Le Labo aux roses analyse Stade-Français / USAP
par Ovale de Grace

  • 26 September 2012
  • 13

Par  Ovale de Grâce (avec l'aimable participation du Catalabo en la lumineuse personne de l'Affreux Gnafron)


Le contexte :

J'en ai plein le cul d'écrire des textes avec des références culturelles pour des pignoufs qui s'en branlent, donc j'ai décidé d'astiquer ma punk cred'.
Comme disait Schopenhauer dans « Le Monde comme volonté et comme représentation », qui, malgré une expression parfois un peu absconse a révolutionné la pensée métaphysique : « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ».
D'un côté, les soldats roses, proches de la zone de relégation , un peu comme le BO l'an passé, mais plombé par le vieux complot qu'on sait dans les milieux autorisés et un style présidentiel assez différent, Thomas Savare qui fait davantage penser à une mignonne gerboise

qu'à un gorille à dos gris

Notre président, il fait flipper personne , et ça les potes, « sa mère la chauve, c'est la merde ! ».
De l'autre côté, les Catalans, qui viennent de mettre sa race au Stade Toulousain sont gonflés comme les testicules de Charles Manson après 35 ans de QHS.

On est samedi, il fait moche, les stadefrancistes flippent, j'ai la grippe et « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ».

Le film du match :

C'est le poussin Plisson, le sosie officiel de Woodstock

ou de Sid Vicious

qui entame les hostilités. Forcément, ça plaît moins que moyen aux Catalans qui eux, ouvrent le score en mettant l'ogive bien profond dès la 3e minute. Porical en recolle une à la 7e, égalité.
Une petite sodomie arbitrale antipink s'ensuit, par surprise, contre Williams pour un plaquage sans ballon; du genre subtil le plaquage sans ballon, si tu vois ce que je veux dire… Mais bon, ça va, à Paris, la sodomie, fut elle arbitrale, c'est un peu le fondement (consentant) de notre popularité, on devrait s'en sortir (quand Williams sera rentré).

Les Usapiste profitent mollement de leur avantage numérique, il faut dire que la jeunesse de la capitale multiplie les happenings à vocation distractive : glissades, en-avants… tout est bon pour faire perdre leur concentration aux Arlequins.
Juste avant la fin de la punition, Haughton (merci bien, je crois que TOUS les jeux de mots saisonniers ont été faits sur lui, je vous/ me les épargne) ne semble pas goûter l'humour louisdefunesien de ses hôtes et s'en va planter un essai agrémenté deux air-plaquages dignes du Bolchoï de Sackey et Turinui… « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ».
Porical décidé alors que puisqu'on n'est pas là pour rigoler, autant faire mordre ses dents à son ancien club de lui avoir refusé une augmentation et décide de remonter le score à la seule force de son pied. On peut craindre le pire, mais non, le rugbyman frustré est aussi aiguisé que le blogueur du même état et le score se resserre, il est de 11-9 à la 25e.
Il reste inchangé jusqu'à la 38e, malgré une possession de balle catalane nettement supérieure mais un Hook au viseur en

where to buy steroids online

rade et une défense parisienne qui déchire, mais ne se déchire pas.
Et puis, tel Soljenitsyne devenant un thuriféraire de la démocratie libérale, comme définie par Francis Fukuyama, après avoir traversé le rideau de fer (oh putain, merde, « sa mère la chauve, c'est la merde ! », ça me reprend) , Porical

New! Survey Funnel – Click To See The Next "big Thing"

joue les supertransfuges et fait passer le club de la Capitale (ouais Mec , La C.A.P.I.T.A.L.E. !) devant juste avant la sirène.

A la reprise, Hook merdouille de nouveau et ce sont les Parisiens qui prennent la main assez rapidement. La jeunesse mal coiffée et hipsterisée est déchaînée et il s'en faut d'une fulgurance de Guiry pour que Bonneval n'aille pas accabler ses invités derrière la ligne blanche.
Les One Direction de l'ovalie n'ont pas dit leur dernier mot : Plisson enchaîne deux drops, comme ça, fait passer le score à 18-11 à la 51e et leurs chorégraphies bien rodées et lénifiantes endorment les Catalans, d'autant plus que Leo part au coin à la 55e.
Porical et Hook enchaînent les pénalités ; la jeunesse de la capitale commence à fatiguer et les Catalans résistent bien à leur infériorité numérique. Ils reprennent confiance et… Vahaamahina (je le réécrirai pas) marque à la 65e, essai transformé par Mélé. On est à 24-24, j'ai de la fièvre, « Sa mère la chauve, c'est la merde ! ». Il fait froid, j'ai le nez qui coule, et les tribunes de Charlety sont aussi fournies que le crâne de Contepomi (j'avais envie d'écrire son nom).

Les Perpignanais se remettent au niveau du jour, et Porical reprend le pied sur le score. Le Président a 10 minutes pour faire valoir son titre, et il va déployer toute la force de ses muscles (et de ses poings) pour amener son peuple à la victoire. Il ouvre la voie à Turinui (par semaine) qui marque à la 74e, transformation de Porical.
34-24… je souffle (enfin, je me mouche).

Le Président et Charteris échangent leur poing de vue sur les caricatures de Charlie Hebdo, le débat est animé; l'esprit de Michel Polac s'empare de tous les protagonistes présents sur le pré, et on fait tourner les manchettes, comme de petites girouettes.


Les meneurs sont mis en garde à vue, Porical manque sa dernière pénalité, on a gagné.

Je regarde le calendrier des prochains matchs… et pitin, « sa mère la chauve, c'est la merde ! »

Les joueurs:

Côté parisien :
Porical : un modèle de syndrome de Sotckholm à la sauce capitaliste. Porical a fait un match solide, dans une indigence assez générale, il faut quand même être honnête.
Bonneval, Plisson, Flanquart… : puisque c'est mort cette saison, autant leur filer les clés du camion et faire revenir Quentin ( <3 ) Valançon, Hugues Briatte et toute leur joyeuse bande pour reformer ce qui a marché il y a quelques années : un groupe (suis d'humeur romantique, sa mère).

Côté arlequin (par l'Affreux Gnafron)

Le pilier droit catalan étant une espèce en voie de disparition (et à ce titre inscrite sur la liste rouge mondiale des espèces menacées), c’est Jérémy Castex, gaucher de son état, qui poursuit sa reconversion droitière avec toutefois moins de facilité qu’Eric Besson. Le staff avait également pensé à Gavin multi-tool  Hume mais les docteurs se sont offusqués. Et puis de toutes façons, le Gallois était prévu pour le poste de dernier rempart.
A l’aile gauche de la première ligne, on retrouve Toma Lolo, un ailier contrarié mais peu contrariant. Autant dire que Guirado s’apprête encore à vivre une soirée délicate en mêlée fermée. Porical, passé à l’ennemi, a affûté sa mire toute la semaine en songeant à toutes les pénalités qui ne manqueront pas de tomber.
Charter is en seconde ligne avec le jeune Tao, dernier descendant du peuple de Mu. Strokosh, Narraway et Guiry (non, ce n’est pas un clown) auront la lourde charge de résister à celles de Parisse, Papé et autres parisiens uniquement là pour faire le nombre sur la feuille. La paire de centre Mafi-Piukala sera alimenté par une charnière Cazenave-Hook au sein de laquelle le jeune demi de mêlée a astucieusement opté pour le port d’un casque, afin d’être confondu avec Charteris. Mais peine perdue, l’Ennemi ne tombera pas dans ce piège audacieux.
Sauf Pascal Papé en toute fin de match.
Enfin en ce 22 Septembre, le bien nommé Automne occupera l’aile gauche alors que bien Planté à droite Adrien ne sera pas autorisé à faire le mur (contrairement à Sid le match précédent).

zp8497586rq