Par Poupette Dufour, envoyée spéciale.

Lors de sa dernière campagne, la célèbre marque d’onguent capillaire avait cherché à se débarrasser d’une image un peu désuète en choisissant de laisser carte blanche à l’artiste toulousain Clément Poitrenaud. Mais malgré un parti-pris visuel résolument audacieux et le recours à de multiples filtres instagram, la série d’autoportraits « un homme, une coiffure, une usine de produits chimiques » n’avait pas réussi à faire pénétrer durablement la marque dans le cercle capricieux des hipsters.

 Clément Poitrenaud, égérie de Pento jusqu’en 2012. 

La direction de Pento France a donc fait le choix de revenir à une communication plus centrée sur l’utilisateur traditionnel de la marque et a décidé de faire confiance à Jacques Delmas pour l’incarner. Comme nous l’a confié Jean-Guy Ferrero, responsable marketing : « Sûr de lui, élégant à la ville comme sur le terrain, Jacques est l’homme Pento. Nos clients se reconnaissent en lui et son aisance à rester lui-même en toutes circonstances correspond parfaitement à l’image rassurante et virile que Pento souhaite véhiculer. ». De son côté, Jacques Delmas se réjouit que Pento ait fait appel à lui : « J’utilise leurs produits depuis très longtemps maintenant. Pour ma coiffure c’est l’assurance d’une efficacité et d’une longévité à toute épreuve. D’ailleurs je comprends qu’ils m’aient choisi : stabilité, confiance et résultats, Pento et moi on se ressemble ! » Moyennant une somme qualifiée de « raisonnable » Pento a ajouté une condition à cet accord : M. Delmas devra désormais avoir les cheveux visibles à chaque apparition télévisée. Aucune des deux parties n’a souhaité s’exprimer sur le montant final de ce partenariat.

L’homme Pento, arborant un regard profond et concerné sur le monde qui l’entoure. 

Dernière minute : à l’instant où nous publions nous apprenons que le contrat entre Jacques Delmas et Pento aurait été rompu. Interrogé par téléphone, M. Delmas n’a pas souhaité confirmer mais nous a seulement confié qu’il ne comptait pas « en rester là » et qu’il était en « contacts avancés » avec Vivelle-Dop. Affaire à suivre…