Only In South Africa, épisode 2

“Je viens du sud, et par tous les chemins j’y reviendrai”

Daniel Carter parlant de l’USAP à Chimène Badi.

 

Le sud, parlons-en justement, puisque Adrien, du blog SudRugby, s’est proposé de nous narrer une nouvelle histoire palpitante venue d’Afrique du Sud. Cette fois ci, c’est à un joueur qu’on connait peu® qu’il a décidé de s’intéresser : j’ai nommé Deon Helberg. Et son histoire, qui surpasse largement celle de Gone Girl, vaut le coup d’oeil (comme dirait Florian Cazenave).  

 

Dans la série “Only in South Africa”, je vous avais déjà parlé du Kamp Staaldraad, le joyeux camp de vacances organisé pour les Springboks à la veille de la Coupe Monde 2003. En préparant les effectifs des franchises du Super Rugby, je suis tombé sur un joueur débutant pour les Lions qui s’avère être une pépite ! 

 

Springbok sevens Photocall session

 

Le dénommé Deon Helberg, âgé de 25 ans, a vécu il y a quelques années une histoire digne d’un mauvais polar de TF1 interprété par un Pierre Richard version années 70. Helberg est originaire de Lichtenburg, charmante bourgade du North West réputée pour la culture du maïs et la production de ciment, et a débuté le rugby avec les Pumas (de l’état du Mpumalanga, pas les Argentins). En 2008 il passe à l’échelon supérieur et rejoint la prestigieuse académie des Bulls qui représentent la capitale Pretoria en Super Rugby. Polyvalent à l’arrière, il fait ses gammes en Rugby à VII comme beaucoup de jeunes joueurs pour développer ses skills (et oui ça se fait dans l’hémisphère Sud!). C’est en représentant les Blitzbokke que l’on entend parler pour la première fois de ce joueur lorsqu’il est convoqué par Paul Treu pour le tournoi IRB Sevens de George. En atterrissant à George, son avion a manqué la piste et terminé sur une route adjacente à l’aéroport… le potentiel Jinx du monsieur s’affirme. Même s’il n’a pas été blessé, un psy est resté à ses côtés quelques jours pour s’assurer que tout allait bien. Il aurait peut être du rester un peu plus longtemps vu l’aventure rocambolesque qui lui est arrivée à peine un an plus tard.

 

En 2010 tout se passe pour le mieux pour Deon Helberg, qui vient de faire ses débuts en Super Rugby avec les Bulls, sacrés champions en fin de tournoi. Il évolue principalement avec l’équipe réserve en Vodacom Cup et s’affiche au bras du mannequin Jalien Reyneke. Maintenant que vous vous êtes bien rincés l’œil en fouillant google et ses comptes twitter et instagram, venons en aux faits. Courant novembre 2010 nous apprenions en effet qu’une femme nommée Manda Reyneke (tiens tiens ce nom de famille me dit quelque chose) était arrêtée pour complot en vue d’assassiner Deon Helberg. Suivie depuis plusieurs jours, elle a été interpellée dans un centre commercial de Pretoria alors qu’elle s’apprêtait à remettre l’argent promis à deux “hommes de main” qui s’avéreront en fait être des complices de la police sud-africaine. Manda n’est autre que la mère de Jalien, devenue l’ex du joueur des Blue Bulls. A-t-elle essayé de tuer son ancien “gendre” pour avoir brisé le cœur de sa fille ? L’histoire est bien plus sordide.

 

jalien-reyneke-6

Assassine moi quand tu veux

 

Jalien et Deon ont commencé à sortir ensemble au lycée (HTS Middelburg High School). Le joueur étant en internat à l’époque, il est invité à emménager dans la famille de sa copine au bout de deux mois. D’origine modeste, Helberg s’accommode semble-t-il bien de ce mode de vie, ses beaux-parents lui achetant même une voiture. Mais il s’avère que le couple parental bat de l’aile et que la mère demande bien plus qu’un simple merci à Deon en échange du gite et du couvert. Pendant un bon bout de temps l’ailier va ainsi partager son temps et son lit entre la mère et la fille avant que cette dernière ne tombe sur une lettre d’amour et découvre ainsi le pot aux roses. Elle apprendra par la suite que, en bon rugbyman professionnel, il ne s’est pas contenté d’un mannequin et d’un cougar, mais qu’il a allègrement diversifié ses conquêtes ! L’éclat au grand jour de ce ménage à trois a provoqué le divorce des parents de Jalien et une grande période de trouble dans cette famille. De son côté et pendant toute la procédure Helberg aura nié toute relation sexuelle avec Manda avant de confier la vérité à la télé australienne et d’avouer une relation ayant duré 22 mois !

 

2010_11$thumbimg122_Nov_2010_173238140-ll

Deux salles, deux ambiances

 

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Bientôt divorcée, Manda est toujours amoureuse de Deon au moment de la rupture. Pour se venger, celle-ci commence à envoyer des mails haineux à propos du joueur à de nombreux spécialistes rugby en Afrique du Sud en dénonçant son hygiène de vie qui ferait passer les scandales de Joost van der Westhuizen (une vidéo de ses ébats avec une inconnue était sortie dans la presse quelques mois plus tôt) pour des boums de dimanche après-midi. Quelques mois plus tard Helberg se retrouvait sans contrat pro et sa carrière allait végéter 3 ans en universitaire avec les Tuks avant de retrouver un job avec les Golden Lions fin 2012. Les menaces ne suffisant pas et la folie de Manda se faisant de plus en plus insistante, elle rencontre deux Nigérians dans un pub et leur propose de l’argent (la somme de $16.000 est évoquée) ainsi qu’une maison chacun pour éliminer Helberg. Après plusieurs jours, ne voyant toujours rien venir, Manda écrit deux textos à ses “hommes de main” les accusant de mensonges et de ne pas avoir accompli ce pour quoi ils avaient été embauchés. Réalisant qu’elle était sérieuse, les deux Nigérians, qui pensaient avoir flairé une bonne poire, ont donc tout naturellement prévenu la police.

Une unité d’opération spéciale, les Hawks (bien connus des lecteurs de Deon Meyer), est donc chargée de l’affaire et prévient Helberg des menaces qui pèsent sur lui. Ils proposent ainsi au joueur de poser pour de fausses photos de lui mort et de demander aux Nigérians de les envoyer à Manda. Le plan échafaudé par les Hawks marche à la perfection, la cougar fixant un rendez vous le lendemain dans un centre commercial de Pretoria afin de remettre l’argent. Elle sera interpellée par la police au moment de la transaction et sera finalement condamnée à de la prison avec sursis et à un suivi psychiatrique. Jalien s’est finalement réconciliée avec sa mère et accuse Helberg d’avoir brisé leur famille. Confrontée à la mère de Deon Helberg, Manda Reyneke aurait déclaré “Je suis désolé, je ne peux pas m’en empêcher, je l’aime toujours. Je ne voulais pas le tuer, je voulais juste que l’on brise ses jambes afin qu’il ne puisse plus jouer au rugby”… c’est beau l’amour !

 

b602b9c4e9c6477395b3ad1fca644879

Plus crédible qu’une simulation de Marion Cotillard, mais moins qu’une simulation de Morgan Parra.

[TOP 15] Compte rendu de la 11ème journée

 

Par Capitaine A’mendonné et Blondie,


Grand week-end de doublon cette semaine ! Doublon sportif déjà, puisque les meilleurs joueurs sont mobilisés. Et les grands perdants sont les Fidji, puisqu’ils ne peuvent utiliser leur équipe A, celle-ci devant jouer pour le compte de l’ASM. Mais ça permet aux médias français de se féliciter d’une victoire de 40 points contre une sélection fidjienne aux relents âcres de prodédeu.

Doublon médiatique ensuite, car tests-matchs comme championnat se jouaient samedi. Il a donc fallu choisir entre regarder Angleterre-Nouvelle-Zélande ou un match de Castres. Un choix cornélien pour les amateurs. Seul Brive jouait vendredi. En principe contre Montpellier. Mais aucune âme censée ne saurait qualifier la prestation héraultaise comme relevant du champ d’un quelconque sport, et a fortiori encore moins du rugby. Nous ne leur reconnaîtrons que d’avoir fait acte de présence. Ce qui est toujours mieux que Rupeni Caucaunibuca à Agen.

Doublon aurillacois enfin, puisque pendant que le club cantalou perdait tristement à domicile contre Albi, tous ses ex-joueurs maintenant en Top15 ont joué, à l’exception toutefois de Guillaume Ribes (kidnappé par la cellule recrutement du Stade Aurillacois en 2004-parvenu à s’enfuir en 2006), et Rassie Van Vuuren (2008-11), blessés. Et tous ont brillé.




Montpellier / Brive 10 – 25 

Montpellier est donc bel et bien devenu l’un des gros bras du championnat, puisqu’ils pensent qu’il suffit de se présenter pour avoir match gagné. Ces tâcherons de Brivistes, eux, sont bien des gagne-petit, des besogneux, des rétrogrades d’un autre siècle à la mentalité paysanne même, puisqu’il pensent encore qu’un match se joue sur le terrain afin d’en déterminer le score.

Avec un Karlen Asieshvili (2011-13) de gala (puisqu’il devient le premier pilier droit géorgien du championnat à effectuer un match entier de championnat sans concéder la moindre pénalité depuis au moins 8 ans) et un Petrus Hauman (2007-11) des grands soirs titulaires, Brive a pris le score dès le début du match. Puis ils ont fait rentrer Saïd Hirèche (2010-12) et Simon Pinet (2011-13) afin de garder la main. Côté Montpellier, l’entrée de Robins Tchalé-Watchou (2004-06) fut trop tardive. Même si entre un bilan comptable, une réunion de Provale et un cours de Français donné à Benjamin Fall, il a eu le temps de pousser Alexandre Bias dans l’en-but briviste. 
4 points pour Brive.


Castres / Toulon 22 – 14

Un dur week-end de doublon pour Toulon, qui est allé jusqu’à devoir titulariser 5 joueurs non-internationaux. Rude. Castres aussi était pénalisé, avec Kockott et Talès en équipe de France. Oui, la lanterne rouge du Top15 fournit aussi l’équipe de France. Pourquoi pas Bayonne, tant qu’on y est… 

Toulon fut quelque peu atone durant la première heure de jeu. Ce qui a suffi aux Aveyronnais pour l’emporter, avec notamment 3 essais. Pourtant, avec un meilleur coaching, nul doute que Toulon eut pu gagner. En effet, à la 66° minute, Jimmy Yobo (1997-2014) fait ses premier pas en Top15. Le RCT s’en trouve ragaillardi, marquant 2 essais dans les 5 minutes suivantes. Sans que Yobo n’ait même besoin de toucher la balle ou d’avoir une quelconque influence sur le jeu. C’est vous dire le potentiel du gamin. 
4 points pour Castres.

yobodossier1-488b6d9

 

Jimmy Yobo avant qu’il n’enlève sa chasuble.

 

Oyonnax / La Rochelle 37 – 9 

Olivier Missoup (2005-06), toujours en charge des basses besognes, les a plutôt bien faites, même si sans aucune faute stupide ni aucune réelle bagarre provoquée, certains jugeront sa prestation trop lisse. En face, privés de Van Vuuren, les Rochelais ne pouvaient rien faire.
Les troisième ligne maritimes occupés, Urdapilleta pouvait faire comme il l’entendait.
Il s’est même permis sa fameuse combinaison du poteau, qui a amené cette fois-ci encore un essai oyonnaxien. Un match propre des Haut-Bugistes, bien aidés par l’imprécision charentaise.
Urios qui part à Castres en fin de saison, un festival offensif, et ce juste après une victoire à l’extérieur, tout fout le camp dans l’Ain.
4 points pour Oyonnax.


Clermont / Stade Français 51 – 9 

Et si la formule magique, c’était les meilleurs ¾ associés à une première ligne cantaloue ? Thomas Domingo (2002-04) et Clément Ric (2002-05) remplacé par Daniel Kotze (2009-11) ont fait le boulot, il ne restait plus aux arrières fidjiens de l’ASM qu’à courir jusque dans l’en-but. Le Stade Français était venu avec des intentions, celle de revenir vivant surtout, objectif accompli.
4 point pour l’ASM. 

Puis quatre matchs d’un intérêt moindre puisqu’aucun Aurillacois ne figurait sur les feuilles de matchs :


Grenoble / Lyon 34 – 30 

Il n’y a plus de respect. Dans un monde idéal, quand un vieux monsieur expérimenté nous fait part de sa sagesse, la moindre des choses est de l’écouter un peu.
Mais Jonathan Wisniewski est une racaille sans foi ni loi. 29 points marqués, 100% face aux perches, et à l’arrivée victoire contre une équipe de Lyon qui aurait sans doute mérité mieux…
Wisniewski, il faut le dire, fait son plan de carrière en jouant uniquement dans les clubs des villes où l’incivilité fait loi. Toulouse, la banlieue parisienne, maintenant Grenoble… Vous me direz, il manque Marseille, mais il a aussi joué à Aix-en-Provence, là où logent les barons traditionnels de la Pègre provençale. Et nous passerons sous silence un nom de famille qui nous fait dire qu’il n’est pas tout à fait originaire du Tarn. Encore l’un de ces sales étrangers venus creuser le sol des Français pour leur ôter le charbon de la bouche.
Grenoble reste invaincu à domicile, même si, après Brive, ça fait deux fois qu’ils sont pas passés loin de la déconvenue humiliante façon Racing-Métro la semaine dernière ou Montpellier ce week-end.

2 points pour Grenoble.


Racing Metro / Bayonne 27 – 10 

Voilà bien une affiche comme seul le Top15 peut en proposer ! Le ciel-et-blanc-sico, fidèle à sa réputation, a accouché d’un match long et ennuyeux. La relativité nous apprend que le temps peut se distordre, et 80 minutes, dans ce cas, ça devient très très long. Des initiatives avortées par manque de soutien, des pénalités à foison, des en-avant, des percées de Benjamin Lapeyre… Déjà qu’on se moque de tout le monde, si en plus on nous donne des arguments, faut pas s’attendre à des miracles.

2 points pour le Racing-Metro.


Bordeaux / Toulouse 20 – 21 

Toulouse bafoué, Toulouse humilié, Toulouse raillé, mais Toulouse ressuscité. Finie la crise, finies les prédictions de fin de règne, voici le retour du Grand Toulouse, celui de 2010, qui gagne dégueulassement grâce à une transformation ratée à la sirène, contre une équipe qui joue mieux qu’elle. Une victoire d’un petit point, un coup de pied de Bernard qui passe de peu à côté, et tous les problèmes sont réglés.

4 points pour Toulouse.


Commentry / RCMB

image-4883e3c

 

Certains avaient l’air plus intéressés par ce qu’il se passait derrière que par le match et on les comprend

 

Commentry, comment-try, comment try : “commenter un essai” ? Quel drôle de nom pour une ville qui abrite un club de rugby… Certains se demanderaient pourquoi pas libellule ou papillon ? Du coup sa géolocalisation n’a pris que 2 secondes. Avec ce nom du genre j’me la joue à la Ashton ou à la Farell, cette ville d’Auvergne ne pouvait pas se trouver ailleurs que dans l’Allier.
En ce week-end de rugby, les Jaune et Noir du RCMB ont retrouvé leurs petits “préférés” des poules de Promotion Honneur : les Alliénais ou Aliénais, j’ai jamais trop su comment l’orthographer. 

Toute une histoire. 

Montaigut-Commentraille : 2 heures de voiture donc 3 heures de bus. Oui, ne clignez plus des yeux, STOP ! Ils ne vous jouent pas un mauvais tour sauf si vous avez un peu trop insisté sur les ferias du sud cet été mais vous avez bien lu, “de BUS” !! On sent que c’est l’hiver, il va neiger, le RCMB s’est vu affréter un BUS Deluxe Maxi Best Of pour l’un de ses plus lointains déplacements du championnat, merde quoi, les gars en ont presque pleuré, Noël avant l’heure !

Pour pouvoir arriver à temps au match calé en tout début d’aprem, le rendez vous avait été fixé à 9h pour tout le monde (oui pour un dimanche on sait c’est aaaaabusé !), en espérant un départ une heure plus tard, c’est pas mal déjà, certains rugbymen n’ayant toujours pas changé l’heure de leurs montres et réveils. Il n’est jamais trop tard. 

C’est là qu’on constate le choc des mentalités. Quand certains joueurs de clubs du haut de tableau du Top15 se plaignent du bus sur Twitter/Instagram/Facebook, d’autres en sont tout émoustillés pour une année. Je suis pas communiste mais la répartition des richesses en Top15 me semble nécessaire voire inévitable pour espérer avoir encore autant de clubs dans cette compétition dans les années à venir, surtout des clubs comme Montaigut-Besse. 

Y a pas si longtemps il y avait eu le Mourad-thon car Mourad n’avait soi-disant plus un centime en poche, j’y avais cru “la vie de ma mère !” mais il nous a tous trompés, trahis et menti ! J’avais moi-même envoyé un courrier à Moumou, versé un centime au RCT, oui je sais c’est la Honte mais il m’avait décroché une larme ! Alors du coup je me demandais s’il fallait pas créer un Montaigut-Besse-thon, mais baisse ton quoi, ça c’est toi qui vois. 

En déplacement à Commentraille, le RCMB espérait pouvoir rapporter au moins quelques points car faire le trajet jusque là-bas pour repartir bredouille c’était juste synonyme de flagellation.
En ce dimanche d’automne pourri, c’était une météo à taper de grandes chandelles mais les 3/4 n’ont pas réussi à relancer les ballons. Par un temps pluvieux et avec des ballons humides, ni les avants ni même Fabrice la p’tite purge daltonienne remplaçante ce jour et qui sert de 9 à Montaigut n’ont pu renverser la vapeur et remonter au score. La question du temps de jeu effectif restera sans réponse car bon, on savait déjà que dans l’Allier il se passait des choses bizarres mais un panneau d’affichage avec des minutes qui durent 80 secondes c’est juste perturbant.

Défaite 12 à 3 mais rien ne peut altérer la bonne humeur du groupe… pas même une défaite à 0 point. 

image-4883d56

 

A vous de juger …

Mais que fait le Montacutin-Bessard en bas à droite?
a) du ventriglisse 
b) le furet
c) il offre son corps a la science

Un indice : il n’y avait pas d’eau dans ce bus et la science c’est quoi ? 



Le Point-Boucher :

Pas grand chose à se mettre sous la dent. Heureusement, Montaigut-Besse a su préserver l’honneur. Quoique défaits plutôt lamentablement, ils se sont rassurés avec 4 expulsions temporaires. Un demi de mêlée auvergnat qui prend un jaune pour une mandale envoyée sous les yeux de l’arbitre, on pense tout de suite à Morgan Parra. Il faudra désormais faire aussi avec La Cresp’, ordure assassine conforme à l’esprit du poste de demi de mêlée. Une belle histoire qui le mène tout droit au Panthéon des numéros 9, juste entre Frédéric Torossian et Kévin Boulogne, ces divins psychopathes courts sur pattes.

Le classement 

j11-488b065

 

Clermont-Ferrand revient à hauteur de Toulon mais reste en seconde position du fait que les hommes de la Rade aient plus de points bouchers que les Auvergnats. Derrière, le Stade Français reste largement troisième malgré la BRRRRRANLEE(c) récoltée ce week-end. Derrière on retrouve le peloton habituel : Toulouse continue sa remontée fantastique, Montaigut-Besse reste dans le Top 6. Castres cède sa place de lanterne rouge à Lyon mais n’est pas hors de danger pour autant. Enfin, Bayonne fait toujours honneur au Pays Basque, ce pays de Rugby, avec des Valeurs, et plein d’autres noms communs bateaux auxquels on rajoute des Majuscules. 


Le Bâton de boucher : Benjamin Urdapilleta (Oyonnax) 

Aucun changement ici, alors que l’ouvreur oyonnaxien avait face à lui La Rochelle, abonné aux cartons jaunes et rouges. Cependant, c’est un autre carton que se sont pris les Rochelais : celui d’Oyonnax. Ainsi, ils passèrent tellement de temps à essayer de comprendre ce que faisait l’équipe d’en face qu’ils n’ont même pas eu l’occasion de déclencher LA BAGARRE. Triste pour le Top15, et même pour le rugby en général. Espérons que Bordeaux fera mieux chez les Ours dans deux semaines.

[Coup de fourchette] Le livre de le blog à Vern

Salut les filles!

Vous connaissez le Blog de Vern ?

Ce blog qui, depuis 2008, sert de journal intime au coté obscur de Vern Cotter. Tantôt drôle, désabusé, poète, en souffrance ou en colère, mais qui tombe toujours juste avec des mots bien plus précis qu’un lancement de fusée Virgin.
Le vrai Vern s’étant enfui en Écosse motivé à l’idée de diriger une équipe capable de gagner quelque chose, le nôtre a également tourné la page. Oui, on dit le nôtre, parce qu’en plus d’avoir offert quelques textes à la Boucherie il s’avère qu’il est bien coolos comme on dit en Auvergne.

Ici on aimait beaucoup ce qu’il faisait, et la porte est toujours ouverte. De toute façon on n’a pas de porte.
Voilà que le monarque revient, et pas n’importe comment, avec un livre au titre surprenant : Le livre de Vern. Un livre avec ses meilleurs textes, un livre avec des inédits, et aussi un livre avec la post-face du VRAI Vern Cotter. C’est pas des conneries.

Alors évidemment on vous conseille vivement d’en faire l’acquisition, et ça se passe ici : 

Capture d’écran 2014-11-04 à 11.26.15

Clique sur l’image pour accéder à la page du livre sur lulu.com, sale pingouin des Carpates.

 

En plus d’être drôle et spirituel, l’homme est probablement rentier puisqu’il offre l’intégralité des bénéfices à l’association Passe-Croisée qui aide les enfants malades. Un type comme ça nous énerve particulièrement.

Alors si vous ne supportez pas les gosses, et on vous comprend, faites-le pour vous. Le livre en vaut le coup. Pastigo l’a acheté alors qu’il est radin comme un Auvergnat, Ovale Masqué l’a acheté alors qu’il est chômeur (probablement avec votre argent), vous pouvez donc tous le faire.

Les questions des lecteurs #2

 
Par la rédaction de la Boucherie Ovalie,
(essayez d’imaginer des gars bien habillés dans une salle de conférence, pas 5 chômeurs en slip derrière leus ordinateurs),
 

Dans le but de partager notre ignorance, nous avions fait une séance de questions/réponses il y a déjà quelques temps. Mais depuis PSA a eu le temps de convoquer 32 nouveaux joueurs, Benjamin Fall de se blesser 3 fois et Jean-Marc Doussain de sortir un ballon. Voici donc une deuxième session, en espérant que vous en sortirez moins cons.

 

Flavio Boffelli : David Marty peut-il comme Imanol espérer un retour en équipe de France ?

La Loi de Murphy nous dit : “Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner”.
Donc, le retour de David Marty en équipe de France dans les années qui viennent est quasi-certain.

 

François Delautre : Les Anglais sont-ils une émanation du Diable ?

Au stade où nous en sommes, il faut plutôt se demander si le Diable ne serait pas une émanation des Anglais.

 

Pauline Gdn : Est-ce que l’incroyable fiancé de TF1 est un rédacteur de la Boucherie ?

Vu qu’il a réussi à se faire payer, non, il est bien trop intelligent pour la Boucherie.

 

Florian Gauthier Falcon : Est-ce que Berbizier en tant que commentateur est plus efficace qu’une demi-douzaine de somnifères pour une sieste de 72h ?

Tu préfères qu’il redevienne entraîneur ? Sinon pour répondre à ta question : oui. En tout cas d’après l’expérience que nous avons menée. La preuve, la personne sous somnifères s’est réveillée 72h après alors que celle qui écoutait Berbizier dort encore. Tiens, il va peut-être falloir qu’on aille vérifier si elle est toujours vivante d’ailleurs.
 

Pierre Lavent : Pouvez-vous m’éclaircir sur le rôle de Romain Teulet dans le staff de l’équipe de France ?

Romain Teulet a plusieurs fonctions au sein du staff de l’équipe de France :

  • Rappeler à tout le monde qu’il y a un staff en équipe de France.
  • Faire office de ballon quand il est sur le bord du terrain et qu’un joueur veut vite jouer une touche.
  • Rappeler aux joueurs combien ils possèdent de clés.
  • Faire office de décoration en l’accrochant au rétroviseur du bus du XV de France.

 

Hugo Caquet : Est-il vrai que la prochaine comédie musicale de Kamel Ouali intégrera Papé, Botha, Picamoles et Bastareaud ?

Non. Par contre la Boucherie planifie toujours d’adapter la vie de Marc Lièvremont en comédie musicale. On devrait lancer un kickstarter prochainement sur le sujet.

 

Myriam Neme Peyron : Vous pensez que si je paye Maxime Médard en McDo il voudra bien venir dans mon club ?

Bien sûr. Mais attention, Maxime est vigilant maintenant. Il ne prend que des Big Mac sans gluten.

 

Damien Leroux : Ovale Masqué changera-t-il de collants cette année ?

Tout dépend si Florian Fritz réussit un drop cette saison.

 

Maud Medves : Et si… la Boucherie Ovalie n’avait pas été inventée ?

On pourrait faire autre chose de nos journées que répondre à vos questions à la con.

 

Ghislain de Bouts : Qui est le vrai CATALAN ?

“Le Catalan est un loup pour l’Homme”. Plaute. Ou Rabelais. Ou Jean-Pierre Perez, je sais plus.

 

François Delautre : Vu la qualité du jeu bordelais, doit-on s’inquiéter d’un éventuel gène clermontois de la loose chez eux ?

Puisque l’UBB a construit son recrutement essentiellement sur des joueurs de l’USAP, la désillusion devrait arriver bien avant la finale.

 

Jordan Guihal : Pourquoi Scott Lavalla ?

Parce que s’il ne l’avalait pas, il aurait fini par s’étouffer voyons.
 

Yann Peitavi : Est-ce que c’est en forgeant qu’on devient Didier Faugeron ?

Ta tentative navrante de faire de l’humour en mêlant un proverbe populaire et un entraîneur inconnu mérite qu’on s’y attarde. Ne serait-ce que pour livrer ton identité en pâture à tes amis qui ne manqueront pas de se détourner illico d’une influence que l’on qualifiera pudiquement de désastreuse. Donc si vous connaissez Yann Peitavi, n’hésitez pas à le rejeter loin de vous afin qu’il termine sa triste existence, seul, ignoré de tous, en réfléchissant à ce terrible jour de Novembre 2014, lorsque la Boucherie a ruiné sa vie. Même si ce n’était que justice.
 

Kévin Jorrion : C’est quoi les évolutions de carrière de porteur d’eau en Top14 ? Chef porteur d’eau ?

Une carrière de joueur professionnel se construit sur la durée. Elle se compose de choix difficiles (remplaçant en Top14 ou free-fighter en ProD2), de hasards providentiels (un contrat de joker médical au RCT peut mener en équipe de France) et de séances de musculation (c’est la base). Les porteurs d’eau professionnels ne dérogent pas à la règle. Pour un Pierre-Gilles Lakafia, orgueil de la profession, combien d’anonymes végètent dans la tristesse et le désespoir du championnat espoir ?

Pour les plus capables d’entre eux (et les mieux intégrés dans leur club), la possibilité de passer porteur de Ricard peut toutefois constituer un objectif de carrière. La double casquette porteur d’eau-porteur de Ricard en fait des compagnons très appréciés de leurs coéquipiers et leur permet de prolonger contrat sur contrat.

 

Nicolas Didelot : Pensez-vous que l’AS Fontenay aux Roses rugby pourra un jour briller en bouclier européen ?

Tu as déjà posé cette question l’an dernier et nous n’y avions déjà pas répondu. Dans le souci d’une profonde cohérence de la ligne éditoriale de la Boucherie Ovalie à travers les âges, il en sera fait de même aujourd’hui.
Sportivement.

 

Kévin Jorrion : Comment on relève une mêlée ?

Avec amour, tendresse et enthousiasme. Sans oublier l’ingrédient essentiel d’un bon relevage de mêlée : le soutien des copains qui passe par une excellente communication préalable.

 

Barthélémy Brunaud : Pourquoi vous avez arrêté de faire du journalisme total ?

Parce que c’est totalement cons.
On préfère laisser ça aux grands reporters de Rugbyrama et du Rugbynistère (entre deux articles de pubs).

 

Emmanuel Lesavourey : Pourquoi vous n’écrivez jamais (où très rarement) des articles sur la premiership et le pro 12 ?

Parce qu’on écrit déjà si peu sur le rugby français de nos terroirs qui fleure si bon les valeurs, ce n’est pas pour s’intéresser au rugby des étrangers qui sont déjà bien trop nombreux dans nos campagnes, à égorger nos fils et nos compagnes.

 

Fabien Pagès : Pourquoi Mermoz ?

Parce que Blériot prêtait bien trop le flanc à un certain nombre de jeu de mots douteux.

 

Pierre Neirynck : Pourquoi votre site est-il aussi fragile que Benjamin Fall ?

Probablement car il a coûté aussi cher.
 

Jean Baptiste Cayro : J’vais poser la meme question que l’an dernier car je n’ai pas eu de réponse acceptable. Est ce que Jules Plisson linge ?

Nous ne répondrons pas. Afin de voir si tu recommences l’an prochain, jusqu’à ce que ta mère te claque de honte.
 

Jean-baptiste Long : Est ce que l’ardeur, le tempérament et la vaillance sont des synonymes ordinaires contribuant à la sacralisation du rudoyant ?

Manifestement oui, mais dans les faits pas tant que ça.
 

Florian Brisé : C’est une bonne situation stagiaire ?

Il a souhaité qu’on réponde à sa place : Oui, c’est une opportunité formidable.

 

Yann Peitavi : Tu l’as vu ?

Quoi ?
 

Maxime Montay : Est-ce que 230 en développé-couché est plus important que le brennus ?

Tu n’y mets même plus de majuscule, rends-toi à l’évidence. Sinon, d’après toi pour niquer sur la plage vaut mieux venir avec des muscles ou un bouclier ?
 

Hugo Caquet : Pourquoi est-ce que les piliers néo-zélandais sont plus techniques balle en main que nos charnières ?

C’est génétique. Ils sont tous un peu noirs, et comme dirait Pierre Villepreux ce sont des créatures fort habiles, habituées à saisir des noix de cocos à pleine main.
 

 

Venk Man : Le fail du lancement du satellite Galileo nous empêchera-t-il définitivement de savoir où est Castres ?

Effectivement, on peut envoyer un satellite. Ou juste y construire une route.
 

François Delautre : Je soutiens Brive, est-ce grave ? Puis-je me moquer des clubs incapable de gagner la coupe d’Europe, la vraie ?

Est-ce qu’on se moque des équipes incapables de battre un club italien à domicile ?

 

Merci pour vos questions, rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle session. Si on a rien d’autre à foutre.

Les masques d’Halloween de la Boucherie

 
Par @airbleiz56

 

A l’approche d’Halloween, la Boucherie a décidé de surfer sur le phénomène malsain des clowns agressifs et vous propose les rugbymen sans sourcils. Vous trouverez ci-joints différents modèles de masques que les lecteurs amateurs de bricolage pourront fabriquer. Mettez vous dans la peau d’un James O’Connor atteint de pelade, soyez aussi sexy que Yoann Huget privé de 90% de ses poils, enfilez le costume de Laurent Cardona pour que Mourad fasse des cauchemars, soyez aussi sanglant que Florian Fritz ou aussi souriant que Guy Novès. Travestissez-vous en Joe Marler ou Daniel Kotze pour terrifier les enfants dans la rue ou devenez Steve Walsh pour ne pas finir votre soirée d’Halloween tout seul.

 

Mode d’emploi :

Pour faire peur à vos amis, cliquez sur l’image pour l’agrandir puis imprimez ce masque et découpez le long des pointillés sans déborder.

Si vous êtes aussi doué avec vos dix doigts que Christopher-Eric Tolofua, nous ne saurions trop vous recommander d’utiliser une paire de ciseaux à bouts ronds pour ne pas vous couper.
La Boucherie et son représentant légal déclinent toute responsabilité en cas d’éventuelles blessures, tant lors de la réalisation du masque que pendant le port de ce dernier.

Cliquez pour agrandir les images

DanyLaMoustache

DanyLaMoustache
Y a-t-il quoi que ce soit de plus terrifiant que Joe Marler ?

Y a-t-il quoi que ce soit de plus terrifiant que Joe Marler ?
O'Connor pelade

O’Connor pelade
Le masque Cardona, un succès garanti à Toulon
Le masque Cardona, un succès garanti à Toulon
Pour un Halloween saignant
Pour un Halloween saignant
Les 3 points, lol !
Les 3 points, lol !
Attention à ne pas rester scotché au miroir
Attention à ne pas rester scotché au miroir
Huget sans sourcils
Huget sans sourcils

 

Top 15 : Présentation du Castres Olympique

 

Par Fier Pabre,

Un nouveau venu par ici, n’hésitez pas à le bizuter (par exemple en lui rappelant qu’il est supporter du CO et que c’est vraiment une vie de merde).

 

Devises :

«Bonjour Canal+, c’est encore nous. »
« Saint Capo, pardonnez-leur. »

Fiche C.O

Le club :

Le Castres Olympique est le plus grand club français depuis la descente aux enfers du Stade Toulousain, loin devant l’éphémère étoile toulonnaise.

Niché à Castres, dans l’Aveyron du sud, ce petit village de la banlieue toulousaine ne cesse de défier les pronostics depuis maintenant 21 ans, et cette finale de 93 remportée malgré des Grenoblois scandaleusement avantagés par l’arbitrage et une fédération aux ordres.

Passons sur l’histoire du 20ème siècle qui n’intéresse personne, et penchons-nous sur ce que nos fils nommeront l’âge plaqué or : en mai 2012, le Castres Olympique, petit poucet emmené par des joueurs aussi glorieux que Chris Masoe ou Pierre Bernard, échoue d’un souffle en demi-finale du top14 contre le Stade Toulousain. La ville résonne encore des cris mouillés de larmes amères de tout un peuple : « PUTAIN EVANS RETOURNE-TOI ! »

 

CO2

« Viens Max, yé vé t’apprendre à tou rétourné »

 

Fort de l’expérience et de la haine accumulée, le club se hisse en finale la saison suivante, et sera seulement battu par Toulon sacré champion de France 2013, au grand dam de Canal et de Bertrand Guillemin, mais pour le plus grand plaisir des millions de passionnés des Vraies Valeurs de l’Ovalie, qui se réjouissent alors de voir un club simple et familial triompher d’une équipe radoise uniquement bâtie sur les millions d’un grand groupe, c’est pas comme le CO ma bonne dame, sponsorisé uniquement par les abattoirs Bigard et l’antenne locale de la Matmut.

L’année 2014, avec un nouveau staff et le départ de plusieurs cadres comme Pierre Bernard, voit le CO la mettre sévère en quart de finale à des Clermontois qui apprennent encore à ce niveau de compétition (gageons que nous les reverrons un jour, amitiés sportives !), et battre, comme d’hab en phase finale, le MHR entraîné par un coach de football stéphanois, ceci expliquant sa méconnaissance de la règle en fin de rencontre (l’ensemble des Castrais étaient bien entendu au courant des différents règlements).

En finale, le CO s’incline contre Toulon, scandaleusement avantagé par sa mêlée.

Le début de saison 2014/2015 des Castrais sent pour l’instant le collant de ta meuf sous le meuble qui est roulé en boule, mais les probabilités de faire une Perpignan sont aussi fortes que celle de retourner au stade de France.

 

Les supporters :

Les neufs supporters castrais sont tous très sympathiques, en accord avec les règlements en vigueur du Grand Livre des Valeurs.

supporter_010

Schtroumpf Aveyronnais a pris ses médicaments Pierre Fabre et est donc capable de prendre du plaisir devant un match du CO. 

 

L’effectif :

Le recrutement castrais n’est certes pas des plus clinquants, mais il n’est pas des plus clinquants.
D’abord parce que Yohan Montès, et puis trois transfuges montpelliérains qui ne jouaient pas, Beattie, Combezou et Fa’anonu, un Lyonnais solide, Dumora, ou encore un ancien All Black un peu gras et tout cassé, Sivivatu, ça ne fait pas rêver. Espérons toutefois que ce dernier reviendra vite en forme, car Sivivatu va, tout va.

Le problème pour le CO cette saison reste la perte de Brice Dulin et d’Antonie Claassen, deux joueurs majeurs (enfin surtout Claassen, enfin j’me comprends) dont la perte est très difficile à compenser.
Le reste de l’effectif est à l’image de ces dernières saisons : solide, homogène, complémentaire, sans génie, mais sans gros point faible, à part en pilier droit, en pilier gauche et en mêlée, et parfois au centre.

Faut pas déconner non plus, il y a de très bon mecs, je pense surtout à Dan Kirkpatrick, qui est mon chouchou, et qui est un potentiel Grandisse, vous l’aurez lu ici.

 

Le joueur à suivre :

Rory Kockott. Depuis son arrivée dans le Tarn, enfin surtout depuis qu’il a assimilé le principe de taper les pénalités, il est THE Captain America du peuple aveyro-tarnais.
Le bonhomme est crapule et teigneux comme un Mazamétain, mais c’est un vrai bosseur à l’ancienne, et quand il hausse son niveau de jeu, il tire les 14 autres gus avec lui. Une sorte de rain man du rugby.

Tel Billy Crawford, Rory Kockott est un inconnu dans son pays mais une star en France, et on ne devrait pas tarder à le voir sous le maillot de l’équipe de France, au grand dam de tous ces patriotes qui pensent qu’il vaut mieux mourir avec Jean-Marc Doussain que de gagner avec un putain d’étranger qu’il aime même pas vraiment la France, le meilleur pays du monde. 

Rory, c’est aussi un type qui fait l’unanimité auprès de ses coéquipiers.

 
Le joueur à honorer, à aimer et à glorifier pour les siècles de siècles dans la lumière de l’Eternel :

Rodrigo Capo-Ortega. Si tu as besoin d’explications, c’est que tu n’as pas besoin d’explication.

0

La définition même du SWAG. 

 

La saison parfaite :

Après un démarrage compliqué, dont une grave violation de son espace rectumien par Toulouse, le CO se reprend à domicile et foudroie Bayonne. La dynamique de la saison dernière est relancée, et tous les matchs à domicile se soldent par des victoires contre les gros, et des bonus offensifs contre les petits (La Rochelle et Bayonne en fait).

Les Castrais grappillent quelques points de bonus à l’extérieur, et, en envoyant habilement les espoirs jouer la H-Cup, arrivent frais et gazouillants dans le sprint final et vont s’imposer lors de la dernière rencontre à l’extérieur.
6ème place, quart de finale à Montpellier donc victoire, demie contre Clermont, traumatisme tout ça, et finale, où le CO s’incline contre le Racing Métro de Travers-Labit, le symbole, les Valeurs, quel groupe et quel joueur ce Sivivatu.

 

La saison mazamétaine :

Les Castrais traînent leur défaite contre le Stade Français à domicile toute la saison, et ne sont jamais dans le coup de la qualif. En novembre, Kockott annonce qu’il veut rejoindre son club de cœur, Toulon ou le Racing, pour pouvoir jouer avec l’une de ses sélections de cœur.
Dans la foulée, Sivivatu, qui a découvert la charcuterie tarnaise durant sa blessure, revient totalement hors de forme et passe la saison en cure de désintoxication au melsat.

Les défaites s’enchaînent, la mêlée coûtant 12 points par match, et Rémi Lamerat se blesse pour toute la saison lors d’un entrainement où il se testait comme pilier. Malgré les 4 essais de Capo lors du match retour contre Toulouse, les Castrais ne remportent que 8 matchs dans la saison et terminent à une piètre 12ème place, dans un climat pourri par les tensions au sein de l’effectif. Point culminant, une générale éclate à Pierre-Antoine lors de l’entraînement du capitaine. Les labos Fabre, outrés par ce crime de lèse Valeurs, retirent leur soutien au club et investissent dans le rugby féminin.
Le CO est relégué par la DNCG en fédérale 1, et fusionne avec Luzenac.

CO3

Magnifique action dans le challenge EasyJet d’Air chat perché.

TOP 15 : Présentation du LOU

 
Par Ovalie du Rhône

 

Oui, je sais, c’est un scandale, la saison a déjà commencé depuis un mois… on n’a pas pu profiter de cette analyse pour composer notre équipe sur le Fantasy PMU TOP 14, on ne savait pas sur qui parier pour Stade Français – LOU… Fermez vos mouilles bandes de nazes ! Vous attendiez encore moins cette présentation que celle de l’USAP ou du BO qui ne participent pas au Produit cette année mais il faut bien que je justifie mon pseudo et que j’amortisse l’abonnement que j’ai volé à un petit vieux. Et comme j’habite à Lyon, c’est donc sur moi qu’est tombé l’honneur de suivre le LOU. Remarquez, ça aurait pu être pire, j’aurais pu me coltiner Groneuble comme un vulgaire Damien Try ou Oyonnax comme…. ben comme personne…

Et puis réjouissez-vous, il y a des images et si vous restez jusqu’au bout, vous verrez une fille à poil !

 

1

 

La devise :

AOuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

 

Le club : 

Fondé en 1896 sous le nom de Racing Club de Lyon, le LOU a connu son heure de gloire entre deux guerres. Grâce à un partenariat avec les universités locales, le club bénéficiait d’un gros vivier de jeunes joueurs qui, en bons étudiants, préféraient aller boire des bières et se maraver la gueule autour d’un ballon plutôt que d’aller en cours. L’apogée du club est atteinte dans les années 30 avec deux Brennus en 1932 et 1933, conquis face à Narbonne qui se vengera trois ans plus tard en remportant son premier bout de bois…. face à l’ASM dont c’était la première finale.

Le sacre de 1933 s’accompagnant d’une victoire en Du Manoir, le club fut par la suite frappé d’une étrange malédiction novessienne l’amenant dans les limbes du classement alors que les voisins de Vienne ou La Voulte ramenaient le bout de bois à la maison en tapant l’ASM en finale…

Malgré quelques soubressauts dans les années 50, il aura fallu attendre 2010 pour revoir le LOU au premier plan avec un premier retour express en Taupe 14.

 

Le stade :

Le « C’est vous qui voyez » Stadium.

Le LOU est le SDF du sport lyonnais… Mis à part les équipes de handball locales, peu de clubs dépendent autant du bon vouloir des autres… tout en ayant autant de moyens si ce n’est plus !

Pour faire face aux contraintes du Produit© le LOU a dû délaisser son stade historique de Vuillermet il y a quatre ans… pour ne toujours pas emménager à Gerland, les footeux étant toujours là en l’attente de l’ouverture d’une nouvelle antenne du Ninkasi à OL Land. Morale de l’histoire, le LOU a investi un stade modulaire révolutionnaire (ie le LOU a dû monter deux tribunes en Mécano recyclé le long d’un terrain vague au bord du périphérique) : tremblez et perdez tout espoir – de pouvoir vous garer dans les temps pour le coup d’envoi – vous qui entrez au « Chevallier et Laspalès Stadium » ! (oui suite au changement de nom du stade de Montpellier, le président a voulu rebaptiser le Matmut Stadium… làs Yann Roubert est bien moins connu que Moher Altrad et c’est finalement le sponsor principal qui a choisi). 

 

Attention, ne s’applique pas pour les bonus bouchers !

 

Ce stade n’est pas situé officiellement rue Oradour sur Glane pour rien… ça va être un carnage… reste à savoir pour qui !

 

La ville :

Ah Lyon…. ville essentiellement connue pour ses bouchons (ceux du tunnel de Fourvière) et ses bouchons (ceux qui sont responsables d’Antoine Guillaumon), la Capitale des Gaules aspire à rayonner dans tous les domaines : la gastronomie avec Bocuse, les arts avec le Festival Lumières, le tourisme avec la fête des lumières, le sport avec…… heu avec qui déjà ? Les footeux sont au fond du trou de l’Opel Astra, le basket est entre Villeurbanne et San Antonio, le hand et le LOU à Vénissieux… bref la municipalité n’en a rien à foutre du sport. Ce qui justifie ainsi totalement la nomination d’un Lyonnais comme secrétaire d’Etat aux Sports et le LOU ne doit surtout pas compter sur elle pour s’en sortir. Mais gageons que comme dans toute bonne collectivité locale, les victoires sauront être récupérées. 

Le staff : 

Après les années « montferrandaises » avec Raphael Saint-André, Mathieu Lazerges ou encore Xavier Sadourny, la direction a décidé l’an dernier de créer la révolution dans la gestion sportive du club en faisant appel à l’Australien et ex-Coujou Tim Lane et Olivier Azam (vous savez le gars qui s’est fait benner à Toulon pour être remplacé par Jacques Delmas…), rejoints cette saison par Scott Wisemantel. Tous trois partagent un curieux point commun : ce sont d’anciens Montferrandais, un gage de qualité si l’en est… un gage de défaite en finale aussi cela dit.

 

L’effectif :

Contrairement à son précédent passage dans l’élite, les dirigeants lyonnais semblent avoir bien compris comment aborder le Taupe 14 : de la densité physique, des gros et de la MUSCUUUUUU.

En conséquence, les efforts de recrutements se sont essentiellement concentrés sur les avants avec les arrivées de Ghezal en 2ème ligne pour pousser aux côtés de Nallet dont ce sera la dernière saison ou d’une 3ème ligne complète Musclor – Smith – Puricelli qui va sentir bon la finesse et le jeu au large. Bon forcément, dans l’hypothèse où Musclor succomberait à une épidémie de rupture de tendon du biceps, ou pire, se pèterait le genou comme un vulgaire footballeur de l’OL (je vous vois, qui a dit que cet article avait été écrit après la première journée du TOP 15 ???? QUI ???????) on pourrait revoir une des figures emblématiques du club en 3ème ligne (Eugene N’Zi) ou l’éternel Juan Manuel Leguizamon un peu plus souvent.

 

Musclor promettait tellement cette saison….

 

On a aussi vu l’arrivée de quelques arrières plus ou moins connus, plus ou moins talentueux et plus ou moins dans le budget comme Stephen Brett pour seconder Latchie « plus grosse lèvre du championnat » Munro à l’ouverture, de Fabrice Estebanez dont tous les Lyonnais attendent monts et merveilles (c’est dire le niveau de connaissance rugbystique dans les tribunes face au héros du France Tonga 2011) ou de Jérôme Porical, le CATALAN.

 

« Coucou les filles » Lachie Munro

 

La recrue :

Jérôme Porical

Non, je déconne, on parle quand même du plus grand artisan de l’unique Brennus de l’ASM

 

La recrue :

George Smith

Clairement le gros pari du recrutement lyonnais. Plus tout jeune, l’Australien est attendu comme le nouveau taulier du pack lyonnais, privé cette saison du Capitaine Caverne. On peut penser vu le bonhomme qu’il ne vient pas en préretraite sur les bords du Rhône. Cela dit, a-t-il le potentiel physique pour devenir le Juane Smith de la saison ?

 

Le départ :

Il est 3ème ligne, il est chevelu, il est costaud, il est rude au contact, il s’est distingué au cours des dernières saisons par ses placages ravageurs, sa présence dans quelques belles générales et par son manque de discipline… Il manquera au LOU cette saison : Viktor Kolelishvili est retourné grossir les rangs de la Georgian Connection de Clermont où il devrait être un sérieux concurrent pour le trophée de Boucher de l’année

 

Capitaiiiiiiiiiiiiiiiiiine Caveeeeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrne

 

La saison idéale

Malgré un effectif handicapé par les blessures en début de saison, le LOU parvient à l’envie à assurer suffisamment de succès à domicile face à ses concurrents pour assurer un maintien tranquille assez tôt dans la saison. Regardant alors vers l’avant du classement, les Lyonnais s’imposent à la parisienne à Castres et Montpellier et profitent de l’effondrement toulousain pendant le tournoi pour se qualifier in extremis en barrage.

Sixièmes, ils s’imposent alors à la surprise générale dans un derby rhônalpin face à des Groneublois désorganisés après la sortie sur blessure de Julien Caminati à la suite d’un placage cathédrale de Fabrice Estebanez. 

 

Pour l’occasion, le match sera également arbitré par Steve Walsh.

 

Exemptés de demi-finale à la suite de l’exclusion de Toulon du championnat pour cause de critiques répétées du Produit (et de candidature trop explicite de Mourad au comité directeur de la LNR et de Bernie à la FFR), ils retrouvent leurs voisins asémistes en finale.

Entre des Jaunards en finale et des Lyonnais sentant le karma de leurs coaches les rattraper, ce match est l’une des finales les plus serrées (et chiantes) de l’histoire… 3-3 à la mi-temps, 9-9 à la fin, 12-12 en prolongations… la finale se décide donc aux tirs au but… et c’est finalement comme en 2010 Jérôme Porical le CATALAN qui, lors du dernier tir de son équipe, offre la victoire à Clermont.

 

La saison catastrophe 

Après une préparation MUSCUUUUU trop poussée, le LOU attaque la saison avec de nombreux blessés et perd d’entrée de jeu d’autres joueurs à Bordeaux, par exemple du Preez et Musclor.

Malgré leur engagement, le manque de rotation lié à ces absences use physiquement les titulaires et le LOU accumule défaite sur défaite, et tel un vulgaire club basque se retrouve virtuellement relégué dès la mi-saison, n’ayant au final comme seul objectif de finir 13ème devant Bayonne

 

La fille à poil

Chose promise, chose due ! Et je me fous pas de votre gueule, c’est l’ex miss météo de Canal !

 

1449950-doriatillier

[TOP 15] Retour sur la 5ème journée

Par Capitaine A’men’donné et Blondie,

 

Encore une belle journée de Top15. Néanmoins, il est à noter que la plupart des joueurs du week-end sont dézétrangers. Il faut dire que pour les 92 joueurs sélectionnables concernés, apprendre que l’on est suivi par un psychotique maniaco-dépressif et un parrain de la mafia n’est psychiquement pas sans conséquences. Imaginez, vous réveiller la nuit et voir que Philippe Saint-André vous regarde dormir. Imaginez, acheter tranquillement un kebab dans une ruelle sombre de nuit et tomber sur Don Blanco… Ouais, bon, mauvais exemple.

 

eb438702-5401-11e1-9762-805b0f526fb3-493x328

Je te suiiiiiiis ! Tu viens jouer avec moi ?

 

3179891_dcd9dc646adbd36299fabcc3030e283aaf87901a_640x280

Je te suis. Je sais où tu habites. Je sais où tes enfants vont à l ‘école.

 

Flippant. Mais tout de même. Espérons qu’une fois le choc encaissé, ces joueurs reviennent à leur niveau réel. Un problème que n’ont pas les Montacutins-Bessards, superbement ignorés par le staff du XV de France. Le staff du club se pourlèche déjà les babines des points à prendre en périodes de doublons.

 

Toulon – Stade Français-CASG :

On le sait, le Stade Français excelle face à des équipes désorganisées défensivement. Mais face à Toulon dont c’est justement l’un des points forts, comment faire ? Heureusement, Quesada et Dubois ont la solution. Il suffit de provoquer soi-même les situations de désorganisation : 2 essais marqués, commençant tous deux par une cagade (ballon tombé en arrière pour le premier, Plisson contré pour le deuxième), puis, une fois que la défense est montée, on lance l’offensive, prise d’intervalle, puis essai. Du tableau noir. Un peu kraspek, mais efficace. Le pragmatisme parisien fait en tout cas plaisir à voir.

Côté Toulon, cela a été suffisamment dit, c’était l’équipe B de toutes façons, alors c’est pas grave. Ça fera plaisir aux joueurs titulaires samedi. On peut juste se demander pourquoi aligner une équipe B face a des Parisiens qui ne sont quand même pas les premiers venus. Et comme c’était un peu panique à bord (et que Botha jouait avec l’Afrique du Sud), les Toulonnais n’ont même pas tenté de ravir le bâton de boucher au Président.

Score final : 24-28, 4 points pour les double-champions d’Europe (pas de la vraie compétition, l’autre).

 

Toulouse – Clermont-Ferrand :

Cyril Baille avait prévenu la semaine dernière : « Il faut rester intraitable à la maison car à l’extérieur, c’est quasi mission impossible de gagner, les équipes sont tout le temps avec les crocs. » Raté. Mission impossible de gagner à l’extérieur, on a encore vu ce week-end que pas tant que ça, la preuve. Raté encore, pour ce qui est de rester intraitable à domicile pour Toulouse. Raté enfin, car reconnaître que les autres équipes ont les crocs, c’est admettre que la sienne ne les a pas autant. 

Comme à La Rochelle et Brive, et à domicile face à Oyonnax et Clermont, Toulouse a perdu son match sur ce point. Sans conséquence face à Oyonnax (et encore, on va pas en rajouter sur l’arbitrage de ce match), pas face aux autres. Heureusement, Maxime Médard parle de remise en question. Encore. Vu que ça n’a pas marché les 56 dernières fois, espérons pour les Haut-Garonnais que la 57ème soit la bonne.

Côté auvergnat, en revanche, cette victoire efface la défaite à domicile contre Montpellier. Autre point positif pour l’ASM, vainqueurs sans avoir proposé grand chose, ils avancent masqués quant à leur organisation. Point négatif, comme c’était le cas aussi sur les autres journées (sauf contre le Racing), c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas grand chose à proposer en terme d’organisation. 

Score final : 9-13, 4 points pour les basalteux.

 

Racing-Métro – Lyon :

Je me suis demandé comment bien parler de ce match. Un choc entre le grand Racing-Métro et le redoutable Lyon Olympique Universitaire. Deux dream team qui sont l’avenir du championnat. Des internationaux en veux-tu en voilà. Un grand match, quoi.

Et puis j’ai vu le résumé de la LNR, qui concentre toute l’effervescence suscitée par une telle affiche bien mieux que je ne saurais le faire :

Attention ! La Boucherie Ovalie décline toute responsabilité en cas de : dépression subite, syndrome de Stockholm, tachycardie, tentatives de suicide, aphasie, crise d’hystérie, ou tout choc traumatique lié au visionnage de cette vidéo.

 

Score final : 28-11, 4 points pour le seul Métro non desservi par le métro.

 

Bayonne – Brive :

En tant qu’organisateurs du Top15, nous nous sommes demandé s’il était bien utile d’encore utiliser un ballon. En effet, si on le supprime, il ne reste que la bagarre. Finalement, on l’a gardé, afin que la transition se passe en douceur. À Brive, ils ont pris les devants. Bien leur en a pris (voir plus bas).

Bayonne l’ayant un peu moins mal utilisé, ils repartent avec la victoire. Mais c’est bien la première mi-temps briviste qui restera dans les mémoires.

Score final : 23-6, 2 points pour les moins calamiteux des Basques.

 

Oyonnax – Greneuble :

C’était LE match du week-end. Des essais, Juju Caminati qui fait la bagarre, Christophe Urios qui sourit en pensant aux émoluments que Mourad Boudjellal lui proposera… Quel dommage que ce soit Oyonnax contre Greneuble, et que par conséquent tout le monde s’en foute autant qu’un vulgaire match de Prod2, ce que c’était il n’y a pas si longtemps d’ailleurs.

Score final : 40-27, 4 points pour les arctophiles.

 

UBB – Montpellier :

Vu que le Wisniewski-Bashing ne fait pas le buzz, en partie à cause de Wisniewski lui-même et de son niveau de jeu  -en grande partie aussi car c’est imprononçable sans risquer un claquage des cordes vocales – ce dimanche, c’est vers Benjamin Fall que s’est tourné l’amour vache de Berbizier pour ses anciens joueurs. Du coup, on attend avec impatience que le nouveau consultant-star à la voix de robot du futur des années 80 de Canal commente un match de Lyon pour qu’il nous explique à quel point Lionel Nallet est surévalué – sans parler d’Estebanez.

Côté terrain, chaque équipe a eu sa mi-temps. À Montpellier la première, mais ils ont subi les contre-attaques des unionistes, ce qui a permis à ces derniers de prendre le score. Aux Girondins la seconde, qui ont su faire leur révolution, et remporter ce match grâce à la domination de leurs avants. Mais qui ont joué petit-bras en fin de match et ne sont pas allés chercher le bonus offensif.

Score final : 27-21, 2 points pour l’Union Bordelo-Béglo-Perpignan.

 

La Rochelle – Castres :

Castres n’en finit plus d’étonner. À chaque fois que l’on pense qu’ils sont au plus bas, ils s’enfoncent encore. Se faire prendre de vitesse par Bobo, il n’y a là rien de honteux pour la défense castraise. Mais vue la carrure de ce dernier, qu’il puisse prendre, selon l’expression, « un trou de souris », c’est déjà plus problématique. 

Pour Bobo, qui a donc su s’échapper au ras d’un ruck, le doublé est Inzepocket (attention, référence culturelle de haute volée. N’essayez pas ça chez vous, nous sommes des professionnels). Celui qui a retrouvé ses jambes de 34 ans est aussi le symbole du drame de ces gens obligés de prendre un cumul emploi-retraite pour subsister. Physiquement, tous les gériatres vous le diront, tant qu’il ne se fait pas le col du fémur, il gardera une certaine autonomie. En attendant, c’est tout bénef’ pour l’ASR, et surtout pour la caisse de retraite du Poitou-Charentes.

Score final : 41-16, 4 points pour le gâteux à la Merling et son équipe.

 

Montaigut-Besse – Stade Clermontois:

Une semaine avant le début du championnat et des déplacements dans des villages bougnats des plus conviviaux, spécialisés notamment dans la pansette ou l’eau pétillante, le RCMB recevait l’ex-futur-ex Grand Stade Clermontois Rugby en guise de dernier match de préparation à Besse.  

Après avoir appris à encaisser plus de 50 pions sans broncher ni pleurnicher à domicile contre le RCBA (Bassin d’Arcachon, 3 divisions au-dessus) et après leur stage et leur kermesse de boxe thaï à Brioude, le RCMB se devait de prouver que c’est bien au rugby qu’il officie. Il se devait également de montrer à son nouveau partenaire majoritaire qu’il n’a pas eu tord de lâcher autant de pognon dans ce club.  

Match très engagé et décomplexé des Montacutins-Bessards malgré les mêlées simulées ; les joueurs n’ayant, pour changer, pas rendu à temps leurs licences -de rugby, leur licence IV, celle-là ils l’ont toujours en poche- et comme tous les grands esprits du rugby le savent : “Les mêlées c’est comme les orgasmes quand c’est simulé ça ne vaut rien ! »

 

image-47a7e0d

La direction du club a distribué le formulaire idoine dès la fin du match

 

Bref, le RCMB n’a donc fait qu’une bouchée des hommes de Martin Scelzo – et oui c’est bien un champion de France 2010 de Top14 qui coache en partie le Stade Clermontois.  

Journée portes ouvertes : Les Argentins c’est plus ce que c’était. Sans Juan Martin, l’équipe fait grise mine.  

Début des vraies hostilités en championnat d’honneur dimanche prochain.  

Rien de plus à rajouter. Le RCMB a été exemplaire, peut-être même trop. De grandes envolées comme on n’en voit pas souvent en ce moment. Il n’y a rien de croustillant à révéler, alors les gars, la prochaine fois, pensez au résumé, faites honneur à vos bouchers de patrons ! Pourquoi pas essayer d’avoir au moins un record à la con qui sert à rien du genre X victoires consécutives à domicile ou X matchs consécutifs sans encaisser d’essai comme les Jaunards d’à-côté ? 

Score final: 35-5, 4 points pour les hommes du président Masqué.

 

Les points bouchers :

Ce week-end, Brive a mené une OPA très hostile sur les points bouchers. Ce fut d’abord Pinet, qui a tenté d’extraire de l’huile d’Olivon au moyen d’un sublime stamping garanti première pression à froid. Puis trois plaquages à la carotide en 12 minutes, dont deux sur le seul Marvin O’Connor, qui décidément les aime ces situations. Enfin, à la mi-temps, c’est Guillaume Ribes, le papa de l’équipe©, qui en bon père de famille va secouer le rouquin parce qu’il en rajoute. Après tout, Ribes lui-même a subi son compte de plaquages hauts au cours de sa carrière, et il va bien. Donc en vertu du théorème de Novès, il a le droit d’aller houspiller quiconque subit une chondrolaryngoplastie sans anesthésie et s’en plaint -mais ne lui dites pas comme cela, au-dessus de trois syllabes, il croit qu’on l’insulte.

2 points bouchers mérités pour les Corréziens, qui marquent le premier bonus défoncif de l’Histoire du Top15.

En revanche, certaines vieilles habitudes ont la vie dure. Alors que le bonus défensif est supprimé, le Stade Toulousain, tourmenté par l’ASM, a cherché à aller le décrocher en fin de match au moyen d’une pénalité, au lieu de tenter de faire match nul avec une pénaltouche. En plus du zéro pointé au classement général, Toulouse écope d’un point de pénalisation pour crime contre leur amour-propre.

Le Classement : 

j5-47a85ad

Clermont-Ferrand et le Stade Français continuent de dominer le Top 15 avec 16 points chacun. Loin derrière, on retrouve Montpellier, Toulon et le Racing Metro notamment. Montaigut-Besse fait une remontée spectaculaire à la 9ème place, juste derrière Brive-la-Gaillarde, qui a bien progressé grâce à ses deux points bouchers engrangés lors de cette journée. Dans les dernières places, on trouve Toulouse (héhé), Castres (héhéhé), Bayonne (normal) & Lyon (normal aussi). Ces équipes auront tout intérêt à améliorer leur jeu si elles ne veulent pas devenir la risée du Top 15. Et pour ceux qui en doutaient, oui, on dirait le résumé d’une émission d’Intervilles. Le bâton du boucher : Toujours pas de nouveau détenteur pour le trophée fièrement détenu par Pascal Papounet. On se demande si les âmes bouchères vont se réveiller face à l’efficacité parisienne. Le comité compte sur l’équipe de Montpellier pour qu’enfin le combat soit lancé, à l’occasion de la 6ème journée de Top 15.

 

Le point média :

Il aura fallu 5 journées pour que Rugbyrama comprenne que le championnat s’appelle désormais Top 15. Nous espérons que les prochains matchs de Montaigut-le-Blanc-Besse soient enfin en live commenté sur le site référence du rugby français.

 

top15-47a636f

Merci à @GuillaumeLfft, personne d’autre n’aurait songé à consulter cet article.

Top 15 : La Fiche De Montaigut-Besse

Par Blondie et Pastigo,

 

Le Club : 

C’est en 1976 (An 64 après Pierre Salviac) que des esprits bien éclairés décidèrent de créer le Rugby Football Club Montacutin (son premier nom). Il leur a semblé judicieux de jouer les 1ères et 2èmes mi-temps d’un match de rugby (voire de football comme son nom l’indique, le ballon n’étant pas encore bien défini) au lieu de passer directement à la 3ème mi-temps, ce qui prendra un temps certain à être accepté en Auvergne. 

C’est ainsi que plusieurs dizaines de jeunes sportifs ont fait leurs débuts sous les couleurs Jaune et Noir le 19 Septembre 1976 contre Pont du Château en 4ème série.

Organisés et réfléchis puisqu’ils auront tout de même passé les 17 années précédentes à trouver un terrain plat, ils ne se perdront pas en recherche d’un coach, de maillots ou autres souliers de sport afin de concentrer judicieusement leurs efforts dans la création du Caveau. Lieu de pèlerinage, de plénitude et de convivialité aménagé en adéquation avec les valeurs du Club, il s’avérera vite indispensable à la mise en place du plan de jeu. Température ambiante de 14 degrés toute l’année et en guise de tapis rouge 10 marches à descendre dans un couloir étroit qui s’avèrent beaucoup plus hard à remonter pour soi, soi-même, son ombre et son jumeau en fin de soirée ou début de matinée, ça dépend du point de vue. Quelques esprits chagrins diront qu’il s’agissait d’une cave toute pourrie. 

Survoltés par l’envie d’amortir ce nouveau complexe au plus vite les Jaune et Noir n’en oublient pas pour autant de gagner les matches et progressent saison après saison :

– Montée en 3ème série en 1977 et titre de champion d’Auvergne pour l’équipe 1 et la Réserve. 

– Montée en 2ème série en 1978. 

– …

 

Screenshot-from-2014-08-26-213718

Vue du Stade, depuis la terrasse d’une des nombreuses résidences de Pastigo.

 

Le Rugby Football Club Montacutin décide en 1990 de fusionner avec le Club de Rugby de Besse créé en 1977 (près de la station de ski de Super-Besse pour les puristes), sympathique peuplade dont la principale distraction restait de retourner fromages et bottes de foin et à la recherche d’un passe-temps plus exotique. L’idée tient du génie puisqu’unir de septembre à juin deux communes séparées par une route déneigée de juin à septembre contribuera probablement beaucoup à la réputation des hopitaux de la région.

Pour éviter la pénurie de joueurs en cas de rupture de ligaments croisés en raison des deux passions communes que sont le Caveau et le ski, le dorénavant Rugby Club Montaigut Besse (RCMB) décide d’accentuer son recrutement sur des personnalités du monde de l’ovalie dont le rugby a été le métier. 

C’est ainsi que Messieurs Jean-Pierre Romeu, Joël Molena, Fred Chabaud, et tant d’autres presque inconnus anciens joueurs de l’ASM, ce petit club de la plaine ambitieux à l’époque, ont porté fièrement les couleurs du Club. Les négociations quant à leurs transferts avaient d’ailleurs défrayé les chroniques sportives. Ce sont les kilos de St Nectaire promis aux recrues qui eurent raison des promos sur des pneus Michelin pas vraiment comestibles. 

Avant d’être propulsé dans le Top15, le RCMB évoluait en Promotion Honneur en ayant pour objectif de rester chaque année dans les 4 premiers au minimum et disputer les phases finales du Championnat, voire dans les 2 premiers pour monter chez les “pros” de l’Honneur comme cela avait été le cas il y a peu d’années.

Les joueurs emmenés par leur emblématique coéquipier Pageot se souviennent d’ailleurs encore du derby joué contre Issoire, club de la capitale du sud du Puy-de-Dôme. Le score ne sera d’ailleurs pas mentionné, l’arbitre ne comptant plus à partir de la 50ème minute.

En conséquence, la Présidente du RCMB, oui oui je dis bien que c’est une femme et la Trésorière, oui oui encore une femme, accompagnées du Bureau du Club ont décidé de prendre les choses en main et c’est avec étonnement qu’en 2014 le Club annonce son rachat par La Boucherie Ovalie pour poursuivre son histoire toujours plus haut toujours plus loin ! Le Club vient déjà de débourser une somme colossale afin de s’équiper d’un site internet bourré d’effets spéciaux : http://rcmb-rugby.jimdo.com/

 

Palmarès :

2014 : équipe Réserve championne d’Auvergne. Equipe 1 vice-championne. 

2012 : équipe Réserve vice-championne d’Auvergne. 

2010 : 1/4 finale Championnat de France. 

2010 : prix du fair-play, équipe la moins pénalisée de l’année, quelle honte !

2009 : équipe Réserve championne d’Auvergne. Equipe 1 vice-championne.

1996 : équipe 1 championne d’Auvergne. 

Le club a aussi gagné plusieurs fois le challenge Marleuf comparable au challenge Auvergne disputé par l’ASM, 1 titre est 1 titre !!

1977 : équipe Réserve championne d’Auvergne. Equipe 1 championne d’Auvergne. 

 

Les joueurs :

 

pages

Pascal Pagès

42 ans, pilier polyvalent

Surnom : Pageot ou l’angora

Signes particuliers : a commencé à jouer au RCMB avant même que le club ne soit créé. A toujours les genoux dans la boîte à gants. Ses adversaires lui laissent une empreinte dentaire sur le corps presque à chaque match à moins que ce ne soit les siennes.

Après 42 ans passés en titulaire indiscutable son avenir au sein du Club est cependant compromis. Il s’avère en effet que les instances estiment qu’on peut passer des années à prendre beigne sur beigne et se faire briser la colonne sans le moindre risque avant 40 ans, cependant au delà la discipline devient tout à coup dangereuse et le joueur chevronné doit alors s’aquiter d’une somme équivalente au PIB du Gabon afin de se soumettre aux tests médicaux de la Nasa. L’intéressé nous expliquera alors que s’il n’est pas mort à 20 ans lors de matches de rugby-terroir, il est peu probable qu’il décède aujourd’hui alors qu’il n’a pas couru sur le terrain depuis au moins 5 ans.

 

geremy

Franck Geremy

27 ans, arrière

Surnom : Francky ou Francka

Signes particuliers : parfait imitateur de Louis de Funès dans Rabbi Jacob ce qui déstabilise ses adversaires, membre actif du Club House et spécialiste du Haka. Travailleur chevronné il peut s’entraîner seul pendant des heures afin de perfectionner le Haka Jacob, ce qui n’en doutons pas finira bien par servir à quelque chose.

 

coudzi

Mathieu Courtial

21 ans, pilier polyvalent

Surnom : le Coudzi

Signes particuliers : a le physique le plus impressionnant du club, est polyglotte, ce qui ne lui sert jamais sur un terrain, monte les chevaux à cru, ce qui ne lui sert pas au rugby non plus et pratique le violon, ce qui doit bien avoir un intérêt quelconque. Insiste pour que son statut sentimental soit rendu public : son cœur est toujours à prendre. 

La légende raconte qu’il fut appelé à Marcoussis en tant que jeune prometteur, sa carrière internationale s’arrêtant là assez brusquement puisqu’il a oublié de se lever pour se rendre au rendez-vous.

 

mouret

Alex Mouret

29 ans, ouvreur et botteur. 

Surnom : Lamour 

Signes particuliers : est myope et joue sans lunettes ni lentilles, ce qui explique sa précision au pied (remarquez qu’il rend même les photos floues). Le terrain étant également installé à coté de la rivière, Lamour doit lui même payer les ballons du Club. S’est vu trop de fois appliquer le protocole commotion cérébrale d’où le port du casque à la Benson Stanley. 

Se faisant appeler Brock James, la comparaison étant évidente, les femmes de la commune bourrent régulièrement sa boîte aux lettres de vieux tampons en guise d’invitation au vice.

 

cresp

Kevin Cresp’

25 ans, demi de mêlée 

Surnom : la cresp´

Signes particuliers : belle tête à claques, n’a pas volé son poste de demi de mêlée, pourrait de ce fait largement avoir sa place à l’ASM s’il savait jouer aux cartes. A le grand rêve de jouer ouvreur mais son acuité visuelle sans reproche n’est que peu compatible avec la stratégie du Club principalement basée sur l’effet de surprise.

 

Et bien d’autres…

Bienvenue donc à NOTRE Club qui, dans le cadre d’une alliance mutuellement avantageuse, saura s’imposer dans l’Elite du rugby français comme les clubs de La Voulte, Biarritz ou Perpignan avant lui.

 

ICI ICI C’EST MONTAIGUT !!!

Un nouveau magazine dans les kiosques : Valeurs du rugby

Par Marcel Caumixe et Ovale Masqué,

(sur une idée d’Ovale de Grace)

 

On le sait, le rugby devient un sport de plus en plus populaire en France. Popularité qui risque de s’accroître encore à l’approche de la prochaine Coupe du Monde, qui se disputera en Angleterre à l’automne 2015. Il est donc tout naturel de voir de nouveaux titres de presse dédiés au ballon ovale faire leur apparition dans nos kiosques. Le dernier-né d’entre eux est le bien nommé « Valeurs du rugby », dont le premier numéro est à paraître cette semaine.

valeurs-n1-4786131

 

Son créateur et rédacteur en chef, Alain Saurien, assume une ligne éditoriale totalement décomplexée, basée sur la défense du patrimoine du rugby français. Selon lui, la création de ce nouveau mensuel peut même être perçue comme un acte politique : « À l’heure où le rugby part à la conquête de nouvelles parts de marché, quitte à perdre son identité et à se rapprocher des dérives connues par le football, il nous paraissait vital de créer une publication défendant l’essence même de ce jeu, c’est à dire ses valeurs, son terroir. En tant que pratiquant et vrai amateur de rugby, je ne me reconnaissais plus dans l’offre média proposée, notamment par le Midi-Olympique, journal sous l’égide du dangereux gauchiste Jean-Michel Baylet, et où oeuvrent des écrivaillons progressistes à la noix comme Jacques Verdier. Il fallait agir et redonner le rugby à ceux à qui il appartient vraiment »

On souhaite en tout cas bonne chance à ce petit nouveau dans le monde de la presse ovale, en lui souhaitant de survivre plus longtemps que Rugby Hebdo, c’est à dire plus de deux semaines.

 

A retrouver également dans le sommaire du N°1 :

Interview exclusive : Jacky Lorenzetti se lâche !
Le Stade Français en prend pour son grade dans une interview fleuve et sans tabous. « On va quand même pas poser à poil dans des calendriers comme des pédés ! », déclare notamment l’homme d’affaires à succès. Le RCT est également rhabillé pour l’hiver. Morceau choisi « Je n’ai rien contre mon ami Mourad Boudjellal, mais dans le 92, un Arabe avec une Maserati, moi j’appelle ça un dealer ».

Enquête : Sonny Bill Williams et sa conversation à l’Islamisme. Et si le but de l’ancienne star du rugby à XIII était de remplacer le haka par une prière au centre de la pelouse ?

— Dossier : Farid Sid, Sofiane Guitoune, Rabah Slimani… comment la dictature socialiste tente de populariser le rugby dans les cités au péril des valeurs du rugby.

— Rory Kockott : L’ennemi intérieur. Comment les Franc-Maçons de la FFR font le forcing pour qu’un Africain soit sélectionné avec le XV de France.

— Roms : Ils ont fait entrer l’USAP dans l’ERCC, nous en payons désormais tous le prix.

— Israel Dagg & Israel Folau : Ces joueurs qui colonisent la bande des 5 mètres. 

— Rugby féminin : le grand complot. Comment les bien-pensants de tous poils tentent de nous faire croire que notre sport est fait pour les gonzesses.

— « Ils viennent voler les sélections de nos Français », making-of du prochain single de Michel Sardouille.