Le Catalabo analyse la victoire de l'USAP contre le vice-champion de France

Plus que 4 matchs et Camillo se fait les croisés.

Par Gregory le Mormeck

buy glass online

Le Contexte

On y est, c’est la reprise !
Quasiment un mois et demi à picoler et à vomir du sang sans raison et nous voilà repartis pour une nouvelle saison Taupe 14. Un mois et demi c’est long ! On a presque déjà oublié que la saison dernière l’Usap a réussi l’exploit d’accrocher la Haitch-Cup en finissant 7ème du classement comme un vulgaire Biarritz Olympique. Comme dirait David Marty après un coup de pied, « c’était moche mais c’est quand même bien de l’avoir fait ». Cette année on repart à l’assaut du Brennus, ne riez pas. Pour ça, le staff a décidé de cibler son recrutement sur quelques joueurs importants. On pourra donc voir des types comme Tommaso Benvenuti, l’Etalon italien, Camille Lopez, dit Camillo Pez, évoluer à Aimé Giral. Pour le reste, on a fait confiance à la classe naturelle et à l’intelligence de jeu du Géorgien Giorgi Jgenti, qui arrive de Montpellier. Le Roumain, Ion Paulica a lui aussi garé sa caravane près du stade, tandis que Karl Château et Justin Purll arrivent eux pour renforcer la 3ème ligne. La grosse attente cette saison c’est aussi et surtout du côté des numéros 9. Florian Cazenave étant indisponible pour une durée indéterminée suite à « un accident domestique » de féria (le même genre que Brice Dulin mais un qui fait mal et qui te fait passer du statut de joueur pro à clodo à bonnet), le club à recruté Dewald Duvenage le demi de mêlée des Stormers et fait revenir en catastrophe Nicolas Durand qui sera ravi d’apprendre que le public d’Aimé Giral est toujours aussi con. Pour le reste, 2 ailiers au profil similaire ont été recrutés ; Wandile Mjekevu un jeune Sud’Af et un Fidjien qui n’est toujours pas arrivé et que l’on ne verra probablement jamais, Watisoni Votu. Maintenant que les présentations sont faites, je peux vous dire que je frétillais gaiement de la verge à l’idée de recevoir « LE CHAMPION DE FRANCE ». Non pas le RCT mais bel et bien l’emblème, la préfecture de l’Aveyron, le Castres Olympique. Le Stade n'était pas aussi plein que moi mais presque, c'est dire.

Le match grosso merdo

Camille Lopez l’avait dit, il se sentait comme une grosse pucelle avant le coït à l’idée de jouer son premier match à Aimé Giral. Et bien elle en a bouffé du kilomètre la cochonne ! On peut quasiment résumer le match à sa seule prestation. Pourtant la saison catalane débute de la façon la plus normale en encaissant un essai transformé dès la 3ème minute de jeu par Marcel Garvey solide sur les appuis. Le 1er ¼ d’heure de jeu est dominé par les Castrais qui grâce à leur 10 international Rémi Talès impriment un rythme d’enfer aux Catalans. Ah, non on me glisse que ce n’est pas Rémi Talès mais Kirkpatrick qui joue, comme quoi le CO a de la ressource. Le reste du match est plutôt plaisant à regarder. Les nouvelles règles en mêlée fluidifient vraiment le jeu puisque l’on sait désormais que ça finira forcement par une pénalité dégeulasse.

Jesus_Christ

 Jean-Pierre Perez n'attendra pas Pâques pour revenir parmi les siens. 

Pour le reste c’est un festival de Camillo Pez. Coup de pied par-dessus la défense pour lui-même, coup de pied transversal pour un essai, drop et essai de la victoire. Les autres joueurs de l’USAP c’est un paquet d’avants qui a retrouvé ses couilles en mêlée 20 minutes avant la fin, Bertrand Guiry qui place 1678 charges dans le match et Duvenage qui pèse sur le jeu juste comme il faut. Côté Castrais Richie Gray a été grand et blond, les autres je ne les connais pas à part Brice Mach bien sûr.

L’action

Il reste 4 minutes à jouer, mêlée à 5 mètres de l’en-but castrais. Lopez reçoit le ballon, un crochet, deux crochets, il plonge entre les poteaux comme papa dans maman ! Aimé Giral exulte, l’USAP repasse devant 26-23, heureux d’avoir trouvé en ce petit bonhomme moche le Lionel Messi d’un soir.

La poitrenade

Il y en a 2 et elles sont signées :

  • James Hook, qui dégueule le ballon à 1 mètre de la ligne avant d’aplatir, belle perf !
  • Et sans surprise David Marty, qui tente un coup de pied rasant à 2 mètres de l’en-but (que cette fois Gavin Hume ne rattrapera pas)… Les mauvaises langues diront que c’est parce que l’arbitre avait déjà levé le bras pour signaler l’avantage mais putain qu’est-ce que ce type est drôle ! J’ai toujours envie de le fesser avec une pelle à neige tellement je le trouve con quand il fait ce genre de truc, et le plus dramatique c’est qu’il en fait au moins une par match des comme ça.

Le joueur

Camillo Pez a réussi son introduction dans l’équipe. Je dois vous avouer que ça fait tout bizarre de voir un type avec une intelligence de jeu et du talent mais bon puisqu’il est là autant s’en servir.
Une vista énorme sur l’action où il tape par-dessus pour lui-même suivit de 30 mètres de course. Une action qui serait allée au bout si celui qui avait réceptionné le ballon en bout de ligne était Adrien Planté (oh wait !) et pas David Marty. Une super diagonale pour l’essai de Gituoune, un drop magnifique et un essai rageur pour donner la victoire. Bienvenue chez les sous-doués M. Lopez.

camille-lopez-auteur-de-13-des-31-points-de-l-union-samedi_881001_490x326p

« Avant j’étais gros et moche mais ça c’était avant. » Bègles l’avait fait maigrir, l’USAP le rendra beau.

Les déclarations

usapdelpoux

«Après le match M. Patate avait perdu ses lunettes mais pas son nez »

« Ce soir on a gagné avec les tripes devant une super équipe. Castres ira loin cette saison croyez-moi, ils n’ont pas été vice-champion de France l’année dernière pour rien ! »
Drame du taupe 14, Marc Delpoux aussi se branle totalement du titre du CO.

« Cette saison démarre vraiment bon pied, bon oeil ». A la sortie du match, Florian Cazenave était visiblement satisfait de la prestation de son équipe.

La mention spéciale

Elle revient au jardinier du stade, qui a jugé utile de laisser la pelouse défoncée, façon accidenté de la route. Imaginez le bonhomme Cetelem passé sous Henry Tuilagi, vous êtes loin de la vérité.

La morale de l’histoire

Il ne faut pas s’inquiéter pour autant de cette victoire. J’utilise le mot « inquiéter » car les supporters de l’USAP ne sont pas habitués à démarrer de si belle façon le championnat. C’est bel et bien la même équipe qui ira perdre sous la neige à Oyonnax ou qui prendra 20 points dans la musette par Brive. C’est cette équipe qui perdra confiance en elle pendant 3 mois et qui nous laissera au fond du seau à écouter du Zaz avec un goût de vomi dans la bouche. C’est bien ce même Mr Patate qui lèvera les bras au ciel en soufflant encore 120 000 fois avant la fin du championnat. Avoir Camille Lopez en maître à jouer dans notre équipe c’est bien. Mais c’est aussi le premier qu’Aimé Giral sifflera comme un vulgaire Laharrague au prochain match qu’il va foirer. Ma schizophrénie m’empêche d’être enthousiaste mais la saison est longue et cette équipe nous a trop habitué à bien pire.

zp8497586rq

“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé”, pot pourri d’un week-end.

La 23ème journée de Top14, (non-)vue par Grégory Le Mormeck

 

Par Grégory Le Mormeck

Ce week-end, je me suis exilé comme un vulgaire candidat cardiaque de Koh Lanta, dans un coin de France si reculé que même mon GPS ne le connaissait pas. Le concept de la retraite spirituelle pour le week-end Saint n’est pas nouveau chez moi. Je ne suis pas croyant et pourtant la perspective de m’enfermer 3 jours dans un gîte 2 étoiles du guide du camping-car d’argent avec 3 alcooliques me plaît bien. Le problème avec ce genre de week-end, c’est qu’avoir une vie sociale ou sportive devient vite impossible. Mes alcoolytes et moi nous voilà donc perdus dans cette campagne, sans réseau, ni Internet, ni TV, ni glaçons.

Je vous ferai grâce des détails de mon week-end Pascal où j’ai aperçu des lamas en liberté et bu du Campari à outrance (je sais plus où c’est), mais je ne me souviens plus lequel des deux j’ai fait en premier. Non, je vais surtout vous parler du retour à la réalité.

J’ai en tête ces samedis inter-minables où tu regardes tous les matchs de Daube 14 et de Pro D2 sans jamais lever la tête, pour t’apercevoir trop tard que te taper un Mont de Marsan / Agen à 17h, quand dehors il fait un temps magnifique « AU CAS OU » il se passerait un truc grandiose, ça n’est pas bien. Je repense aussi à ces dimanches entiers à regarder du Rencontre à XV de 8h du mat au Aurillac/Massy de 19h pour espérer voir du beau jeu. Tout ce temps perdu à me passionner pour un sport qui m’offre des mêlées écroulées, des essais de pénalité, des ¼ d’heure de pick and go et des matchs sans suspens, bref ça fait beaucoup.

Pour en revenir à mon mouton de week-end, je ne dirais qu’une seule chose, je suis maudit.

Ce qu’il y a de bien avec Internet c’est qu’on peut tout revoir, n’importe quand. Le seul truc c’est qu’il faut avoir 2 choses : du temps et de l’envie. Je n’ai ni l’un ni l’autre, par contre le dénommé Internet a inventé un truc sympa, les réseaux sociaux. Là dessus tu peux revoir juste les moments sympas sans avoir à te taper le superflu et surtout tu as les commentaires des « spécialistes » internautes qui vont avec. Le retour du réseau a donc coïncidé avec la fin de mes illusions. A mesure que les notifications rentraient, ma cuite ne faisait que s’estomper et ne parvenait plus à couvrir ce sentiment de dégoût que j’allais bientôt ressentir.

Donc si il y avait bien une journée à ne pas manquer c’était celle là ! J’aurais dû prévoir ce genre de trucs faut dire.

Le programme était plus que chargé pour le Racing Métro qui recevait le Stade Toulousain. Ça promettait soit une féroce bataille dont j’aurais pu me délecter en me tapant des bières, soit une branlée unilatérale qui m’aurait fait rire aux larmes. A priori c’était le match à ne pas louper ! Une victoire d’un point du ST à la dernière seconde sur une transformation du Lémurien, on n’avait plus vu ça depuis quoi, 2 ans non ? J’aurais tout donné pour voir à nouveau Guytou lever ses 3 doigts au ciel tel Moise écartant la mer.

Le méga LOL de ce match reste surtout la « bagarre » entre Jean Dridéal et Fabrice Estebanez. Si vous n’avez pas encore vu de bagarre de CM1 dans une cour d’école alors regardez cette vidéo, elle est pour vous.

 


Pour la suite, les gens normaux, pas moi donc, ont été servis aussi par un Clermont/ Agen. Je n’ai encore rien lu ou vu de particulier sur ce match, si ce n’est le score final de 66 à 21. J’en déduis que l’ASM a su recevoir ces péquenauds de sudistes avec l’égard auquel ils avaient droit. Je m’imagine une belle mâchée toute en puissance enfonçant un peu plus Mathieu Blin dans une dépression de laquelle il ne se relèvera probablement jamais.

 

Cet homme est en détresse, aidez le.
Cet homme est en détresse, aidez le.

 

La rencontre devant laquelle j’aurais aimé me tordre le foie était aussi Stade Français/Toulon. La raison principale en est que j’adore voir les Parisiens perdre. Là, il y avait une nouveauté en plus : la Ref Cam, d’abord essayée dans le Super Rugby pour y montrer les vitesses d’action et les différents gestes techniques. Je suppose que vous deviez tous avoir hâte de découvrir une mêlée écroulée en gros plan, ou un suicidaire plonger en travers dans un ruck, alors c’était bien ?

Je n’en ai vu que quelques images mais il faut reconnaître que c’est prometteur et qu’avec ça la tenue en mêlée de Steenkamp sera réduite à néant grâce cette preuve flagrante de triche. Le score final est de 11 à 43, je pense que Bernie a construit son équipe dans le but de fracasser le plus possible d’équipes aussi à l’extérieur, ça sent bon le bout de bois pour Moumou.

Végéta a vraiment aimé se bastonner avec les supers guerriers.
Végéta a vraiment aimé se bastonner avec les supers guerriers.

 

Je n’oublie pas non plus le fameux match du vendredi soir que tout le monde regarde soit pour tromper sa solitude soit pour trouver un prétexte pour se foutre des canettes plein la panse avant de sortir maman. En victime désignée par Canal+, Biarritz officiera dans sa piscine d’Aguilera comme depuis les 254 premières journées de championnat le vendredi et en plus contre Grenoble. Ceux qui ont regardé ce match ne doivent pas s’aimer beaucoup alors est-il indispensable de le raconter ? Victoire 33 à 16 pour la bande à Blanco qui est toujours là, en embuscade prête à voler gagner les prochains matches et arracher une qualif’ in extremistre (bisou Damien Try) pour la HCup.

Mont de Marsan/Montpellier, mettre 30 points à l’extérieur chez le dernier des derniers déjà assuré de la descente, quel exploit. Arbitré par le célèbre Mr Péchambert, ce match est à comptabiliser comme une escroquerie de plus pour cet homme intègre et toujours juste. Les hommes de Fabien Galthié tiennent leur feuille de route et vont pouvoir espérer jusqu’à la fin se faire escroquer par le BO et échouer au pied des places qualificatives. Il faut tout de même souligner que l’équipe landaise a joué avec ses armes toute la saison et n’a jamais abdiqué. Loin des paillettes et de la médiatisation, ces joueurs sont moches et ne portent pas de sous vêtements à l’élastique clinquant mais ce club n’a pas à rougir de préférer les sandwichs rillettes aux petits fours.

Le match des mal classés a également tenu toutes ses promesses apparemment. On aurait pu s’attendre à une vaste blague pour UBB/Aviron Bayonnais mais il n’en est rien. A priori les absences répétées de Raphaël Ibanez durant le tournoi des VI Nations ont galvanisé les troupes bordelaises. 39 à 13, une victoire bonifiée pour conforter un peu plus cette putain de place dans l’élite. Etre 12ème sur 14 c’est un peu comme quand on te presse les couilles mais pas assez fort pour que les larmes commencent à couler. C’est juste au moment où tu sens que la prise se relâche mais pas assez pour que tu te casses. Autant vous dire que les Béglais vont faire de l’huile jusqu’à la fin mais que grâce à cette victoire et leurs 41 points ils vont pouvoir se cuiter plus sereinement.

 

Elle est belle cette nouvelle génération de Beglais.
Elle est belle cette nouvelle génération de Béglais.

 

Enfin, triste nouvelle, LA descente d’organes, LE gros bad trip du week-end. Ce USAP/Castres s’annonçait comme une belle fête du rugby. En effet, recevoir Castres c’est d’abord l’assurance de jouer contre une équipe que personne ne connaît et dont tout le monde se branle éperdument, ça c’est plutôt pas mal.

Ensuite l’USAP sort, certes, d’une défaite au Métro (brillamment raconté par L’Affreux ICI) mais n’a pas à rougir de ses prestations. Le problème avec l’USAP c’est sans doute que cette équipe est aussi constante dans son jeu qu’une relance de Clément Poitrenaud. Cantonnée depuis 2 ans dans son rôle de faire-valoir des grosses écuries, les Catalans ont réussi de gros coups cette saison. Le dernier en date étant la victoire sur la pelouse du Stade Toulousain, un espoir fou est né du côté des supporters : une qualification pour la H-CUP. Celle-ci ne peut passer que par 2 choses, soit une place dans les 6 premiers du championnat soit une victoire en Mickey Cup. Avant ce match, les deux restaient possibles, retour sur un naufrage annoncé. Confucius disait que « l’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru. » A entendre ça on peut tout de suite savoir que ce type n’était pas un supporter Catalan. Tel un vulgaire journaliste à Rugbyrama, n’ayant pas vu le match, je peux me permettre d’en faire une analyse juste et objective, si si croyez moi.

Déjà, le score final, 20 à 21 ne peut résulter que d’une mauvaise interprétation de l’arbitre, ce bâtard. (Point supporter du RCT) Ensuite, au vu des différents résumés que j’ai pu lire, je peux dire que l’équipe ayant produit le plus de jeu n’a pas été récompensée. En imaginant que Castres soit une grande équipe je ne peux pas imaginer un seul instant que les Catalans aient joué avec une brin de malice. Assurer la conquête, conserver les ballons, occuper le terrain, transformer toutes les pénalités en points, l’USAP n’aime pas ça et nous l’a déjà prouvé par le passé. Relancer, tenter l’impossible, ne pas gérer les temps faibles, rendre tout les ballons, c’est ça l’USAP cette année. Elle est l’équipe qui envoie le plus de ballons au large mais sûrement celle qui en perd le plus. C’est le jeu qui produit le plus de temps, mais aussi celui où il y a le plus de turn-over , un paradoxe je vous dis. Alors, oui, craquer à 2m du bol de sangria c’est moche ; échouer au pied du podium (des 6) c’est très con, mais comment le regretter ? Marc Delpoux aura réussi l’exploit d’arriver à rassembler une bande de Charlots en vacances depuis 2 ans en véritable équipe de rugby, c’est déjà pas mal. Elle est belle à regarder mais se refuse à vivre des grands moments, alors pourquoi la forcer ? Il reste une chance me direz vous. Si l’USAP gagne l’Amlin , ce rêve deviendra peut-être réalité. Personnellement j’échangerais bien un titre en carton contre une victoire à Montpellier sur la dernière journée, juste comme ça, pour voir.

 

L'USAP, mon Costa Concordia à moi.
L’USAP, mon Costa Concordia à moi.

 

Je finirai en citant l’Affreux Gnafron, qui, sortant sa tête d’un paquet de Tuc (bisou Nicole) au fromage disait : « On a les challenges qu’on peut se donner la mesure d’atteindre ! », un saint homme.

Ce week-end sans TV m’a rappelé à quel point ce sport est beau. Alors certes je n’ai pas vu Johnny Wilkinson annoncer qu’il rempilait une année de plus, Mourad Boudjellal pleurer de ne pas pouvoir s’acheter son nouveau jouet Castrogiovanni, ni entendu Jean-Bière Ellisalde dire qu’il se dope pour supporter le rythme effréné de ses interventions à la télé. Je ne regrette rien, les phases finales approchant, je pense qu’on va se poiler.

Le Cata'Labo analyse Toulouse – USAP (18-19)

C’EST QUOI UNE PINTE ?

 

Par Gregory le Mormeck

 

« C’est quoi une pinte ? »
Anonyme.

 

Le contexte

On peut tromper mille personnes une fois mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois, j’ai bon ? Pourquoi se mentir ? L’USAP est dans la merde pour accrocher une place dans les 6 et obtenir une qualif’ pour la H Cup. Partant de ce constat-là tout devient possible, même faire chier le Stade Toulousain. Alors pourquoi ne pas aller gagner chez eux, pour la millième à Guytou, dans leur stade, devant leurs supporters ? Rien qu’à cette éventualité la Boucherie Ovalie en salivait d’avance et décidait de partir en expédition vivre cette hypothétique humiliation de l’intérieur. Nous sommes vendredi soir, le temps est frais mais agréable, idéal pour l’apéro. La ville fourmille de bars sympathiques et tranquilles quand la Boucherie, elle, se prépare au combat avec le peuple place St Pierre. Nous sommes à 2h du match et c’est déjà la guerre. Quand j’arrive, le chef est déjà là, attablé devant quelques dossiers.

IMG_0233

Aucun dossier ne fait peur au chef

Je remarque assez vite son enculé de bras droit de Damien Try. La Bougresse et Frénégonde sont là aussi, tous la bave aux lèvres n’ayant d’yeux que pour lui. Un peu plus loin j’aperçois quelques maillots Catalans fièrement arborés. Je me présente à tout le monde et entreprends de rattraper mon retard de bières. Le dénommé Nicole Amasse me fait peur, il ressemble à Morgan Parra, en barbu et en tout bourré. Prune, Desman et L’Affreux nous rejoignent, l’Histoire est en marche.

253d9c68-19f0-11e2-8029-a0510b876afb-493x325

« L’équipe de la Boucherie Ovalie, ça c’est papédé ! »

 

Autour de nous gravite une foule désintéressée, ne paraissant

order cheap generic cialis

pas comprendre ce qui se passe sous leurs yeux. L’heure est grave, l’happy hour est déjà terminée et alors que je grignote mon retard, l’heure du match approche. Vite les compos ! Un rapide regard côté Toulousains me permet de m’apercevoir qu’il leur manque 7 internationaux ! Bon hormis ça, Steenkamp, Botha et Johnston sont prêts à en découdre et à marcher sur la gueule de notre première ligne. Le reste, à part Burgess et Donguy à l’aile, c’est épais, putain de doublons. Côté USAP, seul Mas est absent ce qui me fait penser que nous n’aurons (presque) plus d’internationaux l’année prochaine et je crains que Novès n’en crève de jalousie. Le petit Tao a été préféré à Thomas Lolo à gauche ce qui n’est pas pour me déplaire et la suite prouvera que j’ai toujours raison. Au cul, grand Tao et Vaha assureront les airs, quand, Guiry, Tuilagui et Leo formeront la garde. Drame des doublons, Hook a le droit de jouer et plantera 4 banderilles à Guytou bien au fond. Le reste est classique, avec bien sûr le retour de l’homme canon, David Marty. La fête risque d’être belle, même si je n’y crois pas un instant.

Tandis que les fortunes sont diverses pour se rendre au stade, j’ai le privilège de trimballer le chef et sa groupie sur mon traîneau. Oui mais voilà, les parkings des abords d’Ernest Wallon étant réservés aux voitures de joueurs, femmes de joueurs, parents de joueurs, enfants de joueurs, tontons et tantines, il faut nous garer à un bon « et merde le match a déjà commencé ».

Cette marche ayant déjà allègrement attisé notre soif, un arrêt à la buvette du stade s’impose, c’est le tournant du match. Tandis que les joueurs ont entamé la rencontre depuis 10 minutes, de notre côté nous faisons face à un problème de taille. Après avoir quémandé le breuvage approprié pour se taper un match du vendredi soir, nous devons affronter une réplique qui allait tout expliquer. La serveuse nous dit : « C’EST QUOI UNE PINTE ? »

Regards médusés, nous en sommes restés cois. En tant que bras doit, Damien Try a gardé son sang froid et a expliqué à la dame le b-a-ba de la serveuse de buvette.

 

Le match

Après ça, le match n’avait plus aucune saveur et soyons honnête nous n’en verrons pas grand-chose. Une fois installés, le score était de 3-0 pour les Capitouls. Dans le même temps, Adrien Planté a attenté à la vie d’Yves Donguy, ce qui aura le mérite de nous faire rire et de lui faire prendre un carton jaune. La suite du match est assez guignolesque et ne présente qu’un seul intérêt, le score final. Dès les premières mêlées le Kungfu Tao est bien en place et tient la baraque. Steenkamp est quant à lui très grand mais pas très malin. Son numéro de prestidigitateur cloche et l’arbitre démonte son numéro sous les yeux des spectateurs médusés. Selon lui Steenkamp (aucun lien, fils unique) pousserait en travers. Guy Novès n’en croit pas ses yeux et comprend l’arnaque de son recrutement.

kinder3

« Toi aussi crée ta propre figurine Gurthrö Steenkamp »

 

A la 20ème minute de jeu le score est de 6 à 3 quand Lamboley sort sur blessure. Novès n’est pas content car il sait bien au fond de lui que les Catalans ont fait exprès de blesser son joueur pour amoindrir son équipe de branquignoles et gagner.

RUGBYU-FRA-TOP14-TOULOUSE-MONT-DE-MARSAN

 

Pas con le Guytou, il a raison et je vous le prouve. Revoyons ici les images de Marty et Planté vaincre et éliminer Lamboley.

9-3 puis 9 à 6 à la demi-heure, le spectacle est décevant sur le terrain mais pas en tribune. Nous commençons à être bien allumés et le denommé Nicole A. s’improvise chauffeur de stade, à sa

brand viagra online

manière: “Beauxis à poil ! Ta femme elle me suce mal !” Quelques insultes plus tard, le score est de 12 à 6 et les quelques attaques toulousaines sont réduites cialis à néant par des Catalans volontaires en défense. Après un échec de Crochet les joueurs rentrent au vestiaire et nous repartons chercher des PINTES.

La mi-temps nous permet d’observer la tribune, qui est infestée de maillots rouge et jaune. Le show du barbu continue, entre saloperie sur la femme des uns et des autres, et coup de bourratxe de Banyuls, la soirée promet d’être belle.

A la reprise, les Toulousains impriment un faux rythme qui, soyons honnêtes, a le mérite de nous calmer et de faire chier le reste du stade. Les fautes de mains de Burgess sont navrantes, et son frigo américain sort plus vite les glaçons que lui les balles. Doussain n’est que vice champion du monde, ça lui apprendra. 15 à 6 après une nouvelle pénalité de Magalie Steur, le trou est fait. L’inquiétude grandit côté Catalans mais un carton jaune donné à Johnston remet le facteur sur le vélo.

Les défenses prennent le pas sur les attaques, surtout celle de Gavin Hume. Ce joueur coupe tout ce qui passe sans jamais reculer, une sorte de Florian Fritz mais avec un cerveau. L’entrée de Thomas Lolo redynamise le pack de l’USAP et il se créé quelques occasions franches, avortées par des fautes de mains. Hook retrouve le chemin de la cible, 15 à 12. Mcalhipster redonne 6 points d’avance avant que GranFather Jauzy fasse sa rentrée. Il reste 10 minutes à jouer, l’alcool n’a plus d’effet sur moi ni sur David Marty. Après une touche, Hook transmet à Marty qui…TAPE UN COUP DE PIED ! que tout le monde croit foireux comme d’habitude. Il n’est est rien ! Côté défense stadiste, Barbatrou est monté à plat mais Medard s’est oublié. Il est resté auprès d’un supporter catalan assis prés de la pelouse pour soi-disant lui demander : Qu’est ce que c’est une PINTE ?

Pinte-a-vin

« Les bars toulousains ont inventé un concept novateur eux aussi »

Il est à la bourre grave, Gavin Hume a bien suivi le coup de pied, le récupère et malgré le retour de la défonce, s’écroule dans l’en-but. J’exulte de joie, Hook passe la pénalité, L’USAP mène au Stade Toulousain 18-19. Il reste 5 minutes à jouer, les Bouchers retiennent leur souffle, le moment est HIS-TO-RI-QUE. Les Catalans sont pénalisés ! 31 ans sans gagner à Ernest Wallon, l’histoire était trop belle. Le buteur toulousain s’élance, tape dans le ballon et trouve LE POTEAU ! La fin de match est dingue, les Rouge et Noir envoient tout ce qu’il leur reste dans la bataille. Rien n’y fait, ils seront pénalisés sur la dernière action et donneront l’occasion à l’USAP de rapporter une victoire à l’extérieur qui leur faisait défaut cette saison, et quelle victoire !

L’équipe ne gagne plus, les supporters ne viennent plus, la spirale de la défaite s’explique par le fait que TOUT LE MONDE SAIT CE QU’EST UNE PUTAIN DE PINTE ! Commencez par là messieurs les Toulousains, le reste devrait suivre.

 

Les joueurs

Perpignan

Le Petit panda Tao a fait une très belle partie en mêlée face aux monstres toulousains. Tao et Vaha ont apporté des solutions en touches et du dynamisme sur les attaques. Derrière, comment ne pas citer David Marty pour son activité défensive et son coup de pied déterminant dans la victoire. Gavin Hume est un roc, un joueur dur au mal en défense, intelligent en attaque, heureusement que les dirigeants catalans ont pensé à ne pas le prolonger, ça ferait pas honnête.

Le côté obscur de la force

Pour moi, seul Guy Novès est à créditer d’une belle prestation. Ses interventions avec les 3 doigts font de lui un des entraîneurs les plus ridicules de taupe 14 et sa sortie médiatique était tout simplement du grand art. Planté mérite le rouge, les arbitres sont contre nous, il nous manque 7 joueurs, Burgess joue, la spirale de la défaite… tout y est passé.

Autant le nôtre pourrait fournir l’électricité à tout Perpignan à force de lever les bras, autant lui devrait songer à la fermer. C’est bien d’avoir la victoire modeste mais tout aussi bien d’avoir la défaite lucide.

Epilogue

Pour ceux qui ont envie de savoir, notre nuit des héros s’est poursuivie dans une boite de la ville Rose, entourée de supporters catalans, à boire un mauvais rhum qui n’a pas réussi à gâcher la fête. La fin de soirée a été l’occasion de croiser le sosie officiel de Yoann Huget, le sosie bourré de Morgan Parra, et d’apprendre que j’avais un double aussi con que moi. Au petit matin Ovale Masqué avait disparu, envolé vers d’autres aventures.

 

Pour un compte rendu plus détaillé et qui parle de rugby, il y a celui de ce collabo d’Ovale Masqué sur le Carré d’Info.

Le Cata’Labo analyse USAP-SUA (39-13)

Le week-end des supporters de l’USAP commençait pourtant bien…

Par Gregory Le Mormeck

buy steroids online

Le contexte

Ça y est, le championnat reprend. La pause moustache pour les tests de Movember a fait du bien à tout le monde et surtout à l’équipe de France. En ce vendredi soir, L’USAP reçoit Agen au stade Aimé Giral et la température est proche « d’on se les pèle correct ». Personne ici n’a oublié que l’année dernière le SUA était venu s’imposer sur cette pelouse entraînant un peu plus les Catalans vers le fond du classement. Cette année, c'est le SUA qui y squatte et la team Delpoux veut accrocher une place dans les six premiers. Les Catalans sont donnés largement gagnants par l’éminent spécialiste Jacques Delmas, ce qui est un gage de sûreté.  Côté terrain, l’USAP se présente au grand complet.  Chez les Agenais, Conrad Barnard est absent mais cette équipe a quand même de la gueule.

Avant le coup d’envoi, j’ai eu une pensée émue pour le geste de Grégory Le Corvec sur Narjissi-si-La-Famille la saison passée. Souvenir :


Le Corvec expulsé… dans les couloirs du stade ! par Le-Rugbynistere

Le film du match

Dès le début, la maîtrise est catalane. Sur la première attaque, l’ailier

payday loan lenders

agenais Tagotago tente d’assommer Sid sur un placage moldave. Sans succès. Le ton est donné.

La première mêlée arrive rapidement et, à la grande stupeur de tout le monde, l’USAP avance de 10 mètres et concasse la 1ère ligne agenaise. Ils vont même renouveler l’opération sur les 3 suivantes donnant ainsi à mon pénis une vigueur farouche. S’en est trop pour Mr Bean (M. Gaüzère) qui sort la biscotte contre le pilier agenais, Laurent Cabarry. Les gros sont en confiance et reprennent la mêlée. Elle tourne, recule, la 3ème ligne du SUA se relève. C’est le moment que choisit le meilleur joueur du championnat pour sortir de la boîte et marquer un essai entre les pagelles. “De Pénalité” reste le joueur le plus constant du flop 14 et toujours pas une seule sélection en équipe de France ! Rappelons que Paul Goze fraîchement élu à la tête de la LNR trône toujours dans les tribunes et qu’il n’est sans doute pas étranger à cet essai.

Bref, fort de son 7-0 après 5 minutes de jeu, l’USAP repart à l’attaque et prive les Agenais de ballons en multipliant les temps de jeu sur les extérieurs. Sur une action anodine, Mafi envoie une passe dans le dos jusqu'à Marty qui, n’écoutant que son courage et non pas son ailier, file seul aplatir le deuxième essai en coin. Le premier quart d’heure de jeu montre une impressionnante domination catalane et se termine par un cinglant 14 à 0. Daniel Besson, le nouveau Président de l’USAP, n’en revient pas. Il interroge beaucoup ses voisins de tribunes sur le « pourquoi ne pas faire plutôt des passes vers l’avant pour aller plus vite ? » ou « il n’est pas Japonais notre numéro 1 ? », mais il a l’air d’apprécier le spectacle, tant mieux.

“C’est sympa ce sport, je vais essayer de m’y intéresser un peu”

A force d’envoyer du jeu, il y a forcement beaucoup de déchets dans le jeu Usapiste. Les attaques sont construites mais le dernier geste fait souvent défaut. Il leur aura fallu 20 minutes, mais les Agenais semblent rentrer dans la partie. Après une première pénalité manquée, leur jeu se déploie vers l’aile et Lagarde marque en coin. A 14 à 5, le jeu s’emballe, les Catalans essayent d’envoyer du jeu mais dans la précipitation ça ressemble plus à du rugby seven. Des ballons envoyés port’ naouaque , des courses de canards sans tête, des coups de pieds de  grand-mères paraplégiques, du grand n’importe quoi. Les Agenais se marrent bien et en profitent pour récidiver et marquer un nouvel essai. Le même Lagarde s’infiltre dans la défense, joue un petit coup de pied rasant et Zlatan (lui-même) aplatit le ballon, 14 à 10. Côté USAP on se poile beaucoup moins. Sur une action lambda (non, pas la danse), Vaha appuie un geste défensif et envoie Jean « Jacouille » Monribot au tapis. Il ne reviendra plus sur le terrain.

On essaye de continuer à envoyer du jeu mais les contre-attaques agenaises font mal et un drop de Lagarde ramène tout le monde au vestiaire sur le score de 14 à 13. La grosse marrade !

A la mi-temps, je m’aperçois qu’encore une fois la constance fait défaut à l’USAP. Je me demande à quel moment Narjissi va enfin se décider à péter les croisés d’Adrien Planté pour ainsi officialiser sa signature au Métro Racing.

Jacques Delmas y croit encore et voit l’USAP finir 5ème du championnat

A la reprise, on sent bien que Marc Delpoux a réussi à « lever quelques leviers » pour obtenir une réaction de la part de ses joueurs. Autrement dit, la sortie au Paradise est annulée en cas de défaite. Et croyez-le ou non, mais ça marche. Les Catalans enchaînent au près des regroupements autour de leur troisième ligne et se retrouvent à deux reprises à 10 mètres de la ligne agenaise. Deux pénalités vont venir récompenser leurs offensives et porter le

online canadian pharmacy

score à 20 à 13. A l’heure de jeu, Mathieu Blin, l’entraîneur du SUA à bien compris qu’encore une fois l’arbitre ne l’aidera pas. Il aura beau lever les bras au ciel, faire le bad regard à Paul Goze, rien n’y fait. Sur une balle rendue au pied par les Agenais, Haugton perce la défense, l’action se poursuit jusqu’à Sid en bout de ligne qui marque 5 points de plus et relâche mon sphincter.

L’USAP respire et moi aussi. Je n’ai pas encore fini mon jaune que se produit l’impensable : sur un ruck des Agenais dans les 40 mètres perpignanais, Cazenave fait le tour du regroupement, arrache le ballon des mains du demi de mêlée agenais et se tape une course de 60 mètres  pour finir dans l’enbut adverse. Un magnifique essai de Salope, qui aura sûrement comme conséquence le suicide d’Alain Tingaud et de Philippe Sella, mais qui aura su réveiller les tribunes et mon érection. Le score est désormais de 32 à 13 et il reste ¼ d’heure à jouer. L’issue du match ne fait plus de doutes mais les Agenais ne lâchent rien.

«Je suis heureux que Paul Goze soit entré dans LA FAMILLE»

Sur une ultime action de jeu, Guirado est propulsé dans l’en-but par ses avants. L’essai du bonus est là, le peuple Catalan exulte, Daniel Besson croit dur comme fer à la Ligue des Champions et Paul Goze peut désormais repartir tranquillement vers de nouvelles aventures.

Le score de 39 à 13 est lourd, la manière n’a pas toujours été là mais l’USAP a su montrer ses Valeurs© et s’assure une troisième mi-temps au-delà de la frontière.

Les Joueurs

Perpignan

Gros boulot de la 1ère ligne, encore et toujours de Nicolas Mas ce héros. Tao et Vaha ont été au combat mais peu en vue balle en main. La troisième ligne a encore été excellente avec une mention spéciale pour La Vache Guiry qui déborde d’activité. Il est tranchant dans ses interventions offensives et plaque tout ce qui bouge. Cazenave a été bon, bon animateur de jeu et marque un essai de vieille pute que l’on croyait réservé aux seuls joueurs du ST. Au centre Marty et Mafy ont eu peu de boulot en défense et se sont pourtant laissés transpercer les bras quelques fois. A l’aile Planté tient à soigner son futur contrat et ça se voit. Il est partout, va chercher les ballons, plaque, un vrai bon joueur, vivement qu’il parte. Le retour de Michel à l’arrière est une bonne chose, bien qu’il lui faille encore se remettre dans le bain pour nous ressortir de belles prestations.

Agen

Le pack a su réagir après 20 minutes de jeu en stabilisant la mêlée. Cette équipe a du cœur mais elle habite Agen ce qui fait d’elle un postulant à la descente aux yeux de tout le monde.

 

Note du Catalabo :

Je viens d'apprendre la signature de Nicolas Mas et de Robins Tchalé-Watchou au MHR. Comment en rire ?

Concernant le second joueur, le sentiment de gâchis est atténué par les prestations en demi-teinte de celui-ci ses derniers temps. Robins fut pourtant l'un des fer de lance du pack catalan depuis son arrivée au club. Ce joueur de l'ombre est arrivé au club alors chômeur et il est devenu ce joueur incroyable de combat, il en ressort à 29 ans par la grande porte après avoir participé au titre de champion de France en 2009. Bonne chance à lui.

Pour le second, le peuple catalan vit un véritable deuil. Nicolas Mas, pilier incontournable de l'équipe de France et de l'équipe de l'USAP, n'a pas réussi à trouver un accord pour renouveler son contrat. Quand on connait les premières déclarations du nouveau président Daniel Besson: “Le renouvellement du contrat de Nicolas Mas est ma priorité”, on peut se demander quelle a été la vérité là-dedans. En effet, arrivé au club depuis 1999, il en est le capitaine et le joueur emblématique. Aujourd'hui à bientôt 33 ans, “Le Bus” cherchait à assurer son avenir. Les prétentions salariales du joueurs ont été au centre des débats pendant longtemps puis également la durée du contrat, que le joueur souhaitait de 3 ans. Quand on connait la qualité de celui-ci qui fait à ce jour partie des meilleurs piliers du monde (voir LE meilleur droitier), on ne doute pas du nombre de sollicitations qu'il a dû avoir. L'info est donc tombée dans la soirée, Nicolas Mas a signé pour 3 ans à Montpellier. Il aurait pu signer chez des ennemis comme le Stade Toulousain ou bien Clermont ou encore Toulon, qu'il n'aurait pas fait autant souffrir les supporter Usapistes. Là, Montpellier, pour lui, c'est pas loin, il y a la mer à côté, une sorte d'USAP mais en moche.

Les plus grosses rumeurs circulent sur la proposition qu'il aurait pourtant reçue trop tard de la part de l'USAP (on parle de la deuxième plus grosse après celle de Dan Carter, 700 000€ pour 7 mois). La vérité ne sera surement jamais connue du grand public, mais ce transfert promet de faire couler encore beaucoup d'encre et de larmes sang et or.

Heureusement qu'ici tout le monde sait bien que Dan Carter va revenir et que le Brennus trônera à nouveau au Castillet.

 

Mohamed Altrad à l'air content d'avoir fait ce coup là

 

 

zp8497586rq

Le Cata’Labo analyse USAP/ Racing Métro (17-13)

“Y a pas l’métro à Perpignan !”

Par Gregory le Mormeck,

Le Contexte

buy cialis discount

text-align: justify;”>Enfin le retour du flop 14 ! Qu’il nous avait manqué pendant ces deux week-ends ! Je ne sais pas pour vous mais passer du meilleur championnat du monde à la Mickey Cup a été une véritaPle purge. Il faut avouer que notre championnat, c’est quand même THE BEST championnat du monde ! Des stars internationales, des matchs de haut-vol, des retransmissions en prime-time, bref chez nous c’est tous les week-ends la finale du super-bowl ! Alors oui, certains diront que ces deux journées de Loose-Cup nous auront permis de travailler, de peaufiner, de répéter… de la merde ouais ! Vous croyez vraiment qu’un type qui joue le meilleur championnat du monde et qui gagne 40 000€/mois, ça le fait bander de se taper un voyage en Italie pour jouer contre une équipe de fédérale 3 ? De recevoir chez lui, de certes sympathiques Espagnols, qui viennent plus profiter des gonzesses saoules de la Colline des Loisirs, que pour jouer au rugby ? Alors non, je vous le dis, cette coupe foireuse ne nous est pas profitable. La meilleure raison ? Nous n’avons pas respecté les adversaires © ! Incapables de mettre plus de 100 points à des équipes en carton, à la défense de quiche lorraine, qui jouent à la vitesse de Lomu sous dialyse. Alors la réception du Métro à Aimé-Giral promettait d’être difficile, elle le fut. L’Usap est 10ème au classement et le Métro 8ème, une rencontre qui sent surtout la poudre aux yeux. Côté terrain, la bonne nouvelle est venue du retour de Nico La Masse pour conduire le (mini) bus Catalan. La première ligne qu’il compose avec Guirado et Thomas Lolo a de la gueule. Pas de pitié non plus en seconde et troisième barres avec Tao et Charteris, l’agence tout risque, Guiry et Strock qui encadrent Narraway. Derrière il y a Hook et Sid, les autres on s’en fout ils sont là pour les faire briller. En face, deux choses sont attendues : le face à face de Ben Arous avec Mas et la prochaine blessure de Benjamin Fall qui occupe l’arrière.

Le Film du match

Il fait un vent à pousser Goze contre les talenquères, l’USAP jouera contre en première mi-temps. Dès le coup de sifflet de M. Marchat, les habitudes reviennent, 2 minutes de jeu, les Franciliens mènent 3 à 0. La première mêlée nous en remet 3 dans la musette, 6 à 0 au bout de 5 minutes de jeu, la soirée pourrait être longue. Il y a du vent, beaucoup de vent, à tel point que toutes les attaques finissent par une cagade des mains. Les joueurs ont besoin de se réchauffer, et commencent quelques belles séries de pick and gros, histoire de se faire remonter le sang dans les extrémités. Les Catalans avancent, Mas a fait un nœud à ses abducteurs et Strockosh a affûté le casque à pointe. Ça paye, sur une belle avancée des gros, l’arbitre signale un avantage en faveur de l’Usap. Sylvain Cazenave, dont le vrai prénom est Florian, n’en déplaise à François Trillo, oublie le surnombre extérieur et tente un beau drop d’arrière grand-mère. Crochet se charge de passer les 3 premiers points, le match est lancé. Le déroulement du match est franchement chaotique, je préfère m’arrêter sur le duel du néo international Ben Arous face au « papa des lignes de devant » (vous remarquerez que j’ai ici transformé une vanne de Lartot avec brio). C’est simple, le petit n’y est pas. Sur chaque impact, il subit

viagra tablets

la force de Bus et finit systématiquement la tête sous le gazon. Le petit essaye mais rien n’y fait. Il ne se lie plus, et M. Marchat le récompense d’une belle biscotte. Les Catalans en supériorité numérique vont faire du mal, ils reprennent la mêlée, concassent les Pourisiens, écartent et sur le retour, Air Charteris allonge sur Thomas Lolo bien placé sur son aile et n’a plus qu’a laminer Benjamin Fall pour aller aplatir en coin. 8-6 après l’échec de Crochet, on remet les pendules à l’heure. Après une nouvelle pénalité, l’Usap est bien en place. Sa mêlée avance, les trois quart se trouvent et ils occupent le camp du Métro avec beaucoup de maîtrise. Le brushing de Szarzsewski en pète, la coupe est pleine, le Métro rentre aux vestiaires avec les baloches en bandoulière, mené 11 à 6.

« Puisqu’on vous le dit bordel ! »

A la mi-temps, Canal en profite nous mettre un peu de baume au cœur. Ils diffusent les essais du match Les grosses Tatas – Les Connards. Un régal pour tous les Catalans de revoir à l’œuvre notre petit prodige Jérôme Porical. A tous ses détracteurs il prouve que la défense dite du bi-choco est encore au goût du jour. Il se fait ainsi humilier devant des millions de téléspectateurs en prenant un énorme tampon du petit Maka qui lui marche sur la couenne avant d’aller marquer, j’en rigole encore. J’apprendrai plus tard que le jeune Maka fait travailler Porical comme femme de ménage chez lui.

A la reprise, l’Usap joue avec le vent mais sans le cerveau, c’est le tarif. Les Franciliens ont sans doute profité de la pause pour se faire greffer une paire de couilles car il mettent la main sur le ballon et trouvent la faille. La « pépite » argentine ne serait en fait là non pas que pour tailler des pipes mais également pour avoir des éclairs de génie. Ainsi Imhoff, transperce la défense Catalane et s’écroule à un mètre de la ligne. L’action aurait pu aller au bout mais Guirado trouvera le moment opportun pour se rappeler au souvenir de Ouin-Ouin et lui arracher le ballon. Je commence à suer du cul, le Métro ne va pas vouloir se la faire mettre sans les préliminaires, la seconde mi-temps nous promet du suspense. Mes craintes se confirment quand l’ailier Janet va à son tour contourner la défense et réaliser un des plus beaux gestes du rugby qui lui vaudra une nomination aux JP Perez Awards. En plongeant dans l’en-but il dégueule le ballon ! Pas grave me direz-vous, mais ces cons ne vont pas s’arrêter là. Sur une nouvelle pénalité en mêlée, le calvaire de Ben Arous n’étant pas suffisant, le Métro reprend la maille. Le ballon sort, ça enchaîne avec les gros, et Matadigo en profite pour marquer un fort bel essai au bord du regroupement. Du spectacle on vous dit ! Avec ces conneries la team à Berbize reprend la tête 11 à 13, ça pue la défaite à la maison si l’Usap ne remet pas un coup de cinquième. Les gros sont chauds et enchaînent quelques mauls, Strock est mort de faim, il est partout, il met des percus sur les extérieurs, rattrape des gonzes, il a faim le con. On est à l’heure de jeu, Mas est rincé et laisse sa place à Castex.


« Jérémy Castex a tenu à rendre un vibrant hommage à Ben Arous après le match »

La domination territoriale est Catalane mais ils ne marquent pas. La mêlée est en difficulté et subit la pression, le Métro revient une fois dans le camp catalan mais va manquer à deux reprises d’enfoncer la banderille. L’Usap vient de passer pratiquement 20 minutes chez les Parisiens et toujours pas de pénalité, ça sent la sodomie. Alors dans un immense geste de fairplay, Henry Chavancy va permettre à Hook de faire repasser l’Usap devant. Le centre est jeune, donc con, il parle à l’arbitre dans un langage appris à l’école Fritz. L’arbitre remet 10 mètres supplémentaires, Hook n’en demandait pas tant, ça passe, l’Usap repasse devant 14 à 13. Il reste moins de 10 minutes à jouer, les Catalans jouent une mêlée à l’intérieur des 22 mètres du Métro, Crochet ajuste le drop, c’en est fini des espoirs Franciliens, 17 à 13. Sur une ultime tentative, Planté arrache la gonfle des bras du joueur adverse et sort en touche, c’est fini !

L’Usap remporte ce match au courage et gratte encore une place au classement. Ce match est encourageant pour tout le monde, car n’oublions pas que sur des matchs comme celui-ci, les Catalans auraient pris 2 essais dans le dernier quart d’heure l’année dernière, mais ça c’était avant.

 

Les joueurs

Perpignan

Les gros ont fait un super match, mention spéciale à Strockosch qui est devenu le guerrier de cette équipe. Derrière Sid est sorti du lot par son énorme envie et par la capacité qu’il a eue à faire avancer l’équipe.

Métro Racing

Benjamin Fall n’a perdu aucun morceau de son squelette et pourtant je l’ai vu plaquer au moins une fois.

Je souhaite dédicacer ce compte-rendu aux agresseurs de Damien Try. Ils se reconnaitront sûrement s’ils savent lire. Bise les mecs.