Le Catalabo analyse la victoire de l'USAP contre le vice-champion de France Plus que 4 matchs et Camillo se fait les croisés. Par Gregory le Mormeck buy glass online Le Contexte On y est, c’est la reprise ! Quasiment un mois et demi à picoler et à vomir du sang sans raison et nous voilà repartis pour une nouvelle saison Taupe 14. Un mois et demi c’est long ! On a presque déjà oublié que la saison dernière l’Usap a réussi l’exploit d’accrocher la Haitch-Cup en finissant 7ème du classement comme un vulgaire Biarritz Olympique. Comme dirait David Marty après un coup de pied, « c’était moche mais c’est quand même bien de l’avoir fait ». Cette année on repart à l’assaut du Brennus, ne riez pas. Pour ça, le staff a décidé de cibler son recrutement sur quelques joueurs importants. On pourra donc voir des types comme Tommaso Benvenuti, l’Etalon italien, Camille Lopez, dit Camillo Pez, évoluer à Aimé Giral. Pour le reste, on a fait confiance à la classe naturelle et à l’intelligence de jeu du Géorgien Giorgi Jgenti, qui arrive de Montpellier. Le Roumain, Ion Paulica a lui aussi garé sa caravane près du stade, tandis que Karl Château et Justin Purll arrivent eux pour renforcer la 3ème ligne. La grosse attente cette saison c’est aussi et surtout du côté des numéros 9. Florian Cazenave étant indisponible pour une durée indéterminée suite à « un accident domestique » de féria (le même genre que Brice Dulin mais un qui fait mal et qui te fait passer du statut de joueur pro à clodo à bonnet), le club à recruté Dewald Duvenage le demi de mêlée des Stormers et fait revenir en catastrophe Nicolas Durand qui sera ravi d’apprendre que le public d’Aimé Giral est toujours aussi con. Pour le reste, 2 ailiers au profil similaire ont été recrutés ; Wandile Mjekevu un jeune Sud’Af et un Fidjien qui n’est toujours pas arrivé et que l’on ne verra probablement jamais, Watisoni Votu. Maintenant que les présentations sont faites, je peux vous dire que je frétillais gaiement de la verge à l’idée de recevoir « LE CHAMPION DE FRANCE ». Non pas le RCT mais bel et bien l’emblème, la préfecture de l’Aveyron, le Castres Olympique. Le Stade n'était pas aussi plein que moi mais presque, c'est dire. Le match grosso merdo Camille Lopez l’avait dit, il se sentait comme une grosse pucelle avant le coït à l’idée de jouer son premier match à Aimé Giral. Et bien elle en a bouffé du kilomètre la cochonne ! On peut quasiment résumer le match à sa seule prestation. Pourtant la saison catalane débute de la façon la plus normale en encaissant un essai transformé dès la 3ème minute de jeu par Marcel Garvey solide sur les appuis. Le 1er ¼ d’heure de jeu est dominé par les Castrais qui grâce à leur 10 international Rémi Talès impriment un rythme d’enfer aux Catalans. Ah, non on me glisse que ce n’est pas Rémi Talès mais Kirkpatrick qui joue, comme quoi le CO a de la ressource. Le reste du match est plutôt plaisant à regarder. Les nouvelles règles en mêlée fluidifient vraiment le jeu puisque l’on sait désormais que ça finira forcement par une pénalité dégeulasse. Jean-Pierre Perez n'attendra pas Pâques pour revenir parmi les siens. Pour le reste c’est un festival de Camillo Pez. Coup de pied par-dessus la défense pour lui-même, coup de pied transversal pour un essai, drop et essai de la victoire. Les autres joueurs de l’USAP c’est un paquet d’avants qui a retrouvé ses couilles en mêlée 20 minutes avant la fin, Bertrand Guiry qui place 1678 charges dans le match et Duvenage qui pèse sur le jeu juste comme il faut. Côté Castrais Richie Gray a été grand et blond, les autres je ne les connais pas à part Brice Mach bien sûr. L’action Il reste 4 minutes à jouer, mêlée à 5 mètres de l’en-but castrais. Lopez reçoit le ballon, un crochet, deux crochets, il plonge entre les poteaux comme papa dans maman ! Aimé Giral exulte, l’USAP repasse devant 26-23, heureux d’avoir trouvé en ce petit bonhomme moche le Lionel Messi d’un soir. La poitrenade Il y en a 2 et elles sont signées : James Hook, qui dégueule le ballon à 1 mètre de la ligne avant d’aplatir, belle perf ! Et sans surprise David Marty, qui tente un coup de pied rasant à 2 mètres de l’en-but (que cette fois Gavin Hume ne rattrapera pas)… Les mauvaises langues diront que c’est parce que l’arbitre avait déjà levé le bras pour signaler l’avantage mais putain qu’est-ce que ce type est drôle ! J’ai toujours envie de le fesser avec une pelle à neige tellement je le trouve con quand il fait ce genre de truc, et le plus dramatique c’est qu’il en fait au moins une par match des comme ça. Le joueur Camillo Pez a réussi son introduction dans l’équipe. Je dois vous avouer que ça fait tout bizarre de voir un type avec une intelligence de jeu et du talent mais bon puisqu’il est là autant s’en servir. Une vista énorme sur l’action où il tape par-dessus pour lui-même suivit de 30 mètres de course. Une action qui serait allée au bout si celui qui avait réceptionné le ballon en bout de ligne était Adrien Planté (oh wait !) et pas David Marty. Une super diagonale pour l’essai de Gituoune, un drop magnifique et un essai rageur pour donner la victoire. Bienvenue chez les sous-doués M. Lopez. « Avant j’étais gros et moche mais ça c’était avant. » Bègles l’avait fait maigrir, l’USAP le rendra beau. Les déclarations «Après le match M. Patate avait perdu ses lunettes mais pas son nez » « Ce soir on a gagné avec les tripes devant une super équipe. Castres ira loin cette saison croyez-moi, ils n’ont pas été vice-champion de France l’année dernière pour rien ! » Drame du taupe 14, Marc Delpoux aussi se branle totalement du titre du CO. « Cette saison démarre vraiment bon pied, bon oeil ». A la sortie du match, Florian Cazenave était visiblement satisfait de la prestation de son équipe. La mention spéciale Elle revient au jardinier du stade, qui a jugé utile de laisser la pelouse défoncée, façon accidenté de la route. Imaginez le bonhomme Cetelem passé sous Henry Tuilagi, vous êtes loin de la vérité. La morale de l’histoire Il ne faut pas s’inquiéter pour autant de cette victoire. J’utilise le mot « inquiéter » car les supporters de l’USAP ne sont pas habitués à démarrer de si belle façon le championnat. C’est bel et bien la même équipe qui ira perdre sous la neige à Oyonnax ou qui prendra 20 points dans la musette par Brive. C’est cette équipe qui perdra confiance en elle pendant 3 mois et qui nous laissera au fond du seau à écouter du Zaz avec un goût de vomi dans la bouche. C’est bien ce même Mr Patate qui lèvera les bras au ciel en soufflant encore 120 000 fois avant la fin du championnat. Avoir Camille Lopez en maître à jouer dans notre équipe c’est bien. Mais c’est aussi le premier qu’Aimé Giral sifflera comme un vulgaire Laharrague au prochain match qu’il va foirer. Ma schizophrénie m’empêche d’être enthousiaste mais la saison est longue et cette équipe nous a trop habitué à bien pire. zp8497586rq
“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé”, pot pourri d’un week-end. La 23ème journée de Top14, (non-)vue par Grégory Le Mormeck Par Grégory Le Mormeck Ce week-end, je me suis exilé comme un vulgaire candidat cardiaque de Koh Lanta, dans un coin de France si reculé que même mon GPS ne le connaissait pas. Le concept de la retraite spirituelle pour le week-end Saint n’est pas nouveau chez moi. Je ne suis pas croyant et pourtant la perspective de m’enfermer 3 jours dans un gîte 2 étoiles du guide du camping-car d’argent avec 3 alcooliques me plaît bien. Le problème avec ce genre de week-end, c’est qu’avoir une vie sociale ou sportive devient vite impossible. Mes alcoolytes et moi nous voilà donc perdus dans cette campagne, sans réseau, ni Internet, ni TV, ni glaçons. Je vous ferai grâce des détails de mon week-end Pascal où j’ai aperçu des lamas en liberté et bu du Campari à outrance (je sais plus où c’est), mais je ne me souviens plus lequel des deux j’ai fait en premier. Non, je vais surtout vous parler du retour à la réalité. J’ai en tête ces samedis inter-minables où tu regardes tous les matchs de Daube 14 et de Pro D2 sans jamais lever la tête, pour t’apercevoir trop tard que te taper un Mont de Marsan / Agen à 17h, quand dehors il fait un temps magnifique « AU CAS OU » il se passerait un truc grandiose, ça n’est pas bien. Je repense aussi à ces dimanches entiers à regarder du Rencontre à XV de 8h du mat au Aurillac/Massy de 19h pour espérer voir du beau jeu. Tout ce temps perdu à me passionner pour un sport qui m’offre des mêlées écroulées, des essais de pénalité, des ¼ d’heure de pick and go et des matchs sans suspens, bref ça fait beaucoup. Pour en revenir à mon mouton de week-end, je ne dirais qu’une seule chose, je suis maudit. Ce qu’il y a de bien avec Internet c’est qu’on peut tout revoir, n’importe quand. Le seul truc c’est qu’il faut avoir 2 choses : du temps et de l’envie. Je n’ai ni l’un ni l’autre, par contre le dénommé Internet a inventé un truc sympa, les réseaux sociaux. Là dessus tu peux revoir juste les moments sympas sans avoir à te taper le superflu et surtout tu as les commentaires des « spécialistes » internautes qui vont avec. Le retour du réseau a donc coïncidé avec la fin de mes illusions. A mesure que les notifications rentraient, ma cuite ne faisait que s’estomper et ne parvenait plus à couvrir ce sentiment de dégoût que j’allais bientôt ressentir. Donc si il y avait bien une journée à ne pas manquer c’était celle là ! J’aurais dû prévoir ce genre de trucs faut dire. Le programme était plus que chargé pour le Racing Métro qui recevait le Stade Toulousain. Ça promettait soit une féroce bataille dont j’aurais pu me délecter en me tapant des bières, soit une branlée unilatérale qui m’aurait fait rire aux larmes. A priori c’était le match à ne pas louper ! Une victoire d’un point du ST à la dernière seconde sur une transformation du Lémurien, on n’avait plus vu ça depuis quoi, 2 ans non ? J’aurais tout donné pour voir à nouveau Guytou lever ses 3 doigts au ciel tel Moise écartant la mer. Le méga LOL de ce match reste surtout la « bagarre » entre Jean Dridéal et Fabrice Estebanez. Si vous n’avez pas encore vu de bagarre de CM1 dans une cour d’école alors regardez cette vidéo, elle est pour vous. Pour la suite, les gens normaux, pas moi donc, ont été servis aussi par un Clermont/ Agen. Je n’ai encore rien lu ou vu de particulier sur ce match, si ce n’est le score final de 66 à 21. J’en déduis que l’ASM a su recevoir ces péquenauds de sudistes avec l’égard auquel ils avaient droit. Je m’imagine une belle mâchée toute en puissance enfonçant un peu plus Mathieu Blin dans une dépression de laquelle il ne se relèvera probablement jamais. Cet homme est en détresse, aidez le. La rencontre devant laquelle j’aurais aimé me tordre le foie était aussi Stade Français/Toulon. La raison principale en est que j’adore voir les Parisiens perdre. Là, il y avait une nouveauté en plus : la Ref Cam, d’abord essayée dans le Super Rugby pour y montrer les vitesses d’action et les différents gestes techniques. Je suppose que vous deviez tous avoir hâte de découvrir une mêlée écroulée en gros plan, ou un suicidaire plonger en travers dans un ruck, alors c’était bien ? Je n’en ai vu que quelques images mais il faut reconnaître que c’est prometteur et qu’avec ça la tenue en mêlée de Steenkamp sera réduite à néant grâce cette preuve flagrante de triche. Le score final est de 11 à 43, je pense que Bernie a construit son équipe dans le but de fracasser le plus possible d’équipes aussi à l’extérieur, ça sent bon le bout de bois pour Moumou. Végéta a vraiment aimé se bastonner avec les supers guerriers. Je n’oublie pas non plus le fameux match du vendredi soir que tout le monde regarde soit pour tromper sa solitude soit pour trouver un prétexte pour se foutre des canettes plein la panse avant de sortir maman. En victime désignée par Canal+, Biarritz officiera dans sa piscine d’Aguilera comme depuis les 254 premières journées de championnat le vendredi et en plus contre Grenoble. Ceux qui ont regardé ce match ne doivent pas s’aimer beaucoup alors est-il indispensable de le raconter ? Victoire 33 à 16 pour la bande à Blanco qui est toujours là, en embuscade prête à voler gagner les prochains matches et arracher une qualif’ in extremistre (bisou Damien Try) pour la HCup. Mont de Marsan/Montpellier, mettre 30 points à l’extérieur chez le dernier des derniers déjà assuré de la descente, quel exploit. Arbitré par le célèbre Mr Péchambert, ce match est à comptabiliser comme une escroquerie de plus pour cet homme intègre et toujours juste. Les hommes de Fabien Galthié tiennent leur feuille de route et vont pouvoir espérer jusqu’à la fin se faire escroquer par le BO et échouer au pied des places qualificatives. Il faut tout de même souligner que l’équipe landaise a joué avec ses armes toute la saison et n’a jamais abdiqué. Loin des paillettes et de la médiatisation, ces joueurs sont moches et ne portent pas de sous vêtements à l’élastique clinquant mais ce club n’a pas à rougir de préférer les sandwichs rillettes aux petits fours. Le match des mal classés a également tenu toutes ses promesses apparemment. On aurait pu s’attendre à une vaste blague pour UBB/Aviron Bayonnais mais il n’en est rien. A priori les absences répétées de Raphaël Ibanez durant le tournoi des VI Nations ont galvanisé les troupes bordelaises. 39 à 13, une victoire bonifiée pour conforter un peu plus cette putain de place dans l’élite. Etre 12ème sur 14 c’est un peu comme quand on te presse les couilles mais pas assez fort pour que les larmes commencent à couler. C’est juste au moment où tu sens que la prise se relâche mais pas assez pour que tu te casses. Autant vous dire que les Béglais vont faire de l’huile jusqu’à la fin mais que grâce à cette victoire et leurs 41 points ils vont pouvoir se cuiter plus sereinement. Elle est belle cette nouvelle génération de Béglais. Enfin, triste nouvelle, LA descente d’organes, LE gros bad trip du week-end. Ce USAP/Castres s’annonçait comme une belle fête du rugby. En effet, recevoir Castres c’est d’abord l’assurance de jouer contre une équipe que personne ne connaît et dont tout le monde se branle éperdument, ça c’est plutôt pas mal. Ensuite l’USAP sort, certes, d’une défaite au Métro (brillamment raconté par L’Affreux ICI) mais n’a pas à rougir de ses prestations. Le problème avec l’USAP c’est sans doute que cette équipe est aussi constante dans son jeu qu’une relance de Clément Poitrenaud. Cantonnée depuis 2 ans dans son rôle de faire-valoir des grosses écuries, les Catalans ont réussi de gros coups cette saison. Le dernier en date étant la victoire sur la pelouse du Stade Toulousain, un espoir fou est né du côté des supporters : une qualification pour la H-CUP. Celle-ci ne peut passer que par 2 choses, soit une place dans les 6 premiers du championnat soit une victoire en Mickey Cup. Avant ce match, les deux restaient possibles, retour sur un naufrage annoncé. Confucius disait que « l’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru. » A entendre ça on peut tout de suite savoir que ce type n’était pas un supporter Catalan. Tel un vulgaire journaliste à Rugbyrama, n’ayant pas vu le match, je peux me permettre d’en faire une analyse juste et objective, si si croyez moi. Déjà, le score final, 20 à 21 ne peut résulter que d’une mauvaise interprétation de l’arbitre, ce bâtard. (Point supporter du RCT) Ensuite, au vu des différents résumés que j’ai pu lire, je peux dire que l’équipe ayant produit le plus de jeu n’a pas été récompensée. En imaginant que Castres soit une grande équipe je ne peux pas imaginer un seul instant que les Catalans aient joué avec une brin de malice. Assurer la conquête, conserver les ballons, occuper le terrain, transformer toutes les pénalités en points, l’USAP n’aime pas ça et nous l’a déjà prouvé par le passé. Relancer, tenter l’impossible, ne pas gérer les temps faibles, rendre tout les ballons, c’est ça l’USAP cette année. Elle est l’équipe qui envoie le plus de ballons au large mais sûrement celle qui en perd le plus. C’est le jeu qui produit le plus de temps, mais aussi celui où il y a le plus de turn-over , un paradoxe je vous dis. Alors, oui, craquer à 2m du bol de sangria c’est moche ; échouer au pied du podium (des 6) c’est très con, mais comment le regretter ? Marc Delpoux aura réussi l’exploit d’arriver à rassembler une bande de Charlots en vacances depuis 2 ans en véritable équipe de rugby, c’est déjà pas mal. Elle est belle à regarder mais se refuse à vivre des grands moments, alors pourquoi la forcer ? Il reste une chance me direz vous. Si l’USAP gagne l’Amlin , ce rêve deviendra peut-être réalité. Personnellement j’échangerais bien un titre en carton contre une victoire à Montpellier sur la dernière journée, juste comme ça, pour voir. L’USAP, mon Costa Concordia à moi. Je finirai en citant l’Affreux Gnafron, qui, sortant sa tête d’un paquet de Tuc (bisou Nicole) au fromage disait : « On a les challenges qu’on peut se donner la mesure d’atteindre ! », un saint homme. Ce week-end sans TV m’a rappelé à quel point ce sport est beau. Alors certes je n’ai pas vu Johnny Wilkinson annoncer qu’il rempilait une année de plus, Mourad Boudjellal pleurer de ne pas pouvoir s’acheter son nouveau jouet Castrogiovanni, ni entendu Jean-Bière Ellisalde dire qu’il se dope pour supporter le rythme effréné de ses interventions à la télé. Je ne regrette rien, les phases finales approchant, je pense qu’on va se poiler.
Le Cata'Labo analyse Toulouse – USAP (18-19) C’EST QUOI UNE PINTE ? Par Gregory le Mormeck « C’est quoi une pinte ? » Anonyme. Le contexte On peut tromper mille personnes une fois mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois, j’ai bon ? Pourquoi se mentir ? L’USAP est dans la merde pour accrocher une place dans les 6 et obtenir une qualif’ pour la H Cup. Partant de ce constat-là tout devient possible, même faire chier le Stade Toulousain. Alors pourquoi ne pas aller gagner chez eux, pour la millième à Guytou, dans leur stade, devant leurs supporters ? Rien qu’à cette éventualité la Boucherie Ovalie en salivait d’avance et décidait de partir en expédition vivre cette hypothétique humiliation de l’intérieur. Nous sommes vendredi soir, le temps est frais mais agréable, idéal pour l’apéro. La ville fourmille de bars sympathiques et tranquilles quand la Boucherie, elle, se prépare au combat avec le peuple place St Pierre. Nous sommes à 2h du match et c’est déjà la guerre. Quand j’arrive, le chef est déjà là, attablé devant quelques dossiers. Aucun dossier ne fait peur au chef Je remarque assez vite son enculé de bras droit de Damien Try. La Bougresse et Frénégonde sont là aussi, tous la bave aux lèvres n’ayant d’yeux que pour lui. Un peu plus loin j’aperçois quelques maillots Catalans fièrement arborés. Je me présente à tout le monde et entreprends de rattraper mon retard de bières. Le dénommé Nicole Amasse me fait peur, il ressemble à Morgan Parra, en barbu et en tout bourré. Prune, Desman et L’Affreux nous rejoignent, l’Histoire est en marche. « L’équipe de la Boucherie Ovalie, ça c’est papédé ! » Autour de nous gravite une foule désintéressée, ne paraissant order cheap generic cialis pas comprendre ce qui se passe sous leurs yeux. L’heure est grave, l’happy hour est déjà terminée et alors que je grignote mon retard, l’heure du match approche. Vite les compos ! Un rapide regard côté Toulousains me permet de m’apercevoir qu’il leur manque 7 internationaux ! Bon hormis ça, Steenkamp, Botha et Johnston sont prêts à en découdre et à marcher sur la gueule de notre première ligne. Le reste, à part Burgess et Donguy à l’aile, c’est épais, putain de doublons. Côté USAP, seul Mas est absent ce qui me fait penser que nous n’aurons (presque) plus d’internationaux l’année prochaine et je crains que Novès n’en crève de jalousie. Le petit Tao a été préféré à Thomas Lolo à gauche ce qui n’est pas pour me déplaire et la suite prouvera que j’ai toujours raison. Au cul, grand Tao et Vaha assureront les airs, quand, Guiry, Tuilagui et Leo formeront la garde. Drame des doublons, Hook a le droit de jouer et plantera 4 banderilles à Guytou bien au fond. Le reste est classique, avec bien sûr le retour de l’homme canon, David Marty. La fête risque d’être belle, même si je n’y crois pas un instant. Tandis que les fortunes sont diverses pour se rendre au stade, j’ai le privilège de trimballer le chef et sa groupie sur mon traîneau. Oui mais voilà, les parkings des abords d’Ernest Wallon étant réservés aux voitures de joueurs, femmes de joueurs, parents de joueurs, enfants de joueurs, tontons et tantines, il faut nous garer à un bon « et merde le match a déjà commencé ». Cette marche ayant déjà allègrement attisé notre soif, un arrêt à la buvette du stade s’impose, c’est le tournant du match. Tandis que les joueurs ont entamé la rencontre depuis 10 minutes, de notre côté nous faisons face à un problème de taille. Après avoir quémandé le breuvage approprié pour se taper un match du vendredi soir, nous devons affronter une réplique qui allait tout expliquer. La serveuse nous dit : « C’EST QUOI UNE PINTE ? » Regards médusés, nous en sommes restés cois. En tant que bras doit, Damien Try a gardé son sang froid et a expliqué à la dame le b-a-ba de la serveuse de buvette. Le match Après ça, le match n’avait plus aucune saveur et soyons honnête nous n’en verrons pas grand-chose. Une fois installés, le score était de 3-0 pour les Capitouls. Dans le même temps, Adrien Planté a attenté à la vie d’Yves Donguy, ce qui aura le mérite de nous faire rire et de lui faire prendre un carton jaune. La suite du match est assez guignolesque et ne présente qu’un seul intérêt, le score final. Dès les premières mêlées le Kungfu Tao est bien en place et tient la baraque. Steenkamp est quant à lui très grand mais pas très malin. Son numéro de prestidigitateur cloche et l’arbitre démonte son numéro sous les yeux des spectateurs médusés. Selon lui Steenkamp (aucun lien, fils unique) pousserait en travers. Guy Novès n’en croit pas ses yeux et comprend l’arnaque de son recrutement. « Toi aussi crée ta propre figurine Gurthrö Steenkamp » A la 20ème minute de jeu le score est de 6 à 3 quand Lamboley sort sur blessure. Novès n’est pas content car il sait bien au fond de lui que les Catalans ont fait exprès de blesser son joueur pour amoindrir son équipe de branquignoles et gagner. Pas con le Guytou, il a raison et je vous le prouve. Revoyons ici les images de Marty et Planté vaincre et éliminer Lamboley. 9-3 puis 9 à 6 à la demi-heure, le spectacle est décevant sur le terrain mais pas en tribune. Nous commençons à être bien allumés et le denommé Nicole A. s’improvise chauffeur de stade, à sa brand viagra online manière: “Beauxis à poil ! Ta femme elle me suce mal !” Quelques insultes plus tard, le score est de 12 à 6 et les quelques attaques toulousaines sont réduites cialis à néant par des Catalans volontaires en défense. Après un échec de Crochet les joueurs rentrent au vestiaire et nous repartons chercher des PINTES. La mi-temps nous permet d’observer la tribune, qui est infestée de maillots rouge et jaune. Le show du barbu continue, entre saloperie sur la femme des uns et des autres, et coup de bourratxe de Banyuls, la soirée promet d’être belle. A la reprise, les Toulousains impriment un faux rythme qui, soyons honnêtes, a le mérite de nous calmer et de faire chier le reste du stade. Les fautes de mains de Burgess sont navrantes, et son frigo américain sort plus vite les glaçons que lui les balles. Doussain n’est que vice champion du monde, ça lui apprendra. 15 à 6 après une nouvelle pénalité de Magalie Steur, le trou est fait. L’inquiétude grandit côté Catalans mais un carton jaune donné à Johnston remet le facteur sur le vélo. Les défenses prennent le pas sur les attaques, surtout celle de Gavin Hume. Ce joueur coupe tout ce qui passe sans jamais reculer, une sorte de Florian Fritz mais avec un cerveau. L’entrée de Thomas Lolo redynamise le pack de l’USAP et il se créé quelques occasions franches, avortées par des fautes de mains. Hook retrouve le chemin de la cible, 15 à 12. Mcalhipster redonne 6 points d’avance avant que GranFather Jauzy fasse sa rentrée. Il reste 10 minutes à jouer, l’alcool n’a plus d’effet sur moi ni sur David Marty. Après une touche, Hook transmet à Marty qui…TAPE UN COUP DE PIED ! que tout le monde croit foireux comme d’habitude. Il n’est est rien ! Côté défense stadiste, Barbatrou est monté à plat mais Medard s’est oublié. Il est resté auprès d’un supporter catalan assis prés de la pelouse pour soi-disant lui demander : Qu’est ce que c’est une PINTE ? « Les bars toulousains ont inventé un concept novateur eux aussi » Il est à la bourre grave, Gavin Hume a bien suivi le coup de pied, le récupère et malgré le retour de la défonce, s’écroule dans l’en-but. J’exulte de joie, Hook passe la pénalité, L’USAP mène au Stade Toulousain 18-19. Il reste 5 minutes à jouer, les Bouchers retiennent leur souffle, le moment est HIS-TO-RI-QUE. Les Catalans sont pénalisés ! 31 ans sans gagner à Ernest Wallon, l’histoire était trop belle. Le buteur toulousain s’élance, tape dans le ballon et trouve LE POTEAU ! La fin de match est dingue, les Rouge et Noir envoient tout ce qu’il leur reste dans la bataille. Rien n’y fait, ils seront pénalisés sur la dernière action et donneront l’occasion à l’USAP de rapporter une victoire à l’extérieur qui leur faisait défaut cette saison, et quelle victoire ! L’équipe ne gagne plus, les supporters ne viennent plus, la spirale de la défaite s’explique par le fait que TOUT LE MONDE SAIT CE QU’EST UNE PUTAIN DE PINTE ! Commencez par là messieurs les Toulousains, le reste devrait suivre. Les joueurs Perpignan Le Petit panda Tao a fait une très belle partie en mêlée face aux monstres toulousains. Tao et Vaha ont apporté des solutions en touches et du dynamisme sur les attaques. Derrière, comment ne pas citer David Marty pour son activité défensive et son coup de pied déterminant dans la victoire. Gavin Hume est un roc, un joueur dur au mal en défense, intelligent en attaque, heureusement que les dirigeants catalans ont pensé à ne pas le prolonger, ça ferait pas honnête. Le côté obscur de la force Pour moi, seul Guy Novès est à créditer d’une belle prestation. Ses interventions avec les 3 doigts font de lui un des entraîneurs les plus ridicules de taupe 14 et sa sortie médiatique était tout simplement du grand art. Planté mérite le rouge, les arbitres sont contre nous, il nous manque 7 joueurs, Burgess joue, la spirale de la défaite… tout y est passé. Autant le nôtre pourrait fournir l’électricité à tout Perpignan à force de lever les bras, autant lui devrait songer à la fermer. C’est bien d’avoir la victoire modeste mais tout aussi bien d’avoir la défaite lucide. Epilogue Pour ceux qui ont envie de savoir, notre nuit des héros s’est poursuivie dans une boite de la ville Rose, entourée de supporters catalans, à boire un mauvais rhum qui n’a pas réussi à gâcher la fête. La fin de soirée a été l’occasion de croiser le sosie officiel de Yoann Huget, le sosie bourré de Morgan Parra, et d’apprendre que j’avais un double aussi con que moi. Au petit matin Ovale Masqué avait disparu, envolé vers d’autres aventures. Pour un compte rendu plus détaillé et qui parle de rugby, il y a celui de ce collabo d’Ovale Masqué sur le Carré d’Info.
Le Cata’Labo analyse USAP-SUA (39-13) Le week-end des supporters de l’USAP commençait pourtant bien… Par Gregory Le Mormeck buy steroids online Le contexte Ça y est, le championnat reprend. La pause moustache pour les tests de Movember a fait du bien à tout le monde et surtout à l’équipe de France. En ce vendredi soir, L’USAP reçoit Agen au stade Aimé Giral et la température est proche « d’on se les pèle correct ». Personne ici n’a oublié que l’année dernière le SUA était venu s’imposer sur cette pelouse entraînant un peu plus les Catalans vers le fond du classement. Cette année, c'est le SUA qui y squatte et la team Delpoux veut accrocher une place dans les six premiers. Les Catalans sont donnés largement gagnants par l’éminent spécialiste Jacques Delmas, ce qui est un gage de sûreté. Côté terrain, l’USAP se présente au grand complet. Chez les Agenais, Conrad Barnard est absent mais cette équipe a quand même de la gueule. Avant le coup d’envoi, j’ai eu une pensée émue pour le geste de Grégory Le Corvec sur Narjissi-si-La-Famille la saison passée. Souvenir : Le Corvec expulsé… dans les couloirs du stade ! par Le-Rugbynistere Le film du match Dès le début, la maîtrise est catalane. Sur la première attaque, l’ailier payday loan lenders agenais Tagotago tente d’assommer Sid sur un placage moldave. Sans succès. Le ton est donné. La première mêlée arrive rapidement et, à la grande stupeur de tout le monde, l’USAP avance de 10 mètres et concasse la 1ère ligne agenaise. Ils vont même renouveler l’opération sur les 3 suivantes donnant ainsi à mon pénis une vigueur farouche. S’en est trop pour Mr Bean (M. Gaüzère) qui sort la biscotte contre le pilier agenais, Laurent Cabarry. Les gros sont en confiance et reprennent la mêlée. Elle tourne, recule, la 3ème ligne du SUA se relève. C’est le moment que choisit le meilleur joueur du championnat pour sortir de la boîte et marquer un essai entre les pagelles. “De Pénalité” reste le joueur le plus constant du flop 14 et toujours pas une seule sélection en équipe de France ! Rappelons que Paul Goze fraîchement élu à la tête de la LNR trône toujours dans les tribunes et qu’il n’est sans doute pas étranger à cet essai. Bref, fort de son 7-0 après 5 minutes de jeu, l’USAP repart à l’attaque et prive les Agenais de ballons en multipliant les temps de jeu sur les extérieurs. Sur une action anodine, Mafi envoie une passe dans le dos jusqu'à Marty qui, n’écoutant que son courage et non pas son ailier, file seul aplatir le deuxième essai en coin. Le premier quart d’heure de jeu montre une impressionnante domination catalane et se termine par un cinglant 14 à 0. Daniel Besson, le nouveau Président de l’USAP, n’en revient pas. Il interroge beaucoup ses voisins de tribunes sur le « pourquoi ne pas faire plutôt des passes vers l’avant pour aller plus vite ? » ou « il n’est pas Japonais notre numéro 1 ? », mais il a l’air d’apprécier le spectacle, tant mieux. “C’est sympa ce sport, je vais essayer de m’y intéresser un peu” A force d’envoyer du jeu, il y a forcement beaucoup de déchets dans le jeu Usapiste. Les attaques sont construites mais le dernier geste fait souvent défaut. Il leur aura fallu 20 minutes, mais les Agenais semblent rentrer dans la partie. Après une première pénalité manquée, leur jeu se déploie vers l’aile et Lagarde marque en coin. A 14 à 5, le jeu s’emballe, les Catalans essayent d’envoyer du jeu mais dans la précipitation ça ressemble plus à du rugby seven. Des ballons envoyés port’ naouaque , des courses de canards sans tête, des coups de pieds de grand-mères paraplégiques, du grand n’importe quoi. Les Agenais se marrent bien et en profitent pour récidiver et marquer un nouvel essai. Le même Lagarde s’infiltre dans la défense, joue un petit coup de pied rasant et Zlatan (lui-même) aplatit le ballon, 14 à 10. Côté USAP on se poile beaucoup moins. Sur une action lambda (non, pas la danse), Vaha appuie un geste défensif et envoie Jean « Jacouille » Monribot au tapis. Il ne reviendra plus sur le terrain. On essaye de continuer à envoyer du jeu mais les contre-attaques agenaises font mal et un drop de Lagarde ramène tout le monde au vestiaire sur le score de 14 à 13. La grosse marrade ! A la mi-temps, je m’aperçois qu’encore une fois la constance fait défaut à l’USAP. Je me demande à quel moment Narjissi va enfin se décider à péter les croisés d’Adrien Planté pour ainsi officialiser sa signature au Métro Racing. Jacques Delmas y croit encore et voit l’USAP finir 5ème du championnat A la reprise, on sent bien que Marc Delpoux a réussi à « lever quelques leviers » pour obtenir une réaction de la part de ses joueurs. Autrement dit, la sortie au Paradise est annulée en cas de défaite. Et croyez-le ou non, mais ça marche. Les Catalans enchaînent au près des regroupements autour de leur troisième ligne et se retrouvent à deux reprises à 10 mètres de la ligne agenaise. Deux pénalités vont venir récompenser leurs offensives et porter le online canadian pharmacy score à 20 à 13. A l’heure de jeu, Mathieu Blin, l’entraîneur du SUA à bien compris qu’encore une fois l’arbitre ne l’aidera pas. Il aura beau lever les bras au ciel, faire le bad regard à Paul Goze, rien n’y fait. Sur une balle rendue au pied par les Agenais, Haugton perce la défense, l’action se poursuit jusqu’à Sid en bout de ligne qui marque 5 points de plus et relâche mon sphincter. L’USAP respire et moi aussi. Je n’ai pas encore fini mon jaune que se produit l’impensable : sur un ruck des Agenais dans les 40 mètres perpignanais, Cazenave fait le tour du regroupement, arrache le ballon des mains du demi de mêlée agenais et se tape une course de 60 mètres pour finir dans l’enbut adverse. Un magnifique essai de Salope, qui aura sûrement comme conséquence le suicide d’Alain Tingaud et de Philippe Sella, mais qui aura su réveiller les tribunes et mon érection. Le score est désormais de 32 à 13 et il reste ¼ d’heure à jouer. L’issue du match ne fait plus de doutes mais les Agenais ne lâchent rien. «Je suis heureux que Paul Goze soit entré dans LA FAMILLE» Sur une ultime action de jeu, Guirado est propulsé dans l’en-but par ses avants. L’essai du bonus est là, le peuple Catalan exulte, Daniel Besson croit dur comme fer à la Ligue des Champions et Paul Goze peut désormais repartir tranquillement vers de nouvelles aventures. Le score de 39 à 13 est lourd, la manière n’a pas toujours été là mais l’USAP a su montrer ses Valeurs© et s’assure une troisième mi-temps au-delà de la frontière. Les Joueurs Perpignan Gros boulot de la 1ère ligne, encore et toujours de Nicolas Mas ce héros. Tao et Vaha ont été au combat mais peu en vue balle en main. La troisième ligne a encore été excellente avec une mention spéciale pour La Vache Guiry qui déborde d’activité. Il est tranchant dans ses interventions offensives et plaque tout ce qui bouge. Cazenave a été bon, bon animateur de jeu et marque un essai de vieille pute que l’on croyait réservé aux seuls joueurs du ST. Au centre Marty et Mafy ont eu peu de boulot en défense et se sont pourtant laissés transpercer les bras quelques fois. A l’aile Planté tient à soigner son futur contrat et ça se voit. Il est partout, va chercher les ballons, plaque, un vrai bon joueur, vivement qu’il parte. Le retour de Michel à l’arrière est une bonne chose, bien qu’il lui faille encore se remettre dans le bain pour nous ressortir de belles prestations. Agen Le pack a su réagir après 20 minutes de jeu en stabilisant la mêlée. Cette équipe a du cœur mais elle habite Agen ce qui fait d’elle un postulant à la descente aux yeux de tout le monde. Note du Catalabo : Je viens d'apprendre la signature de Nicolas Mas et de Robins Tchalé-Watchou au MHR. Comment en rire ? Concernant le second joueur, le sentiment de gâchis est atténué par les prestations en demi-teinte de celui-ci ses derniers temps. Robins fut pourtant l'un des fer de lance du pack catalan depuis son arrivée au club. Ce joueur de l'ombre est arrivé au club alors chômeur et il est devenu ce joueur incroyable de combat, il en ressort à 29 ans par la grande porte après avoir participé au titre de champion de France en 2009. Bonne chance à lui. Pour le second, le peuple catalan vit un véritable deuil. Nicolas Mas, pilier incontournable de l'équipe de France et de l'équipe de l'USAP, n'a pas réussi à trouver un accord pour renouveler son contrat. Quand on connait les premières déclarations du nouveau président Daniel Besson: “Le renouvellement du contrat de Nicolas Mas est ma priorité”, on peut se demander quelle a été la vérité là-dedans. En effet, arrivé au club depuis 1999, il en est le capitaine et le joueur emblématique. Aujourd'hui à bientôt 33 ans, “Le Bus” cherchait à assurer son avenir. Les prétentions salariales du joueurs ont été au centre des débats pendant longtemps puis également la durée du contrat, que le joueur souhaitait de 3 ans. Quand on connait la qualité de celui-ci qui fait à ce jour partie des meilleurs piliers du monde (voir LE meilleur droitier), on ne doute pas du nombre de sollicitations qu'il a dû avoir. L'info est donc tombée dans la soirée, Nicolas Mas a signé pour 3 ans à Montpellier. Il aurait pu signer chez des ennemis comme le Stade Toulousain ou bien Clermont ou encore Toulon, qu'il n'aurait pas fait autant souffrir les supporter Usapistes. Là, Montpellier, pour lui, c'est pas loin, il y a la mer à côté, une sorte d'USAP mais en moche. Les plus grosses rumeurs circulent sur la proposition qu'il aurait pourtant reçue trop tard de la part de l'USAP (on parle de la deuxième plus grosse après celle de Dan Carter, 700 000€ pour 7 mois). La vérité ne sera surement jamais connue du grand public, mais ce transfert promet de faire couler encore beaucoup d'encre et de larmes sang et or. Heureusement qu'ici tout le monde sait bien que Dan Carter va revenir et que le Brennus trônera à nouveau au Castillet. Mohamed Altrad à l'air content d'avoir fait ce coup là zp8497586rq
Le Cata’Labo analyse USAP/ Racing Métro (17-13) “Y a pas l’métro à Perpignan !” Par Gregory le Mormeck, Le Contexte buy cialis discount text-align: justify;”>Enfin le retour du flop 14 ! Qu’il nous avait manqué pendant ces deux week-ends ! Je ne sais pas pour vous mais passer du meilleur championnat du monde à la Mickey Cup a été une véritaPle purge. Il faut avouer que notre championnat, c’est quand même THE BEST championnat du monde ! Des stars internationales, des matchs de haut-vol, des retransmissions en prime-time, bref chez nous c’est tous les week-ends la finale du super-bowl ! Alors oui, certains diront que ces deux journées de Loose-Cup nous auront permis de travailler, de peaufiner, de répéter… de la merde ouais ! Vous croyez vraiment qu’un type qui joue le meilleur championnat du monde et qui gagne 40 000€/mois, ça le fait bander de se taper un voyage en Italie pour jouer contre une équipe de fédérale 3 ? De recevoir chez lui, de certes sympathiques Espagnols, qui viennent plus profiter des gonzesses saoules de la Colline des Loisirs, que pour jouer au rugby ? Alors non, je vous le dis, cette coupe foireuse ne nous est pas profitable. La meilleure raison ? Nous n’avons pas respecté les adversaires © ! Incapables de mettre plus de 100 points à des équipes en carton, à la défense de quiche lorraine, qui jouent à la vitesse de Lomu sous dialyse. Alors la réception du Métro à Aimé-Giral promettait d’être difficile, elle le fut. L’Usap est 10ème au classement et le Métro 8ème, une rencontre qui sent surtout la poudre aux yeux. Côté terrain, la bonne nouvelle est venue du retour de Nico La Masse pour conduire le (mini) bus Catalan. La première ligne qu’il compose avec Guirado et Thomas Lolo a de la gueule. Pas de pitié non plus en seconde et troisième barres avec Tao et Charteris, l’agence tout risque, Guiry et Strock qui encadrent Narraway. Derrière il y a Hook et Sid, les autres on s’en fout ils sont là pour les faire briller. En face, deux choses sont attendues : le face à face de Ben Arous avec Mas et la prochaine blessure de Benjamin Fall qui occupe l’arrière. Le Film du match Il fait un vent à pousser Goze contre les talenquères, l’USAP jouera contre en première mi-temps. Dès le coup de sifflet de M. Marchat, les habitudes reviennent, 2 minutes de jeu, les Franciliens mènent 3 à 0. La première mêlée nous en remet 3 dans la musette, 6 à 0 au bout de 5 minutes de jeu, la soirée pourrait être longue. Il y a du vent, beaucoup de vent, à tel point que toutes les attaques finissent par une cagade des mains. Les joueurs ont besoin de se réchauffer, et commencent quelques belles séries de pick and gros, histoire de se faire remonter le sang dans les extrémités. Les Catalans avancent, Mas a fait un nœud à ses abducteurs et Strockosh a affûté le casque à pointe. Ça paye, sur une belle avancée des gros, l’arbitre signale un avantage en faveur de l’Usap. Sylvain Cazenave, dont le vrai prénom est Florian, n’en déplaise à François Trillo, oublie le surnombre extérieur et tente un beau drop d’arrière grand-mère. Crochet se charge de passer les 3 premiers points, le match est lancé. Le déroulement du match est franchement chaotique, je préfère m’arrêter sur le duel du néo international Ben Arous face au « papa des lignes de devant » (vous remarquerez que j’ai ici transformé une vanne de Lartot avec brio). C’est simple, le petit n’y est pas. Sur chaque impact, il subit viagra tablets la force de Bus et finit systématiquement la tête sous le gazon. Le petit essaye mais rien n’y fait. Il ne se lie plus, et M. Marchat le récompense d’une belle biscotte. Les Catalans en supériorité numérique vont faire du mal, ils reprennent la mêlée, concassent les Pourisiens, écartent et sur le retour, Air Charteris allonge sur Thomas Lolo bien placé sur son aile et n’a plus qu’a laminer Benjamin Fall pour aller aplatir en coin. 8-6 après l’échec de Crochet, on remet les pendules à l’heure. Après une nouvelle pénalité, l’Usap est bien en place. Sa mêlée avance, les trois quart se trouvent et ils occupent le camp du Métro avec beaucoup de maîtrise. Le brushing de Szarzsewski en pète, la coupe est pleine, le Métro rentre aux vestiaires avec les baloches en bandoulière, mené 11 à 6. « Puisqu’on vous le dit bordel ! » A la mi-temps, Canal en profite nous mettre un peu de baume au cœur. Ils diffusent les essais du match Les grosses Tatas – Les Connards. Un régal pour tous les Catalans de revoir à l’œuvre notre petit prodige Jérôme Porical. A tous ses détracteurs il prouve que la défense dite du bi-choco est encore au goût du jour. Il se fait ainsi humilier devant des millions de téléspectateurs en prenant un énorme tampon du petit Maka qui lui marche sur la couenne avant d’aller marquer, j’en rigole encore. J’apprendrai plus tard que le jeune Maka fait travailler Porical comme femme de ménage chez lui. A la reprise, l’Usap joue avec le vent mais sans le cerveau, c’est le tarif. Les Franciliens ont sans doute profité de la pause pour se faire greffer une paire de couilles car il mettent la main sur le ballon et trouvent la faille. La « pépite » argentine ne serait en fait là non pas que pour tailler des pipes mais également pour avoir des éclairs de génie. Ainsi Imhoff, transperce la défense Catalane et s’écroule à un mètre de la ligne. L’action aurait pu aller au bout mais Guirado trouvera le moment opportun pour se rappeler au souvenir de Ouin-Ouin et lui arracher le ballon. Je commence à suer du cul, le Métro ne va pas vouloir se la faire mettre sans les préliminaires, la seconde mi-temps nous promet du suspense. Mes craintes se confirment quand l’ailier Janet va à son tour contourner la défense et réaliser un des plus beaux gestes du rugby qui lui vaudra une nomination aux JP Perez Awards. En plongeant dans l’en-but il dégueule le ballon ! Pas grave me direz-vous, mais ces cons ne vont pas s’arrêter là. Sur une nouvelle pénalité en mêlée, le calvaire de Ben Arous n’étant pas suffisant, le Métro reprend la maille. Le ballon sort, ça enchaîne avec les gros, et Matadigo en profite pour marquer un fort bel essai au bord du regroupement. Du spectacle on vous dit ! Avec ces conneries la team à Berbize reprend la tête 11 à 13, ça pue la défaite à la maison si l’Usap ne remet pas un coup de cinquième. Les gros sont chauds et enchaînent quelques mauls, Strock est mort de faim, il est partout, il met des percus sur les extérieurs, rattrape des gonzes, il a faim le con. On est à l’heure de jeu, Mas est rincé et laisse sa place à Castex. « Jérémy Castex a tenu à rendre un vibrant hommage à Ben Arous après le match » La domination territoriale est Catalane mais ils ne marquent pas. La mêlée est en difficulté et subit la pression, le Métro revient une fois dans le camp catalan mais va manquer à deux reprises d’enfoncer la banderille. L’Usap vient de passer pratiquement 20 minutes chez les Parisiens et toujours pas de pénalité, ça sent la sodomie. Alors dans un immense geste de fairplay, Henry Chavancy va permettre à Hook de faire repasser l’Usap devant. Le centre est jeune, donc con, il parle à l’arbitre dans un langage appris à l’école Fritz. L’arbitre remet 10 mètres supplémentaires, Hook n’en demandait pas tant, ça passe, l’Usap repasse devant 14 à 13. Il reste moins de 10 minutes à jouer, les Catalans jouent une mêlée à l’intérieur des 22 mètres du Métro, Crochet ajuste le drop, c’en est fini des espoirs Franciliens, 17 à 13. Sur une ultime tentative, Planté arrache la gonfle des bras du joueur adverse et sort en touche, c’est fini ! L’Usap remporte ce match au courage et gratte encore une place au classement. Ce match est encourageant pour tout le monde, car n’oublions pas que sur des matchs comme celui-ci, les Catalans auraient pris 2 essais dans le dernier quart d’heure l’année dernière, mais ça c’était avant. Les joueurs Perpignan Les gros ont fait un super match, mention spéciale à Strockosch qui est devenu le guerrier de cette équipe. Derrière Sid est sorti du lot par son énorme envie et par la capacité qu’il a eue à faire avancer l’équipe. Métro Racing Benjamin Fall n’a perdu aucun morceau de son squelette et pourtant je l’ai vu plaquer au moins une fois. Je souhaite dédicacer ce compte-rendu aux agresseurs de Damien Try. Ils se reconnaitront sûrement s’ils savent lire. Bise les mecs.
Le Cata'Labo analyse FCG/USAP (28-23) Gagner contre le champion, perdre contre le promu… L’USAP quoi ! Par Gregory Le Mormeck Le Contexte real viagra n: justify;”>Aujourd’hui l’USAP se déplace au stade Lesdiguières (à vos souhaits) pour affronter Grenoble. Oui je sais, la surprise a été la même pour moi, Grenoble est en top 14 ! Personne n’est vraiment au courant puisqu’à part les isards (que Damien Try collectionne morts) et les pisteurs, personne ne s’intéresse à cette équipe. En y regardant de plus près, on peut juste s’apercevoir qu’en fait, cette équipe est JUSTE invaincue chez elle depuis plus d’un an, soit 18 victoires à domicile et qu’elle est JUSTE 7ème au classement quand nous sommes 9ème. J’avoue que pour moi, Grenoble, ça doit ressembler à Clermont-Ferrand sans une meule ni un troquet. La zone, quoi. La rumeur est aussitôt démentie par Damien Try qui, venant de là-bas, m’affirme qu’il y a bien une vie et que quand tu en viens, tu es soit une racaille, soit un escroc, soit ingénieur, lui seul ayant réussi à concilier les trois. Je me demande comment les Catalans vont sortir de ce match. Mes soupçons se confirment quand je vois l’affluence au stade. En effet, ces putains de bouseux venus du froid n’ont rien trouvé d’autre à faire que de venir s’entasser dans ce stade déjà petit mais sûrement trop grand pour leurs ambitions. Je suis virulent parce que bon, on va quand même pas se laisser emmerder par les promus, même en jouant dans leur basse-cour. Du coup en regardant la compo du team Delpoux, je comprends que même si on vient avec Charly et Lulu au centre (Hume-Piukala) on va leur marcher sur la poire. Devant, La Boule-Guizzado-Thomas Lolo, au cul, Air Force Charteris et Tchalé-Watchou(tchou-tchou), les chiens fous en troisième pompe avec Strokosch, Narraway et la Vache Guiry, ça tient la route. Derrière, Cazenave et Hook à la charnière, Planté, Sid et l’Haugton sont là pour former le triangle magique. Côté FCG, qui a envie de savoir, soyons sérieux ?! Ma seule déception est l’absence de Nicolas Laharrague, j’aurais rêvé de le voir nous ridiculiser de ses crochets dévastateurs et de son coup de pied de mammouth. Le Match La première séquence de jeu va mettre tout le monde dans l’ambiance. 2 minutes 20 de temps de jeu non-stop pour finir par une faute imaginaire sur une touche à 5 mètres de l’en-but grenoblois. Il faut savoir qu’aujourd’hui, l’arbitre est M. Paterson, un grand Ecossais plutôt rougeaud, à la démarche guignolesque, promu arbitre de top de 14 pour la dernière journée avant la H-Cup, lol. Du coup déjà qu’en français les règles ne sont pas évidentes on comprend bien qu’en écossais ça va être le bordel. Neil Paterson, arbitre écossais La défense catalane est bien en place et stoppe toutes les attaques grenobloises. On joue la 5ème minute quand la première mêlée arrive. Je pose ma bière et ai une pensée émue pour Mas et Pulu, disparus trop tôt, tombés au champ d’honneur. Ne les oublions pas. Sur la poussée le FCG vole le ballon, la soirée sera belle. La première pénalité est l’occasion pour moi de revoir Valentin Courrent, le JIFF errant ©, passé par tous les clubs du top 14 et venu s’échouer dans ce coin reculé du rugby. C’est aussi pour lui l’occasion de prendre le score et ainsi faire mener les promus 3 à 0. Comme à leur habitude, les Catalans portent beaucoup le ballon et enchaînent bien entre jeu au près et jeu au large, mais comme TROP souvent ça ne porte pas ses fruits. Au contraire, Courrent d’air en met 3 de plus, la soirée pourrait mal tourner. Air Force Charteris et son double mètre 06 comme dirait l’autre, plane dans le ciel et chope tous les renvois. Les attaques de l’USAP se succèdent et l’équipe avance, Crochet tente un drop mais le manque ! C’est un coup à vous gâcher une cuite un truc comme ça, alors je redouble d’efforts. Marc Delpoux, d’habitude si discret, commence à donner quelques signes d’énervement. Certains spectateurs proches de la pelouse l’auraient même vu décoller d’un demi-centimètre à force d’agiter les bras. A l’inverse les Grenoblois ont peu de ballons mais les utilisent bien et remontent le terrain à chaque fois. La défense Rouge et Jaune prend le pas et les bloque bien. Sur une nouvelle touche, le commentateur en profite pour nous faire une confidence, qui est selon moi à mettre au conditionnel. Guilhem Guirado aurait, selon la rumeur, réussit ses 34 derniers lancers, ce qui en ferait un des talonneurs les plus précis du championnat. Ça c’est de l’info qu’elle est drôle ! Selon la rumeur toujours, Valentin Courrent en aurait profité pour faire passer le score à 9-0, la poisse. La mêlée de l’USAP est toujours aussi inconstante mais Thomas Lolo ayant attrapé les testicules de M. Paterson, les Catalans obtiennent et transforment une pénalité dans le même temps, 9-3. Les Grenoblois sont en place et jouent bien les coups, leur ailier Viliame Waqaseduadua (copié/collé) est très remuant et arrive à trouver quelques brèches mais se coupe rapidement de ses soutiens. Les avants du FCG ne sont pas en reste et enchaînent bien dans l’axe. Ils sont très dangereux sur les mauls portés qu’ils font avancer à chaque fois de plusieurs mètres. Pour preuve, leur talonneur s’écroule à 5 mètres de l’en-but catalan, le jeu se déploie sur le fermé et heureusement que la main de Dieu est là : Strokosh se sent débordé et voyant l’essai arriver colle une brave mine au ballon, ce qui aura trois conséquences. Le ballon finira par terre en-avant, il prendra un carton jaune pour « en-avant volontaire » (expression que je pensais uniquement applicable à Clément oem software download Poitrenaud), que j’aurais plutôt qualifié de salutaire, et au score de passer à 12-3. Le score gonfle en même temps que mon taux d’alcoolémie mais ça a le don de m’énerver. Adrien Planté a des fourmis dans les jambes, il est vif le con. Il obtient une pénalité que Crochet transforme, le vent tourne à 12-6 puis 12 à 9 avant la mi-temps. Cette fin de première partie est encourageante, on sent que les Grenoblois commencent à fermer leur clapet et à baisser pavillon, vivement la deuxième qu’on finisse de les torcher. A la mi-temps je remets le facteur sur le vélo, j’enchaîne 2 bières avec l’espoir secret de voir l’USAP écraser ces minables promus à la manière du Stade Toulousain. A la reprise, mon espoir grandit encore quand Hook ramène tout le monde à 12 partout, ça sent bon la fessée. Grenoble occupe bien le terrain (pas Romain) au pied mais trouve les bras d’Haughton. Ce type est incroyable : sorti de sa retraite, engagé comme joker médical, payé avec des rousquilles et du muscat, il pèse à vue de nez 65kgs mais passe son après-midi à péter dans des gonzes de 100kgs lancés à 200km/h. J’espère au moins qu’il a l’assurance maladie dans son contrat. Bref, pendant ce temps-là, Grenoble repasse devant grâce au pied de fucking Valentin Courrent d’air, 15 à 12. Attention, nous jouons la 48ème minute, sur un ruck, Thomas Lolo notre pilier volant rentre, avouons-le, légèrement en travers. Le jeu se poursuit mais le ruck aussi. Le demi d’ouverture grenoblois ne voyant plus aucune raison de vivre sans doute, décide de montrer son mécontentement à notre Tongien, par une poire si lente et mal dosée qu’elle n’aurait pas blessé David Skrela. Ce à quoi répondra Thomas Lolo par 2 belles mines, un léger coup de tête et une brave empoignade pleine de valeurs ©. « Thomas Lolo a été mis au frigo 10 minutes, quelle injustice ! » C’est le moment où le système arbitral post-coupe d’Europe va montrer ses limites. Après consultation avec son assesseur français, M. Paterson va sortir 10 min notre vaillant soldat îlien et… le numéro 14 grenoblois ?!Pourquoi ? Il s’agirait soit tout connement d’un problème de prononciation, soit de la gueule de l’ailier du FCG jugée trop suspecte. Après un quatorzième maul écroulé de façon licite par Tchalé Watchou, Courrent porte la marque à 18-12, l’enfoiré, il se balade. A la 52ème après un très bel enchaînement catalan, Piukala perce et oublie 2 collègues sur sa droite pour un essai tout fait. Ce n’est pas comme si l’USAP en avait besoin, tout va bien. A la suite d’une nouvelle pénalité sur mêlée contre Perpignan, je m’aperçois que Jérôme Shuster est rentré, tout me semble alors dans le bon ordre. Malgré tout ça l’USAP n’abdique pas, bien au contraire. Elle met beaucoup de vitesse et d’intentions, et joue bien sur les extérieurs. Malheureusement le dernier geste est toujours fatal, un en-avant, une roulade mal exécutée, un équilibriste qui tombe, un poney qui prend feu comme Stéphane Diagana, une feuille à la place d’un ciseau, on joue de malchance… Mais plus pour longtemps car à la 59ème minute, sur une touche à 5 mètres de l’en-but adverse l’USAP va réaliser l’impensable. Donc, touche, maul porté, Strokosh double face s’écroule à un mètre de la ligne. Cazenave renverse sur le fermé, Planté transmet à Hook qui aplatit en coin ! (Faut-il le garder ? ©) L’essai est magnifique et remet tout le monde dans le bons sens, même M. Paterson. Sur l’essai, Adrien Planté prend un caramel à l’épaule plein de valeurs ©, du coup c’est la double peine, carton jaune + pénalité aux 50 mètres à la remise en jeu. Hook rate la transformation mais pas la pénalité, on est à 18-20 et il reste 20 minutes à jouer. La confiance est revenue, du sang frais est rentré, Charteris et son double mètre 06 plane sur toutes les touches et prive les Grenoblois de ballon. En tribune, Landreau croit bien en la fin de l’escroquerie et au début de la descente. Oui mais voilà, comme vous le savez, n’est pas une équipe irlandaise qui veut. Là où le Munster aurait fait 20 minutes de pick and go, le cirque Pinder de l’Usap excelle. D’abord en mêlée où sur une belle poussée collective elle travaille 10 mètres de marche arrière, elle permet au 100% de Courrent de faire à nouveau passer le FCG devant au score 21 à 20. Du coup, le jeu s’adapte, leurs gros portent tous les ballons et le cachent, ils avancent, et Valentin’s manque même l’occase d’enterrer définitivement l’USAP. Mais les Catalans ne sont pas venus pour sucer l’eau des nouilles et ça se voit, ils jouent eux aussi dans l’axe et obtiennent une ultime pénalité ! Hook transforme, 21-23! L’Usap gagne son match intelligemment en se sortant du piège grenoblois, et les locaux tombent pour la première fois devant leurs spectateurs ! Incroyable l’Usap gagne le bouclier du fair-play après cette belle prestation Voilà ce que qui aurait dû se passer et donc ce que j’aurais dû écrire. La vraie version est toute autre. Il reste 4 minutes de jeu, David Mélé, rentré un peu plus tôt, cherche une solution derrière son pack. Ne la trouvant pas, il balance un coup de pied de grand-mère le long de la touche qui atterrit dans les bras de l’arrière grenoblois. Le FCG remonte le ballon par plusieurs séquences de pick and go (ah tiens !!!) puis envoie sur les ailes. Dans un ultime renversement côté fermé, Aloisio Butonidualevu (copié/collé) aplatit en coin. Courrent transforme, 28 à 23, le stade Machin explose de joie, je finis vite ma bière, l’Usap vient de perdre chez le promu. Avec beaucoup de regrets les Catalans repartent avec seulement le point de bonus défensif. Pierre Villeupreux parlait « d’intelligence situationnelle » et personne ne le comprenait, autrement dit un minimum de cerveau aurait suffit à conserver le score. Tout le monde fait des conneries, mais l’Usap plus que les autres c’est ce soir une certitude. Les Joueurs Perpignan La gestion du match a été difficile, la première ligne a été sanctionnée mais peut-être moins que sur les autres sorties ce qui n’est pas trop mal. La seconde ligne a été très bonne, Luke Flying In The Sky Charteris est l’un des joueurs les plus précieux de l’effectif, Tchalé Watchou est un combattant hors pair mais souvent trop pénalisé. Strokosh est de mieux en mieux, je veux juste qu’il commence à mettre des tartes pour pouvoir dire que c’est un putain de joueur. Derrière c’était un peu la cour des miracles, Cazenave a été lent, Mélé maladroit, à vous de choisir. La défense est quand même une belle satisfaction avec Hume qui jouait à son vrai poste pour la première fois depuis 2 saisons. Tahiti Bob n’est pas maladroit et il va vite, il faut juste demander à Tuilagi de lui faire la cuisine, ça devrait aller. Grenoble Dans le désordre le plus complet, bonne troisième ligne, Valentin Courrent a été sur un nuage toute la partie avec un seul échec, les ailiers, îliens ou pas, sont bons. Très bonne rentrée de leurs remplaçants devant.
Le Cata'Labo analyse USAP-Stade Toulousain (34-20) AH AH AH AH AH AH AH AH AH Par Gregory Le Mormeck Le Contexte L’Usap reçoit le Stade Toulousain au Stade de Montjuic en Catalogne sud pour un match de « gala ». Les matchs de gala, Guytou n’aime pas ça. Durant la semaine il a même parlé « d’un périple dont on aurait pu se passer… et de trois heures de BUS supplémentaires ». J’ai alors pris conscience de la triste réalité, la crise est bel et bien là et pour tout le monde. Bref, après avoir réalisé lui-même les aller-retours entre Toulouse et Barcelone avec son véhicule personnel, il a enfin réussi à ramener toute son équipe et son staff au stade. Ce stade est beau et les caméras de Canal nous en offrent une vue imprenable puisqu’il est à moitié vide à l’heure du coup d’envoi. En effet, seulement 22500 spectateurs auraient fait le déplacement selon la police, 80000 selon les supporters, le tout pour un stade de 55000 places, une belle performance donc. L’affiche a de quoi faire rêver les amateurs de beau jeu, le Stade se présente avec la grosse équipe + Yannick Jauzion, parce que selon Guytou « foutre une mâchée à ces cons de Catalans avec Jauzy au centre ça devrait bien les faire chier ». Côté USAP, on a gardé la même première ligne composée de Castex, Guirado et Thomas Lolo. La seconde ligne a été changée avec les duettistes de haute voltige Tao et Charteris. En troisième ligne, Tango et Cash sont reconduits et associés à… ? La vache ! Guiry ! Derrière on ne change pas une équipe qui gagne, Cazenave-Hook envoient sur Marty et Mafi. Mr Hume est à l’arrière encadré par Planté et le bodybuilder de poche, Sid. Tout le monde est donc remonté à bloc, l’USAP veut jouer sa survie dans le buy cialis online no prescription taupe 14 et le Stade vient gagner avec le bonus offensif pour coller au cul des Toulonnais. « Le stade de Montjuic avait fait le plein pour cette rencontre » Le Match Coup d’envoi, les Catalans réceptionnent le ballons, contact, chic, voici venir la première mêlée. Thomas Lolo se refait les lacets, Steenkamp chante un remake sud’af de « un peu plus près des étoiles », première pénalité pour le Stade, Magalie Steur enquille, 0-3. Attention il fallait exceptionnellement avoir prévu la glacière pour regarder ce match. En effet sur le coup d’envoi qui suit, l’USAP récupère son ballon, Hook transmet à Marty, le stade crie « PASSE PASSE PASSE », dans un éclair de lucidité il transmet à Hume qui fait jouer Sid en débordement et qui plonge dans l’en-but, 5 à 3, incroyable ! Les Catalans ouvrent le score par un essai, on croit tous rêver, surtout Guytou. La transformation est manquée par Hook et le match continue. Deux (bons) lancés plus tard de Tolofua, on retrouve des Toulousains empruntés en attaque et fébriles en défense. Perpignan joue bien les coups et envoie tous ses ballons aux ailes. Le Stade s’en remet alors à son Messie pour remettre la marche avant. Pénalité de 60 mètres, Mc Alister la met, 5 à 6. Sur une nouvelle action de Farid Sid, Vincent Clerc lui refait le coup du mentaliste et tente le coup du placage du regard. La tentative est infructueuse, Sid perce sur 40 mètres plein champ mais l’action échoue de peu dans les 22 mètres de Toulouse. Hook ramène le score à 8-6, je re-bois une bière. Quatre mêlées écroulées plus tard pour autant de pénalités pour le Stade, le score n’a pas bougé après un échec du Messie. Sur une nouvelle offensive ratée de Toulouse, Adrien Planté intercepte le ballon et envoie les watts pour une course de 40 mètres. Après un petit coup de pied rasant il faudra tout le talent de Yoann Sourcil Huget pour faire échouer l’action en touche. Les Toulousains sont dépassés, les Catalans jouent tous les bons coups à fond, ils jouent à la Toulousaine comme on dit… Farid Sid relâché après son essai Ils sont entreprenants et occupent le camp adverse sans arrêt. Un coup de pied à suivre de David Marty fait sourire l’assistance jusqu'à ce qu’il soit à nouveau récupéré par un Catalan. Gavin Hume lève la tête et envoie un énorme coup de tatane sur l’aile opposée. A la réception, Huget fait preuve d’une belle admiration pour son copain Poitrenaud et laisse tomber le ballon, Guiry en profite pour aplatir derrière la ligne. Après la transformation le score est de 15 à 6, je ne ris plus, l’heure est grave. L’USAP vient de passer 2 essais à la meilleure équipe du monde de France en 25 minutes, je suis abasourdi, comme tout le monde. On sent qu’un truc est en train de se passer, comme si le temps s’était arrêté ici à Barcelone, plus rien n’a d’emprise sur le jeu catalan. Après avoir prévenu les premières lignes en français dans le texte, « Five mêlées, five penalties », M. Garces en remet une sixième. Sur la touche qui suit c’est comme à la parade : lancé de Guirado sur Tao qui remet à Guirado, qui s’en va marquer le TROISIEME ESSAI catalan. INCROYABLE les Toulousains viennent de se faire ridiculiser par une « Ibanez », et encaissent un 20 à 6 après l’échec de Crochet. Rien ne va plus, les avants toulousains se déplacent moins, Jean Dridéal échappe les ballons, Jauzion est déjà sous assistance respiratoire, c’est la débandade complète pour la bande à Novès. Je crai buy levitra online ns alors que le jeu ne se ferme et qu’on assiste à un concours magistral de gagne-terrain. Pas du tout, la team Delpoux continue à s’envoyer, Sid humilie Clerc de nouveau sur le fermé pour une percée de 30 mètres bien suivie par sa troisième ligne. Toulouse ne peut plus rien faire à part se mettre à la faute, Hook échoue encore, on en reste là. C’est comme à l’entraînement, Hume ridiculise Jauzion, qui finit sur le cul, et l’USAP enchaîne. En bout de ligne Strokosch double face poussé par ses gros s’écroule dans l’en-but pour le QUATRIEME ESSAI ! 27 à 6, Jauzion sort, on joue la 36ème minute de jeu, LOL ! L’arbitre siffle la mi-temps, personne n’y croit vraiment mais force est de constater que l’USAP vire en tête à la pause avec 21 points d’avance. Yannick Jauzion était pourtant très concentré avant ce match Pendant cette mi-temps, j’en profite pour discuter avec mon alcoolique et nous débattons alors sur le sort que va réserver Guytou à ses joueurs dans les vestiaires. Lui prône la franche remontrance humiliante quand moi je milite pour le châtiment corporel. Avec un briquet ou un pied de biche mais je pense qu’il ne peut pas en être autrement. Bref, nous attendons la grosse réaction des connards et elle promet d’être rapide et douloureuse. A la mi-temps Guy Novès à tenu à faire réagir les joueurs Ça y est le jeu reprend, coup d’envoi de James Hook sur Vincent Clerc qui prend la marée rouge et jaune direct dans la gueule mais conserve le ballon. Le ballon sort, ruck, pénalité pour l’USAP. Vincent Clerc reste au sol sur son aile, la pénalité est à ses pieds, les joueurs du Stade regardent le Capitaine Usapiste David Marty. Celui-ci s’avance vers l’arbitre, joue la pénalité rapidement, avance, transmet à Haugton qui s’en va marquer le CINQUIEME ESSAI du match. Je n’en peux plus, ma tête est lourde, j’ai les doigts engourdis, je pense à une crise cardiaque avant de m’apercevoir que je suis en fait en érection. J’ai à ce moment précis une pensée émue pour tous les supporters toulousains, je re-bois une bière à leur santé, je suis heureux. Je vis le reste du match dans une sorte de brouillard épais, au travers duquel j’aperçois quelques actions toulousaines. Pêle-mêle un essai de leur meilleur joueur, un nommé De Pénalité, sur mêlée. J’entends au loin Guytou parler « d’un non-match » alors que nous jouons la 60ème minute. Quelque bribes de lucidité me font voir Thomas Lolo rattraper Clerc et le propulser en touche, un moment qui me fera rire jusque tard dans la nuit. J’entrevois également un placage plein de Valeurs © de Florian Fritz qui l’envoie au frigo pendant 10 minutes. Je commence à me réveiller vers la 65ème minute, pour regarder un groupé pénétrant des Catalans finir dans l’en-but toulousain et voir M. Garces sauver le navire Stade en refusant l’essai. Ma dernière bière passe mal, les Toulousains se recentrent devant et avancent. Ils mettent des intentions et il me faudra l’action suivante pour croire en mon rêve. Clerc perce plein axe, tape un coup de pied qui va rebondir jusque dans l’en-but de l’USAP. Sur l’ultime rebond Vincent Clerc Perez premier du nom échappe le ballon, c’est le gag du ouiquend. Il faudra toute la fougue de Nyanga pour arracher un ultime essai. 34 à 20, il reste 10 minutes à jouer, Delpoux explique au micro de Canal que le Stade peut tout à fait recoller au score et même l’emporter, tout va bien. Sur une ultime attaque Gavin Hume est poussé en touche à 1 mètre de la ligne. M. Garces utilise la technique dite de l’euthanasie et abrège le calvaire toulousain. L’USAP gagne son match avec le bonus offensif sur le score de 34 à 20. Delpoux s’écroule, Goze pleure de l’huile, Montjuic explose, moi aussi, je ne me relèverais que lundi. Plus fort qu'AZF et Emile et Images, l'Usap fait tomber le champion de France, c'est magnifique. Les joueurs PERPIGNAN Difficile de faire du cas par cas, malgré ses grosses difficultés en mêlées fermées la première ligne a été remuante, surtout Guirado auteur d’un super match pourtant annoncé comme le duel des plus gros pizzaiolos de flop 14, il n’en fut rien. L’ogre Tao a été parfait, il sait faire jouer autour de lui comme personne. La troisième ligne a été simplement énorme mais mention spéciale à Bertrand Guiry ENORME de physique, débordant d’activité défensive et offensive. Hook à été bon malgré sa non réussite au pied. Attention, je me sais attendu sur le sujet mais DAVID MARTY a réalisé SON match le plus abouti depuis longtemps. On le savait bon défenseur, on l’a vu souvent juste en attaque et plein d’envie. Farid Sid a quant à lui réalisé le meilleur mach de sa carrière, et il n’a été sur le terrain que 35 minutes. A l’arrière Gavin Hume a été juste et sûr, il pourrait bien devenir plus qu’un remplaçant à ce poste. L’EMPIRE CAPITOLISTIQUE Le seul à vraiment se sortir les doigts du cul a été Florian Fritz, en plus il prend une biscotte et fait ainsi vivre les Valeurs © Une pensée pour Paul Okéséné, le chauffeur du bus de l’USAP décédé juste avant la rencontre. Bonne route, la bise. zp8497586rq
Le Cata’Labo analyse USAP – Bayonne (18-13) Par Gregory Le Mormeck, (Avec la complicité de l'Affreux Gnafron qui a rajouté quelques jeux de mots honteux) Le Cata’Labo renaît de ses cendres tel un phoenix. L’image est surprenante mais elle colle à l’actualité de l’USAP. Tout ça pour dire qu’une fois réveillé de ma cuite, je me suis aperçu que deux matchs déjà s’étaient disputés sans que je n’ouvre ma gueule. Certains diront que ce fut une sorte de grève pour protester contre l’arbitrage des mêlées, d’autres que c’était pour protester contre le jeu de David Marty, et ils auraient peut-être raison. Mais l’une et l’autre de ces raisons ne paraissant pas connaître une fin heureuse d’ici quelques mois, je suis là et en colère. Le Contexte Nous sommes samedi, il est 18h30, on joue déjà la 4ème journée de daube 14. Les Catalans, 13èmes au classement, reçoivent les Bayonnais 10èmes. Le constat est terrible, rien n’aurait donc changé depuis la fin de la saison dernière? En fait si, le staff et beaucoup de joueurs ont changé, mais la situation au classement n’a toujours pas évolué en ce début de saison. La victoire est donc impérative pour ne pas connaître une deuxième saison dans les bas-fonds du classement et encore passer pour une équipe de guignols sans âme ni haine ni violence. Les Bayonnais viennent avec « des intentions » pour « lancer leur saison », bref, Moustache et Vélo n’ont pas quitté Agen pour venir faire les pantins sur la côte Basque. Côté USAP, l’équipe a été remaniée en raison des blessures du dernier match. Veuillez noter ici que Pastigo, notre chroniqueur bouseux de l’ASM, a vendu (et fort cher) la mèche quant à la stratégie de son équipe: elle consiste simplement à casser le plus de joueurs adverses pour arriver à créer des espaces. Théorie qu’ils doivent mettre en pratique pour remédier au jeu de Fofana. La droite de la mêlée sera donc tenue par Jérémie Castex dont la reconversion éclair en une semaine ne laisse pas trop de place au doute quant à sa tenue en mêlée. Guirado et Thomas Lolo sont là aussi, poussés par Vahaamahina et Tchalé-Watchou (tchou-tchou). La troisième pompe est composée de Narraway-Blues-Hands-Off, Strokosh et Leo. La charnière Cazenave–Hook aura le privilège d’envoyer du jeu puisque David Marty a été re-titularisé au centre de l’attaque avec Mafi. Ceux qui suivent ont sûrement remarqué que la paire Mafi-Piukala nous a quasiment à elle seule évité l’humiliation suprême sur le dernier match en réalisant une partie de dingue, pleine de vitesse et de créativité. Le choix de titulariser Marty résulterait donc d’un pari perdu entre Delpoux et Arlettaz au cours d’un apéro. La blague aura au moins eu le mérite de faire rire tout Aimé-Giral à l’annonce de l’équipe. Les ailes sont couvertes par le royal Battle et Planté, l’arrière par Hume, notre Damien Traille à nous. Les Bayonnais viennent avec du grand classique et la première titularisation de Benjamin Boyet, ce vieil espoir Français. Le film du match D’entrée de jeu, Hook plein de lucidité saute David Marty pour allonger une passe sur Mafi qui perce et retrouve le deuxième joueur le plus rapide sur le terrain, Thomas Lolo. L’action échoue à l’entrée des 22 mètres Bayonnais mais a le mérite de mettre la marche en avant. C’est le moment qu’a choisi le cameraman pour nous montrer Christophe Deylaud en pleine répétition de son dernier clip, « Savoir aimer » de Florent Pagny. Un type qui réalise plus de gestes et de mimiques que le (Paul) gonze qui double les mercredis à l’Assemblée, c’est une horreur. Et Guy Novès qui n’aime pas les doubleurs acquiesce. Christophe Deylaud parle de défense glissée Pendant ce temps-là, James Hook en profite pour ouvrir le score en faveur de l’USAP pour la première fois de la saison. Vient le temps de la première mêlée que tout le monde attend avec impatience et inquiétude. A la surprise générale elle tient, Jérémie Castex ne plie pas, bien au contraire. Une vague de soulagement m’envahit et je me dis que je devrais plus souvent laisser sa chance au produit. Une action plus tard, deuxième mêlée, je suis confiant mais j’en oublie M. Matheu, l’arbitre de la rencontre. Après un impact correct, la mêlée s’écroule. En grand spécialiste, M. Matheu sort une pièce de sa poche et pose la bonne question : Pile ou Face ? Castex prend pile ainsi qu'une pénalité dans la face, 3 partout. La stat de ce début de saison est sans doute la plus surprenante pour une équipe n’a toujours pas gagné un seul match, mais le sachiez-tu, l’Usap est l’équipe qui produit le plus de jeu avec 143 passes au compteur. Plus que le Stade Toulousain, Clermont ou David Marty réunis. Elle doit aussi être celle qui commet le plus de fautes de mains mais comment le reprocher à un club qui a pour devise ‘sempre endavant’(toujours vers l'avant) ? Après une autre pénalité réussie de Capitaine Crochet, Dan Leo, gêné par sa perruque, réussit l’exploit de rater un deuxième renvoi en 5 minutes ; performance que n’aura pas manqué d’apprécier Boyet puisqu’il s’appliquera à lui mettre TOUS les renvois dessus jusqu’à la fin du match. Le centre de l’attaque perpiganaise est très remuant, Mafi s’infiltre, crochète et retrouve Hume pour un en-avant magnifique. Mafi se révèle être le dynamiteur qu’il fallait à l’Usap, il a la vista, est rapide, technique malgré son petit gabarit, et c’est un terrible attaquant qui ferait passer Bastareaud et Fritz pour des obèses en cure de désintox. buy cheap viagra online next day delivery ration” src=”http://boucherie-ovalie.org/wp-content/uploads/2012/09/playskool-mr-patate-nouvelle-generation-300×300.jpg” alt=”” width=”300″ height=”300″ /> « Marc Delpoux est crispé mais satisfait et ça se voit » A la reprise, on sent bien que Deyta et Lentaud ont dû souffler pas mal dans les bronches de leurs joueurs. Le résultat est immédiat, faute au sol, pénalité pour l’Usap. Hook la manque, pour montrer à Gatland qu’il devrait aussi prendre Wilko pour les Lions et faire chier le RCT. Castex a produit un gros effort en mêlée depuis le début du match et il commence à accuser salement le coup. Sur une énième mêlée écroulée, M. Matheu est formel, il va falloir la jouer à chifoumi. 1,2,3 Castex sort la pierre, Manukula la feuille, pénalité pour Bayonne. Les Bayonnais sont clairement remontés et affichent une grosse envie. Les Catalans défendent bien et enchaînent encore quelques belles actions en multipliant les temps de jeu sur la largeur du terrain. A la 53ème, les deux piliers basques sont remplacés et la musique n’est plus du tout la même. La première ligne usapiste commence à subir et enclenche la marche arrière sur toutes les mêlées, la tendance s’inverse et les pénalités pleuvent. Les avants bayonnais insistent sur le jeu au près et portent le ballon dans les 22 mètres catalans. Commence alors un véritaPle supplice pour les avants locaux. Durant 10 minutes, les Bayonnais prennent mêlées sur mêlées et concassent véritaPlement le huit de devant Catalan. Castex est laminé, il marche et chope des crampes, sur un champ de course on l’aurait abattu. Delpoux le sort et fait rentrer le très jeune David à sa place. MÊLÉE à 5 mètres devant l’en-but catalan, la marche arrière est enclenchée, l’arbitre siffle un essai de pénalité, les gros sont sous oxygène. « Le combat laisse des traces, Jérémie Castex a besoin de souffler » C’est le moment clef du match, la transformation passe, le score est désormais de 15 à 13. Je sens déjà les vieux démons ressurgir, ceux de l’an dernier lorsque les Catalans faisaient la course en tête sur plusieurs matchs et finissaient par craquer. Le temps d’attraper une nouvelle bière, et les Catalans repartent à fond et envoient le jeu jusqu’à la ligne bayonnaise, Strokosh charge et tombe dans l’en-but. Je m’étouffe, de la bière me sort par le nez, M. Matheu par les yeux, il refuse l’essai prétextant que le joueur susnommé aurait rampé pour aplatir son ballon. Le match s’emballe, ça part dans tous les sens (non, il ne s’agit pas d’une générale), David Marty, en confiance, tente un coup de pied par-dessus la défense à l’intérieur des 22 mètres adverse, il est bien sûr contré, je ris très fort. Sur l’action, Guillaume Bernad, sale, prend un carton jaune pour un tirage de maillot sur un défenseur, dommage pour lui, il avait jusque-là fait un gros match. Je me décompose en même temps que les maillots catalans au fil des matchs (on signalera à l’équipementier de ne pas employer les mêmes tissus que pour les équipements des footballeurs, merci). Nous sommes à la 70ème minute, Hook enquille pour un 18-13 de belle facture. La fin du match est bien ficelée par Perpignan qui conserve bien les ballons et profite de l’entrée au poste de talonneur de Gregory Arganese qui, dans une superbe imitation de Marius Tincu tient à montrer que la pizza n’est pas une spécialité catalane. On ne remerciera jamais assez le talonneur bayonnais pour sa fin de match. Trille final, Aimé-Giral respire mieux, Goze et Delpoux desserrent les fesses, je m’écroule ivre. Les joueurs Perpignan Mention à Thomas Lolo, le pilier ou le joueur le plus remuant sur le terrain, je ne sais plus. Jérémie Castex a fait une bonne première mi-temps mais a complètement explosé en seconde, on lui souhaite bien du courage durant l’absence de Mas. En seconde ligne, belle partie pour Sébastien Vahaamahina (je ne m’y ferai jamais, bordel), solide dans les airs et auteur de quelques belles charges. La troisième ligne a été bonne avec une mention spéciale à Narraway, qui joue tout le temps juste. Derrière, Hook tient la maison, c’est un héros. Mafi a également réalisé un super match cherchant sans arrêt à créer des brèches. Belle rentrée de Bertrand Guiry qui devient officiellement notre nouveau JP Perez en plus adroit (bon, en même temps…). Bayonne Belle prestation des quatre piliers qui ont joué, bonne rentrée de Marc Baget en troisième ligne, un joueur souvent juste, jamais mauvais. Marmouyet est un chien fou, et Lovobalavu est encore plus moche qu’avant. La déclaration Elle est signée Mike Phillips, interviewé à la fin du match à propos du jeu bayonnais : « A yé, j’espère vraiment jouer pour le Pays de Galles » : quand il ne fréquente pas les fast-food, ce garçon est plein de lucidité. Les chiffres 16 : le nombre de fois où Marc Delpoux a levé les bras au ciel, sur le premier ¼ de jeu, après j’ai plus compté. 1 : le nombre de passe de David Marty. nolvadex price Qui ne ferait pas long feu à la Junquera. 4534 : le nombre de types qui ont pensé à la même chose que moi en voyant la nana de Charteris à la mi-temps. 8 : le chiffre de la tension de Jérémie Castex après le match, mâché le type. zp8497586rq
Le bilan du Catalabo Par Gregory Le Mormeck Comme vous l’avez sûrement remarqué, le Catalabo a su se faire discret depuis la fin de la saison. En effet, cette longue saison a laissé des traces à tout le monde. Meurtris par la pauvreté de notre jeu, l’inexistence de système, le peu d’engouement des joueurs, la place au classement, les corps ont chargé. Je dis « les » mais c’est surtout du mien dont je parle. Mon toubib est formel, si l’USAP ne joue pas le haut du tableau cette saison, je vais au devant de gros problèmes de santé. Il m’a parlé en termes graves et souvent incompréhensibles, de GAMMA super GTi, de triglycérine, et autre charabia bagnole dont je ne me souviens plus. Ce que mon docteur ne sait pas, c’est tout ce qu’il m’aura fallu endurer pour supporter l’USAP cette saison. Jacques Delmas, les défaites, Goutta et Manas au pouvoir, l’annonce des différentes retraites, les mains et le cerveau de Jean-Pierre Perez, la barbamêlée, Jacques Delmas, bref, j’en ai eu gros sur la patate cette année. Alors, oui, certains diront que l’alcool n’est pas une solution, mais à coup sûr ils n’ont pas supporté les Catalans cette saison. La saison, parlons-en. Les flops – Le choix du coach fut sans aucun doute la plus grosse erreur du président. Le départ de Jacques Brunel avait laissé un grand vide à Aimé-Giral et lui trouver un successeur n'allait pas être pas chose facile, tout le monde le savait. Paul Goze et son équipe ont porté leur choix sur Jacques Delmas. Mal aimé par la quasi totalité des clubs par lesquels il est passé, le pari était risqué, et il fut perdant. « Si j’aurais su j’aurais pas venu » Il aura fallu moins de 5 mois pour que ses désaccords avec le staff et les joueurs, ainsi que la place de l’équipe au classement, n’aient raison de sa place. Il est licencié au mois de novembre et c’est le duo Goutta-Manas qui prend la tête de l’équipe. Il réclame aujourd’hui 300 000€ au titre de dommages et intérêts, quel talent. L’incompétence se paye, cher apparemment. (Étrange qu'Ovale Masqué soit toujours aussi pauvre, du coup…) – Pareil. Le choix de donner les clefs du camion à Bernard et Bianca était tout aussi risqué, mais facile. La facilité, voilà sans doute ce qui a motivé la décision du président Goze. Hélas la dégringolade au classement n’a fait que s’accroître et le fond de jeu de l’équipe n’a séduit personne. Il faudra toute la motivation et la fougue des vieux pour sauver l’Usap. – Le recrutement inexistant n’a pas renouvelé le groupe et n’aura pas réussi à créer une émulation. – Les maillots. Comment passer pour des charlots ? Remettez le col italien sur des maillots moches, ajoutez un manque d’imagination criant de la marque et le tour est joué. Les Tops – Le recrutement de James Hook : arrivé après la coupe du monde, il a été le souffle nouveau dont l’USAP avait besoin. Ce type est un génie qui sait tout faire. Il n’a pas le physique d’un Magalie Steur mais crée des brèches dans la défense, joue de façon toujours très juste, bute très bien et ne se laisse jamais dépasser en défense, un maître à jouer, LA bonne pioche de l’intersaison. – La mise en place de Sylvain Deroeux comme directeur général a coïncidé avec le retour des valeurs de l’Usap. Coïncidence ou pas, l’ancien capitaine a réussi à insuffler une envie nouvelle aux joueurs et remettre de l’ordre dans la maison. Engagé pour être le « Monsieur casse-couilles » de l’équipe, il réussit à imposer sa vision. – La révolte des vieux aura été le tournant de la saison. Dans le sillage des Grégory Le Corvec, Perry Freshwater, Rimas Alvares Kairelis, Marius Tincu, Olivier Olibeau ou encore Nicolas Mas, l’équipe a su se ressaisir et revenir jusqu’au maintien. « Viens me chercher sale jeune » Les joueurs de l’année – Damien Chouly a réalisé une saison pleine. Une performance qui aura eu le mérite d’être constante tout au long de la saison. Des essais, de belles courses, du combat, un bon mec qui se bourre aussi la gueule. « Tu as vu comme ils sont gros mes bras, Vern ? » – L’éclosion de Romain Taofifenua a fait rêver les vieux et pleurer les défenses. Ce jeune joueur est arrivé sur la pointe des essay writer (grands) pieds au sein du groupe pro et a pu s’imposer à plusieurs reprises comme une alternative à Tchalé Watchou (tchou-tchou) plus que crédible en seconde barre. Ce joueur est un monstre physique qui fait très mal à l’impact et qui sait également faire jouer ses partenaires autour de lui, tout en ayant des stats défensives impressionnantes pour sa taille, à suivre. – James Hook, non rien. – Nicolas Mas, le captain courage a (encore) fait une superbe saison. Revenu de la Coupe du Monde avec une paire de boules énorme et une envie de jouer digne d’un Fidjien en vacances (normal), il a su retrouver son niveau au bon moment pour sauver la baraque (pas Jean-Pascal). L’arnaque de l’année – Le recrutement du pilier Danie Thiart ne fut pas la meilleure idée. Il n’a jamais réussi à s’imposer au sein du pack même pendant l’absence de Mas. Le staff lui a préféré Benoit Bourrust qui a réalisé de bonnes rentrées. Les joueurs à suivre la saison prochaine – Geoffrey Michel a lui aussi réalisé une superbe saison, tout comme Adrien Planté, to be continued. Les deux joueurs les plus prometteurs sont Romain Taofifenua et Sébastien Vahaamahina. Respectivement nés en 1990 et 1991, ils constituent LES valeurs montantes de l’USAP, du fait de leur physique et de leurs qualités individuelles. « Il est jeune, solide, met des crêpes et sait tricher, la relève est là » – A suivre également, plusieurs jeunes, comme le frère de Romain, Sébastien Taofifenua, solide pilier international – de 20, blessé à la Coupe du Monde, qui devrait revenir d’ici quelques mois et essayer d’intégrer le groupe. Tom Ecochard, demi de mêlée international et capitaine des – de 20 ans, pétri de talent et très bon buteur. Les moments IMALOL de la saison Pêle-mêle, il y a la transformation de David Marty en champion du monde du coup de pied rasant qui sert à rien, la tenue en mêlée de Jérôme Schuster, le temps de jeu de Jérôme Porical qui doit avoisiner celui de Nicolas Laharrague, la coiffure de Jacques Delmas (et sa nomination bien sûr), les mains en mousse de Jean-Pierre Perez, le retour de Kévin Boulogne qui met deux essais, et l’accolade entre Le Corvec et Cudmore, bref on s’est aussi bien marré cette saison. « LE geste de la saison » L’espoir La saison 2012-2013 DOIT être meilleure. Une équipe championne de France en 2009, finaliste en 2010, avec l’effectif dont elle dispose ne DOIT pas revivre le spectre de la ProD2. Le recrutement de cette année est un des plus complet depuis de nombreuses saisons. Il n’a pas vraiment l’accent catalan, mais le rugby nous l’impose. En tronche Jérémie Castex arrive en provenance des Wasps (ne riez pas) ainsi qu’un des meilleurs marqueurs du Super rugby : Sona Taumalolo. Le talonneur Romain Terrain arrive en provenance de Biarritz pour apporter toute son expérience. Ensuite c’est du solide avec les arrivées du seconde ligne international gallois Luke Charteris et Daniel Leo de l'UBB, du flanker écossais Alastair Strocosch, et du numéro huit anglais Luke Narraway. Derrière, les choses aussi s’accélèrent, Sofiane Guitoune, qui arrive d’Albi, va venir apporter ce qu’il peut avec Lifeimi Mafi du Munster. Du côté du staff, la sensation s’appelle Marc Delpoux. L’ancien troisième pompe de l’USAP revient au club auréolé du beau jeu qu’il a su créer à l’UBB. Viennent avec lui Patrick Arlettaz, encore un ancien de la maison, et l’Italien Giampiero De Carli. « Un gros gabarit qui en plus sait se servir de sa tête » Notons qu’à l’heure où j’écris ce torchon, Dan Carter n’a toujours pas donné son accord pour (re)venir au club. (Attention, blague de supporter usapiste exclusivement) « Une brillante chez Panini » Bref, mon foie mérite du repos, laissez-moi tranquille. Mais que vois-je ? Les entraînements ont déjà repris, et le premier match amical est dans un mois, bon, on se retrouve d’ici peu alors. La bise. zp8497586rq
Le Catalabo analyse USAP – LOU (34-22) Le plus beau match de ProD2 de l’année après Brive – Lyon. Par Gregory Le Mormeck Le Contexte S‘il y a des week-ends à retenir dans la vie d’un supporter, alors celui-ci en fait partie, à n’en pas douter. Samedi à 14h15 on jouait l’avant-dernière journée du Taupe 14 à Aimé Giral. L’USAP reçoit le LOU dans le match de la survie. Les Lyonnais déjà promis à la descente viennent en Pays Catalan avec l’unique espoir d’y faire bonne figure, l’enjeu pour les Catalans est tout autre, acquérir ce p***** de maintien dont on nous parle depuis déjà trop longtemps. Ce match est très particulier dans son enjeu mais surtout dans son contexte. C’est le point final d’une saison trop longue, trop difficile, trop épuisante nerveusement et physiquement. Bref c’est le point final qui reste à mettre à une saison compliquée. C’est aussi le match des dernières. Dernière apparition pour l’USAP à Aimé Giral de quelques joueurs, certains qui prennent une retraite bien méritée, d’autres qui partent vers d’autres horizons, c’est un peu de l’âme Catalane qui s’apprête à quitter cette équipe. C’est donc avec beaucoup d’émotion que l’USAP se présente sur le terrain, prenant le soin de laisser rentrer Freshwater et Olibeau en premier sur la pelouse pour un hommage du public. La composition de l’équipe ne laisse aucun doute sur les intentions Catalanes, celle de Lyon non plus d’ailleurs. Le Film du match D’entrée de jeu, après une première pénalité de Tomamichel pour le LOU, James Hook commence son festival. Il crochète un adversaire, accélère, retrouve les gros à quelques mètres de l’en-but. Sur le renversement, Marty se souvient qu’il a bien une passe et ajuste une quadruple sautée qui atterrit en bout de ligne dans les bras d’Adrien Planté qui n’a plus qu’à couvrir les 5 mètres qui le séparent de la ligne Lyonnaise pour aplatir le premier essai du match. On se dit alors que l’après-midi risque d’être long pour le LOU. Malgré cela, les Lyonnais envoient du jeu et arrivent à trouver des failles dans la défense Catalane. A la 11ème minute de jeu, ils trouvent l’intervalle et manquent de revenir au score, un en-avant viendra entacher l’action. Jusqu’à la 20ème minute, le jeu s’équilibre et le score est de 10 à 9. Le tournant du match se situe à la 22ème minute. A la suite d’un ruck anodin, Guilhem Guirado va se laisser emporter par son élan et réaliser un formidable geste défensif. Il soulève le joueur pour lui laisser négligemment entrevoir le haut du Canigou avant de le ramener sur la terre ferme afin qu’il n’oublie pas que la Catalogne est un bien joli pays mais que lui n’est pas venu pour faire du tourisme. « Franchement Mr l’arbitre ? » Après concertation de “l’excellent” Mr Attalah avec son juge de touche, la sanction tombe : CARTON ROUGE. Le stade est en feu, le public félicite comme il se doit l’arbitre d’avoir osé prendre cette décision et le jeu reprend. Depuis le début du match, la Barbamêlée Catalane subit la loi du LOU et jouer à 14 ne va pas améliorer sa performance. Les sanctions sont logiques et le score est de 12 partout après la première demi-heure de jeu. Le jeu s’emballe, les Lyonnais ont des espaces et profitent de toutes leurs attaques pour occuper le camp de l’Usap. Chaque point d’impact est l’occasion pour les joueurs bien excités de prouver que le « pas vu, pas pris » fonctionne encore, les esprits s’échauffent. Les Catalans n’abdiquent pas, ils envoient du jeu au large, Mermoz attaque la ligne, franchit et retrouve Marty (enfin) arrivé à hauteur pour un essai magnifique. 20 à 12, le score gonfle, tout comme les joueurs du LOU. Sur chaque ruck, c’est la piscine mais Mr Attalah n’ayant pas passé son Brevet de Sauveteur avant le match ne se donne pas le droit de sanctionner. Il faudra alors la grande intelligence du troisième ligne du LOU, Léguizamon, qui va mettre une belle manchette, par derrière au numéro 9 Catalan, pour que Mr l’arbitre sorte le sifflet et le carton jaune. La mi-temps est sifflée sur le score de 23 à 12, il était temps. Quatre bières plus tard, le jeu a déjà repris et Henry Tuilagi aussi. Depuis le début du match, Riton est survolté et il place des charges plein axe avec l’élégance et la vitesse d’un 38 tonnes lancé sur l’autoroute. Il fait mal à la défense mais les attaques n’aboutissent pas. Au contraire, sur chaque turn-over les joueurs Lyonnais sont dangereux sur les extérieurs et avancent. Julien Candelon, le jockey de l’USAP nous montre alors tout son talent de air plaqueur à quelques reprises. « Henry Tuilagi au repos » Les avants Lyonnais font souffrir leurs homologues, en mêlée fermée, mais aussi dans le jeu. Ils négocient de belles séances de pick and go dans les 22m Usapistes et obtiennent des pénalités. 26 à 15, le jeu continue, les mauvais gestes aussi. Grégory Le Corvec est encore sur le banc, il n’y a donc pas de justice, pour son dernier match devant son public, je me demande bien s’il pourra encore nous montrer tout son talent et envoyer quelques chifarnasses. Je suis énervé et le pack Catalan aussi. A la sortie d’une mêlée, Nicolas Mas en profite pour montrer qui est le patron dans un fabuleux geste à montrer à tous les piliers du monde. « Celle là tu l’as pas vue venir mon cochon » Comme tous les grands, ce n’est pas lui que l’arbitre verra, mais plus le geste malheureux de Tchalé Watchou(tchoutchou). Carton jaune, l’Usap va maintenant jouer à 13 contre 15. C’est le moment que choisissent Goutta et Manas pour remplacer Freshwater et le faire sortir sous une ultime ovation, merci MONSIEUR FRESHWATER. Le temps que je remette le facteur sur le vélo en buvant une autre bière, Grégory Le Corvec fait son entrée sur le terrain. La mêlée de l’Usap est vraiment en difficulté, Mas est très actif dans le jeu et y laisse beaucoup de gaz, sa tenue s’en ressent. Un deuxième guerrier quitte le terrain avec l’hommage auquel il a droit, merci MONSIEUR OLIBEAU. Rentré en seconde barre quelques minutes plus tôt, Tao se met tout de suite au boulot et avance comme d’habitude sur chacun de ses impacts. On joue la 66ème minute de jeu, mêlée introduction Catalane dans leurs 40m. Chouly se lève et démarre balle en main, il raffûte un défenseur et envoie une course de 30 m avant de servir Boulogne devant un ultime défenseur, qui aura la pudeur de lui redonner le ballon pour l’essai libérateur. A ce moment-là du match, l’Usap a le point de bonus et son maintien en Flop 14. Mais l’histoire ne va pas s’arrêter là. Il reste 10 minutes à jouer, les Lyonnais ont le monopole du ballon et enchaînent une belle série de « à toi à moi » le long de la touche ce qui fait bien rire les défenseurs Catalans. Les défenseurs rient de moins en moins puisque cette petite série va se terminer derrière leur ligne ; 34 à 22, l’Usap n’a plus rien. L’orgueil, la fierté, toutes ces valeurs sont communes au rugby et les Catalans n’en ont pas le monopole. Le jeu est débridé, les joueurs aussi. Le long de la touche, David Marty va recevoir un énorme placage cathédrale qui restera non sanctionné. Le public chante une sympathique balade Catalane, traduit par « L’arbitre enculé, l’arbitre enculé », du grand Mayol, Aimé Giral pardon. « Non, rien » Le banc Catalan éclate, une personne du staff ou de la buvette on ne sait pas trop, agrippe un Lyonnais sur le bord de la touche, les joueurs s’y mettent, on s’attend à une fin de match de type 4ème série. Il n’en sera rien, le jeu reprend, les ambitions Catalanes sont intactes et les gros ont du coeur. Ils s’organisent et forment un maul pour tenter un ultime assaut. Ils obtiennent une pénalité rapidement jouée par les ¾, le ballon est capricieux et finit en touche. Fin du match le score est de 34 à 22, la nouvelle tombe, le CAB a perdu chez lui sans point de bonus et file tout droit en pro D2, laissant le club Catalan au taupe 14. Le destin est scellé au terme d’une saison à vite oublier. Les Joueurs Perpignan Olivier OLIBEAU, Marius TINCU, Perry FRESWATER, ceux-là étaient sur le terrain : MERCI Les autres, grosso merdo : MAS, énorme dans le jeu, en difficulté en mêlée. GUIRADO, merci d’avoir pris ce carton ça a donné le jus nécessaire à l’équipe pour continuer à se battre, pareil pour TCHALE WATCHOU. CHOULY, merci à toi mais viens pas te plaindre quand t’auras perdu 8 finales d’affilée. TUILAGI, c’est du matos militaire. HOOK, non rien. MERMOZ et MARTY, bon ensemble. PLANTE, tranchant, décisif. CANDELON, air plaqueur hors pair sur ce match mais n’a pas touché beaucoup de ballons. MICHEL, c’est de la bonne. Lyon TOMAMICHEL et RATUVOU, ce sont les deux seuls noms que j’ai pu entendre. Les déclarations A la mi-temps au micro de canal : Nicolas Laharrague : « J’ai envie de rester à l’Usap » Le public : « Pas nous ! » Perry Freshwater : « Moltes gracies per tot » dans un anglais impeccable. Gregory Le Corvec : « AAAAAAAAAAAAARRHH à tous » Paul Goze : « Merci à cette équipe valeureuse, qui a su redonner à l’Usap tout son lustre d’antan, vraiment merci aux Brivistes. » La serveuse : « Ca te choque pas de me pisser sur le bar ? » Moi : « Non, vraiment, non » Désormais, il reste un match à l’Usap pour prouver à Marc Delpoux qu’il a bien fait de signer pour l’année prochaine. Crédits photos : Merci à Gilontano de créer ses gifs que je lui pompe honteusement sur le forum sans même lui demander l’autorisation