Le plan secret du XV de France pour battre les Anglais
par La Boucherie

  • 12 February 2013
  • 8

On aura beaucoup ergoté sur la contre-performance de l’Equipe de France de rugby et l’incompétence de Philippe Saint-André à mettre en place une stratégie amenant ses coqs à la victoire. Pourtant, au beau milieu de ce week-end chargé en Tournoi, Top14, ProD2 et rugby à 7, une information importante sera passée à la trappe.

La défaite face aux Gallois consécutive à celle récoltée à Rome la semaine précédente provoque l’effroi et l’inquiétude au sein des supporters du rugby français alors que se profile un périlleux déplacement en Angleterre. La sortie médiatique de Mourad Boudjellal et sa charge virulente contre les instances fédérales participe à la description de ce tableau de désolation. Et le président toulonnais a raison : de nos jours une victoire se gagne autant sur le pré qu’en amont, dans la préparation de ces joutes hivernales.
Il serait pour autant malvenu de taxer la FFR d’immobilisme alors même qu’elle vient de s’engager de tout son poids au soutien de ses Bleus. Dès le calendrier du Tournoi 2013 dévoilé, la Fédé avait coché ce prochain match contre le XV de la Rose sur ses tablettes. A charge pour elle d’en optimiser la préparation afin de triompher à Londres et s’assurer un grand Chelem qui lui tendait alors les bras. Las, si la défaite inaugurale du Stade Olympique a fait s’envoler ces rêves de victoire, le plan soigneusement préparé par la commission des opérations spéciales (le célèbre COS) s’est poursuivi.

Pierre Camou est un grand artisan

cheap cialis online

de la guerre psychologique, ce n’est un secret pour personne. Faisant appel à la grande famille du rugby français, il aura su en fédérer tous les talents et toutes les compétences autour de son projet. Le Grand Stade attendra, priorité est donnée au match contre les Anglais.

Et il semblerait que l’actualité lui ait donné raison. Incapable de triompher sur le terrain, la France devra s’activer en coulisse pour cultiver l’illusion d’un succès. A cet égard, la déstabilisation du royaume de Sa Très Glorieuse Majesté a d’ores et déjà commencé. Nul n’est censé ignorer le soin qu’apportent les Anglais à leur nourriture. Le raffinement de leurs estomacs délicats les conduit à se comporter d’une méticulosité ardente quant à la préparation de leurs repas. Le plan de déstabilisation passera donc par là. La guerre psychologique délaisse un instant le cerveau pour s’atteler à une révolution du palais.

Pour incarner cette opération ‘Choc et terreur’, la Fédération a rappelé de glorieux anciens du rugby français : les Spanghero. Déjà craint et haï outre-Manche, le nom de

buy cialis online

la redoutable famille y est aujourd’hui associé à un désastre alimentaire. En insérant de la viande de cheval dans des lasagnes consommées par les gourmets britanniques, ils inscrivent jusqu’au plus profond des tripes anglaises la terreur d’un avenir incertain. Si le rugby français peut s’inviter jusque dans l’assiette d’une famille du Sussex et l’atteindre dans l’intimité de ses toilettes depuis l’autre côté du Tunnel, que sera-t-il capable de faire sur le même pré que son équipe ? Quels trésors de sauvagerie préparent donc ces coqs ? Où s’arrêteront-il dans l’ignominie ?

Le MI5 ne s’y est pas trompé en affirmant que des mafias agissaient en sous-main. Le service de contre-espionnage britannique ne sera pas allé jusqu’à la pointer du doigt la ‘mafia des pardessus’ mais il n’est guère dupe. Nous ne sommes qu’à la première étape d’une guerre sordide, crasseuse, osant tous les coups bas pour vaincre sur les terrains. C’est désormais la seule chance de la France pour se sortir d’un ridicule qui en saisit tous ses habitants.

Saluons donc l’initiative de Pierre Camou et la subtilité de cette action. Car il n’y a rien de plus savoureux que de faire manger de la viande de cheval à des bourrins.

Par Ludovic Randonneur