Stade Wars, épisode 18

La suite que même George Lucas n’osera jamais faire.

La planète Tatoulousine est encore une fois le théâtre d’affrontements sans mercie pour décrocher, malgré le Doublons, la victoire dans la bataille finale.
La Guerre du Brennus fait rage. Une franche hostilité oppose désormais le Président Camoutine, le Conseil de la LNR et les Seigneurs de l’ERC. Jeanakin Elissalker, jeune Chevalier Jedi pris entre deux feux, hésite sur la conduite à tenir. Séduit par la promesse d’un championnat sans précédent, tenté par le côté obscur de l’ERC et ne sachant plus qui titulariser au sein de ses lignes arrières.
Alors que les Doublons se font de plus en plus nombreux et que Maître Novda doit faire face à un flot de rumeurs concernant sa prochaine nomination au Sénat de la FFR, Jeanakin Elissalker se détache peu à peu d’Obi Wan Clernobi pour titulariser Maxmidala qui attend de lui un heureux évènement : les petits frère et sœur d’Ovalion…

Retrouvez toutes les productions des Bouchers du Cinéma, ici.

Les beaux gosses du MHRC

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont fougueux, et ils ont l’avenir devant eux…

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont fougueux, et ils ont l’avenir devant eux…
Cette saison, la France a appris à les aimer. Et la prochaine ? Attention à la crise de croissance quand même…

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Séjour rugbystique d’une blonde en Provence – épisode 4

Dernier épisode des aventures ovales d’Ovalia : retour au Vélodrome pour Racing-Montpellier.

Récemment, ceux qui suivent le rugby ont peut-être assisté ou participé à de longs débats d’une utilité douteuse concernant le fait que les 2 demies finales du Top 14 se joueraient pour la première fois cette année dans une seule et même ville et, qui plus est, à Marseille, soit dans une région où l’on n’y connait apparemment rien en rugby. Soucieux de se faire une idée de la chose mais également de faire partager l’ambiance des demies à ses lecteurs qui n’auraient pas eu la chance de s’y rendre, le STAFF de la Boucherie Ovalie a dépêché une envoyée spéciale, en la personne de moi-même, sur place. Experte dans le domaine du rugby à triple mi-temps et titulaire d’un Bac +5 en Rugbylogie bucco-rhodanienne, voici donc le compte rendu des mes aventures rugbystiques sous le soleil provençal.

Samedi 28 Mai 2011.

C’est le matin, réveil en douceur, à l’hôtel (c’est la classe hein ?), aujourd’hui c’est encore rugby ! Après un petit déjeuner copieux direction la désormais célèbre brasserie rugbystique du centre-ville, où est diffusé (en différé) la rencontre du Super XV entre les Wellington Hurricanes et la Western Force.

Accoudée au comptoir je commande sagement un jus de pomme, sous le regard inquisiteur du serveur, puis tente de suivre le match entre deux discussions avec les habitués (donc habitués à me voir à cet endroit, les yeux rivés sur l’écran) et les nouveaux. Un extrait ci-après où vous allez pouvoir apprécier mes talents de dramaturge (avec les didascalies et tout !) :

HABITUÉ LAMBDA : – « Tiens, ça fait longtemps qu’on t’a pas vue, ça va depuis hier soir ? »
OVALIAHAHA: – « Oui bien et toi ? »
HABITUÉ LAMBDA : – « Roh, m’en parle pas, j’ai une de ces gueules de bois ! [au serveur] UN DEMI S’TEU PLAIT !! »
NOUVEAU BÊTA : – « Tiens, vous vous intéressez au rugby ? »,
OVALIAHAHA : – « Non non pas du tout, j’ai vu de la lumière et je suis entrée, puis je me suis soudainement prise de passion pour ce joli centimètre carré de mur, juste au dessus du téléviseur, là… »
NOUVEAU BÊTA : – « Ah, t’es une marrante toi. C’est rare les filles qui s’intéressent au rugby. Tu es Toulousaine ? »
OVALIAHAHA : – « Oui. » [mensonge]
NOUVEAU BÊTA : – « Ah, c’est pour ça. Félicitation pour hier hein. Vous êtes en finale hein. »
OVALIAHAHA : – « Ouais c’est ça, merci pour les félicitations, c’est vrai que j’étais vachement sur le terrain. Et sinon ça te dérange pas que j’essaye de regarder un match là ? »
HABITUÉ LAMBDA : – « A ta place je la laisserais regarder son match tranquille, ‘faut pas trop la chercher, elle est Corse… »
NOUVEAU BETA : – « Ah ? T’es pas Toulousaine tu m’avais dit ? »
OVALIAHAHA : [regardant sa montre] – « Oops, your time is up, I do not speak French anymore past 10:30 am. Sorry. You can leave by this way. »
[rires des protagonistes]

Fin de la première mi-temps, j’ai pas pu suivre grand chose au final, à part que les gars du Sud n’ont pas de défense. Du coup je ne comprends pas pourquoi on n’arrive jamais à leur mettre des 97-0 nous… Le match reprend. Alors que je croyais être enfin tranquille, débarque un banc de thon… Euh, trois jeunes filles très apprêtées, qui se campent juste devant moi. C’est la loose. Et pendant que ces « sirènes » s’agitent et papotent, moi je sautille, sur la pointe des pieds, pour tenter d’apercevoir quelques bribes d’action du match. Heureusement la troupe (féminin de troupeau) part au moment où la rencontre devient plus intéressante : vers la fin…

Après le match, un kébab et quelques verres de jus de fruits (si si, du jus de fruit, du vrai, sans « arôme » supplémentaire), me voilà partie pour la prochaine demie, en compagnie de mon frère vêtu de son éternel maillot replica du Stade Toulousain de la saison dernière (c’est un peu comme les personnages dans les dessins animés, ils portent toujours la même chose). Je récupère entre temps, dans un lieu secret, les places que m’a gracieusement offert Ovale Masqué ainsi que le billet doux les accompagnant. Je ris toute seule comme une cloche en le lisant ; heureusement pour moi je suis déjà blonde, les personnes autour ne se posent donc pas trop de questions. Dans le bus qui nous mène à Marseille je compte les voitures immatriculées 34 (pour les nuls en géographie il s’agit du numéro du département de l’Hérault). Il y en a beaucoup : aujourd’hui le stade sera bleu et blanc (non, sans blague ??).

Au fur et à mesure que nous approchons de notre destination, les supporters Montpellierains sont de plus en nombreux, et tout aussi paumés que les supporters de la veille. Encore une fois, tels des messies nous leur indiquons donc la direction à prendre pour se rendre au Vélodrome. Mais les brebis égarées du jour ne semblent pas rassurées à l’idée de suivre les conseils d’une blonde et d’un gars portant un maillot toulousain.

Le métro est moins saturé que la veille même si on ne peut pas voir y autre chose que les couleurs du club héraultais. Tickets en poche, métro ligne 2, direction Sainte Marguerite Dromel. Les brebis égarées décident finalement de nous suivre (ou plutôt de suivre le flux…). La rame semble bien plus spacieuse et plus calme aujourd’hui : pas de chanson de Patrick Sébastien, pas de chant de supporters (il n’en ont peut-être pas encore au MHRC). Bref, pas assez d’ambiance à mon goût…

Comme hier, la moitié des passagers descend station Rond-Point du Prado. Mais cette fois-ci je descendrai au terminus. Pour celles et ceux qui ne sont jamais allé au Stade Vélodrome, sachez qu’il existe deux entrées, chacune « déservie » par une station différente : pour accéder à la tribune Jean Bouin ou au virage Sud il faut descendre à Rond-Point du Prado, pour accéder à la tribune Ganay ou au virage Nord il faut descendre au terminus de la ligne, c’est à dire à la station Sainte Marguerite Dromel. Si vous vous trompez vous êtes bon pour faire le tour du stade à pied, soit une dizaine de minutes si vous contournez le stade par le bon côté, et à peu près le double si vous le contournez du mauvais côté. Je vous laisse deviner par quel côté j’ai contourné le stade la première fois que je m’y suis rendue en 2007… Arrivée au terminus, tout le monde descend. De la sortie de la station jusqu’au stade s’étend une impressionnante marrée humaine bleue et blanche. Apparemment les supporters sont arrivés tôt et s’alcoolisent… euh, s’hydratent depuis devant le stade. C’est une bonne idée, on va rester un peu avec eux.

16h20. Arrivée à nos places (super bien situées mais en plein cagnard). Je suis soulagée, car la fanfare de la veille vient de quitter le stade. Les équipes se préparent à entrer sur le terrain. Sur nos sièges, encore ces petits appareils pour écouter les commentaires. D’humeur curieuse, je décide candidement de tester.

Arriverez-vous à trouver au moins un supporter du Racing sur cette photo ?

Après un inexcusable cafouillage (les Montpellierains ayant oublié de ranger leurs affaires) déclenchant de vives critiques et moqueries des quelques 2 ou 3 supporters franciliens se trouvant près de moi, Monsieur Poite donne le coup d’envoi. Au bout de même pas 1m30 je vire mes écouteurs et écrase l’appareil sous mon pied, les commentaires me cassent les oreilles, c’est vraiment pas pour moi ces gadgets !


Ça commence bien pour les Racingmen, le MHRC peine, en ce début de rencontre, à insuffler de la vitesse dans son jeu d’attaque. Peu à peu le match s’équilibre et les temps forts montpellierains s’accumulent, malgré un carton jaune infligé à leur talonneur (ça c’est bon pour le Ça Cartonne spécial phases finales qui va pas tarder à arriver…).


A la demie-heure de jeu, premier essai de la rencontre, il est signé du Montpellierain Sylvain Mirande, hystérie  totale dans les tribunes, les drapeaux devant nous s’agitent, on ne voit plus le terrain, on est obligé de jeter des projectiles (en papier hein, ‘faut pas déconner, on n’est pas des sauvages non plus) sur les supporters pour qu’ils les baissent.


C’est la mi-temps. Il fait chaud et je meurs de soif. Je tente d’inviter subtilement mon frère à aller me chercher à boire à la buvette, il me dit qu’il n’a pas soif. VDM. Retour de la fanfare sur la pelouse. Il n’ont pas changé leur set-list depuis hier. Ça, c’est l’effet double VDM.


Le match reprend. Les Héraultais marquent dès la première minute. Les 3 supporters parisiens de toute l’heure ne l’ouvrent plus autant. L’hystérie montpellieraine est totale. Nous passerons la moitié de cette seconde mi-temps à hurler aux spectateurs de devant de baisser leur #$@*¤# drapeaux.


Après quelques minutes d’un lourd suspens, coup de sifflet final, le MHRC est en finale !!! Pallier 3 franchi dans l’hystérie collective. Je me retourne, les supporters franciliens ont disparu. C’est la fiesta (une pensée pour Patrick Sébastien) également sur le terrain, les “ados” de Montpellier se congratulent joyeusement avant d’entamer leur tour d’honneur. Apparemment ni eux ni les supporters ne veulent quitter l’enceinte du stade.

Les joueurs montpellierains agressés par les journalistes, et les supporters qui n’ont toujours pas mal aux bras.

Pendant ce temps le mini tour d’honneur du Racing. Comme qui dirait : “un p’tit tour et puis s’en vont”

Moi, par contre, j’ai faim et j’ai soif, et les bières sans alcool que boivent goulument les spectateurs déjà bien imbibés ne me font guère plus envie que ça. A l’extérieur, après quelques verres et sandwichs chipolata-merguez partagés avec nos amis du jours, mon frère et moi repartons par là où nous sommes venus, toujours au milieu d’une marée humaine de personnages arborant les couleurs du club montpellierain. Ce soir, encore, la troisième mi-temps se jouera à Aix, et comme ce sera ma dernière soirée dans cette douce ville avant longtemps, je suis prête à parier mon scooter que je jouerai les prolongations !


OvaliaHaHa espère que ses aventures en terre provençale vous auront aidé à vous faire une idée de l’ambiance des demies sur place et remercie tous ses sponsors (là, pour le coup, ‘va y avoir plein de private jokes) :
– Ovale Masqué (pour les places du samedi),
– le Rugbynistère (pour avoir filé les places à Ovale Masqué),
– la Boucherie Ovalie (qui est bien sympa de publier mon journal intime du week-end),
– Béret Rouge (pour le transport),
– Jérôme C. (pour les places à l’ombre et parce que c’est quand même l’intention qui compte),
– ma femme (pour avoir réceptionné et conservé la missive d’Ovale Masqué avant de me la remettre),
– le Réseau des Transports Marseillais (parce que de la gare jusqu’au stade à pied ça aurait pas été pratique),
– la gentille et très patiente femme de ménage de l’hôtel (oui, juste pour ça),
– Dédé,
– Sacoche Ricardo,
– Rupeni Caucaunibuca (parce que ce gars me vend du rêve !),
– le scooter de Fabien Galthié (parce que sans lui Montpellier n’en serait peut-être pas là),
– la LNR,
– mon forfait SMS/MMS illimités,
– Monsieur SMS/MMS illimités (parce quand même, il le vaut bien),
– Mon informateur secret,
– le mois de mars (et pourquoi pas !),
– Chez Mus (et ses habitants),
– la H-Cup (pour son sponsor principal),
– and i’d like to thanks god alias William Webb Ellis (parce que sans lui, qu’est-ce que je me serais emm*#$¤* ce week-end !).

Séjour rugbystique d’une blonde en Provence – épisode 3

Après ses divagations éthyliques, Ovalia revient au rugby et rejoint le stade Vélodrome pour Toulouse-Clermont…

Récemment, ceux qui suivent le rugby ont peut-être assisté ou participé à de longs débats d’une utilité douteuse concernant le fait que les 2 demies finales du Top 14 se joueraient pour la première fois cette année dans une seule et même ville et, qui plus est, à Marseille, soit dans une région où l’on n’y connait apparemment rien en rugby. Soucieux de se faire une idée de la chose mais également de faire partager l’ambiance des demies à ses lecteurs qui n’auraient pas eu la chance de s’y rendre, le STAFF de la Boucherie Ovalie a dépêché une envoyée spéciale, en la personne de moi-même, sur place. Experte dans le domaine du rugby à triple mi-temps et titulaire d’un Bac +5 en Rugbylogie bucco-rhodanienne, voici donc le compte rendu des mes aventures rugbystiques sous le soleil provençal.

Vendredi 27 Mai 2011.

Voilà, c’est le jour J. Le jour de LA demie. Celle de Toulouse. Le réveil près du lit indique 8h30 : j’ai dû dormir une demie-heure… Je ne suis pas à l’hôtel. Encore une soirée safari qui s’est terminée au lever du soleil. Je vais devoir faire la sieste dans la journée si je veux être de sûre de rester éveillée pendant toute la durée du match.

Petit tour en centre ville histoire de me « caféiner ». J’y croise quelques badauds en troupeau, vraisemblablement pas des Aixois, arborant des maillots, T-shirts ou autres accessoires aux couleurs, principalement, du Stade Toulousain ou de l’ASM. Certains sont attablés devant leurs cafés, parfois avec un air aussi réveillé que moi. D’autres, plus courageux, sont déjà au Pastis ou au jus de houblon. Respect (je rappelle qu’il n’est pas encore 9h00 !).

Après 2 cafés et 2 jus d’oranges, et bien qu’il ne soit pas encore midi et que je ne sois pas dans une forme olympique, j’achète le journal jaune de ce vendredi et m’en vais faire ma sieste à l’hôtel (c’est la classe hein ?).

12h00. Ça fait trois fois que la pauvre femme de chambre de l’hôtel frappe à la porte pour entrer faire le ménage. Je finis par me lever, titube jusqu’à la salle de bain en marbre (je vous avais bien dit que c’était la classe !) et tente de faire passer ma gueule de bois sous l’eau froide. Je m’équipe pour le match : débardeur Stade Toulousain gris sur moi, casquette et éventail également aux couleurs du club, T-shirt « Jeu de mains, jeu de Toulousains » dans le sac, et me voici fin prête.

Un bon steak-frite au resto avec mon frère, revêtu lui de son maillot réplica du Stade de la saison dernière, et nous voilà déjà de retour au bar où nous retrouvons Béret Rouge. Quelques joueurs aixois sont installés en terrasse, les éternels demis pression sur la table. Quelques tables plus loin trois joueurs du Montpellier HRC sont également attablés. A leur vu, mon frère, yeux écarquillés, laisse s’échapper un filet de bave.

16h30. Nous voilà partis en direction de la Cité Phocéenne à bord de la Béret Rouge Mobile (véhicule similaire à la fameuse 4L de Jacky). Ça bouchonne à l’entrée Nord de la ville. La plupart des voitures affiche les couleurs d’un des deux clubs qui s’affronteront ce soir (dont environ 75% celles des Jaunards). Ça klaxonne, ça crie, ça chambre, on est déjà dans l’ambiance ! 18H30. Voiture au parking (après moult galères, je ne vous le cache pas !), je passe à la gare Saint Charles retirer les places au Vierge Mégastore. Le hall de la gare est bondé de supporters (cette fois ce sont les Toulousains qui sont les plus nombreux !), des supporters hagards (…dans une gare) qui se suivent les uns les autres en espérant que quelqu’un saura par où il faut aller. Bien heureusement pour eux, et tels des messies, nous leur indiquons l’escalator qui les mènera au métro…

Un métro plein à ras bord, et avec une sacré ambiance ! Comme sur la route, on y trouve beaucoup plus de supporters clermontois que de toulousains. Ceux-ci, tout en battant le rythme sur les parois et le plafond, entonnent alors un chant de circonstance : le fameux refrain des Sardines de Patrick Sébastien… Sauf que pour les paroles, c’est pas trop ça : « Aaaah qu’est qu’on est serrés au fond de cette boite, comme les sardines, comme les sardines, aaaah qu’est qu’on est serrés au fond de cette boite, comme les sardines, comme les sardines ». (Alors que chacun sait que c’est, en réalité : « Aaaah qu’est qu’on est serrés au fond de cette boite, chantent les sardines, chantent les sardines, aaaah qu’est qu’on est serrés au fond de cette boite, chantent les sardines, entre l’huile et les aromates »)

Arrivée station Rond point du Prado, la moitié des passagers descend, ceux qui restent continuent à chanter en sautillant. A l’extérieur, les habituels refourgueurs de places tombées du camion, les supporters discrets, maquillés, avec des perruques Jackson Five jaunes, bleues, rouges ou, plus classiques, noires ; certains ayant déjà enlevé le haut et arborant de magnifiques inscriptions à la gloire de leur club, des demis pression sur pattes, des drapeaux, des bandas, un gars qui court avec une « branche à ballons de baudruche » de couleurs rouge et noir de 2m00 de haut vraisemblablement volée à une brasserie des alentours, bref c’est un peu la Grande Parade d’Eurodisney, Mickey et Minnie en moins (quoique qu’avec quelques verres on devrait pouvoir les apercevoir).

Je m’arrête prendre un hot-dog avec mes acolytes à un des nombreux stand à sandwich (vous savez, un de ceux où il vaut mieux être à jour de ses vaccins avant de consommer). Là nous nous faisons gentillement brancher par des supporters auvergnats : « Eh ! Les Toulousains ! Ils font pas de cassoulet ici !! », ce à quoi quelqu’un répond : « Et c’est pour ça qu’on vient chercher les saucisses ! ». Le jaunard sourit puis nous salue en brandissant un sac de cubi rempli de vin rosé, et tourne les talons… Mais est très vite rattrapé par Béret Rouge qui tient ABSOLUMENT à goûter ce breuvage ! Après quelques minutes de papotage et de chambrage en règle, les clermontois repartent en hurlant « Allez les jaaaauuuuneees, allez les bleeeeuuuus, allez les jaunes et bleus… ».

A l’approche de l’entrée du stade un stand Midol distribue le journal avec des petits ballons. Si j’avais su je ne l’aurais pas acheté ce matin !! A l’intérieur des grilles le fameux Odl-Fashion bus Michelin avec une banda de jaunes et bleus qui met l’ambiance :

Marcel Michelin et son orchestre.

 

Pour nous c’est direction le dernier étage des tribunes (à pied évidemment !). Première arrivée en haut, j’attends mes compatriotes, je ne suis même pas essoufflée, je suis trop forte… Mais voilà que je me retrouve nez à nez avec Monsieur Skrela (père) et manque finalement de m’étouffer.

Nous somme placés par un charmant monsieur d’un mètre cube qui me demande quelle équipe je supporte. Après un moment d’hésitation je lui réponds timidement « Toulouse », il me dit « C’est bon, vous pouvez vous assoir. Vous m’auriez dit Clermont je vous aurais fait redescendre tout en bas. »…

Sur le terrain les 2 équipes s’échauffent. Malgré le vent les buteurs semblent être dans un bon jour. Pendant ce temps Bibendum et Ovalion jouent les chauffeurs de stade.

L’astuce de la Boucherie : si vous cliquez sur l’image vous pourrez voir les mascottes en plus grand !

Le speaker annonce l’arrivée d’un orchestre qui va nous casser les oreilles pendant de trop longues minutes et parader au milieu du terrain entre les joueurs et les ballons qui tombent, alors que le Vélodrome se remplie doucement mais sûrement. La couleur dominante est encore une fois le jaune.

20h45. Les équipes entrent enfin sur le terrain. Mon stress est à son comble. Le monsieur qui nous a placé me tend un de ces dispositifs destinés à écouter l’arbitre et les commentaires. Pour qui il m’a prise ?? Je n’ai aucunement besoin de ça ! Je donne donc l’appareil à mon frère. Je revêts mon T-shirt « Jeu de mains, jeu de Toulousains », que je portais le 28 juin 2008 au Stade de France, lors de la victoire en finale su Stade sur l’ASM. Non je ne suis pas superstitieuse, je mets juste toutes les chances de mon côté !

Le coup d’envoi est donné. Le stade prend assez vite l’ascendant sur Clermont et Skrela (fils) marque la première pénalité à la 6ème minute du match, juste avant le premier essai signé Caucaunibuca. Effervescence toulousaine dans le stade. Après la transformation les rouges et noirs mènent 10 à 0 au bout de même pas 10 minutes de jeu. Malgré tout je reste stressée. 10 points dans un match de rugby, c’est trop peu pour s’enflammer, d’autant qu’il reste 70 minutes à jouer… Et que Floch réduit le score d’une pénalité dès le quart-d’heure de jeu.

Après quelques échanges de pénalités, quelques crochets de Mamie Médard (vous avez vu, c’est presque un anagramme de Maxime ! Mais sans le X, donc en version autorisé aux moins de 18 !) et quelques charges de Servat, Monsieur Garces siffle la mi-temps : 13 à 6 en faveur du Stade alors qu’on avait le vent contre nous. Je ne suis toujours pas rassurée. Pendant la mi-temps l’orchestre d’avant match refait son apparition sur le terrain. Je quitte mon siège pour aller me dégourdir les jambes sur le parvis de l’étage. Des supporters clermontois tirent légèrement la gueule, d’autres semblent toujours confiants quant à l’issue du match. Moi je dois être la seule supportrice toulousaine à être si tendue. Je suis toujours hantée par le quart de finale de H-Cup face à Biarritz…

Le match reprend. Malgré le remplacement de Cudmore par Lauaki (ce joueur me fait peur, mon stress monte encore un peu), les Toulousains sont toujours à leur avantage dans le jeu, et Skrela (fils toujours) enchaine les pénalités. Finalement l’artilleur sort à l’heure de jeu, remplacé par Bézy qui ratera 3 pénalités (c’était bien la peine de les réussir à l’échauffement si c’est pour les rater pendant le match !!). Les Stadistes passent tout près d’un deuxième essai après une action de haute volée mais Jauzion est plaqué au niveau du ballon (et non pas des ballons). Grand moment d’effroi chez les supporters toulousains autour de moi (avant de voir le ralenti sur les écrans géants ces derniers pestaient à l’intention du ¾ centre : « Mais pourquoi il a essayé de passer le ballon ce $@# ??? » avant de se raviser : « Ah ben non en fait c’est pas sa faute, je me disais bien que ça ne lui ressemblait pas une telle erreur ! »).

Nous sommes à présent dans les 5 dernières minutes. Les champions d’Europe 2010 mènent 19 à 6 mais je ne suis toujours pas à 100% rassurée alors que de l’autre côté du stade les supporters toulousains entonnent un « On est en finaaaale, on est finaaaale, on est, on est, on est finaaaale ! ». Je trouve que le chrono ne va pas assez vite. 79ème minute : Bézy marque ENFIN sa première pénalité du match !! Me voilà ENFIN rassurée ! La pression redescend, une autre se prépare à couler à flot ce soir ! Dernière action du match : les Clermontois sont à l’attaque et multiplient les temps de jeu sans commettre de faute. J’imagine une fin de match comme à la finale 2008 où le stade menait suffisamment pour pouvoir se permettre d’encaisser un essai. Les Jaunards avaient donc marqué leur dernier essai dans les toutes dernières secondes du match sous les applaudissements de tout un stade… Mais c’est finalement Caucaunibuca qui récupère le ballon et entame une course folle entre les défenseurs adverses puis tape à suivre pour lui même et va aplatir la gonfle entre les perches !! Éclats de rires et applaudissements dans ma tribune. Bézy transforme, coup de sifflet final, le Stade Toulousain a vaincu la « malédiction ». Guy Novès quitte la pelouse.

Tour d’honneur des deux équipes, pendant lequel le speaker nous bassine avec ses « show laser juste après la sortie des joueurs, ne quittez pas le stade » x3 (tout ça pour nous dire au bout de 5 minutes que l’animation est annulée) et que les supporter auvergnats chantent un funèbre « On vient, on perd, et on s’en va ! On vient, on perd, et on s’en va ! ». Finalement nous quittons le stade. Je manque à nouveau de m’étouffer en croisant papa Skrela (oui, je suis impressionnable comme fille parfois) puis, en prenant bien soin d’éviter la buvette à bière sans alcool nous redescendons nos 6 étages. Arrivés en bas nouvelle crise d’étouffement : la sortie de la tribune est obstruée par la grand-mère du XV de France (Jo Maso) en grande discution avec Philippe Sella (qui est quand même vachement baraque pour un retraité).

Tant bien que mal mes comparses et moi-même finissons par rejoindre le métro et se faire unes place dans une rame bondée. Comme le hasard fait bien les choses je me retrouve juste à côté de mon ami clermontois au sac de rosé (mais sans le sac de rosé cette fois) et les supporters toulousains d’entonner un « Mais ils sont oùùù ??? Mais ils sont oùùù ??? Mais ils sont les Clermontois la la la la la… »

De retour sur Aix, dans mon bar préféré, il est près d’une heure du matin, les crédules attendent l’arrivée des joueurs du Stade Toulousain (- « Mais si ! Ils ont dit qu’ils viendraient s’il gagnaient, c’est un ami qui me l’a dit ! », – « Ou peut-être qu’ils viendront demain ? », – « Non, non, ce soir je te dis ! »). Moi je souris. Mon informateur m’a déjà dit que ces derniers resteraient sur Marseille avant de regagner la ville rose dans la journée.

Il est 2h00 du matin, nous sommes invités à quitter les lieux (« Vous n’avez pas de familles, pas de maison, pas de camping car, pas de vie sexuelle ? Allez Mesdames et messieurs, on sort. Bonne fin de soirée.»). Sage retour à l’hôtel (oui, c’est encore la classe), demain sera encore une journée bien remplie !

Séjour rugbystique d’une blonde en Provence – épisode 2

L’ambiance des demies-finales comme si vous y étiez. On est quand même vachement sympa non ?!

Récemment, ceux qui suivent le rugby ont peut-être assisté ou participé à de longs débats d’une utilité douteuse concernant le fait que les 2 demies finales du Top 14 se joueraient pour la première fois cette année dans une seule et même ville et, qui plus est, à Marseille, soit dans une région où l’on n’y connait apparemment rien en rugby. Soucieux de se faire une idée de la chose mais également de faire partager l’ambiance des demies à ses lecteurs qui n’auraient pas eu la chance de s’y rendre, le STAFF de la Boucherie Ovalie a dépêché une envoyé spéciale, en la personne de moi-même, sur place. Experte dans le domaine du rugby à triple mi-temps et titulaire d’un Bac +5 en Rugbylogie bucco-rhodanienne, voici donc le compte rendu des mes aventures rugbystiques sous le soleil provençal.

Jeudi 26 Mai 2011…

Au départ je n’étais pas sûre de faire un résumé de cette journée en raison du peu d’évènements marquants s’y étant déroulés. Puis je me suis dit qu’après tout mon but n’était pas seulement de vous parler des demies-finales (que vous avez pu suivre à la TV, à la radio, sur Internet, etc.), mais aussi de vous faire partager l’ambiance rugbystique de mon séjour entre Aix et Marseille. Voici donc ce que vous auriez pu lire sur mon Twitter (si j’en avais un) et sur mon Facebook (si j’étais une geek).

OvaliaHaHa
Petite soirée calée avec les copains, attablée en terrasse, la culotte (propre, je précise) de Sa Femme sur la tête, un demi à la main, welcome to Aix by night. • à : chez mus, avec Béret Rouge, Sa Femme et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 00:10 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
Vient de se faire traiter de « Pintade » par Sacoche Ricardo !!! PO PO PO LA LA COMMENT IL CRAINT WESH SI SI T’AS VU !!!!! Hmmm… Pardon, je m’égare…

26 Mai

OvaliaHaHa
Est • à : chez mus, avec Béret Rouge, Sa Femme, Le Nain-Dormeur et Sacoche Ricardo.

jeudi, à 00:36 via Facebook Mobile · Confidentialité :


26 Mai via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
A gagné un demi parce qu’elle a parié avec Béret Rouge que les Toulousains ne sortiraient pas en ville ce soir. Nan c’est pas de la triche.
26 Mai

OvaliaHaHa
S’est faite coursée par un videur qui voulait voir sa culotte, mais pas celle qu’elle avait sur la tête • à : rue de la Verrerie, avec Sa Femme.

jeudi, à 01:12 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa
Est • à : Hôtel c’est la classe, avec Sa Femme et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 01:20 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
Va arrêter de filer son numéro à ses potes parce qu’il est 2h00 du matin et qu’il fait sommeil !!!

26 Mai

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
6h00 du matin et déjà réveillée…

26 Mai

OvaliaHaHa
C’est l’heure de la sieste • à : Hôtel c’est la classe, avec Sa Femme et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 06:02 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
Direction le Stade Maurice David (à pied évidemment, ‘crains pas les balles !!!).

26 Mai

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
A l’entrainement des Montpelliérains. Galthié fait moins peur que Novès mais pourtant les minots sont moins nombreux.

26 Mai

OvaliaHaHa
Petit entrainement à touché (la chatte à la voisine ?) pour les jeunes Aixois • à : Stade Maurice David, avec Béret Rouge et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 18:10 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa
Le Nain-Dormeur
(un arrière) vient de se faire enrhumer par un pilier ! • à : Stade Maurice David, avec Béret Rouge et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 18:33 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
@Le Nain-Dormeur
PO PO PO !!! Le cad’dèb’ que tu t’ai fait mettre !!!

26 Mai

OvaliaHaHa
Bonne ambiance, les entraineurs se mêlent aux jeunes,
Le Nain-Dormeur vient de nous sortir 2 passes dignes de Gilbert (Montagné, pas le ballon), par contre moi je m’ennuie un peu entre mes perches, on m’a pas proposé de jouer, VDM • à : Stade Maurice David, avec Béret Rouge et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 19:05 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa
Vient d’apprendre par
Dédé que Guy Novès est un gars très souriant et qu’il aime bien s’amuser à tirer des ballons dans les poubelles. Est sceptique. • à : Club House AUC, avec Béret Rouge, Dédé et Le Nain-Dormeur.

jeudi, à 20:16 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
Est déjà en stress pour la demie de demain, va donc aller consommer quelques demis pour destresser.

26 Mai


26 Mai via Facebook Mobile ·
Confidentialité :

OvaliaHaHa
Vous annonce que la “pintade” (dixit Sacoche Ricardo) est chez Mus et qu’elle est accompagnée de Le Nain-Dormeur en caleçon.
à : chez mus, avec Béret Rouge et Le Nain-Dormeur.
jeudi, à 21:21 via Facebook Mobile · Confidentialité :

OvaliaHaHa Envoyée spéciale
Accrochée au comptoir avec les copains ! En mode 3ème mi-temps en attendant les deux premières dans un peu moins de 21h ! Kiffe trop les zics de Patrick Sébastien WESH WESH PO PO PO LA LA !!!!! Hmmm… Pardon, je m’égare…

26 Mai

Séjour rugbystique d’une blonde en Provence – épisode 1

L’ambiance des demies-finales comme si vous y étiez. On est quand même vachement sympa non ?!

Récemment, ceux qui suivent le rugby ont peut-être assisté ou participé à de longs débats d’une utilité douteuse concernant le fait que les 2 demies finales du Top 14 se joueraient pour la première fois cette année dans une seule et même ville et, qui plus est, à Marseille, soit dans une région où l’on n’y connait apparemment rien en rugby. Soucieux de se faire une idée de la chose mais également de faire partager l’ambiance des demies à ses lecteurs qui n’auraient pas eu la chance de s’y rendre, le STAFF de la Boucherie Ovalie a dépêché une envoyée spéciale, en la personne de moi-même, sur place. Experte dans le domaine du rugby à triple mi-temps et titulaire d’un Bac +5 en Rugbylogie bucco-rhodanienne, voici donc le compte rendu des mes aventures rugbystiques sous le soleil provençal.

Mercredi 25 Mai 2011

« Bienvenue à l’aéroport de Marseille-Provence, il est 15h40 et la température extérieur est de 27°C, nous vous remercions d’avoir choisi notre compagnie et espérons vous revoir bientôt… » bla bla bla, ah ces hôtesses de l’air ! Elles pourraient varier leur discours parfois quand même ! Bref, me voici de retour avec mon vieux sac de sport de 9 kilos sur l’épaule et mon sac à main de grande marque de 1kg5 à la main, direction Aix-en-Provence. Car si les deux premières mi-temps des demies-finales se jouent à Marseille, les troisièmes se jouent à Aix.

Arrivée à destination, le temps de passer en centre-ville déposer mes affaires à l’hôtel (et oui, c’est la classe hein ?), me voici en route pour le Stade Maurice David où m’attend mon fameux acolyte au béret rouge. Faisant le trajet à pied (soit une demie-heure de marche ; ma sportivité est à toute épreuve) je me dis que que cette $*@¤# d’hôtesse de l’air a dû se tromper de 10 bons degrés celsius car il fait vraiment très chaud. Enfin le stade est en vue. En m’approchant un peu plus je distingue quelques énergumènes s’agitant sur le terrain principal, puis un grand bus gris stationné à l’intérieur des grilles. Ce n’est pas un bus aixois mais il me semble pourtant l’avoir déjà vu quelque part… Tiens, les énergumènes portent des maillots rouges… Tribune fermée, une agglutination de gamins qui regardent accrochés aux grillages, un entraineur à lunettes de soleil qui tire la gueule, un gros bronzé supersonique, une paire de rouflaquettes qui court, pas d’erreur possible : voilà que je me retrouve en plein entrainement du Stade Toulousain !

LE bus.

Pour me remettre du choc émotionnel (et de ma longue marche) je me rends au Club House de l’AUC Rugby, à côté du terrain, histoire de me désaltérer. On m’informe que les Rouges et Noirs s’entrainent déjà depuis un moment et qu’ils étaient déjà là hier. J’apprends également les dernières rumeurs et autres élucubrations les concernant : « Si vous voulez voir les Toulousains rendez-vous ce soir Chez Mus [NDLR : bar du centre-ville], je vois venir gros comme un camion qu’ils vont débarquer ! », « Ah ouais ? Moi je sais de source sûre qu’il y viendrons vendredi s’ils gagnent ! ». Vous l’aurez compris, ici c’est un peu qui aura le meilleur tuyau. Mais en bonne enquêtrice que je suis, et ayant des relations haut placées, je décide d’envoyer un texto à mon informateur secret pour me faire une idée de la véracité de ces propos de comptoir avant d’aller assister aux dernières minutes de l’entrainement en compagnie de quelques compères.

Pendant que certains s’étirent et que d’autres courent, Jean-Baptiste Elissalde, qui devait s’ennuyer sur le bord de la touche, s’amuse à tirer des pénalités, histoire de montrer qui est le patron à Skrela et à Bézy. Guy Novès quitte le terrain, toujours équipé de ses lunettes noires et de son air grincheux, la démarche de Terminator en plus. L’aura du bonhomme est terrifiante et je reste persuadée que s’il avait retiré ses lunettes il aurait pu pétrifier quelqu’un du regard. Il entre dans le bus. La tension redescend. C’est ensuite le départ de Monsieur le Président (non, pas le petit brun à talonnettes, je parle de René Bouscatel) qui se faufile tant bien que mal entre les minots et autres badauds ; il faut dire que se faufiler, lorsqu’on conduit une grosse berline, c’est pas évident. Tel une Miss France (ou Miss Nationale, au choix), il adresse tout de même quelques sourires et signes de la main à la populace.

Petit à petit tous les joueurs quittent le stade. D’abord Caucaunibuca, suivi de près par Delasau (on ne sait jamais) qui passent presque inaperçus. Puis c’est au tour des « stars » Picamoles, Maestri, Milo-Chluski, Skrela, Clerc, Jauzion, Médard, etc. Eux se font agresser par un troupeau de minots et quelques jeunes filles innocentes. Profitant de la cohue, Poitrenaud se faxe entre le grillage et le bus pour éviter tout contact avec la population environnante (ou peut-être parce qu’il portait un vieux T-shirt froissé). Béret rouge, qui entraine l’équipe des juniors de l’AUC Rugby, ne peut s’empêcher de constater que certains de ses jeunes sont plus gaillards que les joueurs toulousains. Il s’empresse d’aller partager cette remarque avec ses compatriotes entraineurs.

A côté de moi Milo-Chluski tente désespérément de s’extirper de la foule hurlant « Un autographe s’il te plait, Romain, s’il te plait une photo !!! » en glissant un timide « Désolé mais je dois vraiment y aller là », comme si ça allait le sauver. Que ce garçon est candide. A ce moment une voiture de la marque rugissante des sponsors toulousains tente de forcer le passage avec la délicatesse d’un frère Tuilagi puis s’arrête devant Médard, croulant lui aussi sous les demandes d’autographes, mais semblant prendre un malin plaisir à ne pas bouger. Après un énième coup de klaxon et entre deux signatures, ce dernier vide sa bouteille d’eau sur le passager du véhicule en m’éclaboussant au passage. Me voici toute mouillée (à cause de l’eau). Je tiens par ailleurs à préciser qu’en cette période de sécheresse il ne faut pas gaspiller l’eau, c’est pas bien. Pendant ce temps Jean-Baptiste Elissalde a trouvé la technique pour passer sans se faire harponner par les chasseurs de souvenirs : il a les bras chargés. Quel filou ce JBE !

On ne dirait pas à le voir comme ça hein ?

Ça y est, les Toulousains sont parvenus à monter dans leur bus. Les badauds quittent le stade. Moi je reste un peu au Club House. Je reçois un texto de mon informateur secret. Les Stadistes ne sortiront pas de leur château (oui, du coup moi, avec mon hôtel, je fais vachement moins classe !) ce soir. Tant mieux, on sera plus tranquilles Chez Mus – et je rigolerai bien en observant les quelques crédules qui y attendront les joueurs. Oui, je suis diabolique. Mouahahahaha !

Un après-midi au stade à Aix-en-Provence.

Compte rendu du match du week-end : Aix-Albi.

Vous l’attendiez tous impatiemment « mais quand est-ce qu’il arrive ce compte rendu », « j’espère qu’ils feront un compte rendu », etc. Alors, pour répondre à votre attente, le voici enfin.
Et si mon camarade Poteau Feu a été on ne peut plus rapide pour vous présenter un compte rendu de qualité de la rencontre Toulouse-Clermont, sachez que j’ai, moi, des circonstances atténuantes permettant d’expliquer mon « retard » : cela s’appelle une 3ème mi-temps, mais je n’en dirai pas plus car ce qu’il s’y passe est tout aussi confidentiel que ce qui se passe sous la mêlée…

Dimanche 8 mai 2011, 30ème journée de Pro D2 : PARC (Pays d’Aix Rugby Club) – SCA (Sporting Club Albigeois).

14h30 : arrivée au stade, soleil de plomb, gueule de bois (hé oui, les 3èmes mi-temps s’enchainent et se ressemblent), 20minutes de sommeil, mon vieux sac de sport de 9kg sur l’épaule, mon sac à main de grande marque de 1kg5 à la main (logique pour un sac à main), un concierge/videur à l’entrée du parking, bienvenue au stade Maurice David d’Aix-en-Provence, lieu de pèlerinage hebdomadaire de mes années fac.

La file d’attente à la billetterie du stade est longue et avance aussi rapidement que celle de la Poste. Ça me fatigue rien que de me dire que je vais devoir attendre en plein cagnard. Je m’approche, des joueurs font la queue également (ceux qui ne sont pas sur la feuille de match évidemment), si même eux doivent attendre c’est foutu pour moi, je ne passerai pas devant tout le monde cette fois… Mais qui vois-je ? Mon sauveur ! Laissez moi vous présenter l’icône du rugby aixois, l’homme au béret rouge, physiquement un mélange de Mick Jagger et Keith Richard, vocalement un mélange de Jeanne Moreau et du Sylvester Stalone des Guignols de l’Info ; il me fait de grands signes, me montre 2 places achetées gratuitement un peu plus tôt et m’en tend une. C’est bien d’avoir des amis qui pensent à tout.

“Alors, heureuse ?”

Bon, une demie-heure avant le coup d’envoi, j’ai le temps de déposer mon gros sac au Club House de l’AUC Rugby (le club amateur de la ville) et de boire un petit verre histoire de se mettre dans l’ambiance. Je ne suis pas la première à avoir eu l’idée, quelques gros du PARC sont déjà attablés avec leur jus de houblon à la main : « – Tiens, qu’est-ce que tu fais là, tu viens nous faire un spectacle de pom-pom girl ? – Non, c’est férié aujourd’hui, mais reviens demain on ne sais jamais. » Ah, ces avants, toujours aussi fins.

14h45 : direction les tribunes. Dans la file d’attente je me fais doublée par un grand bronzé aux cheveux hirsutes de 2 mètres cube. Je m’apprête à rouspéter puis je reconnais au dernier moment Finau Maka. Finalement je lui fais un grand sourire suivi d’une courbette. On respecte les Toulousains, c’est un principe chez moi. Néanmoins le Fidjien n’est pas sur la feuille de match, Chris Wyatt non plus, les stars au placard, les jeunes à l’honneur, on voit bien que le PARC a déjà acquis son maintien (et sportivement en plus).

Arrivée dans la tribune, place gratuite donc debout, je suis une warrior, j’aperçois sur la pelouse les pom-pom girl d’Albi en train de danser autour de la mouche à rayures des WASP. Pensée pour les « gros » du PARC en train de siroter leur petites mousses et qui vont rater ça. Béret Rouge, à côté de moi, émet quelques grognements en admirant ces demoiselles.

La mouche albigeoise des WASP

Le coup d’envoi va bientôt être sifflé mais avant petit hommage à Monsieur Piraveau qui arbitre ce jour son dernier match après 31ans de bons et impartiaux services. Le public l’applaudit chaleureusement… pour l’instant.

Le coup d’envoi est donné et les supporters huent déjà l’arbitre après même pas 1 minute de jeu. Une action aixoise digne du « Top 14 a un incroyable talent » offre le premier essai aux Albigeois après seulement 5 minutes de jeu. Quelle générosité ces provençaux ! La speakerine est mignonnette mais s’emmêle assez souvent les pinceaux : « Pénalité réussie par Frédéric Manca ! Albi 3 – Aix 0 ! … Transformation réussi par Frédéric Manca ! Essai de Baptiste Hecker ! Albi 7 – Aix 0 ». Dommage pour ceux qui n’ont pas bien vu l’action, car ce sera le seul essai du match (et évidemment il n’y a pas d’écran géant !).

En effet, le reste du match se résume à peu près à : pénalité de Lescalmel, pénalité de Manca, pénalité de Lescalmel, pénalité de Manca, pénalité de Lescalmel, pénalité de Manca. Dans le public ça crie, ça râle, ça essaye de parler technique mais ça parle surtout d’en-avants, on se croirait au milieu d’une horde de supporters toulonnais enragé.

Le score à la pause : 12 à 16.

“Allez les gars, plus que quelques centimètres…”

Dans les tribunes on le vit bien, tout est encore jouable, on entend des « Allez noirs » de tous les côtés (hé oui, à Aix on ne connait pas de chants de supporters, pas comme à Toulouse…). Tout le monde ne parle que d’Antoine Lescalmel, de ses coups de pieds monstrueux de plus 50m (et il n’en manqua qu’un seul ce dimanche !) et de son départ la saison prochaine pour Carcassonne. Au micro on rend d’ailleurs un (très) bref hommage aux joueurs qui quittent le club et on demande une ovation pour les Cadets du PARC qui ont remporté le bouclier du Championnat de Rugby à 7.

Je profite de la mi-temps pour aller me chercher un petit verre au Club House/loge du stade en compagnie de Béret Rouge. C’est la classe de trainer avec des VIP. Même si là encore on n’est pas à Toulouse : pas de jolie hôtesse en uniforme rouge bien repassé qui vous propose du champagne, pas de macarons au caviar, pas de magret à la plancha, juste un comptoir, des banderoles estampillées Pays d’Aix Rugby Club, deux ou trois serveurs un peu dépassés ; je commande donc un demi… Le match va reprendre, je repars dans les tribunes avec mon acolyte et manque de me faire assommer par un monsieur visiblement en safari qui transportait 2 girafes de bière. Il s’excuse nonchalamment d’un signe de tête en mâchouillant son cigare, puis s’en va rejoindre ses compatriotes de safari.

Le match reprend : pénalité de Manca, pénalité de Lescalmel, pénalité de Manca, pénalité de Lescalmel, pénalité de Lescalmel, pénalité de Manca, avec au milieu un drop de l’ouvreur aixois Alexandre Latapie. Score final : 24 à 25.

“Oh les gars je vous avais dit qu’il manquait pas grand chose !”

Les Albigeois n’ont jamais réussi à distancer des Aixois plein de bonne volonté mais incapables de concrétiser leurs quelques temps forts et ils peuvent remercier les locaux de leur avoir donné ce ballon en début de match conduisant à l’unique essai de la rencontre.

LE sujet de discussion de tout le monde dans le stade : Antoine Lescalmel. Très présent sur le terrain, impeccable dans les tirs au but. Le plus grand regret côté Aixois est bel et bien le départ de leur arrière, la défaite semble bien moins pire. Bref, un peu une impression de déjà-vu par rapport aux discussions de la mi-temps…
Après quelques poignées de mains et discussions de politesse, et devant tant de bonne humeur malgré la défaite je décide de me rendre au Club House de l’AUC Rugby, où sont les joueurs Albigeois. Ces derniers tirent la gueule. C’est le monde à l’envers. Quelques minutes au comptoir à débattre avec un dirigeant de l’importance des jours de congé pour les joueurs puis je repars vers la bodéga du PARC prendre un sandwich aux merguez. J’entends une voix crier « Mets lui de la sauce blanche avec ! ». Décidément les arrières sont aussi fins que les avants.

Il est bientôt 19h00, ce soir encore je ne me coucherai pas sans avoir « dansé » sur les tubes de Patrick Sébastien avec des gens pas très fins…

NDLR : La photo a été floutée intentionnellement pour des raison évidentes d’anonymat. Si si, c’est vrai.

C’était OvaliaHaHa en différé du stade Maurice David à Aix-en-Provence, merci de m’avoir écoutée.

Les faits pas marquants de la dernière quinzaine

Les semaines se suivent et les quinzaines se ressemblent…

Oui, je sais, certaines choses sont immuables, blabla, mais cette semaine je vous présente les faits pas marquants de la dernière quinzaine. Hé oui, la fautes aux pluies tropicales, au 1er mai et aux siestes à répétition. Néanmoins, certaines choses sont réellement immuables, d’autres prévisibles, voici donc les faits inintéressants qui n’ont pas marqué la planète ovale cette quinzaine :


Le flash-back pas marquant : les faits du week-end du 30 avril :

– Irlande – France, la revanche, les Britanniques on battu les Gaulois 32 à 23 à l’Aviva Stadium, pourtant ce sont encore les Bleus qui ont gagné, moi je suis perdue.

– Angleterre B – France C, les Rosbifs ont encore gagné, Northampton bat Perpignan 23 à 7.

– 5ème affrontement franco-français des phases finales des compétitions européennes : vous n’allez pas le croire mais le Stade Français a gagné un match, et contre l’ASM en plus. Oui, mais c’était dans le cadre du Challenge Européen… Les Roses et… Euh, les Franciliens prennent donc leur revanche sur les Clermontois qui les avaient battus 20 à 12 en Top 14 le 16 avril dernier. Le Stade Français est donc le seul club de l’Hexagone à disputer une fina le européenne cette année.

– Les Cusaders ont gagné, les Rebels ont perdu, c’est la routine dans le Super XV.

– McCaw a, comme d’habitude, commit des fautes… Et s’est pris un jaune ! Il fallait bien que ça arrive !

“Allez, hop, au piquet !”

Les faits pas marquants de la semaine :

– Pour ceux qui se souviennent de feu le meilleur marqueur d’essais du Top 14 Napoleoni Nalaga, non il n’est pas le prochain joker médical recruté par Guy Novès, mais cela ne l’a pas empêché de se faire recruter par… l’équipe de la police de Suva ! Petite parenthèse : personnellement si je me prends un PV par Nalaga je ne sais pas si j’oserai le contester, et ce n’est pas seulement parce que je n’y connais rien en droit Fidjien…

– Cipriani a encore fait des bêtises : il est encore sorti en boite de nuit sans la permission de ses parents… Il a donc été de nouveau suspendu et cette année encore le Père Noël ne lui apportera pas de cadeau.

“Non mais je vous jure, j’ai bu que du jus d’orange…”

– Et dans la catégorie « Les Britanniques font des bêtises », Andy Powell, qui s’était battu dans un bar londonien le mois dernier, s’est fait virer de son club Ah, le flegme british…

– Encore des dégâts pour le XV de France : Aurélien Rougerie a dû quitter la pelouse du Stadium de Toulouse à cause d’une blessure sérieuse à la cheville gauche. Décidément les matchs retour Toulouse – Clermont au Stadium sont dangereux pour les ailiers internationaux blonds : en 2008 Vincent Clerc s’était également gravement blessé au cours d’un tel match…

Les faits pas marquants du week-end :

– La Rochelle a encore perdu. Qui plus est à domicile.

– Encore des cartons pour La Rochelle : 3 plus exactement, ce qui monte le total à 23 cartons jaunes pour le club cette saison (auxquels il faut ajouter 2 rouges). Belle performance.

– Huget a encore marqué un essai. Euh non, 2 en fait. Avec 12 essais en Top14 cette saison, il fini sur la 2ème marche des meilleurs marqueurs d’essais de la saison régulière, à 3 longueurs de Maxime Médard.

– Andreu a encore marqué un essai. Euh non, 2 en fait. Avec 10 essais en Top14 cette saison, il fini sur la 3ème marche des meilleurs marqueurs d’essais de la saison régulière, à égalité avec Malzieu et Nagusa.

– Bourgoin a encore perdu a domicile. L’équipe aura occupé la dernière place du Top 14 depuis pendant 15 journées consécutives.

“Engagez-vous, engagez-vous, qu’y disaient, vous verrez du pays, qu’y disaient… Moi j’comprend pourquoi tous les copains y sont partis à Paris…”

– Toulouse a encore gagné à domicile. Le club fini donc premier de la phase régulière après 16 journées consécutives passées à cette première place…

– Caucaunibuca a encore marqué un essai. C’est le 94ème de sa carrière toutes compétitions confondues.

– Médard a encore marqué un essai. Son 15ème en Top14 cette saison. Il fini donc meilleur marqueur de la phase régulière du Championnat, place qu’il aura occupé durant la quasi totalité de la saison.

– Brive a perdu à l’extérieur.

– Le Stade Français a encore perdu à l’extérieur… Ah, non pardon, c’était à domicile.

– Le Racing Métro a encore gagné à domicile… Ah, non pardon, c’était à l’extérieur.

– Montpellier a encore gagné. Le scooter de Fabien Galthié est sauvé.

– Wilkinson aussi a encore marqué plus de la moitié des points de son équipe, et même la totalité. C’est la sixième fois cette saison. Sauf que là, il n’a marqué que 3 points…

“De toute façon il était moche son scooter.”

– Saint-Étienne a encore perdu a domicile. Ils sont donc toujours derniers (et le seraient restés même s’ils avaient gagné).

– Le LOU a encore gagné. Le LOU est toujours premier. Le LOU les a tous mangé. [Oui, je vous l’accorde, elle était facile celle-là.]

– Lescalmel, l’arrière du PARC, le club pro d’Aix-en-Provence, a encore marqué plus de la moitié des points de son équipe. Il finit meilleur réalisateur de la saison de Pro-D2.

– Au moins un joueur d’Albi s’est pris un jaune. C’est presque une habitude.

– Le Munster a gagné, Aironi a perdu, tout va bien dans la Ligue Celtique.

– Leicester a gagné, les Saracens aussi, Leeds a perdu, Newcastle aussi, Alex Tuilagi y est allé de son petit 12ème essai, Ashton y est allé de son petit 10ème, Banahan de son petit 8ème, tout va bien dans le championnat anglais.

– Les Cusaders, les Blues et les Reds ont encore gagné, les Rebels ont encore perdu, c’est toujours la routine dans le Super XV.

Le 0 suspens de la fin de saison :

– Bourgoin est relégué.

La question existentielle de la semaine :

– Des nouvelles du prochain club de Michalak ?

“T’avais qu’à accepter de jouer en 9, tant pis pour toi.”

Ça Cartonne, l’hebdo #5

Avec 10 cartons jaunes distribués le week-end dernier, le Top 14 a enfin vu jaune (non, le maillot de l’ASM ça ne compte pas).

Mention spéciale à Monsieur Cardona qui a cartonné pas moins de 5 joueurs au cour du match Bayonne – Stade Français : Pierre-Philippe Lafond, David Roumieu (deux habitués avec 11 jaunes chacun dans 3 compétions) et le jeune Alexandre Flanquart (qui écope ainsi de son tout premier carton dans une compétition professionnelle) pour une bagarre, Arnaud Marchois pour une Zidane (un coup de tête) donné dans le dos d’un joueur bayonnais, et enfin l’expérimenté Juan Manuel Leguizamon pour un coup d’épaule dans un maul (et en plus ça rime, c’est pas beau ça ?). Nous ne pouvons que louer une telle performance. Bravo Monsieur l’arbitre.

Une autre mention, pour une toute autre raison, pour Monsieur Marchat qui a sanctionné un joueur à la 80ème minute, en l’occurrence le talonneur agenais Brice Mach (qui écopait, a l’instar de Flanquart, de son tout premier carton). Un troisième joueur s’est fait « dépucelé du carton ce week-end, il s’agit du troisième ligne roumain du CSBJ, Bogdan Leonte.

Se sont également faits pénalisés en cette 25ème journée de Top 14 : Jean Bouilhou pour une succession de fautes, Gavin Hume pour un plaquage sans ballon sur Lovobalavu, et enfin Johan Wesserman pour un coup de poing.

Classement sur la saison en cours :

[gview file=”http://boucherie-ovalie.com/wp-content/uploads/2011/04/Tableau-CC05a.pdf” height=”602px” width=”602px”]

Les classements des plus gros bouffeurs de cartons sur les 5 dernières années* :

Classement « chinois » (basé sur le nombre de jaunes) :

[gview file=”http://boucherie-ovalie.com/wp-content/uploads/2011/04/Tableau-CC05b.pdf” height=”602px” width=”602px”]

Jean Bouilhou effectue une ascension spectaculaire dans ce classement et grimpe de la 33ème à la 21ème place.

Classement « Gorkh » (du nom d’un lecteur de la Boucherie ; 1 jaune = 1 point et 1 rouge = 2 points) :

[gview file=”http://boucherie-ovalie.com/wp-content/uploads/2011/04/Tableau-CC05c.pdf” height=”602px” width=”602px”]

*Classements établis avec les joueurs ayant pris au moins un carton rouge ou 3 jaunes sur une des 5 dernières saisons et comptant tous les cartons pris par les joueurs dans le championnat de France première division.

Encore une remontée fantastique de la part du 3ème ligne toulousain : Jean Bouilhou passe de la 24ème à la 21ème place.

Les faits pas marquants de la semaine du 18/04/11

Offerts par les cloches de Pacques.

Après son essai de 70m de la semaine dernière, Chabal a signé un doublé ce samedi. Un barbu de 33ans qui fait son come-back un week-end de Pacques ça vous rappelle rien ? Certaines choses sont immuables, d’autres étaient prévisibles, voici les faits inintéressants qui n’ont pas marqué la planète ovale cette semaine :

Les faits pas marquants de la semaine :

– Encore un demi de mêlée toulousain blessé, et c’est encore une fois Vergallo qui en fait les frais. ‘Faut voir le bon côté des choses : entre lui et Hernandez, si on arrive à esquinter tous les Argentins pour la Coupe du Monde, on sera plus tranquilles !

– Encore des originalités à prévoir dans la catégorie des commentateurs pour la Coupe du Monde cette année : le footballeur Grégory Coupet et l’ancienne Ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie devraient être de la partie. Consultant, un métier d’avenir.

– Nous l’avions annoncé la semaine dernière, Toulon s’apprête à recruter un treiziste : il s’agit de Willie Mason. Comme Sonny Bill Williams, il a évolué aux Bulldogs. Quand ça mord, on ne change pas de rivière (proverbe toulonnais).

– …Pendant ce temps Mathieu Bastareaud se cherche encore.

– …Et Frédéric Michalak aussi. Il serait perdu en terre inconnue. Mais il paraît que le LOU est sur sa piste. Mais les Lyonnais ne sont pas les seuls à être intéressés par le Toulousain.

Qui veut de moi ?

– Sale semaine pour les Gallois : Henson s’est fait limoger pour s’être battu avec ses coéquipiers, Powel a été agressé par des footballeurs, James Hook s’est fait botter les fesses par Peter Pan dans “Hook, la revanche du Capitaine Crochet“, hier (dimanche) soir sur France Télévision…

 

Les faits pas marquants du week-end :

[Nota : la rédaction de la Boucherie Ovalie tient à vous signaler qu’une inversion des pôles magnétiques localisée sévit depuis le début du week-end dans l’hexagone (avec une forte intensité dans l’après-midi de samedi), et que, par conséquent, le Top 14 s’en trouve bouleversé. Ainsi, la France étant actuellement, et ce pour une durée encore indéterminée, une nation de l’hémisphère sud, nous vous présentons cette semaine les résultats du Super 14 – le retour, un championnat où, comme tout bon championnat du sud, on marque beaucoup de points et surtout, beaucoup d’essais.]

– Teulet a encore marqué plus de la moitié des points de son équipe. Mais, et ce n’est sûrement pas un complot, il n’est plus le meilleur réalisateur du Top 14.

– Racing Métro 92 – SU Agen : 51-34, 11 essais dans le match ; on est bien dans le Super 14 – le retour.

– Huget a encore marqué un essai. C’est son 10ème en Top 14 cette saison. Il rejoint donc Julien Malzieu sur la 2ème marche des meilleurs marqueurs d’essais à 4 longueurs de Maxime Médard. [Tiens, j’ai déjà lu ça quelque part…]

Hé, t’entends ça ? Un quadruplé et j’te rattrape !

– ASM – Stade Rochelais : 34-10, 7 essais dans le match ; on est bien dans le Super 14 – le retour.

– Clermont a encore gagné à domicile.

– La Rochelle a encore perdu à l’extérieur. Sans maîtrise, la puissan… euh… Non rien.

– Aviron Bayonnais – Stade Français : 54-20, 9 essais dans le match ; on est bien dans le Super 14 – le retour.

– Le Stade Français a encore perdu à l’extérieur.

– Trois joueurs du Stade Français se sont pris des cartons jaunes. Le club en a accumulé 25 cette saison. Parmi eux Juan Manuel Leguizamon qui écope de son 5ème jaune de la saison en Top 14.

– Stade Toulousain – CS Bourgoin-Jalieu : 33-0, 5 essais pour un club Rouge et Noir ; on est bien à Ernest Wallon.

– Toulouse a donc encore gagné à domicile. Le club reste premier du Championnat pour la 15ème journée consécutive et est, par conséquent, comme tous les ans à cette période de l’année, plus que jamais en lice pour le doublé (qui, on ne le rappellera jamais assez, est impossible).

– Médard a encore marqué un essai. Son 14ème en Top 14 cette saison.

– Bourgoin a encore perdu a l’extérieur. L’équipe occupe la dernière place du Top 14 depuis maintenant 14 journées. [Oui, ça fait beaucoup de 14 tout ça.]

– Et encore un carton jaune du côté de Bourgoin. Le 23ème cette saison.

– RC Toulon – USAP : 43-12, 4 essais pour un club Rouge et Noir ; c’est tout ? Oui, mais il y avait quand même beaucoup d’Anglais sur leur feuille de match.

– Encore une défaite pour Montpellier, la deuxième consécutive. Ayons une pensée pour le scooter de Fabien Galthié.

– Le Munster a gagné, Aironi a perdu, Tim Visser (le Maxime Médard de là bas – mais sans les rouflaquettes, sorry girls) a encore marqué un essai (son 14ème la saison…), un seul bonus offensif sur les 6 matchs disputés ce week-end, tout va bien dans la Ligue Celtique.

Tim Visser : “Votez pour mon maillot ! …Ah zut, je me suis trompé d’article !”

– Leicester a gagné, Leeds a perdu, Ashton y est allé de son doublé, tout va bien dans le championnat anglais.

– Les Reds ont gagné, les Blues aussi, les Lions ont perdu, mais inversion des pôles magnétiques oblige, tout ne va pas si bien dans le Super XV : seulement 3 bonus offensifs sur les 6 matchs disputés. C’est le monde à l’envers, on vous avait prévenu.

La minute Stéphane Bern de la semaine :

– Richie McCaw décline l’invitation au mariage du Prince William.

– Fabien Pelous vient d’être nommé chevalier de la Légion d’Honneur. Pfff, quel ringard,  nous on a les Chevaliers de la Table Ovale, c’est beaucoup mieux !

 

Nouveau look pour une nouvelle vie :

– La célèbre relookeuse Christina Tralala vous présente la métamorphose d’Ovalion :

Avant :

Après :

La citation de la semaine :

– “C’était mieux avant” Francis Cabrel.