Lettre ouverte au public toulonnais Non seulement vous avez perdu mais en plus vous êtes cons (je résume). Mercredi 9 janvier 2012 Il y a peu, mon camarade Pastigo, même s’il est clermontois, s’était fendu d’une excellente lettre à l’attention du président Boudjellal, le président de ton club (ton président de fait ?), en forme de cessez-le-feu, entre deux peuplades de supporters. L’effet de cette missive étant aussi utile que la note du match Canal +, j’ai hésité puis je me suis souvenu que « nous sommes sous contrat de bénévolat. Ça veut dire qu’en plus de ne pas être payés nous avons surtout le droit de faire ce qu’on veut. » Donc, je tente ma chance. Public toulonnais, je ne te reconnais plus. Je prends le temps de t’écrire cette lettre que de toutes façons, tu ne liras pas car, c’est bien connu, tu es ignare et illettré… Enfin, c’est ce que les autres disent et pensent de toi. Le plus couillon dans tout ça, c’est que tu leur donnes raison. Comme tes homologues supporters, tu aimes à te plaindre de l’arbitrage. Pauvre type, facteur ou employé de banque la semaine et arbitre de Top14 le week-end… Curieux sacerdoce que de se faire conspuer par une bande d’ivrognes, toujours mieux informés (tous les supporters connaissent parfaitement les règles) et toujours mieux placés (c’est vrai qu’on voit mieux du haut des gradins qu’à côté des joueurs, best generic viagra prices sur le pré). Je peux donc difficilement te blâmer d'adhérer à une tradition bien installée de ce sport (comme les bifles et les troisièmes mi-temps), même si faire comme les autres en tapant sur l’arbitre, c’est davantage une preuve de conformisme que de clairvoyance. Néanmoins, tu te distingues nettement des autres cohortes de fanatiques par ta capacité à te comporter comme un voyou, à l’image sans doute de ton club et des joueurs qui ont porté ou portent ce maillot dont tu es si fier, mais que tu défends si mal. Les jours de match, tu te rends religieusement au temple, ce stade Mayol, cette forteresse en bois que tu affectionnes tant… Je me demande pourquoi. Tu me répondras l’ambiance, la magie du truc, les copains ou les générales « à l’ancienne © », mais je m’interroge toujours. Apprécies-tu le spectacle ? Regardes-tu vraiment le match ? J’en viens à penser que pour toi, le stade, c’est avant tout l'exutoire de tes tensions, de tes passions non assouvies et de tes frustrations latentes. Mention spéciale à celui qui a pointé un laser sur David Mêlé (qui paraît déjà bien assez malvoyant, quand on voit ses choix de jeu) lors de la réception de Perpignan. Franchement, penses-tu qu'il soit acceptable, en 2012, de posséder encore ce genre de gadget des années 90 ? Je parle comme un observateur extérieur, et c’est bien le cas. Je ne vais plus au stade parce que tu m’insupportes et me saoules, avec tes sifflets et tes vociférations aux embruns anisés et aux effluves de bière à la pisse. Dimanche dernier, tu t’es encore brillamment illustré. Il y a peu, Philippe Guillard faisait l’éloge de notre club, qu'il avait si souvent combattu sur le pré, et toi, tu siffles ses joueurs, comme s’ils étaient des voleurs, des moins que rien, alors qu’ils ont véritablement réalisé un « exploit » (en leur rappelant, bien amicalement, qu’ils sont toujours neuvième du classement). personal narrative essays Je pense aussi à cette jeune personne, installée dans un des appartements situés au dessus du stade (et qui peut suivre les matchs de son balcon, la veinarde). Etant d’origine francilienne, elle avait pour l’occasion revêtu un maillot du Racing, et accroché un drapeau des deux clubs à son balcon. Tu n’as rien trouvé de mieux que de la pourrir verbalement et de la traiter de tous les noms d’oiseaux. Du coup, je me demande, ce que tu me feras à moi, qui ne vis pas à Toulon et qui suis né dans les Bouches-du-Rhône (et en plus, je ne sais pas siffler). Forcément, j’en viens à penser à l’impensable, au drame, au tragique : Mourad, ses millions, un départ annoncé dans un crissement de Maserati. Puis plus rien. Quand Mourad sera parti… Quand il partira avec ses millions sous le bras, on ne verra plus guère de stars du rugby arpenter les ruelles toulonnaises et gonfler le chiffre d’affaires des bars du Mourillon (coucou Willie Mason). Avec un peu de chance, on arrêtera de parler de nous à la moindre occasion et la presse titrera sur autre chose qu’un article sur Wilkinson aimant se rouler dans l’herbe ou sur la douloureuse question de savoir si les slips que porte Michalak l’empêchent de buter correctement. Tu n’auras donc plus à répondre aux piques des autres supporters ni à monter au créneau pour défendre la dernière saillie de ton président (n’oublie pas que l’enfer, c’est un peu les autres). Le club finira probablement en ProD2 et tu te régaleras de mêlées relevées à grand coup de manchons. Le seul avantage notable, c’est que le rugby arrêtera d’être un effet de mode et que le club retournera à ses geeks, ceux qui comprennent ce sport et qui savent où se trouvent Graulhet et Montauban. Parce qu’il y a de vrais amateurs de rugby à Toulon, on l’oublie parfois. D’ailleurs, tu as remarqué que je te tutoie sans distinction depuis tout à l’heure. En fait, dans cette masse grouillante, beaucoup sont des amoureux anonymes du ballon ovale, faisant preuve de respect et de politesse (on aurait peine à le croire, mais oui). Je n’ai pas pris la peine de séparer les victimes des coupables. J’ai arrosé dans tous les sens, j’ai avoiné tout le monde et je ne m’en excuse pas. En fait, ces mêmes amateurs et moi-même sommes les premiers coupables de t’avoir enfanté, de t’avoir laissé t’installer dans notre stade, au sein de notre club, avec ton comportement grossier et tes méthodes vulgaires. Espérons qu’à l’avenir tu te cantonnes aux sites et forums spécialisés, là où tu peux sévir sans limites ni nuisances. Je t’adresse mes meilleurs vœux rugbystiques malgré tout, Pilou PS : La taille ridicule de cette lettre ne t’aura sans nul doute pas échappée, mais il faut m’en excuser, j’ai la faiblesse d’être toulonnais (ou pas). PS à Pastigo : J’ai suivi ton conseil dans ta lettre précédente. Viens, la table est mise : zp8497586rq
Le Rade'Labo analyse ASM-RCT Attention, il se peut que ce soit un peu désagréable… Par Pilou et Jonny Willkillsoon, ASM-RCT. L’Association Sportive Montferrandaise contre le Rugby Club Toulonnais. Le Bien contre le Mal. La Monde de Narnia contre la Corée du Nord. L 11 Forex Trailing Stops Robot – Protect Your Pips ’abée Pierre contre Émile Louis. Obama contre Romney. Obi Wan contre Dark Vador. Titi contre Grosminet. Nous sommes le samedi 10 novembre 2012, il est 15h et il fait beau en Auvergne. Mais la supercherie ne fait que commencer. Les valeureux guerriers de Gergovie restent sur 49 batailles remportés à la suite dans leur antre. Une de plus et ça fait 50. Une de plus et ça fera un titre super accrocheur dans L’Équipe et Rugbyrama. Quand on est sur une telle série, rien ne doit pouvoir ébranler la confiance accumulée par les 49 succès précédents. Rien ? Rien, excepté la venue de l’Étoile Noire (et Rouge) des Mercenaires de la Rade. Ça parle fort, ça marche sur la gueule des adversaires et ça gagne à la fin (sauf quand ils décident de perdre avant). Autant de raisons de penser que les gentils Clermontois n’ont jamais été aussi éloignés d’une victoire avant le début du match. D’autant plus diminués par l’absence de six internationaux. D’autant plus en titularisant Julien Bardy. Seule la présence de David Skrela sur le banc, montre une réelle volonté des Clermontois de ne pas se faire Hara Kiri tout de suite. En face, l’Étoile Noire est privée de 5 mercenaires dans ce week-end de doublons, mais on s’en fout car ils n’ont pas réellement été formés à Toulon et qu’ils ont plus d’argents pour les remplacer. Nous étions le samedi 10 novembre 2012 vers 15h et la main de l’arbitre lentement vers le ciel s’est levé. La suite ? C’est de là que vient donc la fameuse confiance auvergnate Le fil du match : La suite commence par une relance clermontoise depuis ses 22 mètres. Ça joue à la main, comme ce que font les Toulonnais depuis quelques semaines, qui eux-mêmes réalisent ce que produisaient les Clermontois ces dernières années quand ils décidaient de perdre chaque année en finale. Bref une stratégie d’échec programmé. Quelques passes plus loin, une croisée entre Bardy et Sivivatu, une percée sur 50 mètres, une passe de quaterback en avant de 5 mètres pour Byrne et on arrive rapidement devant la ligne toulonnaise. Remise intérieure pour Sivivatu qui a du mal à contrôler la gonfle et se fait bâcher par Masoe. Dégagement en catastrophe, récupération clermontoise, drop de James. 3-0 après 50 secondes. Bienvenue au Michelin. Puis le travail de destruction de Julien Bardy va commencer. On ne sait pas vraiment dans quelle équipe il joue. Tape sur la gueule des uns, concède des pénalités aux autres. On n’a pas vue quelqu’un distribuer autant de pains depuis Jean-Pierre Perez. L’enquête menée sur ce match parle de syndrome de Stockholm, on éprouve un sentiment de culpabilité envers notre agresseur et on aime ça. Le RCT mène 6 à 3. Mais les ravisseurs ne sont pas ceux qu’on croit, et au milieu de ces cartouches, tampons et autre plaquages sol-air, les Auvergnats kidnappent la gonfle. Les négociations vont bon train jusqu’au moment de sa libération. Chaume laisse s’envoler l’otage, ça tire à vue mais Nalaga se saisit de l’offrande et s’en va inscrire l’essai le plus vilain de sa carrière. Essai qui vaudra malgré tout 5 points. Comme quoi, ça ne coûte pas moins cher de ne pas faire de passes. Toulon revient à un point après une nouvelle pénalité de Wilko. Vexé, Nalaga décide de tuer un enfant sur son aile. Le Fidjien n’ayant toujours pas appris les rudiments du crochet, effectuera la technique du « tout droit » sur Vincent Martin qui tentera pour l’occasion une représentation unique du plaquage du visage. Il y laissera sa pommette et un peu d’amour propre. Avant la pause, Brocky rajoute une pénalité et l’ASM vire en tête 13 à 9. A la reprise, Wilko manque le coche mais pas l’ASM. Sur une mêlée fermée dans les 22, Radosavljevic écarte dans le côté ouvert. Après une série de passes, King s’infiltre sous les jupes de la reine, entre Bastareaud et Giteau, (#airplaquage2012). Le centre néo-zélandais accélère pour aller aplatir dans l’en-but. 18-9. Nous sommes proches du suicide collectif à ce moment du match. Deux essais à quedalle, ça commence à faire lourd, mais en moins de dix minutes, Wilkinson recollera au score grâce à deux pénalités. 18-15 et scandale en Auvergne, l’arbitre siffle des pénalités DES DEUX CÔTÉS. Quoi le putain ?! Pis, à la73ème minute, double peine contre les Clermontois, avec une pénalité assortie d’un carton jaune contre Aurélien Rougerie, coupable d’avoir empêché la libération de balle toulonnaise. Le problème, c’est qu’il n’y a ni faute, ni carton jaune à donner…à Rougerie. Par contre Julien Bardy qui suce des cailloux du mauvais côté du ruck aurait mérité de prendre la place de son capitaine. Et puis ça aurait récompensé l’ensemble de son match. Wilkinson remet les deux équipes à égalité. L’arbitre, à fond dans son rôle… Deux minutes avant la fin du match, JVN ne trouve rien de mieux que de tenter un plaquage seulement homologué en Ultimate Free Fight à 35m de ses poteaux. James réussit sa première pénalité de la victoire. Sur le renvoi, les Mercenaires récupèrent l’ovale, enchaînent dans l’axe. Il y a des joueurs un peu partout au sol mais il y a surtout le Dieu Wilko en face des perches pour le drop de l’égalisation de la folie de la mort qui tue. Rideau ? Non, on est à 21-21. Coup d’envoi sur la sirène. Le ballon est mal réceptionné, Giteau plonge pour se saisir du ballon mais le balance en touche comme on éconduit une maitresse un soir de déroute sexuelle. Pénalité, coup de grâce made in James. Au revoir. Brock James va bien… A ce moment-là, l’allégresse d’un match nul laisse place au désarroi d’une défaite obtenue par une pénalité de raccroc, sifflée deux minutes après la fin du match et qui permet de remettre un peu de feu entre ces deux équipes. Mais il nous est difficile de crier au vol. Que dire d’une équipe qui a marqué deux essais, joué, fait des passes (c’est si rare désormais) et qui gagne en finissant à 14 ? Rien, si ce n’est bravo pour ce beau match de rugby, car pour cela il faut bien deux équipes, et rendez-vous en demi finale (ou en finale). Amen. « Vous reprendrez bien une petite sodomie arbitrale ? » Un retour en bus compliqué… Au même moment, notre collègue Pastigo, dans la taupinière qui lui sert d’abri, heureux comme un prêtre venant de tripoter son enfant de chœur favori, célèbre ce triomphe en allant vaillamment tagguer le bus du RCT. Nous te saluons donc très chaleureusement en espérant que tu ne t’étouffes pas trop en mangeant l’espèce de brouet infâme, à base de terre, de paille et de lait de vache, qui te sert de nourriture quotidienne pour mieux te retrouver au match retour. Nous adressons également un solide au revoir à la frange de supporters auvergnat qui siffla pendant 80 minutes notre buteur et qui demanda régulièrement à l’arbitre d’aller essayer certaines pratiques sexuelles anales. Ils doivent sans doute faire parti du même clan que la ou les personnes qui ont crevé deux pneus du véhicule personnel d’un des membres du Rade’Labo (immatriculé dans le Var), venu avec femme et enfants au Michelin. En espérant ne vous recroiser nulle part. Nous éviterons donc de faire le même amalgame dont certains supporters toulonnais sont victimes (Toulon = tous des voyoux) avec l’ASM et son autoproclamé meilleur public de France ©, qui, quand il veut, sait se comporter comme de vulgaires Toulonnais. Et ce n’est pas un compliment dans ce cas là. Au passage, si vous et votre équipe êtes maintenant détenteur d’un fameux record en carton pate, 50 vols victoires à domiciles, n’oubliez pas que vous êtes également les possesseurs d’un autre record : Admire nos compétences sur Paint simple mortel ! La bise et rendez-vous au match retour : levitra 20mg http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GSTcBmswRyU
Le Rade'Labo vous raconte MHR – Toulon en images Un article dédié aux lecteurs analphabètes du diaporama. Par ce qu'il reste du Rade'Labo, Vendredi soir se tenait, non pas un match de Top14, mais la célèbre Scooter Cup : Avec un beau duel entre Botha Et Mamuka Il fallait bien se contenter de ça, car Rémy Martin et Olivier Missoup n'étaient pas là : Des courses, des passes et des pénalités, avec : Essai de Toulon, à la 35ème minute de jeu, par : Mi-temps sur le score de 16 à buy cytotec buy an essay cheap nt/uploads/2012/09/29795-3802735.jpg”> pour Toulon. Nous profitons de la mi-temps pour glisser notre instant racolage (rugbynu, seins, fesses, lièvremont), pour vous mesdames : Et pour vous les gars : Montpellier se ressaisit et marque deux essais : Toulon aggravera le score en passant 15-32, grâce à un essai de VNK (cadeau les filles) : arrachera le bonus défensif via un ultime essai. Score final 25-32. Le RCT reste leader. zp8497586rq
Le bilan du Rade'Labo, partie III “Chose” promise, “chose” dûe. Par l'équipe du Rude Labo, Les moments forts du rock fort ! Missoup vs Martin L’an passé, de légères tensions avaient surgi entre le RCT et le MHR ; un « petit malentendu » entre Boudjellal et Gorgodze, et une « petite branlée » 27-3 lors de la dernière journée. Olivier Missoup, joueur très sensible, a lors de ces évènements emmagasiné beaucoup d’énergies négatives faisant même des phobies nocturnes dès qu’un scooter passait dans sa rue. Le 30 septembre, à Montpelier, la pression devenant trop forte il a décidé d’extérioriser tout son mal-être en se servant du gentil Rémy Martin comme punching-ball à la réception d’après match. Bilan de la soirée : des joueurs toulonnais dont on arrache les petits fours de la bouche pour un retour en urgence ; un match perdu ; 4 mois de suspension et une plainte du grand blond qui est connu pour ses principes de non-violence. Duo de choc : Boudjellal et Laporte Impossible de faire l’impasse sur notre président Mourad Boujellal dans cette catégorie. Voici donc une liste (non exhaustive) de ses cibles du cru 2011-2012 : – Bernard Laporte « Il n’y a que lui qui ne voyait pas que ce type (Job Ariste, président de la FACEM, qui devait injecter 12 millions dans le club) avait plus le discours d’un évangéliste ou d’un Raëlien que d’un homme d’affaire. » – PSA et la FFR « C’est un être humain, il a des défauts comme tout le monde. Il ne supporte pas bien l’alcool, il mange beaucoup, il ne fait pas beaucoup de sport. Il s’énerve et ne supporte pas bien la pression. Il n’aime pas trop payer le café le matin mais c’est un être humain normal. » – Rémy Martin et le MHR “Avant Rémy Martin était un joueur de rugby qui savait utiliser sa droite. Depuis qu’il a découvert celle d’Olivier Missoup, il utilise le droit.” – Berdos et la désormais célèbre sodomie arbitrale qui lui a valu 130 jours de suspension, une petite joute verbale avec Revol « La vulgarité, c’est d’exhiber dans son bureau le Bouclier de Brennus de 1993 quand on sait dans quelles conditions il a été obtenu » et une procédure par L’Union nationale des arbitres de rugby : « Je ne suis pas surpris. Avec ce qu’ils sont payés, ils ont besoin d’argent. J’ai l’habitude d’être attaqué quand il y a dans un sigle le mot national. » – Laurent Labit qui avait désapprouvé les déclarations d’avant-match de notre président : “(…) Je pensais que ce groupe de Hard Rock (AC/DC) avait franchi les frontières du Tarn. Mais bon, Laurent Labit doit être plus fervent de bal musette, c’est son droit. (…)Enfin, affirmer que je ne fais pas partie du monde du rugby, c’est démontrer que Laurent Labit est observateur mais pas réactif, car il a mis six ans pour s’en rendre compte. ” Avec à la fin du match suivant ce clashounet un message spécial sur les écrans géants : Et enfin, après s’être soucié de l’incontinence des dirigeants du rugby français, il a conclu cette saison par “Malheureusement pour eux, ils devront me supporter un peu plus dans le rugby. Parce ce que je pense que si j'avais été champion de France ce soir (samedi) avec mon équipe, je ne suis pas certain que je serais resté dans ce monde.” Bernard Laporte n’était pas non plus en manque de phrases chocs. M.Poite a été la première victime de son courroux. Résultat : 60 jours de suspension et des situations assez cocasses où on le voit insulter ses joueurs à la mi-temps par visio-conférence. Puis, un peu tout le monde en a pris pour son grade jusqu’à la fin de la saison : Revol, la FFR, la Ligue, l’ERC etc. Vivement la rentrée ! Ce n’est qu’un adieu treatment nasal polyps ong> Schofield, Chesney, El Abd Anglais incontournables du pack toulonnais version 2010, ils ont été rarement utilisés cette saison par Bernie. Pour les nostalgiques de cette époque un petit Papé énervé face au sourire sadique de Chesney… …Cela nous rappelle étrangement le Papé énervé contre le sourire carnassier de Botha de cette saison. Comme quoi c’est bien Papé le problème. Ce garçon doit être susceptible. Lovobalavu Arrivé en 2008 et dernier îlien de l’ère Umaga, le Fidjien va mettre ses talents offensifs au service d'un Aviron Bayonnais qui en a bien besoin. Pourvu d'un sens tactique relativement inefficace, il dispose néanmoins d'énormes appuis lui permettant de franchir souvent la ligne adverse, sans chercher à fendre en deux son vis-à-vis. Il peut également se vanter d'être le seul à avoir inscrit un essai de la tête. C’est dommage, juste quand on pouvait enfin se la péter en prononçant parfaitement son nom. La charnière Cibray/Dumora Prometteur en début de saison, la correction face aux Crabos de l'ASM début septembre 2011 aura été fatale à Julien Dumora. Pour Cibray, les choses se sont faites plus lentement, le garçon n'entrant que pour jouer les doublures ou comme remplaçant du remplaçant. Extrêment déçu, il n'a pas démérité en jouant à fond, même lorsque la situation était casse-gueule (au hasard, son match à l'ouverture face aux Harlequins). Gageons qu'ils sauront rebondir avec le LOU pour les retrouver la saison suivante en Top14. Frou, Sinzelle et Missoup Après Sackey et Contepomi, la Stadium French Connection continue avec un nouvel arrivage. Un pilier anonyme qui s'est tapé les matchs de merde cette année (à Brive et Agen), un ailier espoir depuis 5 ans qui joue les matchs d'Heinekid Cup en Italie et un troisième ligne sécateur relativement lunatique qui a eu le temps de perfectionner son goût pour la peinture pendant ses quatre mois de suspension et qui mixe régulièrement dans quelques clubs toulonnais. Bonne(s) pioche(s). Pretorius L’annonce de son arrivée en tant que joker coupe du monde avait fait grand bruit, les Toulonnais, après un petit tour sur youtube, se voyaient déjà avec un Jonny bis, le fairplay anglais en moins (le rêve). L’enthousiasme s’est arrêté là, et nombreux sont ceux qui se demandent encore si sur un malentendu, on n'a pas fait signer le père du grand André Petrorius (mais il a quand même inscrit six points sous le maillot rouge et noir, ce qui est plus que Willie Mason). Le bonus que tout le monde attendait : Pilou Au gré de l'avancée du RCT en Top14 et en A-Cup, Pilou a régulièrement pris sur son compte twitter, des paris stupides dont l'enjeu était toujours de le voir nu. Que ses groupies se rassurent, le voici en chair et en poils : zp8497586rq
Le Rade'Labo analyse (enfin) ASM-RCT Spoiler alert : ils ont gagné. Par le Rade'Labo cigars buy online « Ô combien d’actions, combien d’exploits sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres. » (Pierre Corneille) Nous sommes parfois bien peu de choses face au destin. Et le destin n’est finalement que bien peu de choses en réalité. Un détail, un seul, qui peut dévier la trajectoire d’un Lomu lancé à pleine vitesse (non, pas toi Mike Tindall). C’est un appui qui cède, un bras qui s’efface, un ballon trop court, une position trop avancée, quelques centimètres de plus ou quelques centimètres de moins. Des détails qui font, 2240 minutes après le début d’un championnat long et complexe, toute la différence. 2240 minutes de victoires, de défaites, de nuls, de stress et d’émotions. De passion, de haines, de célébrations, de tristesses et de sexe post-célébration ou sexe de consolation. Des mi-temps sereines aux troisièmes mi-temps agitées, d’écroulements inexplicables aux retours inexpliqués. Somme toute, de crêtes à crétins, de mercenaires à héros ou de gloire à désespoir, il n’y a qu’un détail. Ce détail où la seule intensité d’un regard permet de cristalliser le moment présent. On se rassure d’une action, d’une attention, d’une tape virile, d’un hurlement sauvage, d’un déblayage appuyé ou d’un plaquage musclé. On évalue leur motivation, on élucubre leur volonté. À espérer qu’ils ne tricheront pas, qu’ils ne s’effaceront pas face à l’adversité. Nous, supporters lambda, passionnés, qui subissons la souffrance des quidams imbéciles qui ne possèdent entre leurs mains que la seule destinée de leur pack de bières. Combien de chagrins, de douleurs, d’excitations pour une jubilation ? Combien de joies intenses pour des peines immenses ? Bordel ce n’est que du rugby ! Et pourtant… Avant-Match : Avant toute chose, le Rade’Labo s’excuse (auprès des trois péquins qui font l’effort de nous lire) pour son absence de compte-rendu sur le quart de finale, la semaine dernière, remporté d’un souffle par un RCT amorphe et face à un Racing Métro séduisant (au moins en première mi-temps) et qui, s’il avait pu jouer toute la saison comme ça, aurait sans doute disputé ce barrage dans d’autres conditions. Nous disons donc au revoir à François Steyn et bon courage à Wisniewski (Damien Traille vend un kit d’apprentissage de tir au but). Captain Joe n'a pas pu lire ses derniers exploits extra-sportifs dans notre CR. Nous nous étions quittés jeudi, après une interview d’anthologie du président toulonnais, pour mieux nous retrouver dimanche et prendre la poudre d’escampette vers Toulouse. Avec sa Maserati, Mourad Boudjellal dut faire deux aller-retours pour emmener toute l’équipe du Rade’Labo dans la ville rose. Après avoir fait un détour en Auvergne, déposer Pilou pour « une affaire urgente » (comprendre : un plan cul), nous arrivons au Stadium, une heure seulement avant le coup d’envoi : « Bon les bénévoles, j’espère que vous ne vous attendiez pas au champagne et aux petits fours. Je vais avoir Derrick et Navarro collés aux basques toute la journée si je fais trop mon Boudjellal. J’assisterai donc au match en tribune mais pas avec les officiels. Il n’y a que des gens importants, je ne veux surtout pas les déranger. Ça ne vous gène pas de suivre le match en tribune avec Bernard, Pierre, Tom et moi ? ». Daniele Rairault et Too Long Niaise me regardent hagards. Le premier se gomine les cheveux, met son diam’s à l’oreille droite et son nœud papillon rose puis entre sur la pelouse du Stade de France l’air de rien, dans une sublime imitation de La Guille. La seconde prend le bras d’un joueur toulonnais en civil qui passait derrière et s’infiltre dans les coursives menant aux vestiaires. Seul, face au président toulonnais, j’accepte donc de suivre la what the fuck demi-finale de la revanche de la muerte en compagnie de personnes dont la stabilité mentale est aussi précaire que le régime suivi par Sylvain Marconnet. C’est mon p’tit côté rebelle qui veut ça ! La 1ère période Coincé entre Pierre Mignoni, se rongeant les ongles des pieds, et Tom Withford, en pleine partie d'Angry Birds, je ne me sens pas dans les meilleures conditions pour suivre la rencontre. Daniele m’envoie un texto pour m’avertir que Bruno est finalement titulaire et qu’il a mis pour l’occasion son plus bel habit de pizzaïolo. Too Long Niaise aussi m’envoie un message mais uniquement pour me dire que Botha a un furoncle sur la fesse droite. On prend quand même. Too Long Niaise, au coeur de l'action. James donne le coup d’envoi et l’ASM met la pression d’entrée de jeu. Nakaitaci est poussé en touche par Tillous-Borde, James loupe sa première tentative de drop et Bastareaud réalise un plaquage décisif sur Rougerie. Soient au moins deux actions invraisemblables. Clermont prend malgré tout le score sur une relance un peu suicidaire de Luke Rooney. Manque de soutien, manque d’entrain, Mourad plante une épingle dans sa poupée Vaudou Parra mais l’insolent offre les trois premiers points à son équipe. Laporte se ferme. Les Rouge et Noir repartent de l’avant, Armitage découpe Nakaitaci sur le renvoi et Domingo reproduit, en mêlée, la même position que ses ligaments neuf mois plus tôt. À 90°. Gauzère sanctionne, Wilko transforme, Mourad ronronne et Toulon recolle à 3 partout. « Il est bien Jonny, il tire moins haut, c’est plus centré, c’est plus précis. » me glisse Tom Withford qui fait mine de s’y connaître en jeu au pied. J’acquiesce, tandis que j’entends dans l’oreillette Daniele s’esclaffer devant la touche latérale de Crabos trouvée par James. Sur la touche, Juan-Martin Fernandez ne se fait pas Lobbe, et dans une acrobatie digne d’un numéro du plus grand cabaret du monde présenté par Patrick Sébastien, le chanteur, lance l’offensive toulonnaise ! « Il est bien Jean-Martin, il saute plus haut, c’est plus adroit, c’est plus maîtrisé. » J’étais prêt à l’emplâtrer lorsque l’ange blond au pied d’or sert à son intérieur Palisson lancé tel un frelon (Mathieu Lartot Bingo) et rattrapé par la ficelle du string par Bardy. Palisson arrive quand même à libérer pour Matthieu Bastareaud qui commet un en-avant. Mourad reproduit le hurlement du chat sauvage au petit jour et Laporte rajoute sur son calepin une séance de foncier au trois-quart centre en surpoids pour la semaine prochaine. Brock James et sa célèbre défense-sur-l'homme-qui-laisse-des-espaces. Pendant ce temps-là, à Vera Cruz (à côté de Clermont), Pilou se renseigne sur l’adresse des femmes des joueurs clermontois qu’il va devoir consoler après le match. Alors qu’il s’apprête à entrer dans l’antre de sa première victime, il se décide à demander quelques nouvelles du match à Too Long Niaise. « Il est comment Jonny pour l’instant ? » Réponse : « Il est magnifique ! Il transpire le charisme et pue le sexe ! ». Ça ne l’avance pas plus, mais ça le rassure un petit peu quand même. Revenons au match. Sur une grosse percée toulonnaise, STB manque d’un souffle d’inscrire son essai syndical de lutteur yougoslave, empêché, très habilement, par la défense « à une main » de Rougerie qui lui fait perdre le contrôle du ballon. Toulon ne volera pas l’ASM sur cette action, car l’arbitre demande la vidéo. Le RCT récupère malgré tout une pénalité sur l’action et Jonny déchire l’hymen du milieu, amenant une jouissance collective des spectateurs toulonnais. Trois minutes plus tard, ce qui pendait au nez de Lewis-Roberts pendant toute la saison finit par arriver : il se fait choper en train de pousser en travers durant une mêlée. Une vingtaine de matches sans se faire gauler, c’est quand même grand. Chapeau l’artiste, mais 6 partout. Ah, Daniele me signale dans l’oreillette que le ballon est passé au-dessus du poteau, on en reste donc à 6-3 pour Toulon pendant que Parra gesticule et rouspète avec véhémence, mais cette fois-ci Christophe Berdos n’est pas sur le terrain (Berbize approved). Mourad décapite sa poupée. Finalement, le merdeux égalisera cinq minutes plus tard. Avant la pause, Sandrine est pénalisé pour une Mc Caw dans un ruck et Wilkinson ajoute trois pions, pour un bon vieux 6-9 des familles, à la mi-temps, soit le même score que deux ans plus tôt. Les spectateurs saouls dorment déjà, Pilou s’est trompé d’appartement et a été chassé à coup de fusil, Too Long Niaise veut un enfant de chaque joueur (sauf Lapeyre), Dany Rairault est passé derrière la buvette pour faire cuire des pizzas et moi, je suis aussi détendu que le Président Boudjellal. C’est dire. Ovale Masqué n'est pas le seul super-héros à suivre le Top14. La mi-temps : C’est le moment choisi par un Bertrand Guillemin un peu apeuré pour venir nous voir : « Bernard, de quoi allez vous parler à la mi-temps ? Oui, je sais que je n’ai pas de micro mais c’est pour avoir une statistique pertinente pour une fois… ». Bernie le Dingue le fusille d’un regard dément, Mignoni murmure « défense » et Bernie vrille : « Mais putain, on est à quarante minutes d’une finale historique et tu penses qu’on va parler physique quantique ? C’est ton premier match de rugby mon petit ? Parce que ce sera sûrement le dernier. Une incompétence comme ça, j’en ai plus vu depuis Roselyne Bachelot ! À propos, je ne suis pas le père de l’enfant de Rama Yade ». Et Bernie termine par une tentative de morsure sur l’incompétent qui prend la fuite. Nous ne profiterons pas de cet intermède pour vous proposer une question Mathieu Lartot portant, par exemple, sur le nombre d’analyses pertinentes faites par Olivier Azam et vous permettant de gagner un dîner dansant avec le Rade’Labo. Non. À la place, nous dédions la vidéo qui va suivre aux contestataires auvergnats (made in Rugbyrama), avançant que l’arbitrage aurait avantagé le RCT, au cours de cette rencontre. Merci, de rien : Avant le début de la seconde période, je reçois un appel de Too Long Niaise : « J’ai Joe qui me serre très fort par l’épaule et qui répète, légèrement en transe, « we fuck Clermont, we destronche Clermont, faut donner tout sur terrain. Porte tes couilles et fuck Clermont ! » J’ai peur ! » – C’est le métier qui rentre ! La 2ème période : La deuxième mi-temps commence avec un nouveau paramètre : la pluie. Amateurs de beau jeu, passez votre chemin, cette rencontre ne concernera désormais plus que les maçons et les équarrisseurs, adeptes des bleus de travail et des gros quignons dans la gueule, ce dont n’étaient visiblement pas pourvus les Jaunards, dimanche. À la réception du coup d’envoi du second acte, Bardy adresse un parpaing à Francis, 59 ans, travée 47 place 102. À Clermont, la présence sur le terrain de stratèges comme Cudmore et Rougerie explique sans doute le choix d’envoyer les ballons à l’aile. En effet, l’ASM va s’obstiner à jouer, à grand renforts de passes, de double sautées et de redoublées devant la défense toulonnaise, sorte de muraille de Chine, fabriquée en Provence, les cigales et le romarin en moins. La quasi meilleure défense du championnat n’a qu’à ouvrir les bras pour empaler un à un ses adversaires ou attendre l’en-avant. Et oui, Wesley finit de s'éclater en H-Cup. À la 45ème minute, Mourad frôle l’infarctus quand, suite à un mouvement initié petit côté par Elvis Vers-Melun derrière sa mêlée, Jonn Numerology Diet – The Art And Science Of Spiritual Eating y se retrouve au sol après avoir mangé l’épaule d’un attaquant clermontois. « Elvis, Jonny… Duel de rockeurs ! » tente Tom Withford. C’est le moment choisi par Bernie Le Dingue pour le dépecer et le balancer du haut de la tribune (Whitford sert donc à ça au sein du club). Finalement, le dieu Wilko se relève et moi, j'ai plus de place de tribune. A chaque touche trouvée, Mignoni perd un ongle, Mourad plante une pique dans la poupée Vaudou de James et Wilkinson donne six points d’avance aux siens après que Botha ait réussi à faire péter les plombs à Cudmore, Bonnaire et Debaty. Toulon domine en mêlée mais multiplie les lancers de calzone en touche. Mourad commence à déchirer le contrat de Jean-Charles Orioli, Parra ramène Clermont à 12-9. Les Clermontois continuent à envoyer du jeu, mais Rougerie qui passe c’est la garantie d’un co-équipier qui commet un en-avant. L’équipe de Bibendum gagne cependant une pénalité en mêlée et revient à 12-12. Pour ceux que le suspens, la bière de chiotte ou l’ennui n’ont pas flingués, nous sommes à la 74ème minute de jeu. Dark Cotter est descendu sur le bord du terrain et tente d’utiliser la Force, sans succès. Barbu James est sorti il y a vingt minutes (la cote de Clermont est du coup passée à 16.25 sur le site PMU) et la Skrele est aussi transparent que son teint. Les Clermontois ont pris pas mal de beignes et en ont rendues quelques unes, mais un hors-jeu sous une chandelle de poussin atrophié tapée dans leurs propres 22 pousse une nouvelle fois l’ASM à concéder une dernière pénalité, celle de trop, celle du coup de grâce. Un coup fatal porté par un coup de pompe de Wilkinson, 12-15. Deux minutes à tenir, les pikingos commencent. Samson, qui a décidément les cheveux trop courts pour porter ce nom-là, se met à la faute en ayant eu la bonne idée de plonger sur Bakkies Botha à 50 mètres de l’en-but toulonnais. M. Gauzère offre une dernière occasion aux Clermontois d’égaliser. Skrela veut prendre la pénalité mais un coup de couteau de Vermeulen l’en empêche. Parra s’approche, le banc toulonnais lui jette un sort sur cinq générations, Mignoni se rappelle de ses doigts disloqués par le merdeux quelques années plus tôt et se met à ronger mon pouce droit, Laporte rebouche le champagne et Mourad s’est évanoui depuis une quinzaine de minutes maintenant. Parra prend son temps, respire à fond, vise et Parra bute… Trop court, minot. Morgan dévoile son côté humain au monde de l'ovalie, qui lui rit au nez. L’Auvergne sombre dans le marasme, Toulon exulte, je craque un fumigène dans les gradins (c’est mon côté américain), Boudjellal envahit le terrain en transe répétant sans discontinuité « vintanvintanvintanvintan », Daniele se barre avec la recette de la buvette et la natalité varoise connaitra sûrement une vague de baby-boom, avec des petits garçons prénommés Simon et des petites filles appelées Bakkies. Too Long Niaise tirera des feux d’artifices toute la nuit dans la rade varoise, des filles danseront nues dans les rues, des mecs boiront l’eau du port, la bière coulera à flots et au matin, Pilou, dans le lit d’une Clermontoise qui préfère garder l’anonymat (on vous laisse deviner pourquoi) enverra ce message à ses confrères du Rade’Labo : « Sut à tous, Je rentre apéritif. Je suis ok vous, pas dispo avant mardi midi. Je vaime tous. » (La première personne de sexe féminin et au physique avantageux qui décodera ce texte gagnera un gang bang gratuit avec les membres du Rade’Labo.) Pour la prochaine rencontre, nous proposons de n'organiser le match qu'autour d'une séance de tir au but entre ces deux hommes. Malgré cela, certains spectateurs, heureux, ont un goût amer dans la bouche. Oui, la victoire est belle mais bon, face à un ASM motivé comme pour monter à la guillotine (sachant qu’il leur faut onze tentatives pour gagner une finale, ça peut se comprendre) et victime du syndrome BOBP (ne pas réussir à battre une équipe qui ne propose aucun jeu), quelques fadas auraient aimé plus de rudoyance pour une demi-finale qui ressemblait, malgré tout, à un match de Top14 joué un vendredi soir de décembre. Nous saluons donc nos homologues auvergnats, sans rancune aucune, mais ballon au centre : L'ASM s'en tire quand même avec le bonus défensif. A la saison prochaine. Les joueurs toulonnais : Les avants : Ont été bons dans le jeu courant, essentiellement en défense donc. Mitigés en mêlées, même si cette phase reste toujours l’une des plus grandes énigmes de l’histoire des hommes. La touche est en revanche catastrophique, avec plus de sept lancés perdus (comment peut-on louper Simon Shaw ????) et un contre inexistant. La deuxième ligne : Gros match de Shaw et surtout Botha, omniprésents dans le travail obscur de soutien, aux placages et aux déblayages. Botha a passé la seconde mi-temps à brancher Hines et Cudmore par des petites tapes, des poussettes et des clins d’œil. Du grand art. Sansom a fêté sa sélection dans le comité « Opération suicide à Buenos Aires » en commettant la faute à ne pas faire. Sans conséquence heureusement… La troisième ligne : Sans être au niveau des rencontres précédentes, les flankers ont fait un travail honnête. JVN a parfois donné l’illusion d’être un joueur de rugby, mais c’est davantage dans son rôle de rameuteur et de moteur qu’il fut précieux, véritablement le cœur de l’équipe. Armitage et Conan, rentré plus tard, ne se sont pas échappés. JMFL a été très bon, ce qui équivaut à nul pour lui. La charnière : STB a fait ce qu’il sait faire de mieux : sorties de balles assez vives, passes courtes, ruck, etc. Solide sur les quelques coups de pieds qu’il a eu à taper, il est une sorte de neuvième avant. Tel Pierre Martinet, il a été intraitable en défense et arrête pratiquement à lui seul Debaty (et ses plus de 125 kilos), lors d’une charge de ce dernier. Tel le phœnix, Sir Jonathan Peter Wilkinson a retrouvé son pied et la mire qui allait avec, en inscrivant tous les points de son équipe et lui offrant une nouvelle finale. Sous la pluie, l’Anglais s’est montré aussi à l’aise que Benjamin Fall avec des béquilles. Sur la Tamise et dans le brouillard, la Reine mère couine encore son doux nom. Les centres : Pas de fulgurance personnelle pour Git’s, mais l’assurance d’un suppléant à Sir Wilko, de très grande qualité. Place une énorme cartouche sur Rougerie en début de rencontre. Point de fixation au centre de l’attaque, Basta’ a souvent fait reculer la défense par sa puissance, sans pour autant réussir à créer le décalage. Les ailiers : Peu utilisés, ils ont surtout bien défendu. Palisson, en forme, a tenté quelques relances, mais a été bien stoppé par la défense des Jaunards. L’arrière : Le bon et le moyen pour Rooney, qui s’il excelle au pied et sous les chandelles, tente parfois des relances discutables, voire impossibles. Giteau nu. Smith nu. Un peu de racolage ne fera pas de mal à ce compte-rendu. Les joueurs clermontois : Les avants : Plutôt bons en mêlées, excellents en touche, ils ont semblé manquer de gaz et/ou d’envie sur le combat pur. C’est clairement ce qui fait la différence entre des Toulonnais enragés et des Montferrandais sans doute plus motivés pour jouer la H-Cup qu’une demi-finale de Top14. On notera la certaine disposition de Bardy à commettre des fautes aussi stupides qu’inutiles, qui n’est pas sans rappeler un certain Jean-Pierre Perez, l’humoriste. Les arrières : Si Parra a réussi un quasi sans faute, Brock James a été moins performant dans le jeu au pied d’occupation, en première mi-temps. Deux drops de vieilles à son actif. Distillant de bonnes passes, il se refait la cerise à l’heure de jeu… Jusqu’à ce qu’il sorte, remplacé par Skrela (?) Ce dernier ne s’est pas blessé. Le reste de la ligne d’attaque s’est épuisée en relançant sans soutien ou en tentant des combinaisons larges-larges, vouées à l’échec sous la pluie. Laporte et tous les Toulonnais ont poussé un cri de soulagement quand ils ont constaté la non-présence de Malzieu sur la feuille de match. Les chiffres clés : 342 : le nombre d’en-avants. 1547 : le nombre d’orgasmes toulonnais au moment du coup de sifflet final. 3 : c'est le nombre de demi-finales gagnées par petit Palisson cette saison. Ce qui voudrait dire que si Toulon perd samedi il rentrerait dans l'histoire comme l'homme qui a perdu 3 finales la même année. Et ça c'est moche. 5 : c’est le nombre d’heures de queue pour acheter le sésame pour le Stade de France. Si vous connaissez la patience légendaire du Toulonnais vous comprendrez le sacrifice que cela implique. Les déclarations : – « Il y a Bernie devant moi qui me fait la danse du crabe qui imite l’albatros tout en postillonnant partout dans le vestiaire, qu’est-ce que je fais, je twitte ? » Message de Too Long Niaise à la mi-temps du match. – « Sarah Connors ? » Pilou en pleine enquête. – « On verra bien… » Olivier Azam, stratège du RCT. – « Nous on a le Charles de Gaulle Monsieur !! Et eux, qu’est qu’ils ont ? Des peu-neux ! Et tu voudrais faire avancer le Charles de Gaulle avec des peu-neux, mais t’y es fadas ! » Ange, 62 ans, supporter anisé. – « Morgan Parra en pleurs était le plus beau cadeau qu’ils pouvaient me faire » Pierre Mignoni ému. On imagine son soulagement. L’après match : David Smith, le samoa-néo-australien, s'est mis à twitter depuis quelques mois. À l'image du personnage généreux et abordable, il nous gratifie tous les matins de la qualité de son sommeil, du temps qu'il fait et de ce qu'il va manger. On a même eu le droit d’apprendre cette semaine qu'il avait passé l’intégralité de sa nuit sur le trône afin d’y couler un bronze (true story). Un futur pote de Pilou. Maintenant, rendez-vous à Mayol (avec une minerve) pour suivre la finale sur les deux écrans géants du stade. Enfin, si des joueurs lisent nos CR, nous voudrions les remercier pour nous avoir tendu des perches grosses comme ça : Ou comme ça : Mais aussi pour avoir réalisé la plus belle saison du club depuis 20 ans. Victor Hugo écrivait : « Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues. », il conviendrait de préciser que les meilleurs moments sont ceux qui nous restent à écrire. Le travail n’est pas fini mais vous avez gagné notre respect (et pourtant vu vos coupes, ce n’était pas gagné d’avance). Plus rien n’est impossible. Parce que Toulon… zp8497586rq zp8497586rq
Pourquoi le RCT doit se qualifier pour les demi-finales PARCE QUE TOULON !!! Par Pilou Comme vous ne l'aurez sûrement pas remarqué ces temps-ci, les beaux jours arrivent, et avec eux les phases finales du plus grand championnat de l'univers, le Top14. Phases finales débutant ce week-end avec les barrages, qui décideront de qui ira tenter sa chance dans la course au Brennus contre les ogres toulousains et auvergnats. Montpellier, Toulon, Castres et le Racing Métro : quatre prétendants pour seulement deux places. Parmi elles, une bande de crêtes rouges, coachée par un interdit de vestiaires et de banc, présidée par un bédéiste millionnaire, et encouragée par toute une clique de fous-furieux en rouge et noir, vous avez bien sûr reconnu le Ercété ! Pilou vous explique pourquoi il faut les retrouver en demi-finales. 1- Pour que Boudjellal ait enfin quelque chose à dire d'intéressant Non, on déconne, ça n'arrivera pas, mais au moins, il aura une bonne raison de frimer, le coquin. 2- Pour qu'on organise un gigantesque apéritif Et oui, nombre d'anciens joueurs, s'ils ne sont plus autant agiles gonfle en main, sont toujours aussi vaillants à l'apéritif. Les joueurs actuels sont eux aussi de bons arsouilles (non Willie Mason, tu ne seras pas le bienvenu). Les plus fous ou ivres pourront même se balancer à poil dans le port de Toulon ou éviter de se noyer sur une des plages. 3– Pour donner du grain à moudre au complot A-Cup En effet, depuis quelques jours, des rumeurs de complot ont vu le jour, pour expliquer la branlée déroute en finale du Challenge Européen. Ainsi, Blanco et MB auraient passé un accord secret : “Vous nous laissez gagner le Challenge et on vous facilite l'arbitrage”, expliquant ainsi que Boudjellal dise que le Challenge n'est qu'un bonus et que seul compte le Top14, alors que ses entraîneurs disent l'inverse. 4- Parce que l'argent, c'est bien Et oui, monter une équipe de toutes pièces à coup de millions, c'est bien, mais quand ça gagne, c'est mieux. Si Toulon devient champion de France, ça prouvera à tous les petits clubs qu'ils n'ont aucune chance avec leur budget ridicule, créant un phénomène d'écrémage par le bas, cher à Darwin, permettant de décourager de futurs promus à la montée en Top14. Ce dernier serait alors amputé de 4 ou 5 équipes, réduisant ainsi la durée totale du championnat domestique. Le nombre de jours restant serait alors mis à profit pour l'équipe de France et nous pourrions enfin être champion du monde. 5- Pour être champion du monde de rugby Voir raison n°4. 6- Parce que Toulon est un club de ProdD2, qui a dû se battre pour se maintenir En effet, beaucoup semblent oublier, qu'avant les maxi-dollars de l'ère Boudjellal, Toulon végétait en D2, après avo buy lasix online ir été le premier club de l'histoire du rugby français à être financièrement relégué (titre régulièrement remis en jeu et aujourd'hui détenu par Montauban, que nous saluons amicalement, et que Bourgoin a de bonnes chances de remporter cette année). Comme chaque promu, Toulon a également dû se maintenir avec des charnières approximatives type : Normaan Jordan/Sébastien Fauqué ou Matt Henjack/Ramiro Pez. Ce dernier n'est pas mort, comme le prouve cette vidéo : Ainsi donc, avant de gagner par le pied de Wilkinson, Toulon devait gagner grâce aux poings de ses avants (voir raison n°7) 7- Parce que Toulon (rouge !…), c'est aussi le beau jeu “La balle à l'aile, la vie est belle”, disait feu Pierre Salviac et à Toulon, force est de constater que tout le monde se fout totalement de ça. A Mayol, que les trois-quarts fassent deux cents sautées et autant de redoublées doubles chisteras inversées en piston intéresse à peu près autant de monde que le nombre de fois où Pierre Berbizier a souri. En fait nous avions déjà évoqué cela, mais Toulon, depuis l’Antiquité, est une ville de bourrins. Pirates, envahisseurs sarrasins, puis militaires et enfin rugbymen ne jurent que par la générale, avec parfois, quelques chandelles assassines sous lesquelles un avant hurle un bon vieux “RAAAAAAAAAHHHH !” inutile mais que n'auraient pas renié Rahan et Walter Whitman. 8- Pour jouer les demis contre l'ASM (et les battre) Récemment, les rencontres entre ces deux clubs, outre le fait d'être musclées, se sont souvent soldées par une arnaque arbitrale au profit des Auvergnats. Le peuple toulonnais attend donc une victoire, gagnée sous la pluie, par un vieux drop crasseux, tapé dans le money time par un Wilkinson amorphe toute la partie, mais soudain ressuscité. L'idéal serait d'ailleurs de les battre mais en trichant, puisque ces derniers s'étaient imposés, il y a deux ans, grâce à un essai non valide, mais tout de même accordé. Si l'on change six lettres au mot SODOMIE, on obtient REVANCHE. Coïncidence ? Certainement pas. 9- Pour que Bernard Laporte soit champion, avant de partir A la Boucherie, Ovale Masqué a parié qu'il envahirait, nu, le nouveau Jean Bouin si Laporte restait la durée totale de son contrat. Connaissant la classe inhérente de notre gourou masqué, il y a fort à parier que Laporte se barre avant le terme du contrat qui le lie au club de la Rade. Une bonne raison donc pour que Bernie ne soit pas venu pour rien. 10 (le bonus)- Pour que Pilou prenne une photo de lui à poil Pitre officiant au Rade'Labo quand personne n'est disponible et qu'il n'est pas totalement rond, Pilou avait, pour la finale de A-Cup, parié qu'il prendrait une photo de lui nu, avec la tête de Damien Traille en guise de cache-sexe, si Toulon gagnait. Si Toulon est champion, Pilou prendra le même type de photo, avec la tête de Willie Mason. zp8497586rq
Le Rade'Labo analyse un match qui donne envie d'aimer le foot Pilou est aigri et alcoolique. Au temps pour nous, Pilou est juste Toulonnais. Par Pilou (les autres membres du Rade’Labo sont sous intraveineuse de pastis, leurs jours ne sont plus en danger). Le contexte Après m’être plusieurs fois échappé pour ne pas assister aux derniers matches du RCT pour cause de « pas envie de voir Toulon jouer, car ils jouent comme des pipes », mes camarades du Rade’Labo m’ont gentiment forcé demandé de suivre cette rencontre, qui s’annonçait croustillante. En effet, ces deux clubs, que j’affectionne, ont pour points communs d’aimer se brancher par médias et présidents interposés, d’avoir des packs musclés, des stars et une très grosse capacité à produire, depuis quelques années, un jeu ignoble à voir, chiant au possible à suivre et souvent inefficace, poussant le plus souvent le public à l’endormissement (endormant du même coup leurs adversaires). Rien de mieux donc, qu’une bonne vieille rencontre de Top14 sous la pluie pour pousser un dépressif au suicide… Oh wait, c’est une finale ? La A-Cup ? Ah, première nouvelle. Le film du match Servir de faire-valoir au BO, comme un club italien en poule de coupe d’Europe, c’est rude. C’est en tout cas, le bilan de cette première mi-temps, dont nous vous passerons les détails. Le beau mec de la Rade échouera une fois au tir, alors que son adversaire basque réalisera un sans-faute. 12-3 pour les biarrots, à la pause, qui ont bien géré cette première partie de la rencontre, avec un jeu au pied extrêmement précis, une grosse pression sous les chandelles et un bon contre en touche, bien aidé par les pizzaïolos toulonnais. Ces derniers n’ont pas grand-chose à leur actif, hormis la mêlée, dominatrice. Point d’orgue de cette première partie, l’énorme bouchon de Palisson sur Haylett-Petty (Mafileo Kefu approved), qu’il brise presque en deux, alors que ce dernier s’était infiltré dans la ligne de défense toulonnaise pour la seule véritable action sympa de ces 40 minutes (comprenez, avec plus de trois passes et trois temps de jeu). Nous ne profiterons pas de la mi-temps pour vous poser une question jeu-concours sur le nombre de pénalités réussies par Ramiro Pez et qui vous aurait sans nul doute permis de gagner un apéritif avec Ovale Masqué ou le droit d’insulter le Stagiaire dans les commentaires des articles. Non, simplement un hommage à Donna Summer, décédée la veille de cette rencontre, comme si elle avait su que suivre ce match serait au-dessus de ses forces. Tout un symbole. Ah, si j’avais pu donner à Donna, Ma Donna… Bref, hommage : Retour des deux équipes sous une bruine typiquement anglaise. 45ème minute de jeu, Taele et Imanol tentent de tuer Captain Joe en l’air, mais se font sanctionner par Waynes Barnes. Wilko n’est pas encore K-O et égalise, 12-12. Les Biarrots semblent un petit peu moins sereins et c’est probablement pour cette raison que Carl Hayman décide d’en profiter, en repliant Ngwenya sur lui-même, comme une valise. Une biscotte lui donnera dix minutes d’introspection sur la touche et offrira aux téléspectateurs la possibilité d’admirer le chatoiement de sa chevelure, qui n’est pas sans rappeler la nuque longue des acteurs pornos des 80’s, des camionneurs et de certains chauffeurs de bus. 15-12 au score puisque Yachvili passe la pénalité. Forcément, les vils Basques profitent de leur supériorité numérique buy propecia online no prescription et poussent dans les 22 toulonnais. Une succession de fautes viendra mettre un terme à une attaque qui n’avait pourtant pas réussi à décaler la défense toulonnaise, c’est dire l’efficacité biarrote en attaque (On rappelle que Patrick Lagisquet entraîne désormais à temps plein les trois-quarts du XV de France). Armitage récolte un autre carton jaune et Yach’ ajoute trois pions. Le BO mène donc 18 à 12 et joue à 15 contre 13, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes pour tuer le match. Etrangement, les Basques vont encaisser trois points et montrer des signes de fatigue. Yachvili, s’il est toujours à 100% aux tirs au but, est moins précis sur le jeu au pied d’occupation et moins tranchant dans ses choix de jeu (en même temps, il joue seul depuis presque une heure, on peut comprendre que le bougre soit fatigué). Quelques minutes plus tard, les Toulonnais sont à l’attaque, c’est-à-dire, pick and go deux fois, puis une brique dans les mains de Jonny qui n’a d’autre choix que d’allumer des chandelles comme à un concert de Johnny (mais Hallyday). C’est durant l’une de ces phases, que ce même Wilkinson réussira à balancer un Excoset des 40 mètres basques. Egalité, 18-18. On croirait presque au miracle, avec un RCT en pleine bourre et un BO au fond du seau. L’heure de jeu est maintenant passée depuis quelques minutes, quand survient le meilleur moment de cette rencontre, celui pour lequel vous vous êtes tapés la totalité de ce compte-rendu : l’instant ping-pong rugby. Il s’agit d’un concept curieux, parfois marrant, mais souvent chiant, faisant que chaque ailier et arrière (non pas toi Porical) balance des vieilles mines aux quatre coins du terrain dans l’espoir de trouver une hypothétique touche ou que le mec d’en face se troue en réceptionnant la balle (la vérité, c’est qu’en fait, les trois-quarts se marrent à faire courir les gros qui doivent sans cesse être en mouvement pour suivre la balle et, dans le pire des cas, éviter d’être hors-jeu). Le mercato étant ouvert, Boudjellal aurait, un temps, pensé recruter Jean-Philippe Gatien, mais ce dernier étant en retraite sportive depuis 2004, MB aurait abandonné l’idée. Des sifflets émanent (pas Carl) du public, qui s’est quand même tapé une heure d’avion, a posé une RTT et a claqué deux milles euros pour voir un match de merde, sous la pluie. Cette phase durant laquelle les Toulonnais auraient pu tenter de mettre la pression sur les Basques autrement que par un jeu au pied inefficace, se solde par une pénalité contre le BO, que Wilkinson ratera. Tout ça pour ça. Six minutes avant la fin du match, Yachvili passera une dernière pénalité, montant le score à 21-18. Le RCT s’essayera une dernière fois au pick and go, mais en multipliant les temps de jeux, cette fois-ci, au lieu de passer la balle à Wilkinson, bien positionné pour un drop. Les joueurs Toulon Il est facile de leur trouver toutes les excuses (peur de se blesser pour le quart, mauvais arbitre, absence de motivation pour gagner la coupe à Toto, pas envie de porter la crête, etc.) mais le fait est que les joueurs n’y étaient pas ; pas d'envie, pas de fond de jeu, pas de touche, aucun temps de jeu et plus de cent coups de pied pour rendre le ballon aux Basques. Au moins, au bar, certains sont plus vaillants. D’un autre côté, déclarer toute la semaine que cette coupe n’est pas importante est sans conteste la meilleure idée du staff, puisqu’elle a magnifiquement démotivé les joueurs. Stratégie d'autant plus curieuse qu'il parait difficile de vouloir gagner la H-Cup (ou au moins bien y figurer) quand on est incapable de gagner la petite Coupe d'Europe. Biarritz Yachvili a été sollicité pour tondre la pelouse du Stoop et déplacer les mottes de terre, mais Serge Blanco a précisé que Dimitri n’accomplissait ce type de tâche qu’à Aguilera. Pour le reste, Yach’ a tout fait, même l’impardonnable (Pichot’s style) : Un geste digne des fameuses valeurs du rugby, puisque l'arbitre n'a pas sifflé. Félicitations aux Basques donc et courage à Toulon, ça sera bien plus rude, contre le Racing. zp8497586rq
Le Rade’Labo analyse Toulon – Castres (25-25) Par Jonny WillKillSoon et Pilou, Avec l’aide de Too Long Niaise pour les photos. Contexte du match : À trois débats de la fin du premier tour, la rencontre du samedi « fin d’après-midi » opposait les Toulonnais symbolisés par leur tête d’affiche Boudjellal, actuellement 3ème dans les sondages, et les Castrais du président sortant Révol, en perte de vitesse depuis quelques semaines maintenant (6ème). Ces deux partis se sont souvent affrontés par médias interposés et leur première rencontre s’était achevée sur un statut quo. Les opinions entre les deux candidats divergent depuis quelques années et certains de leurs partisans ont souvent pactisé avec l’ennemi. Pur produit du Mouvement Jeunes Boudjellistes, Marc Andreu a rejoint le camp Revol, suivi l’année d’après par Saimone Taumoepeau et également, à la fin de cette année rugbytorale, par Christophe Samson. Sébastien Tillous-Borde et bientôt Chris Masoe ont, quant à eux, fait le chemin inverse. Pour la deuxième fois en deux semaines, Canal + fait une bourde et diffuse un film porno en pleine journée. En attendant, cette rencontre est l’occasion pour les deux partis de faire un bond dans les intentions de Brennus en s’assurant, d’ores et déjà, une campagne réussie en obtenant un siège européen. Mais pour les Toulonnais, la possibilité de s’assurer un entre des deux tours dans son QG de Mayol sera dans les têtes et nul doute que la motivation de se racheter de ses deux dernières sorties ratées sera le leitmotiv de ce débat. Enfin, information Christian Jean-Pierre (inutile et donc indispensable) : le Prince Souverain Albert II de Monaco assistait à la rencontre, comme le président Mourad Boudjellal l’avait confirmé en conférence de presse jeudi. On arrête plus le progrès, Bernard Laporte donne maintenant ses consignes via Skype directement depuis sa cellule de Fleury Merogis Le film du match (façon de parler on va pas vous le diffuser hein…) : 5ème minute, pénalité contre la mêlée castraise sous la pression du pack toulonnais, notamment de Lewis-Roberts, qui réussit le tour de force de pousser en travers sans se faire choper par le Gilbert Montagné de l’arbitrage, Monsieur Péchambert. Wilkinson appose les premières signatures. Les Indignés Toulonnais organisent un sit-in pour empêcher les Castrais de franchir leur camp 7ème minute de jeu, Masoe joue le sadique, et perfore le thorax (et une partie de l’abdomen) de son ancien partenaire de club, Tillous-Borde qui, en plus de se faire ridiculiser après un vol plané, se met à la faute. Les trois-quarts castrais qui prônent l’alternance dans les sondages entre nains (Teulet, Sanchou et Andreu) et géants (Martial, Cabannes) reviennent à 3 partout par l’intermédiaire de Robocop. Désormais coutume mayolaise, la bizarrerie arbitrale ne se fait pas attendre bien longtemps. Peu avant le quart d’heure de jeu, Toulon joue une mêlée. Armitage récupère le ballon en mimant un en-avant, l’arbitre mime une faute et les joueurs du CO miment une ligne de défense… Essai, bien réel par contre. Merci, de rien, au revoir messieurs dames (10-3). Labit l’a de Travers et nul doute qu’il va essayer de nous la mettre à l’envers. Au quart d’heure de jeu, Palisson imite Forrest Gump en cavalant sous une chandelle. Il découpe son vis-à-vis et récupère la gonfle tel un vulgaire troisième ligne sud-africain assoiffé de sang et de chair (l’impact de Botha ?), tant bien qu’à l’aile, la vie est belle… Deux passes plus tard, Giteau glisse dans l’en-but, avant de glisser, le soir même, au fond d’un seau à champagne empli de Mojito. Jonny Be Good ajoute deux points, 17-3. Le parti Boudjelliste s’échappe. Diarra attend désespérément l’aide de ses coéquipiers, hélas déjà tous abattus à mains nues par Bakkis Botha Robocop réussira une nouvelle pénalité, suite à une faute de STB, pour une tentative de double-nelson sur Kockott. Quelques minutes plus tard, ce dernier cafouille un ballon dans les 22 toulonnais, Giteau récupère et envoie une vieille mine, tapée du bout du pied. Teulet file derrière, mais l’extrême droite revient sur ses pas par l’intermédiaire de Smith, qui fend l’air d’un coup de crête rouge et noir avant de s’affaler dans l’en-but, 22-6. La majorité bruyante de Mayol n’ose y croire mais le constat est bel et bien là… Toulon colle une branlée au CO. Une minute avant la fin du premier acte, le CO n’a pas le vent en poupe mais bien dans la gueule, ce qui n’empêche pas les Tarnais de pousser fort. Ainsi, le jeune Bernard écarte sur Romain Martial, croisement entre Jonah Lomu et Tintin, venu s’intercaler dans la ligne d’attaque. Il défonce un premier Toulonnais, raffûte Captain Joe d’un index et envoie valdinguer Lapeyre d’un roulement d’épaule, avant d’aller à dam. 25-13 à la pause. Les joueurs rentrent dans l’isoloir (tandis que Pilou s’écroule, fin saoul, dans l’urinoir). Nous ne vous mentirons pas : à la mi-temps, le Rade’Labo, modèle de sérénité et de confiance en son club de cœur, s’est bourré la trogne à la buvette (où l’on a découvert que Too Long Niaise tenait mieux la biture que Pilou) car il paraissait difficile de voir les Castrais remonter dans les intentions de votes. Nous regagnons les gradins à la 64ème minute, pour voir Bernard balancer son bulletin entre les perches toulonnaises. Le score est alors de 25-25… WOT ? En fait, les Castrais se sont immédiatement installés dans le camp adverse avec une politique d’ouverture. Ils ont flirté avec les extrêmes et rameuté les partisans du centre pour gêner les Toulonnais dans l’axe. Ajouté à cela, un RCT au fort taux d’abstention dans le combat et constamment sanctionné par un huissier pointilleux (et se rappelant que Dark Revol était toujours son maître). Il aura donc suffit de vingt minutes au CO pour revenir au niveau de son rival et de quelques centimètres pour gagner cette rencontre, puisque les deux drops de Bernard passent de peu à côté des poteaux. Comme un symbole, Wilko vautrera la pénalité de la gagne à la 79ème minute de jeu. Les Toulonnais s’enlisent dans une spirale négative à quelques débats du verdict final et vont devoir arrêter de draguer les intermittents du spectacle s’ils veulent réellement rêver de strass et paillettes en juin. Les Castrais réalisent une bonne opération et se verraient bien jouer les trouble-fêtes à l’issue du premier tour. Romain Teulet est tellement grand que le cameraman n’arrive pas à le cadrer sans être gêné par le score Les joueurs toulonnais : Les avants ont tous souffert du même mal : bon en première mi-temps, en baisse dans la seconde. Seul Botha a véritablement dominé la partie. La charnière a rendu une copie moyenne, avec un STB fébrile et un Wilkinson peu inspiré et manquant de précision en fin de rencontre. Les arrières ont plutôt bien senti les coups, notamment avec Giteau, Smith et Palisson, très en forme sur ce match. Par contre, beaucoup moins de mouvements en seconde période. Les joueurs castrais : Chris Masoe fait partie de ces joueurs qui aiment bien jouer contre Toulon, à l’instar de Malzieu ou Picamoles, et qui le montre en réalisant une demi-centaine de raffuts et de charges dévastatrices. Il a ainsi pris soin de ridiculiser l’ensemble de ses futurs concurrents au poste l’année prochaine. Énorme, pour le reste. Pierre Bernard a fait un bon match, avec des choix de jeu judicieux et parfois osés. Presque un sans faute au pied, s’il passe au moins un des drops de fin de rencontre. Romain Martial marque cinq essais en cinq matchs. What else ? Masoe montre à Gunther qu’il ferait mieux de retourner faire du Air Guitar L’après match : Heureusement notre président sait nous remonter le moral : Laurent Labit a lancé la machine Boudjetacle après le match en lui reprochant entre autres de ne pas être issu du monde du rugby. Au Rade’Labo nous avons sagement attendu la réponse de Mourad le tome 4 de « Boudjellal contre le reste du monde » sur les genoux (le recueil de tous ses clashs soigneusement imprimés). Notre bible à nous. Et nous n’avons pas été déçus. Mourad a gentiment répondu «(…) affirmer que je ne fais pas partie du monde du rugby, c’est démontrer que Laurent Labit est observateur mais pas réactif, car il a mis six ans pour s’en rendre compte. » A lire en entier, du pur MB. Balle au centre (ou à l’aile donc). Avantage au Toulonnais. La suite vous pouvez la trouver là (À ce moment TooLongNiaise, qui a un peu plus de cœur que les autres, a eu envie de crier « Why you continue ?! ») et là. Se moquer de Labit serait trop simple on s’abstient donc et on l’applaudit car il a donné matière à notre tome 4. Merci à @saintmtex pour ses photos de toute beauté !
Le Rade’Labo analyse Brive-Toulon (14-9) Casser une longue série sans défaite, c’est toujours pénible, mais le faire à Brive, ça fait un peu mal quand même. Par Daniele Rainault, Pilou et Too-Long-Niaise Le contexte Aller jouer à Brive a deux intérêts principaux : on peut y faire une troisième mi-temps avec la légende vivante, que dis-je, l’icône culturelle qu’est Patrick Sébastien, mais surtout, on peut avoir la chance d’assister à une belle générale grâce au boucher local, j’ai nommé Julien Caminati. A notre immense déception, le joueur le plus intéressant du CAB avait déjà fait des siennes la semaine dernière et était suspendu pour ce match. Les mauvaises langues diront qu’il a fait ça pour éviter Bakkies Botha… Nous ne faisons que relayer ces ragots, mais comme on dit chez nous : « je dis ça, je dis rien ». Caminator risque d’ailleurs de ne pas briser quelques crânes d’ici un bon moment puisqu’un contrôle anti-dopage se serait révélé positif au cannabis… sans doute là, l’explication à toutes ses tentatives de drop pour le moins improbables. Du coup, beh pas grand-chose. La tactique quelque peu hypocrite de Bernie Le Dingue consistant à faire tourner en prétendant jouer le match à fond est à peu près à l’opposée de celle de Guy de Toulouse qui lui aurait dit qu’il n’a pas un effectif assez étoffé pour jouer tous les matchs à fond, qu’il doit faire des choix, que le doublé est de toute façon impossible et que Thierry Dussautoir n’est plus ce qu’il était. On se demande lequel a fait de la politique. Toulon n’a pas grand-chose à gagner, comme Castres a perdu au Racing et Brive a pas mal à perdre, la relégation n’étant toujours pas si loin que cela. Malgré cet état d’avant-match peu propice à voir une grande rencontre, le RC Toulon semble fort et le Rade’Labo ne doute pas une seconde de la victoire de son équipe… Et puis bon, on va jouer chez le petit bonhomme en mousse, ce qui n’est pas nécessairement la condition physique la plus pratique pour jouer au rugby. A défaut de Patrick Sebastien, Bernard Laporte avait invité Michou dans sa loge. Le film du match Le film sera un court métrage. La partie débute par un round d’observation entre les deux équipes avec notamment l’échange de nombreux coups de pied et de multiples maladresses de part et d’autre. Pénible à voir donc. Face à des Toulonnais sans imagination (amorphes diront certains), c’est Brive qui tient le ballon. Gros combat en mêlée, petites escarmouches (nous trouvons que ce mot sonne divinement, « escarmouche », oui deux fois). Brive trouvera la faille sur un dégagement de Fabien Cibray qui ne trouve pas la touche depuis ses 5 mètres. Dubarry réceptionne, Spedding relance vers le grand côté et, trois passes plus loin, l’excellent Claassen marque en coin. Plus ou moins la seule action intéressante du match. On notera les quelques efforts individuels de David Smith, sacrément en canne cet après-midi, ou de… Non c’est tout en fait. Wilkinson passera la pénalité du bonus défensif à la dernière minute, un cadeau de l’arbitre, Toulon étant une équipe de protégés, lèche-bottes de la LNR (merci pour cette analyse, Jacques « Manpower » « Motherfucking » Delmas). Grâce à cette victoire probante sur ces terres (la première face à un prétendant au titre), Brive fait un grand pas vers le maintien profitant notamment de la lourde défaite de Bayonne à Perpignan (cf. le Cata’Labo dont nous entendons déjà les raleurs moqueurs sous acides). Toutes nos félicitations aux Brivistes donc, qui nous apportent la preuve que la gestion d’équipe nommée « la Mike Tindall » dans les écoles de management, consistant à se bourrer la gueule tous ensemble le plus souvent possible, peut parfois marcher. Merci messieurs. Condamné à mort parce qu'il a de trop gros bras, Tillous-Borde va être égorgé vif par des intégristes corréziens. Pour conclure, nous ne vous parlerons pas du poisson d’avril made in Mourad, mais d’un micro-évènement bien plus marrant. En effet, notre ami Big Willie Mason a fait parler de lui à nouveau. Débarqué à Toulon l’été dernier en provenance du rugby à XIII, Willie Mason n’a jamais réussi à s’adapter aux exigences du XV. Officieusement, la vie douce de Toulon lui allait trop bien ou trop mal (c’est selon), comme le résume plutôt bien cette équation : plages + nanas + vodka pomme = condition physique en bois. Dur de jouer après ça, même en Flop14. Par conséquent, il avait été décidé de le libérer de son contrat, il y a plusieurs semaines de cela (certains tenanciers de bars toulonnais pleurent encore la perte de la moitié de leur chiffre d’affaire hebdomadaire). Récemment, l’Australien a brillé sur la toile, en proférant plusieurs insultes à des supporters toulonnais (dont l’un des auteurs du Rade’Labo) sur son compte Twitter, après que ces derniers l’aient ironiquement houspillé, car le joueur avait publié avoir palpé la coquette somme de 500 000 € pour être libéré par le RCT. Nous sommes incapables de vous retranscrire ce que le joueur a dit car nous avons des difficultés avec l’argot australien, surtout lorsqu’il est écrit par un analphabète. Quoi qu’il en soit, Toulon aura tout de même dépensé un demi-million d’euros pour un joueur qui n’aura disputé que… 74 minutes sous le maillot Rouge et Noir. Santé Willie. Pour plus d’infos sur cet évènement, voici un article intéressant sur ensembleaveclexv. Ca c’est juste pour le fun et on remercie bien Adrien de Sudrugby qui nous a fait découvrir ce moment ImaLOL sur Twitter Les joueurs Toulon Suivant la prestation de l’équipe, il est possible d’en déduire qu’il n’était que cinq à jouer : Botha a été costaud. Il monte toujours en puissance, d’ailleurs nous pensons qu’il jouait seul dans le 5 de devant. Senatore, pour son dernier match, n’a pas brillé. N’est pas Lobbe qui veut (nous reprenons ici une formule que Thomas Casteignède avec Jonny Wilkinson utilise à chaque fois que quelqu’un loupe un drop). Cibray n’est décidément pas en confiance. Le grand espoir au poste il y a 6 mois n’est plus que l’ombre de lui-même après avoir joué 1 minute 32 en une saison. Un petit sentiment de gâchis… En même temps, Tillous-Bordes a encore une fois prouvé qu’il n’avait que peu d’équivalent en Taupe14, beaucoup plus dynamique que son prédécesseur. Wilkinson ne fut que l’ombre de lui-même, multipliant les en-avants et ratant même des coups de pied ! Il avait sûrement mangé quelque chose qui lui a fait mal (dédicace à Abraracoursix, et là, on ne pourra plus dire qu’on ne fait pas de culture sur ce site). Manque de perdre la vie en fin de partie suite à un coup d’épaule de Swanepoel, plus proche du bélier tournoyant de Zangief que du plaquage rugbystique. David Smith, malgré sa coupe de cheveux qui est une réelle erreur fut le meilleur Toulonnais. Vif, intelligent, et surtout essayant de faire quelque chose, il n’a pas eu de mal à se différencier de ses adversaires et partenaires. Powerbomb ! Brive Les gros ont tabassé ceux d’en face. Ils gagnent le match à eux seuls, sur l’envie, la rudoyance et le courage. Belie marque la quasi-totalité des points de son équipe, grâce à une série de tirs au but bien tapée. Le public coujou a supporté son équipe absolument tout le match, avec pour preuve sa capacité à utiliser ces espèces de petites réglettes qui, lorsqu’on les frappe l’une sur l’autre, produisent un son métallique et strident, tel un vuvuzela corrézien. A minima, ça rend juste timbré. Le chiffre-clef 0 : c’est le nombre de drop réussi cette saison par Brive. Sans rancune les gars, c’est cadeau. La phrase du match “Non mais y’a quand même quelques individualités dans s’te équipe toulonnaise. Ils peuvent peut-être arriver à faire quelque chose, y a les bases pour travailler.” Jacques Delmas… Sans dec’, merci Jacques.