Le Lab'aux Roses analyse Stade Français/ MHRCpar Ovale de Grace 23 August 2012 9 Par Ovale de Grâce L'ambiance était torride en ce jour de reprise au si accueillant stade Charlety, la foule était venue en masse avide et survoltée découvrir la nouvelle mouture des soldats roses, menés par les charismatiques Christophe Laussucq et Bibi Auradou. Non, j'déconne, on se serait cru à un meeting de François Bayrou et le niveau de fébrilité ressemblait à celui d'une boutique Cartier dans la Pologne post-soviétique. Le contexte : Partis essuyer leurs branlées de l'autre côté de l'hémisphère, sur le terrain, pas un Argentin! Ce qui, du coup, modérait considérablement mon propre enthousiasme à me déplacer pour faire fondre ma cellulite sur les strapontins surchauffés, non par l'ambiance mais par la chaleur caniculaire. Sans ses milongueros, Fabien Galthié était lui aussi sur son pôle down. Tour de chauffe dans la fournaise pour le MHRC qui doit s'imposer malgré les absences dès le début de saison pour confirmer son statut de challenger (attention, le groupe verbal précédent comprend au moins deux oxymores et un pléonasme, sauras-tu les retrouver?) ainsi que pour le Stade Français qui, emmené par le Président Malabar, doit muscler son ventre mou du classement. Le match : Que dire de la première mi-temps ? Eh bien pas grand chose de plus que sur l'arbitre Monsieur Minery, c'est sérieux, un peu hésitant, ça tâtonne (ne voyez pas d'insinuation cochonne derrière ça, y a pas d'Argentin je vous ai dit!) . Les Héraultais font pas mal de fautes en début de partie, ce que Julien Dupuy n'ose pas sanctionner au pied. On est poli entre amis ! Au nom d'une ancienne rivalité pour la suprématie languedocienne, le bleue-bite mais rose-jaquette Porical est affecté au tee et donne de l'air (croyez-moi, on en a besoin) aux Parisiens dès la 12e. Égalisation de Paillaugue à la 19e à la suite du 2e drop manqué par le persévérant Trinh-Duc. On lui souhaite néanmoins de persévérer un jour davantage dans la réussite que dans la tentative… Montpellier fait ce qu'il peut pour donner du rythme dans un jeu étriqué et lourd à bien des égards. Tant et si bien d'ailleurs que les Montpelliérains multiplient les fautes, envoyant au frigo Ouedraogo, ce qui leur coûtera un point par minute de rafraîchissement. On se laisse envahir par la moite torpeur d'une fin d'après-midi caniculaire On se laisserait volontiers bercer par le doux, diaphane et lointain chant des supporters Quand je m'emmerde je fais de vers Pendant que d'autres rentrent au vestiaire Finies les 15 minutes de répit, la sirène sonne dans Charléty, Les joueurs sont chauds comme la braise Et se replongent dans la fournaise… J'arrête là de jouer les troubadours : comme un miracle, il y a enfin de l'action sur le terrain ! Tout commence par un acte politique grave qui aurait emmené Monsieur Minery au charbon dans bien des pays : un essai, la première action vraiment aboutie de ce match est refusé au Président. L'affront est grave, le Président relève la tête et sait que désormais, rien ne pourra arrêter l'inexorable marche vers la victoire dans laquelle il mène les siens, aidé par le précieux Jérôme Porical , un bien fiable lieutenant qui passe tout ce qu'on lui demande de passer. 5 minutes plus tard, c'est Paul Warw buy cheap cialis online no prescription ick qui enfin passe la ligne d'essai, sur une passe de Dupuy. Ouedraogo rentre à la 49e, mais il semble que les Parisiens ont pris le dessus et mènent désormais le jeu. C'est pourtant sur un « essai à la Mytton » que le MHRC marque à la 70e et tente de rentrer dans le match. Manque de bol, Bonfils, suivi par Porical qui transforme, rend la monnaie à la 72e et la douloureuse pèse 29-16. Porical enlève toute possibilité aux Montpelliérains de repartir avec le bonus défensif en tuant le score sur la sirène. Match conclu sur 32-16. Les joueurs : Stade Français : Jérôme Porical : il fait une entrée très remarquée chez les soldats roses, on retrouve le fougueux apaloosa qui avait mené l'USAP aux sommets, juste avant qu'il soit bridé par la culpabilité du succès (Ovale de Grâce, psychanalyste des stars) Julien Dupuy : si ce n'est son manque de réussite au pied en début de match, pas grand chose à redire du rythme de Dupuy, de ses capacités à faire chier imposer les intérêts de ses camarades auprès de l'arbitre, ni de ce geste qui l'a rendu célèbre (mais non, pas la tradition stephenferrisienne!) qui consiste à agiter ses bras vers l'arrière avec une détermination qui n'est pas sans rappeler l'envol de l'albatros ou la colère du jar pas prêt à finir en foie gras (Ovale de Grâce, hagiographe périgourdine) Pascal Papé : lorsqu'il buy propecia and proscar n'y aura plus de droite ni de gauche, lorsque les corpus rugbystiques ignoreront leurs antiques préceptes, lorsque les jargonnants midipyrénéens auront rejoint leur statut de has beens, lorsque l'iconoclasme, la modernité, la créativité sur le pré pourra enfin exulter, dans son halo nimbé de lumière régnera toujours Pascal Papé ! (Ovale de Grâce, évangéliste) Felipe Contepomi : il était pas là, mais j'avais juste envie d'écrire son nom(Ovale de Grâce, parfois fidèle) MHRC : Rémi Martin : Surprenant de régularité, le jeu de Martin, disons « viril » ne prend pas une ride (oui Mesdames et Messieurs, parfois, le jeu ride). On attendait un taquet en loucedé sur le ratelier de Missoup, mais il n'est point venu. Faut dire que ledit avait prévu le coup et s'était tout enmmitouflé dans un casque intégral malgré la chaleur . Benoît Paillaugue : Bon au pied, omniprésent, un caractère de merde… : malgré son physique de souriceau, il a tout d'un grand; on sent bien qu'il a été formé au Stade Français à une époque où Augusto Pichot faisait régner la terreur et incarnait la notion même de demi de mêlée. François Trinh Duc : si l'on excepte ses deux drops manqués, FTD a été plutôt agréable à voir jouer, tentant de dynamiser le jeu au plus creux de son apathie Fulgurance Ouedraogo : pas grand chose à dire, mais j'avais envie d'écrire son nom zp8497586rq