Mes trente futurs champions du mondepar Le Stagiaire 23 March 2011 12 L’Equipe, dans son édition du 21 mars, se lançait dans le jeu des pronostics et proposait sa propre liste des trente pour le mondial (de quoi je me mêle…). Alors à la Boucherie on s’est dit (enfin je) que si des incompétents qui privilégient les remarques vendeuses aux remarques pertinentes dans leurs articles (meuh non j’en rajoute pas…) pouvaient proposer leur liste à des milliers de personnes, pourquoi pas nous. Nous aussi on sait compter jusqu’à trente. Enfin presque… Nous aussi on a des lecteurs par milliers. Enfin presque… Et nous aussi on peut être de mauvaise foi. Et ça pas que « presque » ! Et j’admets, même si ça me fend le cœur, que nos groupes sont à peu des choses près, similaires. Mais mes explications sont bien plus intéressantes. En effet, ce tournoi terminé, il est grand temps de faire un point et de se projeter à dans quelques mois, enfin semaines, enfin jours, pour l’annonce des trente spartiates (et peut être quelques français) qui partiront à la conquête de la Nouvelle Zélande (dis comme ça, ça fait peur hein ?! Oué ben n’y pensez pas… c’est pire…). Alors, pour vous, je me lance dans ce qui me semble être l’énumération du groupe que j’estime être le plus complet, le plus homogène, le plus performant et donc le plus susceptible de passer la phase de poule. Et non, je ne suis pas prétentieux quand je dis ça. Ceci dit, toute remarque ou commentaire allant à l’encontre de ma pensée et de mon argumentation (pourtant sans faille vous allez le voir) n’aura bien évidemment aucune valeur morale ou juridique. Mais je vous autorise quand même à le faire, parce que la liberté est une valeur qui se perd ces derniers temps. Et qu’à la Boucherie, on n’en est pas encore là. De toute manière, la seule voix de la raison est celle d’Ovale Masqué. Faillot ? Mais non pas faillot ! Bref, passons à la fameuse liste… Piliers (4) : Nicolas Mas (Perpignan) : Incontournable à droite, le « bus » est en plus très pratique pour se déplacer quand on visitera les jolis paysages néo-zélandais. Thomas Domingo (Clermont) : Parce qu’il court comme un trois quart et a toujours la motivation d’un cadet quand il rentre sur le terrain. Et des piliers comme ça, ça se perd. Sylvain Marconnet (Biarritz) : Parce qu’il est tellement vieux qu’il a déjà fait trois fois le tour de la Nouvelle Zélande avec l’Equipe de France. Ca nous coutera moins cher en guide touristique comme ça. Et puis il pourra raconter des histoires à Morgan Parra quand ce dernier n’arrivera pas à s’endormir le soir. Luc Ducalcon (Castres) : Il a un nom rigolo, un physique rigolo et tout le monde le prend pour un rigolo. Allez, on le prend parce que la bonne ambiance dans un groupe, c’est important. Talonneurs (3) : William Servat (Toulouse) : Y-a-t-il vraiment besoin de se justifier. Non, n’insistez pas, même pas une connerie. On ne blague pas sur William Servat. Dimitri Szarzewski (Stade Français) : Parce que c’est un boucher, un vrai, comme on les aime ici et que son nom imprononçable va faire chier les présentateurs du monde entier. Guilhem Guirado (Perpignan) : Parce qu’il fait des très bonnes pizzas. Et puis qu’il nous faut bien une mascotte, un Chimbonda, un Diomède, que dis-je ! Deuxième ligne (4) : Lionel Nallet (Racing Métro) : Parce qu’il est rassurant avec sa grosse barbe, parce que c’est le vice capitaine et qu’il a des cannes de trois quarts. Romain Millo-Chluski (Toulouse) : Parce qu’un mètre 96 pour 120 kilos. Julien Pierre (Clermont) : Parce qu’il a l’air d’un chien fou et qu’apparement il abat un travail monstrueux mais invisible. Mais je reste sceptique. Comment on le sait si c’est invisible ? Alors, alors ?! Jérôme Thion (Biarritz) : Ou Pascal Papé (Stade Fraçais). Honnêtement je m’en fous. Je vois pas la différence et dans tous les cas il n’y a que les trois premiers qui joueront. Je propose que ça se règle au bras de fer chinois. Celui avec le pouce. Jusqu’à ce que mort s’en suive par contre. Troisième ligne (6) : Thierry Dusautoir (Toulouse) : Parce il plaque, et ça aussi, c’est une valeur qui se perd. Et puis c’est pas le genre à foutre le bordel dans le bus nbso online casino pendant les visites. Julien Bonnaire (Clermont) : Parce qu’il a le cœur d’un italien. Et selon l’Equipe, son petit plus est le jeu au pied. Utile pour un troisième ligne. Alexandre Lapandry (Clermont) : Parce que depuis le temps qu’on nous dit qu’il est bon mais qu’il ne joue pas, on aimerait bien voir quand même. Fulgence Ouedraogo (Montpellier) : Tout d’abord, sa sélection n’a rien à voir avec les quotas. C’est juste que ça fait trois ans que Lièvremont nous le refourgue pour le former au plus haut niveau. Il serait peut être temps que ça serve non ? Imanol Harinordoqui (Biarritz) : Parce qu’au moins lui il n’est jamais blessé. Même si parfois il en a franchement l’air. Et il ne rate jamais ses matchs. Par contre quand il est pas là, on en rate un paquet. Louis Picamoles (Toulouse) : Pour qu’il pique les meufs de Bastareaud (parce que oui vous allez voir, j’ai pris Bastareaud). Et puis parce qu’il fait des belles feintes de passes aussi (et je m’y connais). Demi de mêlée (2) : Morgan Parra (Clermont) : Parce qu’il est toujours propre sur lui, que c’est un petit teigneux comme on les aime et que la vitesse de ses passes a tendance à perturber ses adversaires. Ses coéquipiers aussi par contre. Dimitri Yachvili (Biarritz) : Pour ses stocks de Petrol Hahn, et au cas où on jouerait les anglais. Demi d’ouverture (2) : François Trinh-Duc (Montpellier) : Parce qu’il a un peu du génie de Michalak, mais que lui sait qu’il est nul au pied, donc il ne s’entête pas. Ceci dit quand il essaye, ça marche souvent. Comme quoi… Mais d’ailleurs, qui a décrété qu’il était nul au pied ? David Skrela (Toulouse) : Il est blessé une fois sur deux. Il était blessé au tournoi. Donc, il ne sera pas blessé pour le mondial. Un coup Skrela, un coup Skre pas là. Vous me suivrez ? Ben là, Skrela. Centres (4) : Yannick Jauzion (Toulouse) : Dernière année internationale, on n’a pas le droit de le priver d’un titre. Enfin, d’une dernière joute. Un con battant, un vrai. Et puis il est gentil comme tout. Damien Traille (Biarritz) : S’il vient, c’est comme si on partait à 32 ou 33. Et puis il peut dépanner, on sait jamais. Matthieu Bastareaud (Stade Français) : Il connait bien la Nouvelle-Zélande (même si quelque uns de ses souvenirs sont flous), c’est d’ailleurs le seul à avoir le physique d’un centre Néo-Zélandais. Compagnon idéal pour aller en boite. Aurélien Rougerie (Clermont) : Parce que depuis qu’il est deuxième centre, c’est le meilleur second centre de France. Ses cheveux feront se sentir moins seul Szarzewski. Deux mois semblent de plus être un temps raisonnable pour lui apprendre à aplatir un ballon. Ailiers (3) : Vincent Clerc (Toulouse) : Au cas où on jouerait les Irlandais… Et puis, c’est Vincent quoi. Julien Malzieu (Clermont) : Deux mois devraient suffirent à Retière pour confectionner une machine qui lui apprendra à attraper un ballon et se placer sur un terrain. Après, son physique fait le reste. Maxime Médard (Toulouse) : Pour importer les rouflaquettes chez les maoris. Juste pour voir ce que ça donnerait. Arrière (2) : Clément Poitrenaud (Toulouse) : Saison de la maturation pour lui, c”est merité. En plus il est bon au centre, et c”est pratique vu que Lapinou aime bien bricoler.. Jérôme Porical (Perpignan) : On n”a jamais un buteur de trop. Surtout dans un tournoi où on risque de confronter Anglais ou autres Argentins… Les Oubliés : (C’est comme ça que les journaux appellent cette rubrique. En réalité, je ne les ai pas oubliés du tout, c’est juste que y’avait plus de places ou que j’en voulais pas). Fabien Barcella, Maxime Mermoz : A part si le Dr Didge les prend personnellement en charge, je ne vois pas comment ils pourraient être rétablis. Census Johnston : Parce qu’il n’est pas français. Mais j’aurai bien aimé. Dommage. Jérôme Schuster : Qui ça ? Jérôme Thion (ou Pascal Papé) : Quel que soit celui qui ait perdu, RIP. Sébastien Chabal : Il a déjà des tournages de prévu cet été ! Dommage ! Lionel Beauxis : On saura son vrai niveau quand il jouera dans une vraie équipe (coucou Sumo !). A dans quatre ans ! Frédéric Michalak : Sera en rééducation pour son genou. Non, pas celui de la dernière fois. Le troisième. Fabrice Estabenez : Pourquoi non ? Parce que. Mais après tout, pourquoi pas. Florian Fritz : Ingérable. On s’est déjà mis tous les Néo-Zélandais à dos. En deux mois, il aura le temps de ruiner plusieurs bars, c’est déjà trop. Très bon joueur, ceci dit. Alexis Palisson : Ne peut pas être éligible à la fois sur un tournoi cadet ET un tournoi senior. Yoan Huget : LOL. Cédric Heymans : J’en pleure, mais comme le dit Lapinou, il faut faire des choix. Benjamin Fall : Et pourquoi pas Andreu ? Pépito Elorgha : Parce qu’admettons qu’il tombe sur Ma’a Nonu, il va faire « Aie » Pépito. (No comment). Serge Blanco : Désolé Sergio, on a déjà quatre piliers. Une autre fois ?