Méduse analyse Racing – Clermontpar La Boucherie 22 September 2011 % Je signe à quel nom … ? David Skrela ? Ok, voilà pour toi petit. 4e Journée du championnat le plus relevée au monde (surtout au niveau des mêlées) avec en tête d’affiche un Superbe Argentine (ou Racing je sais plus)- ASM. Bien que la semaine passée les racingmen ont apparemment été joueurs (moi j’ai pas regardé, ou plutôt essayé de regarder ASM – UBB (oui si je n’étais pas clermontois moi aussi j’aurais ri …) je n’oublie pas les saisons passées, où les Berbiz’ (les pauvres) se déplaçaient autant qu’un paresseux dans la savane, et jouaient plus au foot qu’au rugby. Enfin bref, suivre les Auvergnats toute une saison ce n’est pas que des matchs contre Toulouse ou à la rigueur mettre fanny Toulon chez eux, c’est aussi le Racing, Biarritz, Perpignan (et ça c’est triste). Clermont, premier du championnat et Racing Metro, 4e, sont les deux grosses machines (sur trois avec Toulouse) de ce début de Top 14 (Castres et Agen c’est moins vendeur pour les médias ils sont un peu zappés). Sur le papier, le Racing présente une équipe remaniée, pas jusqu’à dire bis, mais sans Wizniewski (pour éviter une quelconque soudaine sélection ?) le grand Qovu, et un Chabal sur le banc, pour ne citer que les grands noms. Du coté Clermontois, on refait confiance aux jeunes pousses, qui ne déçoivent pas (et qui sont meilleurs que Toulon de toutes façon), en injectant 13 clients du centre de formation. Voici donc les musiciens de la comédie musicale de cet après-midi : Pour le Racing / Pour Clermont : 1-Brugnaut 2-Arganese 3-Orlandi / 1-Faure 2-Kayser 3-Ric 4-Ghezal 5-Van Der Merwe / 4-WHite 5 -Hézard 6-Battut 8-Cronje 7 -Vaquin / 6-Bardy 8- Goujon 7-Audebert 9-Lorée 10 -Descons (Et ouais …) / 9-Sénio 10-James 11-Vakatwa 12 Bousses 13 – Chavancy 14 – Bobo / 11-Nakaitaci 12-Swanpoel 13-King 14- Fofana 15-Germain / 15- Buttin Pour les remplaçants Racingmen : Bianchini, Ben Arous, Dellape, Chabal, Saubade, Matavesi, Le Roux, Zimmerman. Les Clermontois : Cabello, Chaume, Jacquet, Vermeulen, Lapandry, Radosalvjevic, Mourot, Kotze Arbitrée par Mr.Péchambert, la rencontre s’annonce vraiment passionnante (Zzzz). Mais bon entre amis et avec quelques bières, ça devrait passer. Premier drame du match, il ne reste plus que 3 bières pour 4, décidément quel mauvais départ … Tant pis je me contenterai d’un Panaché. Avec toute cette histoire, les 8 premières minutes sont passées, et je les ai pas vues, mais de ce que j’ai pu lire, la domination asémiste était déjà présente avec une percée de l’expérimenté Fofana (vu l’âge de l’équipe, 21 ans, c’est déjà proche des doyens…). Ceci dit une fois installé (enfin !) c’est un match pas si dégueu que ça que je vois, et si la physionomie du match sera tout au long la même, les amateurs de rugby ne s’y sont pas ennuyés. Ils ont plus déprimé, pleuré ou encore se sont pendus avec une tentative de violation de leur intimité avec un ballon ovale, pour insister sur l’image que même si c’est une reprise, n’y allons pas par quatre chemins, le rugby français devient vraiment merdique ! (Pardonnez mon langage, mais bon quand Canal nous offre un Australie – Irlande quelques heures avant …). Ceci dit parmi la pauvreté rugbystique française, ce n’est pas le pire match qu’on se déplaît à regarder (Brive – Lyon n’est qu’un exemple, Perpignan – Montpellier un autre.), malgré les fautes de mains de niveau mini – poussin, il y avait des intentions (l’enfer en est pavé soit-disant, un rapport ?) et ça c’est assez plaisant. Comme à mon habitude, je me concentre d’avantage sur les performances de mon équipe, que sur celles des adversaires, un défaut qui me passera peut – être avec un peu de travail, que je fournis en ce moment à peu près autant que d’essayer de trouver une solution à la relativité sur l’essence humaine. Je prend donc ce match, sur un score de 3 à 0 pour les Racingmen. Germain, le buteur intérimaire qui aurait mieux fait de rester à la photocopieuse ciel et blanc ouvre le score à la 8e minute. De cela se dégage une équipe chez elle qui bafouille et se débarrasse du ballon facilement, un retour dans les saisons passées, comme quoi j’ai pas souvent tort, enfin pas tout le temps. Le fil du match est simple, le Racing porte le ballon, mais se casse les dents comme un skateur des quartiers chics sur le béton, la défense clermontoise est aussi imperméable que le morceau de plastique qu’ont mis tous les enfants quand il pleuvait. C’est à la 16e minute que sur un retour intérieur King perce le rideau (que je ne qualifierai pas de “défensif”) pour inscrire le premier essai du match puis transformé par James, qui semble enfin avoir retrouvé son pied et sa tête, on n’y croyait plus. Et ainsi la routine reprit son rythme, le Racing attaque, ou feinte de le faire, se fracasse sur des Clermontois défensivement irréprochables, puis rend la balle au pied, l’ASM tente et fait des en-avants. Au niveau de la mêlée, les ciels et blancs se font recaler comme des juniors (un comble face aux nombreux espoirs jaunards !). 10 à 6 à la mi-temps après une pénalité de James et une de Germain. C’est une deuxième mi-temps similaire qui recommence, excepté que la rentrée de Chabal faisait penser que le niveau offensif du Racing allait monter, mais désormais le mi-homme, mi-poil est bien meilleur écrivain que rugbyman, oui je confirme ça fait peur. Alors que le score s’étend à 13-6 grâce à une pénalité de James, la 51e voit le premier essai parisien arriver, sur un coup de chance mémorable de Van Der Merwe (les Parisiens doivent dire merci à sa femme qui devait être avec son amants à cette heure là) qui voit le ballon louper ses mains, mais taper dans son genou prenant à contre-pied la défense agressive des jaunes et bleus, et avec un rebond favorable, envoyer Cronje à dame. Non transformé, le score est porté à 11 à 13, ça y est, les Racingmen reviennent. Et ben non, sur un coup de pied pathétique de Descons, certainement gêné par un papillon qui devait passer par là, James récupère la balle sur la ligne des 50 mètres, et tente un drop, qui malgré toutes les mauvaises langues passe, et ira jusqu’à en claquer un autre 5 minutes plus tard sur la ligne des 22. 19 à 11 on est à la 58e minute. Les Racigmen ambitieux (trop ?) décident à partir de là de ne plus tenter les 3 points et de profiter des quelques fautes clermontoises pour venir dans leur camp. C’est sans cesse que sur des fautes de mains, ou grâce à la 3e ligne notamment Bardy que les Auvergnats récupèrent la balle et par la botte de James les renvoient dans leur camp. Après un carton jaune pour Lapandry, à la 80e minute, les Racingmen ont une dernière chance d’au moins récupérer un bonus défensif, le score étant de 22 à 11. Ils pillonnent, et alors qu’ils décident d’ouvrir avec un avantage pour eux, l’action est avortée sur la ligne de touche. Mais avant de revenir sur la faute Clermontoise, le jeune Lorée ne trouve rien de mieux que de coller une poire à Bardy sous les yeux de l’arbitre de touche qui ne dormait pas pour une fois. Bilan un carton jaune anecdotique, et une pénalité retournée, une fin de match au niveau de la rencontre, des Parisiens impuissants (qui expliquerait l’histoire de la femme de Van Der Merwe.) Une quatrième victoire pour l’ASM qui donne le ton, pourtant bien amoindri, prouvant qu’on a bien le meilleur centre de formation de France. Quant aux ciels et blancs, ils ont désormais la tête sous Terre (fallait bien la faire !). Meduse