La Boucherie était dans les coulisses d’Au Contact La Boucherie, t’es trop VIP. Il y a deux semaines, entre deux spams « d’enlargeyourpenis » et trois menaces de mort signées d’un certain Damien Traille (connais pas), nous avons reçu une étrange missive. En effet, la chaîne Eurosport nous invitait, nous, la Boucherie Ovalie, à venir assister aux coulisses de l’émission « Au contact », présentée par Xavier Garbajosa et Géraldine Pons. Il faut savoir que la dernière fois qu’on avait reçu une invitation sur le site, c’était pour se rendre au tribunal, et ça avait l’air nettement moins marrant. La Boucherie deviendrait-elle enfin populaire ? Ovale Masqué, rédacteur en chef de notre site, pouvait enfin savourer sa revanche. Ignoré de tous et reclus au fond de son Ovale-Cave depuis tant d’années, le super héros que le monde du rugby attendait (sans le savoir) allait enfin pouvoir s’intégrer dans la société et participer à des mondanités ! C’est donc sans hésitation qu’il accepta l’invitation… Nous fûmes donc invités le mardi 4 octobre au siège de la chaine dans la splendide ville d’Issy les Moulineaux (également surnommée la Venise du nord – non, on déconne). Enfin, il convient d’abord de préciser ce « nous ». La chaîne ne pouvant se permettre de recevoir 27 bouchers sanguinaires armés jusqu’aux dents, le choix a dû se limiter à deux représentants. Ce seront donc Ovale Masqué lui-même, et le stagiaire de la Boucherie, Bastien (mais on l’appellera juste Le Stagiaire, son nom n’ayant aucune importance) qui s’y colleront. Il est à noter qu’au départ Ovale comptait emmener Fourchette, dans le but secret de la soûler et éventuellement d’enfin parvenir à la séduire… mais comme tous les héros, Ov’M a de la compassion pour les faibles et les miséreux. Il a donc fini par céder aux incessantes supplications du Stagiaire, grand supporter du Stade Toulousain, qui désirait absolument rencontrer « son idole de jeunesse » Xavier Garbajosa. C’est donc sous les coups de 20h30 qu’Ovale (qui avait décidé de revêtir un t-shirt des Who acheté dans une brocante et une chemise à carreaux dont même Kurt Cobain aurait eu honte, pour bien incarner l’esprit punk du site) et Le Stagiaire (étincelant dans son costume de communion et avec sa cravate Picsou) se rendirent devant les locaux de la chaîne omnisport, où ils retrouvèrent Renaud de rencontresaxv.fr, lui aussi invité. Après une rapide visite des locaux, nous entrons dans la salle de rédaction. Présents autour d’une grande table : Xavier Garbajosa, Abdelatif Benazzi, Christophe Juillet et Géraldine Pons, l’animatrice de l’émission. Enthousiaste, Le Stagiaire se fend d’un « Bonsoir !!! » digne d’un Christian Jeanpierre sous ecstasy. Mais il ne récolte qu’un « chhhhhut » repris en choeur. Il faut dire que l’ambiance est studieuse, digne d’une bibliothèque universitaire la veille d’un partiel de physique quantique : Xavier Garbajosa est attablé à son ordinateur portable, et analyse les séquences de jeu des trois quarts français face aux Tonga pour préparer son interview d’Emile N’Tamack. Abdel Benazzi lui, est perdu dans un tas de papiers griffonnés : il compte nous expliquer ce soir l’importance de l’attelage Bonnaire-Hari-Dusautoir dans le contre en touche, peut-être la clef du match face aux anglais. Loin de ces préoccupations, Christophe Juillet planche sur le prochain billet de son blog sur Yahoo. Une main sur son clavier d’ordinateur, une autre plongée dans un livre : il s’est lancé dans un projet ambitieux, un billet en 12 volumes où il tentera d’expliquer le déroulement d’une partie de rugby sous l’éclairage de « L’art de la guerre » de Sun Tzu. Quant à Géraldine Pons, elle feuillette avec attention un catalogue de sous-vêtements masculins. Surpris, Ovale lance à un des techniciens de l’émission « Et ben, l’ambiance est tendue ce soir ». Ce à quoi il répond par « Tendue ?!… Ca se voit que vous avez jamais vu comment c’est quand Berbizier est là ». Rien qu’à l’évocation de ce nom, un souffle glacial parcourt la pièce, et Abdel Benazzi gagne 5 nouveaux cheveux blancs. Le Stagiaire lui se blottit contre Ovale, qui malheureusement, n’était pas venu avec sa cape. C’est alors que la star de l’émission fait son entrée dans la salle : Jean-Baptiste Lafond. Bronzage impeccable, allure dynamique, Jean-Baptiste salue discrètement toute l’équipe avant de se lancer dans une série de 200 pompes et 300 abdos. Malgré sa réputation de fêtard héritée des années Showbizz au Racing, on sent qu’il possède encore une hygiène de vie remarquable. Puis un membre de l’équipe d’Eurosport fait irruption dans la salle et nous demande si nous désirons boire. Ovale répond « vodka-redbull » alors que Le Stagiaire commande une grenadine. « Et les autres, vous prenez quoi, un peu de vin ? »… c’est à ce moment là que Jean-Baptiste Lafond pique une colère mémorable. « Moi de l’alcool ? Tu m’as pris pour qui ! Va me chercher mon eau gazeuze ! ». Juillet emboite le pas et demande un coca zéro. … Vous y avez vraiment cru ? Bon, on tenait à cirer à un peu les pompes d’Eurosport, pour qu’ils nous réinvitent un jour, mais au bout d’un moment, il faut dire la vérité. Evidemment, la soirée ne s’est pas du tout déroulée comme ça. Quand nous sommes arrivés dans cette fameuse « salle de rédaction » (le terme fumoir correspondrait mieux) Xavier Garbajosa était en fait en train de cloper, assis sur le rebord d’une fenêtre haute de 4 étages. Au moins, on peut dire que dans la vie comme dans sur le terrain, Xavier est un vrai adepte du french flair et de la prise de risque maximum, tendance suicidaire incluse. Le Stagiaire était à deux doigts de se jeter à terre et de lui agripper la jambe pour l’empêcher de tomber, mais trop intimidé par son idole, il est finalement resté planté sur place. En réalité, il s’est surtout souvenu de ce que Ovale Masqué lui avait dit la dernière fois qu’il était sobre (il y a trois semaines environ donc) : « Tu sais le Stagiaire, si tu te fais remarquer… ». Bon en fait, Ovale n’avait jamais fini sa phrase puisqu’il s’était endormi sur les toilettes que le Stagiaire s’acharnait à nettoyer. Et puisqu’à son réveil (trois jours plus tard), le super-héros ne se souvenait même pas d’avoir pris un stagiaire, il ne prit même pas la peine de lui demander la fin de sa maxime. Mais le Stagiaire fût persuadé que c’était une grande leçon de vie et décida de ne jamais l’oublier… Garba descendit finalement de son perchoir – le tout sans se rompre les ligaments – ce qui est à noter quand on se rappelle de sa longue et parfois douloureuse carrière de joueur. Christophe Juillet de son coté, lui, n’avait qu’une idée en tête : trouver une bouteille de cognac pour « s’échauffer » avant l’émission. Heureusement, quelqu’un était là pour lui conseiller d’aller fouiller dans le bureau d’Arnaud (ndrl : Arnaud Simon, Directeur Général Adjoint d’Eurosport) où parait-il, les meilleures bouteilles sont stockées. Bon à savoir. Quant à Jean-Baptiste Lafond : il était tout simplement absent. Abdelatif Benazzi lui passa un coup de fil pour savoir ce qu’il faisait. Il lui répondit qu’il était en plein diner avec sa femme et qu’il n’était pas au courant que l’émission démarrait à 21h30 et non à 22h ce soir… C’est dans cette ambiance de joyeux bordel (on entendra notamment Garba et Géraldine chanter « z’avez pas vu Milou » sur l’air de Mirza de Nino Ferrer, et plusieurs intervenants se demander quel était le sommaire de l’émission… que tout le monde semble ignorer visiblement) que nous avons pu échanger quelques mots avec Christophe Juillet, apparemment curieux de connaître notre travail (oui, on a le droit d’appeler ça du travail quand même ?) et qui apprécie beaucoup le nom de notre site, comme on pouvait s’en douter au vu de sa carrière de poète des prés. Il nous parle ensuite de son blog à lui sur Yahoo, et des flots d’insultes qu’il se ramasse chaque semaine, ce qui a l’air de l’amuser. Et oui Christophe, c’est ce qui se passe quand on hérite du lectorat de feu Pierre Salviac… (ah, il est toujours en vie ?) Finalement, à quelques minutes du début de l’émission, Jean Baptiste Lafond arrive in extremis sur le plateau, tel un ailier qu’il était, rattrapant son vis à vis d’une cuillère à deux mètres de l’en-but. Il a l’air complètement bourré, mais en fait, on se demande si ce n’est pas tout simplement son état naturel. En tout le monde est rassuré : la star du talk show est bien là. Seule déception pour nous, la relative sobriété de sa tenue vestimentaire… où était votre veste en velours rose Jean-Baptiste ? Bref, l’émission débute, et la magie de la télévision opère : tout le monde reprend son sérieux en une fraction de seconde. Nous assistons au déroulement et au montage en temps réel de l’émission de la régie (puisqu’il n’y a pas de public et qu’on se doute bien qu’on n’aurait pas été assez beaux pour être dedans de toute façon). L’émission commence doucement, avec quelques commentaires sur le XV pour l’Angleterre, qui ne fait pas tellement débat puisqu’on on est arrivés à un point où les choix les plus loufoques de Lièvremont ne parviennent plus à choquer grand monde. Vient ensuite l’interview d’Emile N’Tamack, qui est donc bien en vie, inutile de lancer une alerte enlèvement. C’est alors qu’intervient Christophe Juillet, le consultant mode de l’émission (il faut dire qu’en tant que pionnier du Stade Français version Guazzini, il est particulièrement légitime) qui pose une question intéressante sur la tendance de la moustache et de la barbe au sein de l’Equipe de France. Géraldine Pons décide de pousser l’analyse un peu plus loin en diffusant des images d’Emile se baladant en slip dans les vestiaires : on constate alors que même à 41 ans, Milou est encore mieux taillé que Maxime Médard (celle là, on la case juste pour énerver Poupimali). Le stagiaire est émerveillé par ce monde de lumières. Même à la bourre et sans bonne préparation physique et mentale, Lafond enchaîne les envolées lyriques et les tirades cultes (on songe déjà à faire un recueil à la Boucherie). Seul faux pas, tel Emile dans la Cité de la Peur, il s’y remet à plusieurs fois pour sortir une citation de Pierre Villepreux prononcée lors de la Coupe du Monde 99 « On est au pied du mur, maintenant il faut le construire ! ». A noter que c’est une anecdote qu’il n’a pas vécue puisque la seule Coupe du Monde à laquelle Lafond ait participé en 99 était celle du lancer de nains à Llanfairpwllgwyn au Pays de Galles. Le reste de l’émission est consacrée à des débats sur le XV de la Rose et l’importance des fameux « Crunch » ou encore à des pronostics sur le ¼ e finale Australie-Afrique du Sud, ce qui est l’occasion pour l’équipe de débattre joyeusement en s’envoyant des vannes et des ballons dans la figure (ingrédients indispensables à toute bonne émission de rugby). Pendant ce temps, on nous offre aussi le “pack cadeau Eurosport” avec des tatouages maoris aussi fun et provoquant que des tatouages malabars à se coller sur la cheville (comme ça le stagiaire ressemblera encore plus à Alexis Palisson dans son shooting pour Têtu) des ballons de rugby à gonfler (mais attention à la caution de l’appartement si vous invitez des copains après), un petit manuel de la Coupe du Monde où Christian Jeanpierre nous parle de sa vision du rugby (tu parles d’un cadeau), des porte-clés et une BD des Rugbymen (qu’on aime bien à la Boucherie mais qu’on a déjà lue trois fois quand on se faisant chier à la FNAC). Enfin, c’est l’intention qui compte… et elle nous touche. Comme la puberté du Stagiaire, l’émission touche finalement à sa fin et nous ne sommes malheureusement pas invités à célébrer la troisième mi-temps en compagnie de l’équipe de l’émission, mais de toute façon ça nous arrange parce que le dernier RER est à 1h et qu’on n’aimerait pas rater la diffusion de « Aimer vivre en France » de Jean Pierre Pernaud à 3h55, une des autres émission phare du groupe TF1. Un intrus se cache sur cette photo, saurez vous le retrouver ? On apprend tout de même lors de la “clope d’après émission” que le physique de Géraldine Pons laisse Jean-Baptiste Lafond « insensible » (ce sont ses propres mots), ce qui n’est pas le cas du Stagiaire. Après avoir vainement tenté de séduire Isabelle Ithurburu sur Twitter (en lui demandant de l’épouser directement, technique pourtant infaillible), il ne serait pas impossible qu’il se tourne vers cette autre jolie journaliste rugbystique compétente pour s’envisager un avenir sentimental radieux (presque aussi épanouissant que son statut de Stagiaire à la Boucherie quoi). A bon entendeur… C’est finalement sur de sympathiques (mais sincères) messages de remerciements que tout ce beau monde se sépare, laissant les couloirs d’Eurosport aussi tristes et déserts que les soirées organisées par Lièvremont pour se réconcilier avec ses joueurs. Et sur le chemin du retour, nous n’avons pas pu nous empêcher de rêver que peut être, nous aussi, nous aurons un jour une émission de la sorte à animer. Plus que tout, nous espérons qu’elle sera aussi agréable à vivre, de l’extérieur comme de l’intérieur. Et si elle doit voir le jour, nous faisons la promesse d’y inviter tout le beau monde rencontré ce soir. Et que Jean-Baptiste Lafond se rassure, nous, on n’oubliera pas les bières… Récit : Ovale Masqué avec la complicité nuisible du Stagaire
Bilan sanguin du premier tour, 2ème partie Une seconde partie avec des morceaux d’amour dedans. Si vous avez raté la première partie, c’est ici. Les tiers-mondistes qu’on devrait voir en Europe sous peu : Theuns Kotze (Namibie) : Célèbre pour ses 3 drops en 15 minutes contre les Fidji, l’ouvreur namibien a aussi marqué un essai en solo contre les Samoa et a montré une belle palette d’ouvreur complet. Il paraît que certains clubs du Top 14 en auraient bien besoin, mais on va pas donner de noms. Victor Gresev (Russie) : Après Ostrikov (futur joueur de Sale) et Artemiev (futur Northampton), le troisième ligne centre Gresev devrait pouvoir rejoindre ses potes dans un championnat de premier plan après ses belles performances. Dimitri Basilaia (Géorgie) : Le meilleur géorgien avec Gorgdzilla. Troisième ligne, 25 ans, jouera cette saison à Valence d’Agen en Fédérale 1. Devrait pouvoir viser plus haut. Tinus du Plessis (Namibie) : Le seul namibien qui avance au contact. Peut rejoindre un club de Top 14 si on le confond avec un des 6 sud-africains qui portent ce nom. Juan Imhoff (Argentine) : C’est sûr, Imhoff ça n’est pas très sexy comme nom pour un argentin, et d’ailleurs il ne l’est pas vraiment avec sa tronche de skinhead. Reste qu’il a montré quelques bien beaux appuis. N’a plus qu’à choisir entre le Stade Français et Montpellier, comme le reste de ses copains… Sione Kalamafoni (Tonga) : Homme du match contre la France, Kalamafoni joue en seconde division anglaise à Nottingham. Plus pour longtemps ? Adam Kleeberger (Canada) : Remarqué pour sa splendide barbe mais aussi pour ses performances tout au long du Tournoi. Homme du match face aux Tonga, il a quand même sorti 18 plaquages contre les Blacks – presque autant que le reste de l’équipe donc, vu qu’ils ont pris 80 pions. En tout cas, Fourchette se propose de l’épouser pour l’aider à avoir son permis de travail. Les plus belles actions Voici la partie où les artistes s’expriment… Les sosies foireux Paul Williams / Jake Gyllenhaal / Juan Martin Fernandez Lobbe Bryan Habana / Franklin Novak Djokovic / Pierre Spies Tusu Pisi/Krilin Cyril Hanouna / Piri Weepu Gimli / Kleeberger Lemmy de Motorhead / David Lemi Les flops La France On a besoin d’en rajouter ? Le pire, c’est qu’on peut toujours viser la finale… Ecosse Pour la première fois de l’histoire de la Coupe du Monde, l’Ecosse ne se qualifie pas pour les ¼ de finale. Pas sûr qu’ils avaient les moyens de faire mieux dans cette poule, cependant. L’Italie Ouais ben, pareil. Fidji Quand la plupart de tes meilleurs joueurs décident de pas venir avec des excuses aussi élaborés que “oh, la flemme” ou “je veux me concentrer sur ma carrière en club, après tout une Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande c’est quoi dans une vie ?’ c’est que ça sent mauvais. Confirmation avec une équipe qui a enchaînée les branlées sans même être plaisante à voir jouer. CJP On avait beau le savoir, on avait beau s’y être préparé… Traille «Je considère ma sortie à la mi-temps comme une sanction. Par rapport à ma carrière en équipe de France bien sûr que ça marque… » Merci de nous avoir fait rire en nous remémorant votre carrière, Damien. Sang frais Les russes Une défaite avec le bonus offensif contre les USA, deux essais marqués à l’Irlande et trois contre l’Italie et l’Australie, les russes sont loin d’avoir été ridicules pour le dépucelage en Coupe du Monde. Et leur joie sur leurs essais était rafraîchissante comme un picnic naturiste en Sibérie. Olivier Magne Un consultant qui ne tombe pas dans le piège de l’ancien joueur donneur de leçons (suivez notre regard) qui n’est ni trop ni pas assez enthousiaste (suivez le encore) et qui a l’analyse souvent juste. Bon après, fallait se lever à 4h pour l’entendre sur TF1… Les barbus canadiens A la Boucherie on est totalement pour le retour de la barbe. Enfin surtout moi d’ailleurs, mais je ne désespère pas de lancer une mode. (Damien Try lui préfère les rouflaquettes) Rodolphe Pires (Canal+) Nous a déclaré récemment être un lecteur de la Boucherie Ovalie. Un gars qui commente le XIII et le catch sur Canal ne pouvait être qu’un boucher dans l’âme… en plus, on aime bien ses commentaires, ses vannes sur Yann Delaigue et son accent rigolo. Isabelle Ithurburu (Le journal de la Coupe du Monde sur Canal+) Parce que le Stagiaire est amoureux, parce qu’elle est compétente et plus agréable à écouter et à regarder qu’Eric Bayle et parce qu’on attend qu’elle réponde favorablement à notre proposition d’interview. Les essais Il y a eu des tas de beaux essais, notamment lors des nombreuses boucheries à ciel ouvert (notons quand même que personne n’aura pris 100 points cette année) mais un bel essai c’est aussi un essai qui compte, et celui d’Amorosio nous a sans doute offert l’essai le plus dramatique de ce premier tour, dans les dernières minutes du match contre l’Ecosse. Pour le reste, comme on est des fainéants, on vous passe ce best of qu’on n’a pas fait nous mêmes. Ovale Masqué
Bilan sanguin du premier tour, 1ère partie Heureusement que vous êtes là les gars, moi j’ai rien suivi. Voilà, le premier tour, c’est fini. C’est avec tristesse qu’on abandonne les vaillants samoans, les courageux namibiens, les intrépides canadiens, les valeureux géorgiens, les ovipares tonguiens (oui bon, on trouvait plus d’adjectifs) et surtout le plaisir incomparable de regarder des matchs de rugby en caleçon à 4h du mat’, une bière dans une main, un bol de chocapic dans l’autre. Maintenant que c’est fini, on peut le dire : c’était bien. Malgré le temps de merde, malgré les déséquilibres du calendrier, malgré les déséquilibrés sur les terrains, nous avons eu notre lot d’émotions et de beaux moments… voici donc pour vous, le bilan du meilleur (et du pire) de ce premier tour. Les meilleures équipes : Nouvelle Zélande Oui bah, forcément. Après un match d’ouverture poussif (notez bien que les Blacks sont les seuls au monde à faire des matchs poussifs en marquant 6 essais) les tout noirs sont montés en puissance, atomisant le Japon puis le Canada, et surtout la France pour leur premier vrai test du Mondial. Voilà, maintenant Carter n’est plus là, à nouveau touché par la malédiction catalane après avoir fait une passe décisive à Maxime Mermoz. Les moutons tremblent à travers le pays et on attend de voir comment Slade (ou Weepu) prendront la relève contre des argentins qui ne manqueront pas de leur mettre la pression. Irlande Tout le monde les voyait cramés après une campagne de préparation catastrophique (4 défaites). Il ne leur manquait finalement qu’un déclic pour se mettre à jouer façon Leinster/rouleau compresseur. Un pack de vieux briscards emmenés par les surpuissants Healy et O’Brien, une charnière interchangeable (Murray/Reddan/O’Gara/Sexton) une paire O’Driscoll/D’Arcy qui retrouve son niveau et un triangle arrière Bowe/Kearney/Earls qui a de la gueule. C’est maintenant ou jamais pour les irlandais qui ont les armes pour aller pour la première fois en demi-finale, voire plus loin (au mois jusqu’au pub en tout cas). Afrique du Sud Une équipe capable de gagner de gros matchs de façon très moche (contre les gallois et les samoans) c’est toujours bon signe en Coupe du Monde, surtout qu’ils ont montré aussi qu’ils pouvaient aussi pratiquer du beau jeu (Fidji & Namibie). Avec des joueurs cadres revenant en forme au bon moment (Burger, Spies, Brussow, Du Preez…) et quelques trouvailles comme Lambie ou Hougaard, les Boks paraissent enfin crédibles pour faire le doublé. Pays de Galles Souvent capables du meilleur (Grand Chelem 2005 & 2008) comme du pire (CDM2007, le dernier Tournoi) les sheep shaggers ont trouvé la bonne carburation depuis quelques semaines. A l’inverse des rouquemoutes, ils ont fait de bons matchs de préparation (victoires contre l’Angleterre et l’Argentine) et ont su rester sur cette dynamique. Une défaite d’un point contre les Boks (qui leur permet finalement d’éviter l’Australie), un match couperet gagné face aux Samoas et des démonstrations face à la Namibie et au Fidji : c’est solide et ça joue très bien derrière. Là aussi, les gallois ont un bon coup à jouer. Avant chaque match, Brian O’Driscoll se détend en regardant la vidéo des meilleurs plaquages d’Aurélien Rougerie. Les bonnes surprises Argentine Un peu à l’image des irlandais, on les annonçait vieillissants, ils ne sont finalement pas passés loin de finir premier de poule, leur défaite contre l’Angleterre pouvant être considérée comme injuste avec le carton jaune d’Agulla tiré par les cheveux dans les dernières minutes du match. Derrière, ça joue toujours aussi moche mais les gars ont toujours un mental de vietcong. Ils n’auront rien à perdre contre des Blacks privés de Carter… alors pourquoi pas ? Samoa On savait que ce serait les Pacific Islanders les plus dangereux, avec leur armada de joueurs de Premiership/Top14/Super 15. Pas de chance pour eux, ils sont tombés dans la poule de la mort, et sur un calendrier et un arbitrage ingrat. On aurait presque honte d’être qualifiés à leur place, mais bon… Eliota Sapolu, au moment où il se rend compte que l’IRB va lire toutes les conneries qu’il raconte sur Nigel Owens sur Twitter. Les joueurs : Ma’a Nonu On a beau préférer l’élégant Conrad Smith, qui a l’air d’être le fruit d’un paradoxe temporel tellement il ressemble à un trois quart centre des années 80 (coupe de cheveux comprise) l’homme fort de l’attaque All Blacks durant ce premier tour aura bien été Laure Ma’anonu. Il pète dans les défenses, prend des intervalles, joue toujours dans le bon timing et plaque à tour de bras. Et sur le banc, y’a Sonny Bill pour venir finir le boulot… Danie Roussow Le Springbok le plus constant et le plus impressionnant depuis le début avec Brussow. Met la tête dans les rucks, plaque comme un bûcheron et court comme un troisième ligne. Qui ça ? Bakkies Botha ? Connais pas. Mamuka Gorgodze La Géorgie aurait pu gagner la guerre contre la Russie si seulement ils avaient songé à envoyer Gorgodzilla contre les chars russes. Sean O’Brien L’Irlande aurait pu endiguer la crise économique si seulement… euh, bon, en tout cas il aurait pu tabasser quelques banquiers, ça fait toujours plaisir. Mo Schwalger Le charismatique leader du Sivi Tau jouait sans doute sa dernière Coupe du Monde à 32 piges, et il a été à la hauteur de l’évènement. Un joueur qu’on ne connait pas forcément beaucoup mais qui compte sa quarantaine de sélections et qui a bourlingué un peu partout (Highlanders, Hurricanes, Scarlets, Sale…) et à qui il fallait rendre hommage. Vincent Clerc Marquer 5 essais, quand on joue ailier dans une équipe à peine capable d’enchaîner 3 passes, c’est quand même pas mal… Chris Ashton Marquer 6 essais, quand on joue avec Tindall et Tuilagi au centre, c’est pas mal aussi. Sam Warburton Il a un nom avec “war” dedans, il a un profil à la Jules César, ce mec était donc né pour être un leader. Excellent flanker et capitaine incontestable, le tout à 22 ans, on dit respect. D’ailleurs on l’imagine très bien prononçant ‘Alea jacta est” après avoir fanchi le cap du premier tout. Sachez d’ailleurs qu’en vrai, après franchi le rubicon, César a juste dit “Bon ben, on verra bien” mais faut avouer que la version retenue dans les livres à plus de gueule. Berrick Barnes Barnes n’a joué que deux matchs, contre des nations mineures (USA & Russie) qui plus est, mais cela a suffit à voir qu’il n’avait rien perdu de sa grande classe. Avec un Genia un peu effacé pour le moment, et un Quade Cooper en roue libre, sa vision du jeu et sa cervelle fera du bien aux Wallabies. Peut être leur joueur clef avec Pocock pour affronter les Boks. Clerc, attentif au moment où Emile N’Tamack expose le nouveau lancement de jeu qu’il a créé ce midi à la cafet’. Les (re)découvertes : Paul Williams (Samoa) Passé par les Auckland Blues et Sale, Williams s’est fait remarquer dans cette Coupe du Monde grâce à son talent (homme du match contre les Fidji, entre autre) mais aussi pour ses cartons, jaune contre contre la Namibie et rouge contre les Boks. Il va sûrement bien s’entendre avec Roncero, Papé, Dupuy & cie au Stade Français. Todd Clever (USA) Une gueule et une mâchoire digne de Captain America, une coupe de cheveux à mi-chemin entre Le Rebelle et Conan le Barbare, des tampons monumentaux et une activité de tous les instants (vous noterez la phrase typique de journaliste, tous des vendus à la Boucherie) ont fait de lui le meilleur joueur américain de cette Coupe du Monde. M’enfin bon, on le connaissait déjà un peu quand même… Kahui/Dagg (Nouvelle-Zélande) Ok Kahui n’est pas une découverte, mais il ne s’était jamais imposé chez les Blacks, malgré des sélections régulières depuis 2008. Finalement, c’est en tant qu’ailier qu’il s’impose. Dagg n’était pas non plus un inconnu pour les suiveurs du Super 15, et tout le monde se souvient de ses débuts fracassants en 2010. Fallait-il encore confirmer et définitivement piquer la place de Muliaina et ses 99 sélections : apparemment, c’est fait. François Hougaard (Afrique du Sud) Le joueur des Bulls de 23 ans est un polyvalent encore plus fort que Damien Traille : ailier ou demi de mêlée, il semble se débrouiller aussi bien dans les deux rôles. Pour l’instant impact player précieux (il marque l’essai décisif contre les gallois) il ne devrait pas tarder à bouger un Habana qui a les articulations qui grincent. Conor Murray (Irlande) L’invité surprise de la Coupe du Monde, qui avait coiffé au poteau O’Leary et Murray sur les matchs de préparation, est en passe de devenir le titulaire du XV du Trèfle. Le joueur du Munster, 22 ans et une bonne gueule à se battre dans les allées derrière les pubs, éjecte bien les ballons, prend les trous et est bien casse couille comme il faut. Il semble promis à un bel avenir. George North Pas vraiment une découverte, mais après ses débuts tonitruants en sélection (doublé contre les Boks à Cardiff) il restait encore à confirmer son potentiel, un truc pas forcément instinctif du coté des gallois chez qui on a vu beaucoup d’étoiles filantes passer. Au bout de 10 sélections, il en est à 8 essais. En plus, il n’est pas un simple finisseur et peut faire également marquer les autres, comme on l’a vu contre les Fidji. Mention également à Rhys Priestland et Scott Williams, des jeunes qu’ils ont de l’avenir. Kahn Fotuali’i/Tusu Pisi (Samoa) Les habitués du Super 15 connaissaient déjà Fotuali’i, demi de mêlée des Crusaders, et les toulonnais se rappellent avec émotion de Tusu Pisi, un joueur qu’il était bien, en tout cas mieux que Sébastien Fauqué. Ils ont formé une des meilleurs charnières de la Coupe du Monde. Malheureusement, face au Pays de Galles, le drame se produit : blessé, Pisi a dû donner sa place à Tasesa Lavea, qui en 2011, arrive encore à faire croire à quelques naïfs qu’il est bien un joueur de rugby. A la Boucherie, nous ne sommes pas dupes. Malgré les tentatives d’interdiction de Christine Boutin, le festival Hellfest a encore été un succès cette année. La suite par ici.
Christian in the sky with diamonds C’est de la bonne. Vous le savez, demain matin, le match France-Tonga ne sera pas retransmis sur TF1… on ne profitera donc pas des commentaires de l’épatant duo Christian Jeanpierre/Thierry Lacroix. Ils nous manqueront beaucoup. A vous aussi, on le sait. C’est pour cela que nous vous proposons, si vous l’avez raté sur le Rugbynistère, de revivre ce moment de télévision HI-STO-RIQUE, où Christian nous fait voyager dans son monde merveilleux où les gentils gallois battant les méchants sud-africains… Bonus FLIPPANT : Ah ouais, quand même… Bonus jouissance : Y’a pas de mal à se faire du bien.
Le XV Mondial des Bouchers, semaine 3 Nonu est tellement chaud patate en ce moment qu’il a envie de pécho Sonny Bill. C’est la Coupe du Monde (vous étiez au courant non ?) et tous les bouchers ont posé leur RTT pour pouvoir regarder tous les matchs de la compétition. Enfin sauf Ovale Masqué, puisque lui est déjà au RSA. Et étant donné qu’on a tout vu, on s’est dit que ce serait sympa de vous proposer notre équipe type du Mondial après la première salve de matchs (de vendredi à dimanche, donc). Bon, comme on a regardé tout ça bourrés, et qu’en plus on est naturellement de mauvaise foi, vous trouverez sans doute des aberrations mais c’est pas bien grave, on peut toujours se battre dans les commentaires. Voir dans un bar, si vous voulez. 15 – Paul Williams (Samoa) : On aurait pu citer Israel Dagg, encore excellent contre la France, mais on parle du mec qui vient d’enterrer la carrière de Mils Muliana à 98 sélections, et ça c’est quand même pas sympa de sa part. On va donc mettre Paul Williams. L’ancien joueur des Auckland Blues et de Sale a montré l’étendue de sa palette contre les Fidji : solide sous les ballons haut, bon au pied, habile ballon en main. Seul problème : il va rejoindre le Stade Français après la Coupe du Monde, et deviendra sans doute très mauvais, comme le veut la malédiction du club qui a une sale tendance à plomber la carrière internationale de ses recrues. 14 – Amorosino (Argentine) : Le mec qui touche un seul ballon du match et se paye une slalom à la Heymans 2009 au milieu de la défense écossaise. Pour le fun, il se permet même un en-avant à 5m de sa ligne à 2 secondes de la fin du match… sans conséquences. 13 – Keith Earls (Irlande) : On aurait pu mettre Conrad Smith, mais ce serait trop plaisir à Christian Jeanpierre qui a découvert l’existence de ce joueur samedi dernier. Citons donc plutôt Keith Earls, petit trois quart irlandais à tête de skinhead, qui certes ne ressemble à rien mais qui est plutôt vif et tranchant. Ailier lors des premiers matchs, il a remplacé BOD avec brio au poste de second centre contre la Russie. L’avenir d’un pays qui n’en a jamais eu. 12 – Laure Ma’anonu (Nouvelle-Zélande) : On est bien obligés de le mettre pour la troisième semaine de suite. Depuis le début de la Coupe du Monde, il fait taire les sceptiques qui voyaient en lui juste un gros bourrin à drealocks. Non, ça, c’est Bastareaud, rien à voir. 11 – Adam Ashley Cooper (Australie) : Marque un triplé contre les USA. Mais on continue de penser qu’il serait bien plus utile aux Wallabies en second centre… 10 – Berrick Barnes (Australie) : Revenu du pays des rêves (vous savez, celui que David Skrela va visiter à tous les matchs) Berrick Barnes a fait une rentrée fracassante à l’ouverture contre les USA. Il a montré qu’il n’avait rien perdu de sa classe. Devrait reprendre sa place en 12 au prochain match… à moins que Dingo Deans n’ose mettre un Quade Cooper un poil en roue libre sur le banc. 9 – Kahn Fotuali’i (Samoa) : Pas un joueur très médiatisé, mais il faut quand même savoir qu’on parle du gars qui a poussé Andy Ellis sur le banc et qui forme la charnière des Crusaders avec Dan Carter. C’est un peu le cerveau de l’équipe des Samoa. Ca tombe bien, c’est souvent ce qu’il leur manque… 8 – Sergio Parisse (Italie) : Capitaine abandonné a été brillant contre la Russie et les Etats-Unis, marquant un essai dans chaque match et en étant à l’origine de plusieurs autres. Fernandez Lobbe forfait, c’est l’occasion ou jamais : reprend ta citoyenneté argentine Sergio, tu verras les ¼ de finale au moins… 7 – Sandrine Bonnaire (France) : Voir ce qu’en dit Pierre Villegueux dans sa dernière chronique : “Le Jean Dridéal des avants : blond, les yeux bleus, propre sur lui, porte des petites lunettes de prof de maths en interview et surtout ne fait jamais de mauvais matchs. La pressse néo-Z l’a surnommé le « Prince de l’alignement ». En France, c’est le surnom que porte Florian Fritz, mais uniquement lors des 3ème mi-temps…” 6 – Jerome Kaino (Nouvelle-Zélande) : Etre aussi bon avec un nom de tapette comme ça, franchement bravo. 5 – Pato Albacete (Argentine) : Une formule mathématique infaillible, Pato Albacete + Nigel Owens = 0 ballons pour les écossais. 4 – Pascal Papé (France) : Voir là encore le commentaire de l’ami Villegueux. 3 – Euan Murray (Ecosse) : Bonjour, je suis le meilleur pilier écossais, on a un match crucial contre les Pumas ce week end mais je ne veux pas jouer parce que c’est dimanche et que ça va vexer Jésus. Retenez bien ça les enfants, la religion c’est de la merde. Mangez plutôt de la viande. 2 – Mahonri Schwalger (Samoa) : Moins sexy que Mahonri Nataf mais quand même vachement efficace. 1 – Matin Scelzo (Argentine) : Pas si grillé que ça, en fait. Les non-retenus dans le groupe : Gagiano (USA), Mc Caw (Nouvelle-Zélande), Van Der Merwe (Canada), Habana (Afrique du Sud),Gorgodze (Géorgie)… et Damien Traille.
Le XV Mondial des Bouchers, semaine 2 Danie Roussow revient en deuxième semaine. Il gagne donc une magnifique casquette PMU. Danie Roussow revient en deuxième semaine. Il gagne donc une magnifique casquette PMU. C’est la Coupe du Monde (vous étiez au courant non ?) et tous les bouchers ont posé leur RTT pour pouvoir regarder tous les matchs de la compétition. Enfin sauf Ovale Masqué, puisque lui est déjà au RSA. Et étant donné qu’on a tout vu, on s’est dit que ce serait sympa de vous proposer notre équipe type du Mondial après la première salve de matchs (de vendredi à dimanche, donc). Bon, comme on a regardé tout ça bourrés, et qu’en plus on est naturellement de mauvaise foi, vous trouverez sans doute des aberrations mais c’est pas bien grave, on peut toujours se battre dans les commentaires. Voir dans un bar, si vous voulez. Rob Kearney : Après avoir disparu pendant presque un an, Robert est de retour au meilleur moment. Sa solidité sous les ballons hauts et son jeu au pied ont été bien utiles aux irlandais sous la pluie. Vincent Clerc : Jean Dridéal est vraiment trop chiant : il est mignon, il a les dents blanches, il est gentil, poli et il marque plein d’essais… du coup, on va bien se marrer samedi quand il devra courir après Kahui et Jane. Oui c’est mesquin. Smith & Nonu : La meilleure paire du monde après celle du Dr Didge. Pendant ce temps, les Wallabies alignent McCabe et Faingaa alors qu’ils ont Barnes, Ashley Cooper voire O’Connor… Shane Williams : Il n’a pas été particulièrement en vue mais il a été là où il faut quand il faut pour claquer son 55ème essai international. Au final les gallois battent les Samoa 17-10. Ca s’appelle être décisif, un peu comme Damien Traille qui selon Christian Jeanpierre est le “biarrot décisif” de l’Equipe de France. Rhys Priestland : Ou le gars qui débarque de nulle part pendant les matchs de préparations, avec une gueule de sosie raté de Ronan O’Gara, et qui pique la place de Stephen Jones et James Hook à l’ouverture. Par contre, faut qu’il arrête de tenter des drop… Fourie Du Preez : Les Boks retrouvent des couleurs petit à petit et leur maître à jouer aussi. A part ça, on remarquera des problèmes de calvitie récurrents chez les demi de mêlées… si vous avez une explication… Louis Picamoles : A fait son meilleur match depuis… au moins 2 ans en Equipe de France, et en plus il a réussi à faire moins de trois en-avants, ce qui est un sacré exploit pour lui. Vu sa régularité habituelle, il devrait totalement foirer son match contre les Blacks, donc on le met dans le XV cette semaine car c’est la dernière occasion. Sean O’Brien : On commence à avoir l’habitude, ce mec est une machine. Heinrich Brussow : On se demandait si celui qui avait été le tube de l’été 2009 vaudrait encore quelque chose après plus d’un an d’absence et des blessures à répétitions. La réponse est oui : Heinrich est toujours un poison dans les rucks et en plus il se permet de faire marquer François Steyn sur une passe au pied que Trinh-Duc n’aurait pas été capable de faire sur Playstation. Danie Jacobus Roussow : Déjà présent dans notre XV de la semaine passée, Dannie le vert revient en deuxième semaine grâce à sa performance exceptionnelle contre les fidjiens. Il met la tête là où Ovale Masqué aimerait mettre les mains, il court comme un flanker (mais ça c’est normal, rappelons qu’il était titulaire en N°8 en 2007) et il découpe les adversaires. En plus, il a une très belle barbe (mais moins que le canadien Kleenberger) et Jacobus, c’est vraiment marrant comme nom. Alun Wyn Jones : Un seconde ligne qui en a dans la citrouille. Le genre de blague qui te fait perdre 300 followers sur Twitter, mais on assume. Adam Jones : Le pilier le plus sexy du monde quand il court au ralenti à l’entraînement a tordu à lui seul la mêlée samoane. Enfin en fait on en sait trop rien, le match était à 5h30 du matin et à cet heure là on a le même niveau d’analyse qu’Alain Penaud. Mais on l’aime (Adam, pas Alain) bien alors on va faire comme si. Rory Best : Parce que. Cian Healy : Pour sa tenue en mêlée fermée et son bon gros caramel à Quade Cooper. Car comme l’a si bien dit Rodolphe Pires, cet Irlande – Australie, c’était pas un match de danseuses, c’était un match de moustachus. On se demande un peu quel genre de soirées fréquente Rodolphe, mais bon… Les recalés : Kleeberger, Warburton, Mike Phillips, Jacque Fourie, Steenkamp, Du Plessis, Papé, O’Connell, Sylvain Marconnet….
Diaporama spécial Coupe du Monde, épisode 2 Au moins eux, ça les fait marrer… Et là le néo-z il me dit “Putain, heureusement que Skrela est blessé, Carter flippait trop à l’idée de se retrouver en face de lui !” Allez Roro ! Plus fort ! Imagine que c’est le mec qui t’a piqué ton après-shampoing ! Le décalage horaire : depuis toujours, la meilleure excuse au monde pour avoir une sacrée tête de con. – Marc, c’est tellement bien d’être en Nouvelle-Zélande tous les deux… – Excusez moi, qui êtes vous ? Depuis l’officialisation de Philippe Saint André comme nouveau sélectionneur du XV de France, ça bosse dur à Toulon. J’ai beau être matinal… Mais merde, pourquoi est-ce que Moby vient me caresser les bras alors que je fais ma muscu tranquilou ? – Hey Dimitri, tu peux me tenir ça vite fait ? Je vais juste jouer 80 minutes contre le Canada, je reviens. – Oh mon dieu ! C’est le ligament ! Je l’ai entendu craquer ! – C’est bon Mils, si t’as la flemme de jouer contre le Japon, dis-le. – C’est qui qui vient de dire que j’avais le charisme d’une endive et que même Milo-Chluski ferait un meilleur capitaine ? – C’est moi m’sieur, pourquoi ? Ne vous inquiétez pas, un toucher rectal c’est l’affaire de quelques secondes… Quelques secondes qu’il disait… L’histoire se répète: après le Japon les Bleus ont encore du mal à se défaire d’un adversaire soi-disant largement inférieur.
Le XV des Bouchers, spécial Coupe du Monde Effondré, David Skrela apprend qu’il ne fait pas partie du XV des Bouchers… C’est la Coupe du Monde (vous étiez au courant non ?) et tous les bouchers ont posé leur RTT pour pouvoir regarder tous les matchs de la compétition. Enfin sauf Ovale Masqué, puisque lui est déjà au RSA. Et étant donné qu’on a tout vu, on s’est dit que ce serait sympa de vous proposer notre équipe type du Mondial après la première salve de matchs (de vendredi à dimanche, donc). Bon, comme on a regardé tout ça bourrés, et qu’en plus on est naturellement de mauvaise foi, vous trouverez sans doute des aberrations mais c’est pas bien grave, on peut toujours se battre dans les commentaires. Voir dans un bar, si vous voulez. 15 Israel Dagg (Nouvelle-Zélande) : Graham Henry avait pris le risque de titulariser le jeune Dagg pour le match d’ouverture, à la place du vieux Muliana, un peu moins tranchant depuis quelques temps. Pari réussi puisque le joueur des Crusaders a marqué deux essais et a montré de belles qualités de relance. En plus, il a un nom de relique dans un épisode d’Indiana Jones, et ça c’est vachement cool. 14 Richard Kahui (Nouvelle Zélande) : On avait cru que papy Henry était devenu complètement gâteux avec son équipe à 4 centres (Kahui – Nonu – Williams – Toeva). Finalement c’était pas si mal, surtout pour Kahui qui était de tous les coups et qui a conclu deux essais. A sûrement gagné sa place de titulaire dans la première équipe Black de tous les temps débutant une Coupe du Monde sans savoir qui foutre à l’aile. 13 Ma’a Nonu (Nouvelle-Zélande) : Sur la lancée de ce qu’il a fait dans le Tri Nations. Sûrement le meilleur centre du monde en ce moment. Mais attention David Marty n’a pas encore joué pour la France. 12 Jamie Roberts (Pays de Galles) : Notre beau docteur au front proéminent a sorti un gros match, dans la lignée des ses prestations de 2009 avec les Lions Britanniques. Mais il a toujours un très grand front quand même. 11 Goneva (Fidji) : Il a le nom d’un fruit exotique, il joue dans un championnat exotique (la PrD2, où l’on peut cueillir des pêches tous les week end) et il a marqué 4 essais. Certes contre la Namibie, mais quand même. 10 James Arlidge (Japon) : L’ouvreur japonais a réussi l’exploit de marquer 21 points et deux essais à lui seul contre le XV de France, dont un sur la première passe au pied réussie de la carrière internationale de François Trinh-Duc. On dit bravo. 9 Mike Philips (Pays de Galles) : L’homme qui aime déguster des McMorning à 4h du mat’ a sorti une grosse performance face aux Boks et à celui qui était encore il y a quelques années le meilleur demi de mêlée du monde libre et de ses alentours proches, Fourie du Preez. Par contre, il ressemble toujours autant à un flanker. 8 Toby Fauletau (Pays de Galles) : Avancer à l’impact contre les Boks c’est toujours sympa. Leur marquer un essai en force aussi. On regrettera quand même la disparition de sa coupe afro qui nous rappelait ce bon vieux Colin Charvis… 7 David Pocock (Australie) : Le meilleur joueur du monde est roux. Et bouclé. C’est dur mais il va falloir s’y faire. 6 Sam Warburton (Pays de Galles) : On vous avait dit que le gars était à surveiller dans notre fiche du Pays de Galles, on ne s’était pas trompé puisque le jeune capitaine gallois a encore été énorme face aux Springboks. Notez quand même que les gallois arrivent à caser 4 joueurs dans notre XV alors qu’ils ont perdu leur match, bien joué les gars… 5 Danie Roussow (Afrique du Sud) : Déjà un des rares sud-africain à surnager lors du Tri-Nations, a confiirmé sa grande forme. Les Boks auront bien besoin de lui puisque Botha et Matfield sont à l’infirmerie. 4 Courtney Lawes (Angleterre), boucher de la semaine : Courtney Lawes, c’est tout un poème. Ses plaquages, ses coups de genoux, mais aussi sa grosse activité sur le terrain. Un seconde ligne moderne comme on dit, capable de courir comme un flanker et de cogner comme un pilier. C’est aussi une certaine idée de l’élégance, voir sa dégaine d’émeutier londonien lors de son passage à la commission de discipline… 3 Martin Castrogiovanni (Italie) : A encore tordu son opposant. Encore une fois, ça n’a servi à rien, mais bon, c’est Castro quoi. 2 Mario Ledesma (Argentine) : Sort d’une saison fort discrète avec l’ASM. On pensait qu’il était cramé, mais en fait il s’économisait : toujours aussi solide et vicieux en mêlée fermée, Mario a même recommencé à aller chercher des ballons à l’aile, comme lors de ses jeunes années clermontoises. A survécu à un coup de genou de Lawes qui aurait été interdit même en Ultimate Fighting, et là on dit bravo. 1 Sona Taumalolo (Tonga) : Remplaçant, il a fait une entrée remarquée lors du match d’ouverture, en défonçant son vis à vis en mêlée, avant d’aller inscrire le seul essai tongien. En plus, il a un nom rigolo. Ils auraient pu y être, mais non : Szarzewski (France), Ben Youngs (Angleterre), Quade Cooper (Australie), Bonny Will Gilliam (Nouvelle-Zélande), Marcelo Bosch (Argentine), Shane Williams (Pays de Galles), Digby Ioane (Australie) et bien sûr David Skrela (Clermont Ferrand).
Le duel : Brian O’Driscoll vs Bono BOD face à son plus grand défi. Brian O’Driscoll et Paul David Hewson, dit Bono, sont incontestablement les deux plus grandes célébrités irlandaises en vie. Certes, il y a aussi Pierce Brosnan, mais tout le monde pense qu’il est anglais depuis qu’il a joué James Bond. Colin Farrell et Jonathan Rhys Meyers sont eux hors-concours pour avoir échoué aux contrôles antidopages à de nombreuses reprises. Avant de regarder France-Irlande ce soir, il est donc temps de se poser la question… lequel des deux est le meilleur irlandais du monde ? Look Jeune freluquet rouquin flottant dans un maillot en coton trop grand pour lui au début des années 2000, Brian s’est mis à la muscu pour mieux ressembler à un centre français, et prendre de moins en moins d’intervalles au fil du temps. Niveau capillaire, il trahit la cause des roux et tente sans succès la teinture blonde en 2003. Il a longtemps porté des mitaines, ce qui ne l’aidait pas vraiment à mieux attraper les ballons mais qui lui donnait par contre un air de famille avec Mylène Farmer. Bono a essayé plusieurs coupes de cheveux aux cours des années : longs, courts, lisses, à bouclettes… seule constante, ces ridicules lunettes de ski. Il pense sans doute que ça lui donne l’air cool. Qui osera enfin lui dire ? = Egalité. Des ploucs, ces irlandais. Réputation Brian O’Dricoll est, depuis 2000, le héros absolu du rugby Irlandais. Vainqueur du Grand Chelem, de la Coupe d’Europe à deux reprise avec le Leinster, il est également le meilleur marqueur d’essais de l’Histoire du Tournoi des 6 Nations avec 25 réalisations. N’importe quel rouquin un poil trop attaqué à la Guinness vous le dira : BOD is GOD. U2 a vendu 170 millions d’albums (environ) et a également remporté 22 Grammy Awards. Le groupe a été classé numéro 22 dans la liste des 100 plus grands artistes de tous les temps du magazine Rolling Stone. Bono est également un grand humaniste (qui vit en Suisse par ne pas payer ses impôts) et semble penser qu’il est en mission permanente pour sauver le monde. Parfois surnommé SOB. On vous laisse trouver la signification de ces initiales par vous-même. = Brian O’Driscoll parce que moins casse-couilles. Reconnaissance internationale Le rugby est sport joué par une vingtaine de pays dans le monde et qui n’est vraiment compris que par 4 ou 5 d’entre eux. Autant vous dire qu’en dehors des initiés, personne ne connait Brian O’Driscoll. U2 est un grand groupe de rock interplanétaire et tellement consensuel qu’on peut entendre la plupart de leurs chansons sur Chérie FM. = U2, de loin. Tubes Sunday bloody sunday, With or without you, New year’s Day, I still haven’t found what I’m looking for, Where the streets have no name… y’a pas à dire, U2 a sa bonne poignée de tubes et offrir leur best of à un l’anniversaire d’un ami dont vous ne connaissez absolument pas les goûts musicaux reste une valeur sûre. L’équipe nationale de rugby a beau avoir deux hymnes (A Soldier’s Song et Ireland’s Call) cela ne suffit pas à rivaliser avec le répertoire de U2. Sinon, il paraît que Brian est super bon au karaoké en troisième mi-temps, mais comme on dit sur le forum de la Boucherie « video or it didn’t happen ». = U2 mais ils commencent quand même à nous les briser « With or without you ». C’est comme les surfeurs qui jouent Creep de Radiohead à la guitare sèche sur la plage, un jour vous allez finir par vous prendre une bonne grosse mandale, bande de branleurs. Longévité Brian O’Driscoll paraît lent et nettement moins tranchant depuis au moins 3 ou 4 ans mais il reste toujours aussi décisif dans les moments qui comptent et continue d’enfiler les essais comme Alexis Palisson enfile des leggings pour ses shooting avec Têtu. Bono et U2 n’ont pas sorti un bon album depuis les années 80 mais ils continuent toujours de vendre des disques et de remplir les stades à travers le monde. = Egalité. On aimerait s’en débarrasser depuis années mais on y arrive pas. Humanitaire Bono tente tous les ans de sauver l’Afrique. Brian O’Driscoll tente tous les ans d’empêcher le Stade Toulousain de remporter ENCORE une fois la Heineken Cup. = Egalité. Rien à dire, les deux causes se valent. Casseroles U2 a écrit un morceau pour la bande originale du film Batman Forever. Brian O’Driscoll a pris un cadrage débordement de la part de Benoit Baby en 2005. = Egalité, même si Ovale Masqué aimait bien les tétons apparents sur les costumes de Batman Forever. Fidelité Brian O’Driscoll, c’est 45 titularisations aux cotés de son compère de toujours Gordon d’Arcy. On peut en rajouter 34 en Heineken Cup avec le Leinster. En Ligue Celte on a pas compté, car honnêtement, tout le monde s’en fout de la Ligue Celte. A noter que la paire de centres la plus utilisée par Marc Lièvremont durant son mandat aura été Jauzion-Bastareaud (7 fois) et qu’aucun des deux n’est sélectionné pour la Coupe du Monde, évidemment. Bono et The Edge c’est 35 ans ensemble, malgré les groupies, les projets solo, les différents relgieux (et ouais, on est en Irlande quand même) et les nombreux albums insipides. Bravo. = U2 mais à la vitesse où le XV de Trèfle renouvelle son effectif il est probable que D’Arcy et O’Driscoll joueront toujours en vert dans 35 ans. Résultat : Bono l’emporte grâce à sa plus grande notoriété à travers le monde. Brian O’Driscoll a cependant une chance de lui repasser devant si il permet à l’Irlande de remporter la Coupe du Monde le 23 octobre prochain…. non, on déconne.
La Coupe de l’Immonde N°1 14 juillet, soyez fiers d’être français. Tout l’été, l’Equipe de la Boucherie Ovalie vous fait patienter jusqu’à la Coupe du Monde en vous présentant les 20 équipes engagées dans la compétition. Les stars, les joueurs à surveiller, les bouchers, le staff… tout y passe et bien sûr, tout est prétexte à remuer quelques clichés et à user d’une bonne dose de mauvaise foi. Vous serez prévenus ! Présentation : Le XV de France La France est le plus grand pays du Monde. La richesse de son histoire, de sa culture, et son rayonnement sur la planète est indiscutable. Encore en 2011, David Guetta et Dominique Strauss-Kahn ont fièrement représenté la nation tricolore. Sportivement, la puissance de la France n’a d’égal que sa modestie : souvent auteurs des performances sportives les plus incroyables de tous les temps, les français préfèrent généralement laisser les trophées aux médiocres et aux laborieux (à l’image de l’Angleterre) ce qui les honore. Rugbystiquement, cela se vérifie à chaque Coupe du Monde : la France réalise toujours le meilleur match du Tournoi en ¼ ou en ½ finale, puis échoue à un ou deux matchs de la fin (souvent contre l’Angleterre) préférant la gloire du perdant magnifique à la triste jouissance de l’équipe qui l’emporte à l’issue d’une finale soporifique sur le score de 12 à 9. La France est également célèbre pour le French Flair, ce qui consiste globalement à faire n’importe quoi pendant 80 minutes mais à avoir un éclair de génie de temps en temps. Passé de mode, le dernier vestige du French Flair est probablement Cédric Heymans, l’homme qui trouve 7 touches directes par matchs, rate 3 réceptions de chandelles mais qui claque quand même un essai d’anthologie pour être sûr de passer dans le zapping et en boucle sur youtube. Mais en 2011, ce sont surtout les coachs français qui incarnent le mieux cette philosophie, puisqu’ils affectionnent particulièrement sélectionner des joueurs blessés (ou valides, mais mauvais) pour les faire jouer à des postes qu’ils ne connaissent pas. Une tactique audacieuse qui n’a pas réellement porté ses fruits depuis 3 ans. Mais attention, la France a toujours été un pays de visionnaires… La suite, elle est à lire sur le Rugbynistère, mais ça vous le savez déjà, hein ?