La réponse au record du haka de Brive par les Néo-Zélandais

 

Par Capitaine
 

Les gros beaufs du Sud-Ouest vont en pâlir de jalousie. Alors qu’en juillet dernier avait lieu le plus grand haka du monde à Brive, avec 4.028 participants, le Pacifique ne s’est pas fait attendre pour répondre au Couilloux..
 

Lors de la rencontre opposant les Chiefs aux Rebels, les spectateurs ont pu participer à un tourner de serviette géant sur la chanson de Patrick Sébastien. Pas loin de 8.456 personnes étaient présentes sur la pelouse du Waikato Stadium. Les organisateurs ont tenté de se défendre quant à ce nombre élevé : “nous on a vraiment du monde à nos matchs, alors c’était dur d’en avoir moins sur le terrain.”

La performance n’a pas été enregistrée dans le Guiness Book, comme ça avait été le cas pour le haka de Brive, à la demande des organisateurs. Il s’expliquent : “On est pas cons à ce point”. On ne va pas les en blâmer.
 

Les rumeurs courent sur un éventuel pakito reliant Johannesbourg à Cape Town. Affaire à suivre.
 

Les Chiefs en tête de file pour montrer l'exemple.
Les Chiefs en tête de file pour montrer l’exemple.
 

Le XV de France déjà sous tension ?

Photo : Noa Nakaitaci raffûtant un Français de souche.

Alors que Philippe Saint-André a donné sa liste de 35 joueurs pour la tournée chez les Blacks en juin, le groupe, à peine nommé, est déjà sous tension. Mais ce n'est pas que le stress d'affronter les terribles All Blacks qui met mal à l'aise nos jeunes coqs, sortis derniers d'un Tournoi des 6 Nations lamentable. Non, ce sont des tensions au sein même du groupe, pourtant pas encore réuni, qui sont apparues.

En effet, la sélection de certains joueurs qualifiés d' “étrangers” (Nakaitaci, Le Roux, Claasens, Kotze, Nyanga, Dusautoir, Fofana, Ouedraogo…) aurait été quelque peu mal vue par certains. Ces mêmes dont les copains, français pur souche depuis que leurs grand-mères italiennes/portugaises/belges/allemandes/africaines/… ont accouché de leur père en France, n'ont pas été retenus dans le groupe. Cela se serait donc mal passé.

On a donc pu assister à un chambrage en règle sur les réseaux sociaux, par exemple :

« Le Roux a reçu la Marseillaise, il a plus qu'à réussir à la chanter et il rentrera dans le “cloub”. »

« On dirait les Saracens cette équipe de France #Classens #LeRoux #Kotze #etpourquoipasjouerenvertetor »

Mais le plus triste de l'histoire est l'incompréhension des supporteurs, eux-même parfois remontés contre ces sélectionnés, qui en ont profité pour y aller de leur petite pique. A la hauteur des commentaires du Rugbyrama on vous a récolté ceci :

« Hé! Noa Nakaitaci! Ta dmandé ta réserve de banane pr l'avion ? »

« Kotze en + detr nul il é sudaf, pk il est pri???? »

« Nyanga ça va paskil pleur pr son paillie mais jcroi pa les otres le feuront. »

Un déluge d'inepties s'est abattu sur le net et Dieu merci c'est en la personne de Julien Caminati que l'on a trouvé la voix de la sagesse pour apaiser le tout :

« Bande d'enculés de supporteurs racistes, allez mourir avec ceux du PSG. »

Et c'est Willy Mason qui a ajouté :
« Étouffez les avec des croissants. »

Mais rappelons tout de même que ce n'est pas la première fois que l'Equipe de France agit de la sorte en ayant déjà sélectionné Eric Melville, Abdelatif Benazzi ou encore Pieter De Villiers. Rappelons aussi que d'autres nations majeures du rugby ont eu recours à ce système, comme la Nouvelle-Zélande par exemple : Rokocoko, Sivivatu nés aux Fidjis ou Isaia Toeava né aux Samoa.
Et enfin, rappelons que la France pourvoit un grand nombre de joueurs dans les petites équipes de l'IRB, un des plus connus, Julien Bardy, le troisième-ligne de l'ASM.

Rassurons-nous tout de même, pour cette prochaine tournée, on aura au moins quelques joueurs qui sauront parler en Anglais.

Par Nicolas Malaisie

zp8497586rq

Vidéo – Le parfum des phases finales

Une vidéo épique.

Par @MartinScore16a3, @PixNGo et @Capit_haine

Alors que la phase régulière du top14 est finie, les barrages opposant Toulouse au Racing et Castres à Montpellier arrivent à grands pas. La Boucherie Ovalie avait dans l'idée de vous offrir une petite vidéo dans le but de vous chauffer avant ces grands rendez-vous, c'est alors que Capitaine eut la bonne idée d'aller chercher dans le maquis briviste un des plus fameux réalisateurs : Martin Score16à3. Il ne fut pas facile à dégoter puisque déjà pour se rendre à Brive c'est galère, alors le maquis… Mais rien n'est impossible quand l'aura d'Ovale Masqué vous accompagne, il a suffit à Capitaine de déboucher une bouteille de Palinka en criant “gloire à Caminati” pour attirer le réalisateur dans ses filets.

Il ne manquait plus qu'un producteur ambitieux pour compléter le projet : Pix N' Go, le réfugié politicorrézien en Papouasie, qui a dû changer d'identité pour pouvoir rentrer en France lors du tournage, était l'homme de la situation. Un rapatriement en valise diplomatique plus tard, le trio était au complet.

Avec sa fine équipe, Capitaine n'avait plus qu'à se saouler la gueule à l'alcool de gingembre pour avoir une bonne idée et son duo de talent à la réaliser. Ainsi vit le jour cette vidéo des phases finales du Top 14, régalez-vous :

zp8497586rq

Capitaine analyse Irlande-France (13-13)

13-13, ça porte malheur non ? Tfaçon il peut plus arriver grand chose à l’Equipe de France…

Par Capitaine

9 mars 2013. Rien ne va plus dans le monde post-apocalyptique du rugby français. La quatrième journée du Tournoi des VI Nations verra l’Irlande recevoir la France, bonne dernière. Le pays des roukmoutes a subi une sale défaite face à l’Écosse, qui n’a pourtant pas mieux joué que d’habitude, au contraire. Alors on s’attend à un stade de Dublin plein a craquer de trolls, gnomes et autres créatures qui peuplent l’île du Trèfle, pour supporter leur équipe de repris de justice devenus limite trop sympas pour le niveau international. Alors que de l’autre côté, c’est une délégation tricolore qui va se ramener les mains dans le bermuda, les tongs en avant et en sifflotant une Marseillaise timide. Oui, nos Bleus sont en vacances en 2013 et en ont rien à foutre du Tournoi. PSA a décidé de ramener son premier trophée dès cette année, sauf que ce sera une cuillère en bois. Alors les internationaux français y vont pour rigoler et savent tous que de toute façon, la seule année où faudra vraiment jouer c’est 2015, pourquoi commencer à se faire chier dès maintenant ? Aucune équipe n’a jamais réussi à présenter une régularité sur 2 ans, encore moins les Bleus qui sont les rois des performances en dents de scie. Incapable d’enchaîner 4 victoires, le XV de France compte désormais sur les défaites pour faire taire les vilains qui osent critiquer l’irrégularité de cette équipe.

Bref, quoi qu’il en soit, on s’assoit devant le match en sachant déjà qu’on va perdre. Peu importe, on espère qu’il y aura une générale pour rattraper notre après-midi.

 

Les parents de Brian O'Driscoll vous passent le bonjour.
Les parents de Brian O’Driscoll vous passent le bonjour.

 

Les équipes :

L’Irlande : après la perte de Sexton, les Irlandais ont compris qu’O’Gara n’était plus le match-winner d’antan et qu’il perdait la boule s’il ne commençait pas sur le banc. Il n’aura même pas l’honneur de poser son cul au bord du terrain, et c’est le jeune Paddy Jackson qui portera le numéro 10. Le reste des lignes arrières balance du lourd puisqu’on retrouve aux ailes Earls et McFadden, deux polyvalents au centre également. Au centre d’ailleurs, le jeune Marshall aura l’honneur de jouer à côté de Papy’Driscoll, 34 ans et toutes ses dents. Peut-être son dernier VI Nations, alors il aura à cœur de faire bonne figure au pays.
Devant, c’est du classique avec le première ligne Ross-Best-Healy, le dernier revenu de prison suite à une grâce de ses cousins de la commission, pour pouvoir tenir la mêlée irlandaise, mise à mal en son absence. Pas fous les Britanniques.

Les Touristes : alors que PSA prône la faiblesse du jeu au pied français et le peu de qualité au poste de demi d’ouverture, il reconduit Frédéric Michalak, comme la volonté de vouloir perdre un match de plus. C’est désormais certain, le sélectionneur du XV de France travaille pour les Britanniques et préparait son coup depuis longtemps, ça pue pour 2015.

Pour le reste rien de bien surprenant : le pack est un classique. Le bleu-bite Samson est reconduit, c’est plutôt du côté du banc qu’on va avoir du nouveau, avec l’arrivée du pizzaiolo catalan Guirado, suite à la blessure de Szarzewski. Et également le retour de Vahaamahina, surnommé par le staff tricolore « un-coup-tu-viens-un-coup-tu-viens-pas ».
Derrière, on aura la joie de revoir Parra, un petit réconfort quand on a vu la baisse de régime de Machenaud, mais son association avec Michoko efface tout espoir d’efficacité. Au centre, on a mis ceux qui avancent et découpent le plus : Fofana et Fritz, rien à redire tant tout le monde les aime. Et derrière le trio toulousain qui couvre trois générations, Clerc le vieux, Médard l’ancien espoir et Huget la nouvelle révélation.

Le Match :

L’entame laisse entrevoir que le jeu au pied va prédominer dans cette rencontre. La touche irlandaise semble bien huilée et le contre tricolore égaré. Seule la mêlée montre de bons signes du côté des Bleus. Tout semble en place pour se faire lentement étouffer par le XV du Trèfle. Et alors que les Irlandais entament leur 4ème ballon porté à 10 mètres de notre ligne, en sachant qu’ils nous ont mis 15 mètres sur les précédents, c’est le capitaine du slip (poke Lartot) qui conduit le camion et aplatit derrière la ligne. Le reste de la première mi-temps sera un scénario sans fin pour les

lowest price viagra

Français : du rentre-dedans avec les avants, toujours placés à 5 ou 10 mètres du ruck, par trois, mais sans jamais faire la différence et sans fixer assez de défenseurs. Quand ils en ont marre des gros, c’est Parra ou Michalak qui tape un coup de tatane dans le cuir, avec une réussite très variable mais généralement c’est pas top. Si ils ont mal au pied, alors ils donnent la balle à Fritz ou Fofana qui tente de percer mais la défense verte ne cédera pas.

De leur côté, les Irlandais, plus précis au pied et plus propres dans les airs, mettent la pression sur l’équipe de France mais sans jamais réussir à réellement finaliser leurs actions.
Au final, une seule combinaison aura été tentée par les lignes arrières du XV de France, combinaison mal réalisée d’ailleurs et qui aura vu Max Médard se prendre un mur. Bilan intéressant pour une première mi-temps où on ne perd finalement que de 10 points alors qu’on a l’impression de voir un vieux tenter de monter un escalator qui descend.

L’entame de la seconde mi-temps sera une pâle répétition de la première et on continue à se faire chier. Il y a bien eu quelques placages assez virulents, quelques retours à l’envoyeur pour pas s’endormir mais rien de bien méchant. Les Irlandais continuent les ballons portés mais également les fautes de mains alors rien ne se passe vraiment.

Mais après une mêlée où les Français rentrent trop vite et reprennent 10 mètres derrière pour indiscipline, Murray joue vite, s’engouffre mais est repris par Nyanga. Healy au relais évite Domingo et avance à 5 mètres de la ligne d’en-but. Mais derrière les choix irlandais sont mauvais et la défense française solide, Kearney tente

cialis basso prezzo

donc le drop mais Nicolas Mas l’aurait mieux réalisé. Personne ne rigole puisqu’on est quand même pas passé loin de prendre 15 points d’écart.
Maestri, blessé dans l’action, sort et laisse sa place à Vaha.

Derrière on aura le droit à un peu de folie dans ce match, enfin pas de folie mais du désordre puisque des deux côtés le jeu au pied se fait hésitant et laisse des ballons à jouer. Mais Irlandais comme Français montent bien en défense et les attaques, peu créatives, sont annihilées.
Enfin, à la 61ème on a un peu d’action avec Sean O’Brian qui met KO debout Huget. L’arbitre sourit et laisse jouer, à la Boucherie on apprécie. Mais le staff de l’équipe de France a compris qu’Huget était un des seuls à faire un bon match alors malgré tout, on le laisse sur le pré.
Le staff décide de donner de la fraîcheur au pack avec Claassen et Debaty. C’est aussi le moment où, alors qu’on perd toujours de 7 points et qu’on a pas réussi à créer quoi que ce soit en deuxième mi-temps, les Bleus décident de jouer, dans leurs 22.
Et contre toute attente, c’est à la 70ème minute que l’équipe de France commence à jouer. D’abord avec un ballon porté et ensuite avec des charges, Claassen, Bastareaud puis Debaty… On écarte et Yoann Huget oublie le surnombre en bout de ligne et rentre inter, se ramassant du vert dans la gueule. On écarte de l’autre côté et on arrive à se rater sur un autre surnombre. Et là, c’est l’Irlande qui récupère le ballon sur un ruck à 5 mètres qu’ils auront magnifiquement pourri, comme d’hab.
Néanmoins, la France récupère la mêlée, De Penalité se chauffe sur le banc. Mais c’est Louis Picamoles qui fait de la résistance, joue vite la pénalité récoltée à 5 mètres et aplatit derrière la ligne.
5 minutes plus tard, O’Mahonnay capte un ballon en l’air, avance et Murray tape par dessus à suivre pour son ailier, mais une fois encore, Louis Picamoles accélère et aplatit avant le roux, assisté par Debaty. Le troisième ligne centre est au four et au Jean Moulin pendant ce match, avançant sur les ballons, couvrant le troisième rideau et mettant la pression en défense.

Egalité 13 à 13, les Français ont la dernière balle dans les mains, alors qu’ils ont une pénalité sur leur ligne des 40 mètres, ils décident de taper une chandelle. Quoi de plus normal que de se débarrasser du ballon quand c’est le dernier? Après quelques temps de jeu des Irlandais, Vaha arrache encore le ballon, ça écarte pour Bastareaud qui passe les bras et donne à hauteur pour Picamoles qui prend le trou, avance de 10 mètres, la libération est rapide, 4 contre 3 dans 20 mètres à négocier et Michalak… tape à suivre. Le jeu au pied est trop long, pas dans le bon couloir et l’Irlandais court trop vite. Fin du match.

 

Yoann Huget essore le maillot de ses adversaires, l'altruiste.
Yoann Huget essore le maillot de ses adversaires, l’altruiste.

 

Bilan:

On a vu quelques individualités sortir du lot comme Picamoles ou Huget, un banc qui a su apporter puisque c’est le dernier quart d’heure où l’on a joué. A noter que Vaha récupère la dernière pénalité à 10 secondes de la fin et renouvelle la chose après la chandelle tapée, bravo le Catalan. Mais c’est clairement le collectif qui est à la peine, les Bleus n’ont rien créé, leur jeu est complètement prévisible…

Mais il faut avouer que les Irlandais ont bien joué, notamment Rob Kearney qui aura baladé les Bleus au pied et très bien assuré sa couverture. Et la troisième ligne, qui avance en attaque comme en défense…

Les questions :

Je réponds à vos questions pourries :

– Pouvait-on jouer sous la pluie ?
Jouer oui, buter non. Enfin c’est ce qu’ont prouvé les différents acteurs de ce match.

– Le banc bleu a-t-il apporté un plus ?
Je pose la question à François Trinh-Duc.

– La charnière française a-t-elle failli ?
On avait une charnière ?

– Debaty commet-il une faute ?
Non, faut pas déconner, il court à côté d’un mec, c’est quand même pas une faute. On fait du rugby pas des claquettes, des fois y a une histoire d’épaule ouais… Quoiqu’un Daniel Craig Joubert dans un bon jour aurait pu mettre un essai de pénalité.

Je réponds aussi à vos questions intéressantes :

– Michalak est-il nul ?
Oui, évidemment, il n’a pas réussi à marquer un essai tout seul depuis son camp, il n’a pas su faire briller ses coéquipiers et son équipe n’a pas gagné. Alors oui, il est nul et faut vite mettre Parra en 10.

– Pourquoi Jacques Delmas ?
Parce qu’il a dit qu’il filerait de l’argent de l’USAP pour aider à payer une saison de plus à Wilkinson, ça a fait marrer Laporte qui a dit à Mourad : « on le prend, j’aime son esprit. ».

Les Bouchers du Cinéma : "La chute."

Un film catastrophe. Pour certains.

Par Capitaine,

lachute

 

Date de sortie :  4 juin 2013 (2h30min)
Réalisé par René Bouscatel
Avec Lionel Beauxis, Luke Burgess, Guy Novès, Jean-Baptiste Elissalde
et l'aimable participation de Sylvain Nicolas
Genre : Drame, Historique
Nationalité : Toulousain
Presse : 3.5/5
Spectateurs : 5/5 en France, 0/5 à Toulouse (interdit à la diffusion en Haute-Garonne).

Welford Road, janvier 2013. L'Empire Toulousain agonise. La neige tombe sur le stade, les tentatives de coup de pied échouent. Novès, accompagné de son fidèle Jean-Baptiste, s'est réfugié sous la tribune.

how to get your ex back

Sur le terrain, Lionel Beauxis et Luke McAlister, les meilleurs buteurs du Stade, s'acharnent à essayer d'inscrire les points au pied, mais sans succès. Tolofua ne trouve pas les mains de ses sauteurs en touche, la mêlée est sanctionnée et les Anglais tiennent bon. Rien ne va plus au pays magique du rugby où Toulouse gagne ; Guy Novès le sait, Toby Flood donne une leçon en inscrivant les 9 points de Leicester, et l'essai-casquette à l'envers de Yoann Huget n'y changera rien. C'est fait, le Stade s'incline 9 à 5, défaite synonyme d'élimination en H-Cup. Toulouse ne verra même pas les quarts. Merci, au

cash loan no credit check

revoir.

Tandis qu'en Top 14 la situation se dégrade également. Habitué à la première place du championnat, Novès se voit relégué à 7 points de Toulon. Les dernières victoires n'ont pas

order steroids online
generic viagra

été concluantes et la suite fait même peur aux supporteurs stadistes. Les prestations de Luke Burgess sont affligeantes, les talonneurs ont décidé de lancer en fermant les yeux et personne ne trouve de solution sauf Luke Skalister. Et si… Et si c'était la fin?

Ce film vous raconte la saison 2012-2013.

zp8497586rq

Voir Parme et mourir…

Boby et Babosch se retrouvent en Italie.

Par Capitaine,

Parce qu'autant être clair, « j'eusse préféré mourâme » que de voir le BO jouer un vendredi soir en Italie. Mais c'était samedi alors je leur ai laissé une chance.

 

Le Contexte :

D'un côté, le BO, en pleine tempête dans le Top14, qui n'arrive pas à trouver ses marques et perd le fil de son jeu. En même temps le fil était bien court. Le BO ne séduit pl… pas. Et pour cause, on se fait vraiment chier pendant les matchs. Fini le pack conquérant qu'on a pu voir parfois, fini le Gladianorodquy qui faisait lever les foules, fini le jeu intuitif, pardon, chanceux, des arrières basques. Non, place à la misère, au jeu plat, aux en-avant et aux mauls qui s'écroulent sur leurs lacets. Mais comme Dimitri Yachvili joue encore, le BO n'a pas complètement sombré, pourtant ils essayent, avec Baby et Peyrelongue. Deuxième de poule à 10 points du premier, Biarritz n'a aucun espoir, même celui du meilleur deuxième est loin. Alors il s'agit ici plutôt d'une tentative de relever la tête par une victoire facile chez les Italiens, mais comme d'habitude, gare au piège. Et puis qui sait, ils pourraient être recyclés en challenge européen et racheter leur saison en gagnant cette compétition…

De l'autre, Parme, petite bourgade (à l'échelle du rugby j'entends) italienne, une magnifique vieille ville, du jambon et du fromage. Rien de vraiment rugby quoi, mais quand même, assez pour être en H-Cup même si beaucoup pensent qu'ils ne sont pas assez bons. En même temps si on les remplace par des clubs français, on appelle ça la Coupe de France et on se fait autant chier qu'en Top14. Au moins, avec les Italiens, on peut se foutre de la gueule de ceux qu'ils battent, et ça arrive ! Bref, les Italiens eux n'y ont jamais cru à la qualif', tout ce qu'ils veulent, comme nous, c'est bien pouvoir se marrer quand ils en battent un. Alors on attend une grosse débauche d'énergie de la part des Zebres, oui, des Zebres. Super intelligent les mecs, ils ont créé un club de rugby ; en Italie, première connerie, à Parme, deuxième connerie, et ils ont choisi comme animal, le Zèbre : troisième connerie ! Soyons sérieux, il s'est dit quoi le gars : « Allez, je vais trouver un animal qui correspond aux valeurs du rugby, un truc méchant, agressif, plein de virilité, qui puisse insuffler du courage à nos joueurs et de la peur à nos adversaires…. LE ZEBRE ! »
Quoi ? T'es sérieux ? Et pourquoi pas un mouton ou un hibou ? En parlant de hibou, vous connaissez sa différence avec une chouette ?

 
 

Les équipes :

A ma droite, l'incommensurable géant du Top14, où cette année il assume 8 victoires dont 3 limites pour 7 défaites, va aligner une équipe compétitive.

En première ligne, le retour en titulaire de Fabien Barcella, le pilier qui compense son QI par son humour retrouve le numéro 1. Accompagné au talonnage de Jean-Phi Genevois, le talonneur qui partage un peu trop son temps de jeu avec les deux autres et qui doit donc s'affirmer sur ce match. Et en numéro 3, le sud-africain Eugène Van Staden, l'un des meilleurs espoirs au prix du « joueur dont le prénom ne laisse pas transparaître la nationalité ». Je ne vais rien vous dire d'autre sur ce joueur puisque je ne sais rien d'autre.

En seconde ligne, on retrouve Thion, le deuxième homme à aimer le plus la musculation après Pierrick Gunther, mais pas trop lourd. Et avec Taele, l'attelage du BO compte garder de la continuité.

En troisième ligne, Wenceslas Lauret, qu'on annonce au Racing, gros potentiel français au poste de flanker, sélectionné pour le VI Nations. Lakafia, également un bon potentiel français, officiera au

buy cheap cialis

centre de cette ligne. De l'autre côté de la mêlée, Magnus Lund, le barbare venu du Nord qui en fait joue au Sud et a joué pour l'Angleterre.

A la mêlée, l'intouchable enfant du Pays, le héros Basque, Monsieur Victoire du BO, j'ai nommé Dimitri Yachvili. C'est en voyant son nom sur la feuille de match que les bookmakers baissent la cote de Biarritz.

A l'ouverture, celui qui y est certainement le plus à l'aise, Barraque, qui l'a tenue quand il l'a pu mais qui manque encore d'un quelque chose.

Au centre, la paire Traille – Baby fait tout simplement rêver les foules. Ils s'inscrivent parmi les plus grands duos comiques de tous les temps, Laurel et Hardy, Jim Carrey et Jeff Daniels ou encore Shirley et Dino. On a vraiment hâte de voir ça !!

Derrière, ce qui ressemble peut-être au meilleur atout offensif du BO, un trio Brew, Balshaw, Bosch. On espère qu'ils seront en cannes parce qu'il va falloir aller chercher les ballons avec cette paire de centre.

A ma gauche, le club que personne ne connaît et moi non plus, alors on va pas en parler.

Allez je suis pas salaud, j'ai un ami italien sympa, alors on peut bien dire deux mots. Les Zebres ce sont les ruines d'Aironi, disparu à cause de problème financiers, mais c'est surtout, cette saison, 17 matchs pour autant de défaites. Ils ont quand même quelques joueurs connus, comme Bergamasco, le demi de mêlée italien aujourd'hui au poste de n°7, ou encore Orquera, le demi d'ouverture sans talent.

rocket portuguese

 
 

Le Match :

Déjà, le stade, j'ai l'impression d'être dans le stade municipal d'une ville de la banlieue de Nancy. Et la pelouse a l'air digne de Verdun.

Ensuite il fait froid et moche, mais il pleut pas. Toutes les conditions sont rassemblées pour que je puisse justifier avec facilité ma consommation de vodka, alors j'annonce le premier verre.

Les équipes rentrent sur le terrain, les Biarrots habillés du drapeau Basque et les Italiens avec une édition collector des All Blacks : une espèce fougère turquoise sur un bleu nuit très français.

 

Bombe le torse gamin.

 

Les premiers instants de jeu ne donneront qu'un piètre exemple pour le rugby en général : les Italiens jouent mal, les Basques jouent basique, le zebre de l'arrière prend un jaune pour un en-avant volontaire et Baby marque un essai. Tragique. Après 12 minutes de jeu, le BO mène 13 à 0.

Biarritz prend alors la grosse tête et tente une combinaison fantasque dans leur 22 mètres, ils se mettent à la faute et permettent aux Italiens d'ouvrir leur compteur, accompagnés d'une musique et d'un speaker qui m'ont rappelé les campagnes communistes. Rebelote quelques minutes plus tard,

buy generic cialis online

13 à 6.

Le reste de la première mi-temps sera partagée entre un BO qui balbutie son jeu de ligne arrière mais se retrouve sur la puissance de son pack et une équipe italienne très volontaire mais qui peine à transformer son jeu. Malgré de bonnes séquences et quelques bonnes occasions, Parme restera à 6 points, manquant 2 pénalités. En revanche, Biarritz a pu marquer suite à une pénalité jouée vite par Yachvili et une bonne transformation du jeu. 20 à 6 à la mi-temps.

Qui dit mi-temps, dit page pub.

 

 

La seconde mi-temps ne sera pas beaucoup plus intéressante que is pfizer viagra available in india la première mais je commence à bien avoir attaqué ma bouteille alors au moins j'ai chaud et je rigole nerveusement dès que Traille a le ballon.

Les Ritals auront beau se passer le ballon, ils n'arrivent pas à avancer, à gagner le duel physique et c'est bien dommage. Parce qu'au rugby quand on avance pas, on gagne pas, sauf si on s'appelle le Stade Toulousain et qu'on met que des essais à une passe ou moins.

De leur côté, dans cette deuxième mi-temps, les Basques ont bafouillé un rugby approximatif mais les quelques mouvements bien exécutés ont été décisifs. Ils arrivent tout de même à remporter le bonus offensif avec un essai de Bosch suite à une des passes correctement réalisées des maîtres à jouer du BO, à savoir Yachvili, Traille et Barraque. Le dernier essai revient à Burotu, suite à une simple croisée en bout de ligne. Diantre à quel magnifique rugby folichon nous avons eu le droit d'assister cette après-midi !

 

Alors, il prend qui en premier, le ballon ou le tampon?

 
 

Les joueurs :

Les Ritals : aucun n'a été spécialement meilleur que les autres, on peut noter une bonne présence du centre et capitaine Garcia qui aura montré la voie en début de match ou encore un Bergamasco qui essaye de faire belle figure devant le sélectionneur. Mais ça reste une équipe bien pourrie.

Les habitants du Ferrero Rocher : ici aussi, aucun n'a été vraiment brillant, Bosch certainement un peu au-dessus et auteur de deux essais mais sans être transcendant. Finalement, l'homme du match ça doit être Harinordoquy, qui avait été annoncé titulaire et qui finalement n'aura pas quitté le banc.

Ciao et bonne semaine.

 

Tiens, j'ai mis mon bandeau pour rien aujourd'hui.
zp8497586rq

Le comité de sélection de la Boucherie Ovalie.

Quels Bleus?

Par Capitaine,

On est tellement sympa qu'on s'est dit qu'on allait pas laisser PSA dans la merde. Maintenant que Jo Maso et le reste du manège enchanté ont arrêté de choisir pour lui, il doit être perdu, sans repère. Les Bouchers volent à son secours et décortiquent le potentiel français pour faire un début de sélection, 24h avant l'annonce.

Bien évidemment, vus les résultats des tests d'automne, une large partie de l'effectif sera certainement reconduite, on change pas une équipe qui gagne, sauf contre les Blacks en poule d'un mondial. 33 joueurs, 19 avants et 14 arrières, pour que la moyenne des QI soit respectée, déjà ça, c'est une bonne idée.

Les Piliers, au nombre de 6 pour deux places de titulaires. Oui, les piliers ont donc plus de chances d'être en équipe de France que n'importe quel autre poste. (ce message est sponsorisé par la

viagra buy

FFR qui se dit qu'une fois Mas à la retraite, on va avoir l'air con).

Nicolas Mas, parce que Nicolas Mas.
Thomas Domingo semble revenir à un très bon niveau avec Clermont et il n'a plus de genou à se péter alors il est bien entendu dans le groupe. Tout comme son camarade rigolo Debaty qui a su confirmer lors des tests d'automne son apport de qualité en tant qu'impact player.
Yannick Forestier a bien fait de ne pas être dans le groupe des perdants à Grenoble, et est l'auteur d'une bonne première mi-temps contre Toulouse, il sera de la fête à Marcoussis. Ce qui n'est pas sûr pour David Attoub ou Eddy Ben alternative to prednisone Arrous, peu utilisés lors des derniers tests. Mais qui pour les remplacer ? Rabah Slimani ? Sébastien Taofifénua ? Ou un retour en force d'un Barcella endormi sur un rocher ?
Dans tout ça, c'est peut-être la belle bifle infligée à l'Aviron et l'incroyable victoire à Mayol qui donnerait l'avantage à un Luc Ducalcon titulaire au Racing.

Les Talonneurs, les trois mousquetaires, les remplaçants de l'Irremplaçable. Dimitri Szarzewski très bon avec le Racing qui est allé terrifier le Hobbit à Mayol, ainsi que Benjamin Kayser, le Clermontois invaincu à la maison, font office d'incontournables. On ne peut pas en dire autant de Guilhem Guirado, mais encore une fois, les postulants de qualité ne sont pas nombreux : Orioli pourrait bénéficier des très bons résultats de Toulon. Un retour en activité de Servat est à exclure, autant c'est un très grand joueur, autant ce serait certainement contre-productif dans l'objectif de former un groupe pour la Coupe du Monde. Et pourquoi pas le petit Tolofua ? Ben parce qu'il lance des pizzas. Derrière, les Noirot, Genevois ou encore Ivaldi ne sont même pas titulaires en club.

Les deuxièmes lignes, l'attelage du XV de France sera encore composé de 4 armoires. Yoann Maestri et Pascal Papé semblent avoir été les meilleurs, en top14 comme en équipe de France. D'autant que le Président Papé conservera le statut de capitaine. Mais derrière eux, Jocelino Suta et Sébastien Vahaamina n'ont pas forcement convaincu, surtout le deuxième. Alors qui faire rentrer dans le groupe ? Le tout jeune Fabrice Metz du Racing ? Son rapport efficacité/indiscipline semble aussi mauvais que celui d'un pilier de fédérale 3. Mathias Rolland de Castres ? Il a l'air bien trop gentil, en photo comme sur le terrain. On dirait qu'on va se garder les mêmes.

Les troisièmes lignes. Le retour du Capitaine, du Dark Destroyer, Thierry Dusautoir. Et pour l'accompagner, la paire de 8 Chouly / Picamoles, sans aucun doute. Fulgence Ouedraogo est toujours exemplaire avec son club et après ? L'idole des jeunes, Pierrick Gunther, explose avec Toulon, il sera certainement de la tournée et pourra honorer le maillot bleu pendant le Tournoi, on espère avec du sang d'Anglais. Quid de Nyanga et Lapandry ? PSA doit se permettre de prendre Nyanga et supprimer la troisième ligne toulousaine pour le bien de l'équipe de France. Mais Lapandry c'est beaucoup moins sûr, en perte de vitesse du côté de l'Auvergne où un certain Bardy fait jaser par son nombre de placages et de fautes. Ce dernier est bien trop indiscipliné pour le très haut niveau et en plus il a choisi de jouer pour une équipe de maçons. Mais ne verrait-on pas poindre un Basque en troisième ligne ? Ou même les très bonnes prestations de Jonathan Best avec Grenoble ?

Les demi de mêlés, on a failli dire « le casse-tête » mais non, il va prendre Parra et Machenaud et puis c'est tout.

Les demi d'ouvertures, le poste où tout le monde se bouscule. Pas. Michalak bien sûr, héros des pucelles, Trinh-Duc, héros déchu et… et qui alors ? La continuité avec Plisson ? Ou plutôt un Camille Lopez très en forme mais à qui il manque une bonne équipe ? Wisniewski ou Talès ne semblent pas encore au niveau pour susciter un quelconque émoi du côté du XV de France…

Les centres, au nombre de 4, seront composés de Wesley Fofana, le gros potentiel, Florian Fritz, le gros

non prescription cialis

méchant, Maxime Mermoz, le gros gosse et… et qui ? Encore Gaël Fickou ? Ou alors on change ? Même si le bambin toulousain a certainement gardé les faveurs du staff français, il se pourrait qu'on le laisse prendre son temps, de par son jeune âge, et qu'on en essaye un autre, comme Doumayrou ou Cambezou. Ou encore le retour de Mathieu Bastareaud ? Très physique avec Toulon, on pourrait avoir envie de le voir marcher sur un Irlandais.

Aux ailes, Vincent Clerc, parce que tant qu'on lui aura pas trouvé un défaut, à part celui d'être toulousain, on devra le garder. De la même équipe, Yoann Huget devrait en être s'il l'indique à son contrôleur anti-dopage. Benjamin Fall ne s'est pas encore fait de fracture alors on l'imagine dans le groupe, même si on ne serait pas étonné de ne pas l'y voir. Par contre c'est vraiment moins sûr pour Vincent Martin, qui pourrait être préféré à un ailier plus polyvalent, comme Palisson ou le jeune Buttin. Et si dans tout ça, l'ailier auvergnat Malzieu venait inscrire son nom dans la liste ? Non, peut-être pas quand même, on est joueur mais on a nos limites.

Derrière, Brice Dulin risque très fortement de conserver son poste mais qui pour venir le titiller ? Un ailier polyvalent comme mentionné juste avant ou encore un retour du fantastique Maxime Médard pour couvrir l'arrière ?

Bref, ce que nous on te conseille Philippe :
Domingo, Forestier, Ben Arous, Mas, Debaty, Ducalcon
Szarszweski, Kayser, Orioli
Maestri, Papé, Suta, Vahaamina
Picamoles, Chouly, Dusautoir, Nyanga, Gunther, Best
Parra, Machenaud
Michalak, Thrin-Duc, Lopez
Fofana, Fritz, Mermoz, Fickou
Clerc, Huget, Buttin

best debt consolidation loans

Dulin, Médard

zp8497586rq

Mais pourquoi sont-ils aussi forts?

Le silence des mouflons.

Par Capitaine

Grenoble, le club dont personne ne parle vraiment, qui a pris son temps en proD2 avant d’accéder cette année au top14, a fait sensation au cours de cette première partie de saison. Comment un promu peut-il rivaliser face aux grandes écuries du top14, après l’expérience du LOU ou encore plus récemment de Mont-de-Marsan, camarade promu qui se fait piétiner tous les week-ends ? La Boucherie répond à cette question mystérieuse.

“Alors c’est vrai, Laharrague il est nul. Merde.”

Fabrice Landreau et le FCG, c’est une courte histoire d’amour. Il y arrive en 92, appelé par Fouroux le fou, pour faire partie du pack dit des “Mammouths de Grenoble” avec de grands noms comme Brouzet ou Merle. Un 8 de devant surpuissant que Jacques Fouroux aurait composé pour faire chier tout le monde parait-il. Landreau occupe alors le poste de talonneur pour des mensurations qui impressionnent à l’époque (1m77 et sa centaine de kg). Il participe à la grande saison de Grenoble 92-93 mais se blesse avant les phases finales (le FCG perd en finale contre le CO, à cause d’un complot de tout le monde pour faire chier Fouroux parait-il). La saison suivante ils iront jusqu’en demi, battus par l’ASM.

Mais Fabrice, surnommé “Néné” pour des raisons inconnues, ne reviendra pas à son niveau. Il part donc en exil là où on fait rejouer les Français en baisse de niveau (Kayser, Dupuy, Chabal, Ibanez, Betsen…) : outre Manche. Puis une fin de saison de retour en terre française au Racing Club de France, puis le Stade Français où il revient en puissance et connait ses débuts internationaux.

Il passe une ou deux saisons à rien vraiment faire en fédérale 1 et deviendra coach des avants du SF quand Galthié est aux manettes, en 2004. Après 5 ans de service chez les artistes roses, Marc Chérèque, président de Grenoble, fait appel à lui pour venir entraîner le club qui l’a mis en selle au plus haut niveau. Alors en ProD2, Grenoble réalise en 2009-2010 sa meilleure saison depuis 3 ans à l’arrivée de son nouvel entraîneur. Coïncidence ? Je ne crois pas. En 2011, le FCG finira 2ème, battu en demi-finale d’accession, alors que tous les Grenoblois étaient d’accord sur le fait qu’il était trop tôt pour le top14. Coup de génie de Landreau qui préfère finir 2ème et perdre en phase finale que de subir une arrivée trop précoce chez les grands. Et c’est en 2012 que le FCG atteint le top14 en étant directement champion de ProD2, les Grenoblois sont mûrs pour les joutes de haut niveaux, Fabrice Landreau le sait et ne fera aucun cadeau durant la saison, le FCG finira tranquillement devant. Depuis l’arrivée du nouveau coach, chaque année, le club progresse et finit mieux que l’année précédente, alors en 2013, c’est sûr, ils se maintiendront, mais après ?

Mais un entraîneur ne fait jamais tout tout seul. A l’image de l’équipe de France où on distingue Lagisquet, Bru ou encore Jo Maso aux côté de PSA, Landreau n’est pas seul. Dans la pénombre de la tribune officielle, Sylvain Begon et Franck Corrihons opèrent pour aider le FCG à conquérir le monde.

Sylvain Begon, ancien talonneur, ancien joueur du FCG, est en charge des avants. Tandis que Franck Corrihons, également ancien du FCG, arrière polyvalent, s’administre la tâche difficile de faire jouer les trois-quarts. C’est ce trio d’anciens joueurs grenoblois, de l’ère presque glorieuse de Jacques Fouroux, qui fait renaître le Mammouth de ses cendres. Cherchant à mettre en difficulté son adversaire sur sa conquête et en soignant la sienne, les entraîneurs ont compris par où passerait la clé de leur ascension. Fort d’un effectif bien rôdé en ProD2, le FCG a su opter pour les bonnes stratégies à chaque match. Begon & Corrihons font le boulot en contrant les attaques adverses et en faisant jouer l’équipe dans le bon sens sous la tutelle de Landreau. Une dynamique qui a fait ses preuves, puisque Grenoble a fait déjouer les plus grands, comme Toulouse lors de la 13ème journée. Intraitable dans son rôle de promu, le FCG n'avait alors même pas concédé le bonus défensif face au champion en titre.

Depuis Tintin au Tibet, Chang Chang a pris un coup de vieux, mais il aime toujours le grand froid.

Mais comme toujours dans un match de rugby, ce qui compte, c’est la réalité du terrain. Celle que les entraîneurs ont parfois trop de mal à maîtriser, comme à Bayonne. Parce que sur le pré c’est les joueurs qui ont le destin du club dans les mains, comme à Clermont. Alors évidemment, au FCG, on fait attention à avoir un effectif qui peut prétendre à l’objectif de la saison : le maintien. Et on peut dire que les joueurs n’ont pas fait mentir les choix du staff. En s’appuyant sur une très bonne base de ProD2 et en recrutant quelques joueurs expérimentés aux joutes du Top14, le FCG a su trouver un équilibre pour gagner ses matchs. Dans la base de la ProD2, qui continue a peser dans le collectif grenoblois, on retrouve le centre Nigel Hunt, élu meilleur joueur de ProD2 l’année dernière. Mais aussi le capitaine Andrew Farley, les piliers Kenan Mutapcic et Dayna Edwards, l’infatiguable flanker Jonathan Best, le très bon Jonathan Pelissé ou encore la révélation Lucas Dupont.
 Pour le plus d’expérience, Grenoble a décidé de se munir de l’ancien numéro 8 de Toulouse et du Stade Français, Shaun Sowerby, ainsi que de Valentin Courrent, depuis une saison déjà, qui peut occuper le poste de 9 comme de 10 et qui a évolué à Toulouse, Biarritz ou encore Agen par le passé. D'autant qu'il est actuellement le meilleur buteur grenoblois. On notera également la présence de Vili Waqaseduadua à une aile, arrivé à Grenoble en provenance de Brive, ou encore Florian Faure, passé par Castres et Biarritz.

Et comme Biarritz a son Benoit Baby, Clermont son David Skrela, Grenoble s'est permis de faire signer Nicolas Laharrague, meilleur que son frère Julien, mais même.

Avec un staff qui a réussi à faire jouer ensemble ce melting-pot de bons joueurs, Grenoble a su prendre confiance par le pied de Valentin Courrent notamment, mais aussi sur de très bon résultats en touche depuis le début de saison.

YYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAHHH!!!!!

Mais la réussite de Grenoble cette année, c’est surtout une forteresse dans les montagnes. Un stade de Lesdiguières ou des Alpes qui résiste aux venues des équipes du Top14, une dizaine de milliers de spectateurs qui assistent aux victoires du FCG sur sa pelouse. Pour le moment, personne n’est venu s’imposer en terre grenobloise. C’est surtout le Stade Français, Mont-de-Marsan, le Racing Métro, Perpignan, Biarritz, Bayonne, l’empire de Toulouse et tout récemment Castres qui ont subi le jeu grenoblois. Alors les questions se posent, comment le FCG réussit à mettre à mal autant d’équipe à domicile ?
La réponse est pourtant évidente, il ne s’agit pas seulement d’une ardeur particulière à domicile. Ce n’est pas seulement le coeur des joueurs qui ne peuvent rendre les armes devant leur public. Ce n’est pas seulement le courage d’un groupe qui s’est dit qu’à la maison, personne ne leur marcherait dessus. Non, c’est surtout les conditions climatiques. Imaginez, un pelé du Sud-Ouest qui arrive à Grenoble. Déjà le mec il sait pas où c’est Grenoble alors quand il se rend compte qu’il a jamais fait autant d’heure de bus pour se retrouver dans les Pyrénées… Les jambes engourdies, il sort du bus et là paf, les poumons éclatent, béh oui, le gars il se retrouve pris dans un nuage gris de pots d’échappement, il a pas l’habitude le garçon. En plus, l’air qu’il inhale est froid, même si la pollution réchauffe, là-bas dans la vallée, l’air reste autour de 0 toute l’année. Et oui. Alors forcement, l'équipe visiteuse joue en hypoxie, c'est plus facile à battre.

Et puis il y a aussi Buky ! Comment ça qui c’est Buky ? Buky c’est la mascotte voyons ! Alors que Grenoble fête sa remontée en ProD2, le club décide de mettre un SDF dans un costume de bouffon mouflon pour haranguer la foule. Buky participe au téléthon, aux séances de tirs au but mais surtout à tous les matchs ! Sur le bord du terrain, il lance la dynamique du public qui pousse son équipe. C’est indéniable, Buky pèse sur la balance à chaque rencontre et n’est pas étranger aux belles prestations à domiciles du FCG, non ?

Buky se tape Stephen Donald aussi.

 

Comme chaque fois maintenant, à tout grand club se doit what is misoprostol un richement consciencieux président pour gouverner l’état de plaisance. A l’image de Boudjelal à Toulon, de Fontès à Clermont ou encore d’Altrad à Montpel’, Grenoble a son chef, Marc Chérèque. Marc hein, pas François, son frère, leader syndical qui empêche les patrons d’exploiter tranquillement les serfs. Marc c’est plutôt la discretion et l’implantion de Grenoble à long terme dans le paysage rugbystique, passant bien évidemment par des finances saines et solides. Ainsi le FCG arrive à la dixième place des budgets du top14 (15M€), en ayant presque doublé pour sa montée avec +6M€. L’argent c’est le nerf de la guerre, ou presque, puisque, rappelons-le, les 35M€ de Toulouse sont venus s’échouer sur les Alpes comme le Titanic sur un iceberg.

Mais évidemment, pour jouer un match de rugby il faut être deux, alors le FCG remercie l’épouvantable début de saison de ses confrères de Bayonne, de Mont-de-Marsan, de Biarritz ou encore du Racing-Metro. Sans oublier l’UBB qui a permis à Grenoble de signer sa seule victoire à l’extérieur.

“Enculé.”

A l’heure du bilan de mi-saison (ndlr : ce texte a été écrit avant le match contre Castres), Grenoble se place dans les clous des barrages à 6 points du BO, 7ème. Alors le peuple des alpages se met à rêver…

FCG CHAMPION!

zp8497586rq

Le diaporama 2012, épisode 15

Moi aussi je peux prendre une photo pour le diaporama ?

Principalement par Capitaine et Le Stagiaire.

Merci aussi à Too Long Niaise, Damien Try, Pilou, Marcel Comics, Gregory Le Mormeck, Guy Nesse, Jérôme Po Ricard, Roberto Piparambarde, Sonny Poire Williams, Yannick Péroux, Guillaume Lefebvre et ceux que j’ai oubliés…

 

MdM
C’est fait. Mont-de-Marsan a enterré ses espoirs de maintien.

 

 

Nicolas Durand s'intègre bien au RCT.
Nicolas Durand s’intègre bien au RCT.

 

Salut Stef... euh Math... Yo gros, what's up?
Salut Stef… euh Math… Yo gros, what’s up ?

 

FE
On a retrouvé Fabrice Estebanez. Il en peut plus.

 

Both
La dernière fois qu’on a vu un rugbyman aussi heureux avec une arme à feu c’était Marc Cécillon.

 

ASMRCT
Vengeance.

 

GF
“ALO UI CER GAEL FICKOU!”

 

Js
“Désolé Julien, on a toujours pas retrouvé ton genou.”

 

ST
Le ST revoit les images de Giteau qui jette la balle en touche.

 

vélo RCT
“Hé Fabien, je te parie mon vélo qu’on vous démonte au prochain match.”

 

STafter
Ca devient n’importe quoi les après-matchs à Toulouse.

 

assiette
Les Valeurs ©.

 

goze
Goze a pris les commandes et se met au boulot.

 

Lagisquet
BLEUUUU BLAAAAANC ROUUUUUGE,
JE SUIS FRANCOIS LAGISQUET,
FRANCOIS LAGISQUEEEEET !

 

PSG
Même le PSG tente de copier Ovale Masqué.

 

FG
Fabien Galthié. #rugbydapres

 

FL
Le service d’ordre du RCT ne reconnait même plus Fernandez Lobbe, c’est long le Four nations.

 

Bakkies
Botha trouve le top14 trop facile, il va faire la seconde partie sans les jambes.

 

Apparemment, Jean Marcellin Buttin aussi, aimerait faire des pubs pour Dim…

 

“Et après comment on fait pour appliquer un filtre instagram sur cet engin ?”

 

Après Rachida Dati, Roselyne Bachelot. Quel tombeur ce Bernard…

 

Un peu de détente

pour Matthieu Lartot et Raphaël Ibanez.

 

C’est ça “avoir une belle attitude” ?

 

Bizarrement, j’ai l’impression qu’Isaac et Milhas s’y attendaient un peu.

 

Qui est ce qui aura le droit à du rab dimanche midi ?

 

 

“Bakkies, t’es

sûr que c’est lui Bastareaud ?”

 

Jeu du jour : retrouvez Dimitri Szarzewski.

 

Variante de la méthode Coué, Morgan Parra s’étale de la mousse à raser tous les matins en espérant que ça pousse.

 

Il aura donc fallu 5 ans à Serge Blanco pour se rendre compte du niveau du BO…

 

Le succès de la Boucherie s’explique avant tout par son très bon référencement…

 

piri
Si tu lis ça jusqu’au bout t’es un con.

Les bruits de Boucherie. L'ASM.

L’Auvergne Cotter.

Toujours à la pointe de l'information, la Boucherie Ovalie a reçu des rapports corrélatifs au sujet du mercato du club des Volcans, l'ASMontferrand. Après avoir craché sur les clubs qui recrutaient des stars à tout va et dans le même temps fait venir des joueurs comme Hines, Lee Byrne ou encore Sivivatu, le président auvergnat n'a pas fini de faire parler les billets sur le marché des transferts.

steroids

D'abord c'est en deuxième ligne où Nathan Hines ne se serait pas adapté à la vie en plein air. Pour le remplacer, après le refus de Pascal Papé Président, René Fontes s'est dit que renouer des négociations avec Brad Thorn serait pas mal, si toutefois les Highlanders renoncent à sa venue. Si le Néo-Zélandais décide de rester chez lui, il se pourrait alors que ce soit Manuel Carizza, actuel joker médical du RM92, qui serait pressenti pour le poste de seconde ligne. Mais ce n'est pas le sujet le plus épineux des transferts.

En effet, alors que Morgan Parra s'impose comme titulaire à la mêlée et sans l'ombre d'un doute. Ni Senio, ni Rambosalivejevic ne peuvent assurer suffisamment quand l'international français est en vacances à Marcoussis. C'est le jeune français Thierry Lacrampe qui pourrait venir doubler Parra en quittant le CO. Ce qui permettrait à Vern Cotter de faire tourner sans pleurer au poste de 9. Ce serait Senio qui en ferait les frais et serait renvoyé au pays du long nuage blanc où on triche en finale de coupe du monde.

Toujours à la charnière, Skrela, qui n'a pas répondu aux attentes de son club mais plus à celles des supporteurs des autres équipes, ne verra pas son buy online genuine pfizer viagra contrat prolongé. Plus souvent KO que décisif, l'ancien Toulousain aura plus permis à Brock James de montrer à quel point il est le meilleur qu'autre chose. David Skrela aurait annoncé vouloir rejoindre son ancien club de Colomiers en ProD2 mais celui-ci n'est pas bien sûr de vouloir le Clermontois. Quoi qu'il en soit, après la rumeur de Camille Lopez ou encore Dan Carter, c'est plutôt du côté japonais que les Clermontois comptent recruter leur ouvreur. Effectivement, évoluant au Panasonic Knights, Mike Delany, ouvreur néo-zélandais polyvalent, pourrait venir montrer tout son talent en Auvergne. Dans le cas où les négociations n'aboutiraient pas, c'est toujours du Néo-Zélandais que Cotter compte recruter, en la personne de Stephen Donald, le champion du monde.

Encore dans les lignes arrières, Gavin Williams devrait quitter l'ASM, alors qu'il n'aura jamais participé à un match cette année. Le centre aurait des contacts en proD2 mais rien de très sûr. Pour le remplacer, le club des volcans aurait bien recyclé un autre Toulousain, après Skrela, ce serait Yannick Jauzion qui serait dans le viseur. Ce qui permettrait d'avoir un Wesley Fofana en 13 et de replacer Aurélien Rougerie à l'aile si l'envie s'en fait sentir du côté de Cotter. Et oui, à l'aile, puisqu'il faudra palier l'absence de Nalaga, resté au pays pour les fêtes, qui durent trois mois chez eux. D'autant plus qu'il reviendra fin mars avec 12kg de trop.
Pour en rester au centre, si Yannick Jauzion ne réussit pas les tests médicaux de Clermont, alors le staff auvergnat pourrait se tourner vers la méthode Boudjellal en appelant un ancien treiziste, évoluant aujourd'hui dans

cialis without prescriptions

un club de football australien. Le nom de ce dernier serait Israel Folau, 1m93, 103kg, il serait monstrueux d'après youtube.

Toujours derrière, le numéro 15 Anthony Floch n'aurait pas apprécié la nouvelle concurrence de Buttin alors que Byrne occupe la place de titulaire. Annoncé en partance pour Montpellier, l'arrière clermontois pourrait être remplacé par du très très lourd en la personne d'Israel Dagg. L'international néo-zélandais aurait succombé aux avances de Vern Cotter, lui faisant miroiter un doublé, plein de tune et des pucelles françaises.

Enfin, en troisième ligne aile, alors que Bardy monte en puissance, que Vosloo devrait bientot revenir de blessure, que Cudmore est replacé en flanker, c'est Alexandre Lapandry qui est inquiet pour son temps de jeu et devrait aller voir si il joue plus du côté de Bayonne ou de Bordeaux, mais ça on le dit juste pour rire. En revanche, Vern Cotter aurait continué ses courses à la maison en ayant discuté avec Jerome Kaino peut-être.  Un mec complétement drogué nous a fait croire qu'Audebert pourrait refaire surface si besoin. Mais bon, faut pas déconner. Audebert quoi.

Une dernière source nous révèle que le président René Fontes serait encore en contact éloigné avec Jaque

Fourie, le centre sud-africain, mais on dit aussi que c'est pas vrai. Tout comme le fait qu'après la branlée qu'ont infligé les Anglais aux Blacks, Steve Hansen serait sur la sellette et, caché derrière un buisson, Vern Cotter serait prêt à sauter sur le poste d'entraîneur de la meilleure équipe du Monde qui gagne tout sauf quand ils perdent. Ce serait d'ailleurs Jacques Delmas qui serait pressenti pour reprendre le flambeau du côté de l'ASM.

On vous donne une idée du XV des volcans :

Domingo – Kayzer – Zirakashvialiscili
Thorn – Cudmore
Kaino – Chouly – Vosloo
Parra – Delany
Stanley – Fofana
Nalaga – Dagg – Sivivatu

Mais c'est surtout le banc qui va faire peur ! Avec Debaty/Ric/Chaume, Paulo/Cabello, Pierre/Jacquet, Bonnaire/Bardy/Vermeulen, James/King/Rougerie/Butin/Nakaitaci/Malzieu/Byrne…

De quoi prétendre à une belle saison !

Allez, sans plus attendre, quelques vidéos bien pratiques :

– Israel Dagg se fait enrhumer par un pilier :

– séance de sprint pour le supersonique Yannick Jauzion :

 Source : Vern Dublog, un mec anonyme, RMC, Rugbyrama, L’Equipe, YouTube, Richard L’Escrot, De Sourcessure, Men’s Health, Les bruits de couloirs, facebook et tweeter.

Si vous aussi vous détenez des informations capitales, n’hésitez pas à me contacter :

Sur Twitter @Capit_Haine ou sur Facebook : Capitaine Boucherie Ovalie.

zp8497586rq