Pierre Albala-dijo se présente aux lecteurs de la Boucheriepar La Boucherie 02 May 2011 % Voilà ma première chronique. La Boucherie m’a proposé 2 litres d’alambic par papier envoyé. Vous pensez bien que j’ai pas hésité une seule seconde. Le rugby, c’est toute ma vie. Moi, c’est Pierre Albala-Dijo, ami des femmes, de l’alcool et du rugby. Mes plus beaux souvenirs sont ovales. Je ne vous raconte pas les 3ème mi-temps chez la Grande Jaja tout de suite, mais ça ne saurait tarder. Pour l’heure, j’ai les genoux qui cagnent et la cabine avancée. La seule chose qui vaille c’est le rugby. Et encore, hein. Les jeunes de maintenant… Pfiou. C’est plus le rugby de mon temps, pas vrai Yves ? Tiens, je pense à ça : j’ai regardé Real-Barça. Ce Pepe. Je le verrais bien 3ème latte. Ce sera toujours mieux que Chabal. A mon époque on lui aurait tiré les cheveux et coupé la barbe dans un maul à ct’ apôtre. Je ne vais quand même pas m’éterniser là, bien que j’aie des choses à vous raconter les enfants. Mais y a les anciens qui m’attendent au troquet (plus communément appelé un bar) pour taper le carton. Ah, ça me rappelle le bon temps. Avec les joueurs de l’équipe, à chaque voyage en bus on tapait la coinche (ou contrée, suivant les régions). Le père à Jeannot avait fabriqué une planche pour mettre en travers des sièges. Comme ça, avec des vieux restants de poutres qu’il coupait à mains nues. Par contre Jeannot, personne voulait jouer avec lui. On y voyait bien qu’il avait été bercé trop près du mur. Gentil, hein, mais il avait pas toutes les fascines à l’abri. Comme ça tout de suite, il me fait penser à Guirado. J’ai jamais pu piffer les Catalans d’ailleurs. Le souvenir d’un levé de rideau en 69, l’arbitre nous l’avait mis dans le cul. Dimanche après le gigot d’la Françoise, je me mettrais dans mon fauteuil pour voir l’USAP. Bin c’est bien la première fois de ma vie que je vais supporter des Anglais ma foi… Pierre Albala-Dijo