Le duel de l’été : Marc ‘Lapinou’ Lièvremont vs Guy ‘The Brain’ Novèspar La Boucherie 20 July 2011 2 L’impassible cerveau toulousain qui a célébré il y quelques semaines son huit-millionième Brennus affronte le décrié sélectionneur de l’Équipe de France, en pleine préparation pour la Coupe du Monde. La Boucherie Ovalie analyse les forces et faiblesses de chacun, en toute objectivité bien sûr. Palmarès sportif Guytou : Fidèle au club des bords de Garonne depuis que le monde est monde, papy Novès cumule deux Brennus en tant que joueur et neuf en tant qu’entraîneur, auxquels se rajoutent quatre Coupes de la Bière. Difficile de faire mieux. Lapinou : À une carrière de joueur plus qu’honnête (trois Brennus avec Biarritz et le Stade Français-CASG, dont celui mythique de l’année de la remontée, et un Grand Chelem en EDF) succède une carrière d’entraîneur plus compliquée. Une montée avec Dax et… c’est à peu près tout. Ah merde, on a failli oublier le Grand Chelem 2010, noyé au milieu de branlées mémorables face aux nations du Sud. Déclarations foireuses Lapinou : « Lionel Beauxis a tout pour devenir le grand demi d’ouverture de l’équipe de France pour les années à venir. » (février 2009) « Baby a toutes les qualités pour jouer ouvreur. Nous avons confiance en lui. » (février 2009) « Pour une équipe qui a l’ambition d’etre championne du monde l’année prochaine, il sera très difficile de se relever d’une telle défaite. » (juin 2010, après la première défaite contre les Pumas) « On peut toujours être champion du monde. » (mars 2011, à l’issue du Tournoi) The Brain : « Pour moi, c’est un doublon déguisé. » (février 2011) « Face à Biarritz samedi, on ne va pas avoir beaucoup de questions à se poser sur la composition de l’équipe, par la force des choses. » (février 2011) « Cette année encore les doublons pénalisent le Stade Toulousain, plus que les autres clubs. » (novembre 2007, mars 2008, juin et octobre 2009, février, juin et novembre 2010, janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet 2011) Gastronomie The Brain : Cachous Lajaunie, bonbons à la violette, confit de canard, mais surtout la légendaire saucisse de Toulouse (non, nous ne parlons pas ici de poitrenade) sans qui le cassoulet ne serait pas vraiment le cassoulet. Lapinou : Anchois de Collioure, pêche du jour à la plancha, fromage de chèvre frais à l’huile de foie de morue, cargolade: autant de delicieuses spécialités catalanes que le sélectionneur national se plaît à cuisiner à ses joueurs pour les punir les lendemains de défaites. Joie de vivre Lapinou ne sourit jamais. Faut dire qu’il en a pas vraiment l’occasion… The Brain ne sourit jamais. Il a bien mieux à faire. Vigueur sexuelle Trois rejetons pour Guy, c’est pas mal mais insuffisant. A son crédit notons que ses 3 filles ont un certain succès auprès des joueurs du Stade Toulousain. Il préfère donc la qualité sur la quantité, contrairement à son concurrent. Le Lapinou reste très discret sur ses performances dans ce secteur, mais quand on sait que notre sélectionneur national à 4 frères et 2 sœurs on se dit que lapinou père a sacrément bien contribué à entretenir la réputation de ces petites bêtes là. Résultats et Analyse Le critère sportif on s’en tape complet à la Boucherie, on attribue donc à ce critère un coefficient 1. Déclas foireuses en revanche on aime bien: coeff 8. Gastronomie et joie de vivre coeff 5, parce que à la Boucherie on est pas là pour faire de la danse classique. Enfin la vigueur sexuelle, critère roi, ne pouvait qu’être coeff 10. Lapinou s’est très bien comporté dans les catégories à gros coeff, preuve pour ses détracteurs s’il en est qu’il sait se surpasser quand l’enjeu est de taille. L’ami Guy même s’il était un peu en retrait dans ces catégories reines y a quand même assuré la moyenne, en vieux roublard. Mais surtout il explose son concurrent au niveau gastronomie car tout le monde sait que la cargolade c’est dégueulasse! Le résultat est donc sans appel. Vainqueur: Guy ‘The Brain’ Novès ! Desman