Top 14 : Les pronostics de la 22ème journée par Copareos
par La Boucherie

  • 21 March 2014
  • 10

 

Par Copareos,

 

Ca y’est, le Tournoi des VI Nations est terminé. Tournoi qui a vu le triomphe de l’Irlande et de son-équipe-avec-des-joueurs-qui-ne-jouent-que-15-matches-par-an qui est un « exemple à suivre ». Et qui dit exemple à suivre dit que nous ne sommes plus en exemple. Depuis longtemps certes, mais là avec cette quatrième place, le XV de France montre que son dernier Tournoi n’était pas une erreur. La France va mal, et c’est pas moi qui le dit, c’est Le Stagiaire à la télé.

Mais alors, si la France va mal, quid du Meilleur Championnat Du Monde et De Toute L’Histoire Du Rugby Professionnel Et Même Amateur© ? (oui, j’utilise des mots latins comme « quid » pour élever le débat, sachez-le). Au sujet du Championnat, les avis sont plus tranchés. Non seulement parce que grâce à Toulon il y a autant de Sud-Africains que de Français dans le Top 14 (moment xénophobie), mais en plus parce que maintenant, les choses sérieuses vont reprendre car c’est la fin des DOUBLONS. Et c’est pas moi qui le dit, c’est Guy Novès dans tous les médias qu’il croise.

Mais alors, si c’est la fin des doublons, quid du match du vendredi soir qui nous emmerde ? Des matches sans essais ? Des rencontres où le nombre d’en-avant dépasse le nombre de passes réussies ? Des mêlées durant deux minutes ? Des multiples recours à la vidéo pour une action s’étant déroulée dix minutes auparavant ? Là, je peux pas vraiment vous répondre, parce que sinon vous allez arrêter de suivre le Top 14 et cet article ne sera pas lu jusqu’au bout. Et franchement, pour le temps que j’y ai passé…

Clermont/Toulon

Pour le championnat, cette rencontre c’est le quitte ou double. Alors que le vendredi soir est réputé pour être le décor d’un match nous faisant zapper sur Thalassa, Canal+ frappe fort et met la finale de la dernière Heineken Cup, la confrontation des deux leaders. Les Toulonnais rêvent de faire tomber la forteresse de Marcel-Michelin, comme un symbole©. Mais face à l’équipe la plus bipolaire qui soit, qui a remporté ses deux derniers matches à domicile contre l’équipe qui était deuxième à ce moment-là (le Stade Français & Montpellier) et qui a perdu ses deux derniers matches à l’extérieur à Bordeaux et Bayonne, rien n’est sûr.

Mais comme ce n’est pas une finale, victoire de Clermont 48-16 dont deux essais causés par des erreurs de Delon Armitage, déconcentré par les sifflets du Meilleur Public De France©.

 

Stade Français/Toulouse

Le Stade de France accueille ce week-end le « Classico de 2004 ». Le Stade Français ne veut pas perdre pour se faire passer devant par le Racing Métro, ce qui est déjà difficile pour n’importe quelle équipe, mais alors pour l’autre club de la capitale je vous le dis pas. Enfin si j’vous l’ai dit du coup. Face à eux, le Stade Toulousain, revenu dans la course au Top 6 pendant que Doussain se chargeait de rater les pénalités du XV de France.

Victoire du Stade Français 18-16 avec une pénalité ratée par Doussain à la 78ème minute, dans le même stade et au même endroit que contre l’Irlande.

prono

Je mets juste cette image pour qu’on se mette à la place du mec avec la pelle derrière.

 

Perpignan/Biarritz

Les journaleux appelleront ça le « match de la mort », sans remarquer qu’il y aura déjà 15 cadavres sur le terrain au coup d’envoi. Les Perpignanais jouent le maintien (ca y’est, c’est même plus choquant de lire ça) face à des Biarrots ayant appris que les frères Lièvremont pourraient entraîner l’équipe l’an prochain.

Victoire 74-3 de Perpignan, les joueurs du BO ayant profité de la présence des dirigeants de Perpignan pendant le match pour aller négocier un contrat avec eux en tribunes pour la saison prochaine.

 

Castres/Brive

Brive se déplace en Aveyron avec l’intime conviction de rentrer dans le Top 6 en battant le vainqueur du jour. C’est sans compter sur Rory Kockott, qui se voit bien en sauveur du XV de France à la prochaine Coupe du Monde et qui tient à se faire remarquer.

Victoire 80-7 de Castres, avec 80 points de Rory Kockott, soit 1 point Kockott/minute. Oui, tout ça pour ça.

Oyonnax/Montpellier

Oyonnax reçoit Montpellier. Oyonnax est une équipé très simple en pronostics : elle joue à domicile : victoire. Match à l’extérieur : défaite. Je vous laisse donc deviner la suite.

Victoire 20-12 d’Oyonnax, malgré des conditions climatiques tout à fait normales.

 

Bayonne/Bordeaux-Bègles

L’Aviron Bayonnais, qui n’y voit plus très clair depuis le départ d’Afflelou (moment Lartot), espère réussir à se maintenir pour ne pas attirer d’autres anciens sélectionneurs de l’équipe de France, comme Phillipe Saint-André, l’an prochain. Bordeaux-Bègles bénéficiera lui du retour de Raphaël Ibanez en tant que manager, qui a beaucoup appris de ce Tournoi et qui va tenter de retranscrire le jeu irlandais sur son équipe. Mais y’a pas BOD à l’UBB.

Victoire 25-3 de Bayonne.

 

Grenoble/Racing-Métro

Sexton et son équipe se rendent au Stade des Alpes pour y affronter Grenoble, assez bon à domicile (comme toutes les équipes de Top 14 sauf Biarritz, mais de toute façon on ne les compte plus eux). Dans la lancée de son Tournoi, Sexton va réussir à faire un match moyen mais va tomber sur un Caminati en forme (ça c’est pour faire plaisir au Chaife).

Victoire 38-20 de Grenoble, ce qui fera pleurer Fabrice Landreau, comme d’habitude.

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« – Jonathan, tu te rappelles où tu joues ?

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