Le Rade’Labo analyse Castres – RCT (22-15)
par Pilou

  • 18 September 2013
  • 5

 

Par Pilou

 

Disclaimer

Simplement pour vous dire qu’il ne sera fait aucune blague, allusion ou jeu de mots foireux concernant la localisation de Castres, le nom de famille Kockott ou Pierre Fabre.
Après tout, le Castres Olympique a déjà perdu la finale du Top14 en juin dernier, pas la peine d’accabler encore plus cette équipe.
Bisous.

 

Contexte

Ok, donc le fameux choc revival de la finale de la saison passée, super important, prime time, blabla. Toulon est venu avec ses stars et Castres aligne sa grosse équipe, c’est-à-dire Rory Kockott.
Il fait beau, il fait bon, Eric Bayle a mis sa plus belle cravate et j’ai trouvé un streaming décent.

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La composition des deux équipes

 

Le film du match

Un bon vieux film français auquel on ne comprend rien. Duel de buteurs chiant au sommet, amenant à un vieux 6-6 jusqu’à la 39ème minute de jeu. Une touche à 5 mètres, dix Castrais se retrouvent dans l’alignement pour réaliser un maul façon tortue béglaise qui défonce les joueurs du RCT, visiblement peu doués en calcul (à 10 contre 6, c’est pas forcément facile de défendre). Brice Mach passe le mur du son et aplatit. A la pause, Castres mène 13-9.

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Merci à la Palette Canal + de nous permettre de revoir ce fameux maul castrais

 

Retour des vestaires. Reprise avantageuse des Toulonnais grâce à une pénalité et un drop de Wilkinson (15-13), mais Castres a aussi un artilleur blond et en meilleur forme pour le coup. Son maître à jouer ne s’affole pas et le RCT ne marquera plus jusqu’à la fin du match. Wilkinson rate en effet ses dernières tentatives au contraire de Kockott qui coule le RCT avec trois pénalités pour que le CO s’impose donc 22 à 15.

 

La poitrenade

Pas forcément un gag à proprement parler, plutôt une tentative d’assassinat perpétrée au début du match par Botha sur Kockott. La décence m’interdisant de passer ces images pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, une simple reconstitution sera tout aussi évocatrice :

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Les plus coquins (ou sadiques) peuvent quand même se rincer l’oeil ici.

Le joueur

Rory Kockott, c’est tout. En guise d’illustration, l’action du match :


Et comme si ça ne suffisait pas, le mec est en plus pété de classe et s’excuse après une vanne à la con :

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Kockott n’en était déjà pas à son premier coup de fair-play puisque lors du match face au MHR en octobre 2011, il avait de lui-même indiqué à l’arbitre de champ que sa pénalité n’était pas passée.

Encore un étranger qui n’a finalement rien compris aux Valeurs © du rugby.

 

La déclaration

« J’arbitre, vous jouez. Ok ? »

Paul Gauzère #badass

Rien d’autre.
Ah si, je n’ai désormais plus honte de le dire : Rory, je t’aime.

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La morale de l’histoire

Avec cette décision prise de ne pas jouer à l’extérieur, le RCT entame une longue série d’endormissement de tous ses adversaires directs afin d’être sacré une deuxième fois champion de France.
Toulon, le seul vrai club de rugby de France ©.