Le Choc des coffres, épisode 2

La semaine dernière, pour le grand lancement du grand duel pour la place bientôt vacante au centre de l’Equipe de France (la météo annonce des ondées sur le Cotentin, ainsi que d’une blessure imminente en Catalogne), la montagne (je ne parle pas du quotidien clermontois) avait accouché d’une souris, avec très peu de temps de jeu pour les deux opposants. Ce week-end leur aura été plus propice pour exprimer leur talent, avec je l’annonce, malgré les commentaires sarcastiques des lecteurs sur le premier article de la série, l’ouverture du score. Pour les deux camps ! Foison de passes donc, comme nous le verrons dans le détail du match. Mais avant cela, présentons l’image qu’ont les deux protagonistes chez le public.

Mathieu Bastareaud a une histoire un peu chaotique avec le public. On le découvre à l’occasion de la tournée d’été 2007, alors qu’il évolue dans le club de Massy, en Fédérale 1. Bernard l’apporte dans son sac à dos en Nouvelle-Zélande, et le fait signer dans la foulée au Stade Français, où il progressera grandement, jusqu’à devenir le bulldozer rose qui fait des malheurs dans les défenses un peu partout en France et ailleurs, tractant sur 20 mètres ligne de ¾ après ligne de ¾. Celui que tout le monde voit comme le prochain Ma’a Nonu réalise alors quelques matchs du Tournoi des 6 Nations, avec une belle première performance contre le Pays de Galles en 2009 (remplaçant Maxime Mermoz, blessé. Tiens tiens…), et l’année suivante avec deux essais contre les Ecossais et le remplacement de tiens tiens Florian Fritz contre l’Italie. Ensuite, il y a l’Affaire.
Pas besoin de revenir longtemps sur le Bastareaud-gate, qui a apporté la honte et l’hilarité à toute la France, ainsi que l’interdiction à « l’Inglorious Bastareaud » de fréquenter les Ikéa. Chacun a sa version de l’histoire, avec des détails incluant des joueurs bourrés qui s’échangent des coups, une vidéo de surveillance, des jeunes filles peu farouches, une femme de chambre, des agents de sécurité qui dansent entre eux, une tentative de fuite reprise à l’aéroport JFK et le Carlton de Lille. Mais je confonds peut-être. Toujours est-il que l’image du joueur est sérieusement écornée, et que son mental n’en ressort pas renforcé. Après avoir entretenu un faux suspense, il décide de partir à Toulon, contre l’avis du FACEM-boy Bernard Laporte, ce qui amène à un petit clash boudjelesque avec Laporte. La cerise sur le gâteau est lorsque Laporte rejoint Toulon, pour entrainer Bastareaud qui l’a traité indirectement de menteur. Difficile donc de trouver des bases saines pour s’épanouir dans ces conditions…
L’image actuelle de Mathieu Bastareaud est donc celle d’un garçon fragile, pas très bien dans ses pompes, en surpoids, mais possédant un grand potentiel qui n’attend qu’un déclic pour se montrer. Et puis à ceux qui le trouvent gentil garçon, et pas assez boucher, je vous rappelle cependant ceci.

Florian Fritz est un peu plus vieux, et a deux fois plus de sélections. Malheureusement pour lui, des blessures aux mauvais moments l’ont souvent fait sortir du groupe France. L’intelligencia rugbystique (c’est-à-dire le Midol et les Spécialistes Rugby Canal+, on n’a que les têtes pensantes que l’on mérite) fait le forcing pour son retour en Equipe de France, mais son comportement extra-sportif semble lui barrer la route toute tracée d’une grande carrière internationale.
Cette image de bad boy, de garçon turbulent, sur et en dehors du terrain lui colle à la peau, mais il faut avouer qu’il y travaille toutes les semaines… Mais d’ailleurs, sortir sur un rouge en faisant un bras d’honneur au public, n’est-ce pas ça, l’esprit rugby ?
Et puis si cela le dessert niveau sélection, il faut avouer que ça plait à tout le monde d’avoir un joueur qui court tout droit, qui plaque toujours à la limite de la régulière (et parfois de l’autre côté de la limite) et qui respire l’intelligence. Cela en fait donc un des chouchous du public toulousain, j’en veux pour preuve l’ovation qu’il a reçu à son entrée sur le terrain contre Lyon, et les « Florian, Florian » entendus ce week-end alors qu’il semblait en difficulté, ainsi qu’un joueur-phare pour la Boucherie et visiblement adulé par ses lecteurs. J’en tiendrai compte à l’avenir en disant du mal de lui, pour nos amis du forum officiel du Stade Toulousain et par esprit de contradiction.

Les matchs de ce week-end :

Mathieu Bastareaud a joué l’intégralité du match contre Lyon, ce qui nous a permis :
• Premièrement de confirmer qu’il peut jouer 80 minutes
• Deuxièmement de voir un peu mieux son état de forme
13 ballons touchés, plus un gagné au grattage (il devait avoir perdu au tirage je suppose). Il a beaucoup avancé avec le ballon, au sein de la défense adverse, et quand celle-ci était insuffisante pour lui apporter un vrai challenge, il a aussi percuté l’arbitre, ce que Mourad a considéré comme une preuve du complot arbitral contre sa personne. Oui je dis « complot » pour ne pas choquer la frange mineure du public de la Boucherie (frange + mineur = le Stagiaire). On notera aussi une belle course balle en main d’une dizaine de mètres après la ligne d’avantage, ignorant un Alexis Palisson plutôt isolé sur son aile, avant de se faire plaquer, de se relever et donc de se faire pénaliser. Seulement 2 placages, mais c’est plutôt le jeu lyonnais qui est à blâmer ici. En revanche, il commet un en-avant sur le renvoi de la seconde mi-temps très bien tapé par Wilkinson qui aurait été très intéressant. Mais le vrai point noir pour lui, c’est son utilisation par le système de jeu toulonnais… Bastareaud sert d’impact au centre du terrain, ou pour le jeu à zéro passe, au près. Mais toutes les combinaisons d’attaque le sautent, ou presque. Au final dans le jeu, c’est un peu un Lionel Nallet, mais qui n’aide pas dans les rucks et ne saute pas en touche. Et avec une coiffure plus moche. Il n’a donc que peu de passes à son compteur.

Florian Fritz a lui aussi alterné le bon et le moins bon. Comme Bastareaud, il nous offre une percée sur 15 mètres tout en puissance, cassant 2 plaquages avant de se faire prendre par le troisième, puis de se relever et offrir une pénalité aux Irlandais du Connacht, et son habituelle bouille dépitée quand il fait une faute que même Christian Jeanpierre pourrait siffler. Sa plus belle action est une passe sautée à la 26ème (oui, vous avez bien lu, Florian Fritz a fait une passe sautée, parfaitement réussie qui plus est, et qui a mis en grand danger la défense adverse). Il prend malheureusement une béquille sur cette action, ce qui l’handicapera pendant toute la fin de la première période, avant sa sortie définitive à la mi-temps. On notera qu’il est paradoxal qu’il se blesse sur une passe 5 mètres devant la défense, et pas sur ses courses je-vais-tout-droit-et-si-y-a-quelqu’un-en-face-ben-tant-pis. Sur son dernier quart d’heure, diminué, il servira donc de pivot au centre de l’attaque rouge et noire, offrant un retour intérieur à l’hôpital pour McAllister, qui reculera de 10 mètres sur le plaquage suivant. Seulement donc 40 minutes de jeu pour lui, 5 ballons et 3 plaquages, mais lui aussi ouvre son compteur de passes pour l’année 2012, portant le score à :

Bastareaud 3 – 4 Fritz

Avantage Fritz donc malgré moins de temps de jeu, mais rien n’est fait ! Le week-end prochain, c’est Gloucester pour l’un, et Petrarca pour l’autre.

Fritz-Bastareaud, le choc des coffres

Le monde rugbystique français est en émoi : pour sa première liste des 30, PSA a décidé de se passer de deux des personnages les plus hauts en couleurs du POF (Paysage Ovale Français), je veux parler, vous l’aurez deviné, de Bastareaud et Fritz (en même temps c’est le titre de l’article, donc vous n’avez pas eu à trop réfléchir). Leur ont été préférés les tauliers Mermoz et Rougerie, et les petits nouveaux Véronique et Davina, euh David et Fofana pardon.

Tout de suite un problème saute aux yeux : si un joueur à l’armature en acier trempé comme Milo-Chlusky est susceptible de rater le tournoi pour blessure, les freluquets choisis pour occuper le poste au centre sont sur la sellette. Maxime Mermoz tout particulièrement, lui qui a failli donner son nom à la maladie des os de verre. Le cas Rougerie est un peu différent bien sûr : il est capable de courir 2 jours après une fracture de tous les os du pied. A la naissance, il a lui aussi eu le choix entre le look et les facultés de régénération de Wolverine, et il n’a pas été aussi con que Maxime Médard.

Dans ce pays qui comporte 60 millions de sélectionneurs tous plus compétents que celui en poste, chacun va de sa remarque et de son « Moi j’aurais plutôt pris X ou Y », tant et si bien que la paire de centre de l’Equipe de France est devenue l’affaire Dreyfus de 2012 : le sujet à éviter à tout prix pour passer un bon repas de famille ou une pause-café détendue. A la Boucherie, on aime beaucoup les querelles, et l’idée d’avoir des fils de commentaires dignes de lequipe.fr nous fait baver d’envie. Et puis ça vous donnera des billes pour justifier avec le plus de mauvaise foi possible votre choix.
On s’intéressera donc au duel Bastareaud-Fritz, deux joueurs au profil assez proche, pas vraiment dans l’évitement ou la technicité. Après chaque match, notre équipe de spécialistes interviendra pour vous présenter les performances des deux joueurs, et surtout, le score récapitulatif de leur confrontation. Ou alors elle aura eu la flemme de compter les ballons et dans ce cas on fera rien.

Présentation des opposants

Mathieu Bastareaud, on pourrait pu l’appeler le Caucaunibuca blanc si Rupeni n’avait pas été bon avant d’arriver en France. Du coup on l’appelle « Bastarocket », en référence au film mettant en scène des jeunes que l’on qualifiera de gentillets pour ne pas dire stupides, échouant au contact du meilleur niveau. Du coup ça lui va bien en fait comme surnom. Son point fort c’est son gabarit, et son point faible aussi. Ça et les tables basses. Après avoir été excellent un temps en Equipe de France, Bastareaud a bien du mal à se relancer, et les semonces de Marc « Dunkan » Lièvremont n’ont pas fait grand effet. Mais ça reste le joueur capable de courir 10 mètres avec 3 défenseurs sur lui, et qui a marqué 2 essais à ses débuts en bleu.

Florian Fritz est très à la mode en ce moment, surtout à Toulouse. Le Midol ne comprend toujours pas il n’a pas été sélectionné, et l’ovation qu’il a reçue vendredi à Ernest Wallon montre bien l’amour que lui porte le public toulousain. Enfin ça veut rien dire, car comme dit le dicton : « souvent public toulousain varie », dicton dit « de Frédéric Michalak ». Fritz, c’est le mec capable de rater une sélection parce qu’il n’a pas de passeport à jour. Fritz, c’est le mec qui transperce tout le terrain en marchant sur son vis-à-vis, et qui perd la balle dans le ruck à 5 mètres de la ligne. Et Fritz, c’est surtout ça, pour le plaisir des yeux : Wasps-ST 2010

Première manche de 2012

Petit bilan pour Fritz : 25 minutes de jeu, 6 ballons et 1 essai, il a rappelé à tous qu’il était un grand joueur. 3 explications avec Maciello, excédé de devoir se justifier en permanence, il a rappelé à tous qu’il ne savait pas se tenir sur un terrain. Mention spéciale à sa moue dégoûtée et son « pfff » dépité de ne pas avoir pu jouer vite une pénalité parce que « c’est la règle ». Il a tout de même passé la moitié du temps en position de troisième ligne, ce qui n’est pas vraiment le poste le plus atteignable en Equipe de France…

Petit bilan pour Bastareaud : 5 minutes de jeu, 2 ballons. Il n’a honnêtement pas eu grand-chose à faire, mais n’était pas non plus bien vaillant. A reculé à l’impact par exemple.

Mais tout cela ne sont que des mots, pour les départager, rien ne vaut la statistique brute, qu’on ne peux tromper, celle de leur point fort à tous les deux, leur marque de fabrique : le nombre de passes réalisées. C’est ce nombre qui nous permettra de juger de leur niveau, et c’est cette stat que nous retrouverons chaque semaine, pour quantifier l’avancée de chacun.

C’est donc sur un score de parité que s’achève cette première journée du grand duel qui oppose les prétendants à l’Equipe de France :

Bastareaud 0 – 0 Fritz

Laisse béton, Lièvremont ! Par Elvis Vers-Melun

Tatatin…

Après son ode à Ovale Masqué (tube de l’été en Pologne, tout de même) et son passage à l’anglais pour sa balade de Courtney Lawes, Elvis Vers-Melun est de retour et rend aujourd’hui hommage à l’incontestable homme de l’année ovale 2011. Il nous a fait rire, il nous a fait pleurer, il nous a désespéré, il nous a attendri, et surtout il nous a fait gagner : il s’agit évidemment de Marc Lièvremont, notre ex-moustachu préféré. Retour en chanson sur le parcours d’un entraîneur pas comme les autres, sur l’air de “Laisse béton” de Renaud…

Les paroles sont disponibles sous la vidéo.

J’étais tranquille j’étais heureux, au fond d’ma ProD2
Et puis mon portable a sonné, c’était l’président d’la Fédé
J’étais quand même un peu surpris, surtout quand il m’a dit
T’as un vécu, bondiu, il pue pas du cul,
Laporte s’est fait virer, y a une place à chopper
“Entraineur de l’équipe de France, tu vas pas m’dire qu’c’est pas Byzance !”
Ramène à Marcoussy ton fion
Moi j’y ai dit
“Laisse béton”

Il m’a exposé l’projet
J’étais pas emballé
“C’est l’occasion d’une vie !”
J’ai fini par dire “oui”

4 années se sont écoulés, la Coupe du Monde est arrivée.
Le groupe n’était pas rôdé, les noirs Kiwis nous ont défoncés
L’Equipe pour qui s’était bonnard, c’était bien le canard,
Richard Escot, mon gros, quel lourdaud.
En conférence de presse, je devais serrer les fesses,
“Est-ce que tu crois qu’du monde mon bon, on peut encore être champions ?”
J’ai perdu ma patience au fond,
Et j’y ai dit :
“Ecoute, tu m’emmerdes avec ta question” (Tatatin)

Il y ai pas allé d’main morte
j’y ai dit de prendre la porte
Me fallait l’air bravache,
J’ai choisi la moustache

A la sortie des phases de poules, là c’était vraiment pas cool
Tout l’monde m’avait abandonné, les joueurs le public la Fédé
Le coach laissé seul avec ses bières, ça c’est vraiment une première
Imanol veut l’ premier rôle, pas mon alcool
J’l’ai laissé tout gérer, aujourd’hui j’me fais dézinguer
En attirant toutes les vannes, je me suis rasé le crâne
En bref je faisais plus que dalle,
et on a été…
en finale

Zont dit qu’j’puais comme boss, 
j’les ai traités d’sales gosses,
je passais pour un con,
j’faisais d’l’auto-gestion

La morale de c’te pauvre histoire, c’est quand t’es tranquille et relax,
faut pas trop traîner près de Dax, ou tu vas débloquer un max 
Genre à la fin d’une finale, qu’tu trouves mené d’un point,
Faut être dev’nu un peu zinzin, pour faire rentrer Jean-Marc Doussain

Bref, on n’est toujours pas champions du monde…

La Coupe du Monde du XV de France en 1 minutes 52…

Pour fêter la fin de la Coupe du Monde 2011, la Boucherie Ovalie tenait à vous faire un petit résumé du beau parcours du XV de France, et ce en vidéo. Pour l’occasion, on a décidé de rendre hommage à une petite série pas très connue, Bref, en espérant que ça leur donnera un petit coup de pouce et deux trois fans en plus sur Facebook. On est comme ça nous, esprit rugby quoi.
Voici donc notre petit montage sans prétention, réalisé sous Amstrad, parce qu’on a pas les moyens de s’acheter des machines modernes. Bref, enjoyez.

Dans les yeux d’un bleu #7 : François Trinh-Duc

Drôle de Coupe du Monde pour Donald Duc…

Comme vous le savez, la Boucherie a des yeux partout. Et dans une démarche de “responsabilisation du groupe”, Marc Lièvremont a décidé de laisser à ses joueurs l’opportunité de s’exprimer s’ils le veulent afin de raconter leurs journées passionnantes, et ce, sans qu’il n’ait aucun droit de regard. Après Lakafia, Parra ou encore Estebanez, et Alexis Palisson (utilisez la fonction recherche, la flemme de coller des liens)  c’est aujourd’hui François Trinh-Duc qui nous confie ses impressions, après une finale dont il aurait pu être le héros…

Bon voilà. Cette Coupe du Monde est finie. Finalement j’aurai joué qu’un match, et encore, pas titulaire. Parce que Marc m’a fait comprendre qu’on pouvait décemment pas compter les matchs de préparation poule que je nous ai sortis. Marc…
Je m’en rappelle comme si c’était hier. Il était venu me chercher à Montpellier. C’était avant. Y avait pas Galthié et ses Argentins, et quand le président avait sorti son « champion de France dans 3 ans », tout le monde avait rigolé. Avec Louis et Fufu, on essayait de se débrouiller pour pas descendre en ProD2, mais on était de ce niveau en fait. Alors qui de mieux qu’un entraineur de ProD2 pour reconnaitre notre talent ? Quand il était venu me voir en me demandant si j’avais envie d’être champion du monde, ça avait été directement le coup de foudre. Tout le monde se foutait de nous, on en prenait plein la gueule. « Pas de jeu au pied », « joue trop près de la défense », « pas encore le niveau ». Y a eu des hauts et des bas pendant 4 ans, mais il m’est toujours resté fidèle. Y avait bien Skrela, mais un mec qui se fait assommer plus souvent que Tintin n’est pas bien crédible dans le rôle de numéro 10 de l’équipe de France. On avait réussi à bâtir une belle relation, malgré tous les moqueurs. Mon demi de mêlée changeait un peu souvent ce qui pour le fonctionnement de la charnière n’est pas top, mais de toute façon je joue comme un centre, alors la charnière… On a fini par me caser le morveux, j’ai fait avec. Le Biarrot est monté en puissance (enfin, par rapport à l’autre), je trouvais ça cool, il m’évitait d’avoir à trop jouer au pied (j’aime pas trop ça).

L’an dernier c’était vraiment super. En club, personne ne nous attendait, et on se retrouve en finale face à ceux qui ne peuvent pas perdre. Du coup ils ont pas perdu, mais mon pseudo-rival a tout raté au pied. En équipe nationale, ok y a eu les Anglais. Et les Italiens. Mais tout de même. On m’a laissé tranquille moi, en considérant que j’avais plus ou moins fini par atteindre le niveau international. Le match contre l’Australie en novembre avait même coulé le peu de crédibilité qu’avait Traille pour prendre ma place. La seule question qu’on se posait autour de moi c’était plutôt sur le 9. Et puis tout s’est effondré…

Y a eu le match contre les Japonais. C’était pas la joie, mais bon, tout le monde s’en foutait. J’étais un peu déçu de sortir, mais voir Skrela par terre m’a remonté le moral. Là je me suis dit que j’étais tranquille, qu’on ne serait peut-être pas champions du monde, mais que ça serait avec moi. Parra a pris la place de Crash-test pour la fin du match, mais comme une rustine de fortune. Marc a appellé Doussain comme joker médical. Lol. Autant je me serais un peu senti menacé par Wiz ou même la starlette sud-africaine, mais un 9 avec zéro sélection… J’ai rien vu venir. Contre le Canada on a refait la même, et Parra a fait genre il est 10 en jouant les 10 dernières minutes. Et derrière contre les Blacks, il est titulaire… Même les Néo-Zélandais y croyaient pas et ont gueulé contre une équipe B. J’ai commencé à flipper quand le staff a dit que non non, c’était l’équipe-type. Du coup j’ai fait banquette, et j’ai regardé. Avec ses 60 kg à 15 mètres de la défense, c’était l’autre qui faisait le jeu. Les gros peuvent pas le blairer, alors il me pique ma place pour ne pas avoir à les gérer… Bon du coup on a pris une branlée, on jouera donc contre les Anglais, comme prévu. Les Tonga honnêtement j’y suis pour rien, j’étais pas vraiment dans ce match. Comme le reste de l’équipe tout compte fait.

De toute façon, j’étais plus dans le groupe. Pendant les entrainements c’était pénible, à faire de l’opposition avec le chasuble de la mauvaise couleur. A l’hôtel c’était pire. Comme le morveux n’a aucune expérience avec cette paire de centre (moi non plus remarque), ils répétaient les lancements de jeu dans le couloir. Quand je croisais Marc, il baissait la tête ou faisait semblant de parler à N’Tamack. J’ai donc fait comme tout le monde aurait fait, je me suis bourré la gueule en ressassant ma relation perdue sur du Billy Joel. Le midol d’or. Le grand chelem. Mon drop contre les Irlandais cet été, qui avait fait découvrir au monde entier (moi compris) que j’avais un pied.
Un soir Fufu m’a invité dans sa piaule, pour me remonter le moral je crois. Genre on était dans la même situation. Y a une légère différence tout de même. Lui a pour concurrence : 6 le meilleur joueur IRB 2011, 7 le meilleur joueur du monde pour Lièvremont, et 8 le capitaine de l’équipe (enfin, le vrai capitaine, je veux dire). Ils ont tous 10 ans de plus que lui, il peut prendre son mal en patience. Ma concurrence à moi elle a eu l’âge de Palisson y a pas longtemps et un melon pas croyable depuis qu’elle se prend pour le Messie qui a offert à l’ASM son premier titre. Je suis retourné à ma chambre. Dans le couloir j’ai croisé Rougerie qui m’a proposé de répéter les annonces, avant de me dire « Oups pardon François, avec mes cheveux devant les yeux, dans le noir je t’ai pris pour Traille ». Je me suis vite cassé dans ma chambre pour ne pas qu’il voit que je pleurais, et j’ai rematé pour la 10ème fois la finale de Challenge Européen Northampton-Bourgoin, en attendant avec impatience le placage de Lawes.

Quand il est rentré en quart, j’ai eu un peu d’excitation. C’était ma chance. Et puis finalement rien… Contre les Gallois je ne suis même pas rentré, et la révélation de l’année a fait 3 percées qui étaient ma marque de fabrique…
Alors quand McCaw lui a mis un bon coup de genou, j’en revenais pas. Sortie sur saignement mon cul, il est revenu car visiblement il voulait une seconde couche. Il l’a eue. A ce moment-là du match, j’avais tellement de gratitude pour Richie qu’il aurait pu faire ce qu’il voulait, je l’aimais. C’était un peu aussi l’état d’esprit de l’arbitre a-t-on dit, mais je ne reviendrai pas là-dessus. Après j’ai enfin pu jouer. Ah putain que ça faisait du bien ! J’ai rappelé aux Blacks qui avait planté un essai à Christcurch en 2009, avec mes prises d’intervalles aléatoires « rebonds sur les défenseurs ». On a repris le contrôle du ballon, et là tout le monde y croyait. Moi un peu trop en fait. Pénalité à 50 en face, je choppe le ballon et écarte Traille en lui disant « si on a besoin de perdre un ballon au contact on t’appellera ». J’avais juste oublié que même à 15 mètres en face, j’ai pas un super taux de réussite… La suite vous la connaissez…

Maintenant on reprend l’avion et on rentre à Montpellier, où m’attendent l’entraineur dépressif d’une équipe qui joue de nouveau le maintien, et un nouveau-né qui me réveillera pendant mes gueules de bois. Chienne de vie.

Gone with the Lapinou, autant en emporte le french flair

Marc Lièvremont vient encore de mettre une branlée à Retière à la belote.

Marc Lièvremont vient encore de mettre une branlée à Retière à la belote

Si vous ne devez voir qu’un film ce week end, on vous recommande ce grand classique, indémodable comme une bonne vieille moustache….
(mettez en grand écran, l’image est un peu petite, à l’image des ambitions offensives du XV de France)

The Ballad of Courtney Lawes

Elvis Vers-Melun a replongé… cette fois, il déclare sa flamme à Courtney Lawes.

Elvis Vers-Melun est de retour. Après avoir purgé sa peine de 2 mois au pénitencier de Marcoussis City pour avoir osé chanter du Zouk (si vous l’avez manqué, “Ovale Masqué Ohé Ohé”…), il revient vers son premier amour, le bon vieux rock sudiste qui sent les aisselles et les marécages boueux, avec une reprise d’une chanson de Lynyrd Skynyrd. Surtout, il rend hommage à un des joueurs favoris de la Boucherie, l’inénarrable Courtney Lawes. Ça s’appelle “The Ballad of Courtney Lawes”, une bien belle chanson accompagnée d’un très beau clip… enjoyez et si comme Romain Moite vous avez un peu de mal avec l’anglais, on vous a même mis la traduction en dessous.

 

Well I used to wake the mornin’ before the rooster crowed / Je me réveillais le matin avant que le coq ne chante

Get a seat near the TV, to watch the early show / Assied-toi près de la télé pour voir le spectacle matinal

The world cup during breakfast, it sure kinda blows / La Coupe du Monde pendant le petit déj’, vraiment ça pue

Take a beer and giv’ your cheering to a man named Courtney Lawes / Prend une bière et encourage un homme nommé Courtney Lawes

Ol’ Curt was a black man that didnt play fair / Ce bon Curt était un noir qui ne jouait pas réglo

If he could hurt someone, be sure he would be there / S’il pouvait blesser quelqu’un, sois certain qu’il serait là

A late tackle with no wrappin, to get out Tiesi / Un placage à retardement sans ceinturer pour sortir Tiesi

He got himself Ledesma, and two weeks with his knee / Il s’est fait Ledesma et a pris 2 semaines avec son genou

Chorus

Hurt me that guy, Courtney Lawes, hey Courtney Lawes / Blesse moi ce type Courtney Lawes, hey Courtney Lawes

Your shoulder’s ready to go, please dont hit low / Ton épaule est prête, s’il te plait ne le prends pas en bas

People said you wer a thug but them people all were fools / Les gens disaient que tu étais un voyou mais ces personnes étaient toutes des idiots

Cause Courtney Lawes was the finest butcher to play within the rules / Car Courtney Lawes était le meilleur boucher à jouer dans les règles

 

He looks to be quite mean, maybe kinda insane / Il semblait assez méchant, peut-être même fou

He got sometimes carded but he’d go at it again / Il prenait parfois des cartons, mais il y recommençait

He broke some ribs, tore some knees havin a good time / Il cassa des côtes, retourna des genoux, s’amusant bien

He injured a lad or two then get up just fine / Il blessa un mec ou deux, puis se releva tranquilement

Chorus

On the day Courtney got banned nobody shed a tear / Le jour où Courtney fut banni personne ne pleura

IRB said some words and that game is now for queers / l’IRB dit quelques mots et maintenant ce jeu est pour les tafiolles

He lived a lifetime playin’ by the butcher’s rules / Il a vécu toute sa vie en jouant selon les règles des bouchers

On the day he lost his game that’s all he had to lose / Et le jour où il a perdu son jeu c’est tout ce qu’il eut à perdre

Comment suivre la Coupe du Monde, le guide.

Damien Try vous donne les clefs du succès du savoir du mieux vivre ensemble pour l’amour de rugby.

 Bonne nouvelle ! Le Top 14 a repris ! Nous allons pouvoir de nouveau nous passionner devant des mêlées effondrées et des chandelles… Allez… j’arrête tout de suite le mauvais esprit, le Racing-Métro nous offrira des pénalités et des drops de 60 mètres ! Enfin bon passons… cette année est spéciale. Je ne vous l’apprends pas, cette automne a lieu l’évènement que tous les rugbymen depuis des siècles attendent (enfin surtout depuis 1987) : la Coupe du Monde ! Guy Novès se réjoui déjà de la double ration de doublons qui va lui mobiliser et blesser ses meilleurs joueurs ! Comme chaque édition ne peut être située en France apparemment, cette année les meilleurs joueurs de rugby mondiaux (mais aussi les Namibiens) iront en Nouvelle-Zélande. Mais pour cette édition, l’IRB décide d’innover et de foutre les matchs en matinée. Si vous voulez mon avis, c’est complètement con, mais bon je n’ai pas été consulté pour l’organisation (étrange n’est-ce pas ?).

Au lieu donc de pouvoir mater les matchs tranquilou bilou en soirée, il va falloir faire preuve d’organisation pour pouvoir suivre les rencontres. Au passage, attention aux horaires indiqués par les différents programmes. Étonnamment, le site de l’Equipe est à la rue par exemple. Pourquoi ? La France passe en horaires d’hiver le dernier dimanche d’octobre, alors que la Nouvelle-Zélande le fait le dernier dimanche… de septembre… C’était pas assez le merdier comme ça apparemment. La Boucherie pense à vous et vous propose donc différentes solutions en fonction de votre situation personnelle. Je vous en prie, ça nous fait plaisir. Voici donc les techniques, de la plus à la moins enviable.

1/ La technique ASSEDIC

Je la mets comme plus enviable, parce que je suis un fayot et que c’est le cas d’Ovale Masqué. Vous êtes un semi-clodo, pardon un « parasite » comme on dit depuis l’élection présidentielle 2007. Vous n’avez pas vraiment de travail, et vous vous couchez vers 4h du matin. Hé bien c’est simple, vous allez devoir faire un petit effort et vous coucher quelques heures plus tard. Mais de toute façon vous vous lèverez à 18h donc ça devrait aller.

Astuce : Profitez-en pour regarder par la fenêtre pendant la mi-temps ou une énième mêlée argentine écroulée pour constater que le soleil existe toujours.

2/ La technique « Mon réveil n’a pas sonné ». 

Pas mal de matchs ont lieu à 7 ou 8 h, donc levez-vous un peu tôt, déjeunez devant la télé, douchez-vous pendant la mi-temps, et avec un peu de chance vous serez au bureau vers 10h. Il ne vous reste plus qu’à vous excuser pour votre retard, de maudire haut et fort le voisin qui a joué avec son marteau-piqueur jusqu’à 4h du matin, ainsi que votre angine naissante.

Astuce : faites passer votre état d’ébriété avancée pour difficulté à émerger après cette si courte nuit.

3/ La technique « Justin c’est mon copain ». 

Vous travaillez face à un écran toute la journée et le proxy de votre entreprise est très permissif. Allez sur votre site de streaming favori (ou sur france2.fr), et suivez votre match sur une chaîne qui considère qu’elle peut appeler « HD » sa résolution 40*30 pixels. Des précautions sont tout de même à prendre si vous travaillez en open-space. D’autre part, la loi de Murphy prédit qu’en plein milieu d’une action chaude, un pignouf viendra vous poser une question à deux balles et vous tiendra la jambe pendant 5 minutes. Si ce n’est pas le cas, vous laisserez échapper une manifestation visible de votre joie ou déception, et ce sera le moment choisi par votre patron pour entrer dans votre bureau.

Astuce : comment camoufler votre consommation liquide :

 4/ La technique autiste.

Il s’agit bien là de la méthode la moins alléchante, à utiliser en dernier recours. Vous ne pouvez suivre le match en direct ? Regardez-le en différé ! Le plus simple est d’enregistrer le match depuis votre télévision, mais vous pouvez aussi le revoir sur internet. Pour les matchs retransmis sur France 2 et Canal +, rendez-vous sur le site pluzz.fr de France Télévision. Pour les matchs uniquement retransmis sur TF1, vous l’avez dans le cul, il ne semble pas prévu qu’ils les rediffusent ! De toute façon, ils n’ont pris que des matchs le samedi et le dimanche, à part l’ouverture, ça devrait aller. Le plus dur dans cette méthode est de se préserver le suspense, car contrairement à ce que prétendent les scénaristes « d’How I met your mother » (un jour je te raconterai comment j’ai rencontré la tienne haha), regarder un match en en connaissant le résultat final, c’est moyen. Désactivez vos alertes par SMS. Evitez la blogo-twitto-facebookosphère toute la journée. Lequipe.fr ou rugbyrama, pas la peine d’y penser (remarque, même en temps normal, autant éviter ces sites). Internet en général en fait. La machine à café est un lieu de grands dangers. Barricadez-vous dans votre bureau, ne parlez à personne, ne mettez pas la radio, regardez vos pieds toute la journée. Si vous réussissez à traverser toutes ces embûches, vous aurez la joie de pouvoir savourer votre match tout seul chez vous (qui voudrait voir un match déjà passé depuis des heures ?), et d’espérer qu’une pénalité tapée depuis une demi-journée passe entre les poteaux. D’exulter ou de pleurer 10 heures après le reste de la planète. Spoiler Alert ! L’Allemagne nazie a perdu la seconde guerre mondiale.

Astuce : Si quelqu’un commence à vous parler, retrouvez vos 5 ans et bouchez vous les oreilles tout en chantant à tue-tête « Je n’entends rien je n’entends rien tralalala ».

Voilà, avec toutes ses techniques, vous devriez être parés ! Je vous rassure, tous les gros matchs (et ceux de la France) sont le week-end, mais si vous êtes supporter roumain ou tongien, ça ne sera pas si rose… La petite finale se déroulera un vendredi matin. Il y a aussi une autre technique que je n’ai pas recensée, c’est celle qui consiste à passer 2 mois en Nouvelle-Zélande et d’aller directement voir les matchs. Mais si c’est votre cas, vous n’avez pas besoin de mon aide, et sachez que je vous hais autant que je vous envie.

Damien Try 

Exclu ! Le tube de l’été de la Boucherie…

L’article le plus WTF de l’Histoire de la Boucherie Ovalie.

Parfois, la vie vous surprend comme un bon vieux caramel sans ballon… à la Boucherie, nous n’avions jamais envisagé de nous lancer dans la production musicale. La seule musique que nous apprécions réellement d’ailleurs, c’est celle des os qui se brisent suite à un plaquage cathédrale. Mais la semaine dernière, un jeune talent de la nouvelle scène française, un certain Elvis Vers-Melun, est entré en contact avec nous. Grand fan d’Ovale Masqué, il tenait à rendre hommage à son idole, enfin à notre idole à tous d’ailleurs. Il a donc enregistré, seul dans son appartement, cette reprise de “Au bal masqué” de la Compagnie Créole… et là, ce fut comme une évidence pour nous. Nous vous proposer d’écouter cette oeuvre en ligne.

Pour ceux qui souhaitent se procurer le single en version solide (un CD gravé dans une pochette en carton non recyclable + un autographe d’Ovale Masqué illisible car il était bourré en bonus) contactez nous par mail. Si vous êtes devenu suicidaire suite à l’écoute de ce morceau, contactez un psychiatre, on ne peut rien faire pour vous.

The truth about Byron Kelleher

The wisdom teeth… ? Really ?

Since a few weeks here at the Merdol, we get quite bored. We could not have a new interview with Mathieu Bastareaud, like the one of last March, which included shocking revelations and blasting declarations such as “Thierry Dusautoir is nice” or “I made my decision, I know where I want to play next season. But I will not say anything. ” Meanwhile, we have decided to focus on a very strange case… the prolonged absence of Byron Kelleher in the Toulouse team.

Since his announce that he’ll be leaving Toulouse for Bayonne and his involvement in a at least suspicious case of transfers and commissions, we do not hear anymore about Byron. Whether in the Toulouse entourage or in the press, it is the complete blackout for the former All Black. But what does it hide? The Merdol, inhabited by the 70s Washington Post Spirit of Investigation, decided to hold its inquiry…

Let’s recall the alleged nature of his injury. Here is an excerpt of the Dépêche (a south-west French newspaper) of March:

“The biggest concern of the staff in Toulouse at the moment is still for the flyhalf and scrumhalf positions. Mainly the Byron Kelleher case, that did not played now since December 10th in the European Cup in Glasgow. So three months’ absence! The New Zealander scrum-half suffers from repetitive strains. And his muscles are unfortunately a breeding ground for recidivism. In an attempt to end his injury, Byron Kelleher has just had a wisdom tooth extracted, which earned him a particularly impressive swollen cheek. “

We started by calling Guy Noves about this wisdom tooth story, that would cause muscle problems for Byron. Diplomatic injury? Here’s what he told us on the phone ….

“Listen, I can assure you that all this is true because I was there the day when all of this happened. One morning while I was preparing to leave for my usual little 78km jog with Vincent (Clerc), I saw Byron. It was under the window of my youngest daughter, a rose in his mouth, and he seemed in great pain since the screaming like the Tex Avery wolf.

I went down there to meet him and I asked him what his problem was. He remained speechless. This is when I realized there was a problem with his wisdom tooth because he could barely make himself understood. Given the urgency of the situation, I took care myself of putting his teeth back in place. I also noticed that his calf was suffering. So I tried then again to treat him with an old Chinese technique, by applying pressure on the painful area, and this for several minutes. From what I know, he is much better now. It will only take him 3 ot 4 months to heal. Alas, I’m not sure he will be able to return before the end of the season. “

Toulouse coach continued vigorously.

“I therefore deny all these rumors about the alleged poor relations between Byron and myself. He spent 3 wonderful seasons here and we will never forget. Never. Besides, if he comes back to play next season with Bayonne, he must know that we will welcome him as we should. I am sure that Census Johnstone, Yoann Maestri and Florian Fritz, among others, will know how to make him understand how much we miss him. “

Guy then finished on those poignant words:

“Finally, if you want my opinion, all this would not have happened if the French team and Toulouse never played on the same week-ends.”

Well now. Once again, the Merdol destroys rumors and pubs conversations. There is no Kelleher problem in Toulouse, it is obvious …

Your reporter,
Jacques Merdier

PS: Find the rest of our scoops on www.merdorama.fr (warning: the site is under construction, the webmaster is Fiji and he is still not back from vacation …)