Post Coitum, même le coq est triste Par Vern Dublogue, Je suis un peu triste ce matin. Non pas pour le rugby : il y a tout de même une justice, et il aurait été particulièrement injuste, quoique très jouissif, de voir une équipe de France qui nous ennuie depuis plus de quatre ans maintenant l’emporter sur une équipe qui nous régale sans discontinuer depuis plusieurs générations. Il faut rendre aux Blacks ce qui est au Blacks : ils n’ont ni le french flair ni la french chatte, parce qu’ils n’en ont pas besoin. C’est une équipe qui ne surprend jamais, sinon dans la défaite. A tel point qu’on pourrait dire, pour parodier Jean-Pierre Rives, qu’on ne bat jamais les Blacks : quelquefois, ils perdent. Mais ils ont une qualité qui me paraît trop mésestimée et qui devrait forcer notre admiration. Qualité qui devrait nous réconcilier avec notre romantisme français, qui n’est d’ailleurs qu’un paravent pour masquer notre inconstance. Pour les Blacks en effet, gagner sans la manière ne compte pas. Avec cette touche de modernité en plus qui leur permet d’allier, désormais, l’efficacité à cet esprit quasi-chevaleresque, plutôt revigorant dans ce monde productiviste. Non, ce matin je suis triste pour Philippe Saint-André. Pas pour le sélectionneur. Il ne laisse pas le rugby français dans un état plus catastrophique que ses prédécesseurs, mais ses choix de joueurs, au-delà des choix de jeu, sont très discutables et les résultats ne sont pas là pour les justifier. Sans parler de sa communication particulièrement lénifiante et son obsession du « très haut niveau » prononcé avec une voix chevrotante qui rendrait impuissant un priapique sous viagra. Non, triste pour l’homme. Un joueur emblématique, qui a participé aux riches heures du XV de France et de l’ASM, qui représente une certaine idée du rugby et de la vie, faite de générosité et d’hédonisme, et qui est (fut?) un vrai meneur d’hommes. Qu’a-t-il bien pu se passer pour que ce mec, pourtant aimé et reconnu de ses pairs, termine aussi minablement son mandat, avec le pire bilan de l’ère moderne ? Un bilan qui va certainement déchaîner les passions du petit monde de l’Ovalie. On va nous parler de la formation. Cette formation qui parvient pourtant à nous sortir très régulièrement des Picamoles, des Jedraziak, des Plisson, des Taofifenua ou des Fofana… On va nous parler du Top 14, justement, de son jeu restrictif. Pourtant quelle meilleure préparation aux matches à enjeux que cette compétition ? Et ses deux derniers finalistes ne sont pas notoirement les représentants d’un jeu fermé… On va nous parler des clubs et du calendrier : et ce n’est certainement pas un hasard si les deux nations qui ont le rugby de clubs le plus fort sont sorties par la petite porte. Aujourd’hui, il semble que la seule solution viable pour sortir de cette anémie chronique réside dans un aménagement drastique du calendrier. Aménagement, qui, à n’en pas douter, se fera au détriment des « plus petits » et du rugby de clocher qui est constitutif de notre identité. Sommes-nous prêt à y renoncer ? Trouvera-t-on un équilibre et un consensus viables entre remplissage des stades et protection des joueurs ? La France a, semble-t-il, besoin de catastrophe pour forcer son destin : on est en droit d’espérer sur ce qui suivra ce juin 40 du rugby français. A titre personnel, je vais me garder de donner des conseils à Guy Novès. Non seulement parce qu’il connaît mieux son affaire que n’importe qui, mais surtout parce que je n’y connais rien. Et j’engage tout le monde à en faire autant : consacrez-vous au jardinage, à la littérature, à des œuvres caritatives, même à la politique : vous rendrez un bien meilleur service à la société et au débat public. En revanche, cher Maître Guy, je me permets de t’adresser une supplique ; elle vient d’un vrai amateur qui ne va plus au Stade de France parce qu’il en a marre de payer (relativement cher) pour se peler de froid et surtout se faire chier des après-midi ou des soirs d’automne et d’hiver. Un amateur qui préfère désormais supporter les insupportables Matthieu Lartot et les super-loupes plutôt que d’aller soutenir son équipe. Maître Guy, s’il te plaît : gagner ou perdre importe peu. Redonne-nous simplement le plaisir de voir jouer nos Coqs, et fais en sorte que dans quatre ans, si Dieu nous prête vie, on ne se lève pas aux aurores pour assister à nouveau au triste spectacle de ces dernières semaines.
Le Zapping Rugby N°4 – Édition spéciale Coupe du monde Par Arbleiz et Ovale Masqué, Parce que ce soir, on aura peut-être pas vraiment l’occasion de rire, faisons-le maintenant.
Les 20 raisons de se bourrer la gueule ce samedi soir Par John Pils Nouvelle-Zélande – France ! En 1/4 de finale de Coupe du monde ! Malgré tous les pronostics et les experts qui donnent leur avis, bien malin est celui qui jouerait sa vie sur l’issue de cette rencontre. En revanche, ce qui est sûr, c’est que nous tous, amateurs de l’Ovalie, nous aurons de bonnes raisons de finir ce samedi soir saouls comme jamais ! Voici les 20 raisons de se bourrer la gueule samedi soir. Avant le match : 1- Devant Afrique du Sud – pays de Galles, vous vous enthousiasmerez pour ces valeureux Gallois qui tiennent la dragée haute à ces salops de Sud-Af. Vous y croirez à cet exploit ! Ce sera le moment de vous servir votre premier whisky. 2- Vous boirez un verre en hommage de chaque blessé gallois lors de la rencontre, vous en serez au cinquième à la 70ème minute… 3- Habana tuera le match d’une interception à la 78ème. Il dépassera Lomu au nombre d’essais marqués en Coupe du monde. Vous vous resservirez un de ces whiskys trop dosés pour faire passer ça… 4- Fin du match, les Sud-Africains seront en 1/2, vous serez déjà bien entamé mais l’apparition d’ “ISABELLE !!!!” sur le plateau de Canal, en talons hauts et robe moulante, vous redonnera du baume au cœur, une sangria vous tentera même… “Pour patienter avant la France.” 5- “Wien n’est plou beau que l’espwit d’équipe !” Et oui, c’est Sir Johnny qui viendra vous le rappeler juste avant le match. Premièrement, il sera sexy comme pas deux. Et en plus il aura pas tort… Ce sera le moment idéal pour resservir généreusement une tournée. 6- Lors de la composition des équipes, vous pesterez sur la titularisation au centre de Dumoulin. En basculant votre bière, vous vous direz que si lui peut jouer, pourquoi pas vous ! 7- Voir que le sélectionneur néo-zélandais peut, quant à lui, se permettre de laisser Sonny Bill Williams sur le banc, vous obligera à commander un double Ricard. 8- Le moment tant attendu du Haka arrivera, et les Français auront encore inventé un nouveau truc tout pourri pour les défier. (une Macarena, une vague avec les bras en se donnant les mains, des tee-shirts avec le Rainbow Warrior…) Soit tout fier, soit tout honteux, vous finirez d’une traite votre purée de Ricard. Pendant le match : 9- Lors du 24ème “Néo-Zed” de Christian Jean-Pierre avant le quart d’heure de jeu, vous jetterez le fond de votre verre sur l’écran d’énervement, il faudra donc en recommander un. Que vous jetterez aussi probablement quand il mouillera son slip devant “SONNYBI !!!” 10- Après une action splendide de deux passes dont une à rebond, Slimani aplatira un essai ! Fou de joie, vous fêterez le retour du French Flair à grand coup de vin rouge ! 11- On vous fera remarquer que notre meilleur marqueur d’essais est un pilier droit, vous repasserez à la bière. 12- Lorsque le Montpelliérain Nicolas Mas se fera tordre en mêlée, vous pesterez en assurant qu’il est trop vieux. Et puis vous vous rendrez compte que Mealamu est rentré en face, qu’il a un an de plus et qu’il est toujours aussi fort. 13- Dan Carter vous éblouira de sa classe habituelle, parce que “C’est un beau joueur quand même!” dira votre voisin. Vous êtes content de le voir l’an prochain en Top 14. Votre voisin vous paiera une mauresque. 14- Vous vous rappellerez qu’il va au Racing et que comme la plupart des demis-d’ouverture stars là-bas, il aura la vista d’un Damien Traille et la vitesse d’un Andrew Mehrtens en fin de carrière… Alors vous descendrez cul-sec le verre dégueulasse offert par votre voisin. 15- Nigel Owens sifflera une pénalité pour hors-jeu contre Richie McCaw. Tout le monde criera “Depuis le débuuuuut !” et ça méritera une nouvelle rasade ! 16- La Nouvelle-Zélande nous régalera forcément par un jeu dont elle a le secret. C’est quand même fou pour une île paumée, remplie de moutons, ravagée par de multiples tremblements de terre. Quel que soit le score, il faudra bien boire un verre en leur honneur. 17- Votre copine vous demandera peut-être qui est ce beau gosse en costard dans la tribune des Bleus. Impossible de ne pas boire quand vous réaliserez que c’est Alexandre Flanquart, qu’il est seconde ligne, qu’il est Ch’ti et qu’il est effectivement plus beau gosse que vous… Après le match : 18- En cas de victoire, ce sera la beuverie assurée, inutile de rappeler que sortir les Blacks en Coupe du monde reste la principale cause d’alcoolisme occasionnelle en France. C’est comme le Beaujolais nouveau, mais tous les 8 ans… 19- En cas de défaite, il faudra forcément fêter le départ de PSA. 20- Mais vous vous rappellerez vite que c’est Guy Novès qui reprend les rênes du XV de France, alors vous noierez votre désespoir en finissant tout ce qui se boit aux alentours.
Comment battre les All Blacks, LA solution The french way, comme ils disent. Texte initialement publié le 27 septembre 2011. Aujourd’hui, la Boucherie est fière de vous présenter une nouvelle recrue, FééBuse. On aurait bien aimé vous présenter ce fringant quinqua, fidèle supporter de la Section Paloise, mais il le fait bien mieux lui-même, alors on se contentera de citer une partie de son message de bienvenue sur notre forum : « Je suis venu au rugby par quiproquo en fait. Comme je n’aimais pas les femmes je me suis cru homosexuel, le rugby constituait alors une voie naturelle, mais en fait non je n’aime pas les hommes non plus ni les animaux, je n’aime personne tout simplement. » FééBuse n’aime pas les All Blacks non plus, et c’est suite à la déroute du XV de France contre les tout noirs qu’il a imaginé LA solution pour battre les Blacks et aller chercher le Trophée Webb Ellis dans quelques semaines en finale de Coupe du Monde. Elle nous a parue tellement évidente qu’on voulait absolument la partager avec vous. Bien sur physiquement ils font très mal ces néozed, chaque fois qu’ils passent on prend des points. On reconnait leur supériorité sans problème. Aucune surprise quand même, c’est toujours difficile d’arrêter un tramway si on est pas à bord. Mais pour être honnête avec vous, je les ai trouvé très décevants. Aucun plan de jeu, si ce n’est attendre les fautes en 1 contre 1 en imposant le physique derrière et en trichant devant. Devant c’est clair, ça triche dès qu’on les laisse faire, c’est à dire partout et tout le temps. On a senti leur grosse trouille sur la mêlée, ils n’en ont pas joué une correcte. Ils ne respectent pas les commandements, si ils sont pris à l’impact ils s’écroulent, le pilar droit, sûrement un futur géomètre, trace des perpendiculaires assez souvent d’où les toupies, et si rien n’a marché ils se relèvent. Enfin quand ça commence à se voir, le très complaisant Monsieur Rolland nous sanctionne. Bon pas grand chose à dire, on ne va crier pas au complot, à l’arnarque. On sait bien qu’il n’y a rien de personnel, c’est le business. Après devant ça joue comme des irlandais qui auraient pris 10 kilos, tout le temps hors jeu, ça se couche ça plonge ça s’entasse, ça libère pas sur les placages, et ça stationne chez toi. Enfin quand je dis stationne, pas vraiment ça continue à jouer. Surtout Richie « invisible man » Mc Caw, lui c’est une véritable hallucination, un mec qui aura réussi à jouer toute une carrière un autre sport que les 29 autres. Pour moi c’est le meilleur joueur du monde, incontestablement ! Je ne sais pas de quel sport par contre. En plus ils mettent des coups tant qu’ils peuvent, méchants comme des teignes. Mais là encore, je ne vois pas matière à critique, c’est sûr que si on attend au sol avant de les bomber, qu’on fait un détour pour pas rentrer dans les mecs hors jeu ou qu’on regarde où on met les pieds pour pas les abimer, on peut pas se plaindre. C’est clair que si on continue à jouer au rugby dans les règles, ils auront leur trophée. Maintenant il faut les battre sur leur terrain. On peut le faire. Et c’est là qu’on s’aperçoit de la faiblesse de notre préparation. Il faut s’inspirer des méthodes anglo saxonnes. Un truc saute aux yeux par exemple, notre équipe ne mange pas assez de viande crue. Il faut mettre en place une stratégie différenciée, celle du « Gros connard » pour le staff et celle de la « Horde sauvage » pour nos joueurs. La stratégie du « Gros connard », c’est simple, tout le monde connait c’est l’anglaise. On commence par faire 2 ou 3 citations pour ce match, ça c’est facile, on va faire un peu de pinaillage sur les broutilles du style placage haut, nombreux sur ce match, ou charge en l’air bien accompagnée sur la colonne au contact du sol. Une main a trainé à un moment sur le visage d’un de nos piliers au sol, c’est léger mais notre joueur doit absolument consulter lundi quitte à se frotter un petit peu la paupiere avec de l’ail aujourd’hui. Le mot « fourchette » ne sera jamais prononcé sauf à quelques journalistes anglophones, « off the record » comme on dit. Attention à ne jamais avoir l’air de se plaindre du style « pas normal dangereux blablabla », non, ça on s’en fout, on justifiera la requête dans un désir d’éclaircissement de l’arbitrage dans le but d’une plus grande lisibilité de la compétition. Derrière, il s’agira de dépasser cela en ITW sur le mode « nous avons besoin de précisions sur ces actes dangereux, afin de concentrer nos efforts de management sur les choses réellement importantes que font nos adversaires, comme les hors jeux, les obstructions, les tricheries en mélée, les plongeons, les déblayages sur les rucks » on rajoutera « quasiment toujours illicites mais une grande équipe doit être capable de passer outre et de gérer cela toute seule à ce niveau de compétition » Ca devrait nous valoir sur une tonne de polémiques sur leur équipe dans la presse, il y a matière. Et on renouvelle sur les 1/4 et les demies « vous voyez ce qu’on voulait dire… » mais avec la distance qu’impose la neutralité après tout ce n’est pas notre équipe qui joue. Leurs tabloïds feront le reste. Pour la finale, on se garde au chaud les critiques du nouveau règlement sur le Haka, on montera par voix de presse (française exclusivement, ils trouveront tout seuls), une polémique toute la semaine sur l’intimidation que cela représente et qu’aucune équité sportive n’impose de subir, le déséquilibre dans l’égalité des chances, le règlement anti-français qui lors de leur dernière victoire avaient gagné le Haka en marchant sur les blacks. Etc…. Pour celui de la finale on se met à un mètre quand même, palabres, refus, menaces, 1/4 d’heure de retard sur la mondovision et finalement on part s’échauffer dans nos 22 ou on se regroupe en se tenant par les épaules sous nos poteaux. A ce niveau, on aura effacé les sourires dans les tribunes, les blacks seront passablement énervés par l’outrage et nos joueurs devraient sentir cette bonne grosse hostilité sans laquelle ils ne sont bons à rien. A ce niveau le match est presque gagné. Il reste maintenant à conclure par le match lui même ce qui est la part la plus facile à réaliser, c’est la stratégie dite de la « Horde Sauvage », certes modernisée mais connue par le passé comme « la Méthode Biterroise ». L’adversaire doit prendre peur, en se disant « ils sont fous ». C’est là toute la finesse psychologique de la méthode, on a pas peur d’un costaud surtout quand on est encore plus costaud soit même, par contre on a peur d’un fou surtout si il est plus petit car nécessairement il sera vicieux (c’est un axiome petit = vicieux). On imagine bien dans le couloir Parra ou Yachvili tapoter l’épaule de Thorn en lui disant « tu as fini ta carrière , je vais te crever » dans un grand sourire, les autres se contentant de baver, grogner ou d’éructer, en crachant par terre toutes les 10 secondes. Deux ou trois de nos joueurs ayant sans cesse besoin qu’on les dirige vers le terrain de façon expressive, « Là ! ». Il doit être bien clair pour nos adversaires qu’il n’y a qu’un cerveau pour les 15 joueurs (Parra ou Yachvili, on l’aura compris) Peu importe qui sera sur le terrain du moment qu’il aura débranché son cerveau. Coup d’envoi, on en descend un, peu importe qui, mais c’est mieux si il est très costaud, il y a le choix. Premier hors jeu de McCaw, on lui fait une Narjissi aux genoux qu’il en prenne pour un an à se soigner les croisés. Attention à bien ouvrir les bras pour simuler un placage, il y aura polémique et nécessité d’explication, on n’est pas en France non plus. Cette phase est très technique, elle devra être travaillée à l’entrainement, quitte à ce que l’agenais soit appelé comme consultant.. Petite générale sur la première mêlée trichée, puis sur la seconde qu’on jouera à 7. Pourquoi petites ? C’est très important, le but n’est pas de faire le spectacle à grands coups de moulinet, on a les championnats nationaux pour ça, le but est qu’il y en ait un ou deux qui jouent dans la brume toute la mi temps ! Il faudra être précis, efficaces, « sharp » dirait Cantona. Nous prendrons obligatoirement des cartons sur la phase de jeu, les actes devront donc être décisifs. A la rentrée des cartons, on fera de suite une session de groupés pénétrants sur notre premier ballon. Là encore, attention, le but n’est pas tant de progresser que de pourrir ceux qui seront à terre. Sur les rucks, on ira contester à plusieurs, liés, bien dans l’axe surtout, mais en marchant sur les joueurs adverses au sol dans notre camp (et il y en aura, il y en a tout le temps), arrivé au contact des vis à vis, c’est là qu’on poussera puissamment, quitte à avoir les pieds qui glissent, pas question de piétiner là encore, l’action doit être limpide, évidente et paraître normale. On rentre là dans des notions de marketing politique, « plus c’est gros, plus ça passe ». Néanmoins, certains pourraient considérer la méthode faillible. En effet, j’ai omis de parler de la gestion de l’arbitre tellement c’était évident. On appliquera une méthode anglaise encore, la méthode dite sensible, « Captain’ Sensible ». L’arbitre va passer par une phase où il va se dire « ils vont tous les tuer» et c’est là qu’il va nous sanctionner. Il faut lui faire dépasser ce stade pour l’emmener en phase d’ultra sensibilité, « ils vont me tuer aussi ». C’est là qu’intervient la méthode Captain’ Sensible, comme dans la chanson « He say Captain, I say WOT ? » D’où l’absolue nécessité que notre capitaine soit des plus décérébrés sinon ça ne marche pas bien sur, notre Captain’ devrait répondre Wot à toutes les phrases du referee, voire en l’interrompant, tout en augmentant le volume à chaque répétition WOT ? WOT ? WOT ? Ah OK ! Ce dernier, très menaçant aura pour but de finir de terroriser l’arbitre (arbitre hahaha rien que le mot m’amuse). Voilà, si on prend pas trop de points quand on jouera à 13, on les battra sur les 60 mn restantes, de 1 ou 2 points. Vive le rugby ! FééBuse
Le Zapping Rugby N°3 : Elle est bonne ! On ne va clairement pas se faire chier à écrire une intro alors que vous n’allez pas la lire et cliquer directement sur la vidéo. Par contre, pour ceux qui ont raté l’épisode 2, séance de rattrapage par ici.
N’envoyez plus de roses… Par Vern Dublogue, On aime bien les Anglais lorsqu’ils perdent. Leur arrogance redevient fierté et la valeur de la victoire n’en est qu’amplifiée par l’effort surhumain qu’ils produisent pour masquer leur morgue derrière de feintes et très sobres félicitations envers les vainqueurs. On appelle cela « Fair Play ». En français, « être bon joueur ». Mais qui, dans ce monde où l’échec est une malédiction alors qu’il est l’état habituel de l’humanité, a envie d’être bon joueur ? L’Anglais intériorise la défaite. On peut lui reconnaître cette qualité : il n’accuse personne d’autre que lui. Qualité qui n’est est pas une. Psychanalytiquement, cela s’explique sans doute par son complexe de supériorité : puisque personne n’est, naturellement, en mesure de battre un Anglais, si l’Anglais est vaincu, la seule cause provient d’une faiblesse personnelle – et passagère. Si De Gaulle avait assisté au match hier soir, il aurait dit : « C’est un grand peuple ». Malraux, dans sa naïveté exacerbée par la brillante victoire antipodienne, aurait répliqué : « Les Australiens ? ». De Gaulle, hiératique et plus seul au monde que jamais : « Non, les Anglais ». Au-delà des masques et des simulacres, au-delà de la malsaine satisfaction qui s’est emparée de nous, au-delà des sempiternels commentaires des consultants, que peut-on retirer de l’éphémère parcours des chevaliers à la rose ? Tout d’abord, que j’ai pris plus de plaisir à regarder leurs matches que ceux de nos coqs. Qu’avec Angleterre – Galles et Australie – Angleterre, on a assisté, de même que pendant Afrique du Sud – Japon, à ce qu’une coupe du monde produit de mieux et ce qui restait, jusqu’alors, une spécialité française justement, c’est à dire la défaite de celui qui doit gagner. Sauf que, contrairement aux Français, ce n’est pas l’équipe qui insulte le rugby qui l’emporte. Japonais, Australiens et Gallois ont joué, et bien joué et ne se sont pas contenté d’empêcher leur adversaire de développer leur jeu. Chris Robshaw s’est confondu en excuses après la défaite contre Galles et va certainement s’attirer les foudres de tous les commentateurs. Mais qu’ont-ils donc à se reprocher, ces Anglais ? Rien. Ils ont joué. Jusqu’au bout. Jusqu’à être punis par deux fois en toute fin de match, ne parvenant ni à arracher le nul contre les Gallois, ni à sauver l’honneur contre les Australiens. Mais ils n’ont jamais renié leurs principes, ont toujours joué pour la gagne et pas pour de mesquins arrangements comptables. D’ailleurs, un point de plus n’aurait rien changé au résultat final… L’Angleterre de 2003 avait réussi une quasi parfaite alchimie entre anciens et jeunes, avec, en prime, un maître à jouer capable de les porter dans les moments décisifs. L’Angleterre de 2015 est – peut-être – la plus séduisante de toute l’histoire récente. Mais, si elle ne manque pas de talent, elle manque certainement d’expérience. Nul doute que cet échec les marquera au fer rouge d’un talisman inoubliable et il est plausible, voire probable, que cette élimination prématurée marque le début d’une nouvelle et belle histoire. Quatre ans avant France 98, il y avait eu France 94… Enfin, ce cataclysme sportif marque la victoire d’un certain rugby. Matt Giteau, expatrié et retraité international de longue date, a planté le dernier pieu dans le cœur de la rose : comme un symbole ®. Nick Abendannon et les frères Armittage auront certainement apprécié depuis leur canapé. Stuart Lancaster s’est certainement fragilisé en allant au bout de sa logique de ne sélectionner que des joueurs restés au pays. Et puisque cet échec sera analysé à l’aune du résultat et non de la manière, il y a fort à parier que c’est bien le rugby efficace à tout prix, moche et comptable, estampillé Top 14, qui sera renforcé. Car c’est toute une politique qui est remise en cause, politique pourtant maintes fois vantée – et enviée – au cours des quatre dernières années, par les media français notamment. Une politique de promotion de la formation, d’encadrement réel de la masse salariale et de priorité à l’équipe nationale plutôt qu’au championnat domestique, en tout cas de ménagement optimal des intérêts des uns et des autres. Alors que ce même samedi, se jouait, dans l’indifférence générale, la « MATMUT Cup » entre le RM92 et le LOU, grands consommateurs de stars sur le retour, le XV de France, dont on peut légitimement se poser la question de sa survie s’il avait été dans le groupe de la mort à la place de l’Angleterre, va se qualifier, même en perdant contre les Irlandais, hypothèse, avouons-le, la plus probable. Tout est donc réuni pour que ce XV de France aille au bout : une identité de jeu minimale, aucune pression consécutive aux résultats faméliques des quatre dernières années et de ces trois derniers matches, personne ne nous attend, des Blacks qui se profilent en quart de finale, une compétition qui ne se déroule pas en France mais pas trop loin non plus, aucune vergogne à mal jouer tant que le résultat est là… Devons-nous nous le souhaiter et le souhaiter au rugby ?
Le zapping rugby N°2 : Édition spéciale Coupe du monde Par Arbleiz et Ovale Masqué, En janvier 2014, l’équipe de la Boucherie Ovalie vous proposait le tout premier zapping rugby. Un concept aussi original (et efficace) qu’un retour intérieur sur Mathieu Bastareaud en équipe de France. Malheureusement, le premier volet de ce zapping n’avait jamais connu de suite, pour la même raison que d’habitude : la flemme (ne vous demandez donc pas pourquoi il n’y aura jamais de #MeilleurLivreDuMonde2). Mais à l’occasion de la Coupe du monde de rugby 2015, nous avons décidé de nous sortir les trois doigts de Guy Novès du cul et de ressusciter l’émission pendant la durée de la compétition. Voici donc un nouvel épisode qui mettra à l’honneur Mike Brown, le plus courageux de tous les rugbymen, Richie McCaw, le Japon et bien d’autres idoles encore…
Retour sur Montauban – Aurillac (5-31) Par Capitaine A’Men’Donné, Comme vous le savez tous, et c’est d’ailleurs probablement la seule chose que vous savez d’Aurillac, la cité cantalienne et Météo-France, c’est une longue histoire d’amour. Ainsi, dans le but de rester invaincus une semaine de plus, le Stade Aurillacois s’était arrangé pour faire reporter ce match à Montauban, au moyen d’une violente tempête dans le… ?? Mais peu importe le département d’appartenance de Montauban, ça n’intéresse personne. Le résultat était là : Sapiac impraticable ; 5 spectateurs et 1 chien toujours portés disparus. On sait juste que le chien ne s’appelle pas Holy, ce qui complique considérablement les recherches. Mais les règles étant ce qu’elles sont, le match se devait d’être joué, ce qui fut fait le week-end dernier. Tout comme le match de la première journée de Dax à Perpignan, et tout comme sera joué le week-end prochain Las Fantasmassico opposant le Dax d’Ignacio Mieres au Tarbes de Nicolas Vergallo. Car la Prod2, c’est aussi le plus vaste et ambitieux projet de réinsertion de France -sauf avec les Ch’tis, parce qu’on peut pas accueillir toute la misère du monde non plus. Ainsi donc, un Aurillac toujours invaincu se présentait fringuant -du moins autant que faire ce peut lorsque l’on vit dans cette contrée-, face à des Montalbanais peu réputés pour leur affabilité dans leur stade. D’autant que le-dit stade fut ce qui leur coûta une relégation financière, alors qu’on se permette de le détruire, voilà qui annonçait pour les Cantalous une réception en grandes pompes dans l’arrière-train. De Pénalité meilleur marqueur d’essai pour Aurillac. La fin du jeu à l’Aurillacoise? Le début de match confirma tout cela : Granouillet blessé dès la 3° minute, et Aurillac se trouvait privé de l’un de ses deux secondes lignes en état de marche, obligeant Maninoa à passer le match dans une cage qui lui sied moins bien que les ailes de la liberté et de la troisième ligne. Puis, à la 8° minute, Montauban ouvrait le score sur sur un beau mouvement conclu par Richard Haddon. Voilà qui augurait d’une soirée de merde pour Aurillac. Et soirée de merde il y eut, mais pour Montauban, car se fut la première et dernière fois que les verts se montrèrent, et l’on ne vit alors plus que du rouge. Comme un symbole de la mauvaise synchronisation des feux de signalisation dans le centre de la cité d’Ingres (Le saviez-vous? Bon peintre de tissu, et mauvais violoniste, qui est né à Montauban, s’en est échappé à l’âge de 11 ans, pour la plus grande fierté des locaux). 5 essais et 3 transformation plus tard, le Stade laissait Sapiac encore plus désolé qu’après les intempéries. Ainsi donc, Aurillac prenait le bonus offensif en plus d’une victoire pour le moins surprenante. S’asseyant sur la cuvette de Sapiac, ils trônent sur la Prod2. 4 matchs, 4 victoires, dont trois bonifiées, 17 essais marqués, 7 encaissés, meilleure attaque et meilleure défense, et Jean-Philippe Cassan deux fois marqueur d’essai (dont une fois en prenant un intervalle, ce que vous trouveriez hilarant si vous saviez qui il est). Tout cela se passait vendredi soir. Le club le moins médiatique du rugby pro français n’a ainsi rien trouvé de mieux pour faire encore moins parler de lui que de briller au moment même de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde. La plan marketing du SACA a de tout temps été l’équivalent du monstre du Loch Ness, en moins connu. Des gens prétendent qu’il existe, mais personne n’en a jamais rien vu. Mais les Écossais, il faut leur reconnaître, ont su en faire un business florissant, au moins. Maxime Petitjean, 0 pénalité sur ce match. Faut-il le garder? Mais là, c’est carrément brillant. Voici un club, peut-être le dernier de France qui ne compte que sur ses résultats sportifs pour qu’on lui accorde de la place médiatique -et ça fait peu, du coup-, qui enfin en obtient un significatif de résultat, mais… Le soir d’ouverture de la coupe du monde. Déjà, on parle de Prod2, ce qui en terme de visibilité passe après les nouvelles coupes de cheveux d’un Yoann Huget auprès de la presse sportive, mais en plus à ce moment-là… Pendant que deux de ses illustres anciens avaient le droit de passer dans le poste, sur TF1, à heure de grande audience (alors que même Claire Chazal n’a plus le droit), en qualité de légendes des rugby Namibien et Roumain (allez-y, moquez-vous, c’est de bonne guerre, n’empêche que ça fait 2 de plus que le Stade Toulousain), Aurillac devenait donc premier de Prod2, tranquille en loucedé. Aurillac, aucun bonus défensif depuis le début de saison. La crise? Ce qui est ma foi pour le mieux, puisque cette situation ne devrait pas durer toute la saison, et quitte à dominer dans l’indifférence, autant se casser la gueule en toute discrétion. Sources Sud-ouest pour le classement, et Cantalpassion pour les statistiques. Merci à eux pour l’aide toujours pas intentionnelle.
Mike Brown Par Capitaine A’men’donné sur une idée d’Ovale Masqué, et avec l’aide d’Arbleiz. Mike Brown Mike Brown Mike Brown Mike Brown MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKE BROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKE BROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN Quel courage MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKE BROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWN MIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWN MIKE BROWN, mais un autre. MIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWN MIKEBROWNMIKEBROWNMIKEBROWN MIKEBROWN MIKEBROWN MIKE BROWN Mike Brown Mike Brown Mike Brown