales dont la hauteur des talons n'est pas sans rappeler l'absence des échassiers basques de la compétition

chute de reins
Certains donnent des couleurs aux héros du cru
ToulonprendTemple
ou chambrent les perdants
MichCrevé

 il est pas joli mon index phosphorescent?

Dehors des Auvergnats font le haka du désespoir
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Un truc aussi chorégraphié que le kapa o'pongo

Le match se rejoue, à la voix cette fois


mais tout finit toujours dans ce sens d'appartenance à une même nation, conquérante et classieuse jusque dans ses moments les plus hépatiquement complexes. Mesdames et Messieurs, LA FRANCE!!

J3- Dimanche 19 mai 2013 – L'heure du départ – Sainte Citrate de Bétaïne, morte au combat
Le coeur gros et le foie lourd, il est temps de retourner à la maison. Dans les espaces d'attente, les officiels en Eden Park sont affalés sur les sièges avec l'oeil torve du punk à chien. Les derniers supporters à quitter les ville errent à la recherche des points d'eau où il pourront trouver fontaine rafraîchissante et canalisations dépuratives, quant à moi je trouve la porte de sortie,

départ

le temps de clamer:

ICH BIN EIN DÜBLINER!

Merci Laurent D (10 000 fois!), Wilfried T, Céline C, Guillaume, Mourad B, mon compagnon dans l'avion aller, les Toulousains de Grafftin Streets, les Clermontois du Burger King, mes voisins de l'Aviva, les vendeuses des parfumeries, les serveurs du Burger King, le whopper, la météo, la Yellow Army, le chanteur du Temple Bar (miaou)

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Le Lab'aux Roses analyse Stade Français – RacingMétro92

Save the last Tango for Saint Denis

Par Ovale de Grâce

C’est le cœur lourd et l’espoir en tête que toute l’équipe des deux labos ( les aristocratiques « Labo de Seine » et les clinquants « Lab’aux Roses ») s’acheminent vers le dernier match du plus flamboyant des Argentins vivant en cette 2e cité la plus importante du rugby argentin (après Rome).
Car mes amis, nous ne verrons plus le soleil francilien nous éblouir de son reflet sur ce crâne luisant, ce sourire singulièrement retroussé en coin, les arbitres pris à partie pendant de LOOOOONGUES MINUTES pour leur expliquer que « yé rrrien fé » (Roncero leur manque déjà tant !),  nous ne verrons plus ces ballons systématiquement ramenés au centre, nous ne verrons plus de drop à 4 points. Au revoir Monsieur Felipe , nos cœurs saignent et vous dédient leurs services complets de fouchettes en argent pas-vu-pas-pris, leurs arguments les plus fallacieux délivrés avec cet irrésistible sourire, leurs sauts de cabris, leurs exploits individuels ainsi que leurs grosses cagades . Ces petites choses simples qui ont fait votre grande carrière et nous rendent romantico-nostalgiques :

 

Les supporters des deux clubs aussi sont en pré-deuil tant l’enceinte

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dionysienne est silencieuse en ce premier jour de beau temps. Les uns agitent les drapeaux roses du club du pré-cité, les autres ceux ciel-et-blenc de son pays d'origine. Tout le monde est tellement triste qu' on entend distinctement les sabots des chevaux de la police montée au moment de l’entrée des joueurs sur le terrain.

Le contexte 

Pour le Stade Français, pas grand-chose si ce n’est se faire plaisir ainsi que permettre aux joueurs en fin de contrat et sans touche (pour ce match , Mostert et Fainifo) de se rappeler au bon souvenir des recruteurs éventuels. Sans enjeu, tout est possible. Pour le Racing, il s’agit de fêter dignement son statut de barragiste en grimpant un peu dans le classement et s’assurer les barrages à domicile. Il faut aussi montrer à l’adversaire qu’il lui cède un entraîneur de grande classe, puisque le transfert de Quesada au Stade Français est confirmé depuis le matin même après un embargo d’un insoutenable suspense !
Le match se joue au Stade de France donc, immense coquille vide vrombissant de l’écho du silence de ses spectateurs. Le post-guazzinisme consommé, le faste des spectacles somptueux laisse la place à des animations d’avant-match sponsorisées. On se croirait dans une immense salle d’opération; je n’attends qu’un chirurgien pourtant.

Le film du match
C’est le printemps, on sent que les sèves montent, l’excitation est à son comble.
Certains se caressent

caresseD’autres se tripotent gentiment

tripote

 

Le coup d’envoi est donné par le héros sub-claquant du jour, floqué en 10, qui tape une touche directe. Le ton est donné : ce match sera argentin.

bisou sur le ballon

 

Eric Bayle jamais avare d’anecdote et d’informations indispensables nous livre cette réflexion : « Parisse qu’on n’a pas vu depuis 2 mois entre blessure, suspension et gastro ».

Le début du match cafouille un peu, malgré une percée d’Imhoff qui pénètre la défense parisienne comme une rock star prend une pucelle. On découvre la présence de l’otage Porical à 5’30 quand il ouvre le score pour le SF à la suite d’une faute de Szarzewski. Castaignède rappelle à l’antenne que Porical est un des meilleurs buteurs du championnat, le reste du match démontrera combien les statistiques sont la science des imbéciles.
Le match commence plutôt de manière équilibrée avec de longues séquences de jeu et des avants au poil aux pattes des deux côtés ; Slimani avec ses cannes d’ailier, Szarzewski avec ses mollets de poulet aux hormones.
Après une série de plaquages loupés sur ses coéquipiers argentins, Jonathan Wiesniewski coupe la ligne de défense du Stade Français à la 20’ pour marquer le 1er essai, transformé.
Parisse en est un peu vénère, il démultiplie ses forces et fait littéralement exploser le nez de Battut qui est du genre costaud.
23e , Brugnaut est sanctionné pour une faute de liaison sur la 1e mêlée, il a pas l’air content… On vous confirme, il est pas content. Las, le Racing récupère quand même le ballon de relance et s’approche dangereusement de la ligne pink, 2e alerte bleu-layette. L’attaque se conclut par une faute de Tomiki. Pénalité pour le Racing 3-10.
Après une longue séquence de jeu stadefranciste, Porical rate sa 1e pénalité à 35m face aux poteaux. C’est le début pour lui de la série noire. Ou tout du moins d’un vrai creux spatiotemporel. Pendant 10mn, il ne se passe rien. Un vortex rugbystique.
La sortie de Chavancy, la proximité de la fin de cette 1e période et la nécessité pour les chroniqueurs ,aussi avides d’avoir quelque chose à raconter qu’endormis, sonnent le nécessaire réveil pour les joueurs.
Saint Felipe entend nos prières et amène ses troupes à l’attaque. Longue séquence à l’issue de laquelle Gavin Williams plante l’essai. Transformé par Porical.
C’est la mi-temps, tout le monde a 10, ça veut dire que tout le monde a gagné et qu’on rentre chez nous ?

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Ah non, ça repart et plutôt bien côté parisien, notamment en raison d’une attaque hyperbolique du supersonique Contepomi ainsi que d’une blessure à la cuisse de… Benjamin Fall (vous avez flippé que ce soit une surprise ?).
A la 45e, Porical manque sa seconde pénalité, Contepomi récupère, attaque, essaye de passer dans les 22 du Racing  à Porical qui la manque. Le petit Jérôme P. est attendu par ses parents du côté du pays catalan, merci de bien vouloir le raccompagner.

porical

Pendant ce temps, les coachs parisiens font entrer le tout frais livré Julien Dupuy qu’ils n’ont même pas eu le temps de déballer complètement.

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C’est pas parce que c’est notre nouveau meilleur ami, mais quand même, le jeu prend un autre rythme.
A la 50e, les cartes se redistribuent : Van Der Merwe revient, Vuidruwatruc sort, Plisson entre en 10, Contepomi rejoint le centre qu’il ne quitte jamais vraiment, Rodriguez prend la place de Porical qui devrait passer à l’aile. A l’heure où on vous parle, cherche encore son chemin.
Le score grimpe aussi lentement que la pousse des cheveux d’un stadefranciste, tandis qu’on se distrait comme on peut en matant le boul’ de Hulk de Szarzewski.

short craqué

 

A la 66e, un ballon de presque essai de Contepomi pour Gurruchaga fait monter dans le stade une clameur qui nous réveille. La prochaine fois, on apportera des boules Quiès, on n’aurait jamais pensé en avoir besoin !
A la 73e, grâce au pied infaillible de ce GÉNIE de Jérôme Porical, le Stade Français prend l’avantage, 19-16. Il ne le perdra plus.
On vous épargne les minutes qui restent, on vient de spoiler le suspense.

Les joueurs

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Le Lab'Hauts de Seine analyse Racing Métro 92 – USAP

Un tigre dans le moteur des futurs barragistes

Par Ovale de Grace

C’est dans la riante cité colombienne – ville fleurie- célèbre pour ses quartiers populaires et ses jardins ouvriers

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que se jouait LE choc pour solidifier son châssis de barragiste entre les argentinants (mais plus pour longtemps) Altoséquanais en ciel et blanc à ma gauche, et les riants Arlequins en sang et or à ma droite, invaincus dans leur catégorie depuis respectivement 8 et 4 journées. La cause est forte et la journée est belle, les foules enthousiastes se ruent vers la cathédrale du rugby d’outre-périphérique pour savoir qui s’installera dans le fauteuil de la rosière de l’Ovalie à cette aube du printemps.

rosière

Le contexte

C'est le premier match sans doublon depuis une pelleté de semaines et les héros sont remobilisés sur le front du championnat. Le match aller avait été remporté sur le fil à domicile par les Catalans, le match retour donne logiquement les hôtes favoris.
Je prends place en tribune, au milieu des blessés, dont je manque de rejoindre les rangs puisque mes genoux sont inopportunément placés derrière le strapontin de Benjamin Noirot qui n'aura de cesse d'essayer de leur faire un sort durant tout le match.
Mais puisque les combattants sont dans l’arène, que Pascal Gahuzere a accordé son sifflet et mis de l’huile de coude dans ses épaules, place au match !

Le film du match

Les internationaux sont de retour des deux côtés du terrain, et l’aurtiste JM Hernandez est positionné à l’arrière, poste où il excelle malgré lui.
C’est d’ailleurs lui qui offrira la 1e action notable du match où il tente un drop. On notera en aparté le parfait diapason d’Hernandez avec son ballon qu’il envoie systématiquement là où il a l’esprit. Dans ses moments rimbaldiens, il multiplie les chandelles, on se plait alors à imaginer qu’il a des idées à l’image de son tir : courtes et déplacées. Je rougis.

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Sous les bravos et les vivats de la foule, dans une ambiance qu’on n’avait plus vue à Yves du Manoir depuis 1912, le match commence en s’emballant : renvoi dans les 22 franciliens, touche catalane volée par Antoine l’Ange-Bleu Battut, mêlée, touche, mêlée… Les 10 premières minutes sont aussi équitables que plaisantes jusqu’à l’ouverture du score par Wiesniewski sur une pénalité à la suite d’une mêlée relevée par Taumalolo.
Le même redonne quelques minutes plus tard au même encore une occasion de scorer après s’être accroché au cou d’un adversaire.
6-0, à la 14e, ça commence difficilement pour les Catalans qui cafouillent, gratouillent, épouillent depuis l’ouverture du score, à tel point que le délégué Nicolas Mas se fait vertement tancer, la tête basse, par l’arbitre aux accents de maître d’école.

maître d'école

Rien de tel pour galvaniser puisque l’USAP prend l’avantage les minutes suivantes jusqu’à s’approcher de la ligne d’essai… et écope d’une pénalité. 6-3 à la 19e

Les avants sont constamment sollicités de part et d’autre, entre mêlées et regroupements, et ce sont les usapistes qui sont le plus en difficulté dans cet exercice jusqu’à commettre quelques subterfuges directionnels qui n’échappent pas à l’œil sagace de l’arbitre.

Le score gonfle de part et d’autre, de pénalité en pénalité.

Le Racing part de nouveau à la conquête de la ligne d’essai catalane, stoppé dans son envol par un Mafi tellement content qu’il en oublie de lâcher le sésame. A 5m de la ligne d’essai, ça ne pardonne pas, il part réfléchir sur le banc jusqu’à la fin de la première période.

Les avants prennent la suite des opérations dans un combat dantesque d’où le ballon s’échappe de main en main des ciel-et-blanc jusqu’à une passe relayée par l’auriculaire droit de Bobo à Hernandez qui s’en va placer le ballon là où son esprit devrait être aussi : dans l’en-but.

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Essai non transformé mais qui donne le ton et le rythme à Bobo qui s’emparera immédiatement du ballon à deux mains pleines. Il s’en va tout seul sur ses formidables papattes vers une ligne d’essai qui ne verra finalement pas le ballon, coupé dans sa course par procuration à la suite d’une passe ratée, logiquement récupérée par les Usapistes. Ces derniers commettent un en-avant qui voit une nouvelle fois leur pack essoré.

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C’est avec un score de 17 à 6 que

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les impétrants rentrent au vestiaire, rien de définitif donc, mais une domination assez nette des franciliens, essentiellement les deux premières lignes.

Le match reprend, Mafi sorti du purgatoire, et l’USAP a recomposé son plan de trois-quarts.

Les premières minutes sont à l’image de la première période, l’USAP multiplie les fautes et les erreurs d’appréciation mais ne perd pas au score.

A partir de la 50e, le rapport de force s’équilibre et c’est grâce à une percée « à la Palisson » de Ben Arous pour le Racing, ballon passé en avant, mêlée remportée par l’USAP que ces derniers peuvent enfin tenter de marquer de nouveau des points. Hook ne passe pas la pénalité, mais on sent enfin poindre l’espoir dans les grands enfantins des roussilono-languedociens. Les espoirs ne sont pas vains puisque l’USAP se remet à scorer à la 61e et dans l’enthousiasme, que dis-je, l’excitation, Sid s’en va marquer un essai d’un orgasmique coup de reins. Hook transforme. 20-16 à la 67e.

La pression est également partagée sur la fin du match avec un léger avantage néanmoins pour les Perpignanais, Heckel et Jeckel Machenaud et Wiesniewski montrent des signes de fatigue, les avants dominateurs sont moins sollicités, et le cerveau d’Arthur Hernandez Rimbaud reparti en chandelle.

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L’étau se resserre pour les ciel-et-blanc lorsque Mêlée passe un drop à la 77e, ramenant le score à 23 à 19.

L’USAP est sur le point de gagner le match dans les dernières secondes où, au comble du suspense, Tuilagi choisit de passer le ballon à Strokosh en tout bout de ligne. Le Graal file dans les limbes. C’en est fini.

Les joueurs

Côté USAP: Après avoir passé une première période compliquée, les avants catalans se

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reprennent très clairement sur la deuxième. Un Nicolas Mas très solide.
Sébastien Taofifenua, sorte de culbuto monté sur deux cure-dents, étonnamment véloce, et Vahaamina (rappelle toi, que je ne suis rien sans toi haha), deux jeunes qui n'en ont… de l'avenir

Côté Racing : Les 3 petites merveilles, Machenaud, Wiesniewski, Chavancy, même si certains ont fini dans un état déplorable, ont de nouveau brillé.

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A noter surtout les performances des avants, titulaires et remplaçants, d'Antoine BlueAngel Battut, impeccable sur les ballons en touche et tout ce qui peut lui permettre de prendre les airs et une mention spéciale pour les équipes d'infirmerie et de blanchisserie:

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Julien Dupuy passe sur le grill

Le roi de la fourchette passe sur le grill.

Par Ovale de Grace

Pas encore trente ans et pourtant calvitieux et emphysémateux, ex-future-ex-future-ex-future (blablabla …) gloire gentiment branleuse , Julien Dupuy a tout du boucher idéal.
Toujours dans les bons coups (de fourchette), jamais éloigné d'une table de nuit, Julien Dupuy est le premier à se dévouer pour ventiler ses camarades (et plus encore les arbitres) sur le terrain les jours de grosses chaleurs, par la technique dite du “coléreux ventilateur”.

ventilateur

Depuis des mois qu'il nous régale de son autodérision et de réponses à nos provocations sur Twitter, il devenait urgent que ce demi-de-mêlée d'un genre total, passe sur le grill pour mériter le titre boucher auquel il semblait prétendre. Il nous avait déjà par le passé montré des prédispositions certaines:

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C'est donc par un temps frisquet, propice pour notre sujet à protéger son crâne quasi nu d'un bonnet d'une discutable esthétique,

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que, Mireille Dumas trash et stadefranciste-équarrisseuse de la boutique, camérawoman du pauvre, je convoquai ce volubile bourreau de l'arbitrage au regard de porcelaine dans un café cossu. C'est lui qui est venu, qui a complaisamment répondu aux questions, et qui a réglé l'addition. Le postulant-boucher, docile et motivé, ne recule devant aucun sacrifice!

Des 3 heures (oui Mesdames et Messieurs, 3 heures, le bougre est bavard!) de “off” que je ne révélerai même pas sur mon lit de mort (mais volontiers sur celui d'une très répétitive plus petite, si tu es rugbyman, argentin et prêt à m'épouser), je puis tout de même dire:

– Que Julien estime Sergio Parisse plus fort que John Mc Lane

– Qu'il trouve Fillol “encore” viagra for sale beau gosse

– Que c'est un pascalpapéiste convaincu et pratiquant 

Qu'il préfère prendre une table en boîte de nuit qu'une boîte d'une table de nuit

– Qu'en 3 heures, il n'a pas évoqué une seule fois Jérôme Porical, qu'il n'a pas non plus une seule fois montré le moindre signe d'insuffisance pulmonaire non plus. Il doit y avoir un rapport…

 

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NB: merci à Laurent B. pour le montage 

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Le Lab'aux Roses analyse Stade Français Paris – Union Bordélo-Béglaise

Ca c’est rrrrrouby

Par Ovale de Grace

Un samedi à Charléty, les rares supporters indéfectiblement fidèles malgré les branlées successives, l’absence du Président Papé solidaire des lombaires avec le disparu Felipe Contepomi (mais si, souvenez vous…) et l’installation du club dans un ventre mou sans enjeu national ou européen, se massent en petits groupes dans un stade aussi clairsemé que le crâne de Benjamin Lapeyre. Ce qui promet d’être un match du vendredi soir en différé, s’avérera probablement le match le plus WHAT THE FUCK de cette 18e journée, voire de la saison.

Le contexte :

Sur une pelouse digne de la flamboyance des champs de course de la Roumanie soviétique, deux équipes aux fortunes récentes diverses : le Stade Français Paris, lessivé, rincé, essoré à Castres, joue contre l’Union Bordeaux-Bègles, lessiveuse, rinceuse, essoreuse des prétentions toulonnaises.

Pour les premiers, il faut démontrer que le pink is vraiment not dead- et pas qu’à l’ échelle Ariel Sharon du terme -; pour les seconds, que leur cul est définitivement sorti des ronces.

Bordelais et Parisiens, arrêtés aux stands du classement, déjantés par les futurs barragistes n’intéressent plus grand monde. Mais le monde a rarement raison, contrairement à l’arbitre, Laurent Cardona (retenez bien son nom), incontestablement la star du match.

Le film du match:

C’est à Warwick qu’incombe de lancer les hostilités, côté Paris on veut montrer qui c’est Raoul ; dès la 3mn, Monsieur Cardona refuse un essai à David Attoub. S’ensuit une mêlée à 5 mètres que Julien Dupuy pousse de ses encouragements et de grands mouvements des bras, dans un style autoritaire et prophétique qui n’est pas sans rappeler Moïse écartant la Mer Rouge et poussant son peuple à la traverser groupé, galvanisé, uni. Et Parisse de porter le sésame en Terre Promise, derrière la ligne d’essai.

Dieu-go Dominguez irradie les tribunes de sa présence céleste (et satisfaite)

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Le jeu s’arrête, Monsieur Cardona a des soucis de micro. On s’interroge. D’une part, le bruit des tribunes nécessite rarement qu’on ait un micro très performant, d’autre part, si on avait su, on aurait demandé au technicien de vérifier avant tout le sonotone de l’arbitre. Car

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peut-être que si il ne s’entend pas parler, c’est avant tout qu’il n’entend pas.

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Mais gardons ces considérations pour plus tard, pour le moment, le jeu reprend, et c’est au tour de l’UBB de capter le ballon et sans une erreur de Talebula, l’équipe filait à l’essai.

Warwick qui cale son pied depuis le début du match tente un machin qui finit en dropus interruptus. Nous ne boudons pas notre plaisir, ça joue, et ça joue bien.

C’est aussi pas mal disputé et Parisse est partout, à tous les postes, il avance dans le jeu et mène ses hommes avec la subtilité (et l’efficacité) d’un général russe de l’opération Danube. Il laisse un mort sur la pelouse, Sanchez exfiltré à la 20e au profit de Camille Lopez.
Toutes ces funérailles, les avants en sont friands, ça les inspire aussi. Aled De Malmanche file à l’essai dans la plus pure tradition de l’aquaplanning, Dupuy transforme.

Après le test « commotion cérébrale » où on le voit passer par toutes les nuances du vert, dont celle, approximative de la pelouse, Sanchez ressuscite ; ça n’a pas l’air d’impressionner les Parisiens qui ont assez l’habitude de cohabiter avec les morts (Blanche de Castille, Dalida, Corleto…).

Pendant ce temps, Parisse et Dupuy redéfinissent la notion de « charnière », le 8/9, ça fonctionne drôlement bien . Et ça enquille !

Bordeaux-Bègles ne lâche rien et ouvre son compteur à la 31e minute. 17- 3

Et là, se produit l’impensable :

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un carton rouge pour Saint Sergio Parisse. Monsieur Cardona (en forme) a entendu cet Italien hispanophone, vivant en France depuis 10 ans l’insulter en anglais.

L’incompréhension est générale, personne ne croit que ce héros au visage si doux puisse s’être commis dans un acte aussi soudain qu’incompréhensible (et inaudible). Pour ma part, j’hésite entre le doute, la peur de la possession ou la révélation du génie polyglotte. J’envoie le CV de l’impétrant-trublion aux Nations Unies en sifflant un verre d’eau bénite en prévision de mes prochaines sorties au stade.

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Pour le coup, Parisse est vraiment énervé, et s’en va sur le banc en se commettant dans un champ lexical extrêmement menaçant : « Vous faites oune gran’error » « ça c’est pa rrrrrrouby ». Flippant !

Monsieur Cardona, si tu me lis, cialis online j’ai les coordonnées de quelques Tchétchènes qui assureront ta protection contre une soupe chaude et quelques munitions à expédier à Grozny.

La confusion est générale et personne ne voit qu’un ramasseur de balle réintroduit un ballon qui profite à Turinui qui s’en va en loucedé à l’essai.

La sirène siffle sur ces invectives d’une rare violence de Vincent Etcheto « Mais c’est le ballon magique ! »

Les débordements lexicaux de ce match confortent les plus grands spécialistes du genre que le rugby se footballise, Anelka ne désavouerait pas le champ sémantique usité de part et d’autre du terrain !

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Le match reprend à 14 contre 15, et des rancoeurs égales à l’égard de l’arbitre. Pour autant, ce sont les Parisiens qui commencent à faire monter le score avant de se prendre un essai.

La deuxième mi-temps ressemble à la première, c’est à dire à ma chambre d’ado, l’odeur de produits qui modifient substantiellement les volets de la perception comprise :

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Les joueurs inventent des gestes techniques qui n’ont pas l’air dans le manuel, comme protéger de leur corps leur camarade porteur du ballon,on se plaque au cou (un vrai plaquage des cervicales, comme si on visait le cuissot), et Camara devient le sauveur du Stade, jouant tous les postes, du 8 au 15.

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Contre toute attente, l’UBB ne profite presque pas de la supériorité numérique et en fin de match, le Stade peut faire tourner du sang frais pour s’assurer une victoire très confortable, malgré la perte du bonus offensif.

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Les joueurs :
Côté parisien 
Julien Dupuy, solide, flamboyant, auteur d’un sans faute au pied. Je rêve du jour où on fera une compile de ses gestes en cinéma muet.
Sergio Parisse, auteur d’un demi-match parfait, qu’on remercie encore pour l’étendue de son vocabulaire « Il a aucoune personnalité ce mec ! »
Djibril Camara, en pleine rédemption après le purgatoire.
Aled De Malmanche qui a livré un match excellent, polyvalent, infatigable pour les uns, fatigant pour les autres.

Côté bordelo-béglais (en l’espèce, épithète idoine) :
Sanchez et Munro qui ont tenté de surfer sur la marée infligée à Toulon la semaine dernière. Connor pour ses gestes techniques dignes des plus luisants hachoirs.

Les déclas paranogènes du Docteur Jean-Pierre Elissalde

“Le contre-coup du carton c’est cette confusion, confusion qui profite aux parisiens” – Et peut-être bien qu’ils l’ont fait exprès de passer le match à 14, perfides stratèges!

“Les Parisiens vont faire le buzz avec la suspension de Parisse” –

Et surtout, prophétique, tout juste 2 minutes avant le fait du match de Laurent Soubirou Cardona « L’avantage à Charléty, c’est qu’on entend les joueurs parler »

Le Lab'Hauts de Seine Rose analyse RM92 – Stade Français Paris

Mahout écrase l’écrit

Par Ovale de Grâce

Des soirs comme ça, tu traînasses « un peu » à pondre le compte-rendu que personne n'a envie d'écrire, pour que personne n'ait envie de le lire, sur un match que personne n'avait envie de voir. Surtout d'ailleurs au Stade de France où les gradins sidéralement vides font quand même annoncer 47.000 spectateurs selon les organisateurs bien optimistes malgré leurs 5 dernières défaites, 15.000 selon la police. Je suis quant à moi restée sous ma couette, c'est plus vraiment la saison du minishort pink et j'ai pas des masses envie de choper un rhume de cuisses.
Trêve de déprime préhivernale, ce derby s'annonce des plus exaltants, sur le plan sportif évidemment puisque ce sont quand même des aspirants aux barrages qui se tirent la bourre, excusez-nous du peu M'sieur-Dames. N'oublions pas le clou des animations d'avant-match, Mahout, sympathique mascotte bossue qui se dandine autistiquement le long de la main courante en faisant de grands moulinets de ses bras courts… Pitin, j'ai beau essayer de me motiver, j'y arrive pas.
Bon, ce match est programmé trop tard, le stade est trop grand, les enjeux mineurs, le temps me colle des rhumatismes et le nouveau maillot du Stade Français me rappelle les heures les plus sombres de nos adolescences Quicksilver… J'espère qu'en plus je vais pas regretter de rater la finale de Danse avec les Stars.
Chronique d'une purge annoncée !

Le film du match :
Bon, ça commence plutôt pas mal puisque Canal indique que Dimitri Szarzewski joue au Stade Français. Peut-être que si le match devient ce qu'il a l'air de promettre d'être, au moins les commentaires vont un peu rattraper le coup pour nous faire marrer… même pas.

Allez c'est parti !

Puisqu'il en faut bien un, c'est le Racing qui met la main sur le ballon, place aux jeunes, ce sont Machenaud et Chavancy qui donnent le ton. Dans d'autres circonstances on aurait dit « dynamisent », mais on n'en est pas là. Malgré leurs efforts (louables), on n'y sera jamais.
Barkley, fine gâchette, ouvre le score à la 4e, grâce à une pénalité rasante (et ce n'est pas ce soir un vain épithète) à la suite d'un hors-jeu de Sempéré.
Les deux équipes se lancent dans un passionnant mouvement d'aller et retour du ballon qui couvre tout le terrain. Je me rappelle la douce torpeur des soirs d'ennui estivaux lorsque nonchalamment nous nous renvoyions la balle de jokari, seul bruit décelable dans l'immensité d'une luxuriance pourtant désertique du Périgord de mon adolescence. Boing. Boing. Boing… A cette exception près qu'on voit très nettement la goutte au nez des groupies que le cameraman prend un malin plaisir à zoomer lorsque l'ennui du terrain l'étreint.
Dupuy va rapidement égaliser et Porical remplacer le nouvellement signé Hugo Bonneval. Le Catalan nous a habitué à alterner le meilleur comme le pire avec une remarquable régularité. Je vous laisse deviner de quel joueur il s'agit.
Le Racing prend petit à petit la domination (pas franchement ostentatoire, mais quand même) un peu partout, et notamment en mêlée où Ducalcon fait souffrir De Malmanche.
Les All-Pink and Black ratent deux pénalités, c'est ballot. Vraiment. Parce que pour le moment, le match se joue essentiellement à la petite faute suivie d'une petite pénalité. Grandiose !
Le Président tente une Ritchie Mc Caw à la 35e et se fait goaler par Monsieur Raynal. Le contournement semblait pourtant bien plus subtil que certains exercices du vice (mouarf) meilleur joueur du monde. Pénalité/ballon porté/essai…
Comment ça essai ??? Monsieur Raynal demande à un certain « Gérard » si il y aurait une raison de refuser l'essai aux Racingmen, ballon censément aplati par Dimitri Szarzewski plutôt sûr de son fait. Je dis « censément » parce que le mouvement du ballon, personne n'est en mesure de le décrire. L'essai est accordé, il est transformé. Et bientôt aux vestiaires il faut rentrer.

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Deuxième théière pleine de verveine pour moi qui me demande si mes capacités pulmonaires me permettront de bailler la 2e mi-temps. Je pense à tous les spectateurs au

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stade, qui commencent à voir la pluie tomber. Combien ont payé leur place pour ça ?
Allez, c'est reparti my kiki !

Le Stade Français était sorti sur de meilleures intentions, le Racing plus réaliste, voyons si le bourbier qui sera leur terrain de jeu va perpétuer ce scénario. Oui. Et à peu près avec le même intérêt.
Le Stadefranciste, frustré de ne pas voir les beaux efforts de ses jeunes pousses aboutir, pourra doubler son ressentiment en voyant le transfuge Szarzewski faire enfin des lancers plus que corrects.
Le Racingman attend qu'enfin son équipe montre qu'elle peut sortir du marasme psychologique dans lequel les annonces diverses et hautement prématurées l'ont plongé.
Le joueur attend patiemment de pouvoir sortir de ce merdier boueux digne de Dien Bien Phu et se nettoyer de la boue glacée.
Le terrain aimerait bien qu'on lui foute un peu la paix. D'ailleurs, sur le terrain, on assiste à quelques passes d'armes assez marrantes entre le Président et Henry Chavancy suffisamment téméraire pour vouloir à tout prix se faire du rouquin. N'est pas Bakkies Botha qui veut et Pascal Papé lui répond pour ne pas le vexer, mais sans sortir l'artillerie lourde qu'il réserve habituellement au chasseur varois.

Les premiers points sont marqués à la 60e par Julien Dupuy, sur pénalité, il en remet une deux minutes plus tard et amène le score à un pharaonique 13-12 pour le Racing.

Le jeu prend enfin du rythme, et le Stade Français peut vraiment

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commencer à y croire à partir de la 70e puisqu'il prend l'avantage un peu partout, même en mêlée. Une pénalité amène même le club à prendre l'avantage à la 75e. 13-15.
Enfin un peu de suspense !

Fabrice Estebanez porte l'estocade à la 76e sur un essai superbe dont il finit l'action en transperçant un fragile rideau défensif.

L'essai est transformé par Machenaud. Le même Machenaud qui éloignera même le point de bonus défensif pour le Stade Français.

Le match se termine sur 23 à 15, victoire pas plus logique que ça pour le Racing. Qui est content.

Les joueurs :

  • Côté Stade Français : Julien Dupuy plutôt en forme, à la main et au pied. Bon dans l'animation et même discipliné (gonflé ?) puisqu'il régule les interventions de ses coéquipiers auprès de Monsieur Raynal, occupé à siffloter la fautinette.
  • Côté Racing : son vis à vis Machenaud, qui doit décidément donner des sueurs froides à Petit Con Morgan Parra. Chavancy qui a décidé de casser son image de fils-à-Papa qui sent la savonnette en mettant des pichenettes à tout ce qui passe. Estebanez, solide.
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Les 10 raisons pour lesquelles la Boucherie vote Guazzini à la tête de la LNR

Finis les 3èmes mi-temps au club-house : tout le monde au Lido.

Par Ovale de Grace

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la-lnr_sport” target=”_blank”>beIN SPORT : Max Guazzini candidat à la… par beINSPORT

C’est dit, c’est annoncé, c’est officiel, Max Guazzini sera candidat à la succession de Pierre-Yves Revol (qui ça?) à la Présidence de la Ligue Nationale de Rugby, probablement contre Patrick Wolff (qui ça? l’homme de l'”appareil”, éternel n°2) ainsi que les candidats de témoignage Paul Goze et Alain Tingaud.

Ce 16 novembre, c’est un véritable choc culturel qui confrontera les vieilles couilles flapies éminents membres historiques des instances nationales contre les punks tenants d’un rugby moderne et parfois bruyant.
Ne fuyant aucun débat, la Boucherie a décidé de faire sien le précepte du Kamarade Djougachvili, qui n’était pas un 2e ligne géorgien mais un précurseur facétieux du movember, devant une plaine sibérienne : “Choisis ton camp camarade!”.

Base arrière du guazzinisme, comportant en son sein certains mêmes de ses évangélistes, la Boucherie ne pouvait faire autrement que choisir le Grand Max pour représenter ses valeurs. En 10 raisons:

1- Max Guazzini est né pour être Président. De son foyer d’étudiants tenu par des pères maristes au directoire d’NRJ, du Stade Français à la direction artistique du calendrier des Dieux du Stade, Max Guazzini préside, tout, avec succès, c’est inscrit dans son ADN

2- Parce qu‘il est soutenu par son fils spirituel et acméique Mourad Boudjellal, et que l’alliance des deux Présidents les plus punks du rugby français ne peut qu’être le gage de l’installation durable des valeurs bouchères dans les réseaux ovales

3- Parce qu’il est soutenu par un autre Président: Pascal Papé. Seule l’élection de Max Guazzini à la tête de la LNR peut promouvoir, légitimer et propager le pascalpapéisme dans tout ce que le monde compte d’ovale. Nous avons fait un Président, nous avons fait un capitaine du XV de France, nous n’arrêterons pas ici notre oeuvre. Plus qu’un président de l’ovalie à installer, ce sont ses valeurs que nous voulons instiller, seul le guazzinisme peut en être le vecteur

 

4- Parce qu’il est temps de voir remplacés les hommes de paille par un homme de paillette.

5- Parce que quitte à honorer nos chers disparus, Dalida est plus glamour que Serge Blanco!

6- Parce que le Grand Max a un porte-parole de la meilleure qualité, et que sa candidature crée un axe Paris – Toulouse

7- Parce que c’est la crise, et qu’on a envie de remplacer le cassoulet par du caviar et peut-être même en faire goûter dans le cadre d’un jumelage à la sélection nationale des orphelinats haïtiens. On leur doit bien ça!

8- Parce que les danseuses du Pink Paradise sont plus propices à remplir les stades que Pottoka

9- Parce qu’une petite chienne nommée Mirka, handicapée à 80% comme directeur de conscience, ça a plus de poésie que d’avoir Serge Kampf comme marionnettiste

10- Parce que sa candidature emmerde les ayatollahs des valeurs du rugby ©

 

Max, on t’aime!