Le Lab'aux Roses analyse Stade Français – Stade Toulousain Le CLASSICO © ! Par Ovale de Grâce Le contexte: Stade Français-Toulouse, quand on est supporter pink The Bags, Bells, And Bodyweigth Training System , on y va comme au Michelin : détendu du string à paillettes. Disons les choses comme elles sont, à part les journalistes paresseux et les promoteurs du match qui ont quand même un stade de 80,000 places à remplir avec le XV de la lose du Malabar, plus personne n’ose plus utiliser le terme « classico ». Ou alors pour se foutre de notre tronche… C’est donc affublée de mon minishort rose et de toute l’autodérision qui caractérise les supporters du Stade Français pour assumer depuis 15 ans maillots grotesques et résultats absurdes avec bonne humeur, que je me rends dans l’arène dionysienne, un peu comme le chrétien rachitique descend en sautillant dans la fosses au lions. Sauf que moi, j’y vais en Lancia ultrasponsorisée, qui me voit même faire un tour de stade, pour rejoindre, dans le luxe ostensible des loges de nos amis Human Inside, Damien Try, mon acolyte boucher à la douceur blonde d’un berger michelangelien. “Partenaires élégants”, c’est beau comme un slogan du comité Miss France On y est, Pommery en mains, 3G à gogo… Ceux qui vont mourir te saluent Gotham City, mais quitte à mourir, mourons en chantant… Life is life, lalalala. Le film du match : Le SF vient rôder sa jeunesse et lui apprendre la saveur de la branlée, on aligne les bizuts, comme l’armée confédérée alignait les bleu-bites. Côté Stade Toulousain, on fait jouer de l’international à tue-tête, on en rappelle même certains de leur panthéon, William Servat n’ayant jamais été sur le banc de touche depuis la création du Stade de France. A tout Saigneur tout honneur, c’est aux Toulousains qu’incombe de lancer le match, Servat est rapidement mis à contribution avec un lancer immédiatement gratté par les Parigots. Plisson enquille un “dropus interruptus” par un Lamboley lyrique, mais la fougue de la jeunesse ne souffre d’aucune anxiété et rien n’entrave ses naissantes salves. Le même Lamboley permet à Jérôme Porical d’ouvrir le compteur du Stade Français ; en pink, on savoure avec l’humilité et la retenue qui nous caractérisent, ce qui pourrait bien être nos seuls points du match. Ou presque puisqu’il en remet 3 autres 5 minutes plus tard. 6-0 Voilà, ça donne des ailes aux Parisiens qui se mettent à courir vite, sans lâcher le ballon ni le lancer en avant, sans se bagarrer, sans se prendre les pieds dans le tapis… vers l’en-but toulousain. Wuidravuwalu (copier/ coller) est arrêté à 5m par une ligne de touche inopportunément placée sur sa gauche. On se plaît à rêver de reproduire l’exploit clermontois. Servat perd le ballon en touche, Poux se fait sortir pour avoir écroulé le maul, les retraités en rouge-et-noir semblent avoir plus de mal que prévu contre les choupis rose-layette. On enchaîne les mêlées, les terrrrrrribles soldats roses s’en sortent comme des chefs, et MIRACLE : Sergio Parisse marque pour le Stade Français. Porical manque la transformation, mais on s’en branle un peu, on est à 11-0 à la 18e ! Le Stade Toulousain va quand même essayer de montrer qui c’est Raoul pendant les phases suivantes et Bézy (Sébastien) ouvre le compteur rouge et noir à la 21e. Porical réplique à la 25e, on est à 14-3… Raoul qui ? Raoul Clerc, Madame ! Jean Dridéal s’en va tout seul à l’essai, il a rempli son devoir syndical, il peut s’arrêter de jouer. Les 10 minutes suivantes sont plutôt équilibrées et voient les packs se confronter grâce à une multiplication d’en-avants comme s’il en pleuvait, c’est la journée de l’arbitrage, Monsieur Cardona concourt pour le challenge du « rossignol du sifflet ». Les Toulousains s’approchent de l’en-but parisien, s’approchent, s’approchent et… essai de Maka à la 37e . Essai suivi de peu par une pénalité réussie par Bézy. Le Stade Toulousain vire en tête et reste 4 points au dessus à la mi-temps. Côté supporters on y croit moyen, mais on savoure le fait d’avoir pu installer le meilleur club de la planète dans le marigot parigot et on savoure le Pommery aussi… oui, bon d’accord, SURTOUT. Tiens, les joueurs rentrent sur le terrain… c’est reparti les kikis ! Plisson ré-engage, les Toulousains mettent la main sur le ballon mais super-Sergio est partout et sauve la mise. Arias fait un truc que lui seul est capable de faire, environ une fois par saison, il déchire, il transperce, il dépucèle la défense toulousaine, transmet à Doumeyrou qui la foire en-avant. On y re-croit un peu, et c’est plutôt bon. On cafouille, on se cherche, on se renifle, on se tâte… Bézy passe un drop, et on y retourne… Wuidravuwalu (copier/ coller) installe les Parisiens dans le camp toulousain, il dynamise le jeu et permet à Fillol de planter un essai validé après arbitrage vidéo, Porical transforme. 21-21. Guy Novès se précipite sur le 1er micro venu pour crier au complot arbitral, un peu comme si Lance Armstrong se plaignait du harcèlement de l’agence antidopage tout au long de sa carrière. Un peu chafouin aussi, Fritz tente un drop logiquement avorté, mais on a bien ri. Merci. Le ballon circule plutôt vite entre les deux équipes, contre toute attente, les Parisiens résistent et se battent face à une défense toulousaine désespérément efficace. Mais nul n’est infaillible, pas même Gotham City et Parisse s’en va planter le cuir à la 74e… l’essai est transformé, on en est à 28-24 et je décide de battre le record du monde d’apnée-fesses-serrées ! Croyez-moi si vous le voulez, les Toulousains n’ont pas l’intention de se laisser battre par de vulgaires Parisiens ! Ils déploient ce qu’il leur reste de forces pour aller planter un essai à 5 points, le drop à 4 points n’étant plus suffisant pour gagner à cette phase du jeu. La rage opère, les cloches sonnent, le supplice continue. Ils approchent de la ligne blanche, j’en cherche une pour me défouler. Monsieur Cardona se rappelle qu’il a un sifflet à 3 minutes de temps additionnel, 9 minutes d’apnée-fesses-serrées pour les tribunes, grâce à un en-avant toulousain. C’est gagné pour le Stade Français qui démontre qu’il ne sait gagner (ou presque) que quand il n’a rien à perdre. Supporter les roses, c’est pas pour les cardiaques ! Les joueurs : Côté parisien : – encore une fois, la première ligne, impeccable, buy cialis qui a fait douter les Toulousains. Et pour la ville qui est au rugby ce que Téhéran est à l’Islam, le doute, ça ressemble un peu à une carie dans la bouche de Delon Armitage… la destruction de l’édifice ! – Sergio Parisse, qui ne mène jamais aussi bien ses hommes que quand il n’en a pas la responsabilité. Un peu le comble du stadefranciste, le club le plus original ET le plus paradoxal de la planète. Côté toulousain : On rigole, on rigole, mais Servat, c’est quand même un MONSIEUR.
Le Lab'Hauts de Seine analyse Racing-Métro92 / Munster Le Benjamin Fall mais ne se brise pas Par Ovale de Grâce Les enjeux : natural viagra : justify;”> Pour tout vous dire, j’y allais passablement détendue du string à paillettes pour assister sans suspense à ce que les DTN appellent en termes techniques « une branlée ». Je suis accréditée, et je vais pouvoir assouvir quelque chose qui me donne les larmes aux yeux : faire une photo de groupie en zone mixte avec Ronan O’Gara ! J’y vais aussi pour boire du champagne aux frais de la princesse soutenir les bruyants sympathiques livetweeters cornaqués par les non moins sympathiques Human Inside. Concernant le match, sur la papier c’est pas compliqué : le XV des rouquins va laminer le XV de la savonnette, aidé par le moteur formidable qu’est la vengeance, en l’occurrence celle de Simon Mannix interdit de séjour dans les Hauts de Seine sans aucun préavis. Ça s’annonce expéditif, et après on pourra rentrer tranquillement regarder Dominici se couvrir de ridicule devant des millions de personnes pour vendre désespérément des caisses de piquette effervescente. Je joue mon salaire sur un bonus offensif à la mi-temps pour le Munster au PMU du coin et rejoins Benjamin Dambielle et Guillaume Boussès, qui squattent aussi la loge des twittos, pour picoler avec eux dans les gradins. Je commence à sentir que j’ai peut-être pas autant le nez creux que ça : aucun ne boit d’alcool. Je flippe un peu pour la martingale sur mon 13e mois… Le film du match : Les premières minutes répondent parfaitement aux pronostics: les avants rouquins dominent outrageusement en mêlée et les biscottos sont gonflés et altiers comme des nichons de groupie. C’est d’autant plus facile pour les Munstermen qu’ils surfent génétiquement dans la bouillasse, contrairement aux cosmopolites altoséquanais. Après quelques exploits de Polo Quenelle, c’est très logiquement que le gingerest-gingerman, Ronan O’Gara ouvre le score et marque son 1301e point. Je sens le souffle chaud de mon compte en banque qui se remplit, et pousse un discret ululement de contentement. Sans tarder, la perspective de pouvoir porter une paire de bottes Hermès pour hanter les stades cet hiver se fait de plus en plus nette puisque Sean Dougall, après une séquence particulièrement douloureuse pour le Racing, s’en va planter la gonfle entre les poteaux. Exploit rapidement transformé par le roi ROG à la 15e. 0-10 Le vent souffle subtilement sans tourner quand Barkley ouvre le score pour le Racing à la 19e . 3-10 jusque là, tout va bien. Sans surprise encore le roi ROG joue au métronome avec son pied et distribue le ballon à qui il veut, c’est un peu agaçant cette précision. Hernandez, encore jet-laggé le regarde hagard (du Nord). Le Racing tente bien un petit quelque chose mais ne peut lutter contre la force de Polo Quenelle, tout frais revenu sur les terrains, qui aplatit à la 25e. Un subtil en-avant invalide l’essai. Après tout, ils ont encore 15 mn pour marquer 2 essais et que je passe à la caisse pour ramasser mon trésor. Ça se corse sérieusement quand Machenaud marque à la 31e un essai, dont personne n’est vraiment convaincu, mais qui clôt une jolie séquence. Barkley transforme. 10-10 Et là, c’est LE DRAME : Ronan O’Gara sort. Comme on dit du côté du Quai Conti : SAPUDUKU (qui n’est pas le nouvel ailier fidjien du Stade Français)! Ghezal manque de remettre ça tout de suite après, il y a un truc qui se passe, une vieille malédiction que je traîne depuis la création de la Boucherie. C’est pas compliqué, si je parie sur un truc, même évident, vous pouvez vous précipiter sur l’inverse (c’est scientifiquement prouvé par un infaillible empirisme). Assez parlé de ma gueule, si adorable soit-elle: ça chauffe sur le terrain, et je vois mon découvert se creuser mes économies s’envoler quand Barkley donne l’avantage au Racing à la 38e. 13-10. Je crois que souvenir que Schopenhauer avait dit quelque chose à ce sujet… C’est sur ce score que tout le monde part aux vestiaires et que je vais recharger mon verre de Pommery. Les protagonistes reviennent sur scène, je soutiens désormais les deux équipes ; pour être agréable à mes hôtes d’une part et online drugs aussi parce que j’ai voté Bayrou aux présidentielles ; du coup, c’est pas de l’opportunisme, c’est un ADN. Le terrain est quasiment marécageux, le jeu est essentiellement constitué du combo regroupement/ chandelle entre deux glissades, ce qui oblige certains à imiter le style de Brian Joubert ; pour les avants qui sont les principaux acteurs du match, c’est assez croquignolet. Les rapports de force sur le terrain s’équilibrent encore davantage, les Racingmen sont super forts en patins-à-boue. Barkley creuse encore un peu l’écart à la 52e et la gniaque est racinienne les minutes qui suivent. A tel point, que Benjamin Fall (mais ne se brise pas) sauve son club d’un essai, et sans se faire mal s’il vous plaît ! Sans O’Gara, c’est quand même pas la même du côté des rouquins, qui le deviennent un peu moins à la sortie de Polo Quenelle. Benjamin Fall, quant à lui, sort sur ses deux jambes et la tête haute à la 67e, un exploit salué par le sélectionneur du XV de France. Le Racing ne s’en remet pas tout à fait et le Munster marque à la 72e, l’essai est transformé. Le Munster repasse devant d’un point, c’est tendu du string ! 16-17. Ca se détend par la force des choses quand Barkley, puis Bergamasco enquillent pour le Racing qui finit sur le score très honorable de 22 à 17. Les joueurs : Pour le Racing : Incontestablement Maxime Machenaud, décisif et percutant, aussi habile au pied qu’à la main, malgré des avant-bras gros comme mes cuisses. Benjamin Fall (mais ne se brise plus) : tel le roseau, en greffe bientôt à Marcatraz. Pour les rouquins : Ronan O’Gara, ma plus grande déception, qui me doit un mois de salaire (le mien… ou le sien, je peux faire un effort), même pas venu dans l’antichambre de la mort en zone mixte pour que je lui roule une pelle. Polo Quenelle : Géant, puissant, impressionnant… qui ne sait pas faire ses lacets !
Le Lab'aux Roses analyse ASM – Stade Français (28-25) Le Président a glissé dans la vase de Cesson. Par Ovale de Grace, L’enjeu : cialis online C’est à peu près le même qu’un Cesson-MAHB, sauf que c’est Paris qui fait Cesson et que tout le monde sait où c’est. Autant dire que si tu t’appelles Madame Cudmore et que tu paries que le Stade Français aura planté 3 essais à la mi-temps, t’as intérêt à avoir un bon avocat ! Sur le terrain, tout le monde download cheap software est détendu du pull-in, l’enjeu est minime : d’un côté Clermont, 2nd du championnat, à la maison dans un Michelin ultra-confortable et acquis ; de l’autre des quasi-relégables, incapables de gagner à l’extérieur, descendus avec les juniors prendre le calme air auvergnat loin des troquets et des folles nuits de la capitale. Un match sans enjeu, un match du vendredi soir, l’Auvergne, tout semble dit… j’ai mes grosses chaussettes et mes provisions de camomille, je m’apprête à vous parler de la sexualité dans les spectacles de danse de Karine Saporta pour donner un peu de sel à mon futur compte-rendu… Le film du match : Monsieur Clouté lance les hostilités au sifflet. Warwick envoie, Chouly récupère, Skrela dégage, Vuidravuwalu (entraînez-vous à prononcer son nom, c’est loin d’être la dernière fois) franchit, retour à l’envoyeur (Warwick, faut suivre!) qui marque… Fillol transforme. Le chrono n’a pas égrainé les 60 premières secondes et j’ai renversé ma camomille en frétillant une danse digne des plus remarquables chorégraphies saportiennes (faut suivre… ou voir) . S’ensuivent quelques minutes de domination parisienne un peu folle qui conduit le Président, fort de l’enthousiasme de ses pink-people, à un très subtil écran sur une occasion de 2e essai à la 7e ; les Clermontois en profitent pour montrer qui c’est Raoul et Domingo file à l’essai. Petit con Morgan Parra transforme. On est à la 8e minute et on a marqué plus d’essai que pendant les phases finales de l’an passé. Tout le monde s’emballe (chastement) , c’est un peu le bordel (chaste) , mais on prend (chastement) du plaisir . Skrela laisse échapper le ballon sur une belle occase. On est à la 15e, il franchit la ligne d’essai, il ne s’est pas encore fait mal, c’est dire si ce match a quelque chose de magique ! C’est la suite d’un en-avant du même (décidément plutôt présent, au grand bonheur rose!) qu’une mêlée, remportée par les Parisiens leur permet à la 20e de reprendre la main grâce au pied de Fillol. Michelin est un peu sous le choc, personne ne fait attention à Vuidravuwalu qui file quasiment seul à l’essai dans l’indifférence générale. Les Parisiens sont en confiance et Bonneval peut se permettre de rater une pénalité à la suite d’un talonnage à la main de Bonnaire. J’aimerais à cette occasion attirer l’oeil du corps arbitral, qui me lit sans aucun doute avec une attention toute particulière, sur Petit Con Morgan Parra dans les rucks et notamment à son syndrome de la Tourette du talonnage avec des talons cramponnés ; je ne sais pas si une thérapie existe, mais je crois qu’il y a des traitements de choc et immédiats… Retournons au terrain où Vuidravuwalu (copier/ coller) qui remonte les ¾ du terrain tout seul après avoir récupéré un ballon clermontois et fait ce qu’il fait de mieux : passer la ligne blanche. Fillol transforme, le score est de 7 à 22 à la 31e mn. Pierre écope d’un carton jaune, et les Clermontois commencent à flipper. Le match devient fou-fou-fou pendant quelques minutes assez jubilatoires. Wright s’en va lui aussi sur le banc avec son post-it (pour une raison qui m’échappe encore) , Petit Con Parra passe sa pénalité de 15m, le score restera de 10 à 22 jusqu’à la sirène qui annonce la fin de la mi-temps. A la pause donc, le Stade Français mène de 3 essais à 1, Patrick Montel enveloppé dans la veste d’enquêteur de Christophe Hondelatte fait la tournée des PMU clermontois à la recherche des activités récentes de Madame Cudmore, Maître Dupont-Moretti fait des devis. C’est la reprise, sur les chapeaux de roues. La motivation des Parisiens ne semble pas avoir faibli et ils essaient de pousser les Cermontois à la faute dès les premières minutes. Ces derniers cafouillent encore un peu, mais la fatigue se fait sentir du côté parisien et Petit Con Morgan Parra peut faire remonter le score jusqu’à ce que les stadefrancistes ne touchent plus du tout le ballon (à partir de la 60e). Néanmoins, la défense reste plutôt efficace et l’héroïque Vuidravuwalu (à prononcer avec 12 Chamallows dans la bouche) empêche Fofana de marquer. La fatigue se fait sentir de part et d’autre, et le score gonfle des deux côtés un peu planplan… mais après tout, ce qui compte, c’est le score à la mi-temps … N’EST-CE PAS MADAME CUDMORE ??? A la 78e on est à 25 à 25, je recommence à croire que la démolition de Jean Bouin a réveillé de mauvaise humeur tout un cimetière indien, j’invoque les dieux hopis quand tout à coup… sur le coup de sifflet final, Brock James assassine les espoirs parisiens dans un geste à la Wilkinson, un truc sans panache (oui bon, la déception hein!), un drop de l’après-dernière seconde et crucifie les espoirs pinks pour 3 points d’écart ! Je crois que Schopenhauer a une théorie à propos de ce genre de situations… Clermont l’emporte sur le fil, Madame Cudmore empoche ses gains et Patrick Montel écume les bars à sa recherche, enfilant les jaunes dans les troquets jaunards. Les joueurs: – Felipe Contepomi: parce qu’on a quand même été presque contents qu’il soit pas là pendant environ 70 minutes – Paul Warwick: encore inégal, souvent brillant, ne mérite pas qu’on ne se souvienne que de sa cagade de fin de match… mais l’Histoire est cruelle, et le supporter rancunier – Vuidravuwalu (copier/ coller): déterminant, surprenant, peut-être éphémère. Imprononçable (et heureusement pas suffisamment susceptible pour qu’on doive lui accoler un prénom) – Les avants: pour faire plaisir à Bibi Auradou – Petit Con Morgan Parra : king du ruck, roi du rucking! Pain in the ass, mais quand même balaise… – Les avants : pour faire chier Bibi Auradou La décla: Du Président (forcément) “Brock James, ça reste Brock James !” et Paris sera toujours Paris, comme dit un autre Poète… malheureusement.
Le Labo aux roses analyse Stade-Français / USAP Comme disait Schopenhauer : “Sa mère la chauve, c’est la merde”! Par Ovale de Grâce (avec l'aimable participation du Catalabo en la lumineuse personne de l'Affreux Gnafron) Le contexte : J'en ai plein le cul d'écrire des textes avec des références culturelles pour des pignoufs qui s'en branlent, donc j'ai décidé d'astiquer ma punk cred'. Comme disait Schopenhauer dans « Le Monde comme volonté et comme représentation », qui, malgré une expression parfois un peu absconse a révolutionné la pensée métaphysique : « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ». D'un côté, les soldats roses, proches de la zone de relégation , un peu comme le BO l'an passé, mais plombé par le vieux complot qu'on sait dans les milieux autorisés et un style présidentiel assez différent, Thomas Savare qui fait davantage penser à une mignonne gerboise qu'à un gorille à dos gris Notre président, il fait flipper personne , et ça les potes, « sa mère la chauve, c'est la merde ! ». De l'autre côté, les Catalans, qui viennent de mettre sa race au Stade Toulousain sont gonflés comme les testicules de Charles Manson après 35 ans de QHS. On est samedi, il fait moche, les stadefrancistes flippent, j'ai la grippe et « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ». Le film du match : C'est le poussin Plisson, le sosie officiel de Woodstock ou de Sid Vicious qui entame les hostilités. Forcément, ça plaît moins que moyen aux Catalans qui eux, ouvrent le score en mettant l'ogive bien profond dès la 3e minute. Porical en recolle une à la 7e, égalité. Une petite sodomie arbitrale antipink s'ensuit, par surprise, contre Williams pour un plaquage sans ballon; du genre subtil le plaquage sans ballon, si tu vois ce que je veux dire… Mais bon, ça va, à Paris, la sodomie, fut elle arbitrale, c'est un peu le fondement (consentant) de notre popularité, on devrait s'en sortir (quand Williams sera rentré). Les Usapiste profitent mollement de leur avantage numérique, il faut dire que la jeunesse de la capitale multiplie les happenings à vocation distractive : glissades, en-avants… tout est bon pour faire perdre leur concentration aux Arlequins. Juste avant la fin de la punition, Haughton (merci bien, je crois que TOUS les jeux de mots saisonniers ont été faits sur lui, je vous/ me les épargne) ne semble pas goûter l'humour louisdefunesien de ses hôtes et s'en va planter un essai agrémenté deux air-plaquages dignes du Bolchoï de Sackey et Turinui… « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ». Porical décidé alors que puisqu'on n'est pas là pour rigoler, autant faire mordre ses dents à son ancien club de lui avoir refusé une augmentation et décide de remonter le score à la seule force de son pied. On peut craindre le pire, mais non, le rugbyman frustré est aussi aiguisé que le blogueur du même état et le score se resserre, il est de 11-9 à la 25e. Il reste inchangé jusqu'à la 38e, malgré une possession de balle catalane nettement supérieure mais un Hook au viseur en where to buy steroids online rade et une défense parisienne qui déchire, mais ne se déchire pas. Et puis, tel Soljenitsyne devenant un thuriféraire de la démocratie libérale, comme définie par Francis Fukuyama, après avoir traversé le rideau de fer (oh putain, merde, « sa mère la chauve, c'est la merde ! », ça me reprend) , Porical New! Survey Funnel – Click To See The Next "big Thing" joue les supertransfuges et fait passer le club de la Capitale (ouais Mec , La C.A.P.I.T.A.L.E. !) devant juste avant la sirène. A la reprise, Hook merdouille de nouveau et ce sont les Parisiens qui prennent la main assez rapidement. La jeunesse mal coiffée et hipsterisée est déchaînée et il s'en faut d'une fulgurance de Guiry pour que Bonneval n'aille pas accabler ses invités derrière la ligne blanche. Les One Direction de l'ovalie n'ont pas dit leur dernier mot : Plisson enchaîne deux drops, comme ça, fait passer le score à 18-11 à la 51e et leurs chorégraphies bien rodées et lénifiantes endorment les Catalans, d'autant plus que Leo part au coin à la 55e. Porical et Hook enchaînent les pénalités ; la jeunesse de la capitale commence à fatiguer et les Catalans résistent bien à leur infériorité numérique. Ils reprennent confiance et… Vahaamahina (je le réécrirai pas) marque à la 65e, essai transformé par Mélé. On est à 24-24, j'ai de la fièvre, « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ». Il fait froid, j'ai le nez qui coule, et les tribunes de Charlety sont aussi fournies que le crâne de Contepomi (j'avais envie d'écrire son nom). Les Perpignanais se remettent au niveau du jour, et Porical reprend le pied sur le score. Le Président a 10 minutes pour faire valoir son titre, et il va déployer toute la force de ses muscles (et de ses poings) pour amener son peuple à la victoire. Il ouvre la voie à Turinui (par semaine) qui marque à la 74e, transformation de Porical. 34-24… je souffle (enfin, je me mouche). Le Président et Charteris échangent leur poing de vue sur les caricatures de Charlie Hebdo, le débat est animé; l'esprit de Michel Polac s'empare de tous les protagonistes présents sur le pré, et on fait tourner les manchettes, comme de petites girouettes. Les meneurs sont mis en garde à vue, Porical manque sa dernière pénalité, on a gagné. Je regarde le calendrier des prochains matchs… et pitin, « sa mère la chauve, c'est la merde ! » Les joueurs: Côté parisien : Porical : un modèle de syndrome de Sotckholm à la sauce capitaliste. Porical a fait un match solide, dans une indigence assez générale, il faut quand même être honnête. Bonneval, Plisson, Flanquart… : puisque c'est mort cette saison, autant leur filer les clés du camion et faire revenir Quentin ( <3 ) Valançon, Hugues Briatte et toute leur joyeuse bande pour reformer ce qui a marché il y a quelques années : un groupe (suis d'humeur romantique, sa mère). Côté arlequin (par l'Affreux Gnafron) Le pilier droit catalan étant une espèce en voie de disparition (et à ce titre inscrite sur la liste rouge mondiale des espèces menacées), c’est Jérémy Castex, gaucher de son état, qui poursuit sa reconversion droitière avec toutefois moins de facilité qu’Eric Besson. Le staff avait également pensé à Gavin multi-tool Hume mais les docteurs se sont offusqués. Et puis de toutes façons, le Gallois était prévu pour le poste de dernier rempart. A l’aile gauche de la première ligne, on retrouve Toma Lolo, un ailier contrarié mais peu contrariant. Autant dire que Guirado s’apprête encore à vivre une soirée délicate en mêlée fermée. Porical, passé à l’ennemi, a affûté sa mire toute la semaine en songeant à toutes les pénalités qui ne manqueront pas de tomber. Charter is en seconde ligne avec le jeune Tao, dernier descendant du peuple de Mu. Strokosh, Narraway et Guiry (non, ce n’est pas un clown) auront la lourde charge de résister à celles de Parisse, Papé et autres parisiens uniquement là pour faire le nombre sur la feuille. La paire de centre Mafi-Piukala sera alimenté par une charnière Cazenave-Hook au sein de laquelle le jeune demi de mêlée a astucieusement opté pour le port d’un casque, afin d’être confondu avec Charteris. Mais peine perdue, l’Ennemi ne tombera pas dans ce piège audacieux. Sauf Pascal Papé en toute fin de match. Enfin en ce 22 Septembre, le bien nommé Automne occupera l’aile gauche alors que bien Planté à droite Adrien ne sera pas autorisé à faire le mur (contrairement à Sid le match précédent). zp8497586rq
Le Lab'Hauts de Seine analyse ASMCA-RM92 Rugbymen du dimanche ! L'enjeu est important pour la Boucherie : nous avons ouvert l'oeil du monde ovale sur la médiocrité systématique du « match du vendredi soir », gimmick passé dans le domaine public, comme « le Président Papé » ou « tweet de la honte » … comment entrer dans la postérité 2.0 avec un match du dimanche soir, habituellement dévolu aux blockbusters et aux matchs du PSG ? Pour tout vous dire, on compte un peu sur le pouvoir LOLique de certains de nos animateurs habituels, mais en l'absence de Rougerie (qui ne fera pas un concours de mémèche de surfeur avec Lo Ciccero absent lui aussi) et de Cudmore, on a un peu peur d'un truc sérieux. Et ça l'est. Michelin veut conforter son statut de forteresse imprenable depuis 44 matchs, tandis que le Racing assoit sa dynamique indolente à une 7è place qu'il espère quitter. Le film du match La feuille de match annonce du jeune, du remuant, de l'explosif de part et d'autre du terrain; elle tient ses promesses à la 3e minute sur un essai de Napoleoni Nalaga (plus si jeune, mais remuant et explosif au moins la première moitié du match). Inspiré d'une fulgurance divine, aidé par ses apôtres Fofana puis Buttin, le virevoltant Fidjien revenu de son purgatoire de l'hémisphère sud, fait tonitruer le choeur clermontois ! Petit Con Morgan Parra tranforme, on est à 7-0 à la 4e. Les valeureux gauchos (prononcer « gaoutchoss », à l'argentine. On parle du Racing, on saurait si J-LO était devenu un suppôt de Philippe Poutou) ne se laissent pas impressionner et passent à l'offensive. Après une première tentative ratée dans un silence de cathédrale par un Wisniewski qui sortira un peu plus tard sur un coup du lapin à effet progressif, le Racing ouvre son compteur à la 10e sur pénalité. Malgré toute la fougue des Franciliens, les premières minutes donnent l'impression du spectacle de gazelles intrépides défiant des chars Panzer. Dans les rucks, dans les 5m, on a beau mettre des coups de cornes, quand la calandre est blindée… Néanmoins, le travail de sape fait son effet et c'est bien le camp des graciles invités qui engrange les points, et passe à 7-6 à la 26e minute. Malgré de solides occasions clermontoises, inabouties par trop de cafouillages, les Racingmen prennent confiance et donnent des sueurs froides à leurs hôtes qui voient passer le vent du boulet ballon ovale un peu avant la mi-temps sur une superbe remontée avortée par un en-avant de Brugnaut. Rien n'est joué à la reprise lancée par Dambielle ; les Clermontois l'ont bien compris et James essaye trouve derechef une superbe touche. Une potentielle suprématie jaunarde est fauchée en plein ciel (et blanc… mouarf) quand un carton (jaune) de l'arbitre (en pink) vient sanctionner Julien Bardy après qu'il se soit essuyé les crampons sur un concurrent. On chauffe un peu, c'Parra drague l'arbitre, c'Cronje-gneu ronchonne. Il faut toute la séduction du maestro du sifflet pour remettre ce petit monde en ordre de marche dans un stade étrangement silencieux. Les deux équipes semblent être les premières à avoir intégré les nouveaux commandements en mêlée et c'est sans tergiversation que le pack altoséquanais s'impose et permet aux Racingmen de prendre l'avance sur des Clermontois qu cheap viagra i demandent à leur public distrait de les aimer ! D'autant plus qu'entrent nos nouveaux meilleurs amis Machenaud (avec ses avant-bras gros comme mes cuisses) et Szarzewski (sans son cintre), et on voit la sueur perler sur le front de Cudmore qui apparaît alors à l'écran, ultra-moulé dans une chemise d'avant les stéroïdes. L'angoisse divertit, Estebanez (notre 3e nouveau meilleur ami, qui est venu avec son poing… et ses pieds) passe le « drop du bout du monde ». 7-12 A la 58e, Petit Con Morgan Parra ramène le score à 10-12 en fronçant son adorable petit nez d'une détermination vengeresse. Monsieur Rebollal, pas peu fier d'arriver enfin à arbitrer des mêlées nous en offre toutes les deux minutes (très aidé par les Clermontois) ; ça s'annonce assez mal pour l'ASM à l'entrée dans le dernier quart du match. Le pack clermontois reprend le dessus et Petit Con Morgan Parra redonne l'avantage à son équipe à la 64e, juste après la sortie sur larmes et sur civière de Benjamin Dambielle. On chauffe de toute part, Estebanez fait ce qu'il peut pour marquer : drop (raté), percée (avortée), de l'autre côté, James vendange et offre le plus de ballons possibles en occupant assez efficacement le terrain d'un pied quasi-chirurgical. Tout le monde s'y met aussi ballon en main et le cuir couvre tout le terrain dans des occasions aussi paritaires que stériles. Les relances fusent jusqu'au coup de sifflet final où Petit Con Morgan Parra botte en touche, dès qu'il peut, sous les coups de boutoir celebrex pills de Racingmen chauds comme la braise (instant sexytude). C'est donc la 45e victoire consécutive de l'ASMCA dans ses douillets foyers, même si ils ont pris ce soir un fameux courant d'air, sur un match plutôt enlevé d'un championnat au diesel, de la Trabby du vendredi soir à la Mc Laren dominicale ! Du rythme, un essai, des mêlées réussies, le seul problème c'est que ce genre de matchs, ça donne pas des masses matière à loler. Les joueurs : Côté clermontois : Petit Con Morgan Parra : toujours aussi aimable et avenant, le demi-de-mêlée clermontois n'usurpe pas son poste. Et il le tient bien ! Brock James : (Qui ça ? ) Efficace au pied, bon animateur de jeu, on peut lui reprocher d'être lisse, mais quand une équipe a affaire à des casses couilles des adversaires déterminés comme le RM92, c'est plutôt rassurant. Julien Bardy : Quand il ne danse pas les claquettes sur un joueur adverse, c'est un flanker gaillard et combatif qui met des étincelles dans la conquête. Côté Racing : Fabrice Estebanez : Quand Estebanez merdouille, il merde à bloc, quand il fait un bon match, il est prodigieux. Au pied, à la main, dans l'animation, il est partout ! Les jeunes Argentins: même si ils ne sont pas originaires de la Pampa, force est de constater que les jeunes ciel-et-blancs réunissent toutes les qualités de leurs lointains cousins de même couleur : ils prennent un plaisir manifeste dans le jeu, sont casses-couilles à souhait opiniâtres, culottés, durs au mal… Il semble que Gonzalo Quesada a résolu avec ses ressources internes les débats sur les Four Nations. zp8497586rq
Le Lab'Hauts-de-Seine analyse RM92 – UBB Contre Toulon, le Racing avait oublié d’être chiant et avait perdu. Contre Bordeaux, tout est rentré dans l’ordre. Par Ovale de Grâce Munie de mon bâton de pèlerin et de mon pass-Navigo tout fraîchement dézoné, en caudilla plénipotentiaire et auto-dictatoriale du Lab’Hauts de Seine, je me dirigeais vers l’encore stade Yves du Manoir, installer mon auguste derrière sur un trône à la mesure dudit séant. Légère et court vêtue, je m'installe, aussi enthousiaste à l’idée de revenir dans l’antre du seul club qui nous assume qu’une prépubère midi-pyrénéenne à celle de recevoir une mèche de Vincent Clerc. Las, le stade semblera avoir été contaminé par la double malédiction du vendredi soir (qu’on n’est même pas) et de la finale (qu’on n’a pas jouée). Le contexte : Il s’agit du 3e match de l’après-Berbizier. Après la passion des amants terribles J-LO/Berbize, qui depuis tant d’années se regardaient l’un l’autre, s’admirant dans l’image de l’autre, unis contre le monde entier, d’autant plus repliés sur leur alliance qu’ils se sentaient attaqués, est venu le temps de la désunion. Car, à l’instar de ce qui guette le couple Montebourg-Pulvar, si il est bon de luire dans l’éclat de l’autre, de n’exister que dans ce lien à l’autre attaqué de toute part par un complot scélérat, vient le moment où l'on est rattrapé par les nécessités de la réalité, par celles de résultats… et on jette l’autre à grands coups de tatanes à crampons dans le fion. Surveille bien tes arrières Bernard Laporte! C’est donc à Gonzalo Quesada qu’il incombe cette saison la suave mission d’apaiser les tensions grâce à la technique dite « de l’édredon argentin ». Et du premier duvet Madame, pas du synthétique ! Il plane sur Colombes un air de bonheur doucereux, d’épanouissement collectif, pour un peu, on irait tous faire l’amour dans des champs de jonquilles… Même Pierre Berbizier, reposé par sa pré-retraite, détendu et bronzé vient s’asseoir avec le sourire extatique d’une Bernadette Soubirou à l’apparition de la Madone. L’UBB, quant à lui, après sa récente victoire face à Perpignan, asseoit sa position dans l’élite après une première saison où le club a joué le scotch du capitaine Haddock au sein d’un championnat qui ne l’attendait manifestement pas ! Le film du match : Les mots manquent pour relater ce qui fut l’un des moments les plus marquants de l’Histoire du ballon ovale, d’un rythme endiablé à faire cocotteminuter Eugène Saccomano, à faire sautiller compulsivement Guy Novès, à faire danser la polka à Ariel Sharon… Non j’déconne, c'était une purge, mais du genre douillet. Pour vous donner une idée, on est à 6-0 à la mi-temps et il a fallu attendre la 54e pour que le 9e point soit marqué, toujours pour le Racing. L’édredon argentin a atteint tous les buy generic cialis online secteurs de jeu et a même contaminé Bordeaux dont la défense se met à l’unisson de l’attaquant local mollasson à la sérénité irradiante. Tout ce joli monde s'agite au ralenti sur le pré ouaté. Vatakawa a bien tenté un ou deux trucs, l'arbitre fait l'effort de demander la video pour justifier sa présence sur une tentative d'essai, Lopez a essayé de botter… mais on est pris dans les tribunes d'une douce torpeur et même les encouragements habituellement tonitruants des foules spartaciennes des supporters altoséquanais sont amortis par la douce torpeur ambiante. Les Bordo-Béglais se laissent gentiment dominer, se mettent à la faute avec une complaisance touchante, je me sens un peu proche d'eux en textottant dans un spleen transi. Le Racing enquille nonchalamment, on est à 18-0 à 2 minutes de la fin, quand l'impensable se produit : un essai ! Oui Mesdames et Messieurs, vous le lisez comme je l'écris : UN ESSAI !! Dans un mouvement incroyable, inattendu, avec de la vitesse, du flair, du mouvement, de la technique : UN ESSAI DE 100M de l'UBB ! C'est une victoire logique du Racing sur un score de 18 à 7, le jour décline et j'ai envie d'une verveine. Les déclas :Pour l'UBB, Clarkin, les larmes aux yeux, difficilement résistible et Rofes déplorent une vraie déception et l'impossibilité de combattre face à la sérénité des Racingmen. Raphael Ibanez, beau comme un dieu de l'Olympe, affûté comme une lame, digne dans la défaite et à l'élégance tranchante d'un toreador malgré une mauvaise teinture berlusconienne flagelle dans un sourire ferme et timide à la fois : « Nous n'arrivons pas à passer d'une équipe sympathique à une équipe redoutable ». Puis entre en salle de presse Gonzalo Quesada. Que vous dire de l'effet que produit un 10 argentin sur n'importe quelle assemblée ? (je ne parle évidemment pas ici pour mon propre compte, entendons-nous! Isabelle Ithurburu est ma nouvelle meilleure amie, et il est de notoriété publique que je ne nourris aucune appétence particulière pour les 10 argentins ! RIEN ! WALOU ! KEUDAL !). A ce sujet, il est surprenant que le conseil de sécurité de l'ONU n'ait jamais pensé à envoyer un milonguero d'ouverture apaiser n'importe quel conflit, même le plus enkysté, au Moyen-Orient. Il fait doux ce soir là, une saison qui n'existe qu'à l'Ouest du périphérique, là-bas, on l'appelle l'été argentin. Un sourire unanime illumine les visages à l'unisson de celui que nous dicte le nouveau chef d'orchestre en ciel-et-blanc. Gonzalo est content ! Là où son prédécesseur aurait condamné les 3 premières lignes au port du silice et les ¾ à la flagellation publique, Gonzalo Quesada les enveloppe de sa manne protectrice et clame sa satisfaction « Ce serait manquer d'humilité de ne pas être satisfait ».C'est donc en toute logique que Fabrice Estebanez puis Antoine Battut entrent en salle de presse détendus et aériens, souriants, confiants, blaguant avec les journalistes. Tout est calme et serein au royaume lorenzettien. zp8497586rq
Le Lab'Hauts de Seine analyse RM92-RCT La puissance du nouveau-venu Gonzalo Quepasa et la finesse d’Ovale de Grâce, tout ça dans un compte-rendu Par Ovale de Grâce et Gonzalo Quepasa « Racing a du coeur, un coeur de vainqueur ! » – L'hymne du Racing ressemble furieusement à la montée d'E Lucevan le Stelle », dans Tosca,quand le héros, juste avant d'affronter le peloton d'exécution tente, moyennement convaincu par ses propres arguments, de se persuader que les fantassins tireront à blanc. Pas de bol… Contexte Premier match à domicile de la saison pour les « Ciel-et-Blancs », dont les plus veinards ont eu le droit de rester au chaud à l'infirmerie, tandis que ceux qui ont perdu à la courte paille scellent leurs retrouvailles avec la bande de Don Laportino. La dernière fois qu'ils les avaient croisés, c'était après avoir perdu, sur le fil à la toute dernière minute d'un barrage. Il est des destins dont on a du mal à se défaire… Film du match Dès la première minute le ton est donné. Sur l’engagement toulonnais et le regroupement qui s’en suit, une faute des joueurs entraînés par Monsieur d’Ithurburu laisse Wilko seul face aux perches. 0-3 pour Les Affranchis. Le Racing réagit immédiatement et met les commerciaux Volkswagen sur le reculoir. Estebanez, qui, contrairement à ce que son patronyme laisserait penser, n'est pas international argentin, relance, change de côté, déstabilise les Toulonnais. Vakatawa se prend pour Nalaga à sa grande époque et tape à suivre pour lui-même. Il en profite pour mettre Palisson dans le vent, qui, pas rancunier, se précipite pour en manger un deuxième. Vatakawa laisse le mini-kamikaze sur le carreau puis file à dame. L’équipe Foncia, pleine de confiance après cet essai, ne comprend pas que le jeu a repris et prend un essai en première main de l’Australien en Rouge et Noir (non, pas Matt Henjak, l'autre!). A peine 5 minutes après que l'arrière de Boudjellal s'est exprimé, c’est la dream team des avants qui met une fessée (sodomie©) aux Lorenzekids. La pelouse en gardera les stigmates au grand désespoir de Pierre Berbizier, pas avare du genre, croisé dans sa nouvelle tenue de gardien du stade de Colombes. Szarzewski, pas le dernier à répondre à l'offensive saute à pieds joints sur la gueule de Masoe qui en a vu d'autres et va se faire raccommoder avec du joli fil doré, pirouette cacahuète. Nous sommes à la 22e minute et on commence déjà à compter autant les points au tableau d'affichage que ceux de suture sur les tronches des joueurs. Sur la lancée de la ouine, à la 25e, Mathieu Bastareaud, tel Pégase, gracile et aérien s'élance seule vers l'enbut… mais se viande comme un vulgaire culbuto dans un geste technique de sa création que nous pourrions qualifier de “cadrage-débordement-onanique”, dont il se relève, pas fier, en regardant le public comme le préado guette ses parents en cachant sa chaussette sale dans son dos. Le jeu reprend, personne ne rit, personne n'a envie de se prendre une mandale. D'ailleurs, personne n'a rien vu. Vous avez vu quelque chose vous ? Alain Delon Armitage marque comme il se doit son début de saison dans le championnat français en prenant un carton jaune , grâce à l'indulgence du jury, après avoir mis un grand coup d'épaule à Saubade, qui l'entravait, vainement, sur le chemin d'un hors jeu volontaire. Le RCT finit la mi-temps à 14, mais les 2 minutes de temps impartis sont trop chiches pour le Racing en profite. Il est 13 à 13 sur le terrain, et très à soif à la bodéga ! Bernard Laporte en profite pour aller faire une visite de courtoisie à l'arbitre et lui rappeler combien la santé est quelque chose de précieux, ô combien fragile, pour lui rappeler également combien le port de Toulon est profond et combien les chaussures en béton peuvent être lourdes… La seconde mi-temps part sur les mêmes bases que la première, sans Delon Armitage, qui fera sensation en opérant un ménage sur les ailes, Vatakawa nous en est témoin, dès cipro norfloxacin qu'il rentrera, à la 49e. Mais nous n'y sommes pas encore et les Altoséquanais, toujours e buy generic cialis online n supériorité numérique, en profitent pour s'installer. Malgré une passe de maçon de Germain, Battut passe la ligne avec « un coeur de vainqueur », sans se laisser impressionner par la rentrée toute fraîche de Delon Armitage. Mais, comme à chaque fois, les Toulonnais réagissent par leurs avants en explosant une mêlée dans leurs cinq mètres. Les Rado-Méditerranéens donnent raison au poète à la 59ème : sur une relance à la main (!), Bastarocket emporte tout ce qui ose se mettre en face de lui, passe au sol. Wilko récupère et sur une merveille de passe vrillée de trente mètres, offre à Martin son premier ballon du match. Il en profite pour offrir la balle du doublé à Giteau. 21-20 pour la bande à Speedy Gonzalo, l’écart se resserre. Trois minutes plus tard, Wisniewski tape en touche ou plutôt directement dans le visage de Vakatawa qui faisait soigner son ongle, le nez sur la ligne blanche (Jean-Luc Delarue, où que tu sois ….). La punition est rude pour l’ailier fidjien qui pensait pouvoir rejoindre ses copains à l'infirmerie. Le match semble s’éteindre mais c’est plutôt Palisson qui s'éteindra en allant se crasher directement sur Chavancy, les tribunes résonnent encore de son « Tora ! tora ! tora !». Heureusement, les commentateurs Canal viennent de nous vanter les mérites de l'ostéo du RCT, le « meilleur du monde », qui vient, dans une mise en scène très spectaculaire au secours du Yamamoto de la Rade, aussi frais qu'à Pearl Harbour. A la 75ème et après une très belle progression, le RCT bénéficie d’une mêlée proche de la ligne d’en but des Ciel-et-Blancs. Afin de ne pas prendre de nouvel essai, et surtout pour se targuer d’avoir concédé « défaite encourageante », les Racingmen font faute sur faute dans la phase de jeu la plus décriée depuis le début de saison et envoient Ben Arous se pavaner dans un minishort particulièrement indécent, sous l’œil médusé des groupies avides et nombreuses. Pénalité face aux poteaux, le meilleur 10 de plus de 40 ans du monde, ne se fait pas prier et donne la victoire aux siens. 21-23 score final. « Racing l’a dans l’c.., un coeur de vaincu » Orioli fête sa victoire en mangeant deux jeunes supporters du Racing, Pierre Berbizier fait la gueule et Jacky Lorenzetti fume son 8ème paquet de clopes. Tout est redevenu normal en somme… Les joueurs Côté ciel et blanc : Mention spéciale à Chavancy qui réussit un grand match par sa simple intervention sur Palisson. Ou mention à Palisson pour réussir à être KO sur une « air défense ». Vakatawa marque un essai tout seul comme un grand, mais a été décevant en défense (il est fidjien me dit-on, il dit qu’il voit pas le rapport). 15 premières minutes exceptionnelles ! Le courage et l’abnégation – voire le sens du sacrifice – du pack du Racing (amputé des mollets d'Andrea Lo Cicero) est à saluer, face à la force de frappe de leurs vis-à-vis toulonnais. Côté Toulonnais : Palisson : le panda roux fait tout pour se faire remarquer, même dans le bon. D'une énergie sans faille, il a été partout, sans ménager ses efforts. Mais ça aussi, ça s'apprend. Matt Giteau : concentré, un doublé, du jeu au pied, l'Australien délivre une partition presque parfaite. Le pack : l'arme fatale toulonnaise a été déterminante dans la (courte) victoire Frédéric Michalak: décore admirablement les bancs Delon Armitage : Du hors-jeu, des plaquages limite, un sourire de bourreau des pensionnats de jeunes filles, le « plus français des Anglais » (ça c'est pour être repérée par un organe de presse officiel) a réussi son baptême des valeurs toulonnaises ® zp8497586rq
Le Lab'aux Roses analyse Stade Français/ MHRC Jérôme Porical, fougueux apaloosa du Stade Français. Par Ovale de Grâce L'ambiance était torride en ce jour de reprise au si accueillant stade Charlety, la foule était venue en masse avide et survoltée découvrir la nouvelle mouture des soldats roses, menés par les charismatiques Christophe Laussucq et Bibi Auradou. Non, j'déconne, on se serait cru à un meeting de François Bayrou et le niveau de fébrilité ressemblait à celui d'une boutique Cartier dans la Pologne post-soviétique. Le contexte : Partis essuyer leurs branlées de l'autre côté de l'hémisphère, sur le terrain, pas un Argentin! Ce qui, du coup, modérait considérablement mon propre enthousiasme à me déplacer pour faire fondre ma cellulite sur les strapontins surchauffés, non par l'ambiance mais par la chaleur caniculaire. Sans ses milongueros, Fabien Galthié était lui aussi sur son pôle down. Tour de chauffe dans la fournaise pour le MHRC qui doit s'imposer malgré les absences dès le début de saison pour confirmer son statut de challenger (attention, le groupe verbal précédent comprend au moins deux oxymores et un pléonasme, sauras-tu les retrouver?) ainsi que pour le Stade Français qui, emmené par le Président Malabar, doit muscler son ventre mou du classement. Le match : Que dire de la première mi-temps ? Eh bien pas grand chose de plus que sur l'arbitre Monsieur Minery, c'est sérieux, un peu hésitant, ça tâtonne (ne voyez pas d'insinuation cochonne derrière ça, y a pas d'Argentin je vous ai dit!) . Les Héraultais font pas mal de fautes en début de partie, ce que Julien Dupuy n'ose pas sanctionner au pied. On est poli entre amis ! Au nom d'une ancienne rivalité pour la suprématie languedocienne, le bleue-bite mais rose-jaquette Porical est affecté au tee et donne de l'air (croyez-moi, on en a besoin) aux Parisiens dès la 12e. Égalisation de Paillaugue à la 19e à la suite du 2e drop manqué par le persévérant Trinh-Duc. On lui souhaite néanmoins de persévérer un jour davantage dans la réussite que dans la tentative… Montpellier fait ce qu'il peut pour donner du rythme dans un jeu étriqué et lourd à bien des égards. Tant et si bien d'ailleurs que les Montpelliérains multiplient les fautes, envoyant au frigo Ouedraogo, ce qui leur coûtera un point par minute de rafraîchissement. On se laisse envahir par la moite torpeur d'une fin d'après-midi caniculaire On se laisserait volontiers bercer par le doux, diaphane et lointain chant des supporters Quand je m'emmerde je fais de vers Pendant que d'autres rentrent au vestiaire Finies les 15 minutes de répit, la sirène sonne dans Charléty, Les joueurs sont chauds comme la braise Et se replongent dans la fournaise… J'arrête là de jouer les troubadours : comme un miracle, il y a enfin de l'action sur le terrain ! Tout commence par un acte politique grave qui aurait emmené Monsieur Minery au charbon dans bien des pays : un essai, la première action vraiment aboutie de ce match est refusé au Président. L'affront est grave, le Président relève la tête et sait que désormais, rien ne pourra arrêter l'inexorable marche vers la victoire dans laquelle il mène les siens, aidé par le précieux Jérôme Porical , un bien fiable lieutenant qui passe tout ce qu'on lui demande de passer. 5 minutes plus tard, c'est Paul Warw buy cheap cialis online no prescription ick qui enfin passe la ligne d'essai, sur une passe de Dupuy. Ouedraogo rentre à la 49e, mais il semble que les Parisiens ont pris le dessus et mènent désormais le jeu. C'est pourtant sur un « essai à la Mytton » que le MHRC marque à la 70e et tente de rentrer dans le match. Manque de bol, Bonfils, suivi par Porical qui transforme, rend la monnaie à la 72e et la douloureuse pèse 29-16. Porical enlève toute possibilité aux Montpelliérains de repartir avec le bonus défensif en tuant le score sur la sirène. Match conclu sur 32-16. Les joueurs : Stade Français : Jérôme Porical : il fait une entrée très remarquée chez les soldats roses, on retrouve le fougueux apaloosa qui avait mené l'USAP aux sommets, juste avant qu'il soit bridé par la culpabilité du succès (Ovale de Grâce, psychanalyste des stars) Julien Dupuy : si ce n'est son manque de réussite au pied en début de match, pas grand chose à redire du rythme de Dupuy, de ses capacités à faire chier imposer les intérêts de ses camarades auprès de l'arbitre, ni de ce geste qui l'a rendu célèbre (mais non, pas la tradition stephenferrisienne!) qui consiste à agiter ses bras vers l'arrière avec une détermination qui n'est pas sans rappeler l'envol de l'albatros ou la colère du jar pas prêt à finir en foie gras (Ovale de Grâce, hagiographe périgourdine) Pascal Papé : lorsqu'il buy propecia and proscar n'y aura plus de droite ni de gauche, lorsque les corpus rugbystiques ignoreront leurs antiques préceptes, lorsque les jargonnants midipyrénéens auront rejoint leur statut de has beens, lorsque l'iconoclasme, la modernité, la créativité sur le pré pourra enfin exulter, dans son halo nimbé de lumière régnera toujours Pascal Papé ! (Ovale de Grâce, évangéliste) Felipe Contepomi : il était pas là, mais j'avais juste envie d'écrire son nom(Ovale de Grâce, parfois fidèle) MHRC : Rémi Martin : Surprenant de régularité, le jeu de Martin, disons « viril » ne prend pas une ride (oui Mesdames et Messieurs, parfois, le jeu ride). On attendait un taquet en loucedé sur le ratelier de Missoup, mais il n'est point venu. Faut dire que ledit avait prévu le coup et s'était tout enmmitouflé dans un casque intégral malgré la chaleur . Benoît Paillaugue : Bon au pied, omniprésent, un caractère de merde… : malgré son physique de souriceau, il a tout d'un grand; on sent bien qu'il a été formé au Stade Français à une époque où Augusto Pichot faisait régner la terreur et incarnait la notion même de demi de mêlée. François Trinh Duc : si l'on excepte ses deux drops manqués, FTD a été plutôt agréable à voir jouer, tentant de dynamiser le jeu au plus creux de son apathie Fulgurance Ouedraogo : pas grand chose à dire, mais j'avais envie d'écrire son nom zp8497586rq
Le Labo aux Roses fait le bilan de la saison La saison parisienne résumée en une moue. Qu’il est fort ce Felipe. Par Ovale de Grace, La saison commençait comme un drame shakespearien, dans les entrailles fantasmées du théâtre jeanbouinien que Maxphégor hantait encore de son spectre pailleté (oh yeah !). Après quelques années aux tremolli de drama-queen du Président sortant, le nouveau, normal, promettait une nouvelle ère, plus stable, un peu grège, en milieu de tableau. De ce dernier point de vue, le bilan de la saison est au-delà de nos espérances ! Les tops : Tout d’abord, un top pour les supporters, un flop pour nous en tant que bouchers, la démission de Max Guazzini. ATTENTION : au Labo’Rose, nous restons résolument guazziniens et, à l’unissons de la rédaction de l’Equipe, un peu perdue dans ses prévisions de ventes, nous regrettons profondément que Bernard Laporte ne soit pas resté. Nous regrettons qu’il n’ait pas continué à dispenser ses salves apaisantes sur Mathieu Bastareaud et fait profiter le club en général, et notre Président d’Honneur en particulier, de ses accointances avec ce qui se fait de mieux dans le monde du business probe. Le top donc, c’est Thomas Savare, président normal, qui ouvrira la voie à d’autres, venu avec son gros chèque et sa modestie. Plus riche Que Lorenzetti, aussi sympa que Oui-Oui, sauf que lui, c’est pas un taxi jaune mais un hélicoptère de milliardaire qu’il posera sur le nouveau Jean Bouin.En attendant, il participe à nos conneries et laisse Max Guazzini assurer la représentation. Cette saison, bien plus que sur le plan sportif, c’est sur le plan humain, encore une fois, que le Stade Français s’est illustré. Au-delà d’humain, d’ailleurs. La saison ayant couvert 3 élections républicaines majeures et une primaire, le SF a offert au peuple ovale, qui s’est déplacé en masse vers son ordinateur pour cliquer , bien plus que des résultats sportifs : il lui a offert un Président et un capitaine pour le XV de France, Pascal Papé ! Le Président Papé, puisque c’est ainsi qu’il est désormais appelé dans les médias, et la Boucherie n’y est pas étrangère, a brillé aussi bien en représentation de l’esprit boucher que sur les terrains, où son humour de 2e ligne a fait merveille et ses cannes d’ailier fidjien lui ont fait marquer pas moins de 5 essais, le classant meilleur marqueur du club ex-aequo avec Julien Arias ! Les flops : On commence par quoi ? – Les matchs à l'extérieur : Comme tout bon parisien, le joueur du Stade Français s’exporte mal chez les cul-terreux, d’autant plus quand ledit parisien est argentin, parce que l’Argentin ovale a un standing ! C’est donc en toute logique qu’autant à domicile, les stabilo-boyz ont brillé, autant à l’extérieur c’est une catastrophe absolue. La meilleure illustra paper writer tion étant probablement Felipe Contepomi, livrant des copies mirifiques dans les différents stades de la capitale, lorsque le Labot’Rose est dans les tribunes pour l’encourager de sa voix suave et discrète, autant il a du mal à renouveler son art lorsqu’il se sent loin de cette présence au magnétisme galvanisateur. A noter néanmoins un match exceptionnel au Mans, contre le SUA, classé « match à domicile ». Si il suffit de ça, disons-leur tout de suite à nos sympathiques et facétieux joueurs : la saison prochaine, vous ne jouez qu’à domicile, même si parfois le trajet vous paraît un peu long – Les animations au Stade de France : depuis l'ère Guazzini, les foules nombreuses et néanmoins familiales se pressaient au SdF pour voir du beau rugby (sisisi) et aussi des animations à pas cher. Ainsi, les vénérables pères de famille sortaient leurs enfants de leurs jeux videos pour aller mater les nichons des danseuses du Pink Paradise passer un moment de qualité intergénérationnelle, devant des spectacles interactifs (un karaoke, une macarena géante…) voire culturels en leur faisant connaître le Grand Répertoire post-baroque des 80's. Le guazziniste ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvu quand la brise savariste fut venue, pas le moindre petit morceau de strig à paillettes ou de tétons. C'est dans cette austérité que le Stade Français a traversé 2011-2012 et devra faire ses prochaines saisons; on a pu d'ailleurs percevoir une TRÈS SENSIBLE baisse de la fréquentation dans les gradins. – Michael Cheika : les précédentes saisons, les joueurs britanniques l’avaient démontré, la méthode anglaise fonctionne mal sur le club le plus original de la planète. Michael Cheika est donc rappelé à ses affaires et ce sont des chantres de l’autogestion qui viendront en 2012-2013 imposer leur autorité collégiale. Amis de la contradiction, nous vous souhaitons une bonne saison ! – Byron Kelleher : nous ne tirons pas deux fois sur la même ambulance, et de toutes les façons, nous l’avons déjà enterré. Les prédictions pour 2012-2013 : après avoir fait cruellement croire à l’Aviron Bayonnais qu’il avait creusé la tombe du Stade Français dès le 1er match de préparation, les pinko-boyz vont jouer la surprise et, vêtus du maillot le plus moche depuis le « tie and dye », imprégnés de l’esprit de David Auradou désormais sur le banc, menés par un Président Papé plus gaillard que jamais, iront décrocher les étoiles au firmament du championnat ! Merci à Pierre Rabadan, Quentin Valançon, Rodolphe Pirès, Richard Escot, Pascal Papé et Felipe Contepomi sans lesquels cette saison du Labo'Rose n'aurait rien été! zp8497586rq
Le 9 juin, le Labo'Rose et rouge, et noir. Parce que !… Qui a dit que la seule raison était la rivalité avec les Toulousains ? Par Ovale de Grâce On dit souvent les Parisiens sûrs d'eux, arrogants et dominateurs, ce en vertu de quoi il serait a priori logique qu'ils soutiennent le Stade Toulousain. Et pourtant, au Labo'Rose, nous avons, à l'heure du sacre, fait le choix de rallier les sympathiques et facétieux Toulonnais. Ce serment d'allégeance, cette capitulation temporaire et circonstancielle, nous en faisons le manifeste d'un éphémère axe séquano- varois destiné à faire exulter l'originalité et le mercenariat sur les mandarins des “valeurs du rugby” © et le verbe ovale à Papa 1- Parce que Bernard Laporte : Le Labo'rose a toujours eu une tendre affection pour le truculent Bernard Laporte dont il n'oublie rien : la remontée dans les firmaments de l'élite, les premiers titres du championnat, le largage pour un destin national, la FACEM, Byron Kelleher (RIP)… Bernard Laporte, c'est l'anti-Novès : charismatique et remuant, il a laissé son empreinte dans l'Histoire de la 3e mi-temps quand son homologue toulousain faisait une énième diète dans un ashram au Tibet. Aussi instable que Guy Novès est greffé à son club, Laporte, c'est le type qui peut être votre meilleur ami fidèle pendant environ 1/4 d'heure, jusqu'à ce que l'appelle un plus alléchant plat de coquillettes (et surtout un gros chèque). 2- Parce que Mathieu Bastareaud : Pour le supporter parisien, un joueur ne peut partir que dans deux circonstances : la retraite ou les pieds devant. Pour autant, si nous sommes ravis de voir la santé évidente que l'air marin lui donne, et si nous sommes sensibles à l'attachement manifeste qu'il continue à témoigner au club : Nous sommes encore plus soulagés de le savoir loin des soirées étudiantes et de nos terrains où ses caprices Popupdomination By Michael Dunlop et scandales cheaps difficultés à couper le cordon sainement commençaient sérieusement à nous casser les couilles nuisaient tristement à ses performances. 3- Parce que Felipe Contepomi : Le Labot'rose a toujours été d'une parfaite mesure et d'une grande sobriété sur ce que lui inspire le capitaine des Pumas. Encore une fois, nous ne dérogerons pas à cette règle et resterons dignes ! 4- Parce que Pierre Mignoni : Mignoni est un habitué des finales du top14 avec l'ASM. Passé de l'autre côté des crampons, il est temps pour le sosie officiel de Daniel Craig de ne plus aller au Stade de France comme on va à Canossa, mais d'enfin faire exulter un sourire dont on pourrait douter un tantinet qu'il existât. 5- Parce que Max Guazzini : On a rarement autant vu Notre Président A Vie Bien Aimé -loué soit son prothésiste dentaire, qui donne cet éclat à sa joie, Hosannah !-, que depuis quelques matchs à Mayol dans les tribunes, voire dans les vestiaires où Il -bénie soit la coloriste qui enlumine sa divine chevelure- où il pu respirer un peu d'odeur de camphre et de sueur. D'aucuns prétendent même qu'il pourrait s'impliquer dans le club varois et lui apporter sa créativité ; à Bandol, de devenir pom-pom rêve la cagole ! 6- Parce que Mourad Boudjellal : Nous, un Président qui hystérise sa dépression, qui met en scène avec des trémolos de drama-queen son sentiment de persécution, allez savoir pourquoi, on se sent un peu en terrain connu… 7- Parce que la sodomie : Un club dont l'essentiel du vocabulaire présidentiel et supportarial se situe autour du trou de balle, avec une virulence empreinte de fascination pour les activités associées au séant, ne peut qu'être pénétré des fondements des valeurs parisiennes. 8- Parce que l'avant-gardisme capillaire : La Rade semble en passe de détrôner le Carrousel du Louvre pour la prochaine fashion-week. Il est évident qu'arborant de tels chefs, nos amis Toulonnais ont compris la substantifique inspiration des maillots stadefrancistes et, solidaires, n'oseront plus le moindre quolibet. 9- Parce que le changement, c'est maintenant : Et qu'il faut sortir les sortants, et qu'après Paris, Toulon est probablement le club le plus original de l'hexagone ovale. Les valeurs du rugby, c'est bien gentil, mais serait temps qu'après les titres du Stade Français, on voit de nouveau faire trembler les vieux derrières fédéraux flapis sous les coups de boutoirs de facétieux mercenaires ! 10- Parce que TOULON ! zp8497586rq