Le XV capillaire Parce que la vie sans poils, ce serait quand même nettement moins marrant. Le XV de la coupe de cheveux Voila maintenant trois semaines qu’on se lève le matin, au radar, en tenant nos paupières pour ne pas s’endormir devant Géorgie-Ecosse. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on a vu de drôles de bonhommes ! Des barbus, des moustachus, des mal coiffés… D’où cette idée idiote, mais amusante de composer le XV de la coupe… de cheveux ! 1 – Adam Jones Un physique d’Hagrid, avec trois mètres en moins. Voila la description rapide de cet excellent pilier, qui a osé les bouclettes et la barbe du Père Noël. Il parait même que ses cheveux sont sa botte secrète pour les mêlées, puisqu’ils cachent les yeux des piliers adverses qui ne savent plus dans quelle direction pousser ! 2 – Dimitri Szarzewski Avec ce casque d’or et ses gros muscles, il ressemble à un chevalier allemand tout droit issu des opéras de Wagner ! Il est le nouveau Siegfried du rugby mondial, le guerrier Sanson. Ne lui coupons pas les cheveux ! 3 – Martin Castrogiovanni Il s’hirsute de plus en plus celui là. Il semble d’ailleurs qu’il attache son pantalon avec sa chevelure et que ses enfants s’accrochent à ses poils quand il les prend sur son dos. Il ressemble étrangement au lion du cinéma qui rugit avant le début du film. 4 – Victor Matfield Quelle classe. Un vrai cow boy holywoodien. Enfin, quand il n’a pas son casque. Imaginez… Fort-Alamo, Nevada. Le soleil brûlant chauffe le cuir de ses bottes aux éperons d’argent. Sous un large chapeau, Victor Matfield regarde John Wayne et lui dit : « Dans le monde, il existe deux sorte de gens. Ceux qui sont champions du monde et ceux qui le sont pas. Dégage, pied tendre ». Si si. Imaginez. 5 – Richie Gray Encore un beau casque sur la tête. Mais Richie est tellement grand que personne n’est allé vérifier s’il portait une kippa, ou une tonsure. Le mystère reste entier. 6 – Adam Kleeberger Chabal fut un exemple pour tous. Pas pour ses passes sur un pas, mais bien sur ses poils au menton. Résultat : cette coupe du monde accouche de barbus de tous les côtés ! Et je pense qu’il y a une grève des barbiers au canada, (ou alors ils sont coincés par la neige) mais en tout cas, les voila avec 4 barbus dans l’équipe, et surtout avec ce Kleeberger ! Une barbe incroyable, ou des poils sortent même des yeux et de la bouche ! Je pense que les Canadiens l’ont trouvé juste avant la coupe du monde, sur une ile déserte de Polynésie sur laquelle il a du rester au moins quatre ans. Apparemment sur cette ile, il jouait au rugby avec Gilbert, son seul ami, puisqu’il n’est pas si mauvais, le bougre. 7 – Tod Klever Ah ces amerloques ! Ils sont toujours aussi funny. Ce ne sont pas forcément les meilleurs au rugby, mais ils ont la plus belle queue de cheval de la coupe du monde ! On raconte qu’au match dernier, il est même tombé en marchant dessus ! 8 – Radike Samo Je vais essayer de ne pas trop me moquer de lui, parce que quand même il me fait très peur. Mais quelle touffe de cheveux ! On dit même qu’il cache des produits dopants dans ses cheveux, et qu’on y trouve l’intégrale des CDs de Mickael Jackson et le gel pour les cheveux de O’Connor. 9 – Taniela Moa Des cheveux rouges… Des cheveux rouges ! En plus de son physique de pilier droit, ce demi de mêlée tong(u)ien a des cheveux rouges ! La classe incarnée. 10 – Felipe Contepomi Et oui, c’est un peu un choix par défaut. Car la plupart du temps, le numéro 10 est beau, costaud, bien coiffé, le visage angélique et la peau douce. Le numéro 10 rend folles les filles, écrit des livres de cuisine et aime les fleurs. Mais non ! Pas Felipe Contepomi ! Avec sa belle calvitie dissimulée sous un rasage parfait du crane (rasoir wilkinson ?), il tranche un peu avec tous ces bellâtres de demi d’ouverture !! 11 – Alesana Tuilagi Le roi scorpion. Une coiffure que les joueurs ne connaissent pas très bien, puisqu’en général ils ferment les yeux quand il leur arrive dessus. 12 – Ma’a Nonu C’est un peu la même chose que pour Tuilagi. Difficile de se moquer de ses petits dreadlocks aux bouts blonds, avec des petites perles parfois accrochées. Soulignons aussi qu’il se maquille. Mais encore une fois, difficile de le traiter de tapette. 13 – Marcelo Bosch Lui, il aime ses cheveux. Flottants au vent dans ses courses folles et chaloupées (féminines ?), il est toujours très bien coiffé. Vous savez, cette coiffure « Cheveux-en-désordre-pour-faire-style-pas-coiffé-mais-j-ai-pris-deux-heures-à-installer-proprement-chaque-meche ». Coiffure à accompagner impérativement d’un petit collier autour du cou, de quelques poils au torse qui ressortent délicatement de l’encolure du maillot, et d’une petite voix fluette qui dit des « latina senorita » et des « pelota » et des « Con cariño” et « Mi querido », et caetera. 14 – Maxime Médard Au moins, on a un français dans un top XV (deux en fait). Des rouflaquettes à la JPR William (pour ceux qui ont plus de 40 ans) ou de Wolverine (pour ceux qui ont moins de 20 ans) qui lui vont à ravir ! Cet air sale de franchouillard, c’est farpait ! 15 – James So’oialo Mon préféré. Sans lui, toute cette page serait bien inutile. Le Freddy Mercury samoan ! Je ne pensais pas que ca pouvait exister. Petite moustache sexy, cheveux longs dans le cou, un sourire aux dents blanches… James, vous êtes beautiful ! Brieg’Ker’Driscoll
Coupe du Monde, 3ème salve On est pas bien là ? Cette semaine encore, comme depuis le début du mois, environ 300 bonhommes ont décidé de se rentrer dans le lard à l’autre bout de la planète, certains à la conquête d’une breloque en plaqué or, d’autres pour une simple gloire éphémère, mais surtout pour tous le plaisir de froisser quelques côtelettes. Du coup, nous sommes toujours là, les yeux injectés d’un odieux mélange de caféine et de houblon et les oreilles ensanglantées, souffrant d’une ChristianJeanpierrïte aigüe. De ce fait nous hurlons toujours plus fort ces slogans pro-namibiens à des heures que la morale réprouve et la voisine a cessé de vouloir nous faire entendre raison préférant tirer au fusil à travers le mur. Fort heureusement, l’un de nous a été touché, mais la télé est intacte. Voici donc ce que nous avons retenu : On a aimé : Laurent Belet qui nous commente Italie-Russie comme s’il lisait la carte d’une pizzeria un peu chic. Alors cette semaine, je vous conseille la Toniolatti i Pepperoni. Cela dit, quand on a Jacques Brunel à ses côtés, il faut bien animer un peu. Le match de Parisse contre la Russie ! A la 24ème minute, il avait déjà offert 2 essais, et aplati lui-même derrière la ligne d’en-but soviétique. Non content de soigner ses statistiques, il a également fait avancer son équipe sur chacune de ses prises de balle et découper un peu de russe lorsque l’occasion se présentait. La moustache de Kurtley Beale, et plus généralement, tous les joueurs qui font un effort de look durant cette édition de la Coupe du Monde. Et en plus, il fait un bon match face aux Américains jusqu’à sa sortie sur blessure. Quelques séquences en deuxième mi-temps pour la France, qui amène le deuxième essai. De bonnes rentrées de Servat et Nallet, qui ont fait du bien en mêlée. Sinon, Bonnaire et Dusautoir ne se sont pas échappés, Clerc non plus mais il a ramassé sec. Oui, nous sommes optimistes et ne retenons que les bons côtés, Thierry Lacroix style. A noter aussi le bel hommage de Trinh-Duc à Skrela. Lui dédicacer son essai en prenant un KO, fallait oser. On n’a pas aimé : Quade Cooper : en-avant, passes aléatoires, mauvaises appréciations, jeu au pied pas toujours très inspiré (3 fautes de main, 3 coups de pied manqués), en gros beaucoup d’approximations pour un joueur que l’on sent bourré de talent (il offre un essai à son homonyme). Ca lui dit quelque chose Gavin Henson ? En tout cas, c’est à se demander s’il n’aurait pas un peu pris le melon. Attention cela dit, car Barnes marque des points. Laurent Belet qui nous annonce à chaque feinte de passe, une « feinte du facteur ». Veut-il nous faire passer un message ? Des quotas à respecter ? Un pari perdu ? Allez Laurent, sois inventif, trouve autre chose. Les sifflets à l’encontre de Cooper à chacune de ses tentatives au pied. Comme pour nous rappeler que le rugby ressemble de plus en plus au football, du moins dans ses mauvais penchants. Puis, il n’a pas besoin de ça pour rater son match. On pourrait continuer à détruire Damien Traille, mais il est tellement dégoûtant qu’on a mal aux doigts rien qu’à taper son nom. Ceci dit l’intendant doit l’adorer puisque le maillot était encore immaculé à la fin du match. Le dernier match du weekend. Déjà l’Ecosse à voir jouer, c’est chiant. L’Argentine à voir jouer, c’est chiant. Vous comprenez donc notre désarroi en ce dimanche matin devant un match plein de suspens, mais à vomir au plan du jeu. Certes une rencontre sous la flotte, mais les Ecossais n’ont pas brillé, et c’est même à se demander s’ils n’ont pas participé au stage « Feintes de placage » proposé par l’équipe de France tant ils ont esquivé Amorosino lors de son essai en slow-motion. D’arts et d’essais : Durant Italie-Russie, il y a eu un haka ! La fanfare locale, certainement chargée de jouer les hymnes s’est fendue d’une danse maorie. Et en costume, ça donne ! En voyant Aplon, ailier sud-africain, jouer avec un casque, nous nous sommes rappelé qu’il y a dix ans, Clerc aussi jouait coiffé d’une protection. Et ça n’avait pas plu à Lomu. Le 9ème essai australien. Un chef d’œuvre de collectif. Puisqu’on parle d’art dans cette section, nous voudrions souligner la superbe performance collective des Français sur le plan de la feinte de placage, ça a bossé dur à l’entraînement et ça s’est ressenti samedi. Les Néo-Z auraient déjà fait parvenir un carton de remerciement à la FFF même s’ils n’en avaient pas besoin, mais ce sont des gens bien élevés. Sauf quand il s’agit des hymnes ! Bande de malpolis ! Les déclarations de la semaine: OK, il est évident que l’IRB est injuste. Un traitement injuste, comme l’esclavage, l’holocauste, l’apartheid.»d’après Eliota Sapolu Fuimaono, le n°10 samoan sur son compte Twitter, qui exagère peut-être un poil. Ou alors il a déjà connu tout ça, et l’IRB, c’est vraiment les pires des salauds. « Entraînement ouvert au public encore plus de francais que la semaine dernière super sympa d’être soutenue a l’autre bout du monde » Pascal Papé sur son Twitter. De là à lui dire en face que c’est une gonzesse. « Je suis remplacant pour le match de samedi contre les Blacks … Enjoy ou pas ! » Imanol, toujours sur le réseau social. Lièvremont va apprécier à coup sûr. Et juste avant le match : « Kapa O Pango ou PaS ? » Ben, Kapa O Pango, fessée et au lit ! Les chiffres et anecdotes : Face à l’Italie, les Russes ont inscrit le premier essai de leur pays en Coupe du Monde. Kahui, lui, en est à 4. Brian Habana marque face à la Namibie son premier essai de cette édition. Pas top après déjà 3 matchs. Oui mais lorsque l’on fait les comptes, c’est son 39ème sous le maillot sud-africain, ce qui en fait le meilleur marqueur de l’histoire des Boks. Prends ça Ngwenya ! 100. C’est le nombre de sélections de Richie McCaw après la rencontre face à la France. Avec une moyenne de 14 fautes non sanctionnées par match, on vous laisse faire le calcul… L’œil de KS : Revenons un peu plus en détail sur la prestation de nos Bleus et faisons-nous l’avocat du Diable avec l’optimisme sans faille de Thierry Lacroix et la ferveur d’Eric Champ. Avant toute chose, et parce que la meilleure défense est soit-disant l’attaque, tapons un peu sur les autres. N’ayons pas peur de déranger, et parlons un peu des intouchables et magnifiques Néo-Zélandais qui font rêver une planète entière. A la rédaction on a un peu tiqué sur ces All-Blacks pas aussi propres et réglos que ça, avec notamment quelques gestes déplacés comme le coup de coude du numéro 6 sur Yachvili, l’obstruction volontaire de Carter sur Parra après un coup de pied à suivre sans parler de Richie « penalty » McCaw… Allons messieurs les Blacks, vous n’avez pas besoin de ça pour gagner, certes c’est aussi un peu ça le rugby, mais nous sommes entre gentlemen, et même si vous l’avez en travers depuis 2007 ou les agressions de Chabal, ne vous inquiétez plus, ce dernier ainsi que Jauzion et Michalak ne sont plus à l’ordre du jour en équipe de France (certains se sont réfugiés à l’étranger ou pire, chez TF1 paraît-il…). A leur décharge, le plongeon ridicule de Mermoz sur son essai intercepté, c’était un poil inutile et prétentieux, d’ailleurs rien que le regard de Conrad Smith en disait long… Parlons maintenant des nôtres. Dusautoir lui est toujours là, avec son charisme de fenouil. C’est même un des rares à toujours faire ses matchs avec Bonnaire, Clerc, Rougerie, Nallet, Servat (liste non objective bien entendu, vous pouvez nous cracher dessus dans les commentaires). De plus, on a vu quelques bons mouvements en seconde mi-temps (18-17 sur cette période et même 11-17 si l’on omet l’erreur de concentration aux retours des vestiaires), notamment le deuxième essai marqué à l’arrache mais mérité tout de même. Et si ça pouvait remotiver notre seul vrai 10 ! Enfin lorsqu’il verra la vidéo, parce que le malheureux ne semble pas se rappeler de grand chose du match. Au final on prend 20 points d’écart contre les Blacks, ce qui est bien mieux que les 60 contre l’Australie il y a un an… Prochain objectif donc, les Tonga, qui ne devraient pas poser trop de problème à priori, d’autant plus que les matchs se répètent et commencent à peser pour les équipes dites plus « faibles ». Préparons cette rencontre donc, avant de se projeter en quart contre ces foutus british car les médias ont déjà oublié qu’il est facile de perdre un match, et qu’impossible n’est pas français ! Bonus : Comme s’ils avaient besoin de ça, Eurosport se fout de la gueule de Bonnaire, façon Pascal Papé. Et pendant ce temps, Lièvremont tente un exposé à propos de la passe et du placage. C’est pas gagné pour tout le monde. Bon et pour finir sur une mauvaise note, TF1 et son équipe de commentateurs vous saluent et vous disent à la semaine prochaine. Retrouvez plus d’excellentissimes articles sur Keposport.
Olivier Pagne analyse France – Canada… Le saviez-vous ? Damien Traille joue également ailier droit en NHL. Vous l’ignorez sans doute, mais la Boucherie Ovalie, c’est un bon gros bordel. On est au moins une quinzaine dans l’arrière boutique, tout le monde se marche dessus et les accidents de travail (des démembrements, pour la plupart) sont fréquents. Pourtant, nous continuons tous les joueurs de recevoir de nouvelles candidatures… nous avons donc décidé de les réunir ici, dans la section Apprentis Bouchers. Les meilleurs textes seront postés ici toutes les semaines. A vous de nous dire dans les commentaires, si nos amis ont l’étoffe de vrais bouchers… Le constat est assez net à l’issue de cette partie : les deux équipes ont réussi leurs matchs. D’un côté, un XV de France vilipendé par sa nation entière, une nation qui ressemble à une bande d’ingrats méprisants qui serait trop heureuse de voir son équipe s’effondrer comme celle de foot l’an passé,en se drapant dans sa dignité dédaigneuse, avec envolées lyriques, catastrophisme de coutume et autres « je l’avais bien dit ! Tout fout le camp, vite, mettez untel, untel et untel, bande de cons ». De l’autre, des canadiens modestes et tout contents d’être là, qui n’intéressent et n’emmerdent personne. Aucune équipe ne peut être entièrement satisfaite de sa prestation, mais les deux peuvent avoir le sentiment du devoir accompli, celui qu’on a après une bonne cuite bien gérée sans mal de crâne le lendemain. Examinons les conditions. Pour les français, la météo est atroce, la pression énorme, et Marty sur le terrain alors qu’il pleut. L’ambiance est quand même pas super décontractée : Mas est blessé, Skrela, piteux ouvreur à l’international mais bon camarade à la cantoche, dixit Imanol, est parti les pieds devant, les médias, ces incapables, ne cessent de répéter que les français sont décevants et guettent la crucifixion comme des charognards, ce qui doit être un peu casse couille au bout de la 642ème fois. Bref, l’idée est d’éviter les conneries, de ne pas céder à la tentation du « bô-jeuh », douce illusion pour imbécile qui flatte tellement les mirettes de Christian Jeanpierre, et de faire les choses dans le bon esprit face à des canadiens gonflés à bloc, qui ont pour seul objectif de nous casser un peu les couilles en jouant simple et précis en vue de préparer leur match contre le Japon. Pour eux, c’est tranquille, il suffit de ne pas trop faire les cons contre les français en tirant profit de la météo, d’éviter les blessures et de continuer sur la même dynamique face aux japonais. Après ça, l’esprit sera serein et frais pour une bonne dérouillée face aux Blacks. Et qu’on ne vienne pas nous briser les noix avec l’histoire des quatre jours de récupération. Okay, c’est moche pour le principe, mais les organismes étaient surement beaucoup plus cramés chez les italiens à la fin du match contre la France en avril dernier à Rome, saison marathon, top 14 et coupe d’Europe obligent. Il faut relativiser l’importance de cet élément sur le déroulement du match. Les petites équipes se font avoir, mais dans le cas présent, c’est plutôt lors du match contre les japonais que l’accumulation de fatigue des canadiens se fera sentir. Comme d’hab’, les français sont bien meilleurs quand ils sont contraints de s’appliquer. Pas de round d’observation dans ce match, ça part tout de suite sans faux rythme ni étincelles. Certes ce ne fut pas génial à regarder, mais ça aurait pu être bien plus dégueulasse. Songez un peu à ce qu’aurait donné un Biarritz – Racing dans ces conditions. Alors on arrête de faire la fine bouche. De toute façon, avec ce temps, impossible de faire des miracles d’animation offensive. Les enjeux qui se présentent demandent du sang froid, de la patience et de la combativité. Du sérieux, quoi. On ne peut pas demander mieux pour préparer un match contre la Nouvelle Zélande et un quart contre l’Angleterre. Les canadiens sont excellents, en tout cas ils appliquent leur plan de jeu de manière assez remarquable : jeu au pied à propos, solides à l’impact, bien en place en défense, relativement disciplinés, en tout cas méthodiques et sereins, ils font les parfaits adversaires, ceux dont le XV de France a besoin. Face à des types comme ça, on ne peut que pratiquer un rugby humble et travailleur. Le score ne décolle pas ? Peu importe, les frenchies font le dos rond, ne s’affolent pas, ont confiance en ce qu’ils construisent. Contrairement à Christian Jeanpierre et à l’Equipe, eux ont bien compris que ça ne sert à rien de courir après le bonus comme des chiens fous pour s’étaler dans la vase de Napier. A la mi-temps, Lièvremont se montre enthousiaste et il a raison : ses mecs sont en train de répondre à ses exigences. Les avants musellent le pack canadien, réputé pas tendre, les arrières ne font pas de conneries, tout vient à point à qui sait attendre et au final, aucune occasion d’essai pour les canadiens si on oublie la « spéciale Poitrenaud » de Rantanplan, et quarante cinq points, quand même. Contrairement à ce que disent les couillons, on ne s’est pas « mis à jouer dans les cinq dernières minutes », on a juste planté les deux derniers clous du cercueil à la fin, ce qui est normal. Ces deux essais sont la conclusion logique d’un travail de longue haleine, pas un retournement de situation. Franchement, les gens qui râlent sur ce sujet seraient capables de cracher sur un essai de cent mètres de dernière minute d’Heymans contre l’Angleterre. Si on dit que c’est du « French Flair », ça fera passer la pilule ou ce n’est toujours pas assez « bô-jeuh » ? Okay, y’a eu du déchet aussi. Des fautes de main, des fautes bêtes signées Papé et Millo, oui, oui, oui… Mais les véritables reproches qu’on peut faire à l’équipe de France sont encore et toujours au niveau de la gestion à l’intérieur de nos 22 mètres. Trinh-Duc ne semble pas en forme (même s’il claque un petit drop bien vu, le coquinou), pourquoi est-ce que Traille ne prend pas la position d’ouvreur sur les ballons délicats pour dégager proprement ? Les canadiens bombardent Jean Dridéal de chandelles dans l’espoir de lui casser sa belle gueule et sa petite taille ? Qu’importe, le capitaine Rougerie en fait son affaire et intervertit avec lui. Le motard de l’ASM impose son physique, montre qu’il a la situation en main et qu’il trouve des solutions dans l’adversité. Ce n’est pas nouveau, il y a un problème de leadership dans les lignes arrières, il faut absolument que des mecs comme Rougerie et Traille montrent la marche à suivre et s’affirment comme des patrons. A partir de là, il vaut mieux leur donner un maximum de temps de jeu, tout comme à Trinh Duc, légitimement stressé : il sait bien qu’on achève les ouvreurs français comme des chevaux de courses qui ont raté une haie en Coupe du Monde, demandez à Michalak. Il n’est pas à son meilleur niveau mais fait de son mieux, et quand on compare sa prestation avec celle de Quade Cooper contre l’Irlande, on se dit même qu’il gère assez bien la situation et que l’adversité va le faire grandir. En tout cas, entre la Coupe du Monde et la Coupe d’Europe avec Montpellier, cette saison 2011 – 2012 va lui apprendre le métier. Evidemment, on ne battra pas les Black avec ça. Mais en réalité, peu importe. Il vaut mieux ne pas trop se préoccuper du résultat contre la Nouvelle Zélande. Evidemment, il faudrait éviter le 75 – 11 et l’humiliation absolue de voir David Marty déposé pour la 5ème fois consécutive par une feinte de passe de Conrad Smith. Mais qu’on laisse passer l’orage de la 100ème de McCaw à l’Eden Park. Les Néo-Z en font une affaire d’état depuis des années et vont insupportables. Pas la peine de laisser des plumes là bas : il faudra faire ce qu’ont fait les canadiens face à nous. Etre concentrés, précis, ne jamais se désunir comme on sait si bien le faire quand il ne faut pas le faire, ne pas se focaliser sur le résultat pour peut être préférer une défaite cohérente. Faire un bon match, c’est tout. On est sur la bonne voie, il suffit de passer le gros grain des Blacks revanchards et surexcités sans trop de trous ni de voies d’eau. On prend ce match de poule pour ce qu’il est, c’est-à-dire une séance de préparation, tout comme les Tonga seront une dernière séance de préparation pour le seul match qui compte vraiment, le quart de finale contre l’Angleterre. Car si on arrive à cogner ces salopards, c’est carrément la voie royale pour la place de perdant magnifique en finale. Si c’est le Pays de Galles en demie, notre banc fera la différence. Si c’est l’Irlande, on se colle la murge de notre vie pour fêter l’occasion et pour célébrer la soixantième victoire d’affilée de la France sur les verts. Bref, ce France – Canada était le match qu’il fallait. Lièvremont est content, il a raison. On se prend un essai à la con, comme contre le Japon, mais on fait les choses proprement et sans douter une seule seconde. Et ça, vu notre légendaire force morale, c’est pas du luxe. Le pack maitrise, les forfaits Papé et Millo coutent six points, mais à force d’abnégation et de travail, ils en rapportent quatorze à la fin. Gros point positif : la France est pour ainsi dire la seule nation qui peut se vanter d’avoir une double troisième ligne de très haut niveau. Lakafia est un peu dessous des autres, normal, mais à côté c’est quand même ce qui se fait mieux avec l’Irlande ou la Nouvelle Zélande. Allez, juste pour le fun, la feuille de match qui semble se dégager en l’absence de Mas : Barcella – Servat – Poux – Nallet – Papé – Dusautoir – Bonnaire – Picamoles – Yachvili – Trinh Duc – Médard – Mermoz – Rougerie – Clerc – Traille. Sur le banc : Ducalcon – Swarzeski – Pierre – Harinordoquy – Parra – Marty – Heymans. L’idée est assez simple : du solide sur la pelouse. On laisse Papé s’amuser un peu, et en fonction du nombre de conneries qu’il fait, on fait rentrer Pierre plus ou moins tôt. Hari et Swar en légion étrangère d’impact players qui tapent dur, des mecs à conserver sur le banc pour les vexer de ne pas être titulaires et qu’ils se vengent en tapant tout ce qui bouge. Parra en Michalak susceptible de changer l’orientation d’un match. Dans la ligne, pas sur que Mermoz soit très efficace en défense, mais l’idée de mettre Marty ET Rougerie ensembles est quand même très hasardeuse. A côté de lui, il y aura quand même des types assez rudes, quand on se souvient la manière dont Médard avait écrasé les attaques de Chris Ashton à Twickenham lors du dernier tournoi, on peut se dire que ça devrait rivaliser contre une équipe de Nouvelle Zélande qui ne prend même pas la peine de mettre des vrais ailiers à leurs postes. Rantanplan en 15 pour tenir la boutique pendant une heure avant de faire entrer Heymans dans les vingt dernières minutes pour un coup de génie que personne ne comprend. Si on continue dans cette voie appliquée et qu’on prend bien soin de dire merde au « bô-jeuh » et aux fantasmes de poésie érotique du supporter moyen qui croit que le rugby, ça se résume aux vidéos des plus beaux essais de Carter sur YouTube, on peut avoir de belles surprises. Ah, c’est sur, ça ne flatte pas le couillon qui se dit qu’oh la la la, ils sont tellement forts les Boks ! Oui, enfin, coller cinquante points aux îles Fidji, qui reste, rappelons le une 658ème fois, une équipe entièrement constituée de gros branleurs sans tactique, ni mental, ni cohésion, incapables de former une ligne pour défendre ou de lever le nez pour regarder à deux mètres devant eux, c’est un peu le minimum syndical quand on prétend au titre. Faisaient moins les fiers devant le Pays de Galles, les sudafs. Face à la facilité et aux favoris à l’orgueil mal placé, il faut opposer un jeu simple, consciencieux et appliqué. Ca fonctionne. Sans mauvaise foi, on peut considérer que les Boks et les Anglais ont honteusement volé la victoire aux Gallois et Argentins, même si ces derniers restent de belles salopes. Et l’Australie s’est faite fist-fuckée en beauté, à sec et sans vaseline, par l’Irlande. Ca apprendra le métier à ces danseuses sans conviction de Cooper et cie, tiens. Un retour à la réalité ne fait jamais de mal. Bref, alors que les irlandais doivent avoir une trouille bleue à l’idée de faire la même que nous face à l’Italie et que les gallois ne sont pas encore sortis d’affaire, le XV de France est dans une position plutôt confortable. Pas de problème de bonus, un quart de finale à préparer sereinement, laissons venir, ça sent plutôt bon. Ca ne flatte pas le romantique, mais exception faite de la première édition, les Coupe du Monde ne se sont jamais gagnées avec des envolées lyriques. Olivier Pagne
Petite étude Sociologique concernant la RWC, par Olivier C. Le guide que tout le monde attendait : comment et avec qui baiser en Nouvelle-Zélande ? Vous l’ignorez sans doute, mais la Boucherie Ovalie, c’est un bon gros bordel. On est au moins une quinzaine dans l’arrière boutique, tout le monde se marche dessus et les accidents de travail (des démembrements, pour la plupart) sont fréquents. Pourtant, nous continuons tous les joueurs de recevoir de nouvelles candidatures… nous avons donc décidé de les réunir ici, dans la section Apprentis Bouchers. Les meilleurs textes seront postés ici toutes les semaines. A vous de nous dire dans les commentaires, si nos amis ont l’étoffe de vrais bouchers… Source : le site Perspective En septembre 2011, il y aura en nouvelle Zélande 560 000 femmes entre 20 et 40 ans dont 75 % (souvent les plus jolies) sont en couple avec de gros maoris costauds. Ca nous laisse environ 140 000 célibataires. Evidemment 85 % des célibataires sont moches, grosses (tendance génétique des maories à prendre du poids après 17 ans) ou présentant une difformité physique importante (ex: femme tronc … ) On peut donc estimer que seuls 21 000 néo-zélandaises sont potentiellement intéressantes … grâce à l’alcool on peut augmenter ce ratio d’un facteur 2, mais avec les conséquences que l’on connait au réveil , nous nous baserons donc sur le chiffre de 21 000 . Maintenant rapprochons ce chiffres du nombre de visiteurs attendu pour la Rugby World Cup ….. 100 000 visiteurs à 95 % masculins, potentiels célibataires, ou à 10000 kilomètres de leurs femmes donc c’est tout comme surtout après plusieurs pintes. (ex : Mike Tindall) Tout bon père de famille Néozélandais, un peu sensé aura pris soin de faire des vivres et d’enfermer chez lui femmes et fille(s), voir fils légèrement efféminés… on sait jamais. Bref dans les bars et boites à la tombée de la nuit ça ne sera pas un bataille mais bien un massacre auquel nous risquons d’assister, impuissants … façon de parler. En parlant de massacre, doit-on aussi d’appliquer le facteur de impraticabilité ? Qui se formulerait de la façon suivante 21000 * ((32j-4j)/32j), soit environ 3000 cibles potentiellement en semaine rouge sur les 21 000, donc plus que 18 000. Par ailleurs il est impossible de connaître avant l’état gynécologique de la cible pris en chasse. Tu peux donc te battre pour un produit finalement non consommable. Bon après beaucoup te diront que ça n’a jamais tué personne… ce qui n’est pas faux et compte-tenu des conditions d’extrême concurrence, seuls les « poètes » prendront en compte cet élément, (2% seulement des touristes rugbymen sont des poètes, statistique perso), nous considérerons donc cet élément comme négligeable. Resterons sur base 21 000, c’est déjà pas beaucoup. Et comme si cela n’était pas assez compliqué on rapporte ces données à la superficie du pays… 268 680 km² ca fait donc 21 000 / 268 680 Km2 soit moins de 1 fille “potentielle” pour 10 km2 !!!! Même en posant des pièges t’es pas sûr d’en attraper ! En résumé : UNE proie connaissant le terrain, entraînée depuis toute petite à échapper à des maoris plus rapides et plus costauds que l’Homo-Sapiens moyen. Pour 5 chasseurs étrangers (ou touristes rugbymen, un match en folklo avec des cousins trois fois dans l’année), passablement éméchés, perdus sur un territoire hostile de 10 km2. Autant dire Mission Impossible, Une des stratégie possible consistera à chasser en équipe de 5 et partager… à voir Ca va pas être de la tarte quand même …. et faut voir la gueule de la tarte si tu passes 5eme … bref. Maintenant continuons notre études en étudiant une autre statistique D’apres le site TVNZ La population de moutons en Nouvelle Zélande et de 38 000 000 ! Soit plus de 140 moutons au Kilomètre carré ! La plus forte densité au monde ! Il n’existe pas de moutons moches, mariés , trop jeunes (par éthique on exclura quand même les agneaux merci) , trop vieux, même un mouton tronc ne sera pas un problème. Le droit en matière de protection des animaux en Nouvelle Zélande n’est que peu développé et les moutons portent rarement plainte (si DSK avait su …). Conclusion en Nouvelle Zelande il sera 1800 fois (38 000 000 / 21 000) plus facile de choper un mouton qu’une Neo-Zelandaise… On peut aussi dire que pendant que ton pote … tes 5 potes auront chopé une Neo-Zélandaise avec toutes les peines du monde, tu afficheras à ton compteur 1800 Moutons ! Ca donne à réfléchir… Olivier C. PS : Certain diront des montons on en a en France…. Alors que des Kiwis … je vous arrête tout net les Kiwis sont protégés ! Alors pas touche au Kiwi, un peu de respect, déjà entre le Rainbow Warrior et Bastagros, on a pas trop la cote, si on tape dans leurs Kiwis . . . manquerait plus qu’on batte les tout noirs…
Les Blacks dans la boue, par Brian O’Picole Premier candidat des Apprentis Bouchers… Brian O’Picole. Vous l’ignorez sans doute, mais la Boucherie Ovalie, c’est un bon gros bordel. On est au moins une quinzaine dans l’arrière boutique, tout le monde se marche dessus et les accidents de travail (des démembrements, pour la plupart) sont fréquents. Pourtant, nous continuons tous les joueurs de recevoir de nouvelles candidatures… nous avons donc décidé de les réunir ici, dans la section Apprentis Bouchers. Les meilleurs textes seront postés ici toutes les semaines. A vous de nous dire dans les commentaires, si nos amis ont l’étoffe de vrais bouchers… Comme chaque année de Coupe du Monde, la planète rugby écarquille les yeux devant la toute puissance des All Blacks. Comme chaque année de Coupe du Monde, ce sont les légitimes favoris. Et comme chaque année de Coupe du Monde, 1987 à part, ils vont s’étaler de tout leur long dans la boue. Les Néo-zélandais ont une dent contre nous. Depuis que la DGSE s’est amusée à faire un feu d’artifice dans le port d’Auckland, et depuis qu’on les empêche de gagner les Coupes du Monde. Ils nous le pardonneront peut être jamais, à moins que l’équipe nationale soit championne dès cette année. Malheur oh malheur, qui donc se profile tranquillement dès le troisième match de poules? Les Frenchies. Ca commence mal. Vu la pression populaire sur les hommes en noir, (non pas les arbitres, quoi que Poite….) les Blacks auront sûrement des envies de meurtre. Bien sur, si ils s’acharnent tous impitoyablement sur Marty, c’est pas grave. Sinon, l’équipe de France doit s’apprêter à passer un mauvais moment. Mais l’espoir subsiste. D’abord parce que nous français sommes complètement utopiques (on a voulu emmener Huget à la Coupe du Monde), puis car ces damnés Blacks nous ressemblent. Ouf, en fait ils sont mauvais, et personne n’avait remarqué. Mauvais peut être pas, mais comme nous, le statut de favoris, ils n’aiment pas. Durant l’année, ils arrivent pourtant à trimballer leur titre de super héros du rugby tant bien que mal. Mais quand on en arrive aux matchs qui comptent réellement, et que tout un pays se réveille, ils se ratent. Ils ont même réussi à perdre contre une France ne jouant qu’ au pied en 2007. Pour les premiers au classement mondial, ca craint. La France qui arrive au Mondial tranquilou, avec le statut d’outsider, huée par ses supporters, défaite par l’Italie et pénible vainqueur du Japon. En gros, au top de sa forme, dans le meilleur état d’esprit pour nous sortir un bon gros exploit. Si l’histoire se répète inlassablement (ah?) , on va défoncer les Blacks pour s’écrouler au match suivant. C’est à dire face au Tonga. Dit comme ca, ca apparait assez plausible. Les Bleus au sommet de leur art en somme. Du coup, on voit déjà Papy Henry frémir dans sa loge. D’autant plus que cette année, c’est l’année du jeu. Pour de vrai cette fois, Angleterre, Argentine, et Dan Parks à part évidemment. Et que depuis que la compétition a commencé, on remarque un resserrement des écarts. Les Springboks ne sont pas foutus d’écraser impitoyablement les Poireaux, les Japonais foutent une peur bleue aux Français et le Canada bat des Tongiens qui rament sec. Les Fidjiens et Samoans ont eux déroulé face à la Namibie et semblent prêts à s’enquiller les joueurs comme les cartons jaunes. Autant dire que côté pronostiques, c’est flou, Etats-Unis non compris évidemment. Du coup, pour des Blacks qu’on imagine à fleur de peau en permanence, les embuches risquent d’être très nombreuses sur la route de la rédemption. D’autant qu’ils n’ont pas l’air si forts que d’habitude, ces Blacks (il est où le gros ailier qui défonçait les anglais? ). Plus homogènes diront certains, arguant d’un match à quatre centres face au Tonga. D’un autre côté, comme y’a pas de vrai terrain au Tonga, ils avaient confondu la ligne des quinze mètres et la ligne de touche, et se sont mangés quatre essais sur l’aile. Il n’y aurait, et encore, que les Japonais pour faire telle erreur. Alors pour la suite, je vois bien Sonny Bill Williams la tête dans la pelouse après un quatrième en avant, Ritchie Mc Caw cherchant son souffle et ses jeunes années, Nonu se bouffant les dreds de rage et Ben Francks la gueule démolie après s’être mangé une énorme patate méritée par son vis-à vis, genre Roncero en quarts. Et la victoire finale pour les Français. Avec un essai de Traille en finale suite à un cad’ déb’ somptueux, précédé d’une passe sur un pas de Marty. Comme dans un rêve. Brian O’ Picole
Recette du jour : Gratin de kiwis à l’oseille A déguster au petit déjeuner… Gratin de kiwis à l’oseille Ingrédients de beaux kiwis (suffisamment tendres) un max d’oseille (plus y’en a, meilleur c’est) du fromage râpé (français de préférence) un quinze adverse bien équilibré une bonne louche de confiance en soi une pincée de french flair Ustensiles 1 hachoir Dusautoir ou Chabal Préparation Une des clés de la réussite de cette recette réside dans cette première étape. Il est important de bien laisser mariner les kiwis le plus longtemps possible dans l’oseille (pendant 4 ans entre 2 coupes du monde par exemple). Ils perdront ainsi toute leur acidité et leur mordant et il sera beaucoup plus facile d’obtenir le résultat souhaité. N’oubliez pas que plus les kiwis sont jeunes et insouciants, et plus cette recette sera une réussite. La qualité de l’oseille n’est pas à négliger non plus. Même les plus beaux kiwis ne pourront résister à celle qui vient de l’hémisphère nord. Choisissez donc tous vos ingrédients avec grand soin ! Vient maintenant le temps de choisir votre hachoir. Certains ne jurent que par la marque Chabal qui a déjà fait ses preuves de manière spectaculaire [1]. D’autres cependant vous diront que les chefs Laporte et Lièvremont ont également fait des démonstrations convaincantes en utilisant un Dusautoir [2]. Si investir dans un hachoir (sur)coté pour cette unique recette n’est pas dans vos moyens, un bon vieux couteau Merluche bien aiguisé fera aussi bien l’affaire, comme l’a démontré avec brio le chef Berbizier en 94 [3]. Afin d’être complet précisons que la fameuse dégustation offerte à Londres en 1999 par les spécialistes en casseroles Villepreux et Skréla [4] avait été réalisée avec un sécateur Marc Lièvremont, matériel considéré aujourd’hui comme obsolète et inopportun par nombre de spécialistes. Ne faites par l’erreur. Finalement, et comme vous pouvez le constater, peu importe le matériel utilisé, l’important est de ne pas avoir peur de tailler dans le vif ! Disposez vos kiwis taillés en pièces et déconfits au fond du plat. Écrasez-les bien avec la mêlée du XV adverse (ne pas hésiter à faire plusieurs passages), le tout accompagné de la confiance en soi. Ensuite piquez-les à volonté avec vos arrières du XV adverse (cela permettra de faire gonfler le score plus facilement) Il ne reste plus alors qu’à apporter la touche finale, à savoir le fromage. Certains chefs étrangers utilisent du fromage venu d’Australie ou d’Afrique du Sud, voire parfois même anglais (j’entends d’ici certains sarcasmes, mais oui les anglais produisent bien du fromage [5]). Le chef français toqué Laporte, quand à lui, a même essayé d’utiliser un soupçon de fromage néo-zélandais lors d’une célèbre dégustation dans son auberge en 2004 [6]. Mais le résultat a vite tourne au vinaigre. Si bien qu’on n’a toujours pas fini de le digérer… Mais trêve de plaisanterie, revenons à la vraie gastronomie. Pour une fois que nous pouvons légitimement être chauvin, soyons-le ! L’expérience a montré que c’est avec du fromage français que cette recette réussissait le mieux. Les grands chefs Berbizier, Skréla et consorts ont gagné leurs galons là-dessus. Alors suivez leur exemple, n’ayez pas peur d’utiliser des produits issus de nos terroirs, méconnus mais plein de saveurs. Enfin, sachez doser votre pincée de french flair avant d’enfourner le tout et le résultat deviendra tout bonnement exceptionnel. À vous les étoiles de la gloire… Cuisson Laissez gratiner le tout 80 minutes. Voila, c’est prêt ! Vin conseillé Un blanc sec de Nouvelle-Zélande of course. Un Marlborough John Hart par exemple. Toutefois ce plat s’accommode aussi bien d’un blanc moelleux en apéritif, d’un rouge ou d’un rosé frais par forte chaleur. Peu importe à vrai dire, l’important est de le déguster sans modération ! [1] Lors de la tournée d’été 2007 en NZ, et malgré deux défaites françaises, Chabal marque les esprits avec ses plaquages agressifs dont notamment un sur l’imposant Ali Williams dont il brise la mâchoire. Condamné à s’alimenter de soupe de poireau et de jus de carotte pendant 2 mois, Ali aurait juré de se venger en rasant la tête de Caveman pendant son sommeil. (Ce qui serait d’après nos sources la véritable raison de la non sélection du néanderthalien) [2] Victoire 20-18 de la France en demi-finale de la CDM 2007, avec un record de 38 plaquages pour Dusautoir, soit plus que toute l’équipe néozed réunie. En juin 2009 la France s’impose 27-22 lors d’une tournée en NZ avec Dusautoir comme capitaine. [3] Olivier Merle, 2e ligne au physique impressionnant, dit le Merluche, le Massif Central, ou encore l’Homme et Demi ou le Croquemitaine, a été un des grands artisans de la tournée historique de la France en Nouvelle-Zélande en 1994 avec 2 victoires 8-22 et 20-23. Une fois à la retraite il a lancé sa ligne de couteaux baptisés … les Merluches. [4] France-NZ 43-31 en demi-finale de la CDM 1999. [5] Le Cheddar Rugby Club, c’est du poulet ? [6] Tony Marsh était aligné au centre le 27 Novembre 2004 lors de France-NZ : 6-45… ouch! Retrouvez toutes les recettes de Desman ici.
Méduse analyse Racing – Clermont Je signe à quel nom … ? David Skrela ? Ok, voilà pour toi petit. Je signe à quel nom … ? David Skrela ? Ok, voilà pour toi petit. 4e Journée du championnat le plus relevée au monde (surtout au niveau des mêlées) avec en tête d’affiche un Superbe Argentine (ou Racing je sais plus)- ASM. Bien que la semaine passée les racingmen ont apparemment été joueurs (moi j’ai pas regardé, ou plutôt essayé de regarder ASM – UBB (oui si je n’étais pas clermontois moi aussi j’aurais ri …) je n’oublie pas les saisons passées, où les Berbiz’ (les pauvres) se déplaçaient autant qu’un paresseux dans la savane, et jouaient plus au foot qu’au rugby. Enfin bref, suivre les Auvergnats toute une saison ce n’est pas que des matchs contre Toulouse ou à la rigueur mettre fanny Toulon chez eux, c’est aussi le Racing, Biarritz, Perpignan (et ça c’est triste). Clermont, premier du championnat et Racing Metro, 4e, sont les deux grosses machines (sur trois avec Toulouse) de ce début de Top 14 (Castres et Agen c’est moins vendeur pour les médias ils sont un peu zappés). Sur le papier, le Racing présente une équipe remaniée, pas jusqu’à dire bis, mais sans Wizniewski (pour éviter une quelconque soudaine sélection ?) le grand Qovu, et un Chabal sur le banc, pour ne citer que les grands noms. Du coté Clermontois, on refait confiance aux jeunes pousses, qui ne déçoivent pas (et qui sont meilleurs que Toulon de toutes façon), en injectant 13 clients du centre de formation. Voici donc les musiciens de la comédie musicale de cet après-midi : Pour le Racing / Pour Clermont : 1-Brugnaut 2-Arganese 3-Orlandi / 1-Faure 2-Kayser 3-Ric 4-Ghezal 5-Van Der Merwe / 4-WHite 5 -Hézard 6-Battut 8-Cronje 7 -Vaquin / 6-Bardy 8- Goujon 7-Audebert 9-Lorée 10 -Descons (Et ouais …) / 9-Sénio 10-James 11-Vakatwa 12 Bousses 13 – Chavancy 14 – Bobo / 11-Nakaitaci 12-Swanpoel 13-King 14- Fofana 15-Germain / 15- Buttin Pour les remplaçants Racingmen : Bianchini, Ben Arous, Dellape, Chabal, Saubade, Matavesi, Le Roux, Zimmerman. Les Clermontois : Cabello, Chaume, Jacquet, Vermeulen, Lapandry, Radosalvjevic, Mourot, Kotze Arbitrée par Mr.Péchambert, la rencontre s’annonce vraiment passionnante (Zzzz). Mais bon entre amis et avec quelques bières, ça devrait passer. Premier drame du match, il ne reste plus que 3 bières pour 4, décidément quel mauvais départ … Tant pis je me contenterai d’un Panaché. Avec toute cette histoire, les 8 premières minutes sont passées, et je les ai pas vues, mais de ce que j’ai pu lire, la domination asémiste était déjà présente avec une percée de l’expérimenté Fofana (vu l’âge de l’équipe, 21 ans, c’est déjà proche des doyens…). Ceci dit une fois installé (enfin !) c’est un match pas si dégueu que ça que je vois, et si la physionomie du match sera tout au long la même, les amateurs de rugby ne s’y sont pas ennuyés. Ils ont plus déprimé, pleuré ou encore se sont pendus avec une tentative de violation de leur intimité avec un ballon ovale, pour insister sur l’image que même si c’est une reprise, n’y allons pas par quatre chemins, le rugby français devient vraiment merdique ! (Pardonnez mon langage, mais bon quand Canal nous offre un Australie – Irlande quelques heures avant …). Ceci dit parmi la pauvreté rugbystique française, ce n’est pas le pire match qu’on se déplaît à regarder (Brive – Lyon n’est qu’un exemple, Perpignan – Montpellier un autre.), malgré les fautes de mains de niveau mini – poussin, il y avait des intentions (l’enfer en est pavé soit-disant, un rapport ?) et ça c’est assez plaisant. Comme à mon habitude, je me concentre d’avantage sur les performances de mon équipe, que sur celles des adversaires, un défaut qui me passera peut – être avec un peu de travail, que je fournis en ce moment à peu près autant que d’essayer de trouver une solution à la relativité sur l’essence humaine. Je prend donc ce match, sur un score de 3 à 0 pour les Racingmen. Germain, le buteur intérimaire qui aurait mieux fait de rester à la photocopieuse ciel et blanc ouvre le score à la 8e minute. De cela se dégage une équipe chez elle qui bafouille et se débarrasse du ballon facilement, un retour dans les saisons passées, comme quoi j’ai pas souvent tort, enfin pas tout le temps. Le fil du match est simple, le Racing porte le ballon, mais se casse les dents comme un skateur des quartiers chics sur le béton, la défense clermontoise est aussi imperméable que le morceau de plastique qu’ont mis tous les enfants quand il pleuvait. C’est à la 16e minute que sur un retour intérieur King perce le rideau (que je ne qualifierai pas de “défensif”) pour inscrire le premier essai du match puis transformé par James, qui semble enfin avoir retrouvé son pied et sa tête, on n’y croyait plus. Et ainsi la routine reprit son rythme, le Racing attaque, ou feinte de le faire, se fracasse sur des Clermontois défensivement irréprochables, puis rend la balle au pied, l’ASM tente et fait des en-avants. Au niveau de la mêlée, les ciels et blancs se font recaler comme des juniors (un comble face aux nombreux espoirs jaunards !). 10 à 6 à la mi-temps après une pénalité de James et une de Germain. C’est une deuxième mi-temps similaire qui recommence, excepté que la rentrée de Chabal faisait penser que le niveau offensif du Racing allait monter, mais désormais le mi-homme, mi-poil est bien meilleur écrivain que rugbyman, oui je confirme ça fait peur. Alors que le score s’étend à 13-6 grâce à une pénalité de James, la 51e voit le premier essai parisien arriver, sur un coup de chance mémorable de Van Der Merwe (les Parisiens doivent dire merci à sa femme qui devait être avec son amants à cette heure là) qui voit le ballon louper ses mains, mais taper dans son genou prenant à contre-pied la défense agressive des jaunes et bleus, et avec un rebond favorable, envoyer Cronje à dame. Non transformé, le score est porté à 11 à 13, ça y est, les Racingmen reviennent. Et ben non, sur un coup de pied pathétique de Descons, certainement gêné par un papillon qui devait passer par là, James récupère la balle sur la ligne des 50 mètres, et tente un drop, qui malgré toutes les mauvaises langues passe, et ira jusqu’à en claquer un autre 5 minutes plus tard sur la ligne des 22. 19 à 11 on est à la 58e minute. Les Racigmen ambitieux (trop ?) décident à partir de là de ne plus tenter les 3 points et de profiter des quelques fautes clermontoises pour venir dans leur camp. C’est sans cesse que sur des fautes de mains, ou grâce à la 3e ligne notamment Bardy que les Auvergnats récupèrent la balle et par la botte de James les renvoient dans leur camp. Après un carton jaune pour Lapandry, à la 80e minute, les Racingmen ont une dernière chance d’au moins récupérer un bonus défensif, le score étant de 22 à 11. Ils pillonnent, et alors qu’ils décident d’ouvrir avec un avantage pour eux, l’action est avortée sur la ligne de touche. Mais avant de revenir sur la faute Clermontoise, le jeune Lorée ne trouve rien de mieux que de coller une poire à Bardy sous les yeux de l’arbitre de touche qui ne dormait pas pour une fois. Bilan un carton jaune anecdotique, et une pénalité retournée, une fin de match au niveau de la rencontre, des Parisiens impuissants (qui expliquerait l’histoire de la femme de Van Der Merwe.) Une quatrième victoire pour l’ASM qui donne le ton, pourtant bien amoindri, prouvant qu’on a bien le meilleur centre de formation de France. Quant aux ciels et blancs, ils ont désormais la tête sous Terre (fallait bien la faire !). Meduse
Première journée, deuxième salve Conférence de rédaction chez Keposport… Conférence de rédaction chez KS. Nous sommes de retour pour la deuxième chronique, avec de nombreux matchs, programmés toujours trop tôt. Nous développons une addiction de plus en plus poussée à la caféine et nos voisins nous reprochent de scander trop vigoureusement « Go Namibia !». Enfin bref, assez parlé de nous, voici ce que nous avons pu retenir de ce week-end et il faut le dire, s’inspirant de nos modèles C.Jeanpierre et E.Champ, on dénonce grave ! On a aimé : La Nouvelle-Zélande qui fait plaisir à voir jouer, certes contre des Japonais valeureux, des essais pour tout le monde avec un Nonu de folie, il y avait même un essai hors-jeu pour couronner le tout. Le plus rigolo étant de voir marquer Onozawa, 33 ans (l’âge béni) sur une interception et courir comme un dératé pour échapper aux bulldozers blacks. Afrique du Sud-Fidji. Et plus particulièrement la prestation des Boks. Eux que l’on disait en dedans, cramés depuis deux ans et qui n’avaient rien fait pour nous rassurer en ouverture contre les Gallois, ont changé d’attitude. Les pauvres fidjiens, jamais les derniers pour jouer se sont d’abord fait renvoyer dans leur camp avant de se faire marcher dessus. Et les Fidji, c’est pas le Japon! Les prestations de Clerc et Picamoles, vraiment les seuls à surnager dans la bouillabaisse à Napier. 3 essais pour le premier, jamais sur le reculoir pour le second. Il va falloir que les autres se mettent à jouer, parce que sinon Sonny Bill et consorts vont bien se marrer ! Rien que l’idée d’imaginer Marty et Estebanez face à Nonu et SBW doit empêcher nos Frenchies de dormir. Les Irlandais, pleins de roublardise nous ont prouvé que parfois, la roue tourne. Les Australiens pourront rouspéter, mais trop sûrs d’eux, ils ont subi le courroux celte et s’inclinent déjà. Ça ne veut pas dire pour autant qu’on aime les roux, soyons clair. On n’a pas aimé : Les matchs Ecosse/Gérogie et Russie/Etats-Unis. Ce dernier étant réellement une guerre froide, on s’est embêté comme des rats morts. 1 seul essai sur 160 minutes de jeu, le buteur russe qui ne passe pas de coups de pieds à partir de 25m… Après Paterson la semaine dernière, on se demande s’ils ne font pas un concours Vidéo-Gag pour gagner 1500 Francs et un caméscope le dimanche après-midi. Les réalisateurs probablement stagiaires. Entre les hakas pendant lesquels on nous montre les supporters, les zooms lorsque ça joue au large et le pire, les strikers censurés, parfois seuls moments intéressants des matchs, s’en est trop ! Non, nous ne sommes pas attirés par les hommes nus courant comme des poulets sans tête au milieu du pré, mais on pense à la gente féminine… Ça pourrait faire augmenter l’audimat de la ménagère de moins de 50 ans. Clever qui n’écope que de deux semaines de suspension pour son plaquage (que dis-je, bouchon) plus que limite contre la Russie. Pas très intelligent de la part du Board. Damien Traille. On n’aime pas faire de la délation (quoi que), mais il faut vraiment dire qu’il est scandaleux (« assurance tout risque » selon Eric Champ). Fautif sur l’essai canadien, cueille les champignons sur les coups de pieds adverses et traîne sa charrette sur les rares attaques. Ok il marque un essai, mais juste parce que le 15 canuck a glissé devant lui. On se demande ce qu’il fiche dans l’équipe. Et le pire c’est que les Christian Jeanpierre à la mémoire éphémère ne vont retenir que son essai et saluer son « superbe match ». L’attitude frileuse de la France qui a cherché systématiquement à prendre les points pour assurer la victoire. Assurer la victoire, contre le Canada! Dans deux semaines, on sécurise le bonus défensif contre les Tonga? D’arts et d’essais : Alors que l’on hésite encore pour savoir qui de Marty ou d’Estebanez devrait laisser sa place sur le banc pour en prendre une en tribune, les Blacks se permettent de jouer avec 4 centres. Et c’est franchement pas dégueu. Mention spéciale à Richard Kahui. Ah oui, c’est un centre donc il plaque et raffute en plus d’enfiler les essais. Et fait ça bien. Les anglais sont quand même des gros soulards. Tindall fait des infidélités à la Couronne. Voir ici pour plus de détails « people » Le petit coup de pied par dessus de Brussow (3ème ligne!) pour l’essai de Steyn. A quand Servat qui traverse le terrain d’une chistera? Ici le résumé du match (1m55 pour le coup de patte de Brussow) Les déclarations de la semaine: « Ça arrive de commettre des en-avants, c’est pas intentionnel » selon Olivier Magne. Pourtant, il y en a certains, on se demande. « Ce qui est embêtant, c’est que l’on a que 4 piliers dans le groupe. » Lièvremont à propos de la blessure de Mas. Mais qui donc a choisi de n’en sélectionner que 4? Pas Jo Maso quand même? « Alors Fabien, vous l’aviez prédit que les Irlandais pouvaient faire un coup ! » L.Luyat « Euh, non » F. Galthié Nous, on adore voir Fabien ridiculiser Laurent en direct tous les week-ends. C’est gratuit, c’est simple, et ça permet de donner un intérêt à France Télé. Ça et la tronche de l’entraîneur du MHRC à 4h du matin. Les chiffres et anecdotes : Onozawa a marqué 43essais en 66 sélection ce qui le classe dans le Top 10 des meilleurs marqueurs de tout les temps. Oui oui, Onozawa est bien Japonais, c’est lui même qui a marqué contre les Blacks. Lors du match contre les Fidji, M.Steyn a inscrit le 100ème essai des Boks en Coupe du Monde. C’est quand même classe. Maxime Mermoz a joué 80 minutes contre le Canada. La preuve qu’il avait bien bûché cette semaine. 1 minute et 2 secondes: Le temps qu’il a fallu à Pascal Papé pour commettre sa première faute lors de France-Canada. L’œil de KS : Les buteurs ne sont toujours pas en réussite. Si l’on évoquait Patterson et Wilko la semaine dernière, Hook et Slade n’ont guère fait mieux. Et que dire de Traille? Ah, il ne bute pas? Oui mais ce n’est tout de même pas une réussite. A noter que l’exception à cette règle est… Morgan Parra avec un 8/9 dimanche, c’est d’autant plus surprenant pour quelqu’un qui a un nom de fille (blague misogyne en hommage à Eric Champ). Bonus : C’est fou comme les journalistes peuvent être drôles des fois…. Retrouvez d’autres articles sur http://keposport.canalblog.com/
1ère journée, première salve Pendant qu’Ovale Masqué tente d’acquérir la nationalité sud-africaine, nos amis de Keposport reviennent sur la 1ère journée de la Coupe du Monde Aujourd’hui, la Boucherie Ovalie accueille en son sein (mmh, rien que cette phrase nous excite) les amis de Keposport, blog qui revisite l’actualité rugbystique (et sportive en générale) avec ton décalé qui n’est franchement pas pour nous déplaire. Chaque début de semaine (oui, là, on est vendredi, mais bon…) ils nous proposeront une petite chronique sur les matchs de la Coupe du Monde. On commence donc aujourd’hui avec la première journée de la Coupe du Monde, qui nous proposait quelques affiches sympathiques… A évènement exceptionnel, moyens exceptionnels. Par cela, comprenez que l’équipe de Keposport a tenu à rester au top de l’actu en ce mois de Coupe du Monde, bravant les horaires matinaux pour suivre la compétition dans ses locaux. Concrètement, c’est un réveil à 3h du matin jusqu’à 12h pour se cogner des rencontres (presque) au sommet et vous en régurgiter le meilleur, chers lecteurs préservant vos huit heures de sommeil. Cette chronique viendra donc vous raconter chaque lundi (ou mardi si le weekend fut trop dur) ce qu’il fallait retenir de cette 7ème édition du trophée Webb Ellis (oui WWB ne désigne pas une nouvelle fédération de catch). On a aimé : La volonté et l’abnégation des petites équipes. A l’image des USA, ou de la Namibie à qui l’on prévoyait 80 minutes d’enfer, et qui ont tenu la dragée haute aux grandes nations. Mention spéciale à Kotze, mieux que Wilkinson (et c’était pas difficile) avec 3 drops en 5 minutes. Les découvertes, les bonnes surprises comme le demi d’ouverture namibien Kotze, ou le pilier tongien Taumalolo. D’accord, on a eu du mal à retenir son nom mais c’est quand même rigolo à prononcer après quelques bières. La rentrée de Parra en 10. C’est dur à écrire, mais pourtant le clermontois a fait une belle prestation en remplaçant Skrela, se permettant même d’inscrire un essai, tout en vitesse (non là on déconne). On n’a pas aimé : L’attitude et l’impunité de Richie McCaw. Le All Black déploie une palette de fautes en tout genre, ne se lie pas à sa mêlée, plonge dans les regroupements mais n’est jamais rappelé à l’ordre. A croire qu’il se fixe une liste de fautes à faire avant le début du match et coche les cases au fur et à mesure. Carton plein pour lui vendredi. Le jeu agressif et dangereux de l’anglais Courtney Lawes. Plaquage à retardement et genou qui traîne ont laissé des traces sur Tiesi et même Ledesma, pourtant pas le plus fragile. Le petit sourire narquois et l’absence de sanction renforce notre idée déjà préconcue que l’Anglais est sournois et mesquin. La rencontre Argentine-Angleterre. Ce que l’on attendait comme le premier choc de la Coupe du Monde n’a finalement pas tenu ses promesses. Enchainement de fautes de main et de coups de pied infructueux, ce match a surtout accentué les quelques doutes qui planaient sur les deux équipes. On avait presque envie d’aller réconforter Johnny « Poupon » Wilkinson à la fin du match,tellement il avait l’air tristounet. Les commentaires, et particulièrement ceux de Christian Jeanpierre. On se demande réellement ce qu’il fiche ici parce qu’il dit n’importe quoi une fois sur deux et parfois ne finit même pas ses phrases. Autant dire qu’il a la concentration et l’acuïté journalistique d’un oursin tétraplégique. D’arts et d’essais (allez y, cliquez, c’est du bon) : Courtney à la chasse aux Pumas. Voici notre mascotte tongienne : Sona Taumalolo. Son idole est Jonah Lomu et ça se voit. Pour le résumé des matches, ils sont simples à trouver notamment sur le Rugbynistère. Les chiffres et anecdotes : Kotze a inscrit les 15 points de son équipe face aux Fidji et détient donc le record du plus grand nombre de points marqués dans un match pour la Namibie. Avec notamment 3 drops. Dans le même registre, le Néo-Zélandais déguisé (naturalisé disent les journalistes mais nous ne somme pas dupes) en Japonais, James Arlidge a marqué tous les points de son équipe contre nos Bleus (2 essais, 1 transformation et 3 pénalités). 3/8. C’est le ratio de Wilkinson dans ce match d’ouverture, soit 15 points laissés en route (il a transformé l’essai de Youngs). Paterson fait à peine mieux avec 5/9 et rate 9 points. Voir plus haut pour sa transformation en « saucisse ». L’œil de KS : Après un premier week-end chargé rugbystiquement, globalement on peut dire que les petites équipes ont fait mieux que résister aux cadors mondiaux. Bon d’accord, au final ils finissent par ramasser, mais quand même ! Hommage aussi aux Gallois, qui ont failli créer THE sensation dimanche matin en perdant sur le fil 17-16 contre des Springboks méconnaissables. Le match était d’une « violence inouïe » selon C.Jeanpierre mais « c’est correct » selon T.Lacroix. Selon nous, c’était simplement un match de rugby de l’Afrique du Sud. Des grosses cartouches, des placages, des types qui y mettent la tronche et rien de tel pour démarrer une journée ! Bonus : On a hâte que les prochains matches se jouent et qu’on assiste à de belles rencontres, dignes du dernier Stade Toulousain/Racing-Métro car oui, il fallait qu’on en parle tellement c’était beau. On ne peut que vous conseiller de revoir le match ou du moins le résumé (Stade Toulousain TV ou autres). A la semaine prochaine, et pensez à visiter Keposport.fr
Rugbypolitan, septembre 2011 Karl Lagerfolle passe en revue les plus belles tuniques du Mondial… Depuis quelques semaines à Rugbypolitan c’est l’effervescence… La coupe du monde commence et nous sommes sur les rangs. Comme tout bon journal de mode nous nous devions de passer en revue les maillots des différentes équipes et de mettre toute notre connaissance de la mode au service de ces sportifs grands, beaux et qui sentent bon l’herbe mouillée. N’étant pas toujours sensibles aux tendances automne hiver 2011 2012, monsieur notre consultant Karl Lagerfolle commente pour nous et vous éclaire sur les faux pas et les succès de ces maillots. Namibie ou Samoa et leur bleu outremer ne se fait plus depuis 1999 . Ils ont un siècle de retard ! Afrique du sud et le vert bouteille pouvant aller à tout type de carnation ou de couleur capillaire. Ils sont parmi ceux qui ont le meilleur goût. L’Argentine… “Ah bon, ce ne sont pas plutôt nos voisins du Racing” s’écrie une stagiaire qui n’a pas compris qu’ici on parle de la coupe du monde… Karl lui lance un regard noir à travers ses Chanel teintées… Elle sera virée ! Les Etats-Unis : trop vu, nous fait penser à un maillot de football de l’équipe de France 20 ans d’âge… Complètement out Le maillot irlandais : “Depuis quand une rousse porte-t-elle du vert cru ?” s’égosille-t-il manifestement rebuté. L’Angleterre en blanc et noir ne prend aucun risque mais reste dans le classique. Ils feraient la une de Elle mais à Rugbypolitan nous aimons ceux qui prennent des risques, et la petite rose est un léger plagiat de la collection chanel 1950 et son mythique camélia. De même pour l’Ecosse, Karl déplore ce manque de créativité. Le Japon quoi dire sinon rien, banal déjà vu… “ils perdront samedi !”, dit-il en jetant dédaigneusement la photo. La Roumanie, le jaune vif, qui fait hurler Karl, pique les yeux. A Rugbypolitan nous mettons un carton… jaune bien sûr ! Le Canada et ses superbes couleurs dont le rouge vif qui est une des couleurs des collections automne-hiver fait frétiller Karl de bonheur. Mais d’un coup cri d’horreur, c’est aussi la couleur des Tonga, de la Georgie, de la Russie ou du Pays de Galles. « Quelle faute!. Ne connaissent ils pas la règle du tapis rouge ? On ne porte jamais la même chose que sa concurrente lors de la montée des marches. C’est une faute impardonnable de leurs couturiers. » L’Australie, un orange improbable très bien pour se dissimuler dans le désert, mais peu saillant sur un terrain; même un canon comme Quade Cooper ne peut le mettre en valeur. Une des couleurs-phares de cet automne est l’orange vif non l’orange délavé ! (Soupir de dépit…) Attention, Karl arrive sur le maillot du XV de France, nous stressons… Nos bleus et leur subtil dégradé de haut en bas mettant en valeur les pectoraux et affinant la taille. Saillant pour une femme craquant sur notre XV. Il nous assène un «peut-être que Jean Paul Gaulthier apprécierait», mais il laisse notre Karl de glace. Il arrive finalement sur la Nouvelle Zélande, il prend un air blasé et nous dit le noir simple sans fioriture était la couleur fétiche de mademoiselle Chanel, classique, beau et galbant la silhouette. Ce sont eux qui gagnent. A Rugbypolitan nous sommes pétrifiées et nous espérons qu’il se trompe… la réponse dans notre numéro d’octobre. Richie Bradshaw