Le CSA demande l’interdiction des matches du Top 14 aux -12anspar l'Affreux Gnafron 23 March 2016 8 Par l’Affreux Gnafron, Suite à la diffusion de La Rochelle- Toulon, le CSA prévoit l’instauration d’une signalétique visant à protéger les mineurs de moins de 12 ans des matches de rugby du Top14. Alertés dès hier par de nombreux téléspectateurs ayant assisté au match sur les antennes de Canal+, les membres de la commission de visionnage du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ont décidé de se réunir d’urgence ce matin pour examiner les solutions disponibles. Après avoir analysé un florilège des charges d’Atonio, Pelo et autres Bastareaud, les sages ont constaté “que ce programme risquait de perturber les repères d’un enfant de moins de 12 ans parce qu’il recourt de façon répétée à la violence physique”. À ce titre, et en vertu des recommandations du 7 juillet 2005 relatives à la signalétique jeunesse des programmes télévisés, un pictogramme rond de couleur blanche avec l’incrustation d’un – 12 en noir sera présent dès la diffusion de la prochaine journée de Top14. “La décision n’a pas été facile à prendre car au départ on s’orientait vers une interdiction aux moins de 16 ans après avoir vu Bastareaud mettre Botia KO” a déclaré Olivier Schrameck, président de l’institution. “Mais quand le centre Toulonnais a délicatement mis son adversaire en position latérale de sécurité et lui a sorti le protège-dents, on a senti qu’il y avait encore un peu d’humanité dans ce sport et on a adouci notre jugement”. Du côté de Canal+, on déclare prendre acte de cette décision que l’on sentait venir. “Il est vrai que les dernières journées ont été éprouvantes pour un public non averti. La vision de ces joueurs sanguinolents ou titubant suite à une commotion cérébrale peuvent avoir un impact fort auprès de nos jeunes téléspectateurs. Mais on fait confiance à nos abonnés pour expliquer à leurs enfants que ces joueurs sont des professionnels entraînés et qu’ils ne doivent pas reproduire cela chez eux ou sur un terrain”. Contactée par nos soins, la LNR n’a pas souhaité s’exprimer et se réserve le droit de poursuivre le CSA pour “atteintes à l’intérêt supérieur du rugby”.