Présentation Taupe 14 : Stade Français
par Ovale Masque

  • 09 August 2012
  • 31

Après vous avoir offert la fiche du promu grenoblois, nous envisageons actuellement de mettre à jour toutes nos fiches de club avant le début du Taupe 14 (en langage boucher, comprenez par là que vous en aurez 3-4 au grand maximum). Ovale de Grâce étant perdue dans une grotte quelque part dans le Périgord, c'est donc Ovale Masqué qui se chargera cette année de mettre à jour la vieille fiche du Stade Français, ce dernier étant vaguement parisien (meme s'il préfère se dire du 93 pour sa “street credibility”). Si vous parvenez jusqu'au bout de l'article, vous aurez le droit à un bonus “zizis”. Oui c'est pour toi, Jacky Lorenzetti. 

En hommage à Rodrigo Roncero, les joueurs simulent une générale sur la photo officielle. 

Devise :

« Pink is beautiful », « Pink is not dead », « Life is life, lalala », « Stade Français, not to lose » ou encore « Un pour tous, et fourchette pour Stephen Ferris », le Stade Français ne manque pas de slogans débiles sortis du cerveau fécond de Max Guazzini. On peut y ajouter celui de la ville de Paris, « Fluctuat nec mergitur », qui signifie en latin « Le bateau tangue mais ne sombre pas, DNCAG tu peux pas test ».

La Ville :

Plutôt qu'une photo de l'Arc de Triomphe, on vous fait découvrir le charme désuet du 13ème arrondissement. 

Si Toulouse est (soit disant) la capitale mondiale du rugby, la ville de Paris, elle, est tout simplement le centre de l'univers, la capitale du monde libre et de ses alentours proches, le dernier joyau de la civilisation. Paris ville lumière, Paris ville de l'amour ! Bon évidemment tout ça, c'est un peu comme le jeu à la toulousaine : on continue d'en parler mais ça n'existe plus depuis longtemps. Dans les faits, Paris ne ressemble pas exactement à la version fantasmée que vous pourrez voir dans les films américains, ou encore dans Amélie Poulain : et oui, personne n'a frotté les murs avec du curry à Montmartre pour obtenir cette teinte jaune dégueulasse chère aux films de Jean-Pierre Jeunet. Paris en vrai c'est aussi le gris, les ordures, les Pakistanais qui vendent des Tour Eiffel, les mendiants, le prix des loyers indexés sur le salaire de Zlatan, la ligne B du RER, les pigeons, les odeurs suspectes dans le métro, et surtout, les Parisiens. Les Parisiens c'est un peu comme les Bretons : les vrais sont rares, mais beaucoup de cons font semblant d'en être. Et ce n'est pas beau à voir.

Vous l'aurez donc compris, si vous n'êtes pas nés à Paris et que vous n'avez pas l'habitude de toutes ces conneries, c'est une ville au moins aussi agréable à vivre qu'un week-end à la mer avec Pierre Berbizier. Mais heureusement, Paris c'est aussi et surtout une ville où vous pourrez trouver un bar à chaque coin de rue, pour tenter d'oublier que votre vie est merdique et sans aucun sens. N'hésitez d'ailleurs pas à visiter la rue Princesse (ou Rue de la Soif) dans le Quartier Latin, où vous ne manquerez pas de croiser des joueurs du Stade Français dans un état franchement déplorable. Par contre, attention, le dernier métro est à 1h. Ainsi, si vous n'avez pas de quoi vous payer le taxi, il est probable que vous passiez une nuit à décuver sous un pont en ma compagnie. 

Le club :

L'histoire, vous la connaissez. En 1883, Max Guazzini débarque dans sa Dolerean, en compagnie de quelques copines comme Blanche de Castille, Pascal Nègre et Dalida. Au programme : shopping, visite du Paris d'avant guerre, et bien sûr, soirées en boîtes. Il y rencontre plusieurs étudiants du lycée Saint-Louis, à qui il propose de monter une équipe de rugby, pour pouvoir prendre des photos d'eux dans les vestiaires. Max repart dans le futur quelque temps après mais l'idée fait son chemin, le Stade Français est créé. Le club remporte 8 titres de champion de France dès ses premières années, avant que Toulouse ne soit autorisé à casser les couilles au reste de la France. Le dernier date de 1908. Après cela, le club va lentement disparaître et sombrer dans l'anonymat.

Heureusement, en 1992, Max Guazzini reprend le club qu'il avait fondé lors d'un de ses voyages dans le temps. En une poignée de saisons, le club monte les échelons du rugby français un à un et remporte son 9ème titre dès sa première année dans l'élite, en 1998. Grâce à un savant mélange de rugbymen étrangers (la fameuse filière italo-argentine) et de joueurs français revanchards (des ringards comme Moscato, Simon, Dominici, Comba…), Max pose les bases de l'équipe qui régnera sur le rugby français pendant une décennie. Après le 13ème et dernier Bouclier de Brennus glané en 2007, l'entraîneur Fabien Galthié quitte le club, et c'est le début des emmerdes. Point culminant de cette période noire, le rocambolesque épisode de la FACEM, qui a bien failli enterrer le club pour de bon. Guazzini quitte finalement le navire, mais Pink is not dead, grâce à la bienveillance du nouveau président Thomas Savare, un homme visionnaire et au charisme hors du commun.

Le Stade :

Un toit transparent, à l'image des finances du club. 

« Et toi, vieux Gitan, d'où viens-tu ? Je viens d'un pays qui n'existe plus » chantait notre icone éternelle Dalida. Et bien pour Paris c'est un peu pareil : le Stade Jean Bouin étant en travaux depuis deux ans, le Stade Français s'est transformé en club itinérant. Le 13ème arrondissement, Saint-Denis, Le Mans, bientôt Le Havre… une sorte de tournée mondiale des bidonvilles. Mais d'un coté, ça reste toujours moins pire que Colombes. En fin de saison, un stade “sexy leopard” devrait être livré. Un stade financé à 100% par la ville de Paris, pour un club qui joue le maintien en Top 14. La moindre des choses serait donc qu'il y ait une tribune nommée Bertrand Delanoé.

Les Bouchers :

Avec la perte de Marconnet, Roncero et Leguizamon ces dernières années, le club commence sévèrement à manquer de bouchers. Bien sûr, on peut citer Julien Dupuy, qui a abandonné la fourchette, mais qui continue à pourrir les arbitres à longueur de match. Tout comme Sergio Parisse, un capitaine qui pleurniche beaucoup, dans la plus belle tradition italo-argentine. Mais surtout, le grand espoir de la saison sera le sud-africain Gerhard Mostert, 15 matchs et 3 cartons jaunes la saison passée. On croirait presque retrouver Pascal en plus jeune.

Gerhard, avec John Smit à un concert d'AC/DC. 

Les joueurs clefs :

Les mêmes que l'année dernière : le gang de la calvitie Parisse-Dupuy-Contepomi. Tout simplement les trois cerveaux de l'équipe (même si celui du Dr Maboule connait parfois de sérieux bugs). Si un seul d'entre eux est absent, ça commence un peu à être la merde. Dans le pack, c'est bien sûr le Président Papé qui fait autorité. Jadis, il collectionnait les pains et les cartons jaunes, maintenant ce sont les étoiles dans le Midol et les interviews cultes dans Jour de Rugby. Citons aussi David Attoub, solide depuis des années et qui accède enfin à la reconnaissance internationale, ou encore Pierre Rabadan, qui est un peu le Jean Bouilhou de Paris : on n'est pas bien sûr de son utilité dans le jeu mais bon c'est un leader. 

Et là c'est le drame : Felipe a repéré Isabelle Ithurburu dans la salle de presse. 

Les recrues :

La recrue star de la saison est indéniablement le Petit Fantôme d'Aimé Giral, Jérôme Porical. En retraite méditative dans les montagnes du Canigou depuis le titre de l'USAP en 2009, Jérôme a donc décidé de faire un come back à la Michael Phelps et de reprendre le rugby en signant à Paris. Une recrue plutôt étrange pour les Roses : on peut se demander quel est l'intérêt de recruter le seul joueur capable d'être plus mauvais en défense que Camara et Gurruchaga. Le gars a certes quelques qualités de buteur, mais avec Dupuy, Contepomi, Fillol, Bézy, Gurruchaga, Paul Williams ou Pascal Papé (vous l'ignoriez ?) c'est pas vraiment ce qu'il manque à Paris. Il faut donc espérer qu'il retrouve son niveau d'il y a 3 ans, à une époque où il savait également être un arrière complet, capable de relancer des ballons de temps en temps. Interrogé sur le sujet, notre chroniqueur catalan Gregory Le Mormeck nous a juste répondu « lol ».

Geoffrey Doumayrou est la recrue surprise de l'inter-saison : le Stade Français a l'habitude de faire les poubelles du RCT et de recruter des sauvageons inconnus de la Pampa, mais beaucoup plus rarement de jeunes espoirs français ayant vaguement un avenir international. Le centre de 22 ans est en effet passé par toutes les sélections de jeunes, et a déjà signé quelques coups d'éclat à Montpellier (un hat trick contre Toulouse en 2010, un doublé contre le BO la saison passée – ok ce n'est pas un exploit). Mais son irrégularité a poussé Fabien Galthié à le mettre sur le banc pendant une partie de la saison. Les signatures des centres Hape et Carraro n'étant pas très bon signe pour lui non plus, notre ami a décidé d'aller voir ailleurs. Paris étant une équipe qui fait du jeu (même n'importe comment) et avec plein d'Argentins, il ne sera pas trop dépaysé. Bon choix en tout cas pour le SF qui n'avait pas vraiment de centre créateur dans son effectif.

Autre recrue de choix, la star des nuits montpelliéraines Olivier Missoup. Parisien de naissance, il revient dans sa région d'origine, où le rugby n'intéresse absolument personne, ce qui devrait bien le changer de Toulon. Troisième ligne honnête, il était barré par les Barbarians Toulonnais à son poste. A Paris, il y a du monde aussi, mais il devrait pouvoir tirer son épingle du jeu grâce au turn-ovaire indispensable dans le but de réaliser le doublé Top 14 / Heinekid Cup (ne rigolez pas). Il vient avec dans ses bagages Jérémy Sinzellecialis online

g>, un espoir toulonnais auteur de quelques prestations encourageantes il y a deux saisons, mais barré par des cadors tels que Paul le Pouple Sackey et Christian Loamanu. Il aura plus de temps de jeu au Stade Français, au moins en début de saison puisque Camara et Fainifo seront out. Enfin, le troisième déchet Toulonnais de l'année est Romain Frou, ex-pilier Rochelais qui n'a joué que deux matchs sur la Rade. Autant dire qu'on n'a aucune idée de ce qu'il vaut. Au rayon des retours au bercail, signalons aussi la signature de Nicolas Bézy, formé à Paris et parti faire le porteur d'eau au Stade Toulousain pendant trois saisons. Polyvalent et bon buteur, il risque encore de jouer les bouche-trous mais au moins les internationaux parisiens accepteront de lui serrer la main à l'entraînement.

Après Marcelo Bosch, Ignacio Mieres et Martin Rodriguez Gurruchaga, voici le tout nouveau arrière-polyvalent-buteur-beau gosse de la Pampa, ou le nouveau Hernandez-en-moins-bien si vous préférez : Lisandro Lopez Gomez. Non, rien à voir avec le footballeur argentin de Lyon. Sachez au passage que quand on tape Lisandro Lopez dans google, le premier résultat de recherche est « Lisandro Lopez gay Gourcuff ». Bref. Certifié par le label qualité Pampas XV ©, international à 7, le garçon a probablement un bon gros potentiel, comme beaucoup de ses camarades échoués en Taupe 14. Reste à voir ce qu'il en fera à Paris. Dans le genre quitte ou double, le Stade Français a également innové cette saison en recrutant un ailier fidjien au nom imprononçable, Waiesea Vuidravawalu. Dans 6 mois, il sera soit la nouvelle star du Taupe 14, soit le client favori du KFC de Châtelet les Halles. A la vue de son premier match contre l'Argentine, on a un a priori plutôt positif. Enfin l'autre Argentin à surveiller sera Juan Cruz Guillemaín (rien à voir avec Philippe cette fois), capitaine des -20 argentins qui ont terminé 3èmes du dernier mondial, et souvent comparé à Albacete.

Enfin l'homme qui aura la lourde tâche de remplacer (numériquement) Carlo Bruno sera Michael Van Vuuren, 20 ans et ancien joueur des Cheetahs en Currie et Vodcam Cup. On avoue qu'on ne sait pas grand chose de lui, sachant qu'il n'a jamais été appelé à jouer en Super Rugby. Il était par contre dans le squad de l'équipe d'Afrique du Sud des -20 ans pour la Coupe du Monde 2011. Certains de ses coéquipiers d'alors comme Etzebeth, Kolisi, Goosen ou Jordaan ont explosé cette année, et les deux premiers disputeront d'ailleurs le Rugby Championship avec les Boks. Lui va s'exiler en Europe à même pas 20 ans, ce qui n'est pas très bon signe à notre avis mais de toute façon, il devrait être N°3 derrière Sempéré et De Malmanche.

Enfin au rayon des inconnus complets : Zurab Zhvania, pilier géorgien portant un nom de serviette hygiénique (et accessoirement, homonyme de l'ex premier ministre de la Géorgie) et qui aura donc bien du mal à impressionner ses vis-à-vis en mêlée. Pourtant, le Stade Français aurait bien besoin de renfort dans le secteur.

Les départs :

Gonzalo Tiesi, sorte de Florian Fritz version Leader Price, dont le seul talent consistait à foncer tout droit, ne manquera pas trop au Stade Français. Après une première saison passable, il n'a pas joué un seul match l'année dernière (merci Courtney Lawes) et Morgan Turinui a de toute façon pris la relève dans le rôle de bourrin de service. Après des débuts prometteurs, Alex Rokobaro a disparu de la circulation et retourne en Australie dans l'anonymat général. Milloud ne faisait plus peur qu'aux enfants et Byron Kelleher aux femmes de chambre, leurs départs ne constitueront pas une grande perte non plus. Tom Palmer a toujours été un mystère : souvent très bon avec le XV de la Rose, presque toujours transparent avec le Stade Français. On verra si son « travail de l'ombre » manquera au pack parisien mais avec Mostert, Van Zyl et Flanquart pour entourer le Président, ça devrait aller.

Les djeunz Hugues Briatte et Quentin Valençon avaient fait des débuts prometteurs sous le maillot parisien. Mais lassés d'avoir peu de temps de jeu, ils se sont perdus dans l'alcool et les blagues d'adolescents sur Twitter. Parait même qu'ils répondent aux tweet de la Boucherie parfois, c'est dire s'ils sont paumés. On les retrouvera à Brive et Pau l'année prochaine.

Enfin les deux grandes pertes de l'année : Rodrigo Roncero n'était certes plus une terreur en mêlée fermée, pour ne pas dire qu'il était complètement crâmé, mais son vice et son sex appeal faisaient toujours leur petit effet auprès d'un corps arbitral parfois influençable. Enfin le traître, Carlo Bruno alias Dimitri Szarzewski, a décidé d'aller livrer ses pizzas de l'autre coté du périph, au Racing. On a beau souvent se moquer de ses lancers et de son intelligence de jeu proche de celle d'un tabouret, il était indispensable au Stade Français depuis plusieurs saisons, et même des internationaux plus ou moins renommés comme Kayser ou De Malmanche n'ont pas réussi à le déloger.

Hugues Briatte, c'est aussi un mec qui aime bien faire du poney à poil avec des potes.

Les joueurs à suivre :

Djibril Camara. Ce conseil s'adresse surtout à l'agence antidopage.

Outre les recrues déjà citées, Dr Maboule a tout de même 34 piges et il ne pourra pas jouer tous les matchs cette saison. On peut espérer l'éclosion de Jules Plisson, déjà auteur de prestations très encourageantes en fin de saison dernière. Laurent Sempéré est le joueur qui a le plus d'ancienneté avec Papé & Attoub dans le 5 de devant. Après avoir honorablement joué les seconds couteaux pendant toutes ces années, il doit passer au niveau supérieur pour que le départ de Carlo ne se ressente pas trop. Son remplaçant, l'hideux néo-zélandais roux Aled de Malmanche, devra aussi progresser sur ses lancers, mais sa puissance et son dynamisme dans le jeu sont intéressants. Enfin Antoine Burban, le “futur Dusautoir” selon Marc Lièvremont, a un potentiel énorme, mais avec sa maladie des os de verre et sa calvitie avancée à à peine 25 ans, on se demande parfois si ce n'est pas plutôt le futur Benoit Baby.

Le staff :

Le Stade Français entame donc sa 4ème saison de transition de suite, après le départ de Fabien Galthié en 2008. Depuis cette date, Paris empile les entraîneurs et les adjoints parfois improbables, et les vire avec la constance d'un vrai club de foot : McKenzie, Dominici, Delmas, Faugeron, Cheïka, Whitaker, Ledesma…. L'Australien Cheika, champion d'Europe avec le Leinster, devait reconstruire une équipe compétitive en deux saisons : au vu du résultat, on a envie de dire « mouais bof ». Le coach des arrières Christophe « Grincheux » Laussucq rempile, ce qui est plutôt logique puisque le Stade Français a été une des équipes les moins chiantes à regarder la saison passée. A domicile en tout cas. Comme Dominici avant lui, David Auradou débarque au poste d'entraîneur des avants auréolé de son aura de leader de la belle époque, celle où il distribuait des marrons sous la mêlée comme le pire des voyous de Fédérale 3. Mais en vrai, il porte des lunettes, ce qui veut dire qu'il est probablement très intelligent (jurisprudence Lilian Thuram). Enfin Richard Pool-Jones est promu au poste de directeur sportif, ce qui logiquement, devrait dire qu'il ne dirigera pas les entraînements, mais qu'il ne manquera pas d'humilier publiquement les joueurs et les entraîneurs si les résultats sont mauvais. La touche anglaise.

Voici ce qui se rapproche le plus d'un sourire chez Christophe Laussucq.

Les objectifs :

Après l'épisode rigolo de la FACEM et du presque dépôt de bilan, le Stade Français était déjà content d'être en vie la saison dernière. Après de bons résultats en première partie de championnat, le club s'est mis en tête de viser le Top 6. Un objectif raté de peu puisque le club a terminé 7ème à 6 points du rival du-département-des-riches-et-des-mafieux. Cette année, l'objectif sera clair d'entrée de jeu : faire les 6 et retrouver cette putain de H Cup. Pour s'y prendre une branlée, certainement, mais bon les droits TV glanés au passage feront du bien aux caisses du club. Pour réaliser cet objectif, il faudra : 1) Penser à jouer les matchs à l'extérieur 2) Penser à défendre 3) Penser à pousser en mêlée. Et oui, le Stade Français joue un peu trop souvent au rugby à 7 et oublie les fondamentaux chers à Bernard Laporte. En plus, tout le monde sait qu'en Top 14, jouer à la baballe, ça ne sert à rien.

Le scénario idéal :

La Ligue commence à en avoir marre que le monde entier se foute de la gueule de son championnat soporifique. Dès le début du Top 14, les consignes sont donc données à tous les arbitres : n'arbitrez plus les mêlées et les rucks, ne sifflez plus les en-avants, bref, prenez exemple sur Wayne Barnes.

Paris trouve enfin la dynamique de la victoire. Emmenés par le Président Papé, qui survole les terrains du Top 14 tel un goéland roux, et par le gang de la calvitie, les Parisiens gagnent tous leurs matchs à domicile sur un score moyen de 57 à 44. Terrifiés par l'idée de faire des déplacements en province, Christophe Laussucq inflige le Journal de Jean-Pierre Pernaut à ses joueurs lors des séances vidéos, pour les aider à comprendre ce monde inconnu. Le Stade n'a plus peur et commence à mettre des roustes à tous ces campagnards du sud-ouest. Ils terminent 1er de la phase régulière, devant Bordeaux, Montpellier, Clermont, Toulon et Toulouse. En finale, ils s'inclinent face aux Toulousains qui se souviennent subitement qu'ils peuvent aussi jouer à la main. Peu importe, ils sont redevenus le club phare du rugby français, du moins celui qui passe le plus souvent à la télé. Devant le succès de Thomas Savare, Max Guazzini se suicide : il est retrouvé pendu dans les couloirs du nouveau Jean Bouin, habillé d'une robe de Dalida. Hanté par son fantôme, le lieu devient le point de rencontre à la mode de tous les ectoplasmes gay fan d'Euro Dance de la capitale.

Le scénario cauchemar :

Le Top 14 est plus chiant que jamais. Personne ne comprend les nouveaux commandements en mêlée, et dans le doute, les arbitres donnent pénalité pour Toulouse à chaque fois (ce qui est déjà le cas depuis plusieurs années, en fait). Le Stade Français se fait plier chaque week-end, tout en continuant à jouer à un rugby ridicule et désuet qui ne sert à rien, si ce n'est se prendre des essais en contre. Le club termine 13ème et est relégué en ProD2. Le Stade Jean Bouin, devenu inutile, est détruit et remplacé par une piscine olympique, parce que eux, au moins ils sont blancs, ils sont patriotes et ils chantent la Marseillaise. Le Stade Français disparaît peu à peu dans les limbes du rugby hexagonal et joue désormais tous ses matchs dans un terrain vague près de Bondy. Le clasico face à la Fourastière (3ème série) demeure néanmoins un incontournable pour les 6 supporters du clubs, qui sont restés fidèles depuis les années Guazzini.

Et maintenant, comme promis, des hommes nus, des zizis et de l'inceste :

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  • Ovale Masque
  • Ovale Masque Je ne suis pas le héros dont l'Ovalie a besoin. Ni celui qu'elle mérite. Mais j'aime bien porter des collants.
  1. Alors que j’étais en pleine pause déjeuner en train de lire l’article, je lance la vidéo pour m’assurer qu’Ovale ne dit pas de bêtises. Alors que les premières fesses sont à l’écran, ma boss entre.
    Dur à expliquer.

  2. Ovale Masque

    Tu aurais mieux fait d’essayer de lire l’article, le temps de le terminer ta boss serait déjà rentrée chez elle.

  3. on sens une jalousie envers le ST assez forte dans tes propos, quand à parler d’une “domination” du SF sur une décennie, tu oublies bien vite que les arbitres, si propices selon toi à donner des pénalités au ST, donnaient à ce moment la tous les ballons au SF sans jamais siffler les ballons gardés au sol (et tu oublie clermont et ses finales perdues, et les 3 titres du ST sur une décennie dominée par le SF qui en a gagné….. 4 ). Bref a vouloir faire du so foot en rugby, tu tégare dans une mentalité très loin de l’ovalie. Bonne chance aux parisiens, qui malgré lesp roblèmes économiques ont montré de belles choses l’an dernier, j’espère vous voir en demi les roses!

    1. ” Les Valeurs © “

    2. La mentalité de l’ovalie étant bien entendu la bière.

      1. Ne pas oublier le whisky des farouches Picts

        S’il vous plaît

      2. si c’est pour dire de la merde ! tu peux réster ^^

    3. La mentalité de l’ovalie? Les gens pensant que ça existe ont internet?

      1. La mentalité de l’Ovalie, tu l’aimes ou tu la quittes.

    4. Point Palimpseste de jobarderies.

      1. Je t’aime quand tu parles comme ça.

    5. Visiblement, en voila un qui n’a pas lu la notice:

      “La vie est trop courte pour comprendre le rugby, alors autant en rigoler.”

  4. Ovale Masque

    Ok, j’accepte de me faire fesser avec un livre de Pierre Villepreux au nom des Valeurs du rugby ©.

    Par contre c’est bizarre, c’est classé dans “littérature étrangère” sur amazon.

    1. “yousaybullshit”, un pseudo qui en dit long sur la notion d’ouverture d’esprit propre aux Valeurs du rugby ©.

  5. ouf, finis de tout lire le texte, mais j’ai zappé la vidéo cochonne pour pas passer pour une perverse voyeuriste devant mes collègues

    on va déjà essayé de gagner DEUX matchs à l’extérieur cette année comme marge de progression (un chat noir rose aux yeux jaunes comme mascotte, ça peut que porter bonheur à un club comme le notre …..)

    sinon t’aurais pas un lien vers une pti photo de notre RORO en “diev du stade” que je la mette sur le mur en souvenir ?

  6. Point so foot (nom masculin
    ): adorer le ST. (cf “adorer le PSG”)

    1. Pastigo,

      l’intellectuel aigri et méconnu

  7. Hommage au gars qui n’a pas lu l’article mais qui est allé direct à la fin pour voir la vidéo.

  8. Je trouve dommage que rugbyrama sanctionne désormais un peu plus les posts foireux, parce qu’àpres on les ramasse chez nous.

    1. Et encore, t’as pas vu sur L’Équipe… J’y suis passé, tout à l’heure, et pfouu! Même Remy Martin ne saurait pas où distribuer des gnons…!

  9. Excellent!

    Si je puis me permettre cependant, Max “Desirless” Guazzini n’a pu utiliser qu’une DELOREAN pour fomenter son aveuglant complot.

  10. donc les écossais sont bel et bien des consanguins, de pis en pis.

  11. Je n’ai pas voulu regarder la vidéo, j’ai juste lu l’article ! J’espère qu’on ne m’en voudra pas !

    1. J’ai tenu une bonne minute (vous l’interprêtez comme vous voulez).
      Mais j’avoue que je ne serais pas capable de faire ça avec mon frangin, quand même…

  12. on peut lire sur le regard de max evans la peur de voir arriver vincent clerc encore une fois =)

    1. Voire pire

      sans tenir compte de l’affinité

  13. Ce genre d’article me donne envie d’être vulgaire

    1. Nous sommes tout ouï

  14. Wot ??

    J aime beaucoup !!!

    Clin d’oeil à Greg lemormeck popo a retrouvé sa défense !!! (voir match amical contre l’Argentine …) ;(

  15. La vidéo est très bien: je vais enfin convaincre mes potes gays de s’intéresser à la boucherie (l’article parodiant la fistinière était déjà pas mal)

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