Les dessous de l'affaire Delmas au RCTpar Jonny WillKillSoon 14 March 2013 3 Une enquête de journalisme total par Jonny WillKillSoon Comme chaque année, à pareille période, le petit monde du ballon ovale s’émeut et s’émoustille devant les agitations en coulisses des différents clubs du Top 14. Sexton au Racing, Kockott à Toulouse, Gray à Castres ou encore Morne Steyn au Stade Français, beaucoup d’informations sont divulguées et tous les plus grands journalistes sont embusqués pour connaître le point de chute des plus grandes stars du rugby mondial. Et c’est ainsi que samedi après-midi, la rugbysphère a été secouée par une information capitale en cette période de mutation : Jacques Delmas serait pressenti pour entraîner les avants du RCT la saison prochaine. Une question ? Bonne question jeune farfadet ! Pour-quoi ? Trois hypothèses à cette décision : 1 – Il s’agit de l’homme de la situation Tout d’abord parce que l’ancien talonneur du RCN a une solide expérience d’entraîneur. Double champion de France avec Biarritz en 2005 et 2006, Jacques Delmas est un entraîneur capable de ramener des titres, proche du fameux doublé en 2006 (défaite en finale de la coupe d’Europe). Bon certes 2 titres après 28 ans à entraîner au plus haut niveau ce n’est pas non plus super folichon, mais ça reste tout de même plus que Jack Isaac et Jean-Pierre Elissalde réunis. Et puis surtout il a réussi à être champion de France avec des joueurs tels que Jean-Baptiste Gobelet ou David Couzinet. Mais sera-t-il à la hauteur pour gérer la pléiade de stars du RCT ? On peut imaginer qu’un être humain ayant réussi à supporter le melon d’Harinordoquy plus de 2 ans en est infiniment capable. Et puis Jacques c’est avant tout un homme charismatique, fort d’une reconnaissance internationale aussi bien pour sa carrière de joueur que pour celle d’entraîneur. Carl Hayman a même avoué récemment qu’il possédait des posters de celui-ci dans sa chambre quand il était minot, et que c’était même lui qui lui avait transmis la passion de jouer au rugby. Il paraîtrait même que la venue du pilier italo-argentin Martin Castrogiovanni à Toulon, soit conditionnée à celle du technicien montpelliérain, avec qui il souhaite travailler depuis de nombreuses années. Enfin, Jacques a, et il ne faut pas l’omettre, obtenu un 11,5 à son épreuve de LV1 d’Anglais au baccalauréat session 1975, preuve irréfutable qu’il s’agit bien pour le RCT de l’homme de la situation. 2 – Il s’agit d’un remède pour un président malade En 2006, l’arrivée de Mourad Boudjellal à la tête du RCT, laisse présager des lendemains qui chantent…et des oreilles qui sifflent. Car cet amoureux du phylactère est également un grand amateur de recrutements abusifs et de licenciements foireux (et inversement). Et si les stars se succèdent sur le terrain, les entraîneurs (et adjoints) font de même sur le banc de touche. Ainsi, on retiendra que Doucet, Jorda, Lane, Comba, Crenca, Cottin ou encore Hueber ont gentiment été éconduits par le président BougeDeLà. Mais voilà, ses deux derniers entraîneurs (Tana Umaga et Philippe Saint-André) n’ont pas été viré à proprement parler et Mourad Boudjellal doit assouvir ses pulsions de licencite aigüe tel un Dracula en manque de sang ou un Kelleher en manque de vierges. Et cela tombe bien car Jacques Delmas, l’entraîneur spécialiste des emplois précaires depuis 4 ans, est actuellement disponible. 9 mois au Stade Français lors la saison 2009-2010, 3 mois à Perpignan en 2011 et un job en alternance au Pôle Emploi officiel des entraîneurs de rugby. Autant dire une proie facile pour un président vorace qui semble attirer par le profil flibustier du gentilhomme. Ainsi, l’épilogue du bédé-crochet « A la recherche du nouvel entraîneur-fusible » semble proche et le 24ème choix du duo Boudjellal-Laporte (après Milhas, Dal Maso, Herrero, Diaz, Tournaire, Retière, Lièvremont, Brunel, Mallett, le chef cuistot, un mec qui passait comprare cialis online par là, De Niro, sa femme, Jean-Marie Bigard, Depardieu et bien d’autres…) buy viagra online semble être le bon ! 3 – Il s’agit d’une mauvaise interprétation Désireux de toujours mieux comprendre ses joueurs et d’appréhender leurs attentes et besoins, le président Boudjellal aurait confié la mission à Tom « on ne sait plus pourquoi t’es là » Whitford d’espionner les Hayman, Giteau et autre Masoe dans leur élément naturel, c’est-à-dire en boîte de nuit. C’est ainsi que, subtilement camouflé dans un costume de serveur (ce qui semble idiot à posteriori puisqu’aucun joueur ne l’aurait reconnu de toute façon) il a pu intercepter une conversation secrète entre Joe Van Niekerk (imbibé d’alcool) et un canapé (imbibé d’alcool également). Tom enregistra le monologue du capitaine toulonnais qui s’exprimait en ces termes : « I’M FUCKING TELLING YOU : TO BE THE BEST OF THE BEST, WE NEED JACK DI ! FUCK ! » (Traduction : « Je remarque ton air circonspect mais malgré cela je confirme mes propos : pour que nous devenions encore meilleurs que ce que nous sommes actuellement, nous avons fortement besoin de Monsieur Jacques D. Fichtre »). L’enregistrement entre les mains du président, une enquête haletante fut amorcée pour retrouver ce mystérieux Jacques D auquel faisait référence l’ancien Springbok. Et c’est tout naturellement que le nom de Jacques Delmas fut révélé par Laurent Romejko et son équipe des Chiffres et des Lettres. Ce qui montre bien que Laurent n’est pas un amateur de beuverie, puisque n’importe quel lecteur de la Boucherie Ovalie aura évidemment deviné que, derrière les initiales J D, se cachait une célèbre boisson sponsorisée par Willy Mason. Bref un quiproquo que n’aurait certainement pas renié Molière.