Le XV du banc (des accusés) : les avants
par La Boucherie

  • 13 December 2011
  • 25

Par Pilou
Avec la complicité minime (comme son niveau de jeu au rugby) d’Ovale Masqué

 

La partie 1 et les arrières, c’est ici

 

  • 8. Sione Lauaki

Le tribunal du bon goût capillaire vient d’épingler Sione pour la 17ème fois

Bâti sur un profil de troisième ligne centre/trois-quarts centre/ailier, similaire à Chris Masoe, Lauaki est également capable de distribuer quelques pommettes à son vis-à-vis.
Sélectionné à dix-sept reprises avec les All Blacks, Lauaki traîne également quelques casseroles typiquement rugby. En mars 2010, encore en Nouvelle-Zélande, il avait frappé un client d’un bar après l’avoir accusé de lui avoir volé son verre. C’était en fait un ami qui lui avait pris son verre (Lauaki n’est donc pas seulement doué en conservation du ballon ovale). Une blague à ne pas faire.

En avril de la même année, le joueur a cette fois un accident au volant de son 4×4 alors qu’il n’était pas au-dessus de la limite d’alcool, mais quittant une bringue, il s’est endormi au volant. « Je pense que le plus gros problème que vous avez, c’est que quand vous buvez, vous ne pouvez pas vous contrôler et c’est une chose à laquelle vous devez penser », lui a lancé le juge du tribunal de Hamilton, en juin 2010.
Sione Lauaki s’en tire avec des amendes atteignant le montant total de 1280 €.

Les mauvaises langues murmurèrent même à l’époque que sa signature à l’ASM venait du fait qu’il avait perdu un gros contrat avec un club japonais, suite à sa condamnation.
Pas étonnant qu’avec un profil de joueur/buveur/bagarreur, il ait intéressé Toulon.

 

  • 7. Finau Maka

I’m a slave for you

Le triple champion d’Europe a traversé la dernière Coup du Monde en fantôme, arborant fièrement un panache frisé blond en guise de chevelure et reléguant par la même Shalke Burger et Richie Gray, au rang de faux blonds décolorés.

Mais s’il intègre aujourd’hui ce XV, ça n’est pas pour ses talents de joueur, mais plutôt pour son goût en matière de relations humaines.
Ainsi, en septembre 2010, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour esclavagisme moderne, suite à une plainte portée par un ouvrier sans-papiers que Maka aurait embauché puis maltraité.

Aujourd’hui relaxé, il n’échappe pas à la vigilance de la Boucherie qui vient le plaquer à la maori, en le titularisant au sein de ce XV.

 

OU

 

  • 7. Mamuka Gorgodze

Vous voyez qu’avec un peu de muscu, Kad Merad pourrait être crédible dans des rôles de méchant

Gorgodzilla est un animal dans un corps d’homme, aussi à l’aise sur un terrain de rugby, que sur un ring de boxe. Il est en revanche beaucoup moins agile lorsqu’il s’agit de parapher des contrats de travail.
Déjà coupable de s’être débiné en 2008 au moment de rejoindre le CA Brive, pour resigner deux ans à Montpellier (le climat sans doute), le joueur récidive en janvier 2011, mais c’est au RCT qu’il décide de mettre un raffut.

Pas de bol, le Géorgien est tombé sur plus teigneux que lui, en la personne de Mourad Boudjellal : « On a lancé toutes les procédures juridiques pour être indemnisé et pour découvrir les éventuelles complicités qu’il y aurait dans ce dossier. Désormais, je veux savoir quand je serai payé »
Le président toulonnais réclame donc la somme de 1 500 000 € (500 000 € par saison que le joueur aurait dû faire), soit le triple du PIB de la Géorgie.

Cette affaire a le mérite d’avoir fait naître une série de contentieux entre ces deux clubs de la Méditerranée, sorte de derby factuel, dont il est toujours question au poste suivant de ce XV.

 

  • 6. Rémy Martin et Olivier Missoup (avec la participation active de Mourad Boudjellal)

Et là il me dit “Tu sais Lorie, je trouve que ton dernier single est pas terrible”. J’étais obligé de réagir !

Si le premier est bien connu pour ses vingt-trois sélections et son titre de champion de France, il l’est également pour sa capacité à écrabouiller ses adversaires, même si il lui arrive de se faire destroncher à son tour. De son côté, Olivier Missoup, peu connu des arbitres (et des tribunaux jusqu’alors), démarre une saison en bonne forme, après avoir souhaité la bienvenue au tout jeune Roussary.

Lors du match Montpellier-Toulon, disputé le 30 septembre dernier, Martin aurait donc utilisé toute sa science pour agacer son vis-à-vis toulonnais et le faire déjouer. Les amateurs de rugby, ainsi que de boxe de rue (il y en), savent que depuis l’affaire Martin-Le Corvec (formé à Toulon), Rémy Martin a une assez grosse compétence en matière d’agacement, bien qu’il prenne parfois la foudre en fin de match.
C’est d’ailleurs ce qu’il se serait également produit lors de la réception d’après match qui suivait cette rencontre. Les faux témoignages, comme les vrais, divergent, insultes et coups bas des deux côtés et en prime, deux présidents de clubs en rogne.

Si sa sanction de quatre mois de suspension tient désormais Olivier Missoup à l’écart des terrains et des médias, son président n’en fait pas de même, en portant plainte à son tour et en révélant le « marchandage » que son homologue montpelliérain aurait voulu mettre en place.

Il se crée donc une sorte de passif commun entre les deux clubs, auxquels viennent se greffer les dents perdues de Benjamin Thiéry, le scooter de Fabien Galthié et évidemment le huitième de finale perdu (ou gagné, c’est selon).

Dans quelque temps, il sera possible de faire un XV uniquement sur les conflits entre ces deux clubs.

 

  • 5. Marc Cécillon

Qui aurait pu penser un tel homme capable de violence, franchement ?

Joueur des années 1970 à 1990, Cécillon fait partie, selon le Times, des dix joueurs français de rugby les plus effrayants. Il est le symbole d’un rugby cassoulet devenu allégé, sauf que le grand Marc (190 cm pour 100 et quelques kilo) a toujours préféré rester à l’époque des troisièmes mi-temps qui durent et durent encore, jusqu’à ce qu’on ne se souvienne plus du pourquoi de la troisième mi-temps.

A sa retraite sportive, en 1998, Cécillon hésite entre ennui, alcoolisme, dépression et médicaments pour finalement choisir les quatre, ce qui a la fâcheuse tendance d’accentuer son caractère déjà excessif. Le 7 août 2004, totalement rôti, Cécillon abat sa femme, alors que celle-ci venait de lui annoncer qu’elle souhaitait le quitter, ne supportant plus l’alcoolisme, la violence exacerbée et le harcèlement jaloux de son époux, par ailleurs fréquemment infidèle (broutilles donc).

Il sera condamné à 14 ans de prison, mais n’en fera que la moitié. En liberté conditionnelle depuis juillet 2011, Cécillon vit avec sa nouvelle épouse, une visiteuse de prison, rencontrée durant son séjour au centre de détention de Muret. Une femme qui aime nécessairement le danger.

On goutera toute l’ironie du titre d’un livre consacré à l’ancien rugbyman, écrit par Guy Leduc et intitulé “Marc Cécillon, l’homme tranquille du rugby français”.

 

  • 4. Alain Estève

Plus troublant encore que le look pré-Chabalien d’Estève, la présence de Jo Maso en arrière plan… comme Jack Nicholson dans Shining

Né en 1946 à Castelnaudary, il doit à sa taille peu commune de deux mètres et son style de jeu pour le moins brutal (difficile de trouver mieux) une série de différents surnoms. A Béziers, il était surnommé le Grand et le Dindon, mais en équipe de France, il se faisait appeler le Citronnier.
Pour Bobby Windsor, ancien talonneur de l’équipe du Pays de Galles, Estève était la Bête de Béziers. Pour la petite histoire, Estève aimait souvent murmurer lors des mêlées de doux «  Bob-bee, Bob-bee » et lui balancer une bonne patate de forain en pleine mâchoire. Répliquant de suite, le Gallois le plantait dans le sol, parfois dans la boue et Estève se relevait ensuite, en lui adressant simplement un clin d’œil.
A Toulon, en revanche, il aurait été surnommé le Meurtrier, depuis la finale de 1971, Toulon-Béziers durant laquelle il aurait pété plusieurs côtes à André Herrero. C’est tout de suite moins romanesque.
Dernier surnom en date, qui en fait n’en est pas un, le proxénète.

En effet, Estève purge actuellement une peine de prison pour proxénétisme aggravé. A la suite d’une descente de police, en 2004, il est arrêté dans sa boîte de nuit biterroise, le Moulin Rouge, en compagnie de quatre bombes anatomiques.
Lors de leurs auditions, en garde à vue, les quatre jeunes femmes, dont deux Roumaines (les esthètes du premier samedi du mois comprendront cette précision), ont explicitement reconnu le caractère des services qu’elles pouvaient rendre à la demande des clients du Moulin-Rouge.
Elles ont fourni de nombreux détails, sur les tarifs ou le rangement des préservatifs dans ce petit bar équipé de salons particuliers. Estève a dû aussi s’expliquer sur l’hébergement à son domicile de deux jeunes femmes d’origine bulgare connues pour des faits de prostitution.

Dire que l’on aide des prostituées à s’en sortir en les plaçant comme entraîneuses dans un bar américain, c’est une ligne de défense pour le moins étrange et qui n’a pas évité à Estève un séjour au cachot, ainsi qu’une place dans ce XV.

 

  • 3. Andrea Lo Cicero

Lo Cicero posant avec un jeune fan

Peu d’hommes portent des prénoms de femmes. A notre connaissance, un seul porte un prénom de femme en sus d’être un pilier international italien.
Mais ce qui vaut à Lo Cicero d’être titulaire au sein de ce XV, c’est son contentieux avec le Stade Toulousain, en 2006.

A l’époque, il avait été condamné à indemniser le Stade Toulousain, qui lui reprochait d’avoir participé avec la sélection italienne à un match contre l’Espagne, le 22 septembre 2003, alors qu’il était en arrêt maladie depuis le mois de mars pour une blessure à un genou.

Une affaire de doublon. Impardonnable pour Guytou.

 

  • 2. Phil Greening

Hitman c’était quand même vachement mieux en jeu vidéo

Greening aime la France (oui c’est bien Serge Betsen), à tel point que lorsqu’il croise un joueur de cette nationalité, il ne peut pas s’empêcher de garder un souvenir de la rencontre. Ainsi, en avril 2002, lors d’un match amical (l’expression peut faire sourire car tout le monde sait qu’en rugby, les matches sont tout sauf amicaux), il choisit d’emporter le larynx de Rougerie dans une manœuvre quasi chirurgicale qui consistait à piétiner la gorge du Lomu blanc auvergnat.

Roro n’a pas apprécié (étrangement, ça se comprend) et a attaqué en justice le talonneur anglais pour obtenir gain de cause : 40 000 € de dédommagement.

De quoi permettre à Rougerie de peaufiner son brushing ou d’acheter quelques slips (second instant Miaou pour les lectrices).

 

  • 1. Christian Califano

Démarre je te dis !! J’ai vu Guy Novès derrière nous !!

Exerçant en même temps les nobles professions de motard en rally raid, trublion à la télé et consultant sportif, le Calife a, d’abord et avant tout, été un pilier comptabilisant plus soixante-douze sélections en équipe de France, six titres de champion de France et une fois champion d’Europe. Ces titres ont été glanés au sein du club qui lui a pratiquement tout appris : le Stade Toulousain. Etrangement, c’est aussi ce club qui lui vaut de figurer dans ce XV.

En 2001, Califano décide de faire une parenthèse d’un an avec le Stade Toulousain, pour partir jouer une saison en Nouvelle-Zélande. Marqué par l’univers tribal maori (des gros bonhommes de cent vingt kilos, avec des tatouages jusqu’à la gorge) et fasciné par le rugby du Super 12, c’est son rêve.
Avant de partir, il assurait partout dans la presse que la Nouvelle-Zélande n’était qu’une parenthèse d’un an et qu’il reviendrait ensuite au Stade Toulousain. C’est pourtant aux Saracens de Londres qu’il signe la saison suivante, club dans lequel il retrouve Thomas Castaignède.

Stupeur à Ernest-Wallon, (deux anciens Toulousains dans le même club anglais, c’est presque pire que perdre un match à cause d’un doublon, voire même d’un triplon) et l’ancien pilier est attaqué aux Prud’hommes par le Stade Toulousain, qui lui réclame pas moins de 500 000 € au prétexte que le club avait été contraint de recruter un pilier droit pour le remplacer jusqu’au 30 juin 2005, date prévue de la fin de son contrat.

En septembre 2005, le tribunal de Prud’hommes de Toulouse donna raison au club toulousain et condamna Califano à verser les 500 000 € demandés d’apaiser les pleurs toulousains.

 

Bonus : L’encadrement

 

 

  • Manager général : Bernard Laporte

Non tu déconnes Bernie… t’as vraiment fait tout sans jamais aller en taule ?

Bernie le Dingue a eu plusieurs casquettes rugbystiques, comme joueur et entraîneur, mais également plusieurs costards d’homme d’affaires : casino de jeux, campings, immobilier, restauration, etc. Apparemment, il serait également l’actuel entraîneur du RCT, quand il n’est pas consultant pour la télévision ou la radio.
Avec une série de quinze perquisitions étalées sur douze mois d’enquête (record en cours), Laporte est un bon client du système judiciaire. Florilège de ses plus belles actions en la matière :

 

En mars 2007, un couple a déposé une plainte pour « favoritisme ». Gérants d’un casino à Arcachon, en Gironde, ils souhaitaient acquérir une centaine de machines à sous pour leur établissement. La demande a été rejetée par le Ministère de l’Intérieur, sous l’égide de Nicolas Sarkozy au prétexte qu’il y avait suffisamment d’offres de jeu. Bernard Laporte aurait alors contacté le couple.
En échange de parts dans le casino, l’ancien entraîneur du XV de France leur proposait de rencontrer Sarkozy pour régler le problème.

2007 encore. Un rapport de la Direction Nationale des Enquêtes Fiscales transmis au Parquet de Paris révèle que les « mouvements des comptes courants ne sont pas identiques selon que l’on examine le compte crédité et celui débité ». Le restaurant toulousain, placé en liquidation judiciaire dissimulerait « des recettes et des majorations artificielles des charges » et du « travail au noir ».
De plus, le comptable qui gérait “Olé Bolega”, Michel Barthelemy, via sa société MBD Gestion, a été reconnu coupable l’année précédente de blanchiment d’argent, abus de biens sociaux, faux et usages de faux (Barthelemy est également le comptable personnel de Bernard Laporte).

En 2009, la résidence de tourisme basée en Isère (ou dans la Drôme parait-il), les Rêveries du Lac, a dû déposer les armes après avoir laissé une ardoise de 2 700 000 € d’impayés. L’établissement était géré par Génération LTB où le L signifie Laporte.
Les propriétaires, qui s’estiment lésés, attendent pour déposer plainte d’avoir accès au dossier.

A Toulon, c’est surtout le jeu de mots, très manuel, avec Laporte et Lapeyre qui fait rire.

 

  • Entraîneur des avants : Tuala Mathew Vaea

La déchéance pour Joe Pesci, réduit à jouer dans le prochain volet de Babe

Note : Il s’agit bien du talonneur et capitaine samoan Mahonri Schwalger sur la photo, qui était trop belle.

Lors de la Coupe du monde, les Samoa ont échoué de peu aux portes des quarts de finale, perdant de justesse face aux Pays de Galles et l’Afrique du Sud, terminant troisièmes de leur poule. Leur manager général, Tuala Mathew Vaea, n’a pourtant pas eu le temps de savourer la bonne prestation de ses joueurs, car ils lui ont collé un gros bouchon digne de Brian Lima, en remettant un rapport au Premier Ministre du pays, expliquant l’attitude néfaste du directeur sportif sur le groupe.

Accusé d’avoir été absent la plupart du temps (et au bar), manquant même la remise de maillots lors du dernier match, il a également été condamné par son village de Leauva’a, pour avoir terni la réputation de la communauté par son attitude. En conséquence, le chef du village, Sala Lose, lui a  réclamé cent cochons.

Au lieu d’amener physiquement les cochons au village, l’ancien sélectionneur a versé au village une amende de 2000 talas (environ 800 €), la valeur des truies, et s’est excusé auprès du conseil des anciens de la communauté.

Ah… On m’informe qu’étant donné le temps passé à draguer les filles au lieu de rédiger des compositions de XV pour la Boucherie, je serai désormais payé en cochons, à compter de la publication de cet article.

 

  • Entraîneur des arrières : Philippe Saint-André

Allo Bernard ?  T’es sûr que ces cons se doutent de rien ?

PSA partage quelques points communs intéressants avec Bernard Laporte : ils ont joué au rugby (oui, c’était facile), ils ont été titrés avec les clubs qu’ils ont entraînés, ils ont entrainé l’équipe de France et leur nom apparait dans la même affaire de fraude fiscale.

Ainsi Philippe Saint-André aurait bénéficié, au même titre que de nombreux joueurs professionnels, de pratiques frauduleuses qui suscitent les interrogations de la justice.
Saisie en 2005 d’une plainte par la FFR qui aurait constaté “des anomalies, voire des infractions” dans certains transferts de joueurs, la justice française cherche à vérifier si ces pratiques constituent un vaste système illégal d’évasion fiscale et de rémunérations occultes.
Elle s’intéresse tout particulièrement à Pascal Forni, agent de joueurs dont l’écurie a vu passer quelques stars du Top 14 comme l’Argentin Juan-Martin Hernandez ou les Français Dimitri Szarzewski et Olivier Milloud. La société Kenmore Management SA, domiciliée dans les îles Vierges britanniques, est au cœur de l’enquête.

Pendant un temps, Bernard Madoff était pressenti comme manager général du RCT, mais il a préféré aller en prison.

 

  • Spécialiste de la défense et du (close) combat : Richard Dourthe

Ce ballon n’aurait jamais du chercher Richard Dourthe. Il va en payer de sa vie.

Doté d’une compétence en matière de terrorisme infantile, Dourthe fils est également connu des tribunaux de Prud’homme.
C’est en effet sur un autre style de terrain que Richard Dourthe et le club de rugby de Bayonne se sont retrouvés. L’ancien directeur sportif de l’Aviron Bayonnais a décidé de saisir le tribunal des prud’hommes suite à son licenciement en novembre 2009, dû à des mauvais résultats, ajouté à quelques tensions avec des joueurs, en demandant au club basque un dédommagement de près de 400 000 €.

Il est intéressant de remarquer que Bayonne va probablement avoir à résoudre le même type de problème juridique, avec la mise au placard soudaine de Christian Gajan et Thomas Lièvremont.

 

  • Il aurait pu y être, mais il n’y sera pas : Lucien Harinordoquy

Si Lulu sourit sur cette photo, c’est parce qu’il est en train de fièrement piétiner le crâne d’un bayonnais

Désormais source de blagues et ce  pour les semaines à venir, l’intervention du paternel, ancien joueur, pour sauver son fiston de 110 kilos a prêté à débats. Elle a surtout été l’objet d’un dépôt de plainte par l’Aviron Bayonnais.

Plainte qui sera retirée dans le but louable d’éviter une guerre civile basque et permettre ainsi aux Biarrots de se rendre, comme chaque année, aux Fêtes de Bayonne. Les bodegas (et l’honneur) basques sont saufs, c’est bien l’essentiel.