Retour sur le Jeannemasico, Toulon – Toulouse (32-28) “Hey ! Rodriguez !” Par Ketchup-Mayol, LE CONTEXTE : C’est le JeanneMasico ! La seule certitude c’est que ce sont les Rouge et Noirs qui vont gagner. A l’aller, Toulon s’est incliné d’un tout petit point, et on espère bien se venger dans ce match délocalisé au Vélodrome. L’avantage, c’est que vu ce que l’OM y branle en ce moment, on peut vendanger la pelouse sans états d’âme… AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH!!! Enrougénoir j’exileuhraima peurj’iraiplushaut que ces montagneuh de douLEUREUUUUUUUUUH!!!! (PILOU! PILOU! L’ENJEU : Les deux clubs ont en vue un quart de finale de H-Cup avec ce que cela implique de gestion d’effectif, d’autant que les deux infirmeries regorgent de joueurs cadres. Qui est vraiment blessé? Qui est au repos? Quelle est la part d’intox? Les deux équipes veulent garder les rouquins dans l’incertitude pour le week-end prochain. La différence : Le Stade Toulousain est dans une position plus inconfortable que Toulon car en plus des enjeux sus-cités, le Stade est à la lutte pour faire partie des 6. C’est pourquoi ils ne peuvent pas envoyer les espoirs se faire destroncher et ont obligation de résultats. LE MATCH : Le coup d’envoi est donné. Vent dans le dos, le coup de pied de Michalak sort. Mêlée au centre du terrain. Woooh putaing, ça commence bien! Heureusement, Toulon obtient une pénalité sur le temps de jeu suivant, et comme de bien entendu, perd la touche. On dirait le match contre Clermont, la fébrilité en plus. Elles vont être longues ces 80 minutes… 5: Gear se met en première et passe la marche avant (comprenne qui pourra). Né pour être sauvage, Fritzy Rider, réussit une percée de la défense et passe après contact à Doussain qui s’en va aplatir entre les poteaux. Beauxis transforme, sous le regard enthousiaste de Droopy Novès. 7-0. You know what? I’m happy. 8: Le RCT a à coeur de se racheter et obtient une pénalité. Michalak réduit le score. 7-3 Pendant les minutes qui suivent, on a un échange de politesses entre lignes de 3/4 qui se rendent le ballon. On se croirait à Wimbledon. Puis Toulouse prend le jeu en main. Tekori envoie péter Roussow, aussi facilement qu’un Lomu sur un Benazzi. Côté ST, on a une pénaltouche pas trouvée et côté RCT, une nouvelle touche foireuse… 13: Le RCT a réussi à récupérer un ballon en touche ! Le Vélodrome retient son souffle, conscient qu’il vient de se passer une chose extraordinaire. Le ballon arrive dans les mains de Bastareaud, qui le laisse échapper. Ouf! L’ordre cosmique est rétabli! Le pack toulousain balaye ses vis-à-vis et obtient une bonne touche dans les 22 toulonnais. 17: Suta écroule le maul formé par les toulousains suite à la pénaltouche. Pénalité en coin que Beauxis réussit. 10-3. 20: Michalak réussit à se faufiler et passe à Mitchell, qui transmet sur un pas à Mermoz qui va aplatir entre les poteaux. Michalak transforme. 10-10. You know what? I’m unhappy. Le renvoi de Beauxis ne fera pas 10m. Michalak va passer une pénalité. Pour la première fois du match, le RCT prend la tête. Vilaine tentative de strangulation d’Huget sur Smith (David, pas Juanne, l’est pas fou non plus!) punie. 16-10. 28: Suite à un long temps fort toulonnais, des hurlements enthousiastes retentissent de tous les bars de Clermont-Ferrand ! Delon Armitage est au sol et tarde à se relever. Colossale déception, il reprend son poste. A la 34ème minute, Beauxis va avoir l’occasion de réduire le score (16-13). Deux minutes plus tard, Picamoles, hors-jeu, joue le ballon au sol, tout en montrant ses fesses au public du Vélodrome. Autant, ç’aurait été Richie McCaw, ça aurait pu passer, autant Pica est pénalisé. En coin, Michalak échoue. Dans l’intervalle, nous aurons aussi de jolis moments Canal+, comme une réflexion sur la gêne occasionnée par le vent d’Autan (rien ne va plus depuis que Castres est en Aveyron !) et avec un plan au ralenti sur les pieds de Vincent Clerc avec des petites touffes d’herbe qui s’envolent de ses crampons. Il ne manque plus que la musique de Vangelis ! 38: Suite à un choc avec Tolofua, Johnston reste au sol et doit être évacué. On craint que les cervicales aient été touchées. Nos premières pensées vont au joueur en espérant que ce ne soit pas trop grave. On a également une petite pensée pour les brancardiers qui doivent sortir ses 130kg du terrain. Toutes les solutions sont envisagées pour évacuer Johnston dans de bonnes conditions. Après une dernière belle action de Mitchell qui manque d’aller à l’essai, M. Poite siffle la mi-temps. Le score est de 16-13. Le match tient ses promesses (c), mais il est à noter qu’il y a de nombreuses maladresses de part et d’autre, en particulier en touche. 2ème mi-temps: Des choses ont dû être dites dans les vestiaires car 36 secondes après le coup d’envoi, Beauxis claque un drop face aux poteaux. 16-16. 45: Picamoles est contré par Mitchell, qui dribble le ballon jusque dans les 22m toulousains. Le Vélodrome, qui n’avait pas vu de jeu au pied aussi enthousiasmant depuis des mois, se prend à rêver d’un but en plein lucarne, mais les toulousains sortent le ballon en touche à 10 de l’en-but. Orioli gaspille consciencieusement cette munition (c). Le match est très engagé, les équipes se rendent coup pour coup par l’intermédiaire de leurs buteurs. On notera que les deux équipes n’osent pas aller jusqu’au bout de leurs temps forts et hésitent à tenter de faire le break. C’est agréable à regarder, mais il y a comme une impression de coitus interruptus. Le score monte à 22-22. 60 : Habana s’échauffe sur le bord du terrain. Va-t-il enfin être rentabilisé? OK, Bryan, tu sais faire des pompes sur un bras. Mais tu sais ce qui m’impressionnerait vraiment? Que tu marques un putain d’essai!!! 64: Suite à un temps fort toulonnais, geste d’antijeu de Qera, qui prend un carton jaune. Serait-ce le tournant du match ? Contre Clermont, le RCT n’avait pas su profiter de ses deux périodes en supériorité numérique. On la joue petite b… pragmatique: on prend les trois points. C’est pas avec cette mentalité de gagne-petits qu’on va se libérer de la Wilko-dépendance ! 67: Galan se fait cueillir sous une chandelle par Mitchell et laisse échapper le ballon. Michalak poursuit l’action au pied, et réussit à aplatir son premier essai depuis 5 ans. Il transforme. 32-22 Toulouse va tout mettre en oeuvre pour revenir. Les défenseurs toulonnais vont être acculés par deux fois à la faute, permettant à Toulouse de revenir à 4 points. 32-28. Ce sera le score final. On notera une recrudescence d’ulcères et d’incidents cardiaques chez les supporters du RCT, qui se montre incapable de tuer les matches cette saison! Census Johnston refait son apparition sur le bord du terrain. Visiblement, si sa saison est terminée, il peut cachetonner dans l’épisode VII de Star Wars. “Ensemble, nous gouvernerons le Top 14 comme père et fils.” Anakin McAlister à son fils Luke. Lors d’un ultime temps de jeu toulousain, Chilachava réussit à contester le ballon. La touche est gagnée, et le ballon conservé jusqu’à la sirène. C’est gagné! We did it! LE BILAN : L’affiche a tenu ses promesses. Côté toulonnais, Michalak a confirmé toutes les espérances que le match contre Clermont avait laissé entrevoir; Armitage, pas l’enc… le chouchou des bougnats, l’autre, à encore sorti un match de folie. Mitchell s’est montré décisif et aurait pu aggraver le score par deux fois. On constatera que deux remplaçants ne sont pas rentrés en jeu côté, Giteau et Habana, ce match entrera donc dans le Guiness Book comme celui avec le cirage de banc le plus cher de l’histoire du Top 14. Côté toulousain, Beauxis a été un beau dix toulousain (avez-vous remarqué le pléonasme?) , et à part sa propension à taper des drops à tout va, à plus qu’honorablement remplace McAlister en passant toutes ses pénalités. Doussain a été au four et au moulin. Motorcycle Boy signe un retour prometteur. Picamoles a joué son rôle de perce-muraille mais s’est blessé. Par contre, les deux équipes ont gâché des occasions par des fautes de mains et surtout une imprécision chronique dans les touches. Les toulousains en ont vendangé au moins deux à 10m de la ligne adverse. Certes, le BD est bienvenu pour les hommes de Guy Novès, mais ils sont à la merci du RM92, mais surtout de l’UBB qui avec un match de retard face à Oyonnax, pourrait éjecter le Stade Toulousain des places qualificatives. De plus, il y a eu de la casse, avec Picamoles et Johnston. Seront-ils remis pour le match contre le Munster? On s’en fout PARCE QUE TOULON!
Compte-Rendu Du Match ASM-RCT (22-16) Le Top 14, des sensations intenses. Par Ketchup-Mayol (NDLR : c’est un nouveau, vous connaissez la tradition, rendez-vous dans les commentaires…), DISCLAIMER : Tout esprit partisan et de mauvaise foi est parfaitement assumé. LE CONTEXTE : Il est plus que torride. C’est le choc au sommet des deux premiers au classement. L’ASM a été battue à l’aller ; mes draps et la pelouse de l’Allianz Riviera s’en souviennent encore. Ce dont les Clermontois se souviennent encore, c’est qu’ils se sont un peu faits chambrer à Dublin, et ils tenaient à le faire savoir. Le RCT est sur une dynamique positive avec 4 victoires, après avoir laissé croire au BO qu’il allait gagner à Mayol pendant tout un match (c’est salaud quand même) et pulvérisé l’équipe B d’Oyonnax… L’ASM, considérée comme la meilleure équipe du Meilleur Championnat du Monde, joue au Michelin, forteresse imprenable© depuis 73 matches. C’est dans cette ambiance tendue que les Toulonnais ont trouvé leur bus graffité : Peuchère, les gars! Si vous chopez la cagarelle, comme on dit chez nous, faudra pas venir pleurer, té! PERSONAE DRAMATIS : ASM : Ils sont venus ils sont tous là, y a pas à tortiller, on met les petits plats dans les grands, c’est l’équipe A. Y a le retour de Jubon, Captain Rougerie, Parra, les Auvergnats de souche et d’adoption dont les deux naturalisés James et Vosloo (parce que sinon y avait moins de Français qu’au RCT et ça la foutait mal), Nalaga et Sylvievartan, le grand jeu, quoi… RCT : Malgré leur infirmerie qui va plomber le trou de la sécu pour la prochaine décennie, Toulon arrive quand même à aligner une équipe compétitive avec juste ce qu’il faut de jeunes pour dire que si on perd, bah ben c’est normal. C’est qui le surfer à côté de Théo Belan? Delon Armitage est titulaire, conscient que s’il marque l’essai qui mettra fin à l’invincibilité de l’ASM, il n’y a à peu près aucune chance qu’il quitte l’Auvergne vivant. LE MATCH : 2: Sur le coup d’envoi, Julien Bonnaire, dont les commentateurs viennent de louer l’expérience et le bon esprit, découpe Matt Giteau en l’air. On avait dit Delon, Julien, merde! Pénalité. 4: Burden en position de hors-jeu, concède une pénalité, que Parra réussit aussi facilement qu’un all-in avec A-Q. 10: Pénalité dans les 22 toulonnais suite à un déblayage sur le côté de Rudi Wulf, qui tient à démontrer que c’est pas parce qu’on est Néo-Z qu’on est forcément un grand joueur de rugby. Imperturbable comme s’il était en finale des World Series, Parra rajoute 3 points. 12: Pénalité pour le RCT, Michalak la joue comme une pub Sofinco. Le RCT reste à 0. 16: Il se passe une chose incroyable : les Toulonnais se font des passes, le ballon circule, mais quel est ce jeu étrange ? Michalak tente une diagonale pour Tuisova mais d’une claquette, Sivivatu la fait foirer. On perd la touche. La pizzaïolite dont souffre Orioli serait-elle contagieuse ? 18: Essai de Nalaga. Vosloo est au départ de l’action. Quand on signe pour 2 saisons dans un club à 35 ans, il y a des choses qui ne se font pas, Monsieur ! 13-0. Compétiteur jusqu’au bout, même en filant à l’essai, Nalaga s’adonne à un concours de “sex face” avec Michalak. 23: Une cravate de Lee et l’indiscipline clermontoise amènent les trois premiers points toulonnais. 33: Ca joue, le ballon balaie la largeur du terrain, c’est à se demander si… ah oui, tiens Basta ne joue pas ce soir… La défense clermontoise empêche un essai de Palisson mais se met à la faute. Michalak ramène Toulon à 7 points. 13-6. 35: Temps fort toulonnais. La défense clermontoise se met encore à la faute, carton jaune pour Cudmore qui prend pour tout le monde. 39: Le RCT se souvient-il des quolibets essuyés après le match contre Cardiff ? Etait-ce parce que Pénalité n’était pas sur la feuille de match ? Toujours est-il qu’après avoir dominé la mêlée clermontoise par 3 fois, il est décidé de tenter une pénaltouche. Burden, qui n’a pas été spécialement convainquant en touche jusque là, lance le ballon à Maxime Mermoz. Or celui-ci n’est pas sur la feuille de match non plus… Ce sont les Clermontois qui surmontent leur surprise en premier et qui se dégagent. Mi-temps. MI-TEMPS : L’ASM mène, mais le RCT n’est visiblement pas venu là pour beurrer les sandwiches. Ni pour faire des touches correctes non plus, d’ailleurs. 41: Alors qu’il revenait de blessure en H-Cup, Palisson sort, blessé à l’oeil. Les Toulonnais ont leur Benjamin Fall… Le staff médical du Stade Toulousain se prépare déjà à l’arrivée d’Alexis Palisson la saison prochaine. 48: Pénalité pour Clermont. Parra la joue comme un all-in avec 7-2 dépareillés. Echec. 49: Sortie de Burden, qui aura bien mérité son nom ce soir… (A vos dicos Français – Anglais, bande d’incultes!) 55: Gros temps de jeu clermontois, Toulon se met à la faute. Parra se rattrape. 16-6. 57: Réponse du berger à la bergère. L’ASM fait encore preuve d’indiscipline… Pénalité de Michalak. Il ne tremble pas. 16-9. 60: Temps fort toulonnais. Ca pilonne, ça pick et ça go et ça finit par un essai de Chiocci entre les poteaux. Transformation de Michalak. Egalité parfaite© entre les deux équipes. 67: Deuxième tentative de décapitation à main nue par Fritz Lee. M. Gauzere trouve que c’est un peu exagéré: carton jaune. Peu de gens le savent, mais d’après l’horoscope samoan, Fritz Lee est Guillotine ascendant Corde à linge du 3ème decan… 71: Parra redonne l’avantage à Clermont. Il avait pas pris un rouge, lui, bordel ? 19-16, égalité imparfaite. 74: Wilkinson rate la pénalité de l’égalisation. Comme à chacune de ses cagades cette année, le débat enflamme les bars de la Rade: serait-ce la saison de trop © pour Sir Jonny? 80: Avec la mainmise sur le ballon, les Clermontois s’installent dans les 22 toulonnais et obtiennent une dernière pénalité. Victoire de l’ASM par 22 à 16. 74ème victoire des Clermontois dans leur antre inviolé. LE BILAN : Côté ASM : Aurélien Rougerie nous a fait son Guy Novès, avec le coup de la victoire miraculeuse de la meilleure équipe sur le papier qui jouait à domicile. Il faut cependant admettre que les Clermontois ont joué comme des pieds. Heureusement pour eux, il s’agissait des pieds de Morgan Parra et du fabuleux Brock-Mitaines, dont le jeu d’occupation va continuer de hanter les cauchemars des enfants toulonnais… Le Brock-Mitaines hantant les cauchemars des petits nenfants varois… Point noir, l’indiscipline. Contre une équipe qui ne foire pas ses pénaltouches, ça peut être très préjudiciable. Et oui, OK, d’accord, on a bien compris que c’est pas la peine que D. Armitage se présente à la mairie de Chamalières. Côté RCT : Ca fait plaisir de revoir l’équipe jouer et malmener les maîtres du ‘bôjeu’ sur leur terrain, au sens propre et figuré, avec une équipe remaniée. Michalak a fait un bon match. Et ramener le BD du Michelin, c’est pas rien! Mais bon, on a perdu c’est nul. Heureusement qu’on en a pris un peu l’habitude cette année. Dans le négatif, la touche. Jacques Delmas a oublié de dire à Burden qu’être joker médical, ça veut pas dire faire des blagues lors des lancers. A cause de ce déficit en conquête, le RCT n’a pas réussi à concrétiser ses temps forts © malgré 20 mn en supériorité numérique.
Top 14 : Les pronostics de la 22ème journée par Copareos Putain non, pas le Top 14 ! Par Copareos, Ca y’est, le Tournoi des VI Nations est terminé. Tournoi qui a vu le triomphe de l’Irlande et de son-équipe-avec-des-joueurs-qui-ne-jouent-que-15-matches-par-an qui est un « exemple à suivre ». Et qui dit exemple à suivre dit que nous ne sommes plus en exemple. Depuis longtemps certes, mais là avec cette quatrième place, le XV de France montre que son dernier Tournoi n’était pas une erreur. La France va mal, et c’est pas moi qui le dit, c’est Le Stagiaire à la télé. Mais alors, si la France va mal, quid du Meilleur Championnat Du Monde et De Toute L’Histoire Du Rugby Professionnel Et Même Amateur© ? (oui, j’utilise des mots latins comme « quid » pour élever le débat, sachez-le). Au sujet du Championnat, les avis sont plus tranchés. Non seulement parce que grâce à Toulon il y a autant de Sud-Africains que de Français dans le Top 14 (moment xénophobie), mais en plus parce que maintenant, les choses sérieuses vont reprendre car c’est la fin des DOUBLONS. Et c’est pas moi qui le dit, c’est Guy Novès dans tous les médias qu’il croise. Mais alors, si c’est la fin des doublons, quid du match du vendredi soir qui nous emmerde ? Des matches sans essais ? Des rencontres où le nombre d’en-avant dépasse le nombre de passes réussies ? Des mêlées durant deux minutes ? Des multiples recours à la vidéo pour une action s’étant déroulée dix minutes auparavant ? Là, je peux pas vraiment vous répondre, parce que sinon vous allez arrêter de suivre le Top 14 et cet article ne sera pas lu jusqu’au bout. Et franchement, pour le temps que j’y ai passé… Clermont/Toulon Pour le championnat, cette rencontre c’est le quitte ou double. Alors que le vendredi soir est réputé pour être le décor d’un match nous faisant zapper sur Thalassa, Canal+ frappe fort et met la finale de la dernière Heineken Cup, la confrontation des deux leaders. Les Toulonnais rêvent de faire tomber la forteresse de Marcel-Michelin, comme un symbole©. Mais face à l’équipe la plus bipolaire qui soit, qui a remporté ses deux derniers matches à domicile contre l’équipe qui était deuxième à ce moment-là (le Stade Français & Montpellier) et qui a perdu ses deux derniers matches à l’extérieur à Bordeaux et Bayonne, rien n’est sûr. Mais comme ce n’est pas une finale, victoire de Clermont 48-16 dont deux essais causés par des erreurs de Delon Armitage, déconcentré par les sifflets du Meilleur Public De France©. Stade Français/Toulouse Le Stade de France accueille ce week-end le « Classico de 2004 ». Le Stade Français ne veut pas perdre pour se faire passer devant par le Racing Métro, ce qui est déjà difficile pour n’importe quelle équipe, mais alors pour l’autre club de la capitale je vous le dis pas. Enfin si j’vous l’ai dit du coup. Face à eux, le Stade Toulousain, revenu dans la course au Top 6 pendant que Doussain se chargeait de rater les pénalités du XV de France. Victoire du Stade Français 18-16 avec une pénalité ratée par Doussain à la 78ème minute, dans le même stade et au même endroit que contre l’Irlande. Je mets juste cette image pour qu’on se mette à la place du mec avec la pelle derrière. Perpignan/Biarritz Les journaleux appelleront ça le « match de la mort », sans remarquer qu’il y aura déjà 15 cadavres sur le terrain au coup d’envoi. Les Perpignanais jouent le maintien (ca y’est, c’est même plus choquant de lire ça) face à des Biarrots ayant appris que les frères Lièvremont pourraient entraîner l’équipe l’an prochain. Victoire 74-3 de Perpignan, les joueurs du BO ayant profité de la présence des dirigeants de Perpignan pendant le match pour aller négocier un contrat avec eux en tribunes pour la saison prochaine. Castres/Brive Brive se déplace en Aveyron avec l’intime conviction de rentrer dans le Top 6 en battant le vainqueur du jour. C’est sans compter sur Rory Kockott, qui se voit bien en sauveur du XV de France à la prochaine Coupe du Monde et qui tient à se faire remarquer. Victoire 80-7 de Castres, avec 80 points de Rory Kockott, soit 1 point Kockott/minute. Oui, tout ça pour ça. Oyonnax/Montpellier Oyonnax reçoit Montpellier. Oyonnax est une équipé très simple en pronostics : elle joue à domicile : victoire. Match à l’extérieur : défaite. Je vous laisse donc deviner la suite. Victoire 20-12 d’Oyonnax, malgré des conditions climatiques tout à fait normales. Bayonne/Bordeaux-Bègles L’Aviron Bayonnais, qui n’y voit plus très clair depuis le départ d’Afflelou (moment Lartot), espère réussir à se maintenir pour ne pas attirer d’autres anciens sélectionneurs de l’équipe de France, comme Phillipe Saint-André, l’an prochain. Bordeaux-Bègles bénéficiera lui du retour de Raphaël Ibanez en tant que manager, qui a beaucoup appris de ce Tournoi et qui va tenter de retranscrire le jeu irlandais sur son équipe. Mais y’a pas BOD à l’UBB. Victoire 25-3 de Bayonne. Grenoble/Racing-Métro Sexton et son équipe se rendent au Stade des Alpes pour y affronter Grenoble, assez bon à domicile (comme toutes les équipes de Top 14 sauf Biarritz, mais de toute façon on ne les compte plus eux). Dans la lancée de son Tournoi, Sexton va réussir à faire un match moyen mais va tomber sur un Caminati en forme (ça c’est pour faire plaisir au Chaife). Victoire 38-20 de Grenoble, ce qui fera pleurer Fabrice Landreau, comme d’habitude. « – Jonathan, tu te rappelles où tu joues ? – Au Leinster. »
VI Nations : Compte rendu du match Italie – Angleterre Le presque Grand Chelem moins Yoann Huget. Par Mathieu Lourdot, Le Contexte : C’est le match des extrêmes © entre des Anglais qui ont marché sur la gueule de tout le monde et qui auraient dû fêter leur Grand Chelem face à ces valeureux Italiens. Malheureusement pour eux (et bien fait pour leur gueule surtout), ils ont été vaincus par la meilleure équipe du monde (derrière les All Blacks, les Sud Africains, l’Australie, l’Angleterre…) à savoir : LA FRANCE ! Les Bleus ont su maîtriser parfaitement leur nouvelle arme fatale afin de leur faire bouffer leur merde et de sauver l’Europe d’une domination de l’affreux envahisseur (qui est aussi l’ennemi héréditaire des Irlandais, des Gallois, des Écossais, des Américains…). Pour conclure, l’Angleterre c’est un peu comme le RCT à l’échelle mondiale : ils sont laids, ils sont fourbes, ils sont forts et tout le monde rêve de leur encastrer un 44 fillette dans les incisives. Du côté italien, il est d’ores et déjà acquis que ce match apportera une nouvelle cuillère de bois après le suicide collectif contre l’Écosse et la branlée reçue en Irlande. Bien qu’on puisse douter – légitimement – de l’utilité d’une cuillère en bois (environ 2€ chez IKEA), l’Italie a semblé mettre toutes ses forces dans la bataille afin de récupérer le précieux trophée. L’enjeu pour les Italiens sera donc uniquement d’éviter une branlée et de, pourquoi pas, déclencher une petite générale dans le but de se faire recruter par un club de Pro D2. Les équipes. Les Connards. En l’absence de Corbisiero et Marler, Mako Vunipula sera titularisé à la pile aux côtés de Hartley et Wilson. Launchbury et Lawes seront dans la cage (littéralement, pour le boucher de Northampton). 3ème ligne classique avec Wood, Robshaw et Morgan. Care et Farell mèneront le jeu du XV de la Rose. Burell et Twelvetrees occuperont le centre, entourés par Nowell, May et Brown à l’arrière. Owen Farell s’est fait tout beau pour son retour à Rome. L’Italie Du côté italien, on note l’absence de Castrogiovanni. Il manque donc l’un des seuls joueurs vaguement connus de l’équipe. Il sera remplacé par Cittadini. Ghiraldini et Santiago « El Kun » Aguero l’accompagneront en première ligne. Bortolami et Geldetruc seront à leur cul, entourés de Furno et Barbieri. Sergio Parisse sera bien sûr présent, histoire de briller au milieu de cette équipe de losers. La charnière la plus dégueulasse du monde sera composée de Tebaldi et Orquera. La ligne de ¾ est classique avec Sarto, Sergent Garcia, Campagnaro et Franck Esposito. Luke Mc Lean sera à l’arrière et aura pour rôle principal de nous faire marrer, comme à chaque fois. Le secret beauté de Sergio Parisse : mettez vous des trucs dégueulasses sur le visage. Le Match On commence par les hymnes : God Save The Queen : Un hommage à Freddy Mercury, décédé du Sida le 24 Novembre 1991. Il était le seul Anglais ne provoquant pas d’envies de meurtre hors de son pays. Pour l’Italie, Spaghetti d’Italia : Un hymne super joyeux où on explique à quel point c’est cool d’être les descendants des Romains, de rouler en Vespa, de se fringuer en Versace et de draguer sur la plage. 0′ : Farell donne le coup d’envoi. Ce dernier est récupéré par Mc Lean qui fait ce qu’il sait faire de mieux : « le cadrage dans la gueule ». Il est stoppé net et finit en touche. 5′ : Pénalité sur mélée pour les Italiens à 30 mètres face aux poteaux. Orquera, ouvreur unijambiste, montre qu’il est un peu meilleur que Jean-Marc Doussain en passant le coup de pied. 3-0. 11′ : Pénalité de Farell. 3-3. 13′ : Les Italiens prouvent qu’ils ont bien assimilé le cours de défense dispensé par Jérôme Porical. Burell perce plein axe et sert Brown, ce joueur qu’on connaît peu d’après Fabien, qui marque l’essai, transformé par Farell. 3-10. Burell, lancé comme un frelon, perce la ligne de défense italienne. 18′ : Sarto intercepte une passe et se retrouve en face à face avec Brown à 5 mètres. Ayant pris Damien Traille en LV2, il vient s’empaler sur l’Anglais et garde le ballon au sol. 23′ : Pénalité d’Orquera en coin. En fait il n’est pas nul, il se réserve juste pour les gros matchs (ce qui n’arrivait jamais à Brive ou Auch). 6-10. 32′ : Les Anglais rendent hommage au #MeilleurChampionnatDuMonde en se livrant à une séance de jeu flamboyant à 0 passe. Farell, lancé comme un frelon, est servi par Care. Il met les gaz et rafle la mise. Il transforme. 6-17. 38′ : Brown – la révélation du tournoi selon Fabien – marque son deuxième essai sur une passe de Farell. Ce dernier transforme. 6-24. 40′ : Bien que Furno soit chaud comme une baraque à frites, il commet un en-avant. Mi-temps. 41′ : Campagnaro sert Franck Esposito sur un pas mais ce dernier était en train de papillonner et échappe le ballon. 44′ : Entrée de Tommy Allan, LE CATALAN! © alors que le public hurle USAP ! USAP ! 53′ : Après le carton de Bortolami, les Anglais accélèrent en sortie de mêlée. Brown fait un cadeau à Nowell qui n’a plus qu’à aplatir. 55′ : Sortie de Dylan Hartley – Cœurs à vif remplacé par le jeune Youngs. Retour de Alessana/Henry/Manu ou Jean-Michel Tuilagi à la place de Burell. 58′ : Mc Lean vient s’empaler sur un joueur pour la 58ème fois du match. D’après les statistiques, il n’a pas franchi la ligne d’avantage depuis le 5 septembre 2001 au tournoi annuel de rugby à 7 de son collège. Bonus : Luke McLean pendant un show télévisé. 60′ : Percée de Twelvetrees, Vuni est là puis Vuni Pulà. C’est l’essai du bonus ©. 6-38. 63′ : Max Biaggi remplace Derbyshire qui avait remplacé Furno. 68′ : Tuilagi, tel Moïse écartant les flots, écarte les fesses de la défense italienne et marque un 5ème essai. 6-45. L’essai de Manu Tuilagi en images. 69′ : Sarto intercepte et marque l’essai italien. Allan rate la transformation. 11-45. 80′ : Ford, entré en jeu un peu plus tôt perce, donne à Robshaw et l’escorte dans l’en-but. Farell transforme. 11-52. Ce soir, ce sera la Fiesta pour George Ford. Le Bilan : Les Anglais, bien que parfois un peu fébriles, ont déroulé face à une équipe d’Italie qui a alterné le mauvais avec le comique. Farell a été un métronome © et a mis beaucoup de gaz. Nowell a été a la fête et se voit offrir son premier essai, c’est son papa qui doit être content. Bon retour de Tuilagi avec un essai tout en finesse dont il a le secret. Après avoir vu le match, Lorant Deutsch (coïncidence ? Je ne crois pas) a écrit un livre à la gloire d’Owen Farell. Les Italiens – mis à part en mêlée – ont été bien faibles. La défense était vraiment mauvaise, le replacement très lent et seul Parisse a semblé un peu surnager au milieu de cette équipe de bras cassés. Joshua a été au Furno et au Moulin (c’était juste pour le calembour). Leur essai sur interception leur permet de sauver un peu l’honneur mais ils auraient pu en marquer un peu plus si Sarto ne s’était pas empalé sur Brown en début de match et si Esposito n’avait pas eu les mains de David Marty. Exclusivité Boucherie Ovalie, le conseil de Pierre Camou aux Irlandais.
Le rugby à Strasbourg A la Boucherie nous ne pouvons avoir que de l’affection pour les divisions de Fédérale, championnats disputés par des mecs n’ayant pas le niveau d’être boxers, et qui aiment autant le (petit) jaune que le (gros) rouge. Nous n’avons rien non plus contre l’Allemagne (surtout Damien Try), du coup lorsque Strajean nous a proposé il y a six mois un texte sur l’équipe de Strasbourg, nous nous sommes dit qu’il fallait le publier sans délais. Et après s’être fait passer dessus par une micro-nation comme le Pays de Galles qui n’a de pays que le nom, la France ne peut se passer de toutes ses forces vives. Il a achevé de nous convaincre en mettant une photo de fille en maillot de bain dans son texte. Voici donc la présentation de l’Aviron Strasbourgeois, en Lorraine. Comme c’est son premier texte, n’oubliez pas d’insulter comme il se doit Strajean, à la fois pour son accent ridicule et son manque d’imagination pour trouver un pseudo. Ici, je vous parle du futur du Rugby, d’un monde où les valeurs © ont irradié dans la partie Nord de la France, un monde où tu n’es plus obligé de connaître tous les sombres villages du Sud pour paraître crédible en tant qu’amateur de rugby. Strasbourg, pourquoi parler de Strasbourg sur un site qui se veut esthète et philosophe du rugby ? Cette question est inintéressante et peu vont s’intéresser à la réponse, mais merci de me l’avoir posée et comme je n’ai rien à faire pendant ma pause déjeuner je vais essayer de vous livrer quelques éléments à ce propos. Strasbourg ce n’est pas une ville rugby, les seuls doublons qu’on a ce sont des pâtisseries de noël, la mer est loin et le stade est vide (un stade, quel stade ???). Pourtant, comme moi, certains sont nés là-bas, dans le froid, dans les montagnes, baignés dans le Gewürztraminer et nourris au Baeckeoffe et comme moi certains ont voulu s’adonner au rugby afin de vivre ces moments inoubliables, ces moments pendant lesquels tu chantes « montre-nous ton cul » dans un car qui t’emmène à Thann et où tu démontes l’équipe adverse parce que là-bas il n’y a pas assez d’enfants pour faire une équipe de rugby. Oui ! A Strasbourg, l’équipe de foot est aussi nulle que l’équipe de rugby, donc autant s’intéresser au ballon ovale, c’est bien plus rigolo. Les strasbourgeois sont en bleus c’est la Fédérale, c’est le bordel on se met des tampons on finit sur le cul et on se salit…. Youpiiii ! Bien entendu tout cela vous semble incongru ! Pour les amateurs de rugby, les vrais, ceux qui ont la chance de vivre dans une ville où le rugby est magique… comme Toulouse par exemple, qui ont pour la plupart ce si charmant accent du Sud, Strasbourg c’est une ville froide qu’ils ne savent pas très bien situer, entre l’Allemagne et la France, bref entre la saucisse et la choucroute, la bière et le vin blanc. Pour votre information, depuis que les Allemands sont retournés faire du ski en Bavière et que les Russes ont libéré l’Europe avec l’aide des Amerloques, l’Alsace est française, la Lorraine aussi d’ailleurs, mais la Lorraine pour un Alsacien c’est un peu la Belgique pour un Français de l’intérieur (comme on dit), donc on s’en fout. Pourtant, ce dont vous ne vous doutiez pas, c’est qu’à Strasbourg on est pas mal rugby ! Nous aussi en Alsace on a un joli accent, nous aussi on a des valeurs ©, nous aussi on a des spécialités locales aussi savoureuses et fines que le cassoulet ou l’aligot. Ruck !!!!! Il faut parler du rugby en Alsace, parce que les pauvres, on ne parle pas d’eux dans Midol (on parle d’eux dans le DNA et encore…), pourtant, une équipe de rugby en Alsace c’est la garantie d’avoir des joueurs aux noms imprononçables mais ne venant pas des Fidji, comme Julien BRECHENMACHER. Et puis, la saison dernière Strasbourg était en Fédérale 1, il se pourrait qu’ils remontent dès cette année, avec un peu de chance dans quelques années on aura la joie d’assister à un match Strasbourg/Biarritz, en Fédérale 1 ou en ProD2. On a perdu contre Biarritz, c’est vraiment la honte ! Bref vous l’aurez compris, Strasbourg c’est l’avenir du Rugby. Evidemment, pour l’instant leur budget c’est le salaire de Dan Carter, leur stade n’existe même pas encore (il est en construction), leur demi de mêlée n’est pas demi qu’à moitié et leurs entraîneurs n’ont jamais eu de poste au gouvernement. Mais le rugby se popularise et viendra un jour où la finale du Top14 ce sera Strasbourg/Lille, on verra enfin Strasbourg sur une autre chaîne que StrasTV. Car, Strasbourg c’est un club plein de bonne volonté, qui recrute déjà des Fidjiens comme tout le monde, qui s’est doté d’une paire d’entraîneurs toute neuve, Julien Chastanet (qui a quand même été pilier en ProD2 à Tyrosse, il sait faire la différence entre une Générale et un Général) et Benjamin Schaub (pilier aussi, oui il en faut deux dans une mêlée, même à Strasbourg on le sait). Ils n’y vont pas de main morte les deux nouveaux, ils veulent même créer un centre de pré-formation et de formation… Pour peu qu’on confonde l’Alsace avec l’Afrique du Sud, il y aura bientôt des gens qui parlent allemand à Toulon. C’est aussi un club doté d’un site très performant, presque autant que celui de la Boucherie Ovalie, où tu peux avoir accès à un résumé du match du week-end. C’est aussi bien filmé que mes vacances d’été, mais bon… mieux vaut un tien que deux tu l’auras… et si tu veux voir du jeu c’est déjà mieux que Galles/France un vendredi soir… Julien Chastanet se rendant avec plaisir à Strasbourg… Sans parler du fait que Strasbourg est une capitale européenne (ça vous en bouche un coin). Il y a d’ailleurs tellement peu de députés européens qui occupent le très coûteux Parlement européen de Strasbourg qu’on envisage d’en faire un splendide stade. Strasbourg est une ville riche, dans une région riche, où les associations peuvent être lucratives, bref, le jour où on se décide à investir dans le rugby, on pourra tranquillement faire partie du complot et faire passer les Pneus de Monsieur Michelin pour des chambres à air de vélo. Tout ça pour vous expliquer que Strasbourg ce n’est pas qu’une ville lointaine égarée à l’Est, mais une ville de France comme les autres dans laquelle on peut jouer à ce fameux sport qu’est le rugby : jeu de mains, jeu de Strasbourgeois, certes ça ne rime pas, mais on a vu récemment que ce n’était gage de rien. Alors, pour l’instant, Strasbourg est dans l’ombre, mais quand cette valeureuse équipe sera en pleine lumière, vous ne pourrez pas venir me dire que je ne vous avais pas prévenus : habituez-vous au vin blanc ! Produits dopants découverts dans le jardin d’un rugbyman strasbourgeois. Bon on passe à la partie présentation : L’équipe : Julien Tisané, Romain Lombard (des Lombard y en a partout oui !!!), Gert Schoonbee, Thibault Zambellie, vous ne les connaissez pas… Personne ne fait de pub, personne ne joue en EDF, personne ne porte la barbe longue… inutile de m’étendre. Le joueur à suivre : Vous pouvez à peu près tous les suivre surtout après la choucroute, ça pèse… Cette présentation est laconique certes, mais je préférais vous présenter Miss Alsace et Miss France 2012, Delphine Wespiser : Beach Rugby en Alsace !!! Vous l’aurez compris, l’Alsace est une belle région, Strasbourg en est la capitale et là-bas, on joue aussi au rugby !
OSCARS 2014 : Après sa défaite aux Academy Awards, l’ASM offre un abonnement à vie à Leonardo DiCaprio Par Flora Friz, notre correspondante à Los Angeles (Aveyron). Cette nuit se tenait à Los Angeles la 86ème Cérémonie des Oscars, réunissant le gratin de l’industrie cinématographique internationale. L’occasion de rendre hommage à ceux qui nous ont fait vibrer sur grand écran cette année, mais aussi de causer de grandes désillusions. C’est malheureusement ce qu’a ressenti l’acteur américain Leonardo DiCaprio qui, concourant pour la 3ème fois dans la catégorie Meilleur Acteur avec “Le Loup de Wall Street”, s’est fait souffler la statuette par le non moins talentueux Matthew McConaughey pour sa performance dans “Dallas Buyers Club” (deux films que vous recommande la Rédaction Culture de la Boucherie Ovalie). Si Leo continue de déclarer au fil des années que gagner cette prestigieuse récompense l’importe peu, cela n’en reste pas moins une déception pour ses fans. Ainsi, l’un d’entre eux, et pas des moindres, s’est exprimé ce matin lors de la publication finale du palmarès, : Eric de Cromières, le Président de l’ASM Clermont Auvergne. Il a affirmé que le club et lui «[soutiennent] à 100%» l’acteur américain. «Nous nous sentons proches de Leonardo en ce lundi» a-t-il affirmé. « Il est régulier dans toutes ses performances. il a derrière lui l’un des meilleurs publics du Monde ©, toujours plus proche de la récompense, et pourtant doit chaque année faire face à la déception de ne pas voir ses efforts récompensés. Ici, à Clermont-Ferrand, nous connaissons ce sentiment. Ainsi, en accord avec le Conseil d’Administration du club et les Partenaires, nous avons décidé, afin d’affirmer notre soutien à M. DiCaprio, de lui offrir un abonnement à vie à l’ASM. Je ne doute pas que le club deviendra, au vu de nos valeurs et de nos échecs communs, son club de coeur». Leonardo DiCaprio ne s’est pas encore exprimé sur l’offre faite par Monsieur de Cromières. Selon nos sources, il semble pourtant que ce geste ne soit pas totalement désintéressé. En effet, Jean-Marc Lhermet nous a confié que se préparerait dans les coursives de Marcel-Michelin un film biographique (voire hagiographique) sur la vie d’Aurélien Rougerie. « Qui mieux qu’un acteur tel que Leo pour l’interpréter ?» nous a déclaré le manager des Jaunards. « C’est un passage en particulier dans la vie d’Aurélien qui nous a aiguillé vers Leo. Après sa blessure au larynx en 2002, Aurélien a passé plusieurs semaines à l’hôpital et a dû s’alimenter par sonde nasogastrique. Il a perdu 9 kilos. Nous pensons que si Leo accepte ce rôle et opère ce genre de transformation physique extrême, à l’image de la performance qui a valu l’Oscar à McConaughey, la statuette ne pourra plus lui échapper. On sait aussi qu’il aime s’enlaidir pour ses rôles, et rompre avec son image de minet : la perspective de porter du jaune et bleu devrait donc l’enthousiasmer. Et, s’il est permis de rêver, pourquoi pas réaliser le doublé avec un César ? »
La chronique sexo d’Ovade part 2 – The devil in Mr Jones. Par Ovade, Bonjour mes petits cochons, bonjour mes petites cochonnes, la girl next door revient gratter à votre porte. Si je dis la « girl next door », n’y voyez pas de snobisme, il ne s’agit pas pour moi de me la jouer pornstar américaine en utilisant une formule étasunienne plutôt que française. Car j’adore le français quand il s’agit de jurer ou de faire l’amour, ainsi que le disaient le frère et la sœur Wachowski, c’est comme se torcher avec de la soie (ceci dit, j’aime ça aussi en italien). Mais voyez-vous, si je vous dis que c’est la « fille d’à-côté », vous allez d’un coup me voir en espèce de layette tue-l ’amour rose avec des fleurs bleues et la gueule de Karen Cheryl. Et cela renverrait cette rubrique censée émoustiller vos sens les plus lubriques vers une espèce de village de bisounours à mi-chemin entre le gaspacho façon soupe glacée et la guimauve aux antidépresseurs. Entre parenthèse, chez Karen, sa cousine Nathalie serait à même de me faire dresser les tétons, à peu près de la même manière qu’une Nicole Garcia dans « Péril en la demeure » (si comme moi vous avez été traumatisés par des parents profs branchés sur le cinéma français qui vous ont obligés à vous taper des rétrospectives Alain Resnais, le Graham Henry du cinéma, ou pire, Bertrand Tavernier, ce metteur en scène estampillé CAMIF, le Guy Novès du 7ème art, je peux vous conseiller un bon thérapeute). Nicole Garcia aime à dévoiler ses meilleurs souvenirs ramenés de chez les Jones. Pour bien revenir dans la partie, mettons à fond la Sexbomb de l’un de ces Mr Jones, afin de sentir à nouveau nos mouvements de hanches se chalouper et la chaleur de notre sang revenir au niveau d’intensité souhaité. Car pour cette seconde rubrique j’aimerais vous emmener au pays des Jones, celui également de Galles. Après avoir bien regardé les 6 premiers matchs du VI nations, je ne retiens qu’une seule équipe trouvant grâce à mes yeux. Et quand je dis grâce, je veux dire que ce sont les seuls joueurs que je peux regarder avec cette petite envie qui me fait m’alanguir sur mon sofa Récamier telle un bas-relief de temple indien (et là, carrément du snobisme assumé). Et à l’instar de Tom, tous les joueurs s’appellent Jones. Adam, Alun Wyn, … et en fait, non, pas d’autres, nada, que t’chi, peau d’balle, nib, y a plus de Jones. Et c’est bien là le problème, le pays des Jones est en train de se transformer en un pays quelconque, avec des gens qui ne se retournent pas tous lorsque l’on en hèle un dans la rue. Oh, je vous l’accorde, il y avait bien quelques Williams ou des Jenkins pour donner le change, voire même certains Thomas, mais ceux-là étaient visiblement des immigrés de fraîche date. Maintenant, il y a des noms de toutes sortes, comme un bouquet final de feu d’artifice du 14 juillet du patronyme le plus ridicule, avec Faletau, Lydiate, Warburton, Tipuric, et même le fondateur de la scientologie, Hibbard. Ah ! que sont donc devenues ces longues soirées d’orgie consanguine qui permettait de perpétuer le patronyme fondamental ? Comment cela a pu se produire ? Je veux dire, comment ai-je pu perdre le fil de ma longue après-midi rêveuse devant les mouvements nonchalants, presque au ralenti, comme dans une scène d’un nanar de Ridley Scott, le Jack Delmas du film TV, avec des flocons de neige allant à l’horizontal, comme le ballon passé doucement à ses coéquipiers, avec beaucoup de retenue, par l’étonnamment beau numéro 9 nommé Phillips ? En fait je sais comment j’ai perdu le fil de ce charme-là, outre le fait qu’il était trop lent pour me captiver longtemps. Ce Phillips ressemble tellement à certains de ces mecs que je croise sur les plateaux, jeunes bouseux arrogants, bien faits et bien montés, promettant monts-et-merveilles, mais tellement imbibés, d’alcool ou d’eux-mêmes, qu’ils sont incapables d’un coup correct, puant de la gueule et maniant leur machin comme un marteau pilon, ne provoquant que lassitude et ennui. Isabelle, suis le conseil de la sexologue que je suis, reste avec ton argentin, même s’il est moins clinquant dans les soirées, c’est un coup sûr et durable. Donc, comment cela a-t-il pu se produire ? Je veux dire, la disparition des Jones… si vous ne faites pas d’effort pour suivre le fil ténu qui passe de la fin d’une langoureuse rêverie déçue à une interrogation profonde sur la mutation sociologique et démographique d’un grand pays, retournez plutôt lire les éditos des vieux caciques de la presse officielle. Comment… et en fait, comme bien souvent, peu importe le pourquoi ou le comment, le fait est que les Jones sont devenus une espèce en voie de disparition. Le Prince de Galles apprenant la disparition des Jones. Vous me direz, puisque nous en sommes à la deuxième image, justement à l’endroit où vous recommencez à lire en espérant trouver la chute : mais quel rapport avec une rubrique sexo ? Et bien, le devil in, bande d’ignares. Car oui, les Jones ressemblent à l’héroïne de ce chef-d’œuvre réaugmenté par les studios Vivid, des dépressifs chroniques ayant fait le tour de la question, ne trouvant plus aucun attrait à continuer à jouer, et cherchant à se suicider dans une débauche de fange et de stupre. Les Jones ont gagné tout ce qu’ils pouvaient, c’est-à-dire rien. Oui, j’ai bien lu le palmarès du Tournoi, et même s’ils sont en tête, tout le monde se fout du Tournoi, puisque dès qu’il s’agit d’aller jouer avec les hommes beaux de l’autre côté de la Terre, y’a plus personne. Les dragons rouges savent qu’ils sont finis, que leur rugby fait de beau jeu ne sert à rien, un peu comme celui des provinciaux pastigolants, (autres Jaûnes’s, mais comme elle est trop facile et qu’ils se suicident déjà tous les ans en finale, je ne tirerai pas plus l’analogie, et oui, je l’écris bien en un seul mot). Il y avait pourtant du panache à les voir, ne serait-ce que dans le choix de leur emblème. Pratiquer un sport de combat avec un poireau en guise de faire-valoir, cela me fait saliver à la certitude qu’ils doivent être particulièrement bien burnés, parce qu’il faut une sacrée bonne grosse confiance dans son physique et son mental pour afficher un truc pareil. Des signes avant-coureurs existaient, ils auraient pu donner la puce à l’oreille du WWF ou de l’UNESCO, car la partie de luxure et de stupre a commencé il y a longtemps déjà, avec de glorieux anciens Jones, comme John Paul, et son long manche à quatre coups. Il y eut également Brian qui en écrivit de longues et belles pages (de luxure et de stupre pour ceux qui ne suivent pas) allant jusqu’à se suicider dans sa piscine. Pratique du suicide qui fût également répandue à travers le monde, puisqu’un prénommé Jim, au Guyana, en fit une grande fête nommée le Jones Town Massacre. Pour l’anecdote, un certain Géorgien, un Anton si je ne me trompe, a décidé de s’en inspirer en fusionnant plusieurs de ces pratiques avant les matchs. Les Géorgiens qui pratiquaient déjà beaucoup le massacre de leurs adversaires, ont décidé de la nommer le Brian Jonestown Massacre. Au bout du compte, il n’est donc pas étonnant qu’Ovale Masqué ait voué sa fidélité à l’un des Jones encore en activité. Lui, le dépressif chronique obligé de porter un masque pour supporter la médiocrité du monde, à l’instar de ces super-héros qui se masquent pour accepter leur part d’humanité et la magnifier à en devenir, comme le disait Nietzsche, des supers-humains. Lui qui réussit lorsqu’il s’en donne la peine à sentir le vieux poireau, à parler une langue que personne ne comprend, à boire plus que le moindre des chauffeurs de voiturette de golf et à se battre contre ses coéquipiers comme le premier BG venu. Ovale qui s’est fait tatouer le portrait d’Adam Jones sur chacun de ses seins, et en des endroits que je souhaite de tout cœur laisser à sa seule connaissance. Oui, j’ai pensé à toi mon cher Ovale, je t’imaginais te préparant à une belle après-midi d’onanisme à chaque entrée en mêlée de ton pilier droit d’amour, à chaque fois qu’il allait se laisser passer la main entre les jambes, à chaque fois qu’il allait fléchir ses genoux pour bien entrer, le dos bien droit, les épaules bien ouvertes, et pousser de toute sa puissance vers le haut pour faire exploser comme un bouchon de champagne, la mousse en plus. J’ai pensé à ta déception de le voir avec son casque, provoquant, comme chez Samson lorsqu’il perd ses cheveux, la perte immédiate de son pouvoir. Ce qu’il est convenu d’appeler en sexologie, « Coitus interruptus »… Alors, je t’offre cette image, que tu pourras coller sur l’un des frigos de la Boucherie, de l’un des derniers Jones encore vivant. Bientôt, les Jones auront totalement disparus, remplacés par des je-ne-sais-qui ou enrôlés dans des armées de je-ne-sais-quoi. Et ce n’est pas un nouveau couplet c’était-mieux-avant ©, car, dans ces jeunes paltoquets qui prennent leur place, j’ai repéré un petit North avec qui j’aimerais bien faire le tour du pôle. Non, en fait c’est pour enrichir encore mon expérience personnelle, j’aimerais juste être là, pour participer avec eux à leur dernière journée, celle où tout sera permis, celle où il sera possible de faire l’amour avec n’importe qui, même avec Jena Jameson déguisée en diable (où je comprends pourquoi Ovale a décidé de mourir pour aller en enfer), celle où je pourrais susurrer comme la petite Loizeau, après que la belle diablotine ait pu me montrer encore une fois le génie du bout de sa langue, « Sur la rivière, il pleut de l’or ». La prochaine fois, si vous n’êtes vraiment pas sages et que vous baisez bien, je vous raconterai comment, avec beaucoup d’attention et d’amour, vous pourrez continuer à utiliser votre BOD, même après 15 ans d’usage intensif.
Mathieu Lourdot analyse Angleterre – Irlande Le seul vrai match de rugby du week-end. Voire de l’année. Par Mathieu Lourdot en direct de Cardiwydidyhinch. Le Contexte. Alors que j’étais de passage au Pays de Galles afin de commenter un match de rugby (entre une équipe en rouge et une en blanc, le Munster et Bordeaux je crois) avec mon POTO Fabien, nous avons été invités par mon AMI Sam Warburton, capitaine du Pays de Galles et de l’équipe de Cardiff. Alors qu’on papotait tranquillement au sujet d’une branlée que les Gallois avaient infligé la veille à une équipe dont je ne me souviens pas, l’équipe de Fabien jouait aujourd’hui mais France TV le payant mieux que son club, il avait décidé de ne pas rentrer à Montpellier. Comme la conversation tournait un peu en rond (même s’il est super gentil et super fort, il est un peu rasoir, le Sammy), Fabien a proposé de regarder le match Angleterre – Irlande pour rigoler un peu. On voulait prendre une bière et des cacahuètes mais Sam ne boit pas d’alcool et ne mange rien de gras, il nous a donc offert des gâteaux qui avaient un goût et une texture proches du plâtre avec un verre d’eau (Sam Warburton : parce que le thé et le café ça énerve, et les sodas c’est bourré de sucre). Comme vous pouvez le constater, Sam interviendra dans cet article afin de limiter les débordements, de défendre le faible et l’opprimé (coucou Jérôme Porical), le tout, dans un français impeccable. A ce stade de la compétition, les Anglais ont déjà loupé le Grand Chelem en se faisant battre par la Magnifique et brillante équipe de France et c’est bien fait pour leur gueule, ils se sont ensuite rattrapés face à l’Ecosse (enfin c’est pas difficile) en les mettant Fanny. Les Irlandais ont écrasé les Gallois et les Écossais et se retrouvent en super bonne position pour rater une nouvelle fois le Grand Chelem. Reste plus qu’à gagner contre les Anglais et les Italiens pour pouvoir perdre face à la France, lors de la dernière journée du Tournoi, c’est ça le Irish Flair. Pour les Anglais, ce match est un moyen de démontrer une fois de plus leur pouvoir de chier à la gueule du Monde et d’obtenir de nouveau le droit d’être détesté par l’ensemble de l’Ovalie. C’est surtout le moyen de montrer leur suprématie sur leur ancien empire colonial, car oui, ils ont même été jusqu’à conquérir la Verte Erin (vous connaissez beaucoup de types qui se disent : « Tiens, si j’allais vivre dans un pays où il pleut tout le temps et peuplé à 80% d’alcooliques et de roux (parfois même de roux alcooliques) et pour lequel Michel Sardou a écrit une chanson ! » , faut vraiment être Anglais pour être aussi tordu. (note de Sammy : C’est pas très gentil, l’Irlande est un beau pays et les gens sont super sympa) Du côté Irlandais, même si le doux Climat Anglais (car le climat est doux en Angleterre pour un Irlandais) et la perspective de quitter leur île pour jouer dans un club qui va leur apporter du pognon peut motiver les joueurs à se faire remarquer, c’est surtout la possibilité qui leur est offerte de marcher sur la gueule de l’envahisseur qui va en faire des machines de guerre. De plus la seule vue d’un rouquin en Angleterre aurait vite fait de signer leur arrêt de mort car seules l’Écosse et l’Irlande tolèrent encore ce genre de population (et le Stade Français avec Bonfils et Papé, on ne peut pas être trop regardant lorsqu’on joue en rose bonbon). (Sam Warburton : je n’ai rien contre les roux, leur vie doit déjà être assez difficile comme ça). La mêlée française fait l’amour à la mêlée anglaise. Les Equipes. Les Rouquins En Irlande on sait faire honneur à son hôte, c’est pourquoi Joe Schmidt a décidé de titulariser une équipe à base de grosses crevures comme l’immense Paulo Quenelle, le géant roux, Jonathan Best le talonneur couillu de Gronoble, Peter O’Mahony, 3ème ligne spécialiste du cassage de couilles dans les rucks ou Jamie Heaslip, tendu comme un string au coup d’envoi, afin d’apporter une bonne dose de testostérone. Enfin Devin Toner tentera de foudroyer quelques Anglais dans les rucks, secteur où il excelle. Attention, en Angleterre, on sait aussi faire honneur aux invités. La charnière est très classique avec Bill Murray et Jonathan Sexton (le Racingman) qui ne doit pas être trop fatigué par ses performances dans le 9-2. Au centre, on retrouve D’Arcy et BOD pour une 1902514ème association en Equipe nationale, aux ailes Dave Kearney, le tee préféré de Paulo Quenelle, et Andrew Trimble. Rob Kearney, l’arrière le plus sous-côté au monde (car il est moche) portera le n°15. (Note de Sam : Rob Kearney n’est pas moche, c’est un garçon qui a un certain charme). Les gros enfoirés qu’on a explosé il y a deux semaines. Côté Anglais, la première ligne est classique avec Marler, Hartley et Dan Cole. Vunipola est titularisé en 8 aux côtés de Robshaw et Wood. Joe Marler vous salue ! A la charnière Danny Care et cet encul* d’Owen Farell. (Sam : Owen Farell est quelqu’un de charmant et c’est un très bon joueur) Derrière, on retrouve toujours les mêmes à savoir May et Nowell sur les ailes, Brown à l’arrière, Twelvetrees et Burell au centre. Le film du match. Les équipes se mettent en place pour les hymnes qui seront interprétés par la célèbre Fanfare du Stade Marcel Michelin ©, célèbre pour ses interprétations du Petit Bonhomme en Mousse et des plus grands tubes Lady Gaga (c’est facile, il y en a deux). Tout d’abord l’hymne irlandais : Flower Of Ireland. Un hymne qui donne envie de se rouler des pelles et qui explique à quel point c’est trop cool d’être rouquin, de boire de la Guiness et de se faire marcher sur la gueule par les Anglais. Ensuite vient l’hymne anglais : Gode save the Gouine. Un hymne à base de trucs tropédés qui disent que la reine est trop cool, qu’on domine le monde et qu’on va tous vous niquer (note de Sam : Moi je les aime bien les Anglais, même si c’est vrai qu’ils sont forts et parfois un peu arrogants). 5′ : A peine Farell a-t-il donné le coup d’envoi que les Irlandais partent à l’assaut. Première mêlée et lancement de jeu. Sexton tape à suivre pour BOD mais Brown récupère magnifiquement le ballon de volée. Il relance et est plaqué dans les 22 mètres. Les Anglais pilonnent et May aplatit. A la vidéo, l’arbitre refuse, car comme une petite pute, Murray fait perdre le ballon à l’Anglais. 10′ : Les équipes mettent beaucoup de rythme et envoient du jeu. Kearney tape à suivre mais c’est en ballon mort. 16′ : Sexton balance une passe au pied millimétrée pour Kearney qui remet inter pour Trimble. Celui-ci est plaqué à 1 mètre de la ligne. L’Angleterre met les Irlandais à la faute et se dégage. 20′ : Les Anglais se retrouvent dans les 22 Irlandais et jouent bien la touche, mais O’Mahony gratte le ballon. 21′ : Farell nous rappelle pourquoi on le déteste tant. En plus de se trainer une gueule de nazillon, il est en plus très con. Il charge Murray à l’épaule en étant hors-jeu mais il n’y aura qu’une pénalité. 24′ : Farell passe cette fois-ci une pénalité de 50 mètres. Ceci nous donne encore plus envie de le tuer. Dans la tête de Paulo Quenelle. 31′ : Kearney rend un hommage à Florian Fritz en tentant le Drop des 50 mètres mais le ballon s’élève à 1 mètre du sol. 35′ : Joubert se rend compte que Kiani Lee triche comme un cochon en mélée et le pénalise. Farell loupe la pénalité. 36′ : Vunipola perce en mettant 4 Verts sur le cul mais se blesse sur l’action. Dexter Morgan peut entrer en jeu. Billy Vunipola, déçu d’avoir quitté ses partenaires, part faire un peu d’exercice pour décrasser. Au citrons, l’Angleterre mène 3-0, on pourrait croire à un match du Vendredi soir mais en fait le match est superbe avec beaucoup de jeu et de vitesse des deux côtés. Les deux équipes manquent de réalisme © et vont devoir se dire des choses © afin de ce recentrer sur les fondamentaux © . Chris Robshaw a dit les choses ©, et ça va chier. 41′ : Dès le retour des vestiaires, Sexton trouve une belle touche dans les 22 mètres anglais. Elle est gagnée par l’Irlande. Rob Kearney vient croiser avec Heaslip au ras et passe la défense, il n’a plus qu’à aplatir. Sexton transforme. 3-7 42′ : Les Anglais réagissent, Twelvetrees devance Kearney sous le renvoi et sert May qui est stoppé à 5 mètres de l’en-but. Les Anglais se mettent à la faute. 46′ : Joubert nous gratifie de sa spéciale « arbitrage maison ». Sexton envoie une belle double sautée pour Trimble qui fume tout le monde à la course mais Joubert siffle un en-avant qui n’existe que dans son esprit tourmenté. (Sam : J’aime beaucoup Monsieur Joubert, c’est un arbitre qui est souvent décrié mais il est très sympathique) 49′ : Sexton ajoute une pénalité. 10-3 53′ : Lawes perce et amène les Anglais dans les 22 adverses. Burrel perce dans son style tout en finesse et ramasse une cartouche de d’Arcy à 1 mètre de la ligne. Les Irlandais se mettent à la faute. Guy Novès fait le signe des 3 points, Lancaster aussi. Ça passe 6-10. 55′ : Sexton rend hommage à François Trinh-Duc, son renvoi ne fait pas 10 mètres. Mêlée au centre. Twelvetrees trouve Brown à son intérieur, il met les gaz, fixe Kearney et donne à Care qui aplatit. Farell transforme. 13-10. 63′ : Mêlée à 5 mètres de l’en-but des Verts. Elle ne donnera rien et Kearney dégage. 80′ : L’Irlande tente le tout pour le tout mais un en-avant la condamne. Victoire des Rosbifs. (note de Sam : On en dit pas Rosbif, c’est péjoratif). Le Bilan. L’Angleterre s’impose au terme d’un match serré où les deux équipes ont mis beaucoup d’intensité. Il ont montré quelques signes de faiblesse en conquête et notamment en mêlée mais ont tout de même su tenir physiquement face à une équipe qui se fait un plaisir de pourrir tous les ballons adverses La première ligne a souffert en mêlée, il est probable que Marler ait perdu quelques centimètres à cause d’un tassement cervical. Marler, en difficulté en mêlée fermée, était tout de même content de la victoire Anglaise. Le pack a dû lutter contre une équipe très chiante et souvent à la limite dans les rucks mais a été très solide en défense et plutôt discipliné. La charnière a mis de la vitesse, ce n’est pas un jeu génial mais c’est tout de même très beau à regarder. Les ¾ Anglais ont joué assez simple, ont été très costauds en défense et ont surtout misé sur la puissance de Burell. Le principal danger a été Brown qui a livré un match monumental. Les ailiers ont fait le boulot avec quelques belles relances. Mike Brown a été l’homme du match côté Anglais… Côté Irlandais la défaite doit être amère. Les gros ont été énormes en conquête et dans le jeu au sol en pourrissant de nombreux ballons et surtout très solides en défense. La charnière a très bien animé le jeu en utilisant quelques belles combinaisons comme sur l’essai de Kearney. Les ¾ ont très bien joué collectivement et chacun a fait son match. Le mot de la fin revient à Sam : “Je serais super heureux si les Anglais pouvaient gagner contre nous, c’est une équipe tellement belle”.
VI Nations : Le Cuilleredeboissico, ou le Grand Chelem à l’envers Par Talu, Le contexte Comme chaque année, c’est la course aux différents trophées pour les protagonistes du Tournoi des VI Nations. La France vient de laisser passer sa chance de Grand Chelem, trop habituée à s’emmerder le vendredi soir, et l’Irlande, seule encore en course pour cette récompense prestigieuse a perdu tout espoir d’une Triple Couronne en se faisant battre par la perfide Albion. Mais pour certaines équipes moins en vue telles l’Ecosse et l’Italie, le trophée accordé à l’ultime vainqueur n’est qu’une illusion, une simple farce. Ah oui au fait, on va parler du Italie-Ecosse, te fais pas chier à lire si tu n’aimes qu’envoyer des journaux en l’air au son du pilou pilou, les mecs viendront pas chez toi. Ces 2 équipes ont pour habitude d’être les équipes “qu’il faut respecter”, c’est à dire que telle une équipe italienne ou écossaise en H Cup (tiens c’est marrant ça, y a peut-être une corrélation…), si tu leur mets pas 30 pions t’as raté ton tournoi. Seulement, entre trophée Eurostar, trophée Garibaldi, Millenium Trophy, Calcutta Cup, et autres Centenary Quaich, c’est bien la Cuillère de bois qui fait saliver nos amis transalpins et bouffeurs de haggis. Et cette année, c’est la bonne ! Du côté de l’Écosse, on a profité de ses 2 premiers matchs pour prendre une longueur d’avance. Une première défaite encourageante face à une Irlande qui n’a pourtant pas foutu grand chose, parachevée par une vraie démonstration sans mettre un seul point face à l’Angleterre (la princesse Anne, comme chaque année dans les tribunes spécialement réfrigérées de Murrayfield aurait – mais ce sont des rumeurs – joui d’admiration au coup de sifflet final) ont permis à tous les observateurs de doubler leurs points “équipe revancharde” dans leurs papiers de présentation du match. Côté italien, quelques doutes subsistent cependant. Certes, les fondamentaux sont en place et la Squadra Azzura (je suis à la fin de l’intro et j’ai déjà casé 3 appellations différentes, je sais pas comment je vais faire pour pas me répéter dans l’article…) a réussi à bien se faire respecter en 12 minutes par les Français. Seulement un essai de dernière minute et une mêlée dominatrice, doublés d’une défaite trop respectable en terres galloises, font craindre le pire. Seule consolation, la possibilité de bénéficier de la pression du public reste une grande source d’optimisme. Le Match Pour débuter ce Crunch à l’envers, le coup d’envoi est donné par Duncan Weir, alors que le monde entier préfère regarder Clermont tataner le MHR. D’entrée de jeu, ce sont les joueurs de cornemuse qui se mettent en valeur. Profitant d’une bonne avancée de son pack et se retrouvant presque esseulé sur son aile, Tommy Seymour fait preuve de toute son intelligence situationnelle et tape un superbe coup de pied à suivre en ballon mort. L’Italie enrage et sur le renvoi, quelques passes d’armes ont lieu entre les différents protagonistes. Un peu plus tard, une bonne série d’avancées des Mozzarellans voit ces derniers se retrouver dans les 22 adverses. Un premier en-avant non signalé par l’arbitre, et Ghiraldini se decide à faire une “Huget” de 3 mètres (désormais punie), le but étant de permettre d’aplatir sans marquer et ainsi éviter les sanctions de l’IRB pour non combativité. Malheureusement pour les Blancs, il y avait pénalité aux 22. Parisse tente de jouer vite pour ne pas prendre le score mais l’arbitre lui signale qu’il faut pas trop se foutre de sa gueule quand même. Tommaso Allan s’y colle, et croyant bien faire, il enquille les 3 premiers points en la mettant au-dessus. Les minutes suivantes verront les 2 équipes faire du large large en prenant bien soin de reculer de 10 mètres sur chaque lancement, et les jeux au pied approximatifs succéderont alors aux pertes de balle et divers en-avant. À noter que depuis le début, l’Écosse fait parler son expérience en matière de wooden spoon (12 depuis 1902 tout de même) et pratique la technique du rebrousse chemin sur toutes les mêlées. On joue alors la 22ème, et après une longue séquence parfaitement inoffensive, Richie Gray tente un plongeon désespéré afin d’éviter que l’arbitre ne voie la faute italienne au niveau des 40 en face. Laidlaw doit malheureusement s’y coller et rate le poteau de peu. 3-3 Le jeu repart, et les Italiens jouent trop bien, perçant sur presque 60 mètres. Profitant d’une montée adverse rapide, Furno tente de redonner sa noblesse à la passe dite “volleyée” en réalisant un superbe smash sur un ballon de Parisse. L’arbitre indique faute de fil et met balle à rejouer sur mêlée. L’Écosse est une nouvelle fois la plus prompte à s’écrouler et rend le ballon à Tommaso Allan. Cette fois-ci l’ouvreur ne s’en laisse pas conter et estimant que c’était suffisamment en coin, respecte les consigne de Jacques Brunel et la foire lamentablement. On ne verra plus grand chose avant la 29ème, et une percée écossaise de 45 mètres sur un ballon rendu par Barbieri. Weir en profite pour faire parler sa vista en s’écroulant comme une merde sans même être touché grâce à un fameux crochet-tombé (masterisé en son temps par Christophe Dominici contre ces mêmes adversaires). Sur la contre-attaque, les Blancs ne flairent pas le piège et Wilson en profite pour s’étaler dans le camp adverse. Allan, qui attend tout de même son transfert vers une obscure équipe de CFA 3 comme tireur de coup franc histoire de gagner un peu plus de thunes qu’à l’USAP, tente le tout pour le tout et la passe. 6-3 Sur la remise en jeu, les Ecossais vont profiter d’un coup de pied de pupille asthmatique pour récupérer la balle. Au bout de 6 minutes d’une action à 24 temps de jeu entre les 40 et les 22 italiens, ils parviennent enfin à battre le record de non-dangerosité du Tournoi qu’ils avaient laissé depuis 2003 aux Gallois. Le stade est debout et l’arbitre, à la limite de l’endormissement, décide d’accorder une mêlée pour fêter ça. Coup de pied italien à suivre et les 2 équipes s’engagent avec plongeons des 2 côtés. Pénalité à 30 mètres pour les Ritals qui ne l’avaient pas vue venir, vu qu’ils étaient 2 de plus sur les mains. Jacques Brunel ne se laisse pas avoir, et tel un Guy Novès génétiquement modifié, il montre les 7 doigts. Du coup touche foirée par les Italiens et les Ecossais se retrouvent avec la balle. Pas fous, ils la laissent aussitôt échapper vers l’avant. Sur la sortie de mêlée suivante, Parisse prend exemple sur les charges picamolesques de la veille et se plante la tête dans le gazon. Le jeu rebondit et voyant le large surnombre à l’extérieur, Allan fonce dans le tas. Évitement sage de la défense au ras et l’ouvreur italien ne peut que s’écrouler dans l’en-but, bien aidé par le retour de Hogg qui le force à aplatir. À l’écoute des directives IRB sur le manque de points dans le meilleur Tournoi du Monde©, Steve Walsh ne prend pas le risque de la vidéo et accorde l’essai entre les perches. Transformation assurée en drop du talon, et l’Italie se retrouve avec un handicap de 10 points aux citrons. Parisse explique à ses joueurs qu’il ne faut pas parler à l’arbitre Sur le coup d’envoi de la 2ème mi-temps, c’est la fête dans le bar. Bon c’est lié à Faf du Plessis (avec un nom pareil vous aurez deviné d’où il vient hein) qui vient de se faire caught behind et qui accorde donc un 3ème wicket aux Australiens. Bah oui, je regarde le match depuis Brisbane, et de toutes façons les commentaires étant assurés par Abeilhou et Cazalbou, peu de chances de bénéficier des points Lartot. Ça rend le challenge Guilford plus tranquille mais c’est pour la bonne cause. Retour sur l’épisode de Derrick, dans lequel les Écossais bien déterminés décident de prendre les Italiens au football. Grosses séquences de jeu donc, et à la 46ème, Castrogiovanni se décide à ne plus s’en remettre à des plongeons qui restent généralement non sifflés et préfère assurer en tentant un étouffement au sol. 30 mètres en face, Laidlaw fait la moue et l’Écosse se retrouve à portée d’un essai transformé. Nouvelle séquence de jeu, et nouvelle pénalité pour l’Écosse aux 45 mètres qui préfère assurer en partant en touche. Et là c’est l’explosion ! Lampard trouve John Terry à la 92ème qui assure le succès de Chelsea face à Everton. Mourad prend son téléphone et appelle Mourinho pour se renseigner sur ce jeune joueur international de 34 ans qui a l’air d’avoir pas mal d’affinités avec les femmes de ses collègues. Du coup je rate un peu l’action, je recommande une bière vu qu’un Anglais taquin en a profité pour se farcir la mienne sur son t-shirt, et l’Écosse obtient une pénalité à 22 mètres en face. Poursuivant la logique, on joue vite pour ne pas prendre les points. Walsh est dépassé et ne peut que constater les dégâts quand il s’aperçoit que le Chardon en a profité pour faire un nouvel en-avant. C’en est trop pour cette Italie revancharde, qui va alors jouer son va-tout. Elle tente de relancer de ses 22, et tel un vulgaire footballeur, Gori s’écroule en tentant de prendre un trou au ras. L’Écosse fait quelques passes sur la largeur et se retrouve à devoir courir tout droit et aplatir par l’intermédiaire de Dunbar. Laidlaw évite tout de même de revenir au score, mais se retrouve désormais sous la menace du moindre scoring. 13-11 pour l’Italie qui revit. Les 20 minutes suivantes ne montreront pas grand chose, hormis un concours de coups de pied en touche directe entre Weir et Hogg. Les 2 équipes s’affrontent aux alentours de la ligne médiane, évitant soigneusement les jeux au pied longs et autres envolées, et préférant les chandelles foireuses et en-avant opportuns dès l’approche des 22 adverses. A la 67ème c’est le drame. Oubliant toutes les consignes de jeu, l’ensemble de la ligne de 3/4 du XV du Chardon va se retrouver à proposer une action de grande classe pleine de soutien au porteur de balle et de courses chaloupées conclues une nouvelle fois par Dunbar. L’explication est simple. C’est Cusiter, qui n’était pas au courant du plan, qui est à la baguette. Ne pouvant que constater les dégâts, Walsh un peu partisan tente l’appel vidéo. Il faut rappeler d’ailleurs qu’en plus de son tatouage marrant, du fait qu’il officie pour la fédé Australienne qui n’a pas moyen de trouver un quelconque arbitre correct dans le pays, et de son ancienne addiction à l’alcool, Walsh est né en Nouvelle-Zélande. Et comme le dit l’adage, Les Néo-Zélandais ne sont jamais que des Ecossais ayant appris à jouer au rugby. Transformation en face, l’Italie exulte. Enfin pas pour longtemps. Sur l’action suivante les Italiens se mettent à la faute. Malgré leur tentative de remplacer avants et 3/4 dans le jeu histoire d’assurer le coup, Furno, 2ème ligne de formation, ne peut rien quand il reçoit une passe de Parisse sur son aile et se retrouve obligé d’aplatir. Orquera manque l’égalité parfaite en transformant et les Italiens se retrouvent à nouveau 2 points devant. Les dernières minutes ne donneront rien a priori, les consignes ayant été passées aux remplaçants. Les attaques bien cadenassées prendront le pas sur les défenses fébriles, et je retourne commander une bière. Quand soudain… Un cri dans le bar. STUPEUR ! Les Sudafs continuent de piner les Australiens malgré un faible 29 pour AB De Villiers (les noms Sudafs…), et c’est quand même pas un but d’Arsenal qui va provoquer ça… Non non. A la 79ème, tel un vulgaire Contepomi trop sûr de son fait et ne sachant pas compter, Weir trébuche en face des poteaux et se retrouve à taper dans un ballon ayant rebondi. Le drame se joue alors et le ballon s’échappe entre les perches. Walsh est impuissant, les Italiens exultent et le coupable retourne en courant dans son camp, évitant les regards de ses coéquipiers qui ne manqueront tout de même pas de tenter de l’étrangler en direct. Rigoletto retentit pour signifier la fin du match et le stade se lève pour applaudir la performance de l’équipe locale. L’Italie a réussi à garder sa vista même à domicile et tentera de renouer avec le Grand Chelem à l’envers lors des 2 matchs “faciles” restant à jouer. Du côté de l’Ecosse c’est la consternation, et on sent que le retour dans son pays natal sera dur pour l’ouvreur fautif, et les espoirs de cuillères disparaissent pour de bon cette année. Duncan Weir, 2 qui le tiennent, trois qui… ah merde ça rime plus Bilan Les plus: Richie Gray, s’il n’a pas pu s’empêcher de faire le malin en touche, aura quand même marqué les esprits d’une chistera au juge de touche à la 72ème. Sergio Parisse, qui a su se mettre au niveau d’un vulgaire Picamoles de Galles le temps d’un match. Hogg, insipide aussi bien au pied qu’à la main. La mêlée écossaise, très en vue. Les moins: Tommaso Allan, qui a semblé très perturbé et ne savait pas qui de de sa mère italienne ou de son père écossais il fallait privilégier. La mêlée italienne / La touche écossaise, du grand n’importe quoi. Dunbar, 2 essais qui font tache. Duncan Weir qui, s’il a su cadenasser le match quasiment jusqu’à la fin en étant aussi prévisible qu’une vanne du service sports de France 2, restera malgré tout l’homme du drop de la victoire.
Affaire Novès : la mafia plaide coupable pour les doublons mais nie toute implication dans le faible niveau de jeu du Stade Toulousain Par Jean-Pierre Canut-Rives, Bizarrement, l’affaire ne fait pas grand bruit. Certes, l’homme a la rengaine tenace face au calendrier des clubs français jugé démentiel et vitupère depuis longtemps contre les fameux doublons qui affaiblissent son équipe en période de matchs internationaux. A tel point qu’on a fini par ne plus l’écouter le père Novès. Un peu comme le Papi râlant chaque Noël contre la profusion de cadeaux faits aux gosses et qui vous répète « qu’à [son] époque notre cadeau c’était un repas avec de la viande et un morceau de saucisson en entrée et des topinambours les meilleures années ». Et qui se fait menaçant en vous disant que l’histoire pourrait bien se répéter. Bref, une sorte de François Bayrou de l’ovalie mais sachant escalader un grillage. Parce qu’il est musclé le Guytou. Comme sa dernière déclaration en date contre la convention conclue entre la Ligue et la FFR et qui le privait encore de nombreux joueurs avant le déplacement dans l’Aveyron à Castres le week-end dernier. Pestant contre le fait que les présidents des clubs de ProD2 aient pris part au vote, il a vomi : « Comment arrive-t-on à admettre qu’on fait voter des gens qui ne sont pas concernés par les internationaux ? Pour des lois qui concernent les médecins, fait-on voter les pharmaciens ou les dentistes? Il y a zéro équité, je trouve que c’est mafieux ». Il faut dire que jusqu’alors la ProD2 était pour lui le Pôle Emploi du rugby, un organisme de formation professionnelle qui lui servait à refourguer le rebut de son centre de formation et permettre à Yoann Huget et à Jean-François Montauriol de mourir à petit feu tout en inversant la courbe du chômage. « Quand je pense à la ProD2, je suis de gauche », aimait-il ainsi à répéter aux journalistes politiques locaux. Encore sous le choc des deux victoires consécutives du XV de France, une sensation inconnue depuis le fabuleux doublé contre l’Italie et la Roumanie guidé par Olivier Roumat, le pays n’a pas réagi. Peu de temps avant il est vrai, Jean-René Bouscatel le président du Stade Toulousain avait balancé un puissant somnifère à la tronche du monde du rugby, estimant qu’à défaut de « pipes » Fédération et Ligue de Rugby étaient peuplées de « Tartuffes et de Jocrisses ». Seuls Télérama et France Inter avaient salué une saillie « salutaire et jubilatoire bien qu’un peu foutraque, à même de bousculer le stéréotype du rugbyman », alors que RMC n’avait conservé que les « pipes » pour réaliser le sondage du jour auprès de ses auditeurs. Guy Novès, contraint de faire de la publicité pour payer l’indemnité de transfert d’Antoine Guillamon. Alors que le monde libre a les yeux rivés sur Sotchi et l’Ukraine, le souffle court et les mains crispées sur les smartphones, en attendant que la Guerre Froide se termine enfin, c’est plus près de nous encore que les gorges se sont fait chaudes. La mafia italienne, par la voix de son porte-parole, a ainsi réagi aux propos de Guy Novès et a surpris tous les observateurs en reconnaissant de bonne grâce son implication dans le calendrier démentiel du rugby professionnel français. « C’est vrai, ce sont les grandes familles mafieuses d’Italie qui tirent les ficelles et ont placé leurs hommes au sein des instances du rugby pro français, le meilleur championnat du monde ©, mais aussi à plus haut niveau », a balbutié Guido Bergamasco. Mise à nue par les révélations de l’entraîneur toulousain, qu’elle n’hésite plus à qualifier de « repenti », la mafia a toutefois tenu à minimiser son rôle dans le rugby français. « Si nous maintenons autant de matchs dans le calendrier c’est que nous contrôlons les paris sportifs et les bénéfices qui vont avec, tout le monde l’aura bien compris. Mais nous ne sommes pas responsables par exemple de la présence encore aujourd’hui en Top 14 de Biarritz ou Perpignan. Nous avons encore une belle marge de progression », a-t-il concédé avec humilité. Concernant le club toulousain très à la peine cette année, là encore Guido Bergamasco s’est voulu ferme. « Guy Novès peut nous accuser de tout mais nos organisations ne préparent pas ses séances d’entraînement ni ne supervisent son recrutement. Jamais nous ne lui avons expressément demandé de recruter Jean-Pascal Barraque, ni de maintenir Jean-Marc Doussain ou pire de nommer Jean-Baptiste Ellisalde en charge des lignes arrières ou ce qu’il en reste. Jamais. Ces décisions font marrer jusqu’en Sicile, terre d’Ovalie s’il en est. Et puis, prendre des mecs qui ont des prénoms composés quand on déteste autant les doublons, on savait bien que ce n’était pas bon pour lui », a lâché dans un large sourire le porte-parole. La Boucherie Ovalie, seul média présent à cette conférence de presse, ne voulait croire à une telle version. « Doussain, avouez que c’est vous, s’il vous plait. Comme est-ce possible autrement ? », n’a pas démordu notre reporter. « Je vous le répète : non, ce n’est pas nous. Selon mes informations, le problème vient d’une erreur dans le carnet de correspondance du petit Jean-Marc. En Ariège il n’y a qu’un seul conseiller d’orientation pour tout le département. Il devait être débordé et n’a pas envoyé son dossier à l’Office National des Forêts, comme tous les autres », a précisé l’attaché de presse italien. Les spécialistes du grand banditisme et du crime organisé de W9 et Direct 8 sont sur les dents et s’interrogent désormais sur le futur de l’entraîneur toulousain. Après ses aveux, ce dernier craindrait désormais pour sa vie et celle de ses enfants (par conséquent aussi pour celles de Vincent Clerc et Byron Kelleher). Selon Mediapart, Roberto Salviaco, ancien journaliste vedette devenu grand pourfendeur de la bien-pensance, des réseaux sociaux, du bon goût, du féminisme et autres organisations occultes, qui a brisé lui aussi l’omerta à plusieurs reprises dans le passé et dont un des ouvrages « Twittomorra » a été adapté avec succès au cinéma, aurait contacté l’entraîneur le plus titré de l’univers. Il souhaiterait en effet le convier à ses tournées internationales de sensibilisation aux dangers des valeurs du rugby © sur le jeune public. Toujours selon le site d’information, Guy Novès aurait demandé la protection de la police italienne. Il aurait bon espoir qu’elle soit acceptée, persuadé d’avoir par ses révélations marqué des points et aurait même déclaré en privé : « L’administration italienne dans sa poule, c’est 10 points ». Photo d’origine CC by Franck Nieto via Flickr