Hachoirs d’Or 2010 : le grand vote!par Ovale Masque 10 November 2010 % Bande de petits chanceux. Cette année, vous allez avoir le privilège de participer à l’élection des Hachoirs d’Or. Pour cela rien de plus simple, il suffit de déposer son vote dans les commentaires en bas de page. Mais avant cela, petite présentation des catégories et des principaux nominés… Pour ceux qui ne connaîtraient pas le concept, nous rappelons que l’édition 2009 est toujours en ligne sur le blog. Commençons avec le prix Marcus di Rollo ! Prix Marcus di Rollo : Juan Martin Hernandez Tasesa Lavea Andy Goode Riki Flutey Willie Wepener Le prix Marcus di Rollo, vous le savez, récompense ces joueurs qui se sont illustrés par leur absence. Parce qu’ils ont passé toute la saison à l’infirmerie (Hernandez et Flutey) sur le banc (Lavea) ou encore mieux, car ils sont naturellement transparents comme Willie Wepener, dont on doute encore aujourd’hui de l’existence. Andy Goode lui, fait exception puisqu’il s’est plutôt fait remarquer par sa médiocrité: après avoir quitté Brive à l’anglaise, il rejoint Durban et aligne des stats imparables: 3 taupes décédées, 6 cartons jaunes, 14 minutes de temps de jeu effectif et un drop. Prix Chuck Norris/Jean-Baptiste Elissalde de l’homme indestructible : Alexis Palisson Stephen Ferris Morgan Parra Imanol Harinordoquy Mario Ledesma Pierre Mignoni Du lourd cette année : Alexis Palisson, targuetté, bizuté, retourné sur tous les terrains d’Europe a jusque là évité une blessure sérieuse, ce qui tient véritablement de l’exploit. Stephen Ferris, pupille de la Nation Irlandaise, a évité de peu un transfert à l’Aviron Bayonnais d’Alain Afflelou en préservant tant bien que mal l’intégrité de ses globes oculaires. Pierre Mignoni s’est illustré en continuant de jouer un match tranquilou-bilou après s’être fait arracher trois doigts par Morgan Parra. Imanol Harinordoquy a sans doute sorti la performance la plus elissaldesque de l’année en disputant sa fin de saison avec le nez et les côtes cassées, le tout avec un masque de gladiateur sur la tronche, pour se la péter encore plus. Enfin, Mario Ledesma mérite une mention rien que pour le fait de poursuivre une carrière au haut niveau à l’âge de 47 ans. Prix Philippe Deffins du meilleur dirigeant de club : Max Guazzini. Pour Bruxelles, le maillot Dalida, Dominici et McKenzie, Delmas, et tant de choses encore. Mourad Boudjellal, pour ses métaphores de gangster sorties d’un mauvais Tarantino. Jean Philippe Swiadek, qui décide de partir quand le CO va bien, juste pour se la péter. Max Guazzini, après quelques années en retrait, a fait honneur à son statut de dirigeant phare du rugby français en 2009. Délocalisation fiasco à Bruxelles… Duo McKenzie/Dominici… Intérim de Jacques Delmas… Et enfin sortie d’un nouveau maillot sur lequel figure Dalida. On l’avait secrètement espéré, mais on ne le pensait pas assez fou pour le faire. Il nous a donné tort. Dans un genre tout aussi haut en couleur, Mourad Boudjellal nous a régalé de ses déclarations mi-drôles mi-vaseuses et de ses métaphores de gangster façon Tarantino du pauvre. Une valeur sure, qui pourrait complètement péter un câble en cas d’obtention du Bouclier de Brennus dans les prochaines années – nous croisons les doigts. Enfin Jean Philippe Swiadek, personne ne le connaissait jusqu’à il y a trois semaines, quand il a décidé de démissionner du Castres Olympique, pourtant auteur de bons débuts en championnat et en H-Cup. En fait, il est probable qu’il ait pris cette décision uniquement pour espérer remporter notre Prix. Prix Guy Novès de l’entraîneur qui a trop la joie de vivre : Marc Lièvremont Pierre Berbizier Jacques Motherfuckin’ Delmas Graham Henry Marc Lièvremont se pose comme un sérieux candidat à sa propre succession. Cette année, il nous a encore dit que le Top 14 était nul, que l’organisation du rugby français n’en avait rien à foutre de l’Equipe de France et a par là sous entendu qu’on se préparait à prendre une belle branlée en Nouvelle Zélande. Ajoutons que se faire traîter de mec « pas entraînant » par Serge Blanco, ça fait mal. Pierre Berbizier a fait du Pierre Berbizier avec sa paranoïa habituelle et son manque d’humour et de fairplay légendaire. Il a notamment évoqué un complot anti-parisien et a lancé une vendetta contre l’arbitre Christophe Berdos. La sortie du film Invictus a également été l’occasion pour lui de revenir sur la Coupe du Monde 1995 et sur le complot sud-africain. Sur le site du Racing, il affirma qu’il n’irait jamais voir le film de Clint Eastwood. Nous, nous l’avons vu et on aurait franchement préféré suivre son conseil. A noter également, une passe d’arme avec Jean-Pierre Elissalde qui avait raconté dans les Spécialistes que le centre de formation du Racing était constitué de « caravanes et de boudins. » On ne plaisante pas avec Pierre Berbizier. Jacques motherfuckin’ Delmas a lui confirmé sa réputation de Bruce Willis des Landes: il a passé l’essentiel de sa demi-saison sur la touche, les bras croisés, à mâcher son chewing-gum et à insulter les arbitres, voire même ses propres joueurs, avec des expressions folkloriques du type « mariole, poulet sans tête, chupacabra ». Une attitude qui n’a pas vraiment aidé les résultats du Stade Français mais qui a entretenu les fantasmes de quelques jeunes femmes en manque de virilité, n’est-ce pas Tyran Ovale. Sa verve lui a également permis de décrocher une place chez les Spécialistes. Graham Henry lui, est coach de la meilleure équipe du Monde. Ses All Blacks ont dépecé, laminé, broyé toute adversité à travers la planète durant l’année 2009, et ça ne lui a même pas décroché un sourire. Une performance de haut vol. Hachoir d’Or du commentateur/consultant à la voix horripilante : Thomas Castaignède (Canal +) Eric Bayle (Canal +) Jean Pierre Elissalde (Canal +) Matthieu Lartaud (France 2) Alexandre Delpérier (Direct 8) Pierre Salviac (Maison de retraite, en attente d’euthanasie) Prix Jean Pierre Elissalde de la meilleure déclaration foireuse de l’année : « En deuxième mi-temps, ils vont exploser ». (Jean Baptiste Elissalde, à la mi-temps du match Racing-Toulouse, remporté par les franciliens 27-20) « Alan Lewis, il a pas changé, toujours aussi mariole dans son arbitrage. La pénalité là quand on traverse sur le retour, tout le monde est hors-jeu, tout le monde l’a vu sauf lui… Bon c’est Alan Lewis quoi, c’est Mr Mariolle. Il est gentil comme tout, il te fait un sourire, comme toujours à l’ERC, mais après ils te mettent la cartouche… Voilà. Vous pouvez l’écrire ». (Jacques Delmas au sujet de l’arbitre Alan Lewis, après la victoire du Stade Français en H Cup contre Bath) « Je voudrais remercier Castres d’avoir été un bon sparring partner avant notre demi-finale de Coupe d’Europe » (Guy Novès après la victoire de Toulouse contre Castres en barrages, 35-12) «Julien Malzieu a lui aussi un pied gauche… Enfin, si j’osais, je dirais même qu’il en a deux. » (Marc Lièvremont avant le Tournoi des 6 Nations) «Je n’ai aucun plaisir à retrouver cette personne sur un terrain. Je vois ça comme une provocation ». (Pierre Berbizier avant le match Racing – La Rochelle, arbitré par Christophe Berdos) « De toute façon, on ne voit aucune autre issue que la victoire contre Bayonne à Charléty. C’est celui qui démontrera le plus d’envie qui sortira vainqueur. Mais on a de la chance de recevoir Bayonne pour repartir de l’avant. » (Pascal Papé une semaine avant la victoire de Bayonne à Charléty) « Il faut un peu de temps en boîte de nuit pour accéder au carré VIP. A part que dans cette boite de nuit, la musique est un peu ringarde. Elle a 50 ans, elle est un peu chiante». (Mourad Boudjellal, apparemment pas fan des chansons paillardes) Il y a du lourd pour cette première édition du Prix Jean-Pierre Elissalde. A commencer avec son propre fils Jean- Baptiste, affichant un excès de confiance douteux qui ne lui portera pas chance. Pas plus qu’à Pascal Papé. Il y a aussi Guy Novès qui fait du Guy Novès: l’air de rien, le droopy toulousain assassine Castres d’une phrase lapidaire. La grande classe. Classe, Mourad Boudjellal l’est moins mais il a le sens de la formule, comme le prouve sa critique des élités du rugby français. Enfin beaucoup se plaignent des arbitres mais tous ne le font pas avec le talent de Pierre Berbizier, toujours aussi aigri, et surtout de Jacques Delmas, auteur d’une tirade splendide alors qu’il venait pourtant de gagner son match. Hachoir d’Or de l’arbitre qu’on aimerait insulter et molester dans une ruelle sombre, mais bon, on est pas des footeux : Franck Maciello Christophe Berdos David Rosich Patrick Péchambert NSP, je suis un bisounours. Hachoir d’Or du mec qui fait plus de fautes que sur les forums de Rugbyrama : Pascal Papé (Stade Français) Juan Manuel Leguizamon (Stade Français) Rodrigo Roncero (Stade Français) Dimitri Szarzewski (Stade Français) Yoann Maestri (Toulouse) Jean-Pierre Perez (USAP) Hachoir dOr du Boucher qui a sali son tablier en se ridiculisant dans une pub : Johnny Wilkinson pour SFR Sebastien Chabal pour Smatys Sébastien Chabal pour Seat Sebastien Chabal pour PokerStars Matthieu Bastareaud pour le KFC Hachoir d’Or du meilleur espoir masculin : Catégorie ouverte. A la Boucherie Ovalie nous sommes toujours prêts à découvrir de nouveaux talents. Inscrivez donc le nom d’un joueur qui selon vous, possède un très fort potentiel boucher. Seule condition: il doit avoir moins de 25 ans. Hachoir de la meilleure tentative d’assassinat en cours de match : Jerry Flanery pour sa balayette sur Palisson Kefu pour sa cravate sur Palisson Leguizamon pour sa manchette sur Palisson Haskell pour son plaquage cathédrale façon déménageur breton sur Census Johnston Dupuy pour sa double fourchette pas très discrète sur Ferris Attoub pour sa fourchette discrète mais pas assez sur Ferris Lee Byrne pour avoir convaincu Thom Evans de se remettre à la musique Simon Rawailui pour avoir désintégré Giorgadzé = commotion cérébrale, fracture du tibia et de la malléole. Hachoir d’Or du meilleur Boucher 2010 : Mafileo Kefu Jerry Flannery Simon Rawailui Juan Manuel Leguizamon La catégorie reine. Qui succédera à Jamie Cudmore, qui avait fait consensus au sein de la rédaction ? (non, ce n’est pas sale) Il y a d’abord Juan Manuel Leguizamon. « Juan-Tan-Plan » comme on l’appelle au Stade Français semble posséder toute la panoplie du joueur bête et méchant: fautes stupides dans les regroupements, tentatives de décapitation, plaquages dangereux, mauvaise foi avec les arbitres. Seul bémol: il possède un talent certain balle en main. Ce coté artiste, romantique, nous on trouve que ça fait un peu tapette. Jerry Flannery lui est un vrai de vrai. Un vicieux, dont le loisir favori semble être la pratique du massage crânien à l’aide de crampons. Travailleur de l’ombre, souvent oublié par les instances disciplinaires, il a sorti un coup d’éclat en sortant un low-kick de légende sur le pauvre Alexis Palisson. Une suspension qui ne l’aura pas vraiment calmé, comme pourront vous le témoigner certains crânes biarrots après la demi-finale de Heineken Cup. Simon Rawailui est lui aussi un joueur trop méconnu. 39 sélections avec les Fidji, des passages à Sale, Newport, aux Saracens et actuellement au Racing… Voilà une carrière bien remplie. Simon aura semé la destruction partout où il sera passé. Cette année, il a réussi à désintégrer un talonneur géorgien (faut le faire) en lui infligeant trois blessures d’un coup, un exploit dont seul lui et Chuck Norris peuvent se vanter. Il piétine également Laurent Semperé lors du derby francilien, ce qui vaudra de nombreux points de suture au talonneur du Stade Français. Enfin Mafileo Kefu a la particularité d’être le seul arrière de la liste. Le frère de Tutaï Kefu, déjà un poète dans son genre, a dévoué sa vie entière à la destruction de l’adversaire. Positionné au centre, personne ne se souvient qu’il ait jamais pris un intervalle. On se souvient par contre de ses plaquages de boucher sur Fréderic Michalak ou Alexis Palisson… 6 saisons en France, 5 cartons jaunes, 1 rouge, une pléthore de citations: un palmarès remarquable pour un trois quart. Le vote: Règle N°1 : On ne parle pas du Fight Club. Règle N°2 : Inutile de voter deux fois, nous pouvons voir vos adresses IP et nous irons chez vous pour vous botter le cul si vous essayez de tricher. Règle N°3 : Votez c’est bien. Le faire en argumentant un minimum, c’est mieux. Règle N°4: Faîtes en sorte que votre post soit clair, car vu le succès du site, on s’attend bien à recevoir une bonne douzaine de votes et cela met du temps à lire. Règle N°5: Les résultats et la cérémonie auront lieu dans le courant du mois de décembre. Vous avez donc à peu près un mois pour voter.