Le Labo dauphinois analyse Grenoble-Castres (14-12)
par Damien Try

  • 09 January 2013
  • 5

Par Damien Try

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Le contexte :

Cette rencontre avec Castres est l’occasion pour Grenoble de réaliser la passe de trois : trois victoires à domicile pendant les vacances scolaires de Noël, contre Toulouse, Bordeaux-Bègles et Castres. Tout ça toujours dans l’optique du maintien, malgré la déjà considérable avance sur le groupe classé orange par Bouchon Futé en cette période de fêtes.

Côté castrais, l’équipe se sent émasculée par l’absence de Rory Kockott. La version officielle au club est que tout va bien, c’est juste des petites vacances, il sera là lundi à l’entrainement, t’inquiète la guinguette je gère la fougère. Mais entre ce qui filtre dans la presse et les messages sibyllins sur twitter dans un style philosophique inégalé depuis Invictus, si j’avais été supporter toulonnais je me serais bien fait plaisir sur le couplet des mercenaires dans le club qui préfère le bal-musette à AC/DC. Lacrampe qui rongeait son frein le remplace donc.

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Ce match est, je le rappelle, un simple match comptant pour le Top14. Il n’y a pas d’héritage, il ne s’agirait en aucun cas d’une revanche, si ce n’est que du match aller qui avait vu Grenoble s’incliner. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans les années 90, je ne veux pas le savoir oubliez-moi.

Le film du match :

Ayant été grossièrement dérangé par mon vilain voisinage venu me harceler au plus mauvais moment (volontairement j’en suis convaincu), j’ai raté les premières minutes du match. Bien mal m’en a pris, puisque j’ai ainsi raté un très bel essai combiné par le duo Pélissié-Dupont. A ceux qui railleront en m’annonçant qu’ils auront disparu de l’effectif l’année prochaine, je répondrai qu’il paraitrait que le duo d’entraineurs d’en face aussi mais chut, ce n’est pas moi qui vous l’ai dit. Toujours est-il que Grenoble mène 5-0 dès l’entame, domination de courte durée, puisque Marc Andreu s’offre un contre et résiste au coup de pied prise de kung-fu de Dupont pour aplatir. La rencontre vire à un véritable affrontement en conquête, où le FCG tient le coup en rendant touche perdue (comme sur l’essai concédé) par touche volée, se payant le luxe de gagner un ballon en mêlée, et à la poussée monsieur, comme de véritables Mammou… comme de véritables éléphants pardon. Avec l’appui du vent mais de plus de 50 mètres, Stewart, bien nommé pour connaître les bars, tape sur une pénalité la transversale, le ballon s’élève, et passe entre les poteaux ! La réussite est avec les Isérois, et juste avant la sirène, monsieur Cardonna accorde une pénalité réussie par Pélissié, pour terminer la mi-temps sur le score de 11 à 5, un score qu’on qualifiera de « flatteur » pour les locaux, tant les Tarnais sont dangereux.

Pourtant désormais

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face au vent, la domination est rouge, rouge, rouge et bleue, ce qui permet à Stewart de placer un drop pépère face aux perches. Le micro en-avant (qui ne change rien à l’action) dans le ruck précédent permettra à Labit de gueuler au vol à la fin de match, mais ça se

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saurait s’il y avait de la magouille dans le rugby pro. Les présidents de la Ligue et de la Fédé ont toujours œuvré à ce que ça n’arrive pas, que ce soit Bernard Lapasset il y a quelques années, ou Serge Blanco Jr aujourd’hui.

Le match se complique ensuite pour les Grônoblois : Pélissié rate complètement son drop, les jardiniers de Lesdiguières affirment que les taupes sont encore aujourd’hui cachées très loin sous terre de peur qu’il en retente un. Castres se souvient que l’équipe d’en face a pris 30 points chez eux et n’est qu’un promu, et notamment utilise la puissance de son seconde ligne Gary Whett… JOE TEKORI. Ils campent dans les 22, multiplient les temps de jeu en supériorité numérique après le carton infligé à Bancroft pour un acte d’anti-jeu salutaire. Heureusement que Lamérat met un terme à cette possession en confondant l’arbitre de touche avec son ailier. Attention Rémi, s’il fait plus d’un mètre soixante, est habillé en rose et porte un drapeau, il n’y a que peu de chances que ça soit Marc Andreu.

Les visiteurs commencent à fouetter du croupion, et menés 14 à 5 à la 67ème, ils commencent à se résigner à prendre le bonus défensif puisqu’ils choisissent de taper une pénalité. Pénalité qui tape une nouvelle fois un poteau, mais ne passe pas : zéro sur quatre pour Bernard. Pour un club, avoir des buteurs de la trempe de Kockott ou de Teulet, c’est bien. Qu’ils soient sur le terrain, c’est pratique ! L’ouvreur castrais est donc renvoyé sur le banc. Faillite du buteur, il faudra donc un essai qui viendra conclure une longue poussée des Pharmaceutique-boys, profitant quelque peu d’une grossière erreur du staff grenoblois qui oublie de faire rentrer le remplaçant du carton arrivé à sa fin. C’est dommage de jouer si bien sur le terrain et de faire des conneries de ce genre en dehors. Par exemple mettre des gonzes sur la feuille de match alors qu’ils ne sont pas qualifiés pour jouer en Amlin Cup, par exemple…

Deux petits points d’avance à huit minutes de la fin, le suspense est affreux. Les Grenoblois conservent au mieux le ballon, avancent dans le camp adverse, on croit au drop, une fois, deux fois, et puis non. Et puis ils perdent la balle. Et puis Castres avance. Encore. Encore. Des petits tas. De l’affrontement un contre un. Ils ont bien dû jouer 5 minutes dans 20 m² à 40 mètres face aux poteaux grenoblois. Mais la défense tient bon, mes nerfs beaucoup moins, et à la 84ème minute, l’arbitre Daniel Salles siffle enfin la victoire de Grenoble, mettant fin à mon supplice.

La déclaration :

Fabrice Landreau : « Si vous gardez cet esprit-là, si vous restez que collectif et que les ego on les laisse de côté, peut-être qu’on va pouvoir aller chercher quelque chose ailleurs. » Ah bah enfin ! Il aura donc fallu avoir 24 points d’avance sur le india cheap viagra premier relégable (à rattraper en 11 matchs) pour se rendre compte qu’être 5ème, déjà loin du 7ème (non-barragiste), ça peut être intéressant pour la suite du championnat !

Merci au grand Schtroumpf
Merci au grand Schtroumpf

Les joueurs :

Les vengeurs :

Pour reprendre le mot d’ordre qui règne au sein de l’équipe, c’est vraiment le collectif qui a brillé ce samedi. Mention spéciale tout de même à Beukes, à la troisième ligne notamment Best qui porte bien son nom. Stewart a su gérer un match affreusement tendu. Hunt est très bon à la main, mais il faut qu’il arrête de penser que jouer au pied est la solution quand il n’y a pas de solution. Dupont a travaillé sa stat de placage avec un deux pour le prix d’un assez rare.

Et pour tout ceux qui rigolent et pensent que Grenoble c’est de la ProD2 chanceuse : ce week-end le match du FCG c’est encore le match avec le plus de temps de jeu effectif : plus de 36 minutes. De la ProD2 H-Cupée quoi.

Les protégés de la Fédé :

On s’en fout de leur gueule ! Ils ont perdu ! Franck Hueber, Jacques Fouroux et la grande époque du Grenoble des années 90 qui n’a pas été récompensée par un titre cent fois mérité sont enfin vengés ! AHAHAHAHAHAHA !

Et merde. Vingt ans de psychothérapie ruinés.

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