Mathieu Lourdot analyse le derby parisien
par La Boucherie

  • 01 November 2013
  • 6

 

Par Mathieu Lourdot.
Il ne s’agit pas de son premier texte puisqu’il a déjà été publié il y a quelques années sous un autre pseudo, donc techniquement, vous ne devez pas l’insulter. Mais vous avez quand même le droit si vous avez envie.

 

Les derbys, ces bons vieux matches qui fleurent bon les valeurs © et le rugby d’avant ©. Ce samedi, on était loin d’un derby entre deux clubs de bouseux du fin fond de la Lozère puisque ce match voyait s’affronter les deux clubs Franciliens pour un remake de la finale du premier championnat de France . Pour la petite histoire, c’était le Stade Français de Philippe Comptepommes qui avait battu le Racing de Jean Bouilhou, qui plus tard fondera la Stade Toulousain. (Cette partie a été rédigée avec l’aide de l’illustre Jacques Verdier).

Revenons maintenant en 2013 pour ce match qui, disons le directement, fut franchement à chier.

Pourtant, je sentais un certain potentiel dans cette rencontre, le Stade Français étant l’équipe qui pratique probablement le jeu le plus sexy de ce Top 14 (pas de vanne, ici) et le Racing étant celle qui aligne le plus de joueurs avec des noms à potentiel comique. En revanche, Jacky Lorenzetti devrait travailler un peu plus son personnage, actuellement, on dirait la version Leader Price de Mourad Boudjellal, ça manque encore un peu de couilles, même si au Racing, il y’a Lapeyre.

 

Les Compos.

En voyant la feuille de match du Racing, j’étais heureux comme Sylvain Marconnet dans une Usine William Saurin. J’allais pouvoir balancer un max de jeux de mots tous plus pourris les uns que les autres. On peut déjà citer la présence de Sexton à l’ouverture, de Lapeyre à l’arrière, de Garçimore (aussi surnommé El McDo) au centre, de Juandré « Freddy » Kruger en 2ème ligne et de Duquelcon à la pile, sans compter Descons sur le banc. En recrutant Sexton, Descons, Labit, Lapeyre et Roberts, Lorenzetti semble vouloir faire passer un message. En tout cas, j’annonce l’arrivée prochaine de Woodcock et de Trevoranus au Racing pour compléter la collection.

Du côté des soldats roses, mis à part Lavalla, aucun joueur ne porte de nom à consonnance sexuelle, dommage. On retrouve donc Justin Bieber à l’ouverture, Crusty le Clown à la mélée, le Stagiaire à l’arrière et on note le retour de Waisea à l’aile. Bien sûr Pascal Papé et Sergio Parisse sont titulaires.

Lavalla

Ici, Sexy Richard Dourthe tente le duckface. Sans succès. 

 

Le Match.

  • On attaque fort puisque le Stade de France est à peine presque pas vide. Je suspecte une stratégie mise en place par Jacky Lorenzetti afin d’éviter que ses joueurs ne soient destabilisés en voyant des spectateurs. C’est sur que ça peut impressionner la première fois.

 

  • Le coup d’envoi est donné par Sexton et récupéré par le Racing qui envoie du jeu d’entrée (c’est possible). Le ballon revient vers Sexton qui feinte la passe et prend le trou. Andreu semble aplatir, mais Monsieur Berdos refuse l’essai et revient à une touche à 5m.

 

  • Sempéré balance une jolie pizza que le Racing récupère, Sexton feinte la passe et prend le trou et est plaqué à 1m de la ligne. Ducalcon ramasse le ballon et aplatit. Sexton transforme. 7-0.

 

  • On se plait à réver d’un match avec de belles envolées, mais la suite ressemble plus à un Géorgie-Roumanie qu’à un Australie-All Blacks.

 

  • Après moults ballons dégueulés et des touches bien foireuses, on fait rapidement un constat : M.Berdos a du avoir vent du tweet de Mujati qui disait, en gros, qu’il fallait être pilier pour savoir arbitrer une mélée. Il décide donc de ne pas arbitrer cette phase de jeu. Heureusement, les parisiens décident de muscler leur jeu (comme Robert) et de montrer qu’ils sont venus avec des intentions ©. Le Stagiaire décide de représenter dignement Paris et nous gratifie d’une magnifique cathédrale sur Jonathan Sexton. Cela permet aux commentateurs de placer un « VOYOUUU ! Depuis le début » ©, très valeurs ©.

 

  • Après quelques fautes de chaque côté, le Racing mène 10-6 aux citrons.

 

  • La deuxième mi-temps semble être partie pour être aussi chiante que la première, mais c’est sans compter sur Pascal Papé qui nous gratifie d’un superbe broyage de roubignolles acrobatique sur Juandré Kruger. Ce dernier terminera donc le match avec une voix de Bee Gees et passera pour un con lorsqu’il sera interviewé par Isabelle Ithurburu.

 

Pascal PapŽ

 

Pascal Papé, déguisé en Seigneur Sith à la convention Star Wars. 

 

  • Contact ! Sexton rentre dans Descons. Bon c’était juste pour la blague.

 

  • Par la suite, Arias tentera de découper Andreu avec un beau plaquage à l’épaule ce qui nous vaudra un nouveau point valeurs © pour Jeff Dubois, ancien chômeur longue durée (comme Ovale Masqué, sauf que lui l’est toujours) devenu entraineur des ¾ du Stade Francais, qui nous gratifie d’une punchline digne du meilleur de Tarantino : « Mais on joue au rugby  Oui ou Merde ?! ».

 

  • A l’heure de jeu Morné Steyn rentre, mais ça n’a pas grand intérêt. Il passe une pénalité pour porter le score à 16-12 pour le Racing (j’ai du zapper des points mais j’ai pas le courage de regarder de nouveau, le match).

 

  • Le Stade Français se décide enfin à tenter quelque chose avec le ballon (après 75 minutes) et pilonne la ligne des Racingmen qui tiennent bon. Lavalla commet donc un en-avant à 2m de la ligne d’essai du Racing. On joue donc la mélée, la première ligne du racing se fait tordre (on retrouvera même Luc Ducalcon avec la tête dans le cul après cette mélée, littéralement) mais monsieur Berdos pénalise le Stade et renvoie tout le monde aux vestiaires.

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Monsieur Berdos : « Vous pliez votre vis-à-vis, vous auriez pu lui faire trop mal, j’vous ferais dire ».

 

Bilan :

Mis à part une tentative de suicide à l’aide d’une capsule de Kro à la mi-temps, j’ai apprécié ce match notamment car les Parisiens on su respecter l’adversaire © c’est pas comme cette équipe de mercenaires ©. Non, en fait, c’était chiant à mourir, j’aurais mieux fait de regarder MHRC-BO en replay.

  • Sempéré semble nourrir le même complexe envers Szarzewski que ce dernier envers William Servat.

 

  • Pascal Papé a encore pris un nouveau jaune. Il est bel est bien le meilleur au jeu de la biscotte ©.

 

  • Luc Ducalcon s’est fait plier tout le match en mélée, il mérite donc le titre de maitre Origami.

 

  • Le Stagiaire affole les défenses avec ses cannes de feu mais en plus, c’est un voyou. Est-il le nouveau Caminati ?

 

  • Waisea revenait de blessure et il s’est reblessé. Est-il le nouveau Benoit Baby ?