Le diaporama 2013, épisode 2 Un diaporama plein de sensualité et d’amour Par le staff de la Boucherie, avec la participation de Olivier David, Jérôme Po Ricard, Guy Nesse, Too Long Niaise, Capitaine A'men'donné, La Bougresse, Frénégonde, EyeGougeMcCaw, et d'autres qui pourront se plaindre dans les commentaires. Sergio Parisse est vraiment vénère. Bastareaud semble un peu confus à la lecture du plan de jeu de Patrice Lagisquet. Toi aussi, fais pleurer un supporter de l'USAP en partageant cette image. Yoann Huget pris en flagrant délit de dopage. Coucou les filles ! Non, rien. Dustin Hoffman dans le biopic de Nicolas Durand. Premières images convaincantes. mieux à la tête de l'Equipe de France ? Damien Try est rentré à Grenoble pour les vacances scolaires. Mariage pour tous : vont-ils trop loin ? Coucou les filles ! (version 2) Chucky s'est coupé les cheveux et s'est mis au rugby. Flippant. how to learn Chinese online PSA sait comment négocier avec Paul Goze. Défi : légendez cette image sans faire allusion à un acte sexuel. Comme promis, le pape Mourad 16 décide de prendre ses distances avec sa fonction maintenant qu'il a remporté le bouclier de Brennus. Quand Yannick Nyanga joue au billard, c'est lui qui fait pleurer tout le monde. BIARRITZ OLYMPIQUE INDÉPENDANT !
Le Lab'Occitan analyse Toulouse-Biarritz (19-14) LA RÉACTION D’ORGUEIL TANT ATTENDUE ! ah non. Par Le Stagiaire auto insurance military Le contexte du match : L'avantage quand on suit un peu les rencontres du Stade Toulousain en ce moment, c'est qu'on se dit à chaque match qu'il ne pourra pas être pire que les précédents. Mais, à défaut de réussir à le faire sur le terrain, ils finissent toujours par nous surprendre. Ceci dit, il serait déplacé envers les supporters du Biarritz Olympique de pleurnicher quand on sait que la “mauvaise passe” de leur équipe, dure elle depuis bientôt quatre ans. Bon en même temps, y-a-t-il vraiment des gens qui supportent le B.O ? A part les nombreux hommes amoureux de Marcelo Bosch ? Pour ce match à Ernest Wallon, ces derniers doivent de plus se passer du François Bayrou du rugby, Damien Traille, victime d'une fracture du pouce à l'entraînement. Oui, c'est effrayant, malgré les apparences, les joueurs biarrots s'entraînent la semaine. Je n'ose imaginer le résultat si ce n'était pas le cas. ImaLOL lui est bien présent, tout comme Marcelo Bosch et Benoît Baby. Yachvili se place sur le banc, le Stade Toulousain n'ayant de toute façon aucun Anglais dans son effectif. De son côté, Guy Novès a pleurniché toute la semaine parce que le BO avait bénéficié de deux jours de repos en plus. Si Toulouse venait à remporter un troisième bouclier de suite, il serait capable de se plaindre en août d'avoir pâti de temps de préparation en moins à cause des phases finales de l'édition précédente. Malgré tout, il aligne une équipe plus que compétitive, ne souhaitant apparemment pas préserver ses joueurs pour la Amlin Cup (ne voyez aucune espèce d'ironie dans cette phrase, bien sûr). Jean Dridéal ne s'y trompe pas, le jeu toulousain est clairement constipé depuis quelques semaines. Le film du match : Sur le début de la rencontre, les personnes les plus à même de donner la meilleure version du film du match sont probablement les Biarrots puisqu'ils ont été les spectateurs les mieux placés du stade pour y assister. Ils ont ainsi pu profiter pleinement des quelques beaux enchaînements toulousains et de la vue imprenable sous les poteaux pour voir passer la première pénalité du match. A noter que la semaine dernière, c'était les poteaux eux-mêmes qui bénéficiaient de la meilleure vue pour assister au spectacle des buteurs toulousains. Dans la foulée, les avants du BO sont parfaitement placés pour confirmer à l'arbitre de la rencontre que l'essai de Louis Picamoles, à la suite d'une pénal-touche à 5 mètres de la ligne, est parfaitement valable. Les visiteurs vont continuer après cela à pimenter cette “attaque/défense” de quelques fautes, juste assez pour permettre à Beauxis d'ajouter quelques points au compteur. Le jeu se poursuit, Doussain anime bien et Bosch se fait brillamment remarquer par son absence sous les chandelles. Entre un gros plan sur Serge Blanco et un “Ahouuuuuu” d'Eric Bayle après un plaquage appuyé, Florian Fritz va nous gratifier d'un coup de pied qui aurait pu être qualifié d'intelligence situationnelle, mais en fait, non. Non pas parce qu'il est l’œuvre de Florian Fritz et que c'est donc quelque peu incompatible, mais parce que cette passe au pied sur l'aile, bien que théoriquement intéressante, avait peu de chance d'être récupérée par Louis Picamoles alors qu'il était à la lutte avec Ngwenya. On joue alors depuis une quinzaine de minutes et le Stade Toulousain domine sereinement la partie en menant déjà par 13-0. Tout le symbole de cet attentisme des Basques interviendra lorsque, à la suite d'un regroupement, l'arbitre devra les pénaliser pour ne “pas avoir joué la balle assez tôt”. En même temps, ils n'ont pas joué de la saison, ils ne vont pas commencer maintenant. Du moins c'est ce qu'on pense à ce moment-là. Car le BO va progressivement relever la tête et commencer à inquiéter les Toulousains. Guy Novès sort ses petites lunettes qui lui donnent l'air d'un instit' à la retraite et son petit calepin pour prendre des notes. Ou pour dessiner des conneries on saura jamais en fait. Les Basques vont récupérer la possession du ballon, l'occasion pour nous de voir ImaLOL prendre deux tampons successifs, le premier par Bouilhou et le second par Doussain. Soit un vétéran et un demi de mêlée. Même Chabal se fait pas humilier comme ça en ProD2. Et pourtant il est online pharmacy viagra pas à son avantage. Les initiatives du BO vont finir par payer puisque Peyrelongue va ouvrir le compteur de son équipe et lui permettre de revenir à 10 points. La mêlée toulousaine commence elle aussi à être chahutée, notamment une dans les 22 biarrots à la suite de laquelle Lesgourgues récupérera la balle. Yachvili Junior accélère le long de la touche et, à cinq mètres de la ligne, trébuche lamentablement en évitant le retour de Poitrenaud (qui a dû finir sur le parking vue la vitesse à laquelle il arrivait). Heureusement, Barcella a bien suivi et sert Peyrelongue qui inscrit ce qui est, de mémoire, probablement le premier essai de sa carrière. Bon, en même temps j'ai pas une bonne mémoire et je regarde jamais les matchs du BO. Avant de le valider, l'arbitre se montre aussi sceptique que moi et fait appel à la vidéo. Seulement, l'arbitre-vidéo en question devait regarder des compil de chats rigolos sur Youtube puisqu'il met bien 30 secondes à répondre à l'arbitre de champ, pourtant censé lui parler directement dans l'oreille. En visionnant les ralentis (après la validation de l'essai), le public d'Ernest Wallon, tout en valeurs du rugby®, choisit de siffler copieusement cette décision, qui est tout ce qui est de plus indiscutable. Ça fait 13 à 8 et Beauxis-aux-pieds-froids ratera une dernière tentative de pénalité avant que M. Cardona ne renvoie tout le monde au vestiaire. Portrait robot de Marcelo Bosch, l'homme invisible du BO. La seconde période commence par une scène cocasse puisque Benoît Baby, au moment de taper le coup d'envoi, demande à changer de ballon, apparemment pas satisfait de celui qui lui a été donné. Si vous voulez mon avis, heureusement qu'on ne demande pas aussi aux ballons leur avis sur les botteurs sinon Baby n'aurait pas été prêt de le taper, ce coup d'envoi. http://www.mtlhealingarts.org Le Stade Toulousain reprend sur de meilleures bases et remet d'entrée la pression sur le BO. Je vous raconterais bien les 15 minutes suivantes mais à la suite de problèmes techniques sur mon streaming hongrois, j'ai vu ce bout de match par bribes d'actions en accéléré et de pauses de trente secondes. J'ai bien tapé Toulouse-Biarritz Olympique sur Google mais le premier lien qu'on me proposait était le match de 2009. J'ai, pendant mon absence, apparemment raté cialis buy online la blessure de Vincent Clerc et un essai (injustement refusé) au Bého. J'en verrai heureusement un deuxième dans la foulée avec un très beau fail de Brew qui, après un superbe jeu au pied de Baby (!!!!) va réussir à lâcher le ballon en tombant dans l'en-but. Il tentera bien de se rouler par terre en se tenant le ventre pour nous faire croire qu'il a aplati avec, mais l'arbitre vidéo n'est pas con (ou bourré) et le refuse logiquement. En tribunes, Serge Blanco demande quand sont prévues les prochaines élections à la LNR. Biarritz se consolera avec une pénalité et surtout l'entrée de Yachvili qui a donc un quart d'heure pour aider son équipe à refaire son retard de 5 points. Quelques instants plus tard, Fritz nous fera rêver avec un magnifique drop dont il a le secret (on envisage sérieusement la sortie d'un DVD avec ses plus belles tentatives). Ayant à peine décollé du sol, son coup de pied manquera de tuer trois personnes et échouera finalement dans l'en-but adverse. Excédé sur son banc, Guytou lâchera un “N'importe quoi” qui a le mérite d'être synthétique et le public lui montrera sa plus totale affection en sifflant sa tentative. A l'image de Michalak, Fritz peut donc maintenant se considérer comme un enfant du pays. Les Toulousains vont continuer à se faire peur, notamment sur une balle interceptée par Ngwenya qui sera repris in-extremis par les deux meilleurs ailiers rouge et noir de la saison : Huget et Nyanga. Médard se met à la faute à quelques mètres de sa ligne et la sanction est sans appel : carton jaune. Wolverine aura beau protester en sortant des arguments percutants à l'arbitre comme “MAIS NON !” ou “MAIS NON !” ou encore le très convaincant “MAIS NON !”, il ira passer les dix dernières minutes de la rencontre sur le banc. Canal le filmera quelques instants plus tard, en train de pleurnicher, se cacher et se moucher (en même temps) dans une serviette du Stade Toulousain (oui, celle qui coute 20 euros à la boutique, ce gros vol). Les dernières minutes ont le mérite de nous apporter du suspense et du jeu, avec notamment un Huget des grands soirs qui enchaîne une connerie monstrueuse (dégagement contré dans ses 22) et une relance de soixante mètres. Bien relayé par Jauzion, l'action échouera dans les 22 adverses et les Biarrots se mettront à la faute pour endiguer l'attaque toulousaine. Mc Alister rajoutera trois points qui mettront les Toulousains à l'abri d'un drop de Damien Traille depuis les tribunes. Malgré la rentrée de Burgess, les joueurs du BO ne parviendront pas à marquer et se contenteront donc du bonus défensif. Parle à ma main. Les joueurs du ST : Le combat a été équilibré devant, les Toulousains, à l'image de leur équipe, écrasant la première partie du match avant d'être mis en difficulté. Bouilhou s'est montré très disponible en attaque en début de rencontre, comme pour se rappeler au bon souvenir de René Bouscatel qui hésite à le prolonger en fin de saison. Une pensée pour Nyanga qui a retrouvé le banc, faisant office de doublure successive de Lamboley et Bouilhou. Courage, les matchs de l'Equipe de France arrivent et tu vas enfin avoir un peu de temps de jeu. Picamoles a été excellent, mais comme c'est agaçant de tout le temps faire des compliments, je vais, tout comme pour Dusautoir, arrêter de parler de lui. A la mêlée, Doussain aura bien dynamisé le jeu et a montré qu'avec une équipe qui se décide un peu à jouer, il se révélait un demi de mêlée tout à fait correct. Beauxis a été bon au pied, et au final c'est la seule chose qu'on lui demande. Avec son secret pour avoir réussi à pécho Marie-Alice Yahé. Depuis qu'il grappille du temps de jeu, Yannick Jauzion retrouve un peu de son entrain d'antan et a été un des meilleurs trois quarts aujourd'hui, malgré quelques manques de repères débouchant sur une ou deux passes dans les pieds de Fritz (qui n'est pas la partie de son corps avec laquelle il est le plus à l'aise). Ce dernier a d'ailleurs été un peu décevant avec notamment quelques pertes de balle inhabituelles et même pas un petit doigt d'honneur au public qui l'a sifflé pour son drop. Clerc a encore été à deux doigts de se battre mais s'est fait engueuler par beau-papa sur la touche et s'est donc retenu. On espère que le joueur qui l'a blessé aura la décence de s'excuser publiquement. Poitrenaud et Huget ont confirmé leur bonne forme. Le premier va tranquillement pouvoir prendre des vacances pendant les matchs du XV de France après avoir chauffé la place à Maxime Médard et le second aura à cœur de convaincre enfin le cœur des Français. Bien sûr, cela n'arrivera pas, à part s'il met un triplé contre les Anglais ou un KO à Ashton. Et oui, il y a des joueurs qui font l'unanimité contre eux, souvent de manière injuste, et Huget est un de ceux-là. Mais après tout, Marty est aussi passé par là avant de réaliser un score tout à fait honorable aux élections présidentielles. Rien n'est perdu Yoann. Où commence la barbe, où finissent les cheveux ? Ovale Masqué, grand spécialiste du poil, se penche actuellement sur la question. Les joueurs du Bého : Même s'ils ont livré un match intéressant gâché par une très mauvaise entame de match, on a un peu l'impression de voir évoluer la même équipe depuis 2008, avec un jeu souvent chiant et limité. Une belle 7 ou 8ème place à prévoir encore cette année. Les joueurs du Bého c'est un peu les profs du Top 14 : vieillissants, découragés et surtout toujours en vacances avant tout le monde. Et d'habitude on a même Damien Traille dans le rôle du syndicaliste SUD toujours en train de se plaindre. zp8497586rq zp8497586rq
Le Labo'ccitan analyse Toulouse-Trévise (35-14) Claude Nougaro > Trévise Barker Par Le Stagiaire, Contexte du match : Ca y est, c'est le retour de la Coupe d'Europe, cette compétition que même les pauvres, non abonnés à Canal, peuvent suivre sans se taper les angoisses du streaming foireux. Après une journée de Top 14 la semaine dernière, cet avant-dernier match de poule de H-Cup est responsable d'un enthousiasme à peine contenu chez tous les amateurs de rugby. Allez, avouez. THE EVENT OF THE YEAR OF THE 2013 ! Pour l'occasion, la Boucherie réitère son opération “Marquage pour tous”, suivie avec succès par Clermont et Toulon notamment. Comme toujours dans ce genre de manifestations, il y a quelques débordements, constatés cette fois-ci du côté de Biarritz, où Bosch (par deux fois !) et Benoit Baby se sont incrustés à la fête. Avant le match de Toulouse, c'est environ 24 essais selon l'ERC (le triple selon France Télé) qui sont inscrits par des équipes françaises. Et pour clôturer ce beau week-end, quoi de mieux qu'un match Stade Toulousain-Trévise ? Non, ne répondez pas c'était une question rhétorique, on va y passer la nuit sinon. Alors qu'il le réclame depuis des années, Guy Novès va enfin pouvoir offrir à son public une équipe italienne en spectacle. Imaginez donc ma surprise quand j'ai réalisé qu'on ne leur faisait même pas l'honneur de jouer au Stadium ! Pire que ça, les travées d'Ernest Wallon sont à peu près aussi remplies que celles de Colombes un jour d'entraînement public. Pour compenser, le Stade Toulousain how to get viagra illegaly a bombardé les écoles de rugby des alentours d'invitations. La moyenne d'âge avoisine donc les14 ans, ce qui, à titre comparatif, est 5 fois plus jeune qu'à la Manif' Pour Tous. Alors que les Trévisans sortent d'un match où ils ont encaissé 40 points en Ligue Celte contre Glasgow, le grand Stade Toulousain est aussi à la peine. Accroché contre Mont de Marsan, incapable de mettre son jeu en place, on va pas se mentir, le Stade Toulousain, à l'image du rugby ou de la Boucherie Ovalie… c'était mieux avant. Cette saison, le roi Arthur du rugby ressemble plus à la version comique d'Alexandre Astier qu'à Sean Connery. En cette période de Noël, j'ai même cru les reconnaître en tombant (de manière toute à fait inopportune) sur Sissi Impératrice. Belle sur le papier mais en fait capricieuse, lunatique (en un mot chiante), cette équipe n'en finit pas de décevoir et ne fait plus peur à grand monde. Comme un symbole, Ovalion a, depuis son lifting de l'an dernier, de plus en plus la gueule d'une peluche porte-clés qu'on achète pour le Téléthon. Le Téléthon ferait bien plus d'argent en vendant des petites peluches d'Alexis Palisson. Le grand manitou du Stade Toulousain a donc décidé de sortir l'artillerie lourde puisqu'il faut bien en profiter, avec les doublons qui arrivent ma bonne dame, c'est pas demain la veille qu'on en aura à nouveau l'occasion. Exceptés quelques joueurs ménagés et déplacés du terrain jusqu'au banc de touche (Maestri, Fickou, Nicolas), c'est l'équipe type qui se présente face aux Italiens. Des Italiens qui pourraient bien foutre leur équipe C sans que je m'en rende compte puisque de toute façon j'en connais pas la moitié. On notera tout de même l'absence de Burton (le Barbieri de Fleet Sreet), remplacé à l'ouverture par Morisi, international moins de 9 ans. Enfin, dernier point intéressant à relever avant le coup d'envoi, la nouvelle fantaisie de Cédric Beaudou à la réalisation du match pour France 2. Après les improvisations visuelles, voilà qu'il nous change la musique de fond lors de la présentation des compositions d'équipe. Imaginez un featuring entre Tchaikovski et Hans Zimmer avec pour résultat une musique d'ambiance parfaite pour une scène où Casse Noisette se battrait en duel avec Jack Sparrow. Le film du match : Dès les premières minutes du match, on ne peut que se rendre à l'évidence : ce match a tout pour être chiant. Il pleut des cordes, Luke Burgess est titulaire, Matthieu Lartot compte déjà le nombre d'essais manquants pour avoir le point de bonus offensif et les Italiens ont décidé de ne pas se laisser faire. Pire que ça, ils se permettent même d'imposer leur rythme à des Toulousains qui les contiennent comme s'ils jouaient déjà la soixante-dixième minute de jeu et qu'ils avaient buy cialis discount trente points d'avance. Vincent “Badass” Clerc ne peut pas, une nouvelle fois, s'empêcher de se battre sur le bord d'un ruck et après une faute au sol de Kakovin, Botes ouvre le score et permet aux Italiens de mener 3-0. Vite oubliées, les bonnes résolutions de Jean Dridéal qui avait déjà fait des accrochages tout en empoignades et en gros yeux une spécialité en 2012. M'enfin, mieux vaut qu'il fasse ça sur le terrain qu'en rentrant chez lui avec sa femme, sinon c'est un coup à finir obèse et au Stade Français dans deux ans, avec les posters du Monde du Rugby comme seuls souvenirs de sa gloire passée. Il faut quelques minutes pour que les Toulousains remettent la main sur le ballon. Le huit de devant emporte tout sur son passage et Ô miracle, Jauzion prend même un intervalle. Malheureusement un Italien vient se jeter dans son déambulateur et Papy Jauzy s'écroule dans les 22 adverses. Le talent de Burgess fait le reste. Le demi de mêlée australien tente un départ au ras et perd le ballon dans la foulée. Heureusement, Wayne Barnes pénalise les visiteurs et après avoir fait mumuse avec la première ligne adverse et échoué à quelques mètres de l'en-but, Botha finit par relever et réussir à aplatir le premier essai de la rencontre. Oui oui Mathieu, plus que trois avant le point de bonus offensif. Quelques instants plus tard, les champions de France sont de retour dans les 22 adverses avec une touche qui, première surprise, est lancée correctement par le Servat Du Pauvre et, deuxième surprise, va aboutir à une tentative d'attaque en première main. Mc Alister court en travers sur quinze mètres et, après avoir feinté la croisée avec la moitié de la ligne de trois quarts et l'arbitre de touche, balance un parpaing que n'aurait pas renié Bardy à Yannick Jauzion. Le pauvre Yannick n'a pas les réflexes d'antan et est bien incapable de maîtriser la balle. Un Italien qui passait par là ne se fait pas prier, la ramasse et lance une contre-attaque de 80 mètres. Il joue bien le 3 contre 1 et Bienvenuti dépose Vincent Clerc à la course pour aller inscrire le premier essai de l'équipe italienne. Vous ne m'empêcherez pas de penser que si l'ailier toulousain mettait autant d'enthousiasme à plaquer ses adversaires qu'à retweeter les messages d'amour de ses groupies, il aurait pu faire autre chose que tenter vainement de s'accrocher au short de son adversaire. En plus d'être systématiquement pénalisés en mêlée, les Trévisans vont être injustement la cible de Wayne Barnes, notamment sur une action où Gary Botha, alors au sol, va nous gratifier d'une très jolie imitation de David Marty refusant de lâcher sa balle. Liane Foly n'aurait pas fait mieux. Probablement séduit par la performance du talonneur sud-africain, l'arbitre du match décide même de rendre la balle aux Rouge et Noir. N'arrivant pas à choisir pour qui siffler, Wayne Barnes décide de faire un entre deux. L'occasion pour Lamboley de prouver qu'il peut être utile. fat loss cookbook S'en suit un festival de touches ratées, de fautes italiennes sur mêlée et plusieurs pénalités manquées. Quelques unes réussies aussi. Après un énième travail de sape (éléments de langage journalistique) des avants, Albacete s'en va inscrire le deuxième essai toulousain. Mais la botte du buteur adverse, qui porte donc bien son nom, permet aux Italiens de rester à flot (élément de langage journalistique, deuxième) et les joueurs rentrent aux vestiaires sur le score de 14 partout. Guy Novès sur le bord du terrain, semble bien sceptique. A noter qu'il a sorti, en ce jour de grand froid, la panoplie complète : polaire Quechua, grosse doudoune, écharpe rouge de Christophe Barbier. Il ne lui manque plus que les moon-boots et les moufles (apparemment prêtées à Luke Burgess) et on pourrait penser qu'il est venu directement à ski. Si vous avez lu jusqu'ici, sachez que l'idée de devoir raconter la deuxième mi-temps m'est aussi très douloureuse et pénible. Je tâcherai donc d'être bref. La touche étant catastrophique, Novès décide de faire rentrer Christopher Michelangelo Tolofua au talon. Le pack toulousain ne perd en tout cas pas au change en puissance puisque le huit de devant va continuer à marcher sur son adversaire. Les Italiens ne savent pas quoi faire pour arrêter la progression et sans les conneries de Burgess, la sanction serait tombée depuis bien longtemps. De bonne humeur après la pause, l'arbitre décide de gracier le pilier italien tout juste rentré et l'envoie sur la touche à l'abri 10 minutes. Avec les conditions climatiques et le niveau de ses trois quarts, Toulouse décide de ne pas changer une stratégie qui gagne et persiste dans sa version “New Generation” du jeu à la toulousaine. On s'attend d'ailleurs à un nouvel essai à zéro passe ou au moins un petit show de De Pénalité pour régaler le public. Finalement, Burgess décide d'ouvrir à dix mètres de l'en-but et Mc Alister dépose le ballon d'une passe au pied dans les bras de Vincent Clerc qui n'a plus qu'à aplatir. Ca tombe bien c'est ce qu'il fait encore de mieux et c'est toujours ça de plus que Yoann Huget. De plus, Lartot trépignait d'impatience à l'idée de nous faire un nouveau point “X-essai-avant-le-bonus-offensif” et de sortir sa calculette pour nous étaler les impressionnantes stats de Jean Dridéal. En même temps il est vrai qu'une personne qui commencerait à s'intéresser au rugby depuis six mois serait surprise d'apprendre qu'un ailier du Stade Toulousain a eu l'occasion de marquer 35 fois en Coupe d'Europe. On assiste ensuite à une quinzaine de minutes d'une purge que j'ai subtilement résumée sur ma (fausse) prise de note en “45-60ème : On se fait chier”. C'est dans les environs qu'Albacete se décide à montrer comme il a de grandes jambes. Il remonte le terrain, cassant les fausses tentatives de plaquages de pauvres Italiens qui se trouvent sur sa route. Burgess, avec l'enthousiasme qu'on lui connait, sort la balle et sert Mc Alister qui, effrayé à l'idée de transmettre le ballon à Jauzion, préfère balancer une longue passe sautée directement sur l'aile. Et contrairement à ce que la logique rugballistique® voudrait, ce n'est pas cette fouine de Vincent Clerc qui attendait tranquillement de pouvoir s'accaparer la gloire et un point de plus dans sa note du Midol, mais Florian Fritz qui plonge avec grâce et élégance derrière la ligne. Le point du bonus est dans la poche, la victoire est presque acquise, on a donc plus aucune raison de s'infliger ce match de merde… ce que je vais pourtant faire, plus par flemme de chercher ma télécommande que par conscience professionnelle. “Très belle tête de Gaël Fickou au deuxième poteau !” Après cet éclair de génie de Pato (qui n'a pas été attaquant au Milan AC pour rien) et cet essai à trois passes qui a permis de libérer tout un peuple (mais pas l'otage en Somalie, on peut pas tout avoir), nous pouvons donc retourner à notre niveau de jeu à peine plus élevé que sur n'importe quel terrain de fédérale. La fédérale, ce niveau qui, s'il apprenait à lancer à peu près correctement, irait si bien à Christopher Tolofua, coupable d'un plaquage haut et sanctionné logiquement d'un carton jaune. Trois cartons en deux matchs contre des Italiens, avec des stats pareilles, heureusement qu'il ne joue pas à Biarritz sinon ça serait un coup à ce que ça se finisse en incident diplomatique tous les ans. Par respect pour les familles des victimes, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de revenir en détails sur l'essai de Yoann Huget dans les dernières secondes. Contentons-nous d'être beaux joueurs et de le féliciter. Le sourire sur son visage et la danse de ses bouclettes au moment d'aplatir suffit à nous faire relativiser ce qui est, au final, un non-évènement. Il fallait bien que ça arrive. Les joueurs : Le pack aurait difficilement pu dominer plus, sauf peut-être en faisant pousser les Italiens contre leur propre camp. La touche a été catastrophique et il aura fallu l'entrée de Tolofua pour remettre un peu d'ordre. Pour vous dire. Derrière, Burgess justifie à lui tout seul la préférence de ses compatriotes pour le foot australien et comme tous les ans à cette période, Mc Alister se contente du service minimum, concept qu'il a dû découvrir avec joie lors de son arrivée en France. A chaque balle touchée, Jauzion semble lancer un vibrant appel à nos responsables politiques pour mettre sur la table le débat de l'euthanasie et même Fritz ne semble plus avoir le courage de se battre pour deux. Clerc aura encore fait de jolies conneries, compensées par un essai qui les fera oublier avec autant d'efficacité qu'une photo de lui avec un petit enfant hospitalisé. Huget a l'air content d'être là. Personne ne sait pourquoi pas mais du coup on est content pour lui aussi. Après tout, comme le disait Prévert : “Et si on essayait d'être heureux ? Ne serait-ce que pour montrer l'exemple”. Poitrenaud a été bon sous les ballons hauts (comme d'habitude) et n'a pas fait de conneries (pas comme d'habitude). “Merci Christopher, à l'année prochaine. William ? William ?” Conclusion : Encore un match où, bien caché derrière un score illusoir et flatteur, le club va pouvoir se trouver mille excuses pour justifier le niveau de jeu exécrable qui sévit au Stade Toulousain depuis quelques semaines et, soyons réalistes depuis deux ou trois ans maintenant. Les Italiens étaient valeureux, ils pleuvaient, on avait des absents, on va monter en puissance order cialis pour les phases finales et j'en passe. Foutaises. Le fait est que Toulouse se repose sur des individualités et un pack énorme. Incapable d'aligner trois passes derrière, pas un essai sur lancement de jeu depuis des lustres et surtout une nonchalance et une résignation sur le terrain qui font mal, mal, mal comme une chanson de Christophe Maé. Les joueurs semblent tout simplement se faire chier. Et nous donc ! Peut-être que quand “René La Taupe Bouscatel” aura fini de lorgner sur la mairie de Toulouse et de faire des sonneries de téléphone portable, il aura le temps de jeter un coup d'oeil sur le terrain et de voir que le niveau de jeu de son club empire match après match. Quelque chose semble clocher dans ce groupe et à moins d'en faire partie, difficile de dire à quel niveau. Et quand on voit le niveau des autres équipes européennes et françaises, on se rend compte que le seul suspense du match à Leicester sera de savoir contre qui Toulouse va s'incliner en quart de finale, s'il parvient à se qualifier bien sûr. Dur dur à accepter quand on connaît l'histoire et les capacités de ce club, mais cette saison pourrait bien être une saison blanche pour les Rouge et Noir. zp8497586rq
Cécile Grès passe sur le grill Radio Kill The Boucherie Star Par Le Stagiaire Demain soir (vendredi), entre 18 et 19h, la Boucherie (représentée pour l’occasion par Ovale Masqué et Le Stagiaire) est l’heureuse invitée de l’émission Cissé Sport sur Le Mouv’. Pour cette émission « spéciale rugby » où seront également présents Serge Simon et Renaud Bourel, on parlera peut-être un peu de nous (on ne s’engage pas sur la véracité de nos propos en revanche), de rugby (c’est toujours plus sympa de parler de ce qu’on ne connait pas) et probablement de plein d’autres trucs puisqu’on est sale viagra pas assez intéressants et bavards pour monopoliser l’attention 60 minutes. Alors vous vous demandez probablement qui est la personne un peu inconsciente qui a eu la très mauvaise idée de nous proposer de sale viagra nous laisser un micro entre les mains. Et comme on anticipe vos questions de merde, on a voulu faire d’une Julien Pierre deux coups en la passant sur le grill. Nous vous proposons donc aujourd’hui de découvrir Cécile Grès, jeune journaliste rugby qui monte, qui monte et qui, contrairement à Mont-De-Marsan, ne devrait pas redescendre de sitôt. Présentation (c’est moi, le Stagiaire, qui m’y colle, parce qu’elle est trop timide pour parler d’elle et que, comme je suis son ami sur Facebook, j’ai le droit de prétendre la connaître parfaitement et me la péter si un jour elle devient célèbre) : Bien qu’elle soit née et qu’elle ait vécu à Paris toute sa vie, elle est, à la suite d’une forte présence familiale dans la région, briviste de cœur. Un gros handicap quand on veut faire du journalisme rugby, mais qui reste tout de même moins insurmontable que de percer quand on est originaire de La Rochelle et que l’on doit passer après Pierre Salviac et Richard Escot (le Anna Wintour de L’Equipe, le talent en moins). C’est pourtant en tant que stagiaire dans la rédaction de ce dernier qu’elle se fera remarquer, après un M2 de lettres à La Sorbonne où elle écrira notamment un mémoire sur le rugby. Enfin du moins je suppose que c’est ce qu’elle entend quand elle me dit que ça parlait du rapport entre le sport et la guerre. En parallèle de son stage à L’Equipe, elle démarre une collaboration avec Le Plus du Nouvel Obs’ pour lequel elle écrit un billet hebdomadaire sur l’actualité du rugby hexagonal. C’est aussi à cette période qu’elle devient chroniqueuse rugby dans l’émission de radio de Sylvère-Henri Cissé, le grand môssieur (il met quelques centimètres à Olivier Merle quand même) que vous pouvez admirer sur la Matinale de Canal +. On ne pourra pas vous confirmer si c’est vraiment lui, le concept de « Matinale » étant quelque chose d’assez anxiogène pour nous Enfin, en plus de ça, elle travaille aujourd’hui pour Reuters et prépare des reportages pour L’Equipe Mag. Comme quoi, contrairement à ce que veut nous faire croire cette feignasse d’Ovale Masqué, du boulot, il y en a. Un club ? Brive. Un technicien ? Pierre Villepreux. Une équipe ? C’est compliqué d’en choisir une… Je dirais le Stade Toulousain du début des années 2000 ou Bourgoin époque 2006 avec Bonnaire, Parra, David, Pierre, Boussès, Milloud etc. Sinon, hors rugby, le Real Madrid. Et Arsenal saison 2003-2004. Un match (autre que la demie finale 1999 sinon c’est pas drôle) ? Sans réfléchir, je dirais Toulon-Clermont, demi-finale de Top 14 2010. Les 20 minutes de prolongation avaient été follement intenses avec un match dans le match entre Lobovalavu et Malzieu. C’était chouette. Un geste ? La passe après contact. Ou même mieux, une chistera décroisée après contact, comme dit le Midol. C’est technique, esthétique et intelligent. D’ailleurs, Maxime Médard en a fait une superbe lors du dernier Toulouse-Clermont. Un poste auquel tu aurais aimé jouer (à part le poste de radio) ? Troisième ligne aile. Un stade ? Amédée Domenech à Brive, en famille, avec une barquette de frites qui baignent dans le Ketchup, à côté de mon petit frère Paul. Une victoire ? Je ne vais pas être originale pour un sou… Le quart de finale de la Coupe du monde 2007 entre la France et les Blacks. Le Haka avec les Bleus sur la ligne médiane, Chabal qui se bave dessus d’excitation, Kelleher qui colle son front à celui de Poux, McAlister époque nuque longue… L’essai de Dusautoir, Laporte hystérique dans les tribunes, les dernières secondes super stressantes… Je suis d’un naturel très calme mais pendant ce match, j’avais été assez bruyante. Une défaite ? Chaque fois que je vois un joueur concéder « un RT pour la fille de ma boulangère qui vous a vu à la télé hier et qui n’a pas osé vous dire bonjour ». Le joueur avec qui tu aurais aimé jouer sur le terrain ? Julien Bonnaire. Pour quel joueur tu pourrais tout plaquer pour l’accompagner vivre au milieu des Lolos noirs ? Thierry Dusautoir. A ton avis, qu’est ce qui est le plus effrayant sur un terrain : la défaite, la blessure ou le regard de Taumalolo ? Mamuka Gorgodze, de très loin. Quand l’arbitre le choppe et lui dit de se calmer, il y a toujours ce moment où Gorgodze regarde le joueur qui a osé le chercher en souriant. Je trouve ça terrifiant. Tu vas très souvent à Brive puisqu’une grande partie de ta famille y vit. Cite trois endroits pires pour passer un week-end (ou moins si vraiment tu trouves pas). Les vestiaires de Mont-de-Marsan ? Grenoble en plein mois de février ? La maison de Pierre Salviac ? Pourquoi les filles s’intéressent autant au rugby alors que le rugby s’intéresse si peu à elles (cf les déclarations de Camou) ? Fuis moi je te suis, paraît-il. Des rumeurs surprenantes disent que les joueurs de rugby sont un peu dragueurs. Toi qui les côtoies au jour le jour, tu confirmes ? Ho non ça va. En tout cas, pas en conférences de presse ou en interviews. Et je ne les côtoie pas hors terrain car ce n’est pas ma place. Mais, oui, j’ai entendu dire que certains, passé minuit étaient très… chaleureux ! Allez, balance des noms ! Vous vous doutez bien que je ne vais rien vous dire. De toute manière, je suis sûre que vous avez déjà votre petite idée ! C’est qui les joueurs les plus sympas à interviewer ? Et les moins sympas du coup ? Julien Malzieu est vraiment sympa, accessible et sans filtre. Il y a Yannick Nyanga aussi, parce que c’est un penseur, un mec qui a une vraie philosophie de vie et de jeu et qui sait très bien en parler, comme Thierry Dusautoir. Sans langue de bois, ils sont quand même presque tous sympas. Après il y en a des moins loquaces, qui n’aiment pas trop se prêter à l’exercice de l’interview. Et puis, logiquement, ça dépend pas mal des contextes. Interviewer un joueur qui vient de rater complètement son match, ce n’est pas la même chose que de te retrouver face à un joueur qui a planté l’essai de la victoire. Le sujet ou l’interview que tu rêves de faire dans ta carrière ? Il y a deux reportages rugby que je rêve de faire mais par superstition, je préfère ne pas en parler. Parce que j’ai l’audace de croire que je les ferai un jour. Hors rugby, je rêve d’interviewer le photographe Stanley Greene, l’écrivain Philippe Jaenada et la philosophe Céline Dion. Pour une soirée en tête à tête : – Pierre Salviac ou Pierre Camou ? Pierre Camou. – Julien Clerc ou Vincent Clerc ? Julien Clerc. – Léo Cullen ou Edward Cullen ? Léo Cullen ! – Florian Fritz ou Helmut Fitz ? Florian Fritz. Le fils à Jo ou Invictus ? Le fils à Jo. Un peu par élimination parce que je me suis endormie devant Invictus et que de toute manière, je n’aime pas Matt Damon depuis qu’il a tué Jude Law dans le Talentueux Mister Ripley. Et Philippe Guillard est un pote. Quand il n’est pas sage, Cécile humilie son chien en le promenant avec un maillot du Racing. Tu as commencé comme stagiaire à L’Equipe. Qu’est ce qui est le plus humiliant dans l’histoire : être stagiaire ou travailler à L’Equipe ? Ni l’un ni l’autre ! En six mois de stage à l’Equipe, je n’ai pas fait un café ni une photocopie, j’étais complètement intégrée à la rédaction et je bossais beaucoup.C’était super riche, humainement et professionnellement. Tout était loin d’être rose, il y a eu des jours compliqués mais j’ai beaucoup appris. Il l’aime comment son café Richard Escot ? Je l’ai très peu vu pendant mon stage mais ce doit être marqué sur sa page Wikipédia. C’est quoi le plus difficile : survivre dans un environnement hostile où tu manges des excréments de gnou comme Bear Grylls ou survivre dans un environnement principalement masculin et machiste comme le rugby quand on est une fille ? Je vais être sérieuse quelques lignes. C’est une réalité : la presse sportive est traditionnellement masculine. Je serais bien ingrate de me plaindre aujourd’hui puisque j’ai choisi mon métier et le milieu dans lequel je souhaitais travailler. Je crois que, pour une journaliste sportive, ce qui est compliqué, ce n’est pas d’être une femme, c’est d’être en minorité. Comme un homme va l’être s’il bosse chez Vogue ou Glamour. Le sexisme, tu le trouves partout de toute manière, simplement, il deviendrait moindre en cas de parité. Et puis, ceux qui pensent qu’une femme ne peut pas traiter de sport, ce sont les mêmes qui estiment qu’un mec qui met de la crème est forcément homosexuel. Ce sont les mêmes qui, bien avachis dans leur fauteuil, te regardent avec condescendance et se vantent d’avoir tout vécu alors qu’ils sont au placard depuis des années. La meilleure façon de « survivre » comme vous dites, c’est d’oublier les idiots autour. Il ne faut pas tomber dans le féminisme militant à deux balles et enlever son soutien-gorge Place de la Bastille pour un oui ou pour un non. Un stage à la Boucherie ça te tenterait ? C’est pas payé mais tu pourrais balancer sur les joueurs en te cachant derrière un pseudo et dire plein de conneries en faisant croire que c’est volontaire. Jamais de la vie, je ne suis pas suffisamment drôle. Puis quand je vois comme le Stagiaire est traité, je préfère encore piger gratuitement pour Closer que d’être humiliée quotidiennement de la sorte. D’ailleurs, je songe sérieusement à appeler le CCEM (Comité Contre l’Esclavagisme Moderne). A la Boucherie, la plupart des filles n’aiment pas trop écrire et préfèrent corriger les fautes horribles qu’on peut faire dans nos articles. Du coup, on fait exprès de prétendre qu’elles servent un peu à rien et on les surnomme « Les plantes vertes ». Est-ce que c’est sexiste ? Oui. Tu travailles sur papier, sur le web, et à la radio. La télé, c’est pour quand ? Je vais avoir 25 ans le 24 décembre. Il y a encore un an, j’étais étudiante. J’ai déjà beaucoup de chance d’avoir ce que j’ai. D’ailleurs, la radio, c’est le bon plan non ? Tu peux venir en étant habillée n’importe comment et dormir quand c’est les rubriques des autres sans que personne ne te voit. Y’a pas une place pour Ovale Masqué ? C’est vrai que c’est vraiment le bon plan, j’y vais moi même régulièrement en pyjama. Vous pensez bien qu’avec autant de bons côtés, toutes les places sont prises. Sur l’échelle des blacks intelligents avec des lunettes (qui va d’Olivier Missoup à Lilian Thuram), où se situe Sylvère Henri Cissé ? Au dessus. Très au dessus. J’ai beaucoup de chance de l’avoir rencontré, c’est devenu une sorte de parrain pour moi. Il est respectable et respectueux, bienveillant mais autoritaire. On s’engueule souvent et on n’est jamais d’accord, mais toujours avec le sourire. Son seul défaut, c’est sa taille, quand tu marches à côté de lui, tu te sens vraiment dans la peau de Passe-Partout. T’as pas un dossier sur lui à nous balancer pour ce soir, au cas où ? C’est mon chef, je ne peux pas. (Il est ami avec Serge Blanco et supporte le Biarritz Olympique). Sylvère Henri Cissé supporte le BO mais préfère les chemises Waikiki aux chemises Serge Blanco. Un choix de vie. T’as pas un scoop pour nous ? Genre “Nicolas Mas a pas vraiment signé au MHR” ou sur l’affaire de la table de nuit ? En ce qui concerne l’affaire Bastareaud, j’ai bien une version mais n’étant pas certaine que ce soit la vérité, je préfère la garder pour moi. Et puis on s’en fout, non ? J’aimerais surtout connaître l’adresse de son coiffeur. On peut faire ça de manière codé si tu veux pas te griller. Genre : – Si Mathieu Bastareaud est une armoire à glace, qui est une table de nuit. (Indice: on m’a dit que Louis Picamoles n’est pas commode) Je préfère sauver les meubles en la fermant. D’ailleurs pourquoi es-tu la seule journaliste à prendre le risque de t’afficher avec nous ? Tu vas foutre ta carrière en l’air, on en vaut pas la peine. Vous vous surestimez. Dans 10 ans, tu préfères quoi : travailler à la rubrique faits-divers de La Montagne ou faire des blagues pas drôles à la météo de Canal ? Dans 10 ans, j’espère surtout que je n’aurai pas à choisir entre l’un ou l’autre. Quand tu écriras tes Mémoires, les titreras-tu 50 nuances de Grès ? (Oui ça fait trois fois qu’on la fait mais on s’en lasse pas) Cette vanne, elle est sponsorisée par l’ami Mathieu Lartot, non ? Tu as été nommée aux Hachoirs d’Or l’année dernière dans la catégorie “Déclaration de l’année” grâce à cette très belle phrase dans une news L’Equipe.fr : “« Champion d’Europe en titre, le Leinster a un palmarès impressionnant, quand on sait que l’équipe n’est devenue professionnelle qu’en 1995. »”. Comment as-tu vécu cette nomination et n’es-tu pas un peu déçue de n’avoir récolté que 1% des suffrages ? Quand on m’a dit que j’étais nommée, je ne faisais pas la maligne. Puis j’ai vu la catégorie et j’ai bien rigolé parce que c’est mérité. Mais j’avoue que je suis ravie d’avoir largement échoué. Ce que je voulais dire, c’est que le Leinster n’est devenu Leinster qu’en 1995, après la fusion de plusieurs Provinces. Si Julien Caminati t’appelle en pleine nuit pour t’insulter, ça t’exciterait un peu ? Parce qu’Ovale Masqué, ça l’exciterait beaucoup. Je vais demander confirmation à Julien Tomas mais je ne suis pas certaine d’aimer ça. Si ça n’avait pas été le rugby, ça aurait été quoi ? Petite, je voulais être libraire ou travailler dans une maison d’édition. Chiant, hein ? “Le jeu de ruuuugby, il est maçonnique”. Commentez cette phrase. Daniel Herrero, quittez ce questionnaire immédiatement s’il vous plait. Pour toi, c’est quoi les Valeurs du Rugby® en fait ? Une marque déposée par ceux qui prétendent que le rugby « c’était mieux avant », qui commencent toutes leurs phrases par « de mon temps » et qui les terminent par « et puis ce Mourad Boudjellal est arrivé ». Les Valeurs Du Rugby® sont-elles solubles dans la démocratie ? Tu m’emmerdes avec ta question. Et petit combo misogyne de rigueur pour finir : Ovale Masqué rêve d’être journaliste sportif, comment peut-il te séduire pour que tu le pistonnes? Je suis bien trop novice pour pistonner qui que ce soit, et, heureusement, ça ne marche pas tellement comme ça. La méritocratie prime pas mal sur le réseau dans ce milieu là et c’est tant mieux parce que, du coup, c’est juste. Mais à Ovale Masqué, je dirais de ne surtout rien changer, il est parfait. Beau, intelligent, talentueux, drôle, charismatique… Bref, le mec idéal. Pour des raisons déontologiques j’ai évidemment dû faire une croix dessus, mais si jamais je dois changer de vocation un jour, je ne me ferais pas prier. D’ailleurs, si j’étais une jolie lectrice de la Boucherie, célibataire ou non, particulièrement ouverte à de nouvelles expériences, je n’attendrais pas une seconde et j’enverrai un mail à OvaleMasque@boucherie-ovalie.com pour le contacter et enfin vivre l’aventure de mes rêves… Bien sûr, je joindrais une photo où je suis particulièrement sexy pour le convaincre de me répondre. (Note de la Rédaction : Il est possible qu’une partie de cette réponse ait été légèrement modifiée par un membre du site entre l’interview et sa publication. A vous de trouver à partir de quelle phrase) Si tu devenais rédactrice en chef de la Boucherie Ovalie, quelle serait ta première mesure ? Je vous obligerai à déambuler dans Toulouse avec une pancarte « La Boucherie Ovalie, c’est nous ». Ca se finirait en lapidation Place du Capitole et ça vous ferait les pieds. Comme tu ne le seras pas, quelles sont tes mensurations ? Le début de saison de Grenoble est quand même super impressionnant. Si tu avais été un homme, serais-tu capitaine? Et penses-tu que l’on t’aurait posé ce genre de questions ? Si j’avais été un homme, vous ne m’auriez pas posé de questions tout court, non ? A qui voudrais-tu que soit posé ce questionnaire ? Craig Joubert. Lors d’un match au Stade de France avec Sylvère Surfer, Cécile porte les séquelles d’une interview où elle a eu la mauvaise idée de vouloir serrer la main de Pierrick Gunther. – Pour plus de Cécile Grès, retrouvez la : Sur Le Plus du Nouvel Obs’ Sur son compte Touitter Sur certains articles rugby de Reuters Et pour nous écouter en direct vendredi soir à 18h, il n’y aura qu’à cliquer >> ICI << Si vous avez réussi à esquiver notre invasion auditive, malheureusement pour vous, il y a session de rattrapage ICI.
Le Lab'Occitan analyse Toulouse-Clermont (30-22) Bon ok Toulouse a gagné, mais sans les doublons ça aurait été mieux. Par le Stagiaire Le contexte : Les week-ends se suivent et se ressemblent pour les grosses écuries du Top 14. A l'annonce des groupes, le spectateur est toujours un peu déçu. Des blessés, des absents, des doublons, des rotations d'effectif : toujours une bonne excuse pour ne pas aligner l'équipe type. Ce “choc” annoncé n'échappe pas à la règle puisque les Clermontois-qui-descendent-de-la-montagne-à-cheval viennent avec une équipe remaniée. Les excuses invoquées cette fois-ci : les internationaux qui reviennent tout juste de leur pige en équipe de France, les ex-internationaux qui reviennent de vacances, les internationaux qui reviennent un peu blessés, les internationaux qui reviennent plus jamais (Gérald Merceron si tu me lis, ta maman s'inquiète) et les internationaux qu'il faut ménager pour la journée de coupe d'Europe la semaine prochaine. Bref un peu tout ça. Sont donc dispensés : Bonnaire, Fofana, Domingo et Sivivatu. Debaty, Kayser et Chouly sont, eux, sur le banc. Vern Cotter décide aussi de titulariser David Skrela à l'ouverture. Tout ça deux jours après lui avoir annoncé qu'il ne serait pas conservé et qu'il allait devoir se bouger pour trouver un nouveau club s'il ne voulait pas finir avec papa Jean-Claude dans “Qui veut épouser mon fils” la saison prochaine. Une méthode de management “psychologie-inversée” que n'aurait pas reniée Lapinou. “Dit Vern, t'es sûr pour la titularisation de Skrela?” Côté champion de la galaxie, on aligne une équipe-presque-type buy viagra online puisque seul Florian Fritz a été autorisé à arrêter de courir. Louis Picamoles était aussi prévu dans la liste des mecs qui sont filmés dans les tribunes avec un regard profond par Canal mais il a finalement été rappelé suite au forfait sur blessure de Sylvain Nicolas. On a de la peine pour le troisième ligne du Stade Toulousain qui, vu son temps de jeu annuel, a au moins le mérite de jouer chaque match comme si c'était le dernier et qui reste donc le joueur de l'effectif à faire le plus souvent son jubilé (après William Servat évidemment). A noter aussi qu'il fait partie de cette “race” des troisième ligne de rupture (et aurait pu équilibrer un peu cette troisième ligne très “dense” avec l'élégant Galan et Pikachu). Pour ceux qui n'auraient plus les critères d'admission dans cette catégorie, voilà un bref récapitulatif : il y a les troisième ligne de rupture “dans le jeu” (Nyanga, Ouedragogo, Bonnaire), les troisième ligne de rupture des ligaments du genou (Nyanga, Nicolas donc) et les troisième ligne de rupture de contrat (Gorgodze). Toi aussi, mets tes lunettes 3D pour lire les messages de mes groupies. Le film du match : La rencontre commence par une minute d'applaudissements en l'honneur de l'ancien joueur toulousain Maleli Kunavore, décédé d'un arrêt cardiaque deux semaines plus tôt, à l'âge de 29 ans. Le moment est émouvant, intense, beau et simple, un peu à l'image du joueur qu'il était finalement. Et dans une #réfléxiondelahonte, on se dit que, bien qu'un peu excessive, Lionel Beauxis tient au moins enfin là une méthode pour se faire applaudir au Stadium. Le coup d'envoi est finalement donné et la machine toulousaine n'apparaît pas plus perturbée que ça par l'évènement. Sur une des premières actions, ils vont même me faciliter le travail en faisant l'action la plus clichée possible et que j'ai l'impression de décrire trois fois par compte-rendu. J'entends par là : un joueur fait la différence (Médard en l'occurrence), il offre un ballon d'essai à Huget qui gâche tout avec un en-avant, l'arbitre siffle une mêlée sur laquelle ils obtiennent une pénalité, Mc Alister la passe entre les perches et ça fait trois points de pris. Cette technique montrera étrangement ses limites quelques minutes plus tard puisque c'est au tour des Toulousains d'être pénalisés sur une mêlée. Parra daigne arrêter de faire la gueule deux minutes et la transforme. En ce début de partie, les Toulousains sont, il faut le reconnaître chaud-patate et après une interception de Picamoles, Mc Alister fixe pour servir David qui n'a plus qu'à aller tout droit (personne ne fait ça aussi bien que lui en même temps) pour aplatir. Le plus important c'est pas la chute c'est usa pharmacy l'atterrissage… Dans la foulée, Huget prend le trou et sert Médard qui, d'une subtile passe après contact, offre un ballon d'essai à Luke Burgess. Ce dernier est heureux comme un gosse de cinq ans d'avoir marqué et nous aussi puisque, en décidant d'aller tout droit sur cinq mètres, c'est la première fois depuis au moins quatre mois qu'il ne fait pas le mauvais choix. Sur une action anodine, Mac Alister se plaint pour la deuxième fois de la cheville depuis le début du match et tout le public retient son souffle. En même temps avec des cuisses de cette taille, on se demande comment il est humainement possible de tenir debout mais, ayant plusieurs fois repoussé les lois de la physique en jouant à Uno Stacko, je garde mes réserves pour moi. Pour des dimanches endiablés, les Novès aussi ont fait le choix du Uno Stacko ! Pendant ce temps-là, Morgan Parra ajoute deux pénalités et vous emmerde, vous, les journalistes, les entraîneurs, ses coéquipiers, ses adversaires et Maxime Machenaud. Surtout Maxime Machenaud d'ailleurs. La partie est toujours aussi ouverte et vivante, mais est de plus en plus gâchée par les maladresses. Le score évolue donc peu jusqu'à la mi-temps puisque seule une pénalité s'ajoute de chaque côté. A la reprise, c'est Yoan “Monosourcivivatu” Huget qui va faire son intéressant. Probablement vexé de ne jamais être là au bon moment pour marquer des essais comme ses copains aux ailes et, pire que ça, d'en offrir à tout le monde, il décide de traverser les quarante mètres qui le séparent de l'en-but adverse tout seul. Na ! Bien aidé par la journée portes-ouvertes dans la défense de Clermont, il plante un bien bel essai qui nous ferait presque regretter de tout le temps nous en prendre à lui. Presque. Novès semble aussi un peu inquiet à l'idée que tant d'ondes positives soient envoyées à son joueur et fait donc sortir Servat dans la foulée, histoire que le futur-ex-néo-retraité accapare à nouveau toute l'attention de la foule. Une foule qui n'a pas grand chose d'autre sur lequel se concentrer puisque les minutes suivantes vont être une succession d'attaques clermontoises, qui échoueront inlassablement sur la défense rouge et noire. Ces mêmes rouge-et-noir qui ne sont pas loin de contrer plusieurs fois leurs adversaires et les achever définitivement par canada drugs no prescription levitra la même occasion. On retiendra tout particulièrement une course Jauzion/Rougerie en bord de touche qui mettra un coup de vieux à tout le monde tant une scène de slow motion pourrait paraître explosive à côté. Les Clermontois restent donc (plus ou moins) accrochés au score et les entrées de quelques cadres vont leur faire beaucoup de bien sur les derniers instants du match. Bien décidés à priver les Toulousains du bonus offensif, c'est finalement Stanley qui réussira à franchir la ligne. Sur son banc, Guy Novès, “le petit père du peuple”, s'agace. Il reste dix minutes aux Toulousains pour récupérer le bonus offensif, et/ou au moins s'assurer de ne pas laisser filer le bonus défensif à un adversaire direct pour les deux premières places. Parra fait revenir les Jaunards à cinq points avant que Mc Alister, à une minute de la fin, ne les remette hors de portée. C'est fou, fou, fou et j'imagine déjà Pastigo en train de mordre son accoudoir de fauteuil. Lui et tout le peuple auvergnat doivent déjà se voir célébrer le drop de James dans les dernières secondes, ce qui leur permettrait d'arracher le bonus défensif mais le demi d'ouverture de bric et de broc échouera finalement assez largement dans cette ultime tentative. Venu avec une équipe A' voire B, Clermont repartira surtout avec un Aurélien Rougerie hélas toujours apte à jouer et quelques regrets. Derrière Toulon, la lutte finale pour éviter les barrages va être hardcore et sur une confrontation directe comme celle-là, les points coûtent chers (expression complètement con j'en conviens puisque les points ne se vendent pas. Enfin pas encore). Rendez-vous la semaine prochaine pour un peu d'exotisme et la coupe d'Europe. Au moins là on pourra se plaindre de l'arbitrage anti-français. best place to buy steroids online Si vous voulez revoir ce match, plutôt que de le télécharger, prenez votre mal en patience et attendez la finale du championnat. L'affiche sera probablement la même. Et le score aussi. %0 zp8497586rq
Le Stagiaire analyse France-Argentine (39-22) “Et c’est une bonne situation ça, remplaçant ?” “Ta gueule” – Et c’est une bonne situation ça, remplaçant ? – Ta gueule Par Le Stagiaire, Le Contexte : Bon d’accord, la semaine dernière on a battu l’Australie, vous savez cette équipe de surfeurs qui nous avait humiliés en 2010 et qui est classée deuxième au classement IRB. Mais cette fois, on s’apprêtait à affronter les terribles Argentins. Une équipe qu’il fallait “craindre”, “respecter”, qui “partait favorite” et tous les autres éléments de langage habituels. Il faut dire que les Français ont beau tourner dans toutes les publicités du monde, les Pumas ont carrément pris pour surnom une marque de sport. Difficile de rivaliser. Ah oui, et ils ont aussi passé quatre mois ensemble, ils jouent presque tous en Top 14 (c’est vraiment censé être un argument en leur faveur ? Non parce que les Gallois aussi…) et même Vincent Clerc ne les a jamais battus (la seule autre personne qu’il n’a jamais battu c’est Guy Novès à la belote mais on le soupçonne de faire exprès). Par rapport à la semaine dernière, Ouin Ouin choisit donc de reconduire la même équipe, exception faite du retour de Maestri (qui s’était coincé le dos, probablement en se baissant pour entendre une combinaison annoncée par Machenaud) à la place de Suta. Aux commentaires sur la deux, on retrouve les Dupond et Dupont du rugby français : Fabien Galthié et Matthieu Lartot (qui ne cialis 20mg > s’est pour sa part toujours pas coincé le dos malgré le très bas niveau où il va chercher certains de ses jeux de mots). Enfin, à l’arbitrage, on retrouve Steve Walsh, toujours brillant dans son imitation du James Bond qui aurait mal tourné. On regrette tout de même que Christian Jeanpierre ne soit pas derrière le micro pour nous rappeler son passé d’alcoolique. Le Match : Comme d’habitude, on débute par les hymnes, et par l’hymne argentin plus précisément. Composé de trois actes, eux mêmes divisés en plusieurs mouvements, c’est à peu près aussi beau que c’est long. La surprise vient du fait que ni Yannick Nyanga, ni aucun Argentin, ne pleurent en l’entendant, ce qui était encore inconcevable il y a quelques années. Encore un méfait de la professionnalisation sur les Valeurs du rugby®. Comme la semaine dernière, le match démarre sur une grosse intensité et dès la quatrième minute de jeu, les Français obtiennent une pénalité, que La Miche passe sans difficulté. On se dit alors que ça va être facile, qu’on va leur passer quarante pions et qu’il y aura finalement peut-être plus de suspense à Danse Avec Les Stars sur la une. Mais c’est sans compter sur la fierté argentine qui fait que même en alignant une équipe de moins de 13 ans, ils trouveraient le moyen de nous foutre la trouille. “Le Mawachigueri-coup-de-pied-circulaire est comme son nom l’indique un coup de pied circulaire” (Jean-Claude Duss) Dans la foulée, notre miss nationale Maxime Mermoz fait donc parler ses talents de défenseur, et Sanchez (dans un fauteuil) prend le trou, trouve le relai d’un de ses coéquipiers qui sert le “pampa des lignes arrières” Marcelo Bosch (“qui, à Biarritz, appelle son mécène local Mein Serge Kampf” selon Damien Try). Ce dernier, n’a plus qu’à aller aplatir entre les poteaux. Prendre un essai par un mec du BO, c’est déjà un peu la honte, mais alors Marcelo Bosch… Sanchez transforme sans difficulté et malgré son nom, n’imite pas la pause de Wilkinson lorsqu’il s’apprête à buter. Bien secoués et humiliés, les Français semblent un peu perdus et continuent de subir les assauts des hommes de la pampa. Ils se mettent à la faute deux fois de suite et le score est porté à 13 à 3 au bout d’un petit quart d’heure. Après ce moment de flottement, les Bleus se décident à reprendre les choses en mains, sous l’impulsion d’un Pikachu qui n’en finit pas de gagner des niveaux. Il lance une attaque charge, c’est très efficace et sert Mermoz qui déborde le long de la touche. Avant d’être éjecté dans les panneaux publicitaires par le retour d’un Argentin il réussit tout de même à balancer un parpaing qui passe entre les jambes d’un défenseur et qui atterrit dans les mains de Vincent Clerc qui n’a plus qu’à aller aplatir (cette fin de phrase n’est pas loin d’entrer dans la rubrique des éléments de langage du compte-rendu de match où joue Jean Dridéal). “Attention, un peu plus et tu marchais sur une merde !” Dans la foulée, c’est au tour de Florian Fritz de faire preuve d’intelligence situationnelle (enfin on dit ça mais on sait pas ce que ça veut dire et ça nous étonne un peu de Florian Fitz quand même). D’un subtil coup de pied rasant (quand on vous disait que c’était n’importe quoi ce match), il dépose le ballon dans la course de Vincent Clerc qui n’a plus qu’à aller aplatir®. Les Français sont transcendés et c’est autour de Yannick Nyanga de se faire remarquer. Il relève un ballon, casse un plaquage et place une accélération foudroyante pour franchir la vingtaine de mètres qui le sépare de l’en-but. On s’attend presque à ce qu’il aille poser à côté de son temps comme les sprinters qui battent un record du monde mais, modestement, il se contente d’aller se replacer en trottinant. Il faut dire qu’il a raison d’en profiter, de retour au Stade Toulousain, son club affrontera Clermont, ce qui lui vaudra probablement de se retrouver en tribunes au détriment de Jean Bouilhou, Grégory Lamboley, Florian Fritz ou même Sylvain Nicolas. Bon ok, peut-être pas Sylvain Nicolas. Un peu après, on verra Frédéric Michalak rater sa première pénalité du match. Sur le banc, François Trinh Duc bondit, enlève son survêtement et s’apprête à rentrer mais PSA lui fait calmement signe de se rassoir. On assiste aussi sur l’action suivante à la première mêlée du match. Et oui, à la trente neuvième minute de jeu. Où sont les vraies Valeurs® ? Il paraît que Nicolas Mas a demandé à Ouin-Ouin si les piliers servaient encore à quelque chose. Sache, cher Nicolas, que les trois quarts australiens se le demandent tous les week-end. Et, oh surprise, ce sont les Français qui sont pénalisés. Ah, tout de suite, c’est autre chose que les danseuses de la semaine dernière devant. Steve Walsh renvoie tout le monde au vestiaire et, pendant que le président Papé se répare l’arcade avec une aiguille et un bout de son short sur le terrain, les autres acteurs partent souffler un peu au chaud. Au retour, les deux équipes semblent s’être mises d’accord pour lever un peu le pied, ça serait con de se crever pour rien et pire que ça, les ch’tits pourraient finir par aimer ça, ce qui pourrait donner la mauvaise idée à la fédé de réitérer cette tradition des matchs au pôle nord. La deuxième mi-temps va aussi voir le terrible moment de la rentrée de “De La Vega” qui va booster l’imagination sans limite de Matthieu Lartot qui occupera la moitié de son temps à chercher des vannes supplémentaires. Il occupera les 50% restants à essayer d’expliquer à Fabien Galthié que la pelouse serait changée le lendemain et qu’il pouvait donc arrêter de faire des commentaires sarcastiques sur le prochain match de foot qui aura lieu dans le stade. Pendant ce temps-là, Sanchez passe une pénalité à laquelle Michalak répond par un drop, Fritz continue à mettre des coups de pieds complètement improbables à droite à gauche et, inévitablement, ça commence à dégénérer. Ouedraogo et Agulla s’accrochent (à noter que ce dernier a réussi à percer en ayant pour premiers clubs Dax puis Brive. Il mérite donc un minimum de respect) puis c’est au tour de Parra et Landajo d’en découdre. Les combats de demis de mêlée, c’est comme les combats de gosses, ça fait toujours marrer mais on se sent obligé de les séparer avant qu’ils se fassent mal. Comble, c’est Pascal Papé qui s’en charge, même s’il ne manque pas d’attraper deux trois cols et de vérifier quelques passeports au passage. Senatore peut bien jouer au plus malin, Pascal Papé a été élu par le peuple, lui. Les Valeurs® La suite n’est qu’un concours d’agilité devant les perches entre Michalak et Sanchez qui enchaînent pénalités et drops. On notera aussi le KO d’Agulla sur une percussion de Mermoz. L’occasion de ressortir les explications sur la nouvelle procédure en cas de commotion et notamment mettre en lumière les fameuses 21 questions posées au joueur touché pour vérifier s’il est en état de reprendre sa place. On s’occupe donc à imaginer les différentes questions qu’ils ont bien pu inventer. “Quel est le poste de prédilection de Frédéric Michalak ?” ; “Quelle est la station RER la plus proche du Racing Métro ?” ; “Quelle sera l’indisponibilité de Julien Saubade (à deux ans près) ?” ; “Combien de points vaut un drop sur l’échelle de Contepomi ?” ; “Vrai ou faux : Julien Bonnaire a eu moins de 10 en maths une fois au collège”. Dans le cas où le joueur donne, de mémoire, les 21 réponses à la suite, on se demande aussi s’il a droit, comme dans Burger Quizz, de repartir avec un superbe voyage au Maroc. A peine le temps de trouver plus de précisions sur le site de l’IRB que la partie reprend, mais pour les chanceux qui ont Twitter, vous avez peut-être pu suivre le très beau Livetweet journalistique de Damien Try sur le sujet. Les Français ne sont pas loin d’aller chercher l’essai du bonus dans les dernières secondes mais Debaty est un peu court (peut-être que Trois-baty aurait marqué lui). Steve Walsh siffle la fin du match, Louis Picamoles est élu talent d’or et tout le monde est content, même Ouin-Ouin qui est pas loin de pleurer (de joie cette fois). Rendez-vous dans une semaine pour affronter les Samoans, il va y avoir du sang, on a hâte d’y être. Et si la peur prend le dessus, ça sera peut-être l’occasion de revoir la renaissance du french flair, avec une belle défaite bien dégueulasse pour gâcher les deux dernières sorties. Impossible n’est pas français, on y croit. Mais d’ici là n’oubliez pas, ils sont favoris. Les Joueurs : La première ligne a été très mobile (heureusement en même temps), notamment Nicolas Mas très en vue. Szarzewski est moins ridicule qu’au dernier tournoi mais il va avoir du mal à faire oublier Servat, surtout si celui-ci fait des come-back fracassants toutes les trois semaines. Maestri et Papé ont retrouvé certaines valeurs® avec des fautes débiles et la troisième a été comme la semaine précédente, éblouissante. On sortira du lot Nyanga pour sa pointe de vitesse, Picamoles pour sa percussion et Ouedraogo pour sa coupe de cheveux. Machenaud prend de plus en plus de repères, dynamise très bien le jeu et au fur et à mesure que les matchs passent, Parra tire de plus en plus la gueule. A ce rythme-là pour le tournoi il aura l’air aussi aimable que Florian Fritz. Remarquez, si ça peut s’accompagner des mêmes performances sur le terrain on va pas se plaindre, surtout vu le niveau du Toulousain hier. Ca manque encore un peu de rock&roll et de cartons jaunes pour être parfait mais bon. En 10, Michalak continue de confirmer que c’est un grand espoir à ce poste, bravo à lui. Clerc a marqué deux essais sans battre le moindre défenseur et en touchant trois ballons. Même sur Jonah Lomu Rugby Challenge en niveau facile des stats pareilles ne sont pas crédibles. Fofana a été plus discret cette semaine et n’a même pas fait un petit plaquage dangereux pour se faire remarquer. Enfin, Dulin a aussi été très à son avantage même si il reste moins spectaculaire que Clément Poitrenaud (ça a ses avantages et ses inconvénients). “Venez, j’en ai chopé un les gars !”
Le jour où on a refusé un Golden Blog Award Veni, vidi, Caminati. Par le Stagiaire, « Et le gagnant est… le blog Boucherie-Ovalie ». generic cialis justify;”>Hein, quoi, nous ? Merde, mais comment ça se fait ? C’était pas du tout prévu comme ça. Je jette un regard désespéré à Ovale Masqué, qui me répond par le regard vide du mec qui a attaqué au whisky coca trois heures plus tôt. Bon, sur ce coup va falloir assurer tout seul. Allez, pense à ta prime de stage, au jour de congé que tu peux espérer gratter. Si j’assure vraiment je pourrais demander un dimanche. Voire un samedi et un dimanche. Ou mieux, éviter le livetweet du prochain match du vendredi soir ! Enfin on en est pas là. Pour l’instant, faut déjà trouver comment atteindre la scène. Se frayer un chemin parmi les 800, mille, peut-être plus, personnes qui s’entassent devant la scène des Golden Blog Award. « Ils sont pas là ? » Bah si je suis là gros malin. Au milieu de la foule. A pousser tout le monde du coude pour réussir à avancer. Je balance un pardon aux dix premières personnes que je bouscule. Juste aux 10 premières. Après je réalise qu’au fond je m’en tape un peu et que je fais bien ce que je veux puisqu’on a gagné. Je passe donc en mode “Florian Fritz” pour arriver à temps. « Bon ils sont pas là, tant pis on va passer à la catégorie suivante ». Mais si je suis là bordel, j’arrive. J’y suis presque. Ah ça y est, j’y suis. On me tend le trophée. La vache c’est lourd en plus. On m’indique le pupitre. C’est gentil mais j’avais compris le principe, je suis pas complètement con non plus. Merde qu’est ce que je vais bien pouvoir dire ? Bon euh en gros, nous on représente le rugby français, on peut pas gagner, ça doit être un malentendu. Depuis quand le rugby français gagne des titres ? Non, ils sont mignons aux Golden Blogs Awards mais ils nous mettent dans la merde là. L’an dernier ça c’était très bien passé. En finale, parmi les favoris, le blog de hand qui gagne à la fin, comme d’habitude. Une bonne grosse loose comme on les aime dans le rugby français. Un échec plein de lyrisme. Puis de petits-fours. C’est ça le french flair ! Mais cette année, une victoire ? On peut dire au revoir à notre réputation avec un prix pareil. Comment on va faire pour être des gros cons aigris si on se met à gagner des trophées ? Qu’est-ce qu’on va dire à nos lecteurs nous ? On leur a dit de voter pour nous pour qu’on puisse profiter de l’open-bar. Et des blogueuses modes. Vomir dans l’hôtel de ville de Paris : la classe. Vomir sur une blogueuse mode : le rêve. Bon, tâchons de sauver ce qui peut encore l’être (pas Mont-de-Marsan donc). On a de la chance, en finale, il y avait aussi le blog SudRugby. Comme son nom l’indique, c’est à propos du rugby, mais dans l’hémisphère sud. On y connait rien en rugby nous, mais il parait que c’est super et faut reconnaître qu’il a du mérite. Se lever en pleine nuit (9 ou 10h du mat’ parfois) pour se mater les matchs (décalage horaire oblige), trouver des infos à propos de joueurs dont tout le monde se fout ; non y’a pas à dire, lui il bosse vraiment. A la Boucherie, aux dernières nouvelles, le seul critère de sélection pour rentrer dans l’équipe, c’était le taux d’alcoolémie. Donnons-lui plutôt le trophée. En plus, sa couleur va pas du tout avec le papier des chiottes d’Ovale Masqué. Et puis ils ont l’habitude dans l’hémisphère sud de gagner des trucs. Il saura quoi faire. Je lui dis de monter su scène. Il est pas déjà reparti au bar au moins ? Pas le temps de savoir, le présentateur me dit que je lui donnerai en main propre et qu’il est temps de partir maintenant. J’ai envie de lui dire qu’il était pas obligé de nous demander de monter sur scène si on l’emmerde avec notre discours. Mais bon, je le dis pas parce sur le coup j’y pense pas. Mathilde Seigner a eu plus d’autorité. Ca va, ça va je me casse. Vous plaignez pas, j’aurais pu faire un speech sur les intermittents du spectacle, les SDF ou prétendre que j’avais trouvé un moyen de guérir le cancer en mangeant de la salade. A peine descendu de scène, on m’emmène dans les longs et sinueux couloirs de l’hôtel de ville de Paris. C’est beau mais je vais jamais retrouver mon chemin moi. J’arrive dans une salle où du monde s’agite. « C’est vous qui avez gagné le Golden Blog de la catégorie sport ? » Bah non non ducon, j’ai piqué un trophée et je cherche un moyen de sortir maintenant. Encore une fois j’ai pas dit ça mais « Euh oui techniquement. Mais non en fait. Enfin c’est compliqué. » « Tenez-vous là, je vais vous poser quelques questions et on va filmer. Regardez moi un maximum » J’aimerais bien mais tu me pointes une lumière pas possible dans la gueule, je vois rien là. Commencent des questions sur la Boucherie. T’es qui là dedans ? C’est quoi ? Vous êtes combien ? Je réponds, un peu n’importe quoi, j’avoue. Et puis merde, c’est Sudrugby qu’a gagné, parlons de lui plutôt. « Allez-y, c’est bien ». « Laissez nous tranquille, on est venu pour l’open-bar nous ». Prendre la pose avec le trophée ? Euh oui, bon ok, je suis plus à une humiliation près. Une séance photo maintenant ? Je peux pas j’ai contrôle anti-dopage. J’ai pas le choix ? Ah merde. Poser avec le partenaire de la catégorie sport ? Pourquoi vous me demandez alors que j’ai pas le choix ? Ah, et en plus il faut mettre cet immonde tee-shirt Kya ? Dis donc, vous exagérez là, je suis Le Stagiaire de la Boucherie et j’ai tiré un trait sur ma dignité mais tout de même. Je vais juste le tenir devant moi hein. Le mec est sympa, disons que je le fais pour lui. Ca flash, ça crépite. J’essaie de prendre un air mystérieux. Bon à tous les coups j’ai l’air con. Je vais plutôt sourire. Bon c’est pas naturel du tout. Tant pis. Quoi ? D’autres photos ? Avec un sac en plus ? Vous voulez pas que je jongle avec des bâtons en feu et que je me frotte au trophée non plus ? Bon, la fille est jolie, je vais pas faire le difficile. C’est bon, vous avez fini d’exploiter mon corps les capitalistes ? Parfait, je m’éclipse. Et comme prévu, je me perds. Bon là, c’est pas là. Là, c’est pas là. Là, c’est plus là. Je vais finir par tomber sur le bureau de Bertrand Delanoé. J’en profiterai pour lui glisser un mot sur le montant de mon loyer. Bonjour la sécurité, c’est par où la cérémonie ? Me regardez pas comme canadian pharmacy no prescription ça, je suis paumé. Dans l’autre sens, c’était prévisible. Ah, j’entends du bruit, je suis sur la bonne piste. Oula, je suis passé à deux doigts de remonter sur scène en plein milieu du discours d’un autre. Passons sur le côté, c’est plus sûr. Pardon, pardon, pardon… Poussez-vous, poussez-vous, poussez-vous. Ah ça y est, je les ai retrouvés. Tiens Sudrugby, ta statuette. Tu veux pas le sac ? Non ? Le tee-shirt Kya alors ? Non plus. Bon ok je les garde. Apparemment le sac c’est une bonne marque en plus. Le buffet c’est par où ? Comment ça vous servez pas d’alcool avant la fin de la cérémonie ? Pour éviter qu’on siffle tout avant que ceux qui s’y intéressent encore reviennent ? Ca fait chier mais ça se tient… 1h plus tard… Ouverture du bar. Champagne, bière, jus d’orange. J’aime pas la bière et le champagne. Pas de vin ? Pas de vodka ? Et merde. Bon champagne alors. Beurk. J’en reverse plus dans le verre de ma “+1” que je n’en bois. Vengeons nous sur ces petits-fours. 2h plus tard… Bon voilà, on a bien discuté avec les autres twittos rugby présents. Ca a parié sur les futurs champions de France et d’Europe. (J’aurais bien mis une pièce sur Brive mais je vais leur porter malheur). Allez, on rentre. Consolons-nous en nous disant qu’au moins on aura pas à se représenter et vous faire chier avec ça l’année prochaine. Merci à tous pour vos votes et votre soutien. Désolé pour le contretemps, on vous jure que c’était pas prévu. Nous ne remercions pas toutes les personnes qui contribuent, ou ont contribué de près ou de loin à ce blog. Cette récompense est un peu (et surtout) arrivée à cause de votre travail. J’espère que vous êtes pas fiers de vous. Ou du moins que, comme nous, vous le cachez bien. Si vous voulez retrouver ma VRAIE intervention sur scène, un peu moins bien que celle écrite ici (enfin je pense, j’ai pas osé re-regarder la vidéo en question), c’est ici : http://www.golden-blog-awards.fr à partir de la 32ème minute (toujours selon mes sources) On vous invite donc aussi très fortement à aller faire un tour sur le blog du gagnant officiel de ces Golden Blog Awards (clin d’oeil entendu), et apprendre plein de trucs, notamment sur les Argentins qu’on joue samedi. “Comment bien pleurer pendant son hymne”, “Comment se blesser comme Juan Martin Hernandez”, “Apprendre à compter avec Felipe Contepomi”, “Comment devenir Augustin Pichot”. C’est par ici : www.sudrugby.com Adrien de SudRugby, avec le trophée en forme de parpaing, comme un hommage à Luke Burgess. Et pour ceux qui ont encore envie de s’infliger ma voix et mes commentaires débiles, j’interviendrai (toujours au nom de la Boucherie, la pression) dans l’émission “Cissé Sport” vendredi soir à 18h. On vous le rappellera le moment venu. Bisous, Votre Stagiaire à tous. Bonus Valeurs de la Boucherie © : Pendant que le Stagiaire assurait le show sur scène, Ovale Masqué, ivre mort, draguait ses groupies et vandalisait discrètement la salle de réception de l’Hôtel de Ville. Un bien bel exemple pour notre jeunesse.
Le Stagiaire analyse France-Australie (33-6) Le jury de “Danse avec les Stars” est unanime : la mêlée française a très bien fait valser son adversaire. Le contexte : Pourquoi les tourn non prescription viagra ées ? Pourquoi mettre des chaussettes avec des sandales ? Pourquoi Nadine Morano ? Pourquoi Ovale Masqué achète de la Smirnoff Ice ? Autant de questions qui demeurent aujourd’hui sans réponse. Ni le progrès technologique ni l’expérience du temps ne permettent encore d’y répondre. Les Wriggles, pour ceux qui connaissent, en ont même fait une chanson. Mais revenons sur la première interrogation, puisque c’est celle qui nous intéresse le plus (même si le fait qu’Ovale Masqué avoue boire de la Smirnoff Ice mériterait bien un article aussi). Les tournées sont la symbolique parfaite de la logique organisationnelle des calendriers de rugby. Résumons. Tous les mois de juin, les équipes européennes organisent un voyage de fin d’année dans l’hémisphère Sud. Leurs petits correspondants argentins, australiens, sud-africains et toutes les petites îles de merde dans les alentours sont en plein hiver et se font grave chier dans leur Super Rugby où le plaquage est très mal vu et où, de toute manière, il n’y a aucun enjeu puisqu’il n’y a aucune équipe reléguée (oui, même pas Mont-de-Marsan, ça laisse perplexe). En pleine saison, ils sont donc en pleine bourre, surmotivés et attendent nos joueurs avec autant d’impatience que Matthieu Bastareaud attend le retour de Burger King en France. C’est pas pour rien qu’il y a des rumeurs autour du retour du géant du fast-food du côté de Marseille (s’implanter à Toulon directement, c’était trop gros). Imaginez donc leur déception quand ils voient en fait débarquer des illustres inconnus qui n’atteignent même pas les 60/100 sur Jonah Lomu Rugby Challenge. Quand certains sont payés pour un treizième mois, les rugbymen du Top 14 le jouent carrément. Après une saison de 80 matchs, de doublons, de doublés ratés et de matchs aux quatre coins du Sud-Ouest, les sélectionneurs profitent généralement de ces quelques semaines de juin pour faire souffler les plus sollicités. Résultat, comme ceux en première ligne à la guerre, on envoie au suicide des espoirs, des ex-espoirs, des ex-bannis, des ex-blessés et quelques sergents courageux. Mêmes conséquences, c’est un massacre, à part quelques exceptions dûes aux réactions d’orgueil communément appelées “French Flair”. Mais bon, au moins, il y a toujours des évènements et histoires croustillantes qui mettent de l’animation, à base d’oubli de passeport ou de table de nuit. Arrive ensuite novembre et c’est au tour de nos ex-potes de l’hémisphère Sud d’arriver à reculons. Vexés par le manque d’enthousiasme dont nous pouvons faire preuve à visiter leurs terres en plein mois de juin, ils ne se gênent pas non plus pour snober quelque peu notre automne. En fin de saison, leurs équipes sont souvent handicapées par de nombreuses blessures et les joueurs qui se sont cassés pour venir jouer en Europe, et donc, indésirables à leurs yeux. La promesse de jouer dans un Stade de France toujours chaud patate n’y change rien. Après tout, on a bien reçu des tyrans/dictateurs dans les jardins de l’Elysée, à quoi bon s’extasier devant notre tolérance poussant à recevoir sur notre pelouse Polotau-Nau, l’homme recherché pour crimes contre l’Humanité à cause de sa coiffure. Et l’effectif du RCT a de toute manière largement contribué à démocratiser ces attentats capillaires sur le vieux continent. En conférence de presse, Ouin-Ouin ne peut cacher son enthousiasme avant d’affronter l’Australie. Hier, c’est donc une équipe australienne légèrement affaiblie qui se présente face à l’Equipe de France. Malgré tout, elle reste, à l’inverse des Frenchies, forte de quatre mois de préparation et de vie commune (il en faut moitié moins à L’Equipe pour trouver de quoi faire s’entretuer le groupe le plus soudé du monde). Les Kangourous restent sur un Four Nations acceptable à défaut d’être enthousiasmant et les bookmakers handballeurs ne donnent pas cher de la peau de nos petits Bleus. La composition du XV de France est, elle aussi, handicapée par quelques absences de marque parmi lesquelles Dusautoir, Maestri, ou encore David Marty. Groupe d’expérience mais qui intègre des espoirs récompensés pour leur bon début de saison ou leurs performances de l’été dernier, un équilibre et une ossature semble enfin se dégager. Reste à confirmer sur le terrain. Et pendant ce temps là, Quade Cooper… Le Match : Le début de la partie est marqué par les larmes de Nyanga pendant la Marseillaise. Moment d’émotion certes, mais qui a surtout été le prétexte à de bons gros points Godwilkinson regrettables mais prévisibles, l’occasion de montrer nos grosses Valeurs® étant trop belle pour beaucoup. Pour rappel, le point Godwilkinson, frère et amant du point Godwin (ils sont clermontois), consiste à faire une comparaison entre le foot et le rugby (pour montrer à quel point le rugby c’est plus mieux). On en trouve beaucoup sur les forums de supporters, dans les stades et dans les commentaires du Rugbynistère. Le plus généralement, il apparaît en vague et se camoufle derrière une orthographe douteuse. Le début du match est marqué par une grosse intensité et dès leur première incursion dans les 22 adverses, les Bleus tentent de prendre le score avec un drop, finalement manqué par Dulin. On comprend que les Français ont pour objectif premier de ne pas finir fanny et sont prêts à tout pour ça. Heureusement que Florian Fritz était trop occupé à avoir la tête dans un ruck sinon c’est lui qui s’y collait et on pouvait dire au revoir à notre crédibilité après seulement quatre minutes de jeu. Dans la foulée, la France obtient une pénalité intéressante (CJP ®) à la suite d’une mêlée (cette phrase reviendra souvent). Michalak s’y colle et, fort de son 90% de réussite depuis son arrivée à Toulon (il en a tenté 3 environ), ouvre le compteur des Bleus. Picamoles met même des percus à l’homme invisible (pas Jérôme Porical, l’autre…) Les Australiens repartent à la charge et Fofana, ce tueur, assène un plaquage énorme et à la limite d’être cathédrale à son vis à vis. L’arbitre Nigel Owens, un Gallois, n’est pas rancunier et ne sanctionne pas le joueur clermontois (il faut savoir se défendre quand on habite dans la ville de Jamie Cudmore). Il revient tout de même à la faute précédente et permet aux Wallabies d’égaliser. Peut-on dire que le plaquage cathédrale n’est pas un geste très catholique ? #VannecommeLeStagiaire C’est au tour des Français de repartir au combat. Ca joue plutôt bien, les Bleus flirtent avec la ligne d’essais et à force d’efforts, sont récompensés par ce qu’on attendait tous : une mêlée. Une mêlée, qui donnera lieu à une nouvelle pénalité, qui donnera à son tour naissance à une nouvelle mêlée. L’hommage au Stade Toulousain est beau et on se dit presque que si Pénalité inscrit cet essai-là, on accordera le point de bonus offensif aux champions de France en titre qui l’ont manqué de peu la veille. Mais finalement, ce n’est ni plus ni moins qu’un Toulousain qui vient tout gâcher. Se rappelant sans doute que l’équipe de France lui permettait, contrairement à son club, de sortir un ballon à la suite d’une mêlée à 5 mètres de l’en-but adverse, Picamoles ramasse la balle, profite de la très belle défense de Ouedraogo, raffûte Machenaud (décidément toujours dans ses jambes, ça doit lui changer de Burgess), et s’en va inscrire le premier essai de la partie en trottinant. Ca a l’air drôlement agréable de marquer contre les australiens ! Les échanges d’amabilité reprennent et le spectacle est plutôt agréable à regarder. C’est au tour des tout-jaune-avec-un-peu-de-vert d’être au bord de scorer mais le Président et ses troupes, bien qu’au point de rupture (annoncé par Fabien Galthié himself), tiennent bon. Les visiteurs se contenteront donc d’une pénalité d’Harris, qui, contrairement à Papé, ne multiplie pas les pains. Après de belles séquences, dont une percée de Forestier qui a bien bûché ses combinaisons en ce début de rencontre et un coup de pied soyeux de Dulin, les français bénéficient à nouveau d’une pénalité à la suite… d’une mêlée ! Et oui, on avait pas connu pareil suspense depuis le dernier épisode de Vampire Diaries. Michalak concrétise avant d’humilier un peu plus ses adversaires en passant un drop. 16-6 à la mi-temps mais le mot d’ordre est à la prudence. On se rappelle que lors de la déroute de 2010, les équipes s’étaient quittées sur un score nul à la pause. Avant de laisser parler le French Flair® bien sûr et d’encaisser la plus grosse défaite jamais connue contre nos amis surfeurs. Ouin-ouin va même pousser le vice jusqu’à faire rentrer ses joueurs en avance sur le terrain pour qu’ils reprennent le rythme au plus vite et ne manquent pas leur entame. A les voir trottiner sur la pelouse comme des âmes en peine, on s’attend presque à ce qu’ils commencent un petit match entre eux avec un “chou-fleur” des capitaines d’équipe pour décider qui commence à choisir ses joueurs et, inévitablement, Yoann Huget que personne ne veut prendre dans son équipe à la fin. Heureusement, on a pas le temps d’en arriver là et la partie reprend. Après une énième pénalité sur une mêlée, Fritz décide de la tenter (sous la pression de Michalak) bien que le trois quart centre ne la sente pas trop. “Qu’est ce qu’il l’emmerde avec sa pénalité cet enculé ?” Fritz frappe avec autant de convictions que Mourad ne dit du bien de la fédé et la tentative est un échec total. On serait presque tenté de se foutre de sa gueule, mais il nous fait un peu trop flipper pour ça. Un peu plus tard, après un coup de pied hasardeux, La Miche relance et voit s’ouvrir devant lui un trou béant, avec lequel même les comptes du Stade Français il y deux ans n’auraient pu rivaliser. Il accélère, soigne sa course pour les photographes et les ralentis qui tourneront en boucle toute la semaine et sert Fofana qui n’a plus qu’à aller aplatir. Par curiosité, on aurait bien aimé le voir négocier un petit deux contre un bien sûr, mais bon… Les tentatives d’attaque des Australiens qui suivront seront vaines, parfaitement contenues par la défense des Bleus, qui vont même se payer le luxe d’aller chercher le point de bonus (s’il existait) sur un essai de pénalité. A chaque mêlée, on souffre avec le pack adverse et on s’attend presque à voir la première ligne française se relever et entamer une chorégraphie des Spice Girls en chantant “If you Wallabie my lover ?”. A peine rentré, Simmons ne semble pas accepter l’idée d’endurer une telle humiliation et préfère jouer les kamikazes en assénant un plaquage cathédrale sur l’innocent Yannick Nyanga, qui voit alors son aura de mec-à-qui-on-a-envie-de-faire-un-câlin-tellement-il-était-touchant-pendant-les-hymnes décupler. Hélas, Nigel Owens avait la tête ailleurs et n’a pas vu le numéro. La délation active de la Boucherie sur Twitter, largement diffusée, n’y changera rien, l’arbitre ne livetweet apparemment pas ses matchs, ce qui est très décevant quand on voit sa suractivité sur le réseau social. Il ne sanctionne donc personne en particulier, bien que l’idée (vue sur Twitter aussi mais je ne me rappelle plus par qui) d’en sanctionner un au hasard et de les laisser régler leur compte entre eux ensuite était intéressante à exploiter. L’arbitre ne verra rien non plus sur le temps de jeu suivant et sollicitera donc son collègue à la vidéo pour savoir s’il doit accorder un essai aux Australiens. Mais on en voit pas plus à la vidéo et il conseille donc à Nigel Owens de se démerder. L’essai n’est donc pas validé et l’inviolabilité française est préservée, n’en déplaise à Loana. Les moments marquants qui suivent sont principalement la sortie de Nyanga et de la Miche, ovationnés comme il se doit, même si, en cette veille de 11 novembre, l’amnésie et l’hypocrisie collective concernant le cas Michalak et le traitement qui lui a parfois été réservé par ce même public (au sens large) sont un peu inquiétantes. Parra, qui avait la tête des mauvais jours, passe une ultime pénalité buy generic viagra et l’arbitre libère quelques minutes plus tard l’ensemble des acteurs. Les français mettent fin à 5 défaites de suite de la plus belle des manières. Reste à savoir s’il seront capables de confirmer la semaine prochaine face à des Pumas en grande forme ou si nous fêterons le retour du French Flair avec une humiliation qui rééquilibrerait le monde du rugby, un peu perturbé par la démonstration d’hier. Les joueurs (français, les autres on s’en tape, personne ne les connaît à part SudRugby) : Je chercherais bien des vannes sur la première ligne mais là c’est compliqué. Ils nous auront déjà fait assez rire en ridiculisant les Australiens sur chaque mêlée (à noter tout de même que ces derniers “expérimentaient” les nouvelles annonces en trois temps pour l’une des premières fois). A la fin du match, la première ligne australienne ne comprend toujours pas ce qui a bien pu clocher… Suta a été très présent en défense pour sa grande première, bien sublimé par l’aura divine de Pascal Papé, qui se sera distingué par son très bel accent anglais. La troisième ligne a été omniprésente et très équilibrée. Maintenant la question est de savoir comment on va gérer ça quand Dusautoir et Harinordoquy seront de retour. Machenaud a été bon à la mêlée, très actif et bien aidé par son pack. Michalak nous a régalé, en attaque comme en défense, il ne nous reste plus qu’à parier sur le temps que ça durera avant sa nouvelle blessure. Une pensée aussi pour Guy Novès qui doit faire avec Burgess, Doussain et Beauxis à la charnière. A l’aile, Jean Dridéal a été d’une sobriété à toute épreuve, il n’a blessé personne et la fédération australienne ne l’interpellera donc pas sur Twitter pour exiger un message de soutien à qui que ce soit. C’est déjà ça. Concernant Fofana, si mes comptes sont bons, ça porte son compteur à 6 essais en 8 sélections. Belle statistique pour un mec qui ne sait pas faire une passe. Au centre, la paire Mermoz-Fritz a été sur-active en défense. Alerte tout de même sur la coupe de cheveux de Mermoz, qui semble payer petit à petit le prix de son transfert à Toulon. Ouedraogo lui, semble définitivement lancer un appel du pied à Mourad pour un transfert. Enfin, à l’arrière Dulin a été, dans la lignée de ses coéquipiers, plutôt bon et inspiré.
Le Lab'Occitan analyse Toulouse-Montpellier (27-9) Comme chantait Renaud, “Putain de doublon” Par Le Stagiaire Le contexte : cheap generic cialis style=”font-size: small;”>A Toulouse, c’est période de chaos et de désolation. Le couvre-feu est de rigueur passé 20h30 et les consignes sont claires : restez chez vous et évitez de sortir si vous n’avez pas raisons particulières de le faire. Oui, en ce moment, c’est la période des doublons et comme tous les ans, on a droit à la même rengaine, une prophétie apocalyptique qui annonce tantôt la fin du Stade Toulousain, tantôt la fin du rugby français, tantôt la fin du rugby tout court, et parfois même le prochain album de Zebda. Car oui, admettons-le, bien souvent, les doublons c’est avant tout et surtout une occasion de se dédouaner de toutes les misères de l’univers, voire mieux, de les anticiper. 8 internationaux absents côté toulousain, 4 côté montpelliérain, à écouter les différents acteurs, on a presque l’impression que les spectateurs auraient une certaine légitimité à demander à être payés pour aller voir un match pareil. Un match du vendredi soir un week-end de doublons, faut reconnaitre que c’est peut-être pas l’occasion idéale pour traîner votre copine au stade pour la première fois. Vous me direz, j’ai bien un pote qui a amené sa copine voir Bordeaux-Grenoble en foot le soir de la Saint-Valentin et ils sont encore ensemble. Comme quoi, l’amour c’est vraiment n’importe quoi. Enfin bon, personne n’est dupe, tout le monde en rajoute un peu autour de ces doublons, ça handicape tout le monde, ça fait chier tout le monde mais puisque ça fait des années que ça dure et qu’au final tout le monde joue quand même, il serait peut-être temps d’arrêter de pleurnicher ou de vraiment faire quelque chose. Pour ce match en tout cas, on se permet de nourrir quelques espoirs puisque les deux équipes qui s’affrontent ont la chance d’avoir un effectif assez riche et donc de belles solutions de rechange pour palier les absences. Du côté de chez Airbus, on peut compter sur Big Mac, Poitreval et Servat pour mener les troupes ainsi que sur le retour de Fickou et Doussain, renvoyés de la Marcoussis Académie après trois jours seulement de participation. Le petit Jean-Marc a l’habitude des trajets pour rien et c’est sans doute parce qu’il ne passe pas beaucoup de temps sur les terrains qu’il prend autant son temps pour jouer une fois qu’il y est. Chez les visiteurs du Groupe Nicollin, on déplore l’absence du Capitaine Fulgence et FTD, qu’on remplace par autant d’Argentins sortis d’on ne sait trop où. On accumule les Fernandez et les Bustos, et comme le dit le proverbe, si ça gagne pas, ça fera toujours chier le quatrième arbitre. Le film du match : Deuxième minute de jeu, paf une touche perdue par Montpellier, paf pénalité pour Toulouse sur la mêlée qui suit et pastèque ça fait 3-0. Bon là je vous retranscris ça pêle-mêle mais c’était pas très intéressant de toute manière. Comme le résume bien Bertrand Guillemin, Toulouse vient d’ouvrir le score sans rien faire ou presque. Étonnant que ça le surprenne puisque ça fait trois ans que ça dure mais bon. Dans la foulée, après une belle relance de Fickou et un relai de Poitrenaud, le stade frissonne à l’idée de voir Maxime Médard (titularisé à l’aile) toucher son premier ballon depuis 9 mois mais il n’en est rien, l’arrière toulousain est poussé en touche tout seul comme un grand avant d’avoir pu servir Wolverine. Comme pour tous les joueurs qui reviennent d’une longue blessure, le suspens demeure plus sur le fait de savoir si son genou va tenir que sur son véritable niveau de jeu et je me surprends donc à surveiller son premier contact pour voir si ça va faire “crac”. Oui c’est salaud mais je préfère y voir là la marque d’une curiosité médicale que le plaisir sadique d’un risque bien réel. Toi aussi, cours avec un montpelliérain accroché au cul pour te sentir comme Yann David Que dire sur ce qui suit… Montpellier domine “à l’écossaise”, se fait des passes, avance à une allure de 10 mètres par quart d’heure et re-perd le ballon à chaque touche ou mêlée. Le score évolue peu, Bustos Moyano répond à Mac Alister et au bout de 35 minutes de jeu, le score est de 9 partout. Le tournant du match (le premier) intervient vers la 35ème minute lorsque sur un renvoi, Thibaut Privat se troue complètement. Le ballon passe entre les jambes de Nagusa (personne n’avait réussi ça depuis Marc Andreu), ce qui aurait déjà fait une mauvaise action à la tomate, mais qui a des conséquences encore plus terrible dans le match de rugby du jour. Médard, toujours sur ses deux jambes, qui trainait par là, n’a plus qu’à pousser le ballon au pied et aplatir dans la foulée. Premier ballon en 9 mois, premier essai. Et puis un bien dégueulasse en plus. REP A SA VINCENT CLERC ! Médard est content, il vient de retrouver le bout du genou de Julien Saubade dans la pelouse. Ca peut toujours servir… C’est la débandade à Montpellier qui perd son empereur Kuzco Moyano et Tulou dans la foulée. Heureusement, la mi-temps arrive et ainsi, Super Mario et Droopy peuvent pousser leurs joueurs à continuer leurs efforts et ne pas baisser les bras. Ce qu’ils font plutôt bien, on peut pas leur reprocher. Sauf que ça paye pas plus et pire que ça, Mac Alister va même aggraver le score avec une nouvelle pénalité. Dans la foulée, les rouge et noir réalisent leur combinaison préférée, celle où William Servat humilie son adversaire en mêlée et obtient une pénalité, que l’ouvreur toulousain ne réussira cette fois pas. On notera aussi que Sylvain Nicolas ne va rien trouver de mieux à faire que défier la mort en voulant se battre avec Gorgodze. En même temps, le pauvre ne joue que tous les cinq ans et si personne ne l’a prévenu, il pouvait pas deviner. Quelques instants plus tard, nouvelle mêlée, nouvelle pénalité pour les champions de France en titre. Sur son banc, Guy Novès effectue la seule chorégraphie plus populaire que le Gangnam Style à Toulouse en ce moment (on annonce un flashmob place du Capitole pour Noël) et tend frénétiquement ses trois doigts vers le ciel. Big Mac transforme et Toulouse compte 11 points d’avance. Grégory Lamboley fait ensuite sa faute syndicale et donne l’occasion à Paillaugue de réduire l’écart. Malheureusement, le demi de mêlée du MHR a la force de frappe du mini poussin dont il a l’air et son coup de pied passe à peine la ligne de 22 mètres. Quelques instants plus tard, c’est Fernandez qui sonne la rébellion avec une jolie “Mc Alister”, soit un petit coup de pied par dessus pour lui même. Il y a du monde à buy viagra canada la réception, notamment Poitrenaud qui s’est cette fois un peu trop approché de la zone d’action et qui finit à moitié assommé. Lui qui venait de faire un beau plaquage sur Nagusa est donc puni pour avoir tenté de mettre à mal notre running gag sur ses performances défensives. Bien conscient qu’une victoire facile ne l’aidera pas dans sa guerre contre les doublons, Guy Novès décide de filer un coup de pouce à Montpellier en faisant successivement sortir Servat et rentrer Jauzion et Burgess. Mais rien y fait, le réalisme toulousain n’a pas de limites et sur un ballon de récupération, Mc Alister décale Fickou qui fixe pour Poitrenaud qui n’a plus qu’à fixer à son tour pour Matanavou. L’ailier accélère dépose tout le monde et va marquer le deuxième essai toulousain. Il reste aux joueurs 7 minutes pour aller chercher le point de bonus offensif. Guy Novès, bien décidé à ne pas se laisser faire, fait rentrer les petits jeunes Guillamon et Pujol. Sur une dernière mêlée, Maka ramasse le ballon, fait un trou et accélère comme s’il avait l’inspection du travail au cul. Il finit par s’empaler sur un joueur montpelliérain probablement mort sur le coup. Le jeu rebondit et un ultime en-avant de Papy Jauzion (qui était à deux doigts de se faire un lumbago sur la passe sur le pas en question) met fin au match et au suspens. Ouf, Toulouse manque le point de bonus offensif, ce qui va permettre à Guytou d’avoir encore un peu de quoi maugréer la semaine prochaine. Mesure drastique de la sécurité routière : Matanavou est maintenant obligé de porter des bandelettes réfléchissantes pour jouer la nuit. Les joueurs : Devant, William Servat a encore été monstrueux. En s’entretenant à coup de quatre matchs par an, il sera toujours le meilleur talonneur en 2015. Pas de nouvelles de Virgile Lacombe qui va devoir sérieusement envisager de se réabonner à Canal pour la fin de la saison. Le reste du pack a fait le boulot et a pu compter sur la nullité en conquête de leurs adversaires du jour, qui avaient décidé de jouer sans touche et sans mêlée. Montpellier, fournisseur officiel de joueurs pour les JO de rugby à 7 en 2016 ? Derrière son pack, Paillaugue aura été plus en vue que Doussain, mais en même temps son équipe aura eu la balle la majorité du temps. Mac Alister a été très bon comme d’habitude, même s’il aurait pu faire un effort et aller marquer l’essai du bonus lui même. Attention à ne pas se reposer sur tes acquis Luke… Fickou a lui aussi été très en jambes. Pire, il a joué comme un vrai premier centre et même au bout de plus d’un mois, on arrive toujours pas à s’y faire. Médard et Matanavou ont fait un 10/10 sur l’échelle de Vincent Clerc avec un essai par ballon touché. Comme dirait un communiste en parlant des élections sous l’URSS “100%, personne n’a jamais fait mieux”. Poitrenaud a été solide, pas de boulette, sûr sous les coups de pieds, bien présent en défense, tout ça pour nous embêter. Mais on t’a à l’œil Clément, on sait que ça ne durera pas éternellement. Du côté des visiteurs, on notera une paire de centres Combezou/Hape intéressante. Hape s’est par ailleurs distingué par un plaquage haut sur Yann David. J’espère qu’il fera des excuses publiques sur Twitter. Van Vuuren a encore été le meilleur trois quart et a été plusieurs fois au bord de marquer son essai habituel. Reste plus qu’à lui apprendre à lancer en touche et pousser en mêlée et on aura le nouveau Keith Wood. C’est pas pour demain donc. Enfin, saluons la belle performance d’Alexandre Bias, le Lance Armstrong du rugby. Comme l’Américain, ils ont en effet tous les deux vaincu un cancer. Sauf qu’Alexandre Bias ne s’est pas dopé et jouait donc encore à Brive la saison dernière. Et ça, même s’il le souhaiterait sûrement, personne ne lui enlèvera.
Le diaporama 2012, épisode 14 Un diaporama qui va te remonter le moral. Même si tu habites à Brive. Par Le Stagiaire, Un grand merci à Too Long Nia viagra online without prescription ise, Damien Try, EyeGougeMcCaw, CCCP, Sonny Poire Williams, SACA Merde, L’Affreux Gnafron, Ovale Masqué, Grégory Le Mormeck, Jamie Killmore et toutes les personnes à qui on a piqué des photos sans le savoir. Et si ce soir, on dansait le dernier slow ? Ebahi par le retour de Botha sur Ngwenya, Arte a décidé d’en faire un documentaire Non, Benjamin Fall ne s’est pas encore blessé. Par contre, il vient de découvrir la compo des trois quarts du Racing. C’est bon Neil, enlève ce maillot sud-af’, les filles te confondront pas avec Matt Damon, laisse tomber. Explosion de joie à Montpellier, le renvoi de François Trinh Duc vient de faire 10 mètres. “Bernard, avez-vous prévu un plan pour museler Aurélien Rougerie la semaine prochaine ?” Les rugbymen et la pub, épisode 3 : Maxime Mermoz et Cochonou. Miam. Merci à Erik Lund qui prouve qu’on peut jouer au BO et porter autre chose que des slips Serge Blanco Il va faire tout noir ! Guy Novès reste optimiste en regardant le match de Toulon face à Bayonne Paul Goze ne semble pas convaincu par les analyses des Spécialistes. Après la mer rouge, Gunther décide d’ouvrir la défense de l’UBB en deux. Florian ne peut cacher sa joie alors qu’il reçoit le prix viagra cheap “Damien Traille” du joueur le plus polyvalent du mois. Si tu as un gros budget pour Halloween, toi aussi déguise toi en Gurthro Steenkamp ! Gerhard Vosloo ne peut que constater les problèmes de consanguinité en Auvergne. Tiens, on dirait que le blog de Richard Escot est arrivé jusqu’en Nouvelle Zélande ! Duel Porical/Plisson, ça ne rigole pas à l’entraînement du Stade Français. Ovale Masqué/Bastareaud, archive de leur premier face à face. Au fond du trou, Piri Weepu n’arrive même plus à plaquer une grenouille. Sylvain Marconnet tient à nous assurer qu’il vit très bien sa retraite. Julien Caminati est content de retrouver les terrains apparemment. Pour Halloween, ce déguisement effrayant a fait un tabac du côté de Toulon.