Perfide Albion
par La Boucherie

  • 15 March 2013
  • 5

Par Guy Cambiéreapéro

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Les Anglais viennent de gagner leur avant-dernière rencontre contre ces valeureux – malheureux – pauvres – courageux – malchanceux (rayer les mentions inutiles) cousins italiens. Une décennie après leur dernier Grand Chelem, les Grands-Bretons auront ainsi la possibilité de doubler la mise depuis les débuts du Tournoi des Six Nations.

Ah, l’Angleterre ! L’Angleterre ! Cette île maudite, honnie et à l’apparence malfamée est restée vierge de tout envahisseur depuis 1066, les nombreuses tentatives d’invasion des plus grands stratèges militaires

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de l’histoire de France tels Bertrand Du Guesclin, Napoléon, et Bernard Laporte ayant laborieusement échoué.

Posons-nous alors la question, à l’aide d’une analyse rugbystico-culturelle poussée : « D’un point de vue chauvino-français, est-il légitime de pas pouvoir blairer ces enfoirés d’Anglais ? Faut-il supporter les Gallois contre le XV de la Rose dimanche prochain ? »
Après plus d’un millénaire d’histoire commune, à côtoyer ce pénible ennemi d’outre-manche, ne tardons plus, et analysons dès à présent les divers précédents historiques unissant les deux nations.

Les grands récits bibliques que nous offre l’Histoire de l’humanité restent relativement discrets à ce sujet, à l’exception de cette brève référence tirée de l’évangile selon Saint-Marc :

« Les Anglais, on les aime pas. »
« Les Anglais, on les aime pas. »


Il peut alors sembler réducteur de ne se fier qu’aux simples élucubrations d’un fou-furieux ayant tout de même réussi à accéder à une finale de Coupe du Monde et à titulariser Ibrahim Diarra (ayant écrit le manifeste du « french freak ») et Julien Puricelli. L’Angleterre, ce n’est pas seulement une conduite à gauche et une gastronomie réussissant l’exploit de conjuguer le vulgaire et le cocasse, c’est également une populace rouquine qui vient nous envahir tous les étés, et fait flamber les prix de l’immobilier dans tout le sud de la France de manière drastique.

Les couples britons s’installant ainsi régulièrement dans nos belles contrées australes, il nous est alors permis d’envisager très sérieusement les conséquences de cette immigration plus que douteuse sur nos valeurs du rugby, notre conception du jeu et notre sempiternelle volonté de créer du mouvement, en témoigne notre dernier Grand Chelem. (Voir : « De l’art tricolore de l’essai de pénalité, Didier Rétière, 2011, Eyrolles)

C’est un fait, adorant le rugby concis, clair et organisé, les Anglais sont à coup sûr, par leurs percées régulières dans nos belles contrées, des pourfendeurs avérés du french flair et du beau jeu à la toulousaine.

« La perte du french flair et des valeurs toulousaines »
« La perte du french flair et des valeurs toulousaines »

Mais le vice d’outre-Manche ne s’arrête hélas pas là. Car l’Anglais est paradoxalement fasciné par les peuples qu’il méprise et lui donnent du fil à retordre. Combiné à une culture du goût prononcé pour le style et la mode en général, ce sont ainsi des curiosités capillaires qui voient le jour, et témoignent non seulement d’une arrogance certaine, mais surtout d’un attrait compulsif pour les looks classico-conservateurs. Nous pouvons ainsi mettre en exergue leur incommensurable potentiel de connardité atteignant des sommets jusque-là inattendus.

England Rugby Union Headshots

England Rugby Union Headshots
« La collection « Swing low, sweet gestapo » par John Galliano. »

(Attention : La collection capillaire « Rihanna » dont Fulgence Ouedraogo est l’égérie n’est pas opposable au potentiel de connardité susnommé, ndlr.)

Mais l’anglais, c’est bien connu, c’est la langue du commerce et des institutions internationales. Après avoir fondé l’IRB, c’est un amer constat que nous dressons, les grandes instances du rugby sont maîtrisées par le monde anglo-saxon, où nous autres, pauvres Latins, (nous autres, Gaulois, ainsi que les valeureux – malheureux – pauvres – courageux – malchanceux – cousins (rayer les mentions inutiles) italiens.) sommes bien trop souvent mis à l’épreuve, en témoignent les suspensions abusives multiples.
Cela continue de noircir le tableau et procure son lot régulier d’irritations et d’amères déconvenues pour le monde latin.

« Un joueur de l’équipe de France sanctionné par l’IRB »
« Un joueur de l’équipe de France sanctionné par l’IRB »


C’est enfin leur arrogance qu’il nous faut ici signaler. Les Anglais ont cette fâcheuse tendance à vouloir dominer, soumettre, affranchir, humilier,

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vexer, dénigrer leurs homologues. Partout. Le grand champion Raymond Poulidor en est le parfait exemple, né outre-Manche, il fut déchu de sa nationalité séance tenante, et prit plus tard la nationalité française, avec la carrière qu’on lui connaît.
La recherche de la perfection se traduit par des idoles pour jeunes filles en fleurs comme Jonny Wilkinson, qui obtenait d’ailleurs au dernier test TCF de meilleures notes que Frédéric Michalak. (D’après des sources officielles de l’institut Voltaire.)

« Pas encore gay ? Oh... patience ! »
« Pas encore gay ? Oh… patience ! »

Mais il va sans dire que le constat ne serait que trop partisan et fallacieux si l’on omettait de mentionner (même brièvement) une histoire commune passionnée, ainsi que des convergences culturelles évidentes.Mettons également en avant l’exemplarité et la classe des capitaines anglais, tel le sémillant Mike Tindall, marié à la princesse Philips (aucun lien avec Mike), petite-fille de la reine-mère. Une situation qui semble difficilement reproductible en France, où l’on voit mal Matthieu Bastareaud parvenir héritier par alliance de la prestigieuse dynastie des Valois.

« Mike Tindall (à droite), garant des joyaux de la couronne d’Angleterre »
« Mike Tindall (à droite), garant des joyaux de la couronne d’Angleterre »

Mais la comparaison ne s’arrête pas là. La France et l’Angleterre, c’est d’abord une histoire passionnée, qui s’est développée sur tous les terrains du monde. Une amitié inébranlable qui puise sa force dans un amour mutuel, sincère, réciproque et inébranlable, en témoignent trois gravures historiques ci-dessous : le pique-nique d’Azincourt (1, 1415), la baignade de Trafalgar (2, 1805), et l’enculage de Paris. (3, 2007)

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« Des instants inoubliables. »

Force est de constater que le caractère irritant de l’ennemi anglais reste, malgré une amitié franco-anglaise à toute épreuve, une excellente raison pour souhaiter que les Gallois leur mettent copieusement sur leurs sales tronches samedi prochain. Mais nous tenons finalement à laisser le soin à votre libre arbitre, vos convictions et expériences personnelles de répondre à cette question qui peut paraître d’un point de vue collectif et franchouillard simple, mais épineuse lorsqu’on l’aborde d’une manière individuelle, cet article n’est ainsi que purement informatif.

Guy Cambiéreapéro, pour la Boucherie Ovalie

PS : N’oublions tout de même pas que ces salopards nous ont quand même volé deux coupes du monde, fait connaître Duran-Duran et avoir de l’empathie pour Marc Lièvremont.

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