Le Labo Dauphinois analyse Grenoble-Toulouse

I had a dream…

Par Damien Try

Le contexte :

Pour terminer cette très belle phase aller de Top14, Grenoble a droit au double champion en titre : l’Ogre Toulousain. Cerise sur le gâteau, ou plutôt jus de citron sur les huitres, nos amis gallois les ont battus la semaine dernière, provoquant ainsi l’ire novésienne. Ainsi, selon l’aveu même du pauvre Vasil Kakovin, ça a bien gueulé pendant la séance vidéo. Et puis, « Toulouse ne perd jamais deux fois de suite », proverbe alakon pour noircir du papier jaune. Mais bon, McAlister est blessé, et il possède la moitié du talent de l’équipe, et Fritz aussi, qui lui détient la moitié de l’envie. Grenoble, dans un Stade des Alpes à guichets fermés depuis deux mois, a donc une petite chance d’assurer la 6ème place.

Pour ma part, j’étais à Grenoble pour des fêtes en famille, comme Vincent Clerc je ne suis toulousain que pour des raisons professionnelles. Enfin, je me tape pas non plus la fille de mon patron hein. Quelques jours avant le match, j’ai eu la bonne surprise de me faire inviter via twitter par un supporter grenoblois. Flairant une embuscade préparée par JBE pour m’enlever, me torturer et me faire cracher l’adresse de l’auteur du tweet de la honte, j’ai un peu hésité, mais la perspective de boire des bières dans un stade l’a emportée, et j’ai accepté l’invitation. Place proche du terrain et pinte à la main, REP A SA Ovale de Grâce et tes invit’ au Racing Métro !

Novès aligne plus ou moins son équipe-type (sauf la charnière Bézy-Doussain), fait de l’intox juste pour rigoler un peu en plaçant Botha sur la feuille de match

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et en faisant jouer l’inusable (?) Servat. A l’annonce des équipes, Vincent Clerc se fait évidemment ovationner, ainsi que Yann David, preuve que la bombe nucléaire qui a réduit le club voisin à néant a laissé quelques survivants. Vingt mille spectateurs sont présents, moi y-compris avec mon maillot du FCG offert par Ovale Masqué himself (il pensait me faire honte mais je le porte avec grande fierté), l’arbitre siffle, la pluie commence à tomber, le match peut commencer !

Le film du match :

Dans des conditions difficiles, le rugby à jouer est simple, et les Grenoblois l’ont bien compris. Stewart promène le triangle arrière au pied (il a dû être mis au courant de sa prestation contre les Ospreys) avec des chandelles et du jeu d’occupation. En retour, il est constamment ciblé par l’attaque haut-garonnaise, mais sans rien céder. Le coach des avants toulousains est aux premières loges pour constater que la conquête est clairement à l’avantage des locaux, avec deux touches volées et une mêlée récompensée plusieurs fois par des pénalités et bras cassés. Les Grenoblois pressent et conservent la balle, le Stade des Alpes croit plusieurs fois à l’essai, mais il faudra se contenter des pénalités assurées par Valentin Courrent. En face, c’est bien plus brouillon, mais Bézy

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s’occupe de sanctionner les erreurs grenobloises au pied et garde Toulouse au contact. 9 à 6 à la mi-temps, Grenoble méritait mieux.

J’ai un peu raté le début de la deuxième mi-temps, trop occupé à recommander des bières. J’avais hésité avec le vin chaud, la pluie redoublant et la nuit tombant, mais bon ils faisaient pas en pinte, et les petits gobelets c’est pas du tout Valeurs ©. Je n’ai ainsi pas vu Courrent ajouter trois points, ni Nyanga et Albacete combiner leurs forces pour retourner Jonathan Best. Mais il aurait fallu que je sois au moins à Sassenage pour ne pas entendre la colère du public grenoblois, suffisante pour faire manquer à Nicolas Bézy la pénalité suivante. A 12 à 6 dans ces conditions, très difficile de faire du jeu. La touche grenobloise a un peu pris l’eau, perdant toute seule comme une grande ses ballons. Toulouse domine mais Grenoble tient bon. Après une relance courageuse depuis l’en-but, qui permettra à Nigel Hunt de faire une passe (comme quoi tout arrive), la défense toulousaine est prise de vitesse et se met à la faute, 15 à 6 à la 70ème, à l’abri d’un essai. A l’abri uniquement d’un essai, car la pluie est bien là. Toulouse tente tant bien que mal d’accrocher le bonus défensif, mais quand ça veut pas ça veut pas, et la sirène sonne sur un Fabrice Landreau en bonnet de Père Noël euphorique, avant un traditionnel chant de Noël (Benny B), qui était aussi affreux mais légèrement plus couillu que le pilou-pilou berlinguesque.

 

MAIS VOUS ETES FOU ?!?
MAIS VOUS ETES FOU ?!?

Les joueurs
Les Toulousains :

Hey les mecs si vous avez pas envie de jouer au rugby, vous le dites hein. C’est assez étonnant de voir que celui qui se casse le plus le cul sur le terrain, c’est Servat, dont ce n’est plus le métier normalement, qui a tout gagné avec le Stade et plus rien à prouver pour l’Equipe de France. Les seuls deux autres qui méritent d’être cités dans ce match, c’est Albacete et Nyanga, mais pour le déblayage cathédrale. Pas de bol Yannick, t’avais réussi à retrouver une place de titulaire, je sais pas si tu vas trop jouer en janvier. Et puis ça donnera l’occasion de sortir de sa housse Sylvain Nicolas. Albacete pourrait connaitre un peu de repos, pas sûr qu’il se rappelle ce que c’est.

 

Putain les gars ! Perdre contre un promu ! C'est quoi la prochaine étape ? Perpignan ? De quoi ?...
Putain les gars ! Perdre contre un promu ! C’est quoi la prochaine étape ? Perpignan ? Comment ? De quoi ?…

Les Grôneublois :

Très appliqués, la tête sur les épaules, ils ont su jouer le rugby qui s’imposait compte-tenu de l’adversaire et des conditions. Enorme match du paquet d’avants, notamment Laurent Bouchet qui, en plus d’avoir un patronyme sympathique, a su relever le défi proposé par son vis-à-vis, un certain William Quelque Chose. Hunt rudement solide en défense, ça tombait bien face à un artiste comme Yann David. Waqaseduadua (j’ai cru entendre une blague sur son nom dans le dernier Jour de Rugby, c’est mal) a brillamment montré que même dans ces matchs, un ailier peut tout changer, précieux à la tombée des coups de pieds de Stewart. Courrent a raté une pénalité, c’est assez rare pour être mentionné. Bon elle était difficile.

La décla :

Jonathan Best : « Quand tu es promu, la priorité c’est le maintien, on veut les 45 points. Plus tard, on réfléchira à autre chose. » Et oui, maintenant que le FCG est à 34 points (soit 2 fois plus que le premier relégable), la fameuse barre des 40 points dont on nous rabâche les oreilles depuis août a grandi. Ca évite d’avoir à « réfléchir à autre chose » tout de suite. Quand les Isérois seront à 42 points, le maintien se jouera-t-il à 50 ? Attention les gars, vous risquez d’arriver en barrages, convaincus qu’une qualification en demi n’est pas suffisante pour le maintien…

Le Lab'Occitan analyse Toulouse-Ospreys (30-14)

Ben tu vois quand tu t’appliques !

 

Par Damien Try

Le contexte

 

Si le rugby était une salle de classe, Toulouse serait le bon élève qui se fait chier. Celui qui s’assoit un peu au fond de la salle, qui écoute distraitement le prof en racontant des conneries avec ses voisins, mais qui leur met 10 points à tous les DS. A quoi bon être premier de la classe toute l’année, quand de toute façon tu dois te taper à la fin de l’année des concours à la noix ? 2ème c’est aussi bien en fait, et même 3 ou 4 c’est pas la mort en vrai. Big up au sparring-partners. Mais de temps en temps, même en plein hiver, faut s’employer un peu, on appelle ça les poules de H-Cup. Et pour ça le génie fainéant (je ne parle pas d’Ovale Masqué) a un peu de mal. Enfin tout est relatif bien sûr, deux matchs deux victoires,

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mais quand Toulouse ne prend pas le bonus offensif, on parle déjà de crise dans la ville rose. Après s’être imposé contre Leicester et à Trévise, « mais sans convaincre », Toulouse recevait donc les Ospreys pour la première des rencontres « back-to-back » de l’hiver. Novès sort l’artillerie H-Cup, malgré l’absence de Dusautoir qui prolonge un peu son repos, et laisse à Nyanga le capitanat. Nyanga, vous voyez, le mec qui était pas sur les feuilles de matchs y a 6 mois ? Il joue 3ème ligne, même s’il court plus vite que la plupart des ailiers ? Bon pour compenser, on a une paire de centre qui en a une sacrée, de paire, David-Fritz, ce qui permet d’avoir 5 troisième latte sur le terrain. Doublon de Luke à la charnière, sur la moyenne les deux sont bons, mais y en a un des deux qui est un ton au dessus tout de même (indice : il jouait 10 ce samedi).

Le film du match :

 

Assez rapidement les Toulousains dominent, et dès la 8ème minute, malgré un cafouillage dans

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la combinaison et David qui n’arrive pas à se saisir de la balle, Fritz revient intérieur et prend à contre-pied la défense qui glisse, pour aller marquer en force. On peut supposer que si David avait pu contrôler la balle, il n’aurait jamais fait la passe à Fritz, mais ce n’est que de la médisance. Cinq minutes plus tard et après une partie de volley-ball sur un lancer en touche, Nyanga marque son essai perso de la rencontre. Il est devenu prévisible en fait. 12-0 à la 15ème minute, le “mauvais-bon-élève” s’applique un peu, et se rend compte que c’est fastoche. Il en perd un peu ses moyens et même Florian Fritz, victime d’une entorse à la cheville gauche à la 20ème minute, juste avant une jolie cravate sur Yoann Huget, offrant à tous les jaloux (il y en a) la vision de deux arrières toulousains au sol. Les Gallois pressent et campent dans les 22 adverses, mais la défense toulousaine reste fiable, ce qui fait monter les stats d’occupation en faveur des Gallois. Malgré leur 0 point et leur incapacité à conclure, les commentateurs en concluent qu’ils dominent. Ils finissent par enfin marquer leur essai, par Fotuali’i qui joue très vite une pénalité, ce que tout le monde a vu sauf Lombard et Bayle, et échappe à Albacete pour marquer sous les perches. 12 à 7 aux citrons, il va falloir les remontrances des parents pendant la mi-temps pour redresser la barre au deuxième semestre.

Privé de dessert, le Guytou-squad s’applique, et les avants font le forcing en poussant les Gallois à la faute, encore et encore. Malheureusement, Steenkamp, un des deux membres de la fusion Dragon Ball Z pour former le meilleur joueur toulousain, De Pénalité, est sorti. Après quelques mêlées infructueuses sur les 5 mètres gallois, les avants rouge et noir laissent tomber et passent la balle à Vincent Clerc qui marque son essai comme d’hab’. En fait, Vincent Clerc, c’est pas un joueur de rugby, c’est Harry Potter. Le mec il a rien demandé, il était tranquille dans son placard à l’aile, il a touché une balle de pseudo-relance en 55 minutes. Et voilà qu’on lui donne le ballon. Tout le monde le regarde et attend qu’il sauve le monde du méchant Voldemort, ce qu’il se sent obligé de faire. Sans plaisir, sans se la raconter, presqu’en baissant la tête : “Oui bon voilà, j’ai marqué 34 essais en Coupe d’Europe. Vous m’avez pas vu du match, j’ai pas fait d’exploit, mais dans mon petit carnet j’ai ajouté un bâton”. Ca doit être terrible de rien foutre et d’être considéré comme le meilleur (oui parce qu’avec 2 ballons d’attaque et 4 placages, il est élu homme du match). Parce qu’au final quand tu fais vraiment un truc bien (si si, ça lui arrive, contre le Stade Français dernièrement par exemple), ben tout le monde est blasé. Si ça se trouve, quand il refait son lacet dans la rue, tout le monde s’extasie. Il habite pas loin de chez moi, faudrait que je campe devant son appart’ pour voir si les gens applaudissent dans la rue quand il fait un créneau. Je l’imagine, sortir de sa voiture, vanter le travail du collectif (sa copine lui a fait un geste pour lui dire que ça passait), demander à tout le monde de garder la tête froide, car demain un dur stationnement en épi les attend. Qu’il faut respecter la ligne blanche du rugby français : doubler est impossible (cette vanne est de Marcel Caumixe, je lui emprunte je l’abîme pas et je la lui rends après).

Enfin bref, Toulouse a 10 points d’avance à 25 minutes de la fin, domine dans tous les secteurs, on attend plus que le fameux bonus qui leur échappe toujours en H-Cup et qui finit par coûter la réception du ¼ de finale. Mais bon, après encore et toujours de la domination devant, Picamoles passe les bras pour adresser une belle passe à Johnston qui marque en coin. 22-7, 20 minutes à jouer, la suite on s’en fout pas mal. J’avais promis à Ovale Masqué de chanter « Le Chasseur » en cas de victoire (en hommage à William Servat) , et les puristes de la troisième mi-temps n’auraient accepté que je le fasse sans un taux d’alcoolémie digne de figurer dans les faits divers. A travers le fond de mon verre, j’ai entraperçu Doussain percer puis éviter de se faire tuer au contact en cédant son tour à Bouilhou (c’est à ça que sert un avant), les Gallois marquer un essai mais je sais plus comment, et enfin Huget marquer enfin un vrai essai de ¾ en fin de match. Enfin on s’en foutait pas mal, depuis la 62ème Toulouse avait gagné avec le bonus offensif, le reste était aussi intéressant que la seconde mi-temps du match de Biarritz la veille (à part le jeu et les points en plus bien entendu). Il était cinq heures du matin…

Les joueurs :

 

Les fainéants qui seront champions en mai ou en juin :

 

Alain Rolland a un peu joué à pile ou face pour les mêlées en première mi-temps, et puis ensuite il a arbitré à la française (tu siffles pour les locaux). Steenkamp puis Johnston ont manqué en deuxième mi-temps, De Pénalité aurait pu marquer à la place de Clerc. Du coup il a fallu ouvrir Poux pour faire revenir le Sud-Af. Très belle prestation de la deuxième ligne, Albacete a fait le travail de l’ombre mais a surtout brillé balle en main. Beau match de la troisième ligne, particulièrement Picamoles, surnommé Loulou par Novès. Si je le croise un jour, je l’appellerai Loulou on verra ce qu’il se passera. Luke Burgess… Ah Luke… Il va lui falloir un certificat médical pour que la règle de la sortie de balle en 5 secondes ne s’applique pas pour lui je pense. Tu m’as régalé en fin de match avec ton départ en mêlée, le long de la touche, suivie d’un coup de pied directement dans les tribunes. Mygalistère n’a pas de poils aux pattes, a raté une pénalité et deux transformations, avant de se blesser et sortir à la 60ème minute. Remplacé par Doussain, qui avec trois fois moins de temps de jeu a fait trois plus. La ligne de trois-quarts aurait pu rester au chaud, surtout les pauvres ailiers. Faut dire qu’avec des centres qui totalisent UNE passe sur tout le match… Huget bien en cannes, et a marqué sa différence avec Poitrenaud blessé par une anti-poitrenade : sur un coup de pied à suivre qui se dirige vers l’en-but, j’attends pas la pression offensive, et je fous tout le monde dans la merde en rentrant avec dans mon en-but.

Les balbuzards gallois :

 

Un sacré bon enfoiré ce demi de mêlée Kahn Fotuali’i, qui a bien géré sa mêlée fermée pourtant dominée. La troisième ligne a beaucoup plaqué, les autres ben on les a pas vu, forcément ils ont jamais eu le ballon…

La citation :

 

Novès : « Vous avez vu le mal qu’on a pour arriver à profiter de nos points forts, hein, parce que l’arbitrage européen est un peu différent de celui dont on est habitué. » Tu vois Mourad, les Valeurs du Rugby demandent que quand on déteste l’arbitre, on ne dit pas qu’il est « mauvais », on dit qu’il est « différent ». Comme mon voisin qui a la peau un peu trop foncée à clomid 150 mon goût, c’est pas raciste si je dis qu’il est DI-FFE-RENT.

Laurent Depret passe sur le grill

Le Monsieur rugby d’RMC passe sur le grill.

Propos recueillis par Ovale de Grace

Laurent Depret, c’est le mec qui enchante nos oreilles de ses analyses doctes et ses jolis reportages, dans les vestiaires ovales ou dans les stades, au mépris des intempéries. Monsieur rugby sur RMC, il a le bon goût d’être un fervent lecteur de la Boucherie, et la gentillesse de s’installer sur le grill.

Biographie:

Le parcours de Laurent Depret est symbolique de la voie royale qui mène du goulot au micro. A la suite d’une sombre histoire, Laurent Depret vit ce qui restera son plus grand regret : avoir dû arrêter de donner des cours de tennis à l’école d’élèves infirmières de l’hôpital de Provins. Alors il s’est mis à boire devant tant d’amour(s) gâché(es) et c’est donc par les voies naturelles, celles de Saint Jack D., qu’il devient journaliste. Mais comme il est trop mauvais pour continuer dans la respectable PHR, il glisse vers le sport. Une descente aux enfers qui a continué jusqu’à la radio. Il a arrêté de boire juste à temps: il aurait pu finir à la télé. Sans ce dérapage en forme de tête à queue, il n’aurait jamais pu se spécialiser rugby, lui dont les atavismes le destinaient plutôt à la raquette. Mais en 98, à L’Equipe, c’est au desk rugby qu’il y restait de la place alors il s’y est mis. Richard Escot lui a alors tout appris, malgré Henru Bru, Francis Deltéral ou encore Christian Jauréna.

On est très loin de la création de la Boucherie et déjà le rugby crée l’hécatombe et tue son couple. Il croit alors trouver le réconfort dans l’aventure stade.fr mais la bulle n’a pas tenu plus de temps qu’il ne faut pour à une figue (molle) pour tomber d’un tabouret. Chômage… Et puis Jean-Paul Cazeneuve lui donne du pain quand dans sa vie il faisait faim et Sud Radio est devenu sa maison: il devient correspondant à Paris. La montée en puissance du Stade Français, Bernie à la tête des Bleus, la Coupe du monde en Australie, Moscato relancé après Première compagnie qui signe à Sud radio. La suite, c’est RMC qui embauche Moscato pour le destin que l’on sait. Vincent le recommande au Patron qui recrute Laurent pour la Coupe du monde 2007. Il arrête donc les infirmières, de boire, d’écrire des conneries pour en raconter.

Le dernier mot de Laurent D.

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: “Au fait, il y a une vie après 45 ans. Si, si même si je ne sais toujours pas pourquoi je préfère les deuxième lignes aux autres postes”
NDOdG: Parce que Pascal Papé?

  • Un club ?

Fer 9

  • Un technicien ?

Graham Henry, l’homme qui a avalé une mobylette (selon Wilfried Templier…)

 

  • Une équipe ?

Australie 1999

 

  • Un match ?

Barbarians – All Blacks 1973

 

  • Une action ?

L’essai de Cédric Heymans à Wellington en 2009

 

  • Un geste ?

La haie d’honneur

 

  • Un poste ?

Poste de radio, forcément

 

  • Un stade ?

Croke park, Irlande – Angleterre…

 

  • Une victoire ?

France – All Blacks 2007

 

  • Une défaite ?

France – All Blacks 2011

 

  • Devise de club favorite ? Ou devise tout court ?

Legacy to the jersey

 

  • Le joueur avec qui vous auriez aimé jouer sur le terrain ?

Thomas Castaignède

 

  • Celui que vous n’aimeriez pas croiser sur le terrain, et encore moins dans une ruelle sombre et étroite ?

Francis Haget

 

  • Celui avec qui vous ouvrirez bien un bar à putes à Bogota ?

Felipe Contepomi (il parle la langue, il est The Boss, il est médecin…)

 

  • Celui avec qui vous auriez aimé faire une 3ème mi-temps ?

Jacques Fouroux

 

  • Celui avec qui partir à la chasse à mains nues dans la forêt amazonienne ?

Jean-François Tordo

 

  • Votre boisson préférée avant le match? Après le match ?

Café
Bière

 

  • La première fois…

… à la télé ?

 

France – Angleterre 1973

… au stade ?

Lycée Thibault de Champagne (Provins) – Lycée Lakanal, 1977, finale du championnat Inter-académies d’Ile-de-France juniors

… sur le terrain ?

1975, collège Lelogne-de-Savigny – collège de Nangis, championnat départemental scolaire (benjamins)

 

  • Thé ou Café ?

Café sucré et thé sans sucre

 

  • Levrette ou 69 ?

69 des fois avec sucre

 

  • Il reste 10 minutes a jouer… cagade dans ses 22 qui offre 5 points à l’adversaire ou expulsion pour plaquage cathédrale ?

Ça dépend du score à ce moment-là, mais le pire pourrait être le plaquage cathédrale dans les 22…

 

  • Se faire enfoncer en mêlée ou se prendre un cad’deb d’ecole ?

Je n’ai jamais joué devant et très mal derrière donc le cad’déb’ d’école.

 

  • Damien Traille ou McGyver ?

Damien Traille

 

  • Pour la 3ème mi-temps: Byron Kelleher ou Paris Hilton ?

Byron Kelleher (il y aura dans ses parages forcément mieux que Paris Hilton)

 

  • Pour partager votre cellule ?

Paris Hilton

 

  • C’est qui le plus fort, Jamie Cudmore, Bakkies Botha ou l’hippopotame ?

L’hippopotame (sauf en touche, les rhinocéros ne veulent pas le lifter).

 

  • Vous préférez vous faire plaquer par Chabal ou par votre petit(e) ami(e) ?

Par ma toute petite amie.

 

  • La chanson paillarde que vous aimez secrètement ?

J’ai encore rêvé d’elle.

 

  • David Marty ou Marty McFly ?

David Marty

 

  • Expliquez la règle du plaqueur/plaqué sans utiliser de ponctuation.

(Trop facile cette question)
Un joueur peut plaquer un joueur adverse portant le ballon en l’attrapant et en l’attirant au sol Toucher le sol avec un genou ou le ballon est suffisant pour être considéré « mis au sol » Le plaqué doit passer le ballon ou le lâcher immédiatement Le plaqueur doit relâcher le plaqué et s’éloigner Le ballon devient ainsi libre pour être joué par un autre joueur ou disputé dans une mêlée ouverte Cette phase porte le nom de « phase plaqueur-plaqué » Si le porteur du ballon est plaqué il peut toutefois marquer un essai dans la continuité du mouvement par exemple en tendant le bras au-delà de la ligne de but Si le porteur du ballon n’est pas mis au sol il n’y a pas plaquage et un maul peut se former

 

  • Ça vous étonne Ovale Masqué qui mange un yaourt ? 

Sans enlever son masque, je dis que c’est gâcher, c’est pas lui qui fait la lessive on dirait.

 

  • Bon alors, c’est qui qui a pété la gueule à Bastareaud en fait ?

Je ne le sais pas, mais je sais que ça s’est passé entre 5h28 et 5h32, entre le 1er et le dernier étage de l’hôtel (ou dans le parking dont on dit qu’il communique avec le 3e étage de l’ancien Holiday Inn de Featherston Street…).

 

  • Pourquoi avoir perdu votre temps à répondre à ces conneries, franchement ?

Ovale de Grâce a été radiée à vie à l’âge de 13 ans pour avoir mordu une adversaire, j’ose pas imaginer ce qu’elle m’aurait fait si je n’avais pas répondu à sa demande.

 

  • Un oubli ? Un mot à ajouter ?

Oui, une question: pourquoi pensez-vous que le rugby c’était mieux avant le professionnalisme? (répondre de manière synthétique en moins d’un livre de 300 pages svp).

 

  • A qui voudriez-vous que ce questionnaire soit posé ?

Pierre Camou

Le Lab'Occitan analyse Trévise-Toulouse (21-33)

Alors, ça fait quoi de se sentir biarrot, Guy ?

 

Par Damien Try,

 

Le contexte :

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small;”>Lors du tirage au sort des poules de H-Cup, Toulouse a enfin eu le petit cadeau que l’on attendait depuis des années : un club italien. « On se sent un peu biarrot » avait plaisanté Novès, grand maitre de l’ironie (et non pas de l’Aironi, la franchise a disparu). Ca serait donc « dix points » offerts, après des années à se taper du rouquin sous la pluie. Mais le discours a quelque peu changé depuis cette tirade : « Il faut respecter cet adversaire », « c’est une équipe difficile à bouger chez elle », « ils ont beaucoup d’internationaux », tous ces savoureux éléments de langage qui n’en sont pas moins vrais, demandez au Biarritz Olympique. L’équipe alignée par Guytou était loin d’être une équipe B donc, comptant notamment le retour d’Albacete. Clerc titulaire et Nyanga remplaçant, rien de neuf dans la maison rouge et noire.

 

Le film du match :

J’avais préparé mon petit papier et mon petit crayon pour prendre des notes sur le match, et à la 30ème minute quand le Stagiaire m’a gentiment proposé d’écrire le compte-rendu, je me suis aperçu que je n’avais rien écrit. Et pour cause, la première mi-temps fut d’un ennui monumental, mis à part pour l’agonie pendant 40 minutes de la première ligne occitane, archi-dominée par les Italiens. Le Trévisan Burton visant très bien, les points au pied se sont succédés les uns aux autres, et ce sont avec 18 points que les locaux repartiront aux citrons. Mais Magalie Stère en marque lui neuf, offerts par Vas-y-en-Hodges, dont l’arbitrage fera se poser des questions à plus d’un. A Florian Fritz notamment, qui se fera prendre en flagrant délit de Valeurs du Rugby par une caméra indiscrète :

La domination en mêlée n’apporte pas que des points, puisqu’elle permet à Christopher Tolofua de se prendre un jaune pour s’être relevé en mêlée. On en reparlera ensuite ! Thierry Dusautoir regagne les vestiaires un peu énervé, et même si bon joueur il répond aux questions de Romain Magellan du voyage en Italie, le ton est un peu sec quand on en vient à parler arbitrage.

La mi-temps a dû être un peu agitée du côté de Novès, qui certes se sent biarrot, mais ne voudrait pas non plus se sentir trop biarrot et perdre le match. Grand changement donc en première ligne, puisque Poux et Montès sont invités à regagner un banc qu’ils ne quitteront plus jusqu’au printemps. Steenkamp et Johnston changent complètement la donne, détruisant leurs vis-à-vis. Mais cela ne règle pas tout, et Vincent Clerc pour un petit en-avant d’anti-jeu se prend à son tour un carton, ce qui permet à Burton d’aggraver la marque : 21-12, les Toulousains n’ont même plus le bonus défensif.
Heureusement la machine à broyer qu’est la mêlée retrouvée est là, la première ligne du Benetton Trévise en voit de toutes les couleurs (unies), et après avoir été le témoin de plusieurs scènes de marche arrière, Hodges finit par accorder un essai de pénalité. Sacré Pénalité, le meilleur marqueur d’essai toulousain, qui remet l’équipe sur les bons rails.

Dans la foulée et après plusieurs temps de jeu qui ont désorganisé la défense et sur un départ de Maestri, Picamoles bien placé transperce la défense. Un raffut, un mec sur le cul, un second raffut, deux mecs accrochés au cul, le 8 toulousain passe les bras, cherchant son soutien. Oh et puis non, il y va tout seul, 26-21 à l’heure de jeu, tout va mieux. D’autant plus que seulement quelques minutes après, McAlister tape au-dessus de la défense pour Clerc qui marque son essai syndical. Marquer autant d’essais (déjà 6 cette saison) tout en faisant des matchs aussi dégueulasses, ça dépasse l’entendement. Picamoles se blesse sur l’action, et c’est donc logiquement Burgess qui prend sa place. Mais si, suivez bien : Burgess rentre en 9 à la place de Doussain, qui prend la place de McAlister, qui prend la place de Fritz, qui lui passe 8 ! Limpide.

“Et si ce soir, on dansait le dernier slow ?…

On passera le reste du match à attendre l’inévitable essai synonyme de point de bonus offensif, mais qui ne viendra pas. Ceci agace quelque peu Tolofua, qui à la 76ème déblaye un maul d’une cathédrale tout à fait artistique mais quelque peu superflue, qui plus est devant l’arbitre. Aucune réflexion n’est nécessaire pour ce dernier qui l’avait déjà averti, c’est un second jaune. Il est fort à craindre que l’ERC ne donne pas le bon de sortie pour les tests d’octobre au jeune Christopher…

21-33 score final, Toulouse assure l’essentiel en s’imposant à l’extérieur, mais notre Guytou préféré devra se rectifier un peu, avoir un club italien dans sa poule, c’est 9 points. Ou 8. Ou 4 en fait, il va falloir les prendre ces points. On doit déplorer tout de même la perte de Dusautoir, cisaillé par un placage qui lui laisse une entorse du genou. Pas douillet, il continuera tout de même à jouer pendant plusieurs longues minutes, serrant les dents sur la blessure qui va le priver de la branlée contre les Australiens.

 

Les joueurs :

Trévise :
Très bon match de Burton, qui aura montré à Jack Brunnel qu’il passera un bon Noël, à côté de Sweeney Todd (le diabolique

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Barbieri).

Toulouse :

Luke « Sleepy Hollow » Burgess a été catastrophique, relevant le défi d’être à chaque fois plus lent. Non je suis mauvaise langue, il a joué une pénalité vite, vous voyez, la pénalité en fin de match, pas loin de l’en-but adverse, alors que la mêlée écrase tout sur son passage… Yoann « Big fish » Maestri toujours excellent.
Si vous avez pris des photos de Montes et Poux en train de jouer, vous pouvez les envoyer à JBE sur twitter avec le hashtag « rugby d’avant », on risque de pas les revoir avant un bout de temps. Johnston et Steenkamp ont eux été décisifs. Picamoles dans son registre sort un très bon match. McAlister a un peu raté au pied, mais a été bon par ailleurs. Il parait que Traille est un joueur polyvalent. Ca fait bien marrer Florian Fritz, qui a joué 20 minutes en numéro 8, après sa pige en 9 il y a 2 semaines. Encore un grand match pour lui. Fickou a très bien trouvé les intervalles, aurait-on enfin en France une paire de centres de niveau international, qui joue tous les week-ends ensemble ? Matanavou pas concerné par ce match.