Un club en rade Par Ovale Daron Cette année, il est un club de Top14 où rien ne va plus. Le début de championnat est catastrophique, les défaites s’enchaînent, le président s’agace, le staff est sur la sellette. Et comme à la Boucherie, on ne recule devant aucun sacrifice pour informer nos lecteurs, on a envoyé un reporter chez cet ancien champion de France pour nous éclairer sur la situation. Départ pour le sud-est donc, où l’on joue aussi au rugby. En tout cas à mon arrivée à la gare tout est pourtant bien calme dans la ville écrasée par la chaleur de l’été. Pas un coin d’ombre. Et, à quelques heures de ce match couperet de-la-peur, aucun signe ne le laisse penser : pas d’affichage, pas de drapeaux, pas de voiture bruyantes avec supporters énervés. Je demande mon chemin. Et je me renseigne un peu plus. J’apprends qu’ici le club est très prestigieux, plus que centenaire, plusieurs fois champion de France. Que le passé récent pas très glorieux en proD2 n’a pas changé la donne : ce club est structuré pour le Top 14 et compte bien y jouer un rôle majeur. Au siège du club, cette récente défaite en finale, alors que la victoire était presque acquise, a laissé un souvenir amer. Pour tout dire, c’est sûr, c’est un complot des pardessus de la fédé contre le rugby du sud-est, ce mal-aimé. Et bien entendu l’arbitrage est en cause. Bon tout ça c’est douloureux, mais c’est le passé. La saison dernière c’était avant, et maintenant c’est autre chose. Mais ce début de championnat est catastrophique, les défaites s’enchainent, et contre des équipes largement à portée. Et à l’extérieur et à domicile. Du jamais vu par ici. Le recrutement de l’été pourtant est intéressant : qualitatif, en renfort sur les postes-clés. Des Iliens venus ici pour montrer au meilleur championnat du monde © leurs qualités. Dans le même mouvement le club s’est séparé de joueurs en bout de parcours, rattrapés par l’âge, qui n’avaient pas le rendement attendu. Allégement de la masse salariale. Fin de la marche sur la corde raide, on allait pouvoir respirer un peu et ne plus être la cible privilégiée des contrôleurs financiers de la ligue, à la solde d’un concurrent. L’entraineur principal lui aussi est nouveau cette saison. L’ancien parti pour accomplir son Destin. Même s’il est neuf dans le poste et pourrait manquer d’expérience, le président a organisé une très longue période pendant laquelle les deux entraineurs ont été côte à côte, pour que la transition se passe le mieux possible. L’an dernier la mêlée, une tradition de force et la fierté du club, n’a pas eu le rendement attendu, l’entraineur des avants a donc été lui aussi remplacé. Son successeur est maintenant bien en place. Un joueur emblématique, âme du club, guerrier redoutable, infatigable est de retour, après une trop longue absence difficile à vivre pour tous, pendant laquelle il a marqué l’actualité rugby et hors-rugby par ses facéties sur les réseaux sociaux. Je me suis donc rendu au camp d’entrainement, c’est là que j’ai compris la hauteur des enjeux, l’importance de l’équipe, l’investissement derrière le club dans cette terre de rugby. Des installations superbes, tout a été refait à neuf récemment, amélioré, aménagé. Je suis bien chez un grand de l’ovale français. L’encadrement est à la hauteur. Sur le terrain les t-shirts des membres du staff sont plus nombreux que les chasubles des joueurs. Ah vraiment on les bichonne, tout est fait pour que chacun se sente bien et réussisse. Le buteur, joueur-clef, machine à enquiller les points est tout particulièrement entouré. Faut dire qu’il a fallu lutter pour le faire venir et le garder. Et pourtant… Déjà la saison dernière le début de championnat avait été poussif, loin des attentes. La fin de saison marquée par une grosse désillusion après un hiver pourtant prometteur. L’objectif de début de saison pas atteint. Une saison blanche. Mais cette année c’est bien pire. De mémoire de supporter, la pire entame de championnat qu’on ait connue. Une mêlée qui recule et ne fait plus peur à personne, trop souvent pénalisée. Une attaque qui balaye le terrain de droite à gauche et de gauche à droite sans jamais surprendre et encore moins franchir les lignes adverses. Une absence dans les zones d’affrontement qui fait peine à voir et attire les broncas du public. Défaite à l’extérieur, défaite à domicile. Le doute s’est installé. La liste des joueurs indisponibles est tellement longue que le président lui-même s’interroge sur le nombre de joueurs à recruter à chaque poste pour être certain de pouvoir aligner une équipe complète à chaque match. Mais que reste-il donc de l’état d’esprit qui faisait vibrer tout un peuple les saisons passées ? Même les supporters les plus fervents, abonnés depuis toujours, doutent. Et ce week-end, alors que le championnat commence tout juste, déjà un match capital, la réception du CAB. En temps ordinaire, une petite équipe, un rugby pauvre avec des joueurs anonymes dont les rares sélections en équipe de France relèvent plutôt du gag ou de l’erreur de casting de la part d’un entraineur national imprévisible. Une équipe qui ne survit que par son buteur. Et pourtant aujourd’hui à quelques heures du coup d’envoi, La défaite est déjà interdite non seulement pour enrayer la spirale négative des mauvaises performances, reprendre de la confiance mais aussi éloigner le spectre de la relégation. Force et Fierté ! Ici, ici c’est Grenoble.
Le diaporama de la saison 2016/2017, épisode 1 Par Ovale Masqué, John Pils, Capitaine A’men’donné et Arbleiz. Comme un Fidjien au mois de septembre, vous ne l’attendiez plus. Mais il est bien de retour : le diaporama ! Pour les plus jeunes, rappelons que le diaporama est historiquement la rubrique la plus populaire du site (oui, il y a bien un site, la preuve c’est que si vous lisez ce message vous êtes dessus) car il y a beaucoup d’images, et donc que même un joueur de première ligne est en mesure de la comprendre. Profitez-en car on devrait bientôt revenir avec de nouvelles interviews-fleuves, des articles beaucoup trop longs et incompréhensibles, des compte-rendus de match avec 2 semaines de retard et tous ces trucs qu’on aime bien faire même si vous ne les lisez jamais. « Je suis dans mon jaccuzi, t’es dans ta jalousie » Bonne nouvelle pour le XV de France, la charnière Serin-Plisson semble déjà très complice. « Alors tu vois, avec un an et demi de contrat restant, tu peux toucher ça comme indemnité de licenciement. Pas mal non ? » « Et là, il est écrit que tu dois rentrer avant le mois de septembre. » « Petit Jésus, fais en sorte que Benjamin Fall ne se blesse pas sur son premier ballon. » « Rab de frites à la cantoche ! » Quand Florian Fritz te manque trop… « Putain tu m’as fait peur ! De loin j’ai cru que t’étais Rémy Martin. » Contrairement aux Clermontois, les Brivistes sont conscients qu’une victoire à Toulon en phase régulière restera le plus beau moment de leur saison. « Yannick, il était gros comment le paquet de fric qu’on t’a offert pour signer au Racing ? » Le plus effrayant sur cette photo, c’est de se dire que c’est le gars à gauche qui a sûrement le jeu au pied le plus précis. Game of Thrones saison 7 : en fait, Joffrey n’est pas mort, et il revient encore plus méchant. Après le TAPER PEUNEU, le CA Brive innove encore un peu plus dans le MUSCU-game. Quand t’es bien secoué mais que ta pulpe elle reste en bas. « Qwaaa ? Le Plessis-Robinson ? Laisszz-moi psser je dao rtrer à Coulliourrre » « TOU-JOURS PAS DE SÉ-LECTION ! HOLLANDE DÉ-MISSION ! » « Thierry… tout était un mensonge. En 2011 le meilleur joueur du monde, c’était Piri Weepu. » Concours d’imitation de Morgan Parra : chaque année, de nouveaux candidats tentent leur chance. Alors que Brice Mach a encore perdu une cervicale cet été. « Comment ? L’USAP est bientôt relégable ? Je m’en branle. » Un nouveau mélange entre les cagoles et les Kehba, les Garba ! Visiblement, ça ne plait pas à tout le monde. Imanol notre idole ! Tournage commencé pour le biopic d’Arnaud Méla ! Si comme Jamie Cudmore, tu as aimé ce diaporama et que tu souhaites y contribuer, tu peux nous envoyer tes photos et tes légendes en message privé sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) ou encore plus simplement en t’inscrivant sur notre magnifique forum.
Les 11 raisons de sauver le Biarritz Olympique Par Capitaine A’mend’donné, À l’inverse de la foudre, la DNACG peut frapper plusieurs fois au même endroit. Ainsi, Biarritz se retrouve de nouveau exposée à la menace d’une rétrogradation administrative. Mais les dirigeants du club ne baissent pas les bras, et les socios ont déjà entamé une levée de fonds. Afin de les aider dans leur mission, voici plusieurs bonnes raisons de sortir le Biarritz Olympique de l’ornière : 1 – Pour la justice climatique Avec la montée de Vannes en Pro D2, c’est l’occasion ou jamais pour la Bretagne de prouver à la France que son climat n’est pas le plus dégueulasse du pays. En effet, les statistiques d’hygrométrie sont encore pires sur la côte basque que dans le Morbihan. Or, en dépit des faits, l’imaginaire collectif identifie encore et toujours la Bretagne comme étant climatiquement le pire endroit où passer ses vacances. Pour l’image de la Bretagne, il serait tout à fait bénéfique de prendre sa légitime deuxième place des pires climats de France. 2 – Pour le challenge artistique Benoît Baby est la personne la moins photogénique de France. Ainsi, il serait dommage, voire injuste, que le défi de taille consistant à prendre une photo réussie de ce joueur déjà légendaire ne soit pas proposé aux nombreux fanas de photographie dont est constitué l’effectif de Soyaux-Angoulême. Promus en D2, les joueurs de Soyaux-Angoulême auront fort à faire pour relever le défi. 3 – Pour David Darricarrère Depuis le limogeage d’Eddie O’Sullivan en cours de saison, c’est l’ancien coach de La Rochelle, d’Agen et de Castres (ok, ça c’est méchant de le rappeler) qui a pris les manettes du club. Et depuis, on voit une chose qu’on n’avait plus vue dans le jeu biarrot depuis la retraite des terrains de Serge Blanco : un jeu d’arrières qui n’est pas basé sur l’espérance d’un exploit individuel mais au contraire sur une organisation collective. Ça serait quand même franchement un très mauvais signe envoyé à tout les clubs pro de sanctionner le BO 6 mois seulement après qu’ils se sont remis à jouer au rugby. Et une bonne excuse donnée au Racing de continuer à refuser de pratiquer ce sport. 4 – Pour la fusion Si Biarritz descend alors que Bayonne remonte en Top 14, ce serait un coup fatal porté au serpent de mer de la fusion basque. Et donc à l’humour. Aujourd’hui, les Bayonnais ne s’énervent même plus lorsque l’on évoque la fusion, ils en rigolent, même. Sauver Biarritz, c’est sauver le LOL. 5 – Pour la dévotion de la mairie de Biarritz (et de ses contribuables) 5 ans de subventions municipales d’un seul coup : c’est l’effort remarquable qu’a consenti la mairie de Biarritz à la fin de la saison 2014-15 pour éponger les pertes de son club de rugby, fleuron de la ville. Un tel effort devrait-il être anéanti par les ronds-de-cuir de la DNACG pour la simple raison que les dirigeants biarrots ont échoué à remettre le navire BO à flot ? Poser la question c’est déjà y répondre. De toute manière, la mairie a déjà dit qu’elle allait de nouveau aider le club, pour la plus grande fierté de ses citoyens. 6 – Pour la mémoire de Serge Kampf Les dirigeants biarrots l’ont dit : l’argent qu’il leur manque, ils l’ont, il est sur le compte de feu Serge Kampf. Un simple « jeu d’écriture » devrait suffire à rétablir le pont entre les comptes du BO et celui du grand homme, conformément à sa volonté. Seul obstacle, le retour à la normale est conditionné au bon-vouloir des héritiers du mécène du rugby français (enfin, du BO et du FCG, on laisse à chacun le soin de juger si ces clubs ont quelque chose à voir avec le rugby). Au cas où ces héritiers auraient la mémoire courte petit rappel : les dirigeants du club ont toujours tout fait pour ne pas abuser de la générosité de M. Kampf. Ainsi, déjà désargentés l’an dernier à la même époque, plutôt que d’embêter le vieil homme alors malade, ils firent le choix de ne pas payer leurs joueurs. Il faut dire que celui-ci était séduit par le projet de fusion. Mais la direction du club biarrot fit le choix de ne pas lui forcer la main, préférant au final forcer celle de la mairie. De toute manière, Cap Gemini a déjà dit qu’ils allaient faire le nécessaire, pour la mémoire de son créateur. 7 – Pour la beauté du geste du pompier pyromane Le BO est au rugby français ce que l’UMP est au paysage politique de notre pays : un monument incontournable. Ainsi, lorsque la formation politique s’est trouvée en danger financièrement, ceux-là mêmes qui l’avaient mise en danger furent ceux qui menèrent la campagne de re-financement. Or, en suivant, l’UMP renaissait de ses cendres pour revenir encore plus flamboyante sous le libellé « les Républicains ». Avec toujours les mêmes courageuses personnes pour mener sa destinée, celle de diriger le pays aussi bien qu’ils gèrent leur organisation. Dans un même mouvement d’aller-retour, les dirigeants biarrots font de même. Pourquoi ce qui est bon pour les partis politiques -et donc pour la France- ne le serait pas pour un club prestigieux -et donc pour le rugby- ? Poser la question, c’est déjà y répondre. Qui ne rêve pas de voir la même joie de vivre chez les dirigeants biarrots ? 8 – Pour la nouvelle mascotte Dans une politique rappelant celle du New Deal de Roosevelt, le BO a fait son maximum à son échelle pour relancer l’économie française. Ainsi, les dirigeants biarrots ont fait le choix de payer un cabinet de communication pour plagier créer une nouvelle mascotte, alors qu’ils n’avaient pas eu à débourser un sou pour créer Geronimo l’apache. Une telle politique volontariste alors même que la nécessité n’y était pas, voilà encore un signe de la grandeur de ce club et de ses dirigeants. 9 – Pour faire chier Bayonne Reconnaissons-le : l’actuel supporter de Bayonne, euphorique, heureux et sympathique est insupportable. Que l’on nous rende celui de ces dernières années, atrabilaire, hyper-sensible et de mauvaise foi, c’est celui auquel nous nous sommes habitués, et c’est celui que nous voulons. Car la seule justification connue de l’existence du BO, c’est quand même de troller l’Aviron (notez que la réciproque est aussi vraie, et nous ne nous gênerons pas pour la ressortir si d’aventure Bayonne se retrouvait un jour sous le coup de la même sanction). Et même dans des dynamiques opposées, où l’on pourrait penser que les deux clubs ne se pourrissent pas mutuellement la vie, il a suffi d’assez peu pour raviver les ulcères bayonnais. En effet, l’annonce de la signature de David Roumieu à Biarritz a provoqué un tollé jouissif chez les supporters ciel & blanc. Au point d’espérer qu’un jour le BO fasse signer Martin Bustos-Moyano, car les signes imminents d’Apocalypse sont toujours les bienvenus pour nous distraire entre deux reportages sur les genoux de Dan Carter. Au contraire, une relégation du BO en Fédérale 1 ferait beaucoup trop plaisir aux riverains de la Nive, et il ne faut pas encourager ces gens qui se réjouissent du malheur des autres dans leur délire. Plus jamais ça. 10 – Pour les Néo-Biarrots venus de Tarbes Ils sont 2 : Mathieu Giudicelli et Filipe Manu. Auteurs d’une saison remarquable à Tarbes cette année, alors même que la rétrogradation du club bigourdan fut prononcée tôt, ils pensaient avoir sauvé leur gagne-pain. Las, la DNACG ne cesse des les poursuivre et c’est au tour de leur futur club d’être en danger. 13 autres joueurs avaient aussi déjà signé pour le BO version 2016-17. 15 joueurs recrutés, une équipe complète, qui se retrouvent ainsi menacés par un diktat de la DNACG. Les mauvaises langues diront que recruter ainsi 15 joueurs alors que le club n’est pas en mesure de payer ceux déjà sous contrat, ça n’est pas très malin. Mais les Basques sont généreux, ils veulent donner une nouvelle chance à ceux qui n’en ont pas eu jusque-là. Et même s’ils n’ont pas 10 euros en poche, ils veulent en donner 100. Et c’est beau. Allons-nous laisser le tout-économique prendre le pas sur ces belles valeurs qui font honneur au rugby ? Poser la question c’est déjà y répondre. 11 – Pour les branleurs de la Boucherie Ovalie Si Biarritz se sauve, dans exactement un an, on pourra ressortir, tel quel, cet article. Et sans avoir à bosser (on changera quand même les noms des recrues). Car il n’y a pas de raison que les dirigeants du club apprennent à gérer un budget d’ici-là. DNACG day.
[Boutique] Nouveauté : le ticheurte TAPER PEUNEU ! C’est bientôt l’été ! Tu souhaites parfaire ta condition physique afin de jouer le bellâtre des plages, tel Mike Phillips en descente au Pays Basque ? Et bien n’attends plus et mets-toi à TAPER PEUNEU ! Grâce à ce nouveau ticheurte révolutionnaire créé dans les laboratoires secrets de la Boucherie Ovalie en Aveyron, ta force pure augmentera de plus de 121% et te permettra d’obtenir les biceps de Scott Spedding en 5 jours. Ce monument de la mode est d’ores et déjà disponible en pré-commande sur notre boutique : il te suffit de cliquer sur ce lien pour t’y rendre. Les livraisons débuteront vers la mi-juin. Tous les bénéfices seront reversés à nous-même et nous permettront d’avancer sur la nouvelle version du site, qui est en construction depuis bientôt 4 ans (record de l’Arena 92 battu). Si vous aimez le design de ce ticheurte (et des précédents), on vous invite à aller consulter le site de Peir Lavit, un garçon plein de talent qui a le malheur de supporter la Section Paloise et qui mérite donc d’être soutenu : http://www.peirlavit.com
Le jeu de la SEXTAUPE Par Greub, Arbleiz, Ano, _Frky et Damien Try Après la 4ème sortie sur blessure de Sexton en 4 matchs contre la France, inutile de le nier, il y a un plan anti-Sexton en France. Tout le monde le sait, les Britanniques ne sont pas contents, ainsi soit-il. Acceptons qu’il s’agisse de notre sport préféré, à nous les Français ! Tout sport populaire méritant son adaptation en jeu vidéo (à part le rugby qui n’a plus rien de décent depuis Jonah Lomu rugby), la Boucherie Ovalie est fière de vous présenter la simulation de matchs de l’équipe de France contre l’Irlande ! Prends ton plus beau marteau, et démonte l’ouvreur irlandais. On l’a fait sortir entre des PEUNEU, ça te rappellera ta prépa Coupe du monde. Suis l’exemple de Ben Arous, et à toi de jouer au jeu de la SEXTAUPE. 0 point
Le Petit Guildford Illustré du Tournoi 2016 Revoilà le mois de février, et avec lui le froid, les gastros et les matches du tournoi des six nations. Et en 2016, on peut compter sur l’arrivée d’un nouvel entraîneur, de nouveaux joueurs, mais surtout pour nous tous : d’un nouvel exemplaire du Petit Guilford Illustré. Cette année encore, nous vous proposons d’égayer vos weekends de tournoi grâce à ce jeu imaginé par notre ami gallois @WelshDalaiLama sur Twitter. On pourrait s’amuser à imaginer toutes les raisons qui ont pu le pousser à vouloir se noyer dans l’alcool devant les matches du VI Nations (coupe de cheveux de Gavin Henson, énième blessure d’Halfpenny, visage de Neil Jenkins en tribunes), mais n’oublions pas qu’il est gallois et que par définition, il n’a pas besoin de raison particulière pour se bourrer la gueule. Gageons en tout cas que comme chaque année, le Petit Guildford Illustré remplira parfaitement son rôle et saura donner un aspect ludique aux branlées prises par le XV de France. Voire à les oublier dans la foulée. Vous trouverez donc ci-dessous la version 2016 du Petit Guildford (cliquez dessus pour l’agrandir), ainsi que – petite nouveauté – une version spécialement conçue pour ceux qui souhaitent l’imprimer (sans devoir racheter trois cartouches d’encre rouge). Bonne chance à tous, amusez vous bien, et surtout n’oubliez pas de boire avec modération, sous peine de devenir rugbyman professionnel. Que David Marty soit avec vous. L’Équipe de la Boucherie Ovalie. PS : Un grand merci à @arbleiz pour le graphimse. PS 2 : Pour ceux qui sont au niveau de Jean-Baptiste Lafond sur l’échelle de l’alcoolisme, nous vous rappelons qu’il y a une version “spéciale Top 14” dans le #MeilleurLivreDuMonde. Et que contrairement aux apparences il en reste quelques exemplaires, que vous pouvez commander ici. Un nouvel arrivage massif se fera dans les prochaines semaines si vous n’êtes pas pressés. Le Petit Guildford Illustré, version Tournoi des Six Nations 2016 La version “Eva Chouly Friendly”, pour ne pas ruiner ton imprimante et niquer la planète
Koxka vs Zef Par Capitaine A’men’donné Ce sera le feuilleton judiciaire de 2016. Le Stade Brestois 29 attaque le Biarritz Olympique pour plagiat. En effet, la nouvelle mascotte du BO ressemble étrangement à celle des Bretons. En exclusivité pour vous, la Boucherie Ovalie a pu se procurer la tentative de conciliation entre les avocats du Biarritz Olympique et du Stade Brestois 29. À gauche, Koxka la nouvelle mascotte du BO. À droite, Zef, celle du Stade Brestois. Je crois. L’avocat du Stade Brestois : Il est évident que l’on a ici affaire à un plagiat éhonté. Ne revenons même pas sur l’aspect graphique des mascottes, tellement c’est évident. Car le plagiat de Brest par Biarritz est total. Rappelons que Brest existe depuis la plus haute antiquité, alors que Biarritz n’existe autrement qu’en étant la banlieue bouseuse de Bayonne que depuis le XVIIe siècle environ. Voilà pour la chronologie. Alors quand on voit que Biarritz exhibe le même climat dégueulasse, le même goût pour les spécialités locales à la limite du digérable, et le même régionalisme douteux pour justifier ses tendances à la consanguinité ; l’Histoire tranche clairement pour savoir qui a copié sur qui. Mais le Biarritz Olympique va plus loin. Un an après la descente du Stade Brestois 29 en seconde division, ils font de même. Avec les mêmes conflits en interne entre dirigeants. Les Basques poussent l’outrecuidance jusqu’à terminer 7e du championnat lors de sa première saison à cet échelon, tout comme les Bretons. J’ajoute que le SB29 est né de la fusion de plusieurs clubs brestois. Et que le BO n’a eu de cesse d’essayer de faire de même ces dernières saisons. Enfin, au niveau du style de jeu, on peut voir là aussi une filiation, puisque les Biarrots refusent obstinément de jouer à la main depuis plusieurs années, alors même que leur règlement leur permet, contrairement à mes clients. Ils jouent donc surtout au pied, et mal, ce qui, là, rappelle ce que fait le club que je défends. La naissance de Koxka, c’est la goutte d’Izarra qui fait déborder la bouteille de chouchen. J’ajoute qu’il est philosophiquement douteux de rappeler les pires heures de la colonisation des Antilles en promouvant un pirate pour dégager un Indien. L’avocat du Biarritz Olympique : Pour commencer, je citerais l’homme politique américain Richard Clarke : « les conspirationnistes commettent deux erreurs majeures : la première, c’est qu’ils pensent que le gouvernement est compétent. La deuxième, c’est qu’ils pensent que le gouvernement est capable de garder un secret. » La citation est ici pertinente, car c’est exactement le piège dans lequel sont tombés les dirigeants brestois. Car s’il y a une chose que l’histoire récente nous a prouvée, c’est que les dirigeants du BO ne sont ni compétents, ni capables de discrétion. – Là aussi, je pourrais dire que vos clients ont copié les miens ! – Haha ! Tant au niveau du palmarès que de la nullité des dirigeants, il y a deux classes d’écart entre ces deux clubs, je vous le garantis. Or donc, disais-je, un plagiat, même aussi grossier que celui-ci, demande un tant soit peu d’organisation et de curiosité. Il faut avoir la démarche d’aller voir ce qu’il se fait ailleurs ; il faut trier, comparer, réfléchir ; puis il faut adapter ce que l’on a volé à l’usage qui lui a été prévu. Je vous garantis – et ce sera facile à prouver – qu’aucun des dirigeants de Biarritz, je dis bien AUCUN, n’a jamais fait quoi que ce soit qui puisse laisser penser qu’ils avaient la moindre des qualités requises pour commettre un tel forfait. Enfin, n’importe quel plagiaire s’efforce de maquiller suffisamment son forfait afin d’éviter de se faire attraper ensuite. Or, on voit bien ici que maquillage il n’y a pas eu. – Une telle coïncidence reste difficile à croire. Plutôt que de réfléchir, ce que vous reconnaissez vous-même comme étant une activité peu répandue chez vos clients, ils ont tout simplement copié la mascotte brestoise. – Comme si c’était eux qui l’avaient vraiment conçue ! Ils ont bien évidemment sous-traité la conception de Koxka ! – Soit, mais attendez une minute… Le Biarritz Olympique, je me suis renseigné, n’avait-il pas un trou de 1,5 millions d’euros cet été ? – C’est exact. -Trou comblé par la mairie, au détriment des subventions prévues pour les 5 prochaines saisons ? – Tout à fait. – Et dans une situation aussi précaire financièrement (ainsi que sportivement, d’ailleurs), l’un des premiers postes de dépenses qu’ils trouvent c’est… une putain de mascotte ????? – Hahaha ! Oué ! – Ok, maintenant je vous crois au sujet de l’imbécillité de vos clients. C’est remarquable. – Puisque je vous le dis ! – Bon, en soi la connerie n’est pas une infraction à la loi, n’empêche que celle-ci a fait contrevenir vos clients à celles sur la propriété intellectuelle. Je crois que le procès est inévitable, d’autant que mes clients ne cracheraient pas sur une rentrée d’argent exceptionnelle. – J’ai néanmoins une contre-proposition de la part de mes clients. Comme on dit chez nous, il ne faut pas jeter Benoît Baby avec l’eau du bain thermal. Comme vous l’avez souligné vous-même, Biarritz et Brest ont de nombreux points communs. Ils proposent que les deux clubs gardent leurs mascottes, à la faveur d’un rapprochement financier et sportif dans le cadre d’un grand club de la côte Atlantique. – Une fusion avec le BO ? Vous nous prenez vraiment pour des tanches ? Qui voudrait fusionner avec une telle troupe de baltringues ? Non, on ira au procès. Mais en tout cas, merci pour la publicité gratuite, hein. Sinon, on attend aussi avec impatience que les ayant-droits de Luciano Bottaro, créateur de la BD Pépito, se mêlent à l’affaire.
Comment je suis devenu un monstre Par Capitaine A’men’donné, C’est dans la confortable intimité d’une famille que peuvent arriver les événements les plus graves. Et c’est lors d’un anodin week-end en famille que j’ai commis le pire méfait de ma vie. Dimanche après-midi, je décline la balade en campagne de rigueur afin d’assouvir mes plus bas instincts, réprimés depuis deux jours par les différents repas et la sociabilisation induite par les réunions familiales. Je m’installe confortablement dans la chambre qui m’a été allouée, allume mon ordinateur, et vais directement dans les bas-fonds miteux d’internet afin de trouver de quoi sustenter mes névroses. Pensant avoir la maison pour moi seul, j’oubliais de fermer la porte à clef ; croyant ainsi profiter de ce moment isolé pour jouir pleinement de ce qu’il y a de plus inconvenant au regard des gens honnêtes. Car le regard des autres, et particulièrement celui des membres de sa propre famille, ne peut comprendre que de telles perversions existent. Rien de grave ne serait arrivé si tout s’était passé comme je l’avais prévu. Car seul, je ne l’étais pas. Mon neveu, charmant et paisible garçonnet de 6 ans, fatigué par un bon rhume de saison, avait lui aussi fait l’impasse sur la sortie dominicale, à mon insu. M’entendant grogner, il pénètre dans la chambre, et la roue du destin roule alors sur l’innocent bambin. Curieux de me voir si captivé et éructant devant l’écran, il s’approche sans que je m’en aperçoive, jette un œil craintif sur l’écran, et ne comprenant ce qu’il voit alors, m’interpelle anxieusement : « Il fait quoi le monsieur avec la tête de l’autre monsieur ? » Je sursaute, paniqué, et reste coi quelques secondes, défait et honteux d’être ainsi pris sur le fait. Je ne peux reculer, car il est déjà trop tard. L’expédier dans sa chambre ne le rendrait que plus interrogatif, et c’est alors devant toute la famille que j’aurais à m’expliquer. Et déjà grandement excité par un quart d’heure de visionnage coupable, mon esprit n’est pas à son plus net avantage. Embrouillé, stressé, je prend alors la décision la plus scandaleuse de ma vie de turpitudes, répétant ainsi ce que mon propre père m’avait fait subir au cours de ma propre enfance, étant par-là même à l’origine de mes déviances. C’est alors que d’inoffensif pervers passif, je devins un monstre. J’ai fait regarder un match de Pro D2 à un enfant. Ce qu’il me reste d’humanité me dicte alors d’au moins faire preuve de pédagogie, d’expliquer, afin que l’enfant soit le moins traumatisé possible. Mais aux questions d’ordre général et faciles pour un adulte, succèdent celles qui posent problème aux plus avertis d’entre nous, atteignant la chère tête blonde droit dans sa psyché. « C’est où, Albi ? », « C’est quoi, Aurillac ? », « Mais si le plaqueur n’a jamais le temps de se relever et qu’un adversaire le maintien dans le ruck, y a-t-il vraiment faute ? », « Pourquoi ils font toujours tomber le ballon ? », « Comment on fait les mêlées ? » et j’en passe. Jusqu’alors encore préservé des pires vicissitudes de l’humanité, cet enfant innocent s’est retrouvé exposé à ce que l’Homme peut offrir de pire. Et j’en suis le fautif. Je ne demande pas ici le pardon, je ne quémande pas de la compréhension de votre part, je suis coupable et j’en ai conscience. Je raconte cette histoire afin que vous tous soyez vigilants, et que ceci ne se reproduise jamais. Si vous avez les mêmes faiblesses que moi à ne pas savoir résister au visionnage d’un Tarbes-Colomiers, si vous connaissez des gens qui perdent la tête à l’approche d’un Béziers-Mont-de-Marsan, prenez les devants. Éloignez nos chères têtes blondes de ces horreurs, épargnez-leur une vie de souffrance et de psychanalyses, ne reproduisez pas les erreurs de nos parents. Pour mon neveu, il est trop tard. Même en ayant évité le pire, comme un match de Biarritz par exemple, le subconscient de ce pauvre innocent est d’ores et déjà plus ravagé que la bande de Gaza. Cher neveu, si un jour tu lis ces lignes, sache que je te présente mes plus sincères excuses. Sache que rien de tout ceci n’était prémédité, que des circonstances malheureuses ont profité de ma faiblesse, et que tu n’es coupable de rien. J’en suis le seul fautif, et, avec le peu d’honneur qui me reste, je soumettrai mon crime à la justice de ce pays.
[Portrait] Thierry Dusautoir : Plaque Power Il y a quelques semaines, le capitaine du XV de France Thierry Dusautoir annonçait qu’il mettait un terme à sa carrière internationale. Par l’intermédiaire de la plume de L’Affreux Gnafron, nous lui avions consacré quelques pages dans le #MeilleurLivreDuMonde. 2015 ayant été une année particulièrement merdique pour tout le monde (enfin surtout pour les Clermontois), nous avons décidé de vous mettre ce portrait gratuitement en ligne ici, pour lui rendre hommage et pour permettre à tous nos lecteurs pauvres (et qui n’ont pas pu obtenir l’emprunt nécessaire à l’acquisition de notre livre) d’en profiter. Allez, joyeux noël, bande de cons ! (Vous pouvez cliquer sur les images pour zoomer)
Le Pod’Castres Internet 2.0 permet à ses utilisateurs de partager leurs propres créations. Y compris les utilisateurs les plus dérangés. Alors quand c’est “Imanol mon idole” c’est un grand oui, mais quand ça commence à partir en ode à la gloire de Benoît Baby ça devient un peu gênant. Mais là on a atteint le point de non-retour avec cette trouvaille. Deux supporters castrais se lancent dans un podcast. Cliquez à vos propres risques et périls. le Pod'Castres